| Le Contexte et la Chronologie de Dusk Lumiris
Maitre du jeuPNJMessages : 12267 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 0 Stardust : 36558 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
| ❝ Le doyen de la région n'est plus. Lumiris est en peine, mais elle doit se relever, avancer et continuer à briller de mille feux. C'est ce que Cirrus, le défunt doyen mais également mon grand père aurait souhaité. Ensemble, nous parviendrons à faire de Lumiris la région ensoleillée et chaleureuse qu'elle mérite d'être. ❞- Meira, maître de la ligue Il y a de cela près de 80 ans, une région a été découverte. Une région encore inconnue du monde, une région couverte de neige et de glace. Un peu plus tard, cette région sera renommée Lumiris. Et très vite, cet archipel se verra devenir prospère. Longtemps camouflée dans son petit coin de paradis, Lumiris est restée loin des médias. Mais aujourd'hui est une ère nouvelle, et Lumiris a su se graver une place parmi cet univers ; l'univers de Pokémon. Dresseur(se)s, vous entamez votre périple dans ces contrées. Peu importe votre région d'origine, vous avez jeté votre dévolu sur Lumiris ; cette région mêlant paysages variés, technologie avancée et mystères ne demandant qu'à être élucidés. Cet endroit vous a ouvert ses bras et désormais, vous êtes libres d'explorer, de voyager, de vivre librement. Accompagnés de votre starter, vous vous sentez prêts à foncer vers l'avenir. Le réseau Dusk ; réseau pokéweb conçu par le professeur Baobab lui-même - ce scientifique certes lunatique, mais intelligent -, sera votre principale plateforme de communication. C'est également via ce réseau que vous pourrez choisir votre voie parmi les six groupes disponibles. Quelle sera votre véritable couleur ?Lumiris est une région qui vous réservera des surprises. Votre paisible existence risque, à tout moment, de se voir bouleversée. Des choix se présenteront à vous, dresseurs. Péripéties et futures anecdotes seront l'objet de votre quotidien. Mais en attendant, empoignez vos pokéballs ; vous êtes dans l'univers de Pokémon. Profitez de cette région exclusive et vivez votre meilleure vie. DESIGN DE LA CARTE RÉALISÉ PAR REIRA (ELINCYA IZUNA) POUR DUSK LUMIRIS. |
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| Origines de la région Chronologie Dans cette section, vous vous verrez conter l’histoire de la région. Ou du moins les fragments qui en ont été découverts au fil du temps par les joueurs. Chaque date sera accompagnée d’une description “brute” des évènements y ayant eu lieu, et éventuellement de balises “spoiler” contenant récit, document ou témoignage recueilli par les joueurs en lien avec l’évènement. Concernant les éléments connus ou non par vos personnages, voici comment cela fonctionne: -Tout ce qui n'est pas sous spoiler constitue l'histoire globale de la région. Ce sont des évènements connus du grand public qui sont répertoriés et racontés sur internet ou des livres d'histoire, par exemple. Il vous est donc possible de connaître toute l'histoire de la région sur le bout des doigts. -Vis à vis des annexes (tout ce qui est caché sous spoiler), certaines comportent la mention " inaccessible au public". Cela veut dire qu'il ne sont retrouvable d'aucune façon par vos personnages. Cependant s'ils sont répertoriés ici, c'est qu'un jour, quelqu'un les a découvert. On peut donc supposer qu'il existe des témoignages, des rumeurs, voire des théories qui circulent ci-et-là au sujet du contenu des annexes. -A propos des annexes " accessibles au public", ceux-ci sont retrouvables par vos personnages, sois sous leur forme d'origine, sois sous forme de retranscription. Les dates et document comportant le symbole (!) sont celles ajoutées récemment à la chronologie au vu des évènements les plus récents. Il y a longtemps...Avant d’être la Lumiris au climat tempéré et aux décors variés que nous connaissons aujourd’hui, tout semble indiquer que la région n’était à l’origine qu’une vaste étendue de glace coupée du monde qui n’était alors habitée que par un peuple d’indigènes. Ceux-ci vénéraient trois divinités aujourd’hui reconnues comme des Pokémon légendaires propres à Lumiris. A savoir: Lokrigan (”Le vent du Nord”), Haglalaz (”La Morsure de l'Hiver”) et Valdrasil (”La Temporalité du Froid”). Un jour, les hommes découvrirent le feu, et une période sombre s’abattit sur Lumiris, faisant reculer les glaciers et monter la température. Le peuple de natif se scinda en deux clans: Celui du Sud, acceptant et s’adaptant au changement, et celui du Nord, tentant de lutter pour préserver les terres gelées. Les deux clans restèrent longtemps en conflit, jusqu’à ce que les trois Pokémon légendaires ne décident d’intervenir et d’utiliser leurs pouvoirs de glace pour faire s’abattre une catastrophe sur la tribut du Sud, qui tenta de les chasser. C’est alors que le volcan, que l’on pensait éteint, est entré en éruption du fait d’un quatrième Pokémon légendaire, favorisant le réchauffement du climat et affaiblissant les trois divinités. Une guerre éclata entre le feu et la glace, causant de lourds dégâts à la région, tuant nombre de ses habitants, détruisant paysages et villages. Après le cataclysme, que le feu domina, les natifs du sud s’installèrent dans une zones désormais désertiques. Ceux du nord, en revanche, restèrent cloîtrés dans le froid de leurs montagnes. - Récit des origines (accessible au public):
Il faisait froid. Comme tous les soirs. Un souffle hostile qui ne dérangeait jamais personne. Que personne ne questionnait jamais. Ni le Nord ni le Sud. Parce que c’était comme ça. La glace dominait. Sur une île, la vie ne s’en retrouvait pas troublée, parce que les Pokémons et les humains qui la peuplait en avaient l’habitude. Principalement végétariens, ceux que l’on appela les natifs vivaient en parfaite paix dans ce climat hostile pour d’autres. Et c’est là que l’histoire prend forme. L’histoire que dicte ce livre.
Un glacier éternel. Un équilibre sensible. Isolée du monde se dressait une île. Une île que l’on disait capable de recevoir toutes formes de vie. Une île que tous percevaient comme une lumière, un mirage dans les brumes opaques des mers. Une île déserte que l’on trouvait trop froide. Figée dans le temps. Loin de la main de l’humain qui terrassait déjà la vie partout ailleurs.
En apparence déserte, l’île abritait malgré tout trois vies. Trois vies sensibles, mais puissantes, des vies qui s’arrêteraient et se figeraient si on leur dérobait cette glace éternelle qu’il se démenait à préserver. Véritables gardiens, ces trois âmes étaient la source de cet hiver durable. Le vent du Nord, doux et farceur qui caressait de son rire les collines du centre de l’île. La morsure de l'hiver, sage et sévère, qui faisait entendre sa voix chanteuse dans les montages du Nord. La Temporalité du Froid, altruiste et majestueuse qui s’abritait, silencieuse, dans les grottes au Sud de l’île. Ensemble, ils étaient les piliers qui faisait de l’île ce qu’elle était, la peignant d’une douce couche d’azure miroitant le soleil ce qui attribua un surnom à l’île. L’île Lumière. Lumiris.
