Maitre du jeuPNJMessages : 12267
Née le : 09/03/2017
Age : 7
Région : Lumiris
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| Au pied de l’arc-en-ciel Épreuve 6 – Solo Forme Libre – Master Poké Épreuve 6 – Énoncé: Au pied de l'arc-en-cielLes pieds des enfants clapotent sur le sable, le rire des adultes est des plus heureux, l’endroit est des plus calme. Vous auriez rêvé de cet endroit que jamais il n’aurait été aussi parfait. Jamais. Cette oasis utopique est merveilleuse, unique et vous l’avez cherchée longtemps. Qu’elle soit figurée ou réelle, un lieu ou un état d’esprit, un trésor si longtemps convoité, elle est là. Et ç’aurait été un grand bonheur s’il ne s’était pas caché derrière cette convoitise de terribles secrets, des mystères et des sacrifices condamnables. Vous pensiez enfin que l’accomplissement était là, mais la vie, réalisant son débalancement, a décidé de vous rattraper, de poser une main sur votre mollet et de vous ramener à la réalité. Pourquoi Diable ? Vous voulez le comprendre. Pourquoi ce Nirvana n'est-il pas... paradisiaque ? Vous avez envie de présenter un texte d’un maximum de 1 500 mots seul ? Sans forme imposée, sans que l’on vous demande quelque défi ? Simplement pour laisser aller votre imagination. Alors c’est cette épreuve qui vous plaira. C’est aussi simplement que ça : mettre votre personnage en scène vis-à-vis de la thématique proposée. C’est tout. Petit Rappel- Vous avez la journée du 24 octobre (de 00h00 à 23h59) pour terminer votre solo. - Chaque solo doit inclure 1 RP d’un maximum de 1 500 mots. - Il n’est pas obligatoire de poster une présentation de votre personnage ou de votre forum en début de RP. C’est à votre bon jugement. - N’oubliez pas que vous pouvez indiquer que vous ne souhaitez pas recevoir de commentaires pour votre texte. - Pensez à tester votre code ici avant de poster pour vous assurer que tout fonctionne bien. Rappel que tu ne pourras plus éditer une fois que tu auras posté  Valà ! Je vous laisse maintenant la place <3 |
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Yumehi Yashiro (MP) Invité Trophéespassez la souris sur les icones | - Présentation de Master Poké et de Yumehi Yashiro:
L'univers de Master Poké est très simple : il s'agit d'un forum où on joue des personnages évoluant dans les régions des jeux vidéos, donc niveau contexte, c'est plus ou moins la même chose que les jeux ^^
Yumehi Yashiro est une jeune femme originaire de Rosalia, à Johto, et Coordinatrice Pokémon à ses heures perdues. Elle a été élevée dans les traditions du coin, mais elle fait désormais ses études à Doublonville à la Kogane School of Acting, dans le but de devenir une actrice renommée. Ses influences sont assez diverses, allant du kabuki ou du nô traditionnel de Rosalia aux peintures surréalistes en passant par le style un peu barré de David Lynch, mais la plupart de ses travaux peuvent être résumées en une seule phrase : « une esthétique élégante et minutieuse, tentant de sublimer la peur et la folie. » Elle tire son inspiration de plusieurs expériences traumatisantes qu’elle a vu ou vécu en côtoyant une secte religieuse vivant au Temple Kikkyoshinden, non loin de Rosalia.
(Le Royal Regional Theater de Kickenham, dans la région de Galar. Yumehi est en train de se maquiller dans une grande loge lumineuse, observée par Ai, son Evoli, couchée dans un coin. Le miroir devant lequel elle se trouve est parsemé d’ampoules sur les contours, pour l’aider à mieux voir. Elle est habillée d’une robe de soirée mauve à dos échancré, au style un peu vintage, laissant apercevoir un tatouage représentant un squelette tenant un papillon dans la paume de sa main.)
YUMEHI, murmuré comme un mantra – Notre but est de reconstruire notre communauté. Golda le sait depuis qu’elle a six ans. Non seulement elle le sait, mais elle le veut plus que tout au monde. Certaines d’entre nous ont suffisamment de chance pour vouloir ce qu’on nous donne. Elle aime me rappeler que le mariage est une bénédiction. Que pour un homme, aimer une femme est ce qu’il y a le plus proche de l’amour de Dieu. (On frappe à la porte.) Oui, oui, entrez !
