Bishop suivait sa cible qui vivait sa vie, près du lac. Un homme normal, sans histoire. Qui avait simplement échappé à la justice par un coup du sort après un formidable braquage qui avait causé un grand nombre de blesser. Ordre avait été donné de le retrouver et de le capturer. Il ne manquait que la deuxième partie.

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Rook fit un geste de la main. Le pokémon qui accompagnait le fugitif était un évoli. évoli qui fut assommé d’un coup de coquillage dans la tronche. C’était le signal pour le militaire, qui surgit afin de maitriser silencieusement la suite.

"Vous avez le droit de garder le silence, blablabla."

Il le forçait, le silence. Un gars menotté était bien plus calme une fois assommé. C’était moche, oui, mais c’était le boulot.



"Sal' ? Le paquet est prêt. pokémon inclus. La prochaine fois, tu peux trouver un endroit avec moins de civils ?"

Il râlait, mais c’était justement parce que le criminel restait dans des endroits assez fréquentés qu’on avait fait appel à lui. Une dizaine de minutes plus tard, le prisonnier était embarqué par la police, et personne n’avait rien vu.

"Servi frais, comme promis ! Bon courage avec lui."

Ça laissait au duo de vétérans un peu de temps pour se balader. Après tout l’écrivain avait maintenant un nouveau chapitre à agencer mentalement.

"T’as raison John, c’est la gamine. Le monde est petit, pas vrai ?"

La gamine qu’il avait rencontrée pour des conseils pour écrire. Visiblement, ça ne portait pas encore les fruits.

"De quoi ? Aller la voir ? Vraiment. Bonnes, pile ou face mon gars ?"



On pouvait l’entendre grommeler. Parfois il n’avait pas de chance. Et il n’allait pas tricher contre son compagnon.

"Et bien, en voilà une manière de traiter une pauvre feuille de papier."

Il aborda la fille avec sourire et humour, comme d’habitude. Même s’il était en uniforme, elle allait certainement le reconnaitre.

"C’est la coupable à votre manque d’inspiration, mademoiselle Bolton ?"

L’envie lui bruler de lire ladite feuille. Par curiosité. Pour s’amuser, aussi.

"Je vais appeler l’association des feuilles de papier maltraitées si ça continue."

Peut-être qu’une telle association existait vraiment. Il y avait des gens bizarres partout. Après tout, pourquoi pas. Le papier est notre ami, on y touche plus ? L’idée l’amusait. Surtout que lui écrivait encore sur papier. Il avait même réussi à "récupérer" une ancienne machine à écrire. Il trouvait qu’il y avait quelque chose de sympa à écrire ainsi. Peut-être le côté vintage. Il aimait bien se donner un style. Un style ridicule, certes.

"S’énerver est rarement une solution, même si ça détend."

C’était l’hôpital qui se moquait de la charité.

"J’ai une solution assez facile pour ceci. Mais il faut aimer les feuilles de couleur."

S’il continuait ainsi, il allait se faire exécuter. Condamner à mort pour humour pourri.

"Blague à part, il faut savoir faire des pauses. Enfin, c’est ce qu’on me dit. Je me force à écrire un certain nombre de mots par jour et c’est assez efficace."

Mais c’était sa manière de procéder.

"Alors, avez pris le temps de voir des gens ? De trouver l’incroyable et de l’extraordinaire dans la vie de tous les jours ?"

Il connaissait déjà la réponse. Si elle n’appliquait pas des conseils, il n’était pas responsable.

Depuis quelques jours. Quelle coïncidence, avait-il envie de hurler. Oui, Dismas avait la grosse tête parfois. Souvent. C’était dans sa nature, tout simplement.

"On appelle ça le burnout. Parfois il faut savoir laisser reposer pour revenir plus fort."

Un conseil tout con, mais vrai. Faire "toujours" la "même chose" était fatigant à la longue. Ce qui était normal. La vie, c’était parfois compliqué. Lui le savait très très très bien. Mais c’était encore autre chose.