Pacifiques, accueillants, ils ouvrirent un jour les portes de leur havre de glace à l’humain. Les générations se succédèrent et les aînés commencèrent à répandre la rumeur d’avoir vu, en rêve, cette île, faites d’herbe et brindilles, d’arbres florissants. Un havre verdoyant moins hostile que celui qu’ils connaissaient.
Un jour, un homme se rendit à la montagne du Nord. Il alluma un feu. Une longue complainte déchira la nuit. Les aurores boréales que l’on pouvait normalement contempler tournèrent du bleu au rouge. Ce que tous appelaient l’écho des glaces devint infernal. L’équilibre avait basculé. La confiance de l’hiver était trahie. Dès lors, l’île changea. Le peuple indigène fut pris dans une guerre des éléments. Ce temps froid qu’ils avaient connu devint tempéré. Lentement, le glacier fondit et chaque soir, dans la nuit, on n’entendait plus que des sanglots. Des sanglots aigres à en glacer le sang des indigènes et des Pokémons. Il n’était pas rare de voir les Pokémons user d’attaques pour solidifier le glacier, le régénérer. Ce combat était perdu à l’avance. Les Pokémons s’épuisèrent et se replièrent vers le Nord. Il en fut de même pour une partie du clan indigène. Certains, indisposés par le nouveau climat, se retirèrent dans le Nord.
Les natifs du Nord et du Sud devinrent alors deux clans distincts qui s’affrontèrent des générations durant. L’écho des glaces ne se manifesta plus, devenant une légende que l’on racontait pour bercer les enfants le soir venu. De même pour les sanglots : ils disparurent après des mois. L’île était alors faite de verdure et de pâturage, au grand dam du peuple nordique.
Dans une ultime prière faite par le Nord, les âmes sortirent de leur cachette. On les vit se promener. On en entendit parler longuement. Les enfants les virent. Les adultes les virent. Les premiers les trouvèrent merveilleux. Les seconds tentèrent de les chasser. Rassemblés par les soins du vent du Nord, les enfants furent tous gelés sur place dans une endroit décaler du glacier principal, au Nord. Le soir venu, pendant que la jeunesse était pleurée, une foule d’immenses météores givrer s’effondrèrent sur l’île détruisant Akéos, lieu de résidence des natifs du Sud. Ravageant tout sur leur passage, les météores décimèrent nombre de chose, congelant tout ce à quoi elle touchait. Le peuple du Sud, particulièrement touché par la pluie de météores, tenta de chasser les âmes. En vain.
Jusqu’à ce que le volcan gronde à son tour, réveillé alors qu’on le croyait mort. Il commença, lui aussi à s’en prendre à la région, annulant les efforts des météores givrés de recongeler l’île. L’île devint le théâtre d’une guerre des éléments qui n’en finissait plus. Jusqu’à ce que l’eau ne monte et n’avale, dans la foulée les installations du Sud. Le fossé se creusa. Persuadés que leur malheur était une création des peuples du Nord, le peuple du Sud interpréta l’événement comme une déclaration de guerre.
Les éléments se calmèrent, la glace reprit lentement sa place, le volcan se rendormit. Les peuples du Sud fondèrent Akéos. Les peuples du Nord s’évanouirent dans la nature, par-delà la montagne du Nord. Le conflit des éléments, Nebula comme l’appelèrent le peuple du Sud, devint une histoire que l’on raconta aux enfants qui remplacèrent les anciens.
Lumiris n’eut plus jamais le même visage après. Faite majoritairement de glace, une partie demeurait désertique, le lieu où vivait le peuple du Sud, proclamé gardiens des lieux par le volcan, doué de parole.
Découverte de Lumiris Chronologie Année 1927Bien que sa date de naissance exacte soit inconnue, c’est cette année que Cirrus, le premier Doyen de Lumiris, voit le jour. Année 1942Cirrus, alors âgé de 15 ans et orphelin, embarque avec son grand-père et son meilleur ami, Baraë Dèzilh, à bord d’un navire de la compagnie Hestia, qui les amènera à découvrir Lumiris. Par la suite, les explorateurs s’installeront et exploreront l’île toujours plus loin. Ils feront la rencontre des peuples natifs, apprendront à les connaître, et tenteront de leur transmettre leur savoir. Ils apporteront peu à peu modernité et technologie sur l’île. Si la Tribu du Sud sera réceptive à cette civilisation étrangère, au point de se réunir autour des installations d’Hestia et d’abandonner ses propres villes (dont Akeos, leur capitale, qui finira par être complètement désertée, puis qui tombera en ruine), ce ne sera pas le cas du clan du Nord qui verra cette colonisation d’un mauvais oeil. - Témoignage retrouvé dans le labo d’Hestia (2020) (inaccessible au public):
« Pays de givre et féérie. Il n’y a ici qu’une harmonie complète, étranglée par le plaisir de ces nations natives qui depuis longtemps se partagent la terre. Sans faire de guerre, sans lever le glaive. Elle est devenue une terre de légendes que jamais personne n’osait approcher, avant aujourd’hui. Une terre que l’on disait morte et qui pourtant abritait en son sein la vie et la mort. Comme toutes les îles dignes de son nom. Quand je suis arrivé, je n’y croyais pas. Pourtant, elle était bien là. Sous mes yeux. Lumiris, froide, éloignée, solitaire, pourtant splendide avec cet arbre cristallin qu’on pouvait voir à une cinquantaine de nœuds, alors que l’enivrement du rhum nous mettait encore le rouge aux joues. Lumiris, cette terre sauvage que je voulais apprivoiser. » - Cirrus
- Extrait du discours de Cirrus (2020) (Accessible au public):
Note du staff: Cette version du discours a été légèrement modifiée par rapport à l’original. En effet, les informations que Cirrus y donnent étaient parfois contradictoires avec celles découvertes plus tard. Il a donc été adapté pour être cohérent avec le reste (notamment au niveau des dates et de l’âge des personnages). Deuxième note: Il a cependant déjà été révélé par la team Mistral que Cirrus a omit volontairement certains passages de l’histoire, ce qui explique certaines différences entre sa version et la réalité des faits.
« Tout a réellement commencé il y a 78 ans. Mes souvenirs sont un peu flous, car j’étais alors bien jeune. A cette époque, les Pokemons étaient encore un mystère bien plus épais qu’aujourd’hui, et le monde un peu plus sauvage. Mon grand-père, un grand explorateur et aventurier dans l’âme, qu’Arceus ait son âme, était convaincu qu’il restait une terre inconnue à découvrir. C’est pour cela qui prépara soigneusement son expédition, cherchant à convaincre du monde du bien-fondé de son idée, récoltant des fonds où il pouvait, étudiant les cartes et des récits historiques. Puis, finalement, il s’estima prêt. Alors pensait-il que s’il ne partait pas rapidement, il ne partirait jamais ? Dans sa folle aventure, il avait pris soin d’emmener avec lui des hommes et des femmes de grandes qualités, et de moindres qualités. Je faisais partie de son équipage. Il m’avait convaincu avec ses rêves d’aventures, de mystères, de découvertes.