(La porte s’ouvre et révèle Haruka, une de ses partenaires depuis ses débuts à la Kogane. Son costume est beaucoup plus masculin, et ses cheveux sont attachés en chignon. Elle porte des lunettes carrées à monture noire, lui donnant un air plus stricte encore qu’à son habitude.)
HARUKA – Tu t’en sors ?
YUMEHI – Tu dois savoir depuis le temps qu’on ne bouscule pas la perfection pour qu’elle arrive à point nommé.
HARUKA – Anri te demande sur scène. Elle veut régler les lumières pour ton monologue. (Elle s’approche et regarde plus en détail le costume de Yumehi.) Elle te va bien, cette robe. Tu l’as trouvée là ?
YUMEHI, satisfaite – Si tu savais tout ce qu’on peut trouver ici. Rien à voir avec la Kogane. J’ai l’impression d’être dans la Caverne aux Merveilles. (Elle finit de passer un peu de fond de teint sur le visage.) Bon, allons-y, je ferai les touches finales après.
HARUKA – Tu veux faire une italienne ?
YUMEHI – Non, c’est bon.
(Elles sortent de la loge et descendent les escaliers, puis tournent à droite pour traverser un long couloir. Elles arrivent dans les coulisses côté jardin, où elles croisent Anri, une amie Coordinatrice de Yumehi, et spécialisée dans le son et les lumières.)
ANRI, agacée – Tu en as mis, du temps. Allez princesse, mets-toi au centre, qu’on règle ça vite fait.
HARUKA – Combien de temps on a ?
ANRI – A cause de mademoiselle ? Vingt minutes, à tout casser. Heureusement que je sais m’organiser et que j’ai vérifié que tout le reste fonctionnait.
(Elle se met derrière une petite table au premier rang où se trouve plusieurs appareils contrôlant les projecteurs, mais aussi le son de la salle. Elle commence à toucher à tous les potards d’un des panneaux de commande à sa disposition.)
YUMEHI, sarcastique – Je suis prête quand tu veux.
ANRI – Oui bah c’est bon. C’est pas toi qui dis tout le temps qu’il faut pas précipiter la perfection ou un truc comme ça ? (Elle touche à un dernier bouton.) Ah, voilà. Vas-y, commence ton monologue pour voir ?
YUMEHI – Est-ce qu’on peut avoir l’image de l’ange en même temps ? Je pense que ça m’aidera.
ANRI – On a pas le temps pour ça.
YUMEHI – Mais si, en vingt minutes, c’est largement suffisant.
ANRI – On s’en fiche, je veux tes déplacements, pas ton jeu.
YUMEHI, en soupirant – Bon, d’accord. (Elle prend un ton mélancolique.) Golda rêve. Je parie qu’elle rêve de voler vers son mariage au-dessus de Volucité. Tout jeune fille orthodoxe digne de ce nom rêve de son mariage. De quoi d’autre pourrait-elle rêver ? Le mariage, c’est notre but dans la vie. (Elle commence à se déplacer côté cour, vers un bureau où se trouve une photo dans un cadre, près d’une lampe de chevet.) Notre but est de reconstruire notre communauté. Golda le sait depuis qu’elle a six ans. Non seulement elle le sait, mais elle le veut plus que tout au monde. Certaines d’entre nous ont suffisamment de chance pour vouloir ce qu’on nous donne.
ANRI, l’interrompant – C’est la vitesse à laquelle tu vas ?
YUMEHI – C’est ça.
ANRI – Bon, je devrais pouvoir me débrouiller alors. C’est quoi ta dernière phrase ?
YUMEHI, d’une traite – « Mais elle n’aura pas peur, parce que cet amour, ce but, sera suffisant. Pour elle, cette vie sera magnifique. » (Perturbée.) Tu ne veux pas mettre l’ange ? Je veux être sûre qu’on n’a pas de problèmes techniques.
ANRI – Non, encore moins avec le temps qu’il reste. Allez, en place. (A Yumehi, plus douce.) Tu vas être sensationnelle. C’est ton moment rêvé ! Merde à toi.
YUMEHI, concentrée – Je prends.
