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L'amour Ecremeuh [ft. Gracidée Joëlle]
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L'amour Ecremeuh

[Quelques mois auparavant...]

Sans savoir où ses pas le mèneraient, Ester déambulait depuis de longues minutes dans le forêt de Vestigion. Si son enveloppe corporelle s'y trouvait bien, son esprit – plus aventurier – avait entamé une réelle odyssée, rencontrant souvenirs comme pensées bénignes. Le jeune Comte était connu pour être rêveur, et souvent tête en l'air. Des qualificatifs qu'il ne reniait pas, puisque son attitude au quotidien ne pouvait pas lui permettre de les contredire. A l'instar de la forêt qu'il traversait, l'admiration de paysages bucoliques n'aidait en rien. Il ne lui suffisait que d'une légère brise et de la vue d'une scène qui lui plaisait pour être transporté par une intense nostalgie, qui lui apportait un certain bien-être intérieur. Il lui arrivait régulièrement de se demander s'il était le seul à ressentir cette intense émotion, ce « cadeau de la nature ». Parfois, le jeune homme s’efforçait à entamer de longues randonnées solitaires, dans l'unique but d’apercevoir un tableau qui le toucherait. Malheureusement, cette sensation apparaissait de façon purement aléatoire, et la chasser semblait la faire fuir.

La nature avait ainsi une importance particulière aux yeux d'Ester. Bien qu'à l'allure citadine, le jeune homme avouait facilement sa préférence pour la verdure à l'urbanisme. Son installation dans un château perdu au beau milieu d'une forêt n'était pas le fruit du hasard. Ses convictions auraient pu lui permettre de se convertir en Ranger, mais leur accoutrement était loin d'être assez prestigieux à ses yeux.

Sans la défendre corps et âme, Ester tentait de mettre en œuvre tout ce qui était en son pouvoir pour protéger au mieux la nature. Et son plus grand pouvoir, c'était l'argent. Ainsi, le Comte ne comptait plus les pokédollars qu'il avait légué aux associations de protection de la faune et de la flore. A cette réflexion, il changea de direction, et s'orienta vers l'ouest de la forêt. Récemment, il avait reçu une lettre de remerciement pour l'un de ses dons qui avait permis la construction d'un imposant mangeoire pour les Laporeille qui peuplaient cette sylve.

Rien ne lui était aussi instinctif que d'assurer la vitalité de cette forêt dont il avait fait son berceau. Sans ne jamais y avoir vécu, il n'était pas rare que ses précepteurs ne l'y emmènent lorsqu'il était beaucoup plus jeune. Les heures qu'il avait passé à s'aventurer dans les feuillages des arbres qui composaient ce perçoir avaient certainement leur part de responsabilité dans l'affection qu'il lui portait. Une enfance souriante, qui détonnait gravement avec la mélancolie qu'il ressentait à l'heure d'être confronté à cette nostalgie, illustrée sous ses pupilles.

Finalement arrivé face à la nouvelle infrastructure, le Comte laisse s'échapper un fin sourire. Il était rare qu'il puisse constater ce à quoi il permettait de donner naissance par le biais de ses dons qu'il réalisait aveuglement, mais c'est une certaine fierté qui le touchait lorsque ça lui était permis. La vue des Laporeille pleins de vitalité dota les traits d'Ester d'une bienveillance qu'il était rare de pouvoir lire sur son visage.

C'est satisfait que le jeune homme tourna des talons, et s'apprêta à regagner son château lorsqu'une silhouette inconnue se dressa dans le tableau boisé. Son regard, jusqu'alors chaleureux, se noircit instantanément. « La sociabilité pour les nuls », par Ester L. d'Asgard.
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Few months ago...



Un temps plutôt frais pour la saison. C'est ce que t'avait dit une 'collègue' ce matin avant qu'elle ne se mette au travail. Tu ne l'avais écouté que très partiellement, déjà mise au travail et surtout bien trop occupée/concentrée là-dessus pour te laissé distraire. Tu étais après tout ici pour travailler comme Infirmière de Centre Poké, pas pour socialiser, surtout envers ceux qui te regardent de haut.

Ceux qui montrent du doigt tes différences avec les autres Joëlle et non tes ressemblances avec. Tu soupires désagréablement en te massant la nuque, tu venais tous juste de finir pour aujourd'hui. C'était plus tôt qu'à l'accoutumée, mais on t'as pratiquement forcé à rentrer chez toi. La raison ? Car tu avais déjà fais assez. Tu ne comprennes pas cela. En quoi avais-tu fait assez ? Si cela concernait le fait que tu as géré seule le Centre de Vesitigion durant tout le week-end, et bien ils se trompaient lourdement. Tu n'y es pas resté par plaisir du salaire ou passion du travail. Mais tout simplement parce que les autre infirmières cela aberrant de bosser un samedi-dimanche.

Qu'est-ce qu'il faut pas entendre. Qui s'occuperait du Centre si tu n'y étais pas venue par toi-même ? Personne. Tu pestes de l'incompétence des gens avant de pénétrer la Forêt de Vestigion, chemin que tu uses pour te rendre chez toi, à Floraville. Néanmoins... Un élément te stoppe. Fixant d'un regard curieux, contrastant avec ton absence d'expression, le Vieux Château. Il semblait... Différent depuis la dernière fois que tu l'as vu. Tu ne passes normalement pas par la Forêt en elle-même, mais pas le raccourci tracé par l'Homme. Mais... Tu avais profité de ton horaire précoce pour faire un détour.