Nous avons navigué ce qui sembla être une éternité, sans avoir l’impression de ne jamais atteindre un but quelconque. Mais je garde l’image de mon aïeul, le regard fixé sur l’horizon, serein quant à sa réussite.
Et puis, un jour couvert, menaçant, elle fut en vue. Une trouée dans les nuages perçait le temps gris et comme dans un film, un rayon de lumière éclairait l’objet de nos recherches : Lumiris. Un trait de lumière sur une fleur belle et rare.
Nous sommes arrivés près des côtés alors que la nuit allait tomber et nous avons mouillé dans la baie qui allait devenir Port-Corail, non sans avoir fait un rapide tour d’horizon, nous permettant de découvrir que notre découverte était composée de deux îles. Dès le lever du jour, nous avons débarqué et pendant que certains montaient un camp sur la terre ferme, une première équipe, menée par mon Grand-Père, se lança dans l’exploration de l’île la plus grande.
Cette île se révéla débord sauvage et mieux encore, vierge de toute présence humaine, à la grande joie des biologistes de l’équipe et au regret des anthropologues. Une multitude de Pokémon était présent, et la biodiversité de l’île surpassait toutes les régions du monde.
Nous avons cartographié, échantillonné et exploré toujours plus loin ce nouveau territoire. La fatigue n’avait aucune emprise sur nous, tant l’excitation était permanente. Pour moi, c’était un immense terrain de jeu. Imaginez, pour un adolescent de quinze ans. Aucune limite, être un aventurier, pas par jeu mais pour de vrai. »
Le Doyen marqua un court silence, savourant ce lointain souvenir.
« Nous avons avancé jusqu’à une nouvelle découverte inattendue : une route. Sur une île vierge de toute occupation humaine, nous venions de trouver une route. »
Nouveau silence, cherchant une approbation du public. Mais il trouva qu’il y avait trop peu de réaction à son goût.
« Une route ! Dans une terre vierge ! » S’exclama-t-il, faisant sursauter ceux qui commençaient à s’endormir. Sa voix s’emplit d’excitation comme s’il revivait cet évènement. « Nous avons remonté la route dans un sens, plein sud-est. A travers les bois denses, ce ne fut pas facile. La route était ancienne, disparaissait parfois sous la végétation et les Pokémons sauvages. Puis finalement, nous sommes arrivés face à une plaine, étroite bande de terre cultivée entre la forêt et un désert. Et des humains. Des deux côtés la surprise était totale. Imaginez ! Vous pensez avoir découvert une île vierge de toute humanité, puis découvrez une route antique. Vous acceptez qu’il y ait eu une présence humaine, depuis longtemps disparu et là, PAF ! Vous tombez sur cette présence dipsarue toujours bien vivante. Et d’un autre côté, vous vivez en autarcie dans un petit coin d’île, convaincu d’être seul au monde et là, PIM ! Vos semblables apparaissent, avec un accoutrement étrange et ne parlant pas votre langue. Et beh, sacrée journée. »
Il hoche la tête d’un air rêveur.
« Après un premier contact, on nous a guidé jusqu’à Akeos, oui Akeos était habitée, et pas qu’un peu. C’était une vraie ville à l’époque, une immense cité au plein cœur du désert, avec des routes rayonnantes dans tous les sens, entretenues, permettant de rejoindre les plaines fertiles qui ravitaillaient la ville.
La ville en elle-même était un ensemble hétéroclite de bâtiments, parfois biscornus, mais presque toujours en construction. La ville semblait vouloir toujours s’élancer dans les airs.
Nous leur avons demandé pourquoi vivre dans le désert. Eux-mêmes avaient oublié la raison, mais leur mode de vie leur plaisait ainsi. Une ville dans le désert, un travail dans un champs. Étrange pour nous mais pas pour eux. Ils nous ont parlé d’une ancienne légende, d’un dieu de la vie, et des dieux de la mort et d’un combat que la vie perdit mais le désert les protégea et par tradition ils restaient ici. C’était très vague, car les communications n’étaient pas aisées entre eux et nous. Je vous résume les évènements en quelques mots, mais il faut vous imaginer que cela nous a pris de nombreux mois pour chaque étape.
Nous leur avons présenté notre monde et ils n’ont pas paru agressif ni réticent à notre installation.
Au fil du temps, le bateau repartit chercher du matériel, annoncer la nouvel, emmenant mon Grand-père. Quand il revint, il n’était plus seul et les fondations de Port-Corail furent installés. Puis un aérodrome fut construit à l’emplacement de ce que vous appelez, vous les jeunes, un aéroport. Haha. Et oui, Némerya a d’abord été un simple aéroport de ravitaillement, pour l’exploration de l’île et Port-Corail était bien plus grande. Mais rapidement, les autochtones commencèrent à s’installer autour de l’aérodrome, la base s’agrandit, se structura. L’exploration attirait les curieux, locaux comme étranger et ensemble ils repartirent à la découverte de l’île. Je crois que c’est la rapide expansion de Némerya et la multiplication des villes qui tua mon Grand-Père. Le coup de grâce fut l’abandon définitif d’Akeos.
La ville n’était pas simple à entretenir. Si elle semblait toujours en construction, c’était parce que ses fondations s’enfonçaient dans le désert, sans s’arrêter. Régulièrement, on abandonnait le rez-de-chaussée pour s’installer au premier étage et on en reconstruisait un plus haut.
Les autochtones accueillirent ce changement avec plaisir, sans rancœur. Les plus mélancolique du désert choisir de devenir nomade, et fondèrent Hérésis, une ville mouvante, tournée vers la paix et la tranquillité.
