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DuskPNJMessages : 14946
Née le : 09/03/2017
Age : 7
Région : Lumiris
Pokédollars : 9999
Stardust : 57508
Stardust utilisés : 0
Equipe pokemon : 
Icone : 
| le bal masqué halloween 2021 Dans les rues s'emmêlent les rires et les cris des enfants, cacophonie lugubre des ruelles mal éclairées par des réverbères aux halos tamisés par la brume. Les températures sont froides, mais l'ambiance est chaleureuses, l'ambiance est à la fête et aux rituels étranges qui semblent tout droit sortis d'un autre temps. Les rues de Fort-des-Songes ont été aménagées pour l'occasion, prises d'assaut par les commerçants, les restaurateurs et les marchands itinérants. Les stands sont décorés, les fenêtres et les balcons aussi, chaque recoin de la ville semble sorti d'une autre époque, et les locaux se sont tous pliés au jeu. Robes longues et épaisses, costumes sobres ou haillons, ombrelles ou montres à gousset ; on vagabonde entre les étales qui vendent nourritures et grigris de toutes les sortes – par ici, des philtres d'amour ou de mort ; et par là, une diseuse de bonne aventure qui tire la Tour et des Cinq et des Sept de Bâtons et de Coupes à n'en plus finir, promettant conflits, malheurs et effondrement à qui tente de déchiffrer les méandres de l'avenir. La musique file des haut-parleurs éparpillés dans la ville, et le son n'atteint son paroxysme qu'au centre de la ville, sur une place aménagée d'un kiosque où dansent joyeusement couples et amis sur des airs anciens, funestes mais enjoués. C'est le soir du 31 octobre – le soir où le voile qui sépare le monde des morts de celui des vivants est le plus mince. Le soir où l'on chasse les mauvais augures par la puissance des bonheurs falsifiés – le soir où l'on chante, où l'on boit, où l'on danse, où l'on rit et où les enfants lancent des mauvais sorts jusqu'à ce que les esprits malins s'évanouissent dans les premières heures du matin. Le soir où le hommes, malgré eux, vérifient à deux fois par dessus leur épaule lorsqu'ils avancent dans les ruelles les plus sombres ; le soir où même les sceptiques aventureux qui s'enfoncent dans les bois obscurs craignent d'avoir réveillé les fantômes – la nuit dont on attend la fin pour se dire que notre âme est sauve. Que celles des morts de l'année s'en sont enfin allées trouver la paix de l'autre côté. Toute la ville est masquée – chaque passant, chaque vendeur ; dissimulés derrière des masques d'horreur ou de Venise ; parce que la tradition veut que l'on dissimule son visage à la mort pour qu'elle ne s'éprenne pas de nous. Tout le monde est le bienvenu à Fort-des-Songes, pourvu que l'on ne devine rien de plus que son sourire ou que la couleur de ses yeux – pas un trait traître, pas de face offerte aux esprits de la nuit. Venez masqués.Chassons ensemble les querelles et les morts – le temps de quelques heures vivons plus forts que ceux qui ne le peuvent plus. Informations, règlement31 octobre, Fort-des-Songes. La ville entière et ses riverains ont tous l'air d'être sortis d'une œuvre steampunk saupoudrée de délires Tim Burtonesques. Si tout le monde est le bienvenu, le dress code est strict et personne ne pourra s'y soustraire : fringues d'époque et visage masqué. Pas de panique, la ville a tout prévu : on vous fournira le nécessaire pour la soirée si vous n'en disposez pas par vos propres moyens. Il y a une piste de danse, organisée sur et autour d'un sublime kiosque décoré pour l'occasion, entourée de terrasse de bars, brasseries et restaurants restés ouverts tard pour l'occasion – leur ambiance sera non sans vous rappeler celle de vieilles tavernes où l'on s'égaie avec entrain. Les serveurs, changés en vampires ou en lycaons, prennent vos commandes non sans espérer vous croquer un bout… De nombreux stands sont éparpillés en ville, souvent de petites boutiques indépendantes ou de créations artisanales (thés, décorations, grigris en tous genres). Des artistes (saltimbanques, jongleurs, danseurs, mimes, musiciens, magiciens…) animent tous les recoins des rues. Musiques et bruitages lugubres sont à l'honneur, et les Pokémon spectre et ténèbres qui hantent les environs ne manqueront pas, à l'occasion, de venir vous jouer de mauvais tours… INRP, il s'agira d'une animation tranquille, non modérée, sur fond de bal masqué, de ville fantôme, de bruits étranges, d'ambiance spooky. Un RP de groupe, donc. HRP, tous les messages seront postés par le biais du compte ARBITRE donc les identifiants seront fournis sur Discord, parce que qui dit bal masqué dit… anonymat. Saurez-vous reconnaître vos partenaires ? Les personnages de vos partenaires ? Leurs plumes ? Êtes-vous si incollables que ça à propos de ceux avec qui vous écrivez si souvent ?Là sera tout le piment de cette animation ! Quelques règles importantes à retenir :• Vous vous engagez à poster au moins trois posts conséquents [entendre par là : au moins 300 mots chacun] sur toute la durée de l'évènement, afin de donner de la matière à ceux qui tenteront de deviner qui vous êtes. • Vous vous engagez à interagir avec d'autres personnages. Encore une fois, il s'agit de donner de la matière à ceux qui essaieront de percer votre identité. Vous n'êtes bien évidemment pas obligés d'interagir avec tous les personnages. • Vous devez rester roleplay et cohérent avec votre personnage. Si vous avez le droit de maquiller votre plume, vous continuez toutefois de jouer votre personnage tel qu'il l'est le reste du temps. • Si vous décidez d'utiliser un code RP, c'est à vos risques et périls : n'oubliez pas que leur source et leurs couleurs peuvent en dire beaucoup sur l'identité de l'utilisateur. • Si vous souhaitez une mise en page simple et homogène, il y en a une qui vous est fournie plus bas ! • Si votre personnage interagit avec un autre, merci de le préciser en HRP à la fin de votre post, grâce à son identifiant (cf ci-dessous). • Les multi-comptes sont autorisés, mais n'oubliez pas que chaque personnage devra avoir évolué au cours de trois posts développés. • Toute participation qui ne respectera pas le minimum de 3 posts de 300 mots et d’interactions sera disqualifiée ! L'identifiantChaque personnage s'est auto-attribué un identifiant lors de son inscription. Cet identifiant devra obligatoirement figurer au début de chacun de vos messages. Cet identifiant existe pour que :• les joueurs puissent retrouver facilement les trois (ou plus) posts postés par le même personnage ; • les joueurs puissent remplir facilement le formulaire qui servira à donner les réponses ; • le staff puisse retrouver facilement quel personnage correspondait à quel pseudo au moment des résultats. On peut donc imaginer un rendu tel que celui-ci, duquel devra au maximum se rapprocher votre présentation : Joueur 1
"Identifiant : Banane
[rp rp rp rp]"
Joueur 2
"Identifiant : Chouette
[rp rp rp rp]
HRP : Chouette interagit avec Banane" Pour ceux qui veulent une mise en page simple, nous vous proposons celle-ci : - Code:
-
<style>.bmtitre{width:450px;box-sizing:border-box; padding:20px; font-size:20px; color:#FFF;font-family:'Arial';text-align:center;margin:auto;font-weight:bold;font-style:italic;letter-spacing:-1px;text-shadow:1px 1px 0px #000;} .bmid {width:450px; box-sizing:border-box; padding:5px; font-size:9.5px; color:#FFF;font-family:'Arial';text-align:center;margin:auto;text-transform:uppercase;line-height:11px;} .bmrp {width:450px; background:#FFF; box-sizing:border-box;padding:20px;margin:auto; text-align:justify;}</style><!-- --><div class="bmtitre" style="background:#FC7852;">le bal masqué</div><div class="bmid" style="background:#FB4611;">identifiant : écrire ici</div><div class="bmrp">votre rp « <b style="color:coral;">une ligne de dialogue</b> »</div><div class="bmid" style="background:#FB4611;">une interaction ici / ...</div> #FC7852 correspond à la couleur de fond du titre ; #FB4611 à la couleur de fond de l'identifiant et de l'espace pour indiquer vos interactions ; et coral à la couleur du dialogue. Vous pouvez les changer à loisir ! PS : il n'y aura effectivement aucun gain de SD en temps réel. Ils seront cependant distribués une fois les identités révélées, à la fin de l'évènement ! Enfin, nous croyons évidemment en votre fairplay. Ne dévoilez pas votre identité à vos amis, et laissez-leur le plaisir de découvrir (ou non) qui vous êtes. ~ L'évènement dure jusqu'au 15 novembre.Passée la révélation des identités, vous pourrez poursuivre le RP avec vos comptes respectifs ! |
|  | | le bal masqué identifiant : Opéra
L'air était humide, une sorte de nostalgie effrayante couplé a la joie de vivre de chacun s'entremêlaient dans l'air de cette soirée qui se transformais en une sorte de Cluedo géant.
Reconnaitre le manière de parlé, la démarche voir même des mimiques, voici comment nous allions devoir nous débrouiller pour reconnaitre notre interlocuteur sans pour autant révéler son identité, c'était un peu le but de ce festival, pouvoir fuir la faucheuse qui ne saurais nous reconnaitre.