"Et c’est bien dommage de ne pas avoir la patience pour écrire."

Qui était une des choses qui demandait beaucoup de patience.

"Surtout que vous forcer ne semble pas être une si bonne idée, vous semblez être du genre que va faire quelque chose non satisfaisant et qui va vous frustre plus qu’autre chose."

Facile à deviner.

"Très bonne nouvelle si vous diversifiez vos expériences."

Ça ne pouvait être que bon pour elle.

"Moi ? Ho, rien de particulier. Le train-train quotidien en quelque sorte. Balade, discussion, jeu, boisson... de l’extraordinaire ordinaire."

Mensonge, espionnage, filature et arrestation. Explosion également. Rien de particulier. L’affaire Hestia courait toujours en fond. Ils allaient finir par oublier son existence.

"Oui, il faut qu’écrire reste un loisir, même si c’est un métier. Sinon ça devient une corvée, ce qui est bien moins amusant."

Mais encore une fois, c’était un métier. Est-ce que tous les métiers étaient "amusant" ? Non. Être militaire et espion, c’était tout sauf une passion.

"Et vous avez de bons réflexes, c’est bien, c’est important."

Mais un détail attira son attention.

"La calligraphie ? Je pensais que tous les jeunes écrivaient sur leur ordinateur ou leur tablette. Je suis agréablement surpris !"

On parlait de celui qui tapait sur une ancienne machine à écrire. Mais il n’y avait pas de vértaible jugement de sa part.

"Toujours. Et je continue de chercher des idées pour mes livres. Imaginer ce qui pourrait se passer dans un parc aussi banal que celui-ci est terriblement excitant, vous ne trouvez pas ?"

Encore mieux : pourquoi les imaginer quand il y participait activement ?

"Mais je cherche encore de nouveaux endroits pour de nouveaux contextes. Dommage qu’il m’est difficile d’entrer dans une université, ceci changerait drastiquement de lieu pour le fameux espion. Ceci pourrait être amusant."

Il y avait une bonne idée ici. Il allait devoir l’explorer un peu plus pour rire un bon coup.

"Je vois. A la main pour les instantanés et les idées rapides avant qu’elles repartent, et la technologie pour ce qui reste."

C’est a dire pour les écrits "finaux", ou du moins qui vont être un peu plus travaillé que des notes sur dans un coin de nappe sale. Oui, parfois Dismas avait des idées dans des endroits incongrus et n’avait rien sous la main pour écrire. Mais c’était à ses débuts. C’était amusant, quand il y repensait. Il pensait que ça allait être simple, facile, pas très fatigant... Il se trompait un peu à l’époque.

"Je ne pense pas que vous avez les moyens pour en acheter une."

Car elles n’étaient pas données, ces petites et "simples" machines.

"Ni que vous avez la patience pour en utiliser une."

C’était une purge à entretenir et à manipuler. Fragile, lent... mais c’était classe. Et les défauts avaient leurs utilités. Prendre le temps de réfléchir, par exemple, était nécessaire pour chaque mot, chaque lettre. Et une erreur se payait cher.

"Encore faut-il prendre le temps de découvrir les autres lieux et personnes concernés."

C’était un conseil, pas une critique. Peut être que si en fait, une critique gratuite. Difficile à dire avec lui.

"C’est la magie de la vie ! Vous savez ce qu’on dit, le monde est petit. Ou c’est le destin. Ou alors la chance. Ou malchance. Ça dépend ou vous vous placez dans le monde."

Le vétéran ne croyait pas en un dieu particulier, mais il pensait définitivement qu’il existait une puissance supérieure qui s’amusait à le foutre dans la merde pour mieux l’en sortir après. Un truc qui pensait que sans ça, la vie de Dismas serait bien trop ennuyeuse. À tort ou à raison.

"À ce sujet, et par curiosité, croyez-vous en quelque chose ? Les légendaires, les fabuleux, ou je ne sais quelle autre puissance supérieure à l’homme ?"