Il ne fallut pas longtemps pour qu’Akeos devint une ruine et que mon Grand-Père rende son dernier soupir. Ce fut une tragédie, réellement. Mon Grand-Père avait tout fait pour que l’île soit ouverte à tous, mais protégeant ce côté sauvage. »
Année 1950Naissance de Nelly, la fille de Cirrus, lui-même âgé de 23 ans. Juin 1967Cirrus et Baraë se voient conter l’histoire de Lumiris par Caetano, le chef de la Tribu du Sud. Les légendaires, le volcan, le cataclysme qui ébranla la terre elle même. Il leur raconta toute l’histoire de cette sombre période. Jeune, aventureux, et désireux d’étendre l’influence d’Hestia sur ces terres inhospitalières, le futur doyen entreprit d’éveiller le volcan à nouveau. Malgré les mises en garde des natifs et de ses collaborateurs, il n’écouta que ses convictions et déclencha un second cataclysme. L’histoire se répétant, les glaces fondirent à nouveau, le climat se réchauffa encore, des incendies destructeurs se déclenchèrent partout dans la région et de nombreuses vies s’éteignirent. Furieux, Hyllan, meneur de la Tribu du Nord, convoque Cirrus et ses hommes dans les montagnes. Là bas, ils sont accueillit par des guerriers sous la protection de Lokrigan. Pris en embuscade dans une caverne, les explorateurs se font massacrer. Dans un même temps, les troupes d’Hyllan s’attaquent également aux bateaux d’Hestia et les coulent. Cirrus, son grand père, et Baraë sont les seuls à réchapper au massacre. Leur flotte n’étant plus et les leurs étant majoritairement décimés, les survivants se réfugient chez les natifs du Sud. Affin de s’assurer leur protection, le futur Doyen ira même jusqu’à offrir sa fille Nelly (alors âgée de 17 ans) en mariage à Caetano. - Extraits du journal de Baraë découvert dans le labo d’Hestia (2020) (inaccessible au public):
« Ils l'ont fait. Ils ont coulé Hestia. Notre navire, notre billet de retour a été coulé pendant que nous étions prisonniers d'une grotte du Mont Yukori. C'est dix hommes que nous avons perdu ici, et ces sauvages n'ont fait que rire. Le piège de Lokrigan nous aura coûté cher. On pouvait plus bouger. Nous avions de la neige jusqu'à la taille, on peinait à bouger. J'ai eu peur. Tellement peur d'être le onzième. »
« On a vite compris que nous n'étions pas les bienvenues. Nous sommes arrivés les mains presque vides, gentils, généreux, symbole d'opulence dans cette terre froide non apprivoisée. “Ça ressemble à un marché”, avait dit Cirrus. On s'est dit qu'on pourrait marchander. C'était avant que tout s'écroule derrière nous dans un boucan infernal. »
« Je l’ai vu mourir. Juste devant moi. Ils l’ont pris en otage, ils l’ont attaché et l’ont traîné des kilomètres, tiré par des Haydaim qui n’ont qu’obéi. Je m’en veux. Je m’en veux d’avoir dévoilé sa cachette. Je n’avais pourtant pas le choix. C’était lui ou moi. Mon père ou ma vie. Il a rendu son dernier souffle dans un étouffement effrayant, mais je n’ai pas pleuré. C’était la fois de trop. Le Nord nous déclarait la guerre. Moi aussi, je connaissais le folklore de la région. Caetano m’a tout raconté. »
« J’ai tenté le hasard. Je l’ai enfin vu. J’avais entendu son rire, mais jamais je ne l’avais vu. Il avait dit vrai. Hyllan avait dit vrai. Mais le voir en vrai était encore plus merveilleux. Si seulement j’avais pu l’approcher. Si seulement j’avais pu caresser ces aurores boréales du bout des doigts. J’aurais pu… au sommet de la montagne, mais pas ici-bas. Dès qu’il m’a vu, son sourire blanc a disparu et j’ai perdu pied. Avais-je été reconnu ? J’étais l’une de ses victimes après… mais de celles qui avaient survécu. » 9 juillet 1967Après quelques semaines de conflit, les natifs du Nord demandent à rencontrer Cirrus et ses compagnons dans le but d’effectuer un rituel destiné à instaurer la paix entre les deux peuples. Selon Caetano, le rituel devrait être sûr. Ce n’est que sur place que les explorateurs ne comprennent la ruse d’Hyllan qui s’en prend à eux une nouvelle fois tuant le grand-père de Cirrus. Fou de rage, ce dernier s’attaque directement à Hyllan dans un combat sans pitié et finira par l’emporter, tuant son ennemi. Pris en chasse, Cirrus et Baraë sont contraint de fuir dans les bois. Alors qu’ils sont sur le point de se faire tuer à leur tour, Valdrasil apparaît devant eux et leur vient en aide. Hyllan mort et l’apparition du légendaire aux côtés des explorateurs donne suffisamment de notoriété à Cirrus pour se revendiquer dirigeant de l’île, toujours avec le soutient de son second, et de Caetano. - Vidéo découverte dans le labo d’Hestia (2020) (extrait de la modération qui s’adresse aux joueurs) (inaccessible au public):
La Scène prend place dans la même salle où vous demeurez actuellement, dans une ambiance plus vieilli avec des mécanismes plus anciens, et des machines inexistantes. De nombreux chercheurs se trouvent dans la salle, plongées dans leurs documents, visiblement paniqués.
Dans ce chaos inimaginable, se trouve un homme, droit et fier, fixant les séquences de ce qui semble être le Volcan Eneka, crachant des gerbes de neiges par son centre. Il est rapidement interrompu par un chercheur.
"Chef, vous ne pouvez pas faire ça !! N'avez-vous aucune idée des conséquences désastreuses que cela pourrait avoir sur la région, sa faune, sa flore ?! L'utilisation même d- -kzrkzkrzktzktzk- entrainerait des dommages sans précédents, c'est de la pure folie !!"
Il n'écoutait visiblement pas. Sur son visage pourtant, inflexible, il était possible de voir une once de culpabilité, de voir une détresse, rapidement étouffée. Il avait déja songé à tout ceci mais à décidé de les ignorer.
"Notre objectif est clair, il nous faut étendre nos terres et transformer le Nord de la région en lieu exploitable et vivable. Ces terres froides sont dangereuses, inhospitalières. Nous en avons convenu. Nous devons attiser les flammes pour les rendre exploitable. Gardez vos valeurs pour vous et ne nous dérangez plus désormais."
- "Chef Cirrus !!!"
Les chercheurs répondent aux ordres. En utilisant une technologies inconnus et des calculs semblant bien trop complexes pour être compris, ils mettent à exécution leurs plans. Pendant quelques instants, aucun changements ne semblent être visible sur les caméras. Tout semble serein, ou du moins, inerte. Mais dans le fond de la salle, il est possible de voir un étrange phénomène sur l'écran du panneau Principal.
Une entité gigantesque et lumineuse provenant du ciel, faisant brouiller les caméras, s'avance lentement vers le Volcan Eneka. Elle se stoppe devant celui-ci, quelques instants. Et en un instant, un phénomène semblable à la fin du monde semble se produire. Le Volcan a cesser de cracher sa neige. Un gigantesque et impressionnant laser, provenant de l'apparition, s'est immiscer tout droit sur le volcan qui frémit, trembla, provoqua une explosion tonitruante. La neige qui était alors ici se transforma alors en coulée de lave, se dispersant dans toute l'immensité de la région Nord de Lumiris. Les Flammes se sont propagés aux alentours, brûlant les forets et les pokémons environnant. Rendant la terre stérile et plate, embrumant le ciel d'une épaisse couche de fumée ébène.
C'est un véritable chaos qui se propage sous vos yeux affolé. Vous voyez le nord de la région comme une terre désolée. La lave ayant ravagé les environs. Vous assistez à la fin du monde.. Sans pour autant en comprendre tout la situation.
"V-Vous êtes un monstre !! Vous avez tué de nombreuses vies, vous avez détruit un écosystème tout entier ! Pour qui vous prenez-vous, un Dieu ?! Espèce de..DE... !!"