J'inspirais un bon coup avant de me mêler a la foule de passant, j'avais vêtue un Yukata noir, mon crâne avais été caché par une perruque aux longs cheveux blancs alors que mon visage lui était dissimulé derrière un masque de Ténéfix qui souriais de ses large dents pointues et menaçante.
Mon regard de jeune femme balaya les ruelles à la recherche de mon premier stand de la soirée, qui après réflexion serais un stand de nourriture.
Une légère file d'attente se formais au fils du temps, la jeune femme était la 3ième et son impatience de pouvoir commander pouvais s'entendre par sa gesticulation impatiente qui la faisais passé d'un pied a l'autre en chantonnant le nom du plat qu'elle allais dégusté.
« Takoyaki , Takoyaki , Takoyaki! »
Une fois son tour arrivé ce fut sans attendre qu'elle salua la personne en charge de la roulotte avant de commander tout ce qui pourrais ressemblé a des Takoyakis afin de gouter le maximum de chose.
Une fois servie la femme au masque de Ténéfix se posa sur un banc a moitié libre et commença sa dégustation en observant les passants en essayant d'imaginé qui pourrais se cacher derrière chaque masque.
Un léger frisson de nostalgie Embua ses yeux en imaginant que sous certain masque des connaissances qu'elle ne pensais plus jamais revoir se révélais à elle avec un large sourire chaleureux qui ferais oublié le fait qu'elle ne les plus revue depuis des lustres.
... |
| | | | LE BAL MASQUÉ identifiant : Abeille Je n’étais pas intéressée à participer à ce genre d’activité, mais on ne m’a pas laissé le choix. On me disait coincée, que je ne savais pas m’amuser. J’ai donc décidé de faire un effort. De plus, nous devions être déguisés, le masque étant obligatoire, ce qui me motiva un peu plus à y aller. Je pourrais profiter des festivités sans avoir de regard accusateur. Malheureusement, je n’avais pas suffisamment d’argents pour m’acheter un costume d’époque. Heureusement, les organisateurs avaient laissé à disposition des costumes pour les participants. Mon regard fut attiré par les vêtements des médecins d’époques avec ses masques au bec d’oiseau. Je me vêtis de ces vêtements et une fois le masque installé, je jetais un regard dans le miroir installé dans la cabine. J’étais satisfaite du résultat.
J’étais sortie de la cabine où m’attendaient mes « amis ». C’était les seuls qui savaient qui se cachaient derrière ce masque en forme d’oiseau. J’espère au moins qu’ils soient contents de ma présence. Je les suis dans les rues illuminées par des lanternes. Plusieurs stands sont mis à disposition des participants et tout le monde est déguisé. S’en est presque effrayant. Mon regard est attiré vers un stand de tire où nous devons tirer de l’eau dans des visages effrayant pour faire gonfler des ballons et les faire éclater et ce dans un temps donné. Je suis intéressée à participer à ce jeu, mais lorsque je me retourne pour en aviser mes amis, les voilà qu’ils ont disparu me laissant seule parmi la foule.
Ma respiration s’accélère. Je les cherche du regard dans l’espoir, mais en vint, il y a beaucoup trop de monde et quelques-uns porte les mêmes déguisements. Je me vois mal aller les voir pour leur demander s’ils sont les personnes que je cherche. Je pourrais tout bonnement quitter les lieux, mais je décide de ne pas laisser ma peur m’empêcher de m’amuser. Personne ne peut me reconnaitre derrière ce masque, donc personne ne pourra me juger. Je prends la direction du stand de tire.
« - J’aimerais participer au jeu s’il vous plait. »
L’homme m’explique les règlements du jeu et me laisse un temps d’essai. Je paie l’organisateur du jeu qui tente ensuite d’attirer d’autres personnes pour m’affronter.
... |
| | | | le bal masqué identifiant : tome Tes étoffes noires frôlent les pavés.
Leurs yeux glissent sur tes ombres.
Ce soir, tu n’es personne.
Rien qu’un masque. C’est tout.
Quelque part, tu t’es toujours sentie comme ça.
Mais ce n’est pas une pensée malheureuse.
Une mélodie sereine fait battre ton cœur. Cette forme d'anonymat ne te déplaît pas. ...pas entièrement. La solitude a une saveur, qui t'est aussi douce qu'amère. Être seule te fait quelque chose. Avec une satisfaction nébuleuse, savourant une forme de paix distordue... dans ces moments-là, tu aimes à te replier sur toi-même.
Les gens ne savent pas. C’est ainsi que tu es quand plus personne ne peut te regarder. C’est ainsi que tu es quand il n’y plus aucun regard pour te voir briller.
Il n’est pas question de fausseté. De mensonge, ou de mascarade.
Tu es de celles qui s'abîment dans de quiètes profondeurs. Prompte à l’introspection. Tu es de ces icebergs éclatants dont on ne distingue jamais que l’éminence. Flamboyante sous le soleil. Secrète dans le velours de tes nuits.
Tes pas te mènent, au hasard et à l’envie.
Personne ne te voit, ni ne te voit sourire.
Sous un masque qui porte le motif violet du Smogo, tu te laisses flâner, d’un étal à l’autre. Avec curiosité, tes doigts gantés manipulent les marchandises. Tu fais preuve de prudence en caressant la porcelaine des services à thé. D’un vif intérêt, tandis qu’un négociant à la vêture exotique t’explique que tu viens de te saisir d’un collier attrape-rêves, un artéfact qu'on présume capturer les cauchemars. Du bout du doigt, tu caresses les plumes blanches qui ornent le colifichet, puis reposes l’objet avec un sourire dont tu oublies l’invisibilité.
C’est inutile. De mauvais rêves, tu ne fais plus.
Le hasard guide encore tes pas. Tu te retrouves bientôt sous une tente dont l’ouverture est semblable à la gueule de l’Angoliath. Captivée par les arômes mystérieux qui en émanent. Sur une table couverte de satin pourpre, tu observes les fioles et les potions. A la chiche lueur des bougies, les flasques rutilent comme des joyaux. Dont tu viens te saisir.
Une sorcière au faux nez crochu t’explique qu’entre tes mains, tu détiens l’amour et la confusion, l’avenir et la guérison... et puis, la mort aussi.
Alors, tes doigts se crispent sur le flacon de verre.
Tes yeux se font plus froids. De cet humour-là, tu ne goûtes pas.
Pourtant, tu achètes la potion.
« Vous n’avez pas honte de vendre une chose pareille ? »
Que tu laisses tomber par-terre.
Pour que le philtre de mort éclate sur les pavés.
« C’est de très mauvais goût. »
Laissant la commerçante nettoyer ton forfait, tu t’éloignes, sans te presser.
Ton cœur est un peu lourd. Les festivités, gâchées.
... |
| | | | le bal masqué identifiant : kitkat D'un geste nerveux, il tirait les froissures de ses vêtements. Le long manteau d'ébène, inspiré des docteurs de la peste d'autrefois, lui donnait l'impression de n'être pas lui-même, d'avoir emprunté son existence d'un noir à un mirage mensonger qui ne lui ressemblait pas. Avisant son reflet dans la vitre d'une boutique illuminée pour l'occasion, il ne put s'empêcher de se dévisager. Rien, presque, ne perçait de son visage, couvert d'un masque complexe, inspiré de ceux de Venise, mais qui tombait en arabesques fines et fascinantes jusque sur l'os de sa mâchoire, dissimulant la finesse de ses traits qui semblaient parfois n'avoir toujours pas tout à fait quitté l'enfance. Ses prunelles, nuit paisible et envoûtante, n'avaient rien à envier aux cieux nocturnes qui les couvraient.
Il s'était laissé convaincre par sa cavalière d'un instant, adolescente si passionnée dans ses idées souveraines et insensées qu'il n'avait jamais d'autre choix que de s'y soumettre. Il l'avait suivie, aveugle, dans le dédale de ses impulsions imbéciles, et s'était presque pris au jeu lorsqu'elle l'avait tiré par la main dans les allées pleines pour investir la piste de danse. Que ne ferait-il pas pour voir briller ses yeux ? Peut-être aurait-il rêvé de quelqu'un d'autre à ses côtés, peut-être aurait-il voulu ne pas vivre l'aube d'un énième anniversaire une nouvelle fois le cœur brisé.
Mais l'amour était ainsi : roi de rien, et bouffon de tout.
Le rire de sa cavalière, qui lézardait sur toutes les colonnes du kiosques et jusqu'à son sommet, valait la peine d'avoir renoncé à pleurer.
Un, deux, trois, quatre, leur valse était simple, parfois maladroite, mais qu'est-ce qu'ils s'en foutaient, c'était la nuit de toutes les imprudences et de tous les possibles. Soient-ils idiots, ainsi la mort ne viendrait pas dérober leurs rêves informulés. Il leur en restait tant à vivre…
La musique s'était arrêtée, une autre avait résonné, mais elle s'était éloignée, s'en allant vers d'autres horizons, rejoindre un point de rendez-vous qui la réunirait à ceux qui l'attendaient. Il l'avait observée qui s'éloignait, son pas dansant faisant tournoyer autour de ses mollets l'étoffe épaisse de sa robe d'antan, et un sourire tendre avait couvé sa fuite bienheureuse tandis que lui-même s'enfonçait dans les allées.