Te menant à ta position actuelle.
Fixant l'ancienne bâtisse avec une face vide.

Etait-ce un homme que tu voyais non loin ?


by lizzie

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L'amour Ecremeuh

La restauration du château de Vestigion était indéniablement l'une des plus belles œuvres de sa vie. Le Comte aimait à s'en vanter à quiconque pouvait supporter son cruel manque de modestie. Toutefois, son action n'était pas sans mérite. Il suffisait de comparer les photographies illustrant une bâtisse aux courbes frigides et à l'allure délabrée au majestueux et fastueux palais qui accréditait la forêt de Vestigion d'une certaine noblesse. Nombre d'habitants de la région furent septiques durant les travaux de rénovation, et inquiétés par l'arrivée d'un nouveau voisin possédant assez d'influence et de ressources pour faire de cette ancienne bastide son nouveau fief. Toutefois, leur méfiance fut vite étouffée par la magnanimité dont profiter désormais leur bois. Après des années de sombre tranquillité et assujettissement au rayonnement des villes alentours, plus influent, Vestigion trouvait désormais sa place.

Le regard que portait Ester à sa nouvelle demeure ne mentait pas. Il était tout simplement fier. Pas autant qu'à l'époque où il raflait tous les rubans pour lesquels il conquérait à l'occasion des concours de Sinnoh, mais la sensation qu'il ressentait était similaire. Sa plus grande jouissance se trouvait dans les mines enthousiastes des visiteurs qui se déplaçaient pour admirer le cadre pittoresque qu'offrait son château. Ces expressions admiratives étaient l'un des raisons qui l'avaient motivées à entamer ce projet de renaissance.

Ce saisissement, il en fut comblé à la rencontre de la jeune femme qui se dressait face à lui, au beau milieu de la forêt de Vestigion. Les pupilles du Comte jonglèrent ainsi entre le faciès de l’inconnue, et la devanture de la bastille. Ester tourna le dos à la jeune femme, sans évidemment ressentir la moindre gêne à exécuter cette impolitesse.

« On dit que le propriétaire de ce château est un tyran peu fréquentable. D’étranges rumeurs s'éparpillent à son sujet, dans tout Sinnoh... », confia-t-il à son interlocutrice, qui n'avait pas encore eu la bienséance de saluer le Comte, comme il se devait. Et ça, il ne s'y habituerait jamais. Il pouvait sembler étrange que le jeune homme attende des signes de respect de la part d'inconnus auxquels il ne s'était pas présenté, et qui par définition ignoraient sa condition de Comte. Toutefois, ce dernier obtenait la révérence de tous, sans jamais avoir eu à le demander. Il pensait ce rapport de supériorité tout à fait naturel, et n'avait jamais rencontré de personne disposant d'un caractère assez rehaussé pour lui fournir un contre-exemple.

« J'imagine que si vous ne vous présentez pas à lui dans le seconde qui suit, vous serez au cœur de la prochaine de ces médisances » conflua-t-il, un sourire narquois aux lèvres dans l'attente de la réaction de la jeune femme. Bien qu'il était évident qu'il parlait de sa propre personne, il lui paraissait tout aussi évident de reconnaître qu'il était le Comte, sans avoir à le déclarer. Les nombreuses pierres précieuses qu'il arborait, son port de tête altier, la richesse des tissus qu'il portait... La discrétion n'était certainement pas l'un des piliers de sa philosophie de vie.
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Few months ago...



Ta réaction ? Tu te contentes de fixer, sans grande expression, l'homme. On pourrait presque percevoir un haussement de sourcil de ta part, mais plutôt fin. Tu analyses la situation et surtout l'individu en face de toi. Le silence est pesant, tandis que ton regard ne se fait que plus insistant. Tu es pensive, tu tentes de comprendre où il veut en venir, mais tout ce que tu trouves à faire et à dire est de croiser les bras et de demander de ta voix monocorde :

▬ Pourquoi la troisième personne ?

Quatre mots. Rien de plus, rien de moins. Tu ne lui dis que ça. Pas un bonjour, pas une présentation. Rien de plus que ton besoin de répondre à ta curiosité du moment. Il te semple plus qu'évident que cet homme - un poil trop voyant à ton goût - et ledit propriétaire du Château semblait être les mêmes.

Donc tu ne fais que lui demander la raison de parler de lui à la troisième personne du singulier. Tu as connu des personnes comme ça, mais ce n'était que des enfants. Il serait étonnant de voir un homme comme ça parler à la même narration que celle des enf - ... Tu ne peux pas trop critiquer ce point en réalité. Tu es après tout la première à qui 2 éléments ne collent pas.

Ton apparence + Infirmière Joëlle.
On aurait tout vu.

Enfin, cela ne change en rien que tes handicaps dans les relations sociales qui se voient comme le nez sur la face. Tu réfléchis silencieusement en penchant la tête, avant d'avoir un semblant d'idée. Tu sors de ton sac un bouquin que tu as toujours sur toi : « La sociabilité pour les nuls ». Avant de te mettre à le parcourir pour avoir des idées de la continuité des choses.

Bien que pour le coup, cela te sort complètement de la situation, te faisant presque oublier que tu étais face à une personne, personne qui est désigné comme étant un interlocuteur. Et on ignore pas un interlocuteur, Gracidée ! Mais il est trop tard puisque tu es déjà concentrée à farfouiller l'oeuvre.


by lizzie

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