Les mots du chercheur se stoppèrent, alors que la salle se met à trembler. Les documents et les appareils tombent au sol, les Hommes peinent à rester debout, tant la secousse se fait grande. Puis, la dernière image apparaissant à vous est un gigantesque flash lumineux, irradiant, qui vient mettre un terme aux dernières séquences de la vidéo. Elle se termine ainsi, sous les cris effrayés et la stupéfaction générale.
- Extrait de journal de Baraë découvert dans le labo d’Hestia (2020) (inaccessible au public):
« C’était le lieu duquel nous avions convenu. Hyllan avait été clair : Venez seul. Cirrus, son grand-père et toi. On ne veut voir personne d’autre. Nous avions obéi. Croyant qu’enfin nous négocierions une paix, même éphémère. Chaque jour qui passait notre nombre s’amenuisait. Si bien que Cirrus avait dû promettre sa fille à Caetano, le chef de la tribu du Sud, pour assurer la survie de l’excursion Hestia. La pauvre a à peine 17 ans, elle suit son père parce qu’elle n’a plus de mère et elle se voit forcer d’épouser un homme d’au moins vingt ans son aîné. ‘fin bref. On était arrivé à l’heure. Hyllan nous attendait debout sur un rocher, ses armes derrière lui ainsi que son Cerfrousse, comme d’habitude. C’est le vieux qui a ouvert la marche. Il a eu le temps marcher à peine quelques mètres qu’il est tombé dans un gouffre. Il n’en est jamais sorti. Et ce fut la fois de trop. Cirrus est parti tellement en colère. Il a maudit Hyllan. Il a envoyé Gueriaigle l’attaquer. C’était le début de la fin. Même moi, j’aurais jamais voulu que Cirrus m’en veuille autant. »
- Témoignage retrouvé dans le labo d’Hestia (2020) (inaccessible au public):
« C’est là que l’on ferait notre fortune. On deviendrait vite riches. Il suffisait de voir cet amoncellement d’argent que couvaient les Tyltons. C’est ce qu’on se disait. Jusqu’à ce que les natifs du Nord tentent de nous pourchasser à travers ces bois qu’ils connaissaient mieux que nous. Nous courrions aussi vite que nous pouvions, tentant de fuir ces armes archaïques qu’ils manipulaient. Leur piège avait été efficace, nous étions venus sans armes. Les Natifs du Sud nous avaient convaincu que le rituel serait court et qu’il n’y avait aucun risque. Pris en souricière, nous étions cuits. Nos espoirs s’étaient envolés. Si ce n’eut été de lui. Majestueux. Puissant. Notre sauveur. Je me souviendrai toujours de ce neuf juillet. » - Cirrus
- Extrait du discours de Cirrus (2020) (accessible au public):
« A sa mort [celle de son grand père], j’ai repris le flambeau. J’étais jeune et je voulais préserver l’œuvre de l’homme qui m’avait inspiré. Alors j’ai durci les règles, surveillé les entrées et sorties. Cela marcha un temps, et les constructions sauvages cessèrent. Les villes s’organisèrent et on construisit des routes. » Année 1987Nelly donne naissance à Meira, fille de Caetano, et meurt en couche (à 37 ans). C’est également l’année de naissance de Hyouga dans une famille descendant de la Tribu du Nord. (!) Septembre 1995Meira et Hyouga se rencontrent dans la cour de l’école et deviennent amis. Tous deux rêvent d’une vie d’action et d’aventure. Cela ne les quittera pas, et les conduira à faire nombre de projets ensemble. Notamment celui de créer ensemble une organisation dédiée à la sécurité et au développement de Lumiris. - (!) Extrait du récit de Meira (2021) (inaccessible au public):
« Tout a commencé quand nous étions enfants… D’aussi loin que je me souvienne, et en dépit des innombrables erreurs qui ont traduit leur route, ma famille a toujours prêché l’importance de l’arrivée des explorateurs à Lumiris. De son côté, Hyouga était le descendant direct des natifs du nord. Sa propre famille possédait des idéaux extrêmes, soutenait l’importance de rendre à la région sa superbe d’antan… Mais nous n’étions que des enfants. Nous n’avions, en réalité, que peu d’intérêt pour les problèmes des grands. Jeunes, nous étions davantage assoiffés d’aventure et d’action que d’histoire et de justice…
D’aussi loin que je me souvienne, nous avons toujours été inséparables… À tel point que j’en suis tombé amoureuse. J’ai toujours crû que nos différences feraient notre force, que nous trouverions un moyen d’unifier les idéaux de nos ancêtres respectifs pour offrir à Lumiris les siècles de paix qu’elle était en droit de connaître. Déjà à cette époque, nous parlions de mettre sur pieds une organisation qui œuvrerait pour le bien de la région... » (!) Août 2008Meira, âgée de 21 ans, quitte la région pour vivre sa vie de dresseuse hors de Lumiris. Dresseuse de talent, elle décrochera nombre de victoires, agrandira son équipe et n’aura de cesse de gagner en puissance. Hyouga, quant à lui, restera sur l’île pour s’entraîner et atteindra un niveau équivalent à celui de son amie. Durant ce laps de temps, les deux dresseurs se perdent de vue, mais restent en bon terme. - (!) Extrait du récit de Meira (2021) (inaccessible au public):
« Jeunes adultes, nos aspirations nous ont toutefois séparés. J’ai décidé de partir afin de vivre la vie d’aventures dont j’avais toujours rêvé… Je voulais qu’il m’accompagne, que nous vivions ce rêve à deux, mais Hyouga estimait que nos terres et son histoire étaient déjà suffisamment riches pour répondre à ses besoins. Nous nous sommes quittés en bon termes, mais les années et les silences ont finit par se succéder jusqu’à avoir raison de notre amitié…. C’est pendant ces années de séparation que j’ai alourdit mon palmarès, que j’ai décroché mes plus belles victoires et mes défaites les plus mémorables… Je vivais mes plus belles années de vie alors que, de son côté, Hyouga se faisait endoctriner par ses parents. Je ne sais pas à quel point ils lui ont bourré le crâne, mais, quand je suis revenue, ce n’était plus le même garçon que celui que j’ai abandonné sur le quai… »
(!) Année 2014Meira est de retour à Lumiris et retrouve Hyouga. Pendant l’absence de son amie, le jeune homme, bercé par les histoires de sa famille native des clans du Nord, a commencé à travailler sur leur vieux projet de développement de Lumiris. Il tient auprès de Meira des propos extrêmes et lui dépeint une organisation violente dont le but serait de geler Lumiris à nouveau grâce au pouvoir des légendaires, afin de lui rendre sa gloire d’antan. La jeune femme ne se reconnaissant pas dans cette vision de la région, une dispute éclate entre eux et elle refuse de se joindre à lui, s’attirant la rancune et le mépris de son amis d’enfance. - (!) Extrait du récit de Meira (2021) (inaccessible au public):
« Le jour de nos retrouvailles, il m’a confié avoir avancé notre projet commun. Il m’a alors parlé de la team Mistral telle que nous la connaissons aujourd’hui : extrême et irréaliste… Aveuglé par le bien fondé de ses démarches, il n’a jamais réalisé à quel point ses idées s’étaient éloignées du rêve que nous caressions d’unifier l’ardoise de nos familles.