(Tout le monde file vers les coulisses, sauf Anri, qui abaisse les rideaux en appuyant sur un bouton. Peu de temps après, le public s’installe et commence à discuter. En coulisses, côté cour, Haruka prend un balai et se met à frapper le sol le plus fort et le plus rapidement possible. Elle s’arrête, laisse passer quelques secondes, et frappe une fois. Puis une deuxième. Puis une troisième fois. Le rideau s’ouvre, et le projecteur central s’allume, montrant Yumehi allongée sur un canapé en cuir rouge. Le fond noir au bout de la salle révèle peu à peu une image représentant un ange… mais respectant les descriptions bibliques. Elle se redresse et s’adresse au public.)
YUMEHI, mélancolique – Golda rêve. Je parie qu’elle rêve de voler vers son mariage au-dessus de New York. Tout jeune fille orthodoxe digne de ce nom rêve de son mariage. De quoi d’autre pourrait-elle rêver ? Le mariage, c’est notre but dans la vie. (Elle commence à se déplacer côté cour, vers un bureau où se trouve une photo dans un cadre, près d’une lampe de chevet.) Notre but est de reconstruire notre communauté. Golda le sait depuis qu’elle a six ans. Non seulement elle le sait, mais elle le veut plus que tout au monde. (Elle tourne la tête de nouveau vers le public. Plus sarcastique.) Certaines d’entre nous ont suffisamment de chance pour vouloir ce qu’on nous donne. Elle aime me rappeler que le mariage est une bénédiction. Que pour un homme, aimer une femme est ce qu’il y a le plus proche de l’amour de Dieu. (Elle s’avance vers le public, avec détermination et revendication.) Si c’est le cas, alors les femmes devraient être prises en considération. Elles devraient être entendues. Si nous sommes plus proches de Dieu que tout ce que les hommes ont, alors nous devrions être chéries. Surtout Golda. (Silence. Elle baisse lentement la tête.) Mais je doute qu’elle soit chérie. Parce qu’elle ne rêve pas que de mariage. Non. Elle rêve de lui. De quelqu’un qui la connait mieux que quiconque. Qui l’accepte et comprend les facettes d’elle-même que la plupart des gens ne pourront jamais voir. Quelqu’un avec qui elle a créé un monde à part, à l’abri des regards… Elle dit que c’est comme s’ils communiquaient dans leur propre dimension, et uniquement avec leurs yeux. Nos yeux disent toujours plus que nos lèvres, et souvent, bien plus que ce qu’on voudrait. Je parie qu’elle rêve du mariage, de ses futurs enfants, et comment leur dimension secrète va grandir, tandis qu’ils continuent de remplir leur mission. (Elle montre l’image de l’ange. Elle le regarde, avec dégoût.) A l’abri de ces regards qui vous jugent constamment. En récitant les mêmes prières ensembles, tous les jours, pour essayer de soigner cette même blessure, alors que le reste du monde continue de tourner, de plus en plus vite, jusqu’à ce que ce qu’il ne soit plus possible pour eux de le rattraper.
KUROSUKE– Hérésie !
(Yumehi a un mouvement de recul. Son visage se décompose. Des hommes en habits traditionnels johtoiens bleu nuit se lèvent dans la salle. Certains portent des tengai, sortes de paniers en roseau, sur la tête. La masse qu’ils forment ressemblent énormément à l’image de l’ange projeté au fond de la salle.)
YUMEHI – Qu’est-ce que…
KUROSUKE – Mort à la fausse élue !
FEMME DANS LE PUBLIC – Oh non, ils sont armés !
(Certains hommes essaient de monter sur scène. Aussitôt, un mouvement de panique se crée dans la foule, et tout le monde essaie de s’échapper. Yumehi, terrorisée, s’écroule au sol, tandis que la sécurité arrive, accompagné par plusieurs Pokémon comme des Caninos ou des Ponchien, qui se dispersent pour protéger Yumehi et encercler les assaillants.)
ANRI – Yume !
POLICIER – Baissez vos armes ou on tire !
(Les hommes de la secte ne coopèrent pas. Des coups de feu retentissent et ils s’écroulent un par un, tachant la scène de leur sang. Anri, une fois le danger écarté, accourt vers Yume, en larmes, tremblante et recroquevillée sur elle-même.)
YUMEHI – Non… Non… Pas ici non plus…
(Anri la prend dans ses bras.)
ANRI – C’est fini, Yume. C’est fini.
YUMEHI – Non, ce n’est pas fini. Ça ne finit jamais. Ils reviennent toujours. Ça ne finit jamais.
ACTA EST FABULA |
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