Il s'était égaré entre les boutiques, enfoncé dans une échoppe à l'atmosphère ensorcelante. Fioles, flaques et autres bijoux qui ne lui disaient rien qui vaillent, pierres sombres où dansaient des reflets menaçants, potions qui luisaient étrangement comme pour quémander qu'on les boive à gorgées avides…
Le fracas du verre et des voix l'avait arraché à ses contemplations fascinées. Une silhouette, toute de noir vêtue, s'en était allée d'un pas que la colère semblait avoir balayé.
Sans comprendre son propre geste, il avait fait volte-face pour la talonner. Dans la rue, doucement, ses doigts avaient frôlé le bras de l'anonyme masquée pour attirer son attention.
▬ Je… Bonsoir. Pardonne-moi, je sais que c'est idiot, mais… Je crois que la soirée est trop belle pour qu'on laisse nos démons nous la gâcher.
Ses prunelles cobalt, noyées d'une sympathie qu'il n'essayait pas de dissimuler, trahissait l'étrange sourire qu'il avait de la peine à dessiner.
▬ Plutôt que d'être seuls chacun de notre côté, est-ce qu'on n'essaierait pas d'être seuls à deux pour la soirée ?
Quelle drôle d'idée…
L'anonymat lui donnait une audace qu'il s'ignorait. KitKat interagit avec Tome ! |
| | | | le bal masqué identifiant : Wiki
L’idée de festivité masquée à Fort-des-songes intriguait énormément la jeune femme. Elle s’y était donc rendu avec l’intention d’en profitée. À sa grande surprise, des costumes pouvaient même être loué sur place. -Parfait - se dit-elle. -Je n’aurais pas a déboursé pour un costume obligatoire que je ne porterais qu’une seule fois! Dépense inutile et encombrante. -
En silence, elle observait ce qui s’offrait devant elle. Tous des costumes d’époque et en lien avec cette fête des morts. Beaucoup d’offre et difficile de choisir. Son choix s’arrêta finalement sur un costume à l’effigie d’un pokémon, Sorcilence. Une robe serrée blanche en partant du bas, devenant rose puis bleu. Des couleurs bien clairs pour un événement ‘’sombre’’. Bien entendu, le chapeau et le masque venait ensemble, puis, comme d’un heureux hasard, la taille des petits talons hauts blancs était juste de la bonne pointure. Une autre bonne surprise, la perruque est aussi offerte et assortie. Pour un événement organisé, ils sont très bien préparer. Elle était maintenant prête à déambuler entre tout ces gens et ces kiosques.
Ce genre de chaussure, elle n’en a pas l’habitude d’en porter, elle marche donc très lentement, en même temps, rien ne presse. Par quoi devrait-elle commencer? Les activités où ils y a possibilité de gagner des prix ou bien tester la nourriture qui, avouons-le fait saliver rien qu’a l’odeur. Le choix est vite fait. La Sorcilence humaine avance vers l’un des premiers kiosques de nourriture. Il y a du monde en ligne, c’est bon signe, c’est que la nourriture doit être bonne. Des gargouillis proviennent même de son ventre. Elle a pourtant mangé avant de venir, il faut croire qu’a la vue de toute cette nourriture, même son cerveau se laisse tromper.
Viens enfin son tour de commander, difficile de faire un choix, ou pas, c’est un stand spécialiser, un stand pour un seule type de nourriture. Or, pour évitez de faire attendre tout ce beau monde derrière elle, le ‘’choix’’ est vite fait. La jeune sorcière est tombé sur le kiosque des nouilles sautés, alors « que sera sera! » Son repas entre les mains, elle cherche maintenant un endroit pour savourer ce plat. Elle prend place sur l’un des nombreux bancs mis à disposition, saisi les baguettes de bois et s’attaque à la nourriture.
‘’ Ouf, haa, c’est chaud!’’
La jeune femme à voulu manger trop vite et elle s’est bruler la langue. Heureusement, pas très gravement. Elle aurait du se prendre à boire en même temps. Ce petit rappelle à l’ordre, lui fait penser de souffler sur sa nourriture avant de porté une autre bouché à sa bouche.
Tout en mangeant, elle analyse ce qui se trouve devant elle, qu’elle sera la prochaine attraction?
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| | | | le bal masqué identifiant : Hirondelle La région de Lumiris était reconnue pour ses festivités en tout genre et comme bien d’autres endroits à travers le monde, elle n’échappait pas à la fête traditionnelle qu’était Halloween. Ou bien la Fêtes des Morts, comme certains préféraient l’appeler. Cette logique échappait quelques peu à notre jouvencelle du jour. Malgré une aversion pour les fêtes masquées, elle remarquait là une rare opportunité de n’être qu’une parmi tant d’autre. Comme quoi le mort du masque n’était pas si terrible par moment.
D’ailleurs, afin de mieux jouer le jeu, la jeune femme troquait sa longue chevelure habituelle pour une coupe au carré aux teintes d’ébènes. Le tout en bataille, qui mettait joliment les traits de son visage en valeur. Tout comme ce masque rappelant le trickster, Zorua. Un Pokémon originaire de la région d’Unys.
Son trait de eyeliner terminé, après avoir dissimulé ses yeux derrières des verres de contacts d’un plus profond, elle souriait, tout en regardant sa tenue d’époque. Une robe se voulant ample, rappelant ce que les sorcières auraient portés à l’époque. Le tout souligné d’un sombre corset qui accentuait la fine taille de la jeune femme à la chevelure d’ébène.
Un peu de rouge à lèvres rouge écarlate, un sourire satisfait et voilà qu’elle se risquait à prendre un bain de foule.
… Et sitôt le regretter.
Le côté masqué avait ce quelque chose de troublant? Mais ce n’était pas le moment de paniquer. Elle se devait d’inspirer pour reprendre ses sens. Enfin, plus facile à dire qu’à faire. Sous l’anxiété, ses pieds la menait un peu trop facilement vers la table ou se trouvait le punch. Avec un peu de chance, il ne serait pas trop ennuyeux.
Méfiante, elle regardait à sa gauche, puis à sa droite, non sans sortir une petite bouteille de verre de son sac à main. Puis à l’insue de tous, elle ‘échappait accidentellement’ de ce liquide transparent dans le punch.
Après tout, c’était une soirée et donc une fête, autant s’assurer que tout le monde passe un moment agréable non?
Sourire aux lèvres, verre en main, elle s’éloignait de la ‘scène de crime’ non sans fixer un inconnu qui s’approchait du punch. Ça allait sans doute devenir intéressant.
On devrait la remercier, elle s’occupait de rendre le tout plus… Divertissant.
« Oh! »
Mais faute d’attention, sa maladresse la poussait à rentrer en collision avec un étranger. Le ‘choc’ était assez pour faire vaciller son verre contre la pauvre victime. Ce qui ne manquait pas de faire rougir la jouvencelle, malgré un gloussement de rire.
« Je suis terriblement désolée doux Arceus! Tout va bien? »
Notre protagoniste 'pimente' le punch et renverse 'accidentellement' son verre contre quiconque un peu trop près d'elle. / ... |
| | | | le bal masqué identifiant : Bandit
L’avantage de beaucoup voyager, c’est de découvrir les traditions propres à chaque région. Toutes fêtent Halloween par exemple, mais la question, c’est "comment" ? Je peux maintenant dire que j’ai vu une nouvelle manière. Une manière intéressante.
Sous le couvert de l’anonymat, il est possible de faire bien des choses. D’aucuns diraient qu’avec le fléau qu’est internet et les nouvelles technologies, la dissimulation d’identité permet les pires choses. Je rétorquerai que les hommes n’ont pas attendu cette invention pour être des connards sans visage, mais je divague. Je suis ici à une fête qui est pleine de bon gout. Pour un féru d’histoire, qui détesterait le genre d’évènement qui permet de faire comme "dans l’ancien temps" et de voyager dans le passé ? Certainement pas un gars comme moi. Et puis, sous un masque et engoncé dans un costume prêté pour l’occasion, je peux devenir quelqu’un d’autre - non pas que ça change de mes journées habituelles.
Peut-être que je peux être sympa, pour une fois. Bandit, gentleman cambrioleur ? C’est un classique vu et revu, mais qui d’autres pourrait devenir un tel personnage ? Certainement pas un petit con. Pardon. De toute manière, jeunes ou vieux, nous sommes tous pareils derrière nos masques. Le temps est compté, il faut profiter de la soirée, et il y a des tonnes de choses à voir et à faire.
Avez déjà vu un médecin de la peste à un stand de tir ? Moi non plus. Une situation amusante, je dois bien dire, alors que le gérant dudit stand tente de trouver d’autres pigeons ; clients, pardonnez-moi. Un bandit qui plume quelqu’un, c’est dans le thème, vous ne trouvez pas ?
"Je vais participer, si ça ne vous gêne pas."
Hochement de tête vers le responsable de la situation, ainsi que ce que j’imagine être une jeune femme.
"Je dois prévenir, j’ai un peu l’habitude de ce genre de "sport"."
Et je ne peux pas m’empêcher de corriger sa posture, qu’elle le veuille ou non. Mais en douceur. Gentleman, souvenez-vous. Et comme le gérant recommençait à attirer d’autres personnes, ça nous laisse le temps de discuter un peu.
"Si un lot vous intéresse, je peux perdre volontaire. Mais avec panache bien sur, votre victoire sera réelle."
Tricherie ? Je préfère dire que c’est un arrangement. Un échange de bons procédés, sans aucun doute.