J’ai refusé de le suivre, j’ai tenté de le résonner… Mais mes paroles n’ont servi qu’à envenimer la situation. J’ignore à quel point il m’a gardé rancune après ça, mais je sais qu’il n’a jamais pu me pardonner… Et quand il est parti, ce jour-là, j’ai su que plus jamais je ne le reverrais en tant qu’ami. »
(!) Année 2015Suivant ses plans, Hyouga fonde l’organisation terroriste que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Team Mistral. De son côté, Meira crée la Compagnie Hestia, en mémoire des explorateurs, avec l’aide de Cirrus, son grand père. En sous-terrain, une course aux légendaires s’engage entre les deux factions rivales. La première souhaitant exploiter leur pouvoir, la seconde ayant pour but de les protéger. - (!) Extrait du récit de Meira (2021) (inaccessible au public):
« C’est en comprenant à quel point Hyouga était dangereux que j’ai décidé de fonder Hestia avec l’aide de mon grand-père. J’espérais ainsi pouvoir mettre la main sur les trois légendaires dont il convoitait la puissance avant qu’il n’y parvienne et ainsi pouvoir les protéger de ses sombres idéaux…
9 mars 2017 (ouverture du forum)Après un voyage à l’étranger, Cirrus prend conscience de son erreur de fermer la région au reste du monde. Il décidera de rouvrir les frontières de Lumiris et quittera son poste de dirigeant. Il gardera tout de même le titre de premier doyen de l’île et restera, dans l’imaginaire collectif, la tête pensante de Lumiris. - Extrait du discours de Cirrus (2020) (accessible au public):
« Mais lors d’un voyage à Unys, je me suis rendu compte de mon erreur. Car oui, j’ai fait une erreur. Mes choix peuvent sembler juste avec de bonnes conséquences, mais j’avais agi avec autorité, utilisant la peur de l’autre pour protéger l’île. Mais en voulant la protéger, je détruisais son essence. Lumiris possède tous les Pokémons du monde car c’est une île d’accueil. Elle n’a pas à avoir de douane, ou d’armée ou autre, car elle aime tout le monde et sait se défendre elle-même, elle l’a déjà montré et le montre encore aujourd’hui.
Lors de mon voyage, j’ai reconnu en Unys ce que je faisais de Lumiris, et ça n’a pas plu, bien au contraire.
Alors à mon retour sur Lumiris, j’ai rouvert l’île et ai quitté le poste de dirigeant, c’est d’ailleurs ce que nous fêtons aujourd’hui en ce 9 mars. La fin de mes bêtises. Haha. Personne ne le voulu. On était bien embêté croyez-moi. Puis on suggéra de mettre en place le rôle de Doyen, une personne n’ayant pas de réel pouvoir, mais qui serait le représentant de l’île, une source de conseil, un… vieux machin en quelque sorte. C’est ainsi que le titre m’a été échu.»
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| | DuskPNJMessages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
| Mistral fait son apparition ! Chronologie 4 septembre 2017 Un jour comme les autres, l’ensemble de la population est alertée, via radio, télévision et réseaux sociaux, que la ville de Windoria est la cible d’une gigantesque tempête de neige. Les dresseurs volontaires s’organisent en deux unités, chacune constituées de petits groupes. La première se voit chargée d’affronter la tempête qui assiège la ville pour venir en aide aux habitants et aux Pokémon pour les faire évacuer malgré les dangers que représentent les conditions météo et les créatures agitées.
La seconde unité est dépêchée dans les grottes de la montagne, dont semble provenir la source de la tempête. Sur place, ils découvriront pour la première fois l’organisation criminelle se donnant le nom de Team Mistral. Les dresseurs en intervention parviennent à pénétrer dans les grottes malgré les quelques ennemis qu’ils rencontrent. Au coeur de la montagne, les intervenants découvrent une machine à l’origine de la tempête, celle-ci étant alimentée de force par des Pokémon glace, comprenant le légendaire Kyurem. Après un combat acharné, les Pokémon sont libérés, la machine détruite, et la grotte partiellement effondrée. La Team Mistral en fuite et leur plan déjoué, l’opération des défenseurs de Lumiris est réussie. Windoria et ses habitants sont en grande partie sauvés. La Team Mistral contre-attaque Chronologie 4 février 2018Afin de remercier les dresseurs s’étant portés volontaires pour venir en aide à Lumiris contre la Team Mistral, et de rendre hommage aux victimes, le Doyen Cirrus organise des festivités dans son propre manoir, à Nemerya. Entre piste de danse et banquet, une estrade est installée pour l’occasion afin que chacun puisse témoigner de ce qu’il a vécu à Windoria ce jour là. Ce qui devait être une simple soirée porteuse d’espoir a pourtant vite tourné au cauchemar pour certains convives. La fête se termine sur une prise de parole de Cirrus, porteuse de nouvelles inquiétantes: Au cours de la soirée, la ville de Feranium a été attaquée par un Pokémon anormalement grand (phénomène que nous appelons aujourd’hui “Dynamax”). La créature a néanmoins pu être stoppée par les forces de l’ordre sans que la ville ne subisse trop de dommages. En parallèle, malgré les agents de sécurité mobilisés, de nombreux invités ont remarqué, au sein même du manoir, divers individus suspects et vols de Pokémon. De plus, il a été signalé que certains convives ne sont jamais rentrés chez eux ce soir là. 6 février 2018Quelques jours plus tard, les dresseurs sont à nouveau alertés via les médias. D’autres Pokémon géants et furieux ont été repérés aux abords de certaines villes, au nord de la région. Les protecteurs de Lumiris sont mobilisés pour diverses tâches: Combattre et ralentir la progression des Pokémon géants tout en évitant que la ville ne subisse trop de dégâts, libérer les otages qui ont été retrouvés aux mains de la Team Mistral, et désactiver ou détruire les émetteurs ayant donner aux Pokémon sauvage leur forme titanesque. Les combats furent rudes, mais la menace finit néanmoins par être endiguée malgré un prix fort. Pour atteindre cette victoire en demi-teinte, de nombreux dresseurs perdirent la vie (dont certains champions d’arène), et les dégâts matériels s’avérèrent très importants. Des quartiers entiers devinrent impraticables, la région perdit son aéroport, et la ville de Windoria désormais en ruine, fut considérée comme rayée de la carte. - (!) Emails découverts lors des explorations (2021) (Inaccessible au public):
De : Dr. Cheiren, À : H., le 08.03.2017
Les plans ont été mis à jour, suite à votre demande expresse.
Tenez-nous au courant des premiers résultats.
A. Cheiren
De : Dr. Cheiren, À : H., le 17.08.2017
J’ose espérer que les rumeurs entendues de vos hommes sont des mensonges éhontées ou des défauts d’audition des scientifiques que je vous ai confiés. Que comptez-vous faire des artefacts ?
A. Cheiren
De : Dr. Cheiren, À : H., le 23.09.2017
J’attends toujours votre réponse. Trois de mes hommes manquent à l’appel. Ne m’obligez pas à prendre publiquement la parole à votre encontre.