Avec les puissances supérieures, il était possible d’inclure tous les pokémons d’après le vétéran. Un humain était très prompt à deviner un type spectre face à un pokémon bien énervé.

"Il vaut mieux, si vous décidez réellement d’en acheter et d’en utiliser une"

Dismas rigola doucement.

"Sinon c’est du gaspillage de moyen, et je ne pense pas qu’on puisse le faire à votre âge. Mais peut-être que je suis trop proche de mon argent."

Aussi proche qu’on pouvait l’être en étant un joueur invétéré. L’argent est une ressource comme une autre, et il avait l’habitude de parier sa vie, alors pourquoi pas de la simple monnaie ?

"Protectrice à ce que je vois."

Dismas avait fait un signe discret à John pour lui signaler que tout était son contrôle. Non, le Moustillon n’était pas fanatique et parano au point d’agir sans ordre de son dresseur, mais c’était une question d’habitude.

"Ce n’est pas très grave, ce n’est pas vraiment comme si elle va pouvoir faire du mal à un vieillard comme moi. Il n’y a plus rien a cassé."

Tenter quelque chose contre le duo serait une énorme erreur. Maitriser un petit pokémon, c’était facile quand on avait l’habitude.

"De toute manière je n’ai pas d’intérêt à faire du mal à votre œuf. La paranoïa aussi jeune ça n’est pas bon pour la santé. Au passage, c’est un œuf de ?"

Bien sûr, pour le vétéran c’était différent. Faites ce que je dis, pas ce que je fais. C’était sa façon de vivre. Et de donner des conseils.

"Par curiosité. Je ne fais pas de jugement, mais j’aime bien connaitre les autres. Certains croient bien en des valeurs comme la justice ou la paix, alors pourquoi pas des légendaires ? Leurs existences sont également plus ou moins prouvées."

Contrairement à des valeurs qui sont plus ou moins inatteignables, mais relativement réelles. Tout était une question de perception.

Le militaire posa son sac, dépliait un tabouret, et sortie une canne à pêche. Quitte à discuter, autant faire quelque chose d’utile tant qu’il était à côté du point d’eau.

"Si c’est la mère, ça se comprend encore plus."

Pendant quelques instants, Dismas imagina John être père. Ça serait amusant. Très amusant à vrai dire. Pire, Dismas père ? Pauvre enfant. Il le donnerait pour adoption, il ne se voyait pas s’occuper et éduquer un fils ou une fille. Trop de travail et de contraintes. Il était bien content seul.

"Même pas de vérification ? C’est bien imprudent d’après moi. J’espère que ce sera vraiment un évoli."

Un œuf surprise. Quelle superbe idée. Rien de plus dangereux et stupide. Les jeunes étaient vraiment inconscients, c’était incroyable. Elle avait récupéré cet œuf ou, sur un trottoir, par hasard ? Le vétéran soupira intérieurement.

"Espérons qu’il ne vous explose pas à la figure non plus."

C’était du vécu. Les paquets que l’on donnait à Rook avaient la vilaine tendance à faire "boum". La dure vie d’espion.

"En la chance, surtout. Le paranormal est toujours plus réel qu’on le pense. Quant aux légendaires, la plupart existent."

C’était prouvé et plus ou moins classifié.

"Et si nous parlons de valeurs ou de principes, aucun en particulier."

Que ce soit la vérité ou la justice, ce n’était que des notions. Des points de vue. Les deux étaient multiples. Peut être qu’il était fatigué par son métier sur ces deux sujets la.

Dismas sourit à la remarque logique de la jeune femme.

"Justement. C'est un oeuf."

Cette justification n'allait pas être suffisante.

"Il existe des pokemons qui explosent. Littéralement. Et tous sont dangereux à la sortie de l'oeuf. Je peux ajouter tout les spectres et poisons dans les particulièrement dangereux. Mais ca n'engage que moi."