Bandit rejoint Abeille au stand de tir (et lui propose de tricher au passage) |
| | | | au bal masqué ohé ohé identifiant : Bouffon Assis sur une estrade, un bouffon s'enivre d'alcool. Après s'être amusé à effrayer les enfants et importuner les adultes, il s'octroie une petite pause avant le spectacle improvisé. Il baragouine dans sa barbe tout en reluquant les jolies donzelles masquées qui passent sous son nez.
L'individu se cache sous un déguisement de Hyottoko, un personnage légendaire des contes d'Hoenn. Son faciès est voilé d'un masque humanoïde, la bouche en cul de poule, les sourcils proéminents et les pommettes rouges. Impossible de voir la chevelure de la personne ni même ses formes : sa chevelure est enroulée dans une écharpe à pois rouge tandis que son corps est enveloppé dans un hippari trop grand. Il faut dire que le bouffon se les gèle en cette soirée d'automne, heureusement que l'alcool réchauffe bien ses miches ; seule une veste kimono protège ses épaules. Le vêtement a beau être délavé, le cardigan typique d'Hoenn est une véritable peinture. Dans le dos se dresse un dessin flamboyant de Ho-oh épousant le soleil rougissant. Il faut dire que ce gus ne passe pas inaperçu.
La musique est de plus en plus forte et dansante, invitant le bouffon à faire ses pitreries dans le kiosque. Le voilà qu'il se lève et se dirige dans le cabanon décoré de grigri et de décoration d'Halloween en tout genre. Les amoureux se dandinent en rigolant, les fêtards s'enjaillent entre copains sur des chansons qu'ils connaissent bien et les familles passent leur chemin. Plus la soirée défile, plus les gens s'agglutinent autour du kiosque. Attendant désespérément sa belle qui ne viendra jamais, le bouffon se contente d'attirer l'attention.
Montant à pas lourd les marches en bois, l'individu pousse des cris ridicules en gigotant les bras, faisant voler son kimono léger. Une fois les regards virés sur lui, il fait craquer ses doigts avant de baisser la tête jusqu'à la prochaine musique.
Alors il danse,
Pour animer ses sens.
Secouant puissamment la tête, le bouffon n'entend plus rien. Ni même les rires se moquant de lui. Il bouge ses bras et ses jambes en rythme, tel un robot détraqué qui s'ambiance sur du bon son.
Alors il danse,
Pour succomber à la transe.
Prenant la confiance, ce curieux personnage exécute une chorégraphie, alternant figures de hip-hop et tektonik. Chacun de ses gestes sont parfaitement synchronisés avec les lourdes basses du morceau.
Alors il danse,
Pour oublier son existence.
Même à bout de souffle, l'idiot continue ses cabrioles. Enfin, il tend la main vers le public, voulant créer une gigantesque farandole autour du kiosque. Venez dans la secte. ... |
| | | | le bal masqué identifiant : Nagoriyuki
Ça n’est pas la première fois que je participe à ce genre de festivité. Ou pour être plus précis, à cette fête. L’avantage d’être sur Lumiris depuis plus d’un an. Certains vont être curieux, vont me demander si c’est ma deuxième, troisième édition ou même plus. Ceux à quoi je répondrai "joker". Ce qui est certain, c’est que ça n’est pas la dernière.
La chose qui m’intéresse le plus dans toutes ces animations, c’est le fait que c’est une tradition. Je pourrai devenir politique, dire que fêter les morts de cette manière, sur une ile ou il y a eu quelques "altercations" entre des étrangers et des natifs, est terriblement ironique, mais nous ne sommes pas ici pour râler et pleurer, mais bien pour nous amuser. Du moins, je suis présent pour cette raison.
Ce soir, je porte un de ces vieux masques démoniaques, le genre que l’on porte pour faire peur aux enfants. Avec un kimono blanc en prime, il serait presque possible que je sois une sorte de samurai - démon, une chose qui ne me déplairait, car je suis plus un ronin qu’autre chose. Mais je digresse.
Direction... l’alcool. Boire seul, si ça n’est pas la tristesse, je veux bien savoir ce que c’est. Pas grave, je vais trouver une personne pour discuter. Ou alors ladite personne va me rentrer dedans et pourrir mon costume. Et misère.
"Ça va, plus de tâches que de mal."
Mais ça fait chier. Au moins le masque couvre intégralement mon visage, et donc mon énervement. Du punch coloré sur un vêtement blanc, ça se voit.
"Rassure-moi, t’n’as rien renversé sur toi ? Histoire qu’il n’y ait qu’une victime et pas deux."
Ça va être drôle pour expliquer tout ceci quand je vais devoir rendre l’ensemble, mais je présume que ça fait partie de la vie.
"Je suis prêt à pardonner si vous m’offrez un verre, miss renarde. Ou peut-être que je dois vous appeler autrement ?"
Avec du bol, le voilà le partenaire de boisson et de discussion.
Nagoriyuki est donc la victime de notre chère Hirondelle |
| | | | le bal masqué identifiant : macaron J'ai dansé toute ma vie.
Éternelle insoumise à ces Dieux imbéciles qui ont fermé les yeux sur l'ombre de nos immondices depuis longtemps – j'ai dansé pour faire mentir leurs religions ; je danse encore pour tourmenter leurs augures qui incendient ma raison.
J'ai dansé depuis le crépuscule et je danse encore quand tombe la nuit – quand elle étend son voile fragile sur nos villes aveugles qui s'enivrent des rires d'enfants qui ne connaissent pas encore la peur ; sur nos rues qui s'étonnent quand la jeunesse se tait ou qu'elle hurle l'injustice de nos parents.
Je danse encore, pour ceux qui, à chaque jour écoulé, continuent de prétendre que c'était mieux avant… Qu'on mourrait moins jeunes et qu'on respectait mieux nos aïeuls, qu'on n'était pas abrutis ou insouciants – je danse pour qu'ils voient comme on est vivants.
Comme on brûle de nos ressentiments adolescents.
Je danse et tous mes pas font virevolter les étoffes de tulles crème et cuir sur mes chevilles. Dans mon sillage, boucles incendiaires et de jais qui s'emmêlent – mon sourire n'est destiné qu'aux cieux et mon regard, sous le masque de Venise ornementé de dorures et de rouages, balaient des éternités volées qui m'entourent.
Pour cette nuit, le monde s'est arrêté – pour cette nuit, l'infinité n'est pas qu'un mot insensé, pas qu'une insaisissable idée.
On m'a dit ce soir, tu es reine du monde entier mais moi je suis bouffonne des oubliés – on m'a dit ce soir, sois bien qui tu voudrais et moi, à tout jamais personne, j'ai préféré danser. Me fondre dans les abîmes des regards inquisiteurs et des condamnations silencieuses – danser jusqu'à oublier les bien-pensant.
Danser et saisir les mains tendues – entremêler mes doigts à cette invitation insensée.
Déjouer la fatalité. Macaron répond à l'invitation de Bouffon et saisit la main tendue |
| | | | le bal masqué identifiant : chimères Ne te fatigue pas, retient ton cri de silence. Les dents pinçant ta lèvre inférieure, tu connais déjà tout de cette mélodie de comédie. Ton esprit porte tes pas silencieux dans la brume. Tu n'entends même pas tes talons claquer sur les dalles de pierres. Les ombres avancent, passent, défilent. Elles sont soufflées par l'ivresse de la vie lorsqu'elle se moque de la mort. Le sarcasme soulève les coins de tes lèvres maquillées dans un écarlate brillant. Tu sais comme chaque battement de cœur ressemble au tic-tac indécent d'une horloge... Et lorsque l'aiguille se fige, la destination est la tombe. La mort est en chacun de nous. Ce soir, tu la sens longer ta colonne vertébrale comme filer jusqu'au bout de tes doigts gantés.
Quand as-tu vu la lumière pour la dernière fois ? Tu aimerais qu'on t'emmène loin du temps et des saisons. L'automne pleur sa mélancolie alors que tu perds dans la nostalgie d'un été éteint. Quand as-tu pris ton souffle pour la dernière fois ? Tu sens les contours creux autour du trou fait à ta poitrine. Ne sont-ils pas plus profonds que la veille ? Tu voyages sans forme et vaincu, avançant dans cette cacophonie de tricheries. Revenir en arrière signifierait avoir survécu. Tu y survivras. La foudre arrive, les marcheurs vont tomber. Tes yeux dans la pénombre flamboyante de ton masque se lève vers ton trône d'étoiles, au-dessus de toi. N'est-ce pas ta main qui commande le tonnerre ?
Tu avances tout droit, comme une âme qui s'en va rejoindre son tombeau. Le ciel obscur ne cache rien dans sa démesure. Les vivants autour de toi ne sont plus qu'animaux sur deux pattes, heureux d'avoir un festin, un congénère, l'esprit creux suivant la valse des autres, bougeant la tête au rythme d'une musique résonnant dans leur boite vide de vertus. Mortels aveuglés par de faux trésors, ils obéissent à un mode de vie que tu ne reconnais pas. Le libre arbitre est mort, tu iras le pleurer plus tard. Tu tempères ton âme, tes flammes et ton fourneau. Minuit n'a pas encore sonné.