De : H., À : Dr. Cheiren, le 25.09.2017
Nous comptons faire quelque chose de grand. Vos précieux conseils et le savoir-faire de vos scientifiques seront les pierres angulaires d’une Lumiris nouvelle, plus belle encore qu’elle ne l’a jamais été avant que la Compagnie Hestia n’en fasse qu’une copie conforme des régions d’ailleurs. Vos efforts seront récompensés. Un nouveau monde vaut bien quelques sacrifices.
De : Dr. Cheiren, À : H., le 26.09.2017
Que comptez-vous faire ? Vous n’aviez rien mentionné de tout cela. Qui êtes-vous réellement ?
De : Dr. Cheiren, À : H., le 01.10.2017
Si vous essayez d’utiliser cette puissance pour d’autres desseins que ceux dont vous m’aviez parlé, les conséquences pourraient être effroyables. Nous ignorons encore tout du contrôle des créatures géantes, et même comment leur rendre leur gabarit originel ! Revenez à la raison.
De : H., À : Dr. Cheiren, le 12.10.2017
Rencontrons-nous. Je vous expliquerai tout. Je n’aurai plus aucun secret pour vous.
- Hyouga.
De : Dr. Cheiren, À : H., le 06.02.2018
Vous avez menti. Vous avez condamné cette région, pauvre fou ! Ces vies innocentes, ces villes ravagées… Windoria en ruines, et pour vous ça n’est pas assez ! Vous deviez rendre à Lumiris une gloire volée, pas la détruire ni gorger ses terres de sang !
De : Dr. Cheiren, À : H., le 07.02.2018
Le plafond a enfin cessé de trembler ; en avez-vous enfin eu assez ?! Mais qu’avez-vous fait ? Qu’avez-vous fait ? Répondez-moi, ou je dirai à d’autres tout ce que je sais.
De : H., À : Dr. Cheiren, le 11.02.2018
Votre fils travaille encore pour moi. Je le croise toutes les semaines. Il est un employé loyal et travailleur. Je n’aimerais pas devoir renoncer à sa bonne volonté, par la faute d’un père contestataire.
Rencontrons-nous une nouvelle fois. Je crois pouvoir vous faire entendre raison.
Une autre feuille, agrafée.
Un schéma occupe la moitié de la page. Petites machines qui, si l’on en croit les dimensions indiquées, tiendrait presque entre deux grandes mains humaines. Petit bijou de technologie, un Pokémon est représenté à côté. Des dimensions sont griffonnées à la main, rayées, réécrites. Une espèce de manuel d’utilisation improvisé. Quelques questions, au dos de la feuille, sont soulevées : on semble s’interroger sur la façon de relier un Pokémon précis à la machine. Capsule piquée dans la peau ? La proposition est entourée à de multiples reprises. Aucun commentaire ne vient l’appuyer ni la contredire.
Une autre feuille, perdue parmi les pages. Une écriture manuscrite.
Au voyageur, au malfrat, au gamin ou au curieux qui lit ceci, ce sont probablement mes derniers mots. Si je ne meurs pas, ce soir, alors j’aurai la force de parler publiquement. Et tout le monde sera au courant. Si je ne reviens pas de cette entrevue… J’ose espérer que quelqu’un trouvera ces aveux avant Hyouga et ses hommes. J’espère aussi qu’ils ne vous mettront pas en danger. Mais je crois que le silence est encore plus dangereux : je crois qu’ils ont échoué, et qu’ils n’en resteront pas là. J’espère que mes mots parviendront à des coeurs nobles avant qu’ils ne commettent d’autres méfaits ; parce que ces hommes, avides de quelque chose qui m’échappe, continueront de faire le mal. Par leur faute naîtront d’autres orphelins. J’ignore quand, pourquoi, comment. Je sais qu’ils tueront de nouveau. Ils l’ont déjà fait.
Mes hommes et moi n’étions personne. Des scientifiques vaguement réputés de Lumiris, spécialisés dans les évolutions de Pokémon. Nous étudiions les causes génétiques des métamorphoses qui altèrent le corps des créatures qui nous entourent. Je l’admets, nos expériences n’ont pas toujours été très orthodoxes : nous avons parfois cherché à provoquer de forme des évolutions prématurées, et même à recréer des méga-évolutions chez des espèces n’en possédant à ce jour pas. Bien souvent, nos expériences se sont avérées infructueuses. Nous avons essuyé échec sur échec.
Pourtant, c’est nous que cet homme, Hyouga, a repéré. C’est moi qu’il a abordé. Son projet n’était pas bien délirant : il avait entendu parler de cette puissance qui existe, ailleurs, et qui permet à des Pokémon d’emprunter des formes gigantesques, voire parfois altérées. Ses yeux brillaient, son sourire étincelait. Il était passionné, et il imaginait cette puissance ici, à Lumiris, il rêvait de combats spectaculaires, et d’un nouveau Colisée qu’on dédierait à cette pratique nouvelle. C’est à nous qu’il a demandé de l’aider. La rémunération nous a convaincus.
Alors, nous avons commencé nos expériences. Nous avons envoyé une partie de nos hommes à Galar, et nous avons étudié les sources d’énergie sur place, et les avons récréées artificiellement sur nos terres. Ce fut long et laborieux. Au bout du compte — et, j’aurais aimé ne jamais avoir à le dire, mais malheureusement — nous avons réussi. Cette victoire précise marquait le moment où le projet nous a échappé.
Hyouga l’a arraché de nos mains, et confié à ses hommes, et à ceux des miens qui avaient choisi d’aller jusqu’au bout tandis que moi et d’autres, brusquement plus méfiants, avons préféré nous retirer. Un bruit s’est mis à courir que les projets avaient changé — je pense, en vérité, que nous avions simplement été bernés. Il n’avait jamais été question de Colisée et de spectacles. Simplement de pouvoir. Simplement de puissance. Simplement de terrorisme.
Une vague histoire de modifications génétiques avait finalement créé des armes de guerre.
J’ignorais encore, alors, que je venais d’assister la Team Mistral, et de les aider à accomplir un dessein que je ne cautionnais pas. Je l’ai compris trop tard, quand les pièces du puzzle se sont assemblées. Pour la première fois de ma courte vie, j’ai souffert d’avoir accordé mon aide à quelqu’un qui la demandait.
Le 6 février de cette année, 2018, j’ai compris à quel point j’avais eu tort : mon projet a servi à tuer des innocents, et à ravager des contrées entières. J’ignore encore le bilan des décès, parce que je me suis terré chez moi dans le silence et l’obscurité. Je ne veux rien savoir. Je ne veux pas savoir tout le sang que j’ai sur les mains parce que j’ai eu le malheur de croire en un sourire charmant qui prétendait agir au nom de Lumiris. Je n’avais pas compris que, de l’archipel, nous n’en avions pas la même conception.
Nous avons été bernés, ni plus ni moins. Je tremble en écrivant ces mots, j’ai du mal à croire que mes hommes et moi sommes responsables de ces drames. Nous n’étions personne. Je crois que nous aurions tous préféré le rester. Je ne peux plus les regarder en face. Je le ferai, si je survis à cette nuit. Je parlerai.