Il était parano. Vrai. Mais il trouvait également qu'il manquait une véritable sensibilisation sur la dangerosité mortelle des pokemons. Car les pokemons étaient puissant, et pouvait tuer sans le "faire exprès", sans le vouloir, par "accident". Sans même parler des blessures.

"Vraiment ?"

Dans un mouvement ample, l'hamecon de la canne à pêche entra dans l'eau.

"Pourtant dans la vie de nombreuses décisions sont prises aux hasard. Ou sont des paris plus ou moins risqués."

Il suffisait de se pencher pour trouver de nombreux exemples.

"Bien sur, il ne suffit pas d'avoir de la chance. Il faut savoir l'exploiter. Et jouer avec la malchance. Mais ce n'est que ma vision des choses, en rien une vérité."

C'était la chance qui allait décidé si ca mordait ou non, par exemple. Il ne pouvait que mettre les probabilités en sa faveur, ni plus ni moins. Et de même pour ses livres, ses opérations... pour beaucoup de choses.

"Parce qu’il y a une différence entre la chance et le hasard ?"

D’après lui, oui. C’était une question de perception. On avait de la chance ou non. On tentait sa chance. Contre le hasard. C’était une même pièce avec deux faces, tout simplement. Bon, savoir manipuler ladite pièce pour la faire tomber du bon côté, c’était bien plus simple. Si la vie est un jeu de hasard, la personne intelligente triche. Et Dismas était intelligent. Du moins, il pensait l’être.

"Vrai. Surtout que je suis mauvais pour la pêche. J’ai appris il y a bien longtemps, mais c’est surtout pour me détendre, pas pour attraper quelque chose."

Ça remonte à vingt ans. Pendant une pause sur le terrain. Un des gars de l’unité aimait bien pécher. Un sergent pour être très précis. Un des mentors de Rook. L’habitude est restée. Celle de discuter en pêchant. En mémoire du sergent.

Le moustachu soupira. Il était trop vieux pour être sentimental. Il n’avait plus le temps pour ceci.

"Mais si ça se trouve, la chance va décider que votre œuf éclot maintenant, ou alors que je meurs d’une crise cardiaque avant d’attraper quelque chose. C’est la vie !"

Ça n’était pas très drôle, mais il essayait de voir tout ceci avec humour.

"C’est la partie intéressante : je ne veux pas être doué à la pêche."

Une chose qui devait dépasser la jeune fille. Mais il était totalement possible de ne pas être hyper investi dans un loisir ! Un truc de dingue, c’était certain. Et puis, la pêche était tout sauf une compétition pour le militaire. C’était un des rares moments ou il se poser pour ne penser à rien. À rien du tout. Et c’était incroyable reposant.

"Des mots différents pour la même chose."

Un partout, balle au centre, il pouvait laisser ceci. Il n’était pas entièrement têtu et mauvais joueur. Il était un adulte, tout de même !

"Les connaitres, c’est déjà bien. J’ai l’impression qu’aucun jeune ne connait les gestes de bases !"

C’était dit sur le ton de la plaisanterie, mais il le pensait véritablement.

"Je ne suis pas pour un service obligatoire, mais je pense tout de même qu’une journée ou deux de sensibilisation et de pratique pourrait être très utile. Après tout, avec tous les pokémons qui trainent, se faire électrocuter ou empoisonner, ça arrive rapidement."

Accident ou non, c’était relativement commun. Et les premiers gestes déterminaient les chances de survies - ou à défaut de séquelles - de la victime. Et il avait été dans les deux situations. Principalement quand il était sur le front. Voir un camarade mourir à petit feu à cause d’un poison était particulièrement éprouvant et traumatisant.

"Mais je pense que je mourrais d’autre chose bien avant la crise cardiaque."

Il avait de multiples raisons en tête. Aucune ou presque n’était naturelle et "calme". Il n’y avait pas de surprise à ce niveau la, et il s’y était fait il y a bien longtemps.

"Le problème de la maitrise, c’est qu’elle est temporaire. Il y a toujours plus à apprendre. Et au bout d’un moment, ce qui était un plaisir devient une corvée. Mais peut-être que c’est seulement mon avis de vieux con feignant, qui sait ?"