Le cœur emmuré dans le mensonge, tu éclaires ce chemin d'ombres et de chutes du rouge envoutant de ta robe. Chacun de tes mouvements chevauchent la grâce d'une poésie perdue au fil des âges. Hypnose de l'éclosion d'une rose incandescente sous les veilleuses pâles des réverbères du quotidien. Dans ton sillage, un parfum passionné que la brise timide préserve. Le temps lui-même se tait alors que tu avances. Tes prunelles règnent sur la place où on espère se perdre, telles des lames de jugement, levées et prêtes à chuter. Tu cherches quelqu'un dans l'espoir chimérique de sonner le glas de la fin du défilé. Des visages voilés se tournent. Tu voulais te faire remarquer, alors tu t'es égaré jusqu'à devenir une illusion, une fascination visuelle. Dans cette parade noire, te vient la soudaine l'envie d'allumer des feux, de brûler la scène, de danser jusqu'à ce que les rues deviennent rouges. chimères cherche un digne partenaire de danse |
| | | | LE BAL MASQUÉ identifiant : Abeille Une voix grave attira mon attention, je me tournais pour voir qui était mon interlocuteur, mais comme tout le monde présent à cette fête, je ne pouvais pas discerner les traits de son visage. Par contre, il avait une voix agréable à entendre et il agissait comme un « gentleman ». Il me demanda s’il pouvait participer, j’approuvais d’un signe de tête, aucun mot ne voulant traverser mes lèvres. Je ne sais pas pourquoi je me sentais si gênée alors qu’un masque au bec d’oiseau cachait tout mon visage.
Alors qu’on se mettait en position, l’inconnu qui devait sans aucun doute être un homme au ton de sa voix, s’était approché de moi pour replacer ma posture. Je ne savais pas comment réagir… Surprise, j’aurais sans doute dû le repousser, mais mon corps ne réagit pas ou n’eut pas la force d’agir face à la carrure de cet inconnu qui ne me voulait pas de mal à première vue, mais uniquement replacer ma posture adéquatement pour le tir. N’était ce pas un peu abusé alors que ce n’était qu’un jeu à la base et que les pistolets à eau étaient souvent truqués pour qu’il soit difficile de tirer correctement. Je savais bien qu’il y avait supercherie dans ce genre de jeu, mais j’étais là pour m’amuser et non me casser la tête.
Tandis que l’organisateur du jeu tentait de faire venir d’autres joueurs, il restait encore deux places disponibles, mon adversaire me demanda si un lot m’intéressait. J’avais évidemment remarqué une peluche gigantesque de Togepi d’Halloween.
« Cette peluche m’intéresse beaucoup… »
Tricher? Enfin, il ne l’avait pas dit exactement avec ce terme, mais ça revenait au même non? Je me sentais mal à l’aise, mais en même temps, la peluche m’intéressait vraiment. Peut-être aurait-il été mieux qu’il ne m’avoue pas ses intentions? Heureusement, ce masque cachait mon visage et donc mes émotions.
« Pourquoi? N’avez-vous pas un lot en particulier qui vous intéresses? »
Pourquoi je le vouvoie? Peut-être parce qu’il fait de même avec moi… Je n’arrive pas à le cerner à cause du masque. Son attention soudaine semble cacher quelque chose, mais je ne pourrais pas dire quoi. J’aimerais savoir un peu plus sur les raisons qui le poussent à vouloir me faire « plaisir ». S’il veut tant me laisser gagner, je ne l’empêcherais pas de tricher, mais il serait « dommage » qu’il passe à côté d’un lot qui l’intéresse, surtout qu’il semble en connaître un rayon sur les armes.
Abeille répond à la proposition de Bandit |
| | | | le bal masqué identifiant : Masaki Les premières fois, c’est toujours impressionnant, et c’est bien la première fois que je vois un tel évènement, un tel rassemblement de masques et de costumes ! Je dois admettre que c’est réussi et que c’est motivant ! Je me demande combien de temps les officiels ont mit pour organiser tout ceci, entre rassembler les costumes, les masques, les gens, les stands, préparer les animations... vous voyez ou je veux en venir. En tout cas, bravo à eux. Il faudra que je prenne le temps de les remercier une fois "l’attraction principale" finie.
Et c’est peut-être à cause de celle-ci que je vois bien peu de pokémons ? Je ne comprends pas le principe, eux aussi ont le droit de se déguiser et de faire la fête. Vous savez bien, plus on est de fou, plus on rit. Bon, c’est sur qu’une nymphali même avec un masque et une cape qui pourrait la faire ressembler à un roublenard gentleman cambrioleur, bon bah ça va être difficile de vraiment la faire passer pour autre chose. Ce qui compte, c’est qu’elle participe, pas vraie ?
De mon côté, je dois admettre que mettre des vêtements plus traditionnels - je n’oserai pas dire "anciens" - ça fait bizarre. Mais ça n’est pas désagréable, s’il y a bien un moment pour tester ce genre de chose, c’est bien maintenant. Je pourrai presque m’habituer à des vêtements blancs complétés d’une jolie tête de renarde. Avec une perruque pour avoir des cheveux un peu orangés ça passe, vous ne pensez pas ?
Cette soirée la, j’ai l’occasion de voir plein de choses relativement extravagantes. Est-ce que vous avez déjà vu un ténéfix commander plein de Takoyakis ? Je vous aide : c’est simplement une personne déguisée. Cette nuit l’extravagance est au rendez-vous !
"Excusez-moi !"
Je vouvoie pour une fois. Ça me change.
"C’est peut-être indiscret, mais ils sont bons ? J’en mange rarement et tu as l’air de bien aimer ce genre de chose, donc je voulais savoir si ça vaut le coup."
Et bien sûr je partagerai avec ma nymphali - goupilou - cambrioleuse ! Notre chère héroine demande à Opéra si les Takoyakis valent le coup |
| | | | Le Bal Masqué identifiant : Hirondelle C’est plus fort, un sourire caresse les délicats traits de son visage, du moins, ceux visible malgré le masque. Un rictus s’échappe même de ses lèvres, alors qu’elle se recule d’un pas, puis un second, balayant ses grands yeux bleus sur sa pauvre petite victime ainsi que son œuvre d’art. Un si beau vêtement si injustement tâché. C’est tellement dommage. Meilleur chance la prochaine fois, comme on dit. Alors qu'elle, elle tournoie sur elle-même, faisant voler le bas de sa robe pour démontrer son impeccabilité.
« Pas de tâche, vous m’en voyez soulager Ô grand Samouraï. Enfin… »
Elle retourne tristement ton verre vers le sol, quelques goûtes fracasses le sol alors qu’elle fait la moue.
« Je suis déjà à court, c’est d’une tristesse. »
Un nouveau rictus s’échappe de ses lèvres, alors qu’elle porte sa main libre vers elles, comme pour dissimuler sa moquerie. Digne Zorua, elle semble assez moqueuse cette jouvencelle.
D’ailleurs, voilà qu’elle tant le bras vers son camarade impromptu pour être ainsi escortée vers la table où reposait le punch fraichement alcoolisé. Que serait une petite soirée festive sans alcool.
« Veuillez me pardonner pour ma maladresse, j’ai du mal à voir avec les lentilles, sans doute aurais-je dû préciser que je vois mal sans lunette. »
Un regard se voulant charmeur, sensuel même se glissait vers le samouraï, alors que la jeune femme portait son verre, fraichement rempli, vers ses lèvres. Ce serait triste de ne pas profiter de ce punch. Le simple fait de sentir la chaleur de l’alcool couler le long de sa gorge ne manquait pas de la faire rougir. Sans doute serait-ce mieux ralentir un peu. Quel gâchis se serait d’être déjà saoul, non?
Un raclement de gorge se fit entendre, alors qu’elle reposait ses mirettes sur celle de son interlocuteur.
« Dites-moi, Samouraï, d’où venez-vous? Divertissez-moi un peu, la soirée est déjà bien longue et triste. »
Hirondelle papote avec Nagoriyuki autour d'un verre de punch. / ... |
| | | | au bal masqué ohé ohé identifiant : Bouffon Le bouffon rit comme un fou. Sa tête tourne au point d'en avoir des vertiges et cela le fait bien marrer. Euphorique, il affiche un sourire brillant, gâché par quelques tâches sur ses dents dû au tabac et au café. De toute façon, son masque les cache. Un anonyme dans le même délire que lui, vient saisir sa main tendu. Le bouffon la serre avec affection avant de l'emmener dans la ronde. À pas chassé, il hurle tel un ivrogne pour inviter tous ces gens sinistres à entrer dans la danse. Allez, venez, laissez faire l'insouciance.
Soudain, une âme perdue attire l'attention du danseur. Elle erre dans la rue, ses émotions camouflées sous un masque. Le bouffon s'en fiche lui des états d'âmes des gens : tout ce qu'il veut, c'est de les voir s'amuser et unis. Il continue alors sa fanfare jusqu'à attraper le bras de l'inconnu.
“ Allez rejoins nous ! ”
Sans même attendre son avis, le candide bouffon entraine son nouveau partenaire avec lui. Il ballote gaiement ses deux amis qui sont au bout de ses bras. Lorsque le morceau est terminé et laisse place à une bouse des années 2000, le bouffon stoppe sa danse. Avec lui, deux individus ont été contaminés par son hyperthimie. Ému par leur loyauté, l'idiot leur propose une récompense.