Ce sera ma façon à moi de me racheter. Puisse le ciel me pardonner — je suis terrifié à l’idée que c’est probablement l’Enfer qui m’attend.
Meira et Hyouga Chronologie 6 avril 2019Cette fois la tangente s’inverse. Le Doyen appelle les dresseurs de Lumiris à se mobiliser, non pas pour défendre la région, mais pour lancer une offensive sur une base de la Team Mistral. Meira, leader de la Compagnie Hestia, et maître de la ligue auto-proclamée se présentent pour la première fois en public pour mener l’assaut. Alors qu’ils approchaient de la base ennemie, les dresseurs tombent dans une embuscade tendue par Hyouga, le leader adverse. Celui-ci déclenche une explosion gelée, figeant le volcan dans un manteau de glace et emportant les dresseurs venus le combattre sous une avalanche. Après moult péripéties, les dresseurs éparpillés parviennent à se rejoindre en quatre groupes: -Le premier est ceux des rescapés de justesse. Extirpés du feu de l’action par les secours, ils ont été rapatriés à un camp de fortune non loin de là pour y être soignés. -Le second est celui des explorateurs d’Exilar. Après avoir fuit les lieux par leurs propres moyens, ils se retrouvent en terre inconnue. Un lieu jusqu’ici inexploré par la plupart des Lumirien: Exilar. Sur place, ils découvrent un village dénué de toute technologie, ainsi que la “route victoire” au bout de laquelle se trouve le colisée et la ligue Pokémon, financés par la Compagnie Hestia. -Le troisième est celui de ceux ayant réussi à s’infiltrer au coeur de la base Mistral. Face à une énorme machine, et deux sbires haut gradés, les dresseurs sur place ont pu user de la force de leur Pokémon, et de leur capacité de réflexion pour livrer bataille et résoudre des énigmes ayant pour but d’arrêter la machine aux effets inconnus. Les renforts finirent par arriver, et par faire évacuer les dresseurs. -Le dernier groupe est celui s’étant retrouvé au sommet du volcan, où les attendait Hyouga. Là haut, un étrange phénomène vient bloquer les Pokéball des protecteurs de Lumiris, les empêchant de faire appel à leurs compagnons. Hyouga, quant à lui, est en pleine possession de ses moyens. Après un échange houleux et plus dangereux que jamais, une mystérieuse secousse (due à l’arrêt de la machine), les Pokémon redeviennent disponibles, ce qui permet à Meira d’intervenir. La maître de la ligue parvient à vaincre son némésis, qui réussira à s’enfuir. Malgré la Team Mistral mise en déroute, le volcan, lui, demeure gelé. - (!) Extrait du récit de Meira (2021) (inaccessible au public):
La suite de l’histoire, vous la connaissez déjà. Ce jour-là, au volcan, je n’ai pas pu me résoudre à arrêter l’homme que j’aime… Et ce fût une terrible erreur de jugement. J’ai conscience d’avoir déçu beaucoup de gens, moi la première, mais une part de moi espérait qu’il puisse encore changer et revenir sur sa décision de recouvrir l’archipel de glace une deuxième fois.
Je ne vous demande pas de me pardonner ou même de comprendre… Mais simplement de bien vouloir concevoir que mes intentions n’ont jamais été mauvaises. Toutes mes décisions, je les ai prise dans l’intérêt de Lumiris. »
- (!) Document sur une machine découvert lors des explorations (2021) (Inaccessible au public):
Un schéma détaillé représente la colonne électronique, épaisse, qui trône au centre de la pièce. Beaucoup de mots compliqués sont employés, des formules mathématiques qui dépassent de loin le simple baccalauréat scientifique. Cependant, de petites notes brèves rédigées à la main sous le dessin semblent apporter quelques indications plus accessibles – vulgarisées.
Pokémon Eau et Glace — source principale d’énergie. Tentatives infructueuses sur d’autres bases avec des Pokémon Feu ou Électrique : les surcharges ont provoqué des incendies. Au plus près du volcan, l’approximatif ne nous est pas permis. Dosage doit être parfait. Juin 2018 : plus besoin de Pokémon pour entretenir le système. La chaleur du volcan nourrit le système entier : chaleur ingérée, digérée, recrachée. Fluide et gaz frigorigènes en circuit fermé dans les réseaux de la machine. Évaporation, condensation, échanges de chaleur. Chaleur interne nourrit froid externe. Températures intenses nourrissent températures intenses. 9 mars 2020Trois ans après avoir ouvert les portes de la région aux étrangers, Cirrus profite de cette date anniversaire pour conter une partie de l’histoire de Lumiris, présenter publiquement Meira, et annoncer qu’elle serait sa successeuse en tant que Doyenne. - Extrait du discours de Cirrus (2020) (Accessible au public):
« Mais je commence à me faire vieux. Mes conseils sont ceux d’un homme dépassé par les nombreux évènements et ma compréhension du monde est comme les Pokéballs de ma jeunesse, avec une clé à tourner longuement pour l’activer.
J’aimerai donc présenter, à ceux qui ne la connaissent pas encore, ma petite fille Meira. Elle a pris les intérêts de l’île très à cœur, on dirait que cela se transmet en sautant une génération. Elle est à mon sens, une femme responsable, largement capable de remplir les fonctions de doyens et bien plus encore.
Mais assez de mes radotages de vieillard. Je vais vous laisser savourer cette fin de soirée. Longue vie à Lumiris et puissions-nous continuer à vivre longtemps en paix. » 1er avril 2020Bien qu’il soit difficile de déterminer avec précision la date de construction d’un ville, c’est ce jour que Lumiris célébra la reconstruction de Windoria grâce au travail de nombreux travailleurs, bénévoles et Pokémon. Mistral et Hestia Chronologie L'été qui s'entame à peine est paisible. Tranquille. Les collégiens sont presque en vacances, les universitaires savourent déjà leurs premiers jours de repos et les futurs bacheliers viennent de rendre leur dernière copie le matin même. Les rues sont chaudes, l'ambiance bienheureuse, les allées bruyantes, les transports en commun bondés ; la soirée même qui étend son manteau sur Lumiris est tiède et agréable, les passants flânent, et prennent leur temps. Le vingt-cinq juin est un jour comme un autre, copié-collé du vingt-quatre, et du vingt-trois, et de tous les jours d'avant. Le vingt-cinq juin est un jour sans histoire – jusqu'à ce que brusquement, Lumiris bascule dans l'horreur et la violence. Jusqu'à ce que brusquement, le vingt-cinq juin devienne l'histoire. 15 juin 2020Le 15 juin 2020, une étrange invitation est glissée dans la boîte aux lettres des personnalités les plus populaires de la région : champions d'arènes, champions coordinateurs, miss et mister Lumiris, le Doyen de la région et sa petite fille et maître de la Ligue, Meira, le professeur Baobab et quelques autres ont eu l'honneur d'être conviés sur une croisière de luxe, pour les