Non, en vérité Dismas était tout sauf feignant. Quand quelque chose lui tenait à cœur - travail compris -  il y mettait toute son énergie. De même pour les rares principes qu’il suivait réellement. Et surtout, s’il avait décidé qu’il allait sortir ton petit cul d’une situation merdique, il allait le faire. Et réussir. Quitte à ne pas croire au miracle, autant les créer.

Et comme pour appuyer ses dires, quand ça mordit sur la ligne, il tira relativement mollement de son côté, laissant le poisson s’échapper. Lui-même ne savait pas si c’était l’effet voulu ou non.

"Je connais quelques trucs, si jamais il faut des cours express."

Il souriait. Il avait appris à allumer des feux, mais également à les contrôler pour éviter les dégâts inutiles. Pour le secourisme, ça venait bien évidemment de son temps chez les militaires. Il n’était peut-être pas un infirmier, mais il savait s’arranger pour que quelqu’un ne se vide pas de son sang ou autre problème du même acabit le temps que les secours arrivent.

"Blague à part, c’est assez facile à trouver. Des organismes font souvent des petits stages à ce sujet. J’ai les noms de ceux que je recommande chaudement."

Du moins, ceux de cette région. Chose "amusante", chaque lieu avait ses propres spécificités, en fonction des dangers naturels les plus présents.

"Vous savez ce qu’on dit, qu’il faut être près à tout ! Et puis avec moi la liste de mort de cause non naturelle est bien trop longue."

Ca n’était pas une blague.

"Blague à part, on finit par relativiser certaines choses. Le temps n’est pas illimité, mais ce n’est pas comme si tous va disparaitre demain."

Il savait ce qu’il voulait faire, et il cochait la liste, lentement mais surement.

Gagner un concours de pêche en faisait partie, mais c’était mal partie à ce niveau la.

"Mais je parle thème bien triste, ne vous inquiétez pas pour les bêtises que je raconte."

Peut-être qu’il la faisait réfléchir un peu. Peut-être que non. Ce n’était pas vraiment son problème.

Il se sentait juger du regard. Elle n’était pas très discrète. Il n’en avait rien à faire. Il imaginait très bien qu’elle le trouvait bizarre, à penser à tout ceci. Mais c’était une partie intégrante de sa vie, tout simplement. Quand il y pensait, il se disait qu’il avait de la chance d’avoir cette possibilité d’avoir une mort (relativement) paisible.

"La mort est rarement joyeuse, l’est bien le problème."

Même lui ne souhaitait la mort à personne. Mais parfois, c’était nécessaire. C’était son travail. Il ne souhaitait à personne de se retrouver dans ce genre de situation.

"Mais ça fait réfléchir, comme je disais. Bien sûr, ce n’est que mon avis, ça n’engage que moi."

Et il respectait les points de vue des autres personnes. Plus ou moins. Moins que plus, il était vrai.

"À croire que les mauvaises paroles attirent le mauvais temps. Dire que je me disais que ça allait enfin mordre."

Vrai, Rook pouvait être assez têtu pour continuer de pêcher malgré la pluie, mais il commença à ranger ses affaires. Un choix sage.

"Il serait dommage que notre ami l’œuf finisse trempé, pas vrai ?"

Plus que le mauvais temps, le véritable ennemi du vétéran, c’était le manque de lumière. Il détestait la nuit. L’eau qui commençait à tomber petit à petit du ciel n’était pas vraiment un problème. Surtout pour John. De toute manière, les arbres fournissaient un bon couvert.

"Ce n’est pas en étant ainsi interrompu que nous allons pouvoir trouver des idées de romans. Ou peut-être que je ne réfléchis pas assez."

Interrompre une discussion... bonne elle n’était ni sérieux ni important, par la pluie, c’était déja fait et refait. Peut-être que s’il trouvait un petit twist, c’était exploitable...