“ Ça vous dit on va rejoindre les deux ivrognes au bar à punch ? Ça m'a donné soif tout ça, aha ! ”
Ne lâchant pas ses nouveaux amis, le bouffon amène ses nouveaux acolytes vers un bar. Coincée entre la rue principale et une ruelle, un bar à punch libre service a été mit en place spécialement pour les festivités. Saluant avec beaucoup de familiarité les personnes présentes, notre protagoniste fonce vers l'énorme saladier.
“ Eh, vous voulez quoi ? Un grand verre ? Un p'tit verre ? ” dit-il en direction de ses petits copains.
Évidemment, pour le fou, ça sera une pinte. Choppant un grand gobelet, il se sert généreusement avant d'interrompre la conversation des deux jeunes gens à côté du trio.
“ Hey, salut. ”
Son masque asiatique difforme apparaît en gros plan sous leur nez, de quoi en effrayer plus d'un.
“ Ça vous dit genre on trinque tous ensemble ? ”
Si une quelconque alchimie se produit entre Nagoriyuki et Hirondelle, Bouffon a tout gâché. Ce dernier brandit son verre, ouvrant le cercle pour intégrer tous ces jeunes gens.
“ Eh bien chers inconnus, même si on n'se connait probablement pô, bah sachez que vous êtes des personnes exceptionnelles et que j'vous aime. ”
C'est probablement l'alcool qui lui monte au nez mais le Hyottoko est fleur bleue ce soir. L'ambiance est à la fois douce et chaleureuse pour un Halloween froid et horrifique. Voulant réunir un maximum de gens autour de lui, le bouffon profite de son anonymat pour réunir le plus de monde possible. - Bouffon prend la main de Macaron et fait la danse des canards version pas chassé.
- Il choppe au passage Chimères pour danser tous ensemble.
- Il propose de boire un punch au bar et leur sert un verre.
- Il interrompt la discussion de Hirondelle et Nagoriyuki pour les inviter à trinquer avec Macaron et Chiméres. |
| | | | le bal masqué identifiant : stardust Un courant d'air frais, remonté des tréfonds obscurs de la ruelle sur ta droite, avait arraché à ta peau un frisson inquiet. Octobre était froid. Il filait sur la moindre parcelle de chair que le tissu de ta cape, doublée d'une matière duveteuse caressant tes bras dénudés avec tendresse, laissait à découvert. Silhouette effacée, tes prunelles cherchaient les ombres où s'évanouir, les horizons où l'on ne viendrait pas te chercher.
Les franges irrégulières au bas de ta robe, comme cent rubans effilochés à l'air cendré, dansaient avec insouciance sur tes mollets, savamment déguisés sous une paire de collants cousus d'arabesques complexes. Tes bottes, la semelle plate et les lacets soigneusement noués, claquaient le sol à chacun de tes pas pressés.
Sous ton masque, on n'apercevait qu'une peau pâle où jurait une bouche ornementée d'andrinople, et deux prunelles auxquelles la pénombre semblait dérober toute couleur. Tes cheveux, maladroitement tressés, se confondaient à l'ébène de la capuche rabattue sur ta tête. Des airs de petit chaperon noir, mauvais augure annoncé par le croassement moqueur de corbacs perchés sur le bord des gouttières.
Ton regard, orage lointain, ne les avait pas fait taire… Maudites créatures qui n'en avaient que faire de tes caprices de misérable humaine. Les festivités, qui battaient leur plein, avaient fini par te donner la nausée. Tu t'en étais éloignée sans te retourner, mais chacun de tes pas, chaque fois, avait semblé te ramener vers le cœur de la ville duquel tu tentais de t'échapper. À croire que Fort-des-Songes s'était faite geôle et toi, prisonnière des diables que la nuit invitait.
Tu allais finir par les croire, ces sornettes. Qu'il y avait la Mort qui rôdait, et qu'il valait mieux fuir que d'être emporté. Était-ce parce qu'aucun sourire ne venait rallumer l'étincelle de tes yeux qu'elle t'avait prise pour cible ?
Et ces imbéciles, qui dansaient et s'enivraient, hors de toutes limites de la raison, pourquoi riaient-ils ainsi, quand ce soir pourtant on sacrait ceux qui étaient partis ? C'était comme danser sur des tombes, c'était comme se moquer des affres de tous ceux qui, autour, condamnaient de regards sombres la jeunesse idiote qui s'enlisait les idées.
Tu ignorais tout ce qu'ils étaient mais, pour leurs éclats de voix qui couvraient jusqu'aux battements déchaînés de ton cœur, tu les détestais déjà.
Tu voudrais partir… Mais tu sais que, toujours, tes pas te ramèneront. Alors, tu restes. Un soupir sur le bord de tes lèvres couleur de vie, une ombre aux prunelles amères. Assise sur les marches d'un perron aux lumières éteintes, tu observes comme ce beau monde se moque éperdument de ce que l'on célèbre aujourd'hui.
L'idée file, plus fort que toi.
Le monde s'en serait mieux porté si ç'avait été eux, plutôt que n'importe qui. Stardust est assise sur les marches d'un perron. Elle ne se mêle pas aux gens qu'elle juge peu dignes d'intérêt et irrespectueux de la tradition. |
| | | | le bal masqué identifiant : macaron À l'ivresse d'un instant volé se succède un étrange sentiment de honte désabusée. Les voix, à mes côtés, semblent s'emporter. On remplit des verres, on trinque au nom d'affections qui n'existent pas encore. On ne badine pas avec l'amour, on ne badine pas avec la danse, difficile de me défaire de l'étrange sentiment de trahison qui me bouscule tandis que j'assiste, encore essoufflée, à ce que l'humanité fait de pire sur ces terres sacrées : profaner.
Mon sourire ne trahit plus d'éclats bienheureux. Il est rigide, figé, comme taillé à même un bloc de glace que l'on aurait vulgairement maquillé dans l'espoir vain de donner le change. Ma flûte, remplie d'un punch que je devine, rien qu'à l'odeur, trop corsé, est contemplée sans envie, sans attrait. Par principe, je la porte à mes lèvres, mais deux gorgées plus tard le cœur n'y est plus. Quelque chose détonne, déconne, cet endroit ne me ressemble plus.
Faudrait-il parler ? Leur dire que je m'en vais ? Mentir ou avouer ? Prétendre ou simplement m'effacer… Je pose mon verre à peine entamé sur le bord des longues tables du buffet, et recule, à petits pas silencieux. Je tourne les talons et me fond à la foule qui m'engloutit. Peut-être reste-t-il encore quelque chose à sauver de cette soirée où l'on blasphème plus fort que l'on croit.
Mes pas me portent au fil des flots anonymes, je me laisse guider par les vagues et pourrais presque m'y noyer. À contre-courant je tremble. Au dessus de nos têtes, l'ombre d'un Brocélôme malicieux attire les œillades anxieuses ou amusées, attise les sourires entendus. Les minutes filent et moi je me demande pourquoi je suis là, à qui ma présence rend hommage. Pourquoi m'acharner à courir après ces légendes imbéciles qui ne font sens qu'à l'âme de ceux qui ont laissé leur propre force leur échapper ?
Loin dans mon dos, je me suis tant éloignée que la musique paraît étouffée. Amoindrie par la nuit, par l'étrange atmosphère qui avale le moindre des bruits. Mon souffle dessine dans l'air de petites volutes de buée qui s'éparpille dans mes exhalaisons désolées. Du le rebord d'un balcon, un minuscule Pitrouille lance un cri qui, à l'oreille humaine, sonne aussi curieux qu'avenant.
« Toi aussi, tu te sens seul ? »
Quelle imbécile… À quoi bon lui parler, le voilà déjà qui s'en est allé. Faut-il tant que je me sente au bord d'une folie douce, pour chercher compagnie dans des êtres étrangers à tous mes maux d'humaine insensée ? Mes prunelles l'ont suivi mais l'ont perdu, et moi je reste immobile. Offerte à l'oubli.
Et si la nuit veut m'emporter… qu'il en soit ainsi. Macaron s'est éloignée du groupe et des gens. Elle essaie de converser avec un Pitrouille... pas bien bavard. (Ouverte aux interactions, venez donc) |
| | | | le bal masqué identifiant : abysse Est-ce que la fête des morts te permettrait de la revoir ?
Est-ce que la fête des morts te permettrait de tourner la page, ou d'essayer, encore une fois cette année ?
Sentiras-tu sa présence lointaine – son absence, son âme parmi les étoiles ? Ce vide qui t'envenime et qui mène ta vie depuis qu'elle t'a quitté, que tu ne lui as laissé qu'un silence. Un silence de mort.
Un silence de souffrance.
Son absence.
Elle te manquait.
La fête des morts était synonyme d'amertume et de traditions – ton cœur avait envie de hurler, tes poumons voulaient s'affoler et ta tête était sur le point d'exploser. Tu avais toujours eu une relation douce-amère avec la période d'Halloween. Tu étais une jeune âme terrifiée dans un monde trop grand pour toi. Tu étais une proie.
Allais-tu réussir à te réconcilier avec ce temps de l'année ? Cette ambiance sombre et particulière, ce moment qui semble pourtant plaire. Tombe dans le moule, tombe et rejoins les abysses. Peut-être ne sont-ils pas si sombres qu'il n'y paraît.
« Bonjour ? » Masque aux allures d'un temps qui n'était plus que poussière, une tenue bien trop grande pour toi – elle ne t'allait pas. Seuls tes doigts dépassaient les manches qui menacaient de les envelopper à chaque mouvement.
