♫ GUESS IT'S WHAT THEY SAY YOU NEED FAMILY FOR 'CAUSE I CAN'T DEPEND ON YOU ANYMORE | Une petite main dans la sienne, Kyo utilise celle qui est libre pour relever élégamment les pans de son furisode. Ses Geta renfonçaient dans un amalgame de neige te de sable, mais sa cousine, après un long voyage en bateau, méritait bien de dégourdir ses jambes; sa mère, la tante de Kyo, avait préférer investir leur chambre d’hôtel, à Port-Coral, pour prendre un bon bain, puis aller visiter la ville avec son époux. C’était aussi bien comme ça; Kyo connaissait à peine de sa cousine, et elle comptait bien remédier à la situation; elle espérait que cette balade impromptue ferait plaisir à sa cadette, qui pour le moment lui racontait tout de son voyage de Kanto à Lumiris; les pokémons rencontrés, autant ceux des autres dresseurs et ceux qu’elle avait vu en train de nager dans l’eau autour du bateau. Sa cousine, Sakura, était un peu plus jeune que les jumeaux, à cinq ans d’existence. C’était un bel âge, selon l’avis de Kyo, puisque les enfants développaient beaucoup leur personnalité, tout en gardant leur imagination, à ce moment charnière de leur vie avant l’école. Sa cousine était comme le reste des enfants de la famille; même si elle était jeune, elle commençait, tranquillement pas vite, son éducation traditionnelle, tout comme les jumeaux l’avaient commencé aussi. Elles s’arrêtèrent toutes deux à un pan de plage, près des vagues sans les atteindre : à ce temps-ci de l’année, l’eau était plus que froide, et de toute manière l’eau abîmerait le beau furisode vert de Kyo, sans parler qu’elles se gelèrent les orteils. Le vent près de la plage était mordant, et toutes deux arboraient des joues rosies par le froid; pourtant les cousines avaient toutes deux un sourire sur le visage. Ne vous méprenez donc pas pour une seconde; bien qu’elle était plus vieille, et certes obligée de porter cet habit contraignant, Kyo était heureuse de passer ce petit moment en compagnie de sa cousine. Ce n’était pas la température qui l’empêcherait de s’amuser, et c’est donc sans retenue qu’elle souriait, profitant de ce moment loin des adultes pour montrer à sa cousine qu’on pouvait à la fois être élégante, et sourire et rire fort et puis quoi encore! |