Près de toi, une jeune personne en solitaire. Tu l'avais approché, dans toute ta bienveillance, mais surtout dans ta peur. Le monde t'impressionnait. Tu avais joint la ville fantôme pour des raisons que tu ne comprenais pas ; tu étais terrifiée. Les sons étaient flous, presque inaudibles. Tu avais besoin de quelqu'un. Tu avais besoin d'une présence pour t'empêcher de flancher. Tes jambes tremblaient.
« Quelle ambiance... C'est la première fois que j'assiste à ce genre d'événement. Voudriez-vous... un peu de compagnie ? »
Derrière ton masque, un sourire nerveux se dessinait. Le voyait-elle ? Pouvait-elle ressentir ta détresse et ton désir de ne pas la laisser seule ? De ne pas vous laisser seules ?
Tu étais perdue.
Tu voulais vivre quelque chose de positif. Tu voulais te réconcilier avec cette période funeste. Profiter.
aide-moi.
prends ma main.
Le bras tendu vers l'inconnue, tu tremblais.
La mort t'appelait et tu ne voulais pas l'ignorer. Tout comme tu ne voulais pas trop lui prêter attention.
Le temps d'une soirée, tu pourrais t'échapper de toi-même. Tu étais une âme parmi les autres, tu étais une étrangère. Les âmes ne doivent pas déambuler dans la solitude.
Abysse s'égare parmi la foule. Rester seule lui fait peur. Elle va à la rencontre de Stardust et lui propose un peu de compagnie. |
| | | | le bal masqué identifiant : Bandit
Les habitudes ont la vie dure, et je ne peux m’empêcher de jauger du regard mon interlocutrice. Même avec un masque, des mimiques, des gestes et des regards étaient visibles - bien que cette dernière partie ne s’appliquait pas pour la concerner. Ce n’est pas très grave, il ne faut pas être un génie pour comprendre que je l’ai dérangé, ou du moins gêné. C’est un peu trop tard pour penser à ceci, c’est vrai, mais je ne voulais pas passer pour un vieux qui s’amuse à terroriser les jeunes femmes. Ceux qui font ceci méritent d’être tabassés à coup de pelle, mais je m’égare.
"Une très jolie peluche. Un bon choix."
Pas mon genre. Ce genre de chose n’a jamais été pour moi de toute façon. Les peluches, tout cet univers pour "enfant", c’est trop doux. Et surtout, ça n’est pas mon genre de symbolisme, ou d’avoir des souvenirs. Je préfère d’autres objets, et certains ne me quittent jamais même déguisés. Plutôt crever que m’en séparer. Ce porte-bonheur est bien trop efficace pour le quitter ne serait ce que quelques instants.
"Non, rien en particulier. Dans le pire des cas, je pourrai toujours revenir sur ce stand pour gagner ce qui m’intéresse. Ou sinon les acheter plus tard, en cherchant bien, il doit bien être possible de trouver tout ceci.
Et a un prix bien plus raisonnable, sans aucun doute. Arnarquer de manière pas trop visible les gens faits partit du jeu.
"Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas vous mentir ou vous faire du mal. Je n’ai aucun gain à faire ceci. Considérez que mon amusant personnel aux dépens de notre pauvre hôte de jeu est mon payement. De votre côté, vous repartez avec votre peluche. C’est gagnant gagnant."
Sauf pour la pauvre victime qui sera bien moins pauvre à la fin de cette foire.
"Tout ce que vous avez a faire, c'est votre mieux. Et je ferai pire, tout simplement."
Et si jamais elle était vraiment nulle ou qu'elle n'a pas de chance ? Je peux toujours gagner, récupérer la peluche et lui donner plus loin. Ca marche aussi, mais c'est bien moins amusant.
Bandit continue de discuter avec Abeille |
| | | | le bal masqué identifiant : Chaton Elle n'était pas à sa place. Dans cette foule parmis ces gens. Elle le savait mais avait tout de même fait l'effort de venir. Ici ou ailleurs, elle n'avait pas sa place. Autant être ici. Dans une fête masquée, personne ne la reconnaitrait. Personne ne la cherchera. Personne ne s'attendra à la voir ici.
Il y avait trop de couleurs ici. Trop de scintillement. Les gens étaient trop heureux. Cela ne lui plaisait pas. Il y avait trop de bruit. Et elle se murait dans le silence. Cette état d'apathie ne la laissait jamais. Où qu'elle aille, le monde était creux et vide. Insupportable.
Elle était là parce qu'elle espérait avoir envie de quelque chose. D'abord de se déguiser. Finalement, elle portait juste une cape noire à capuche qui dissimulait son regard. Et sur le visage, un loup, noire aussi. Rien d'autre n'avait piqué son intérêt. Un triste déguisement.
Son ventre gargouilla. Ses yeux sondèrent le bal. Il y avait profusion de nourriture. Les fumets étaient allégeant. Portant, rien ne lui donna envie. Evitant la foule au maximum, sa silhouette noire commença une queue. Pour finalement se désintéresser. Elle alla ailleurs. Recommença. Rien.
Finalement, elle se retrouva avec une barquette en carton. Dans cette barquette : 6 takoyakis. Elle alla s'asseoir sur un banc de libre, seule. Gouta une boulette. La mâcha longtemps. L'avala difficilement. Puis reste seule à regarder la foule sans toucher au reste. Elle n'a déjà plus faim.
Elle ne voulait pas venir. Elle est venue. Elle le regrette. Son regard chasse la foule à la recherche d'un visage connu. Mais sous les déguisements, impossibles de reconnaitre quiconque. Elle ne sait pas qui elle cherche.
Comme un chaton dans la rue, abandonnée dans une boite en carton, elle attend d'être secourue.
Chaton est seule sur un banc. |
| | | | le bal masqué identifiant : chimères Tu ne doutais pas d’être Reine d’un soir, d’une nuit, peut-être même d’un matin s’il était chanceux. L’écarlate de ta robe victorienne rappelait une époque où les femmes, à chaque cérémonie lorsque sonnait l’heure du bal, ressemblaient à des légendes vivantes, tant leur beauté rivalisait avec les astres. Tu regrettes que désormais, les belles robes soient encore plus rares que les légendes elles-mêmes… L’imaginaire collectif en était plus fréquent que la simple réalité d’une robe généreuse en volume et soulignant prodigieusement une élégance perdue. Ton regard curieux et observateur ne perdait rien des alentours piégés dans la demi-pénombre. Tu n’as jamais eu d’affection pour les andouilles, ce genre de cornichons qui ne peuvent exister que dans des actes imbéciles et foutrement bruyants. Tu n’es pas une gentille personne qui s’écrase et qui rougit face au ridicule alors, tu observes ces êtres simples d'esprit se rouler dans le ridicule comme un cochon dans sa boue, acceptant même un verre de vin dans l’idée que sa couleur viendrait davantage affiner le rouge de ta tenue. Seulement… Le triste spectacle comme la couleur trop foncée et terme de la boisson n’avaient mis que cinq pauvres minutes volatiles à t’ennuyer. L’agitation et le bruit te donnaient chaud alors, peut-être devrais-tu t’éloigner un peu, en quête d’un tant soit peu de fraîcheur… La lune devait être jalouse de ton élégance, car elle s’était cachée derrière les nuages sombres du ciel noctambule, comme une Jouvencelle courroucée.
Soudainement. Une silhouette était passée à côté de toi sans te voir, toi qui pourtant, étais tout ce qui importait dans cette grotesque mascarade. Des étoffes de tulles crème et une légère odeur de cuir. Une obscurité qui file. C’était comme si elle prétendait pouvoir conquérir les ténèbres. Tu t’arrêtes subitement. Ta lumière est perdue. Ton regard sous ton masque d’artifices fixe devant toi alors, qu'il n'y a plus rien digne de ton intérêt. Elle n’y était déjà plus, après tout. Tu te tournes avec légèreté, ta longue chevelure brune et ses boucles en cascades dansent avec une grâce en accord avec ton mouvement. Leur longueur comme leur volume sont trompeurs. Tout n’était que mensonge. Tu te sentais à ta place, mais tout autant infesté de nuisibles. Tes nuances turquoise traquent la silhouette qui s’éloigne. Tu ne pouvais plus te détourner. C'était trop tard. Tu t'effaçais. Prédateur rêvant de devenir sa proie juste pour qu’elle daigne s’intéresser à toi. Tu courrais, mais tes pas n’étaient qu’une simple démarche dans la brume. Tes talons claquaient sur la pierre ornant le sol. Une maladresse sonore. Tu supposes qu’il y avait un endroit où tu devais aller. Étrangement, c’était le même endroit qu’elle. N’avais-tu pas mieux à faire que de la suivre, de la traquer, de la retrouver ? Tu aimes oublier ce qui te dérange. Tu n’en avais plus rien à faire de ton objectif ou plutôt, il venait brusquement de changer. Elle aurait pu s’enfuir jusqu’au bout du monde que tu l’aurais suivi. Il ne pouvait en être autrement.
Un Pokémon à l’allure emblématique, citrouille de sortie pour fêter la soirée mythique de l’automne, avait poussé un cri d’effroi en apercevant ta forme fallacieuse dans le brouillard avant, de disparaître, tu ne sais où. Probablement, le plus loin possible de toi. La parade noire ne faisait que commencer. Ton ombre avait masqué la pâle lueur argentée d’une lune qui jetait un regard entre les nuages avec toute la crainte et l’envie de voir le crime. L’imprudente en retrait s’y était noyée, plongée dans cette obscurité confuse et tremblante que provoque la seule présence de ta lumière. L’un de tes pieds avait battu en retraite derrière son pair, l’embout de ta chaussure tonnant le sol. Ta main gauche tenait toujours ce verre d’une boisson aussi alcoolisée qu'imbuvable. Tu l'avais oublié, tout simplement. D’un geste infiniment tendre, ta main gantée de rouge s’était ouverte vers celle qui avait fui toute la décadence de cette caricature de bal. Ton obsession venait de prendre la forme d'une invitation à danser.
Il en était ainsi… La nuit, vêtue de son plus beau rouge, était venue l’emporter. chimères invite macaron à danser |
| | | | le bal masqué identifiant : Wiki
La sorcière mangea tranquillement son repas tout en observant la foule. Certains étaient venus en groupe d’autre comme elle, seul. -Comment font-ils pour rester ensemble et se reconnaître alors que tout le monde est masqué?- C’est la question qu’elle se posa. Il on du bien se dire en quoi ils se déguisaient avant d’arriver ou bien, ils sont venue ensemble, mais s’ils se perdent entre eux? Pas évident de retrouver ses amis.
Une fois qu’elle eu fini de savourer ces délicieuse nouilles. La jeune femme jeta son plat à la poubelle. Elle désirait, cette fois participer à une des attractions permettant de gagner des prix. Elle défila parmi les stands de jeu, mais comme elle n’en connaissait aucun, difficile de savoir à quoi jouer. Autant que les prix sont tous des peluches plus ou moins grosse, c’est bien ce genre d’objet que l’a jeune femme n’a jamais eu. En y repensant, son enfance avait été bien triste.
Elle aurait pu aller boire avec les autres au bar à punch ou même aller danser. Or, elle avait envi de faire quelque chose de différent que de faire les mêmes choses possibles dans les bars ou les clubs. .
C’était le moment où jamais d’essayer de nouvelle expérience et de rattraper le coup, jouer aux plus de jeux possibles et essayer de gagner quelques prix. Peu importe, si elle ne sait pas jouer, elle apprendra bien vite. Décidé, elle avance vers le stand le plus proche. Deux personnes y sont déjà, mais le responsable du stand cherche à attirer du monde pour jouer. Comme quoi, elle peut toujours y participer.
Sa ressemble à un jeu de tir, excepté que les fusils à plomb on été remplacés par des fusils à l’eau. La Sorcilence, de costume seulement, s’avance vers les deux autres personnes présente.
-Est-ce que je peux jouer également? Je ne ferais qu’une seule partie, je ne vous gênerais pas plus longtemps. Comment on y joue?
Peut-être venait-elle de déranger deux amis qui s’arrangeaient entre eux pour gagner chacun leur tour. Alors elle s’était empressée de rajouter qu’elle ne les dérangerait pas plus longtemps qu’il ne le faut pour faire une seule partie.
Son but est d’aller essayer le plus de jeu possible, pas de rester statique à un seul endroit. Qu’elle gagne ou qu’elle perd! C’est avec un brin d’innocence et pleine d’ignorance, qu’elle ignorait qu’il lui faudrait gagner plusieurs fois pour gagner des prix de plus en plus gros.
Wiki demande a Bandit et Abeille si elle peut jouer avec eux. |
| | | | le bal masqué identifiant : Hirondelle Mais voilà que ce que notre protagoniste détestait le plus se produisait à l’instant même. Elle qui déteste tant les grandes foules, les esprits bruyants et étourdissant, disons que notre petite Zorua se retrouvait saturée à un niveau tellement fort en ce moment. Car si elle n’avait pas eu de réponse de la part de son partenaire surprise, voilà que d’autres gens costumés, et masqués surtout, s’approchait de son petit duo impromptu. Et sitôt, elle sentait la panique la prendre. Trop de masque, trop de présences étouffantes… Trop… Trop.
« Ex-excusez-moi, je vais respirer un peu plus loin si ça ne vous gênes pas trop… »
Et alors qu’elle s’éloignait, main sur la poitrine pour calmer sa crise de panique, verre à la main, elle s’empressait de faire résonner les talons de ses chaussures ailleurs. Oh là était le danger d’aller à une fête plus… Commune. Les gens ordinaires ne savaient pas spécialement se comporter lors d’évènement public et ça se voyait que trop facilement pour notre jouvencelle. D’ailleurs, elle regardait par-dessus son épaule, comme pour s’assurer que personne de l’autre groupe ne la suivait.
Rien.
Oh elle voyait la piste de danse et quelques âmes errantes dessus mais rien d’alarmant. Si bien qu’après un profond soupire, elle s’empressait de fouiller dans son sac à main pour sortir de quoi se détendre…
Heureusement, elle avait toujours un truc ou deux de près en cas d’urgence, comme en ce moment. Et alors qu’elle portait la substance illicite vers ses lèvres, elle s’arrêtait net.
Quelque chose clochait.
Mais quoi exactement?
Dans le doute, elle tournait sur un angle de 360°, non sans froncer les sourcils. Puis finalement pester en rangeant quoi que ce soit dans son sac à main… Et retirait même sa perruque? Elle n’avait pas signé pour un mal de tête après tout. Rapidement, elle abaissait la tête pour relâcher et remuer sa longue tignasse blonde. Tant que son masque demeurait, elle ne risquait rien niveau anonymat, n’est-ce pas?
Si seulement c’était le seul point gênant.
Non, elle ressentait une présence familière malgré ce ramassis d’étrangers et d’énergies trop forte. Ce qui la poussait à s’approcher de chaque groupe, fixant de ses grands yeux bleutés, en quête de la source de ce trouble. Et finalement, tu la trouvais.
Bras tendus vers un étranger, tremblante comme une feuille en plein mois de Novembre, voilà qu’elle fronçait les sourcils. Elle n’avait pas le contexte mais elle sentait l’urgence d’intervenir. Tant et si bien qu’elle pressait le pas pour la rejoindre et surtout, l’éloigner de cette situation dont elle ignorait encore tout. D’un geste vif, elle agrippait sa main, non sans la tirer inconsciemment vers toi, alors qu’elle cherchait un contact visuel avec elle.
« Tu n’as pas reçue mes messages bébé? J’ai passé la soirée à te chercher! J’ai faillait faire un arrêt cardiaque! Viens! »
Honnêtement? Les chances que ce soit qu’une vulgaire étrangère étaient très élevées mais notre jouvencelle ressentait le besoin d’approcher cette pauvre âme en peine et comprendre pourquoi elle tremblait autant. Pourquoi elle semblait si… Mal. Tant et si bien, qu’une fois qu’elles étaient assez loin du gros brouhaha de la tête, la blonde la bloquait contre un mur, pour vraiment avoir un contact visuel avec elle.
« Réponds moi honnêtement, as-tu oui ou non consommer ce soir ? »
Hirondelle abandonne Nagoriyuki, Bouffon et les autres à cotés du punch pour rejoindre Abysse et l'arracher 'des griffes' de Stardust |
| | | | le bal masqué identifiant : Citrouille masquée Ambiance lugubre mais festive. Fête des morts mais tout est illuminé. Des sourires masqués et des rires légèrement étouffés par ce qui nous couvre le visage.
Je suis venue seule, mon but étant de voir si je ne connais pas des gens par ici. Chose qui va visiblement être compliquée, je n’avais pas pensé au fait que tout le monde serait masqué.
Pour ma part, j’ai prit un vieux déguisement de sorcière et ai mit un masque noir. Juste de quoi me cacher.
Je m’avance vers la foule, balançant mon regard de droite à gauche, espérant bêtement être reconnue ou reconnaître quelqu’un. Je sais que ça n’arrivera pas. J’aurais dû ramener des amis avec moi. Ou peut-être, sont-ils ici, eux aussi ? Peut-être est-ce juste que je ne les vois pas ? Oh par pitié dites moi que c’est ça…
Je m’avance vers un stand, et observe les alentours en attendant mon tour dans la file. J’aime vraiment Halloween ! Toutes ces décorations, ces couleurs, cette ambiance ! Tous ces trucs flippants, la chasse aux bonbons, la fameuse phrase «Des bonbons ou un sort !» qui nous faisait penser que nous étions effrayants avec nos costumes bien trop colorés.
Arrive finalement mon tour de commander. Un homme bien plus grand que moi me demande ce que je souhaite. Je dois avouer que parler à quelqu'un de masqué n’a rien de plaisant. Même si certains masques sont marrants à voir, je n’aime pas ne pas voir les expressions de mon interlocuteur. Je me décide finalement à lui répondre et demande à boire avant de m’asseoir à une des tables située juste à côté du stand.
J’ai beau aimer m’amuser, je n’en reste pas moins timide… et seule. Je vais m’abstenir de danser pour ce soir, à moins que je ne trouve quelqu’un avec qui le faire.
Finalement mon regard s’arrête sur une fille, assise sur un banc.
J’y vais… j’y vais pas… J’y vais !
Je m’avance vers elle.
- Bonjour, je ne te dérange pas j’espère ? Ça te dirais de danser avec moi ?
Elle semble perdue, et moi je suis ses pas, ne sachant pas réellement quoi faire ici malgré les nombreuses activités proposées en cette soirée de fin d’octobre.
Va voir chaton et lui propose de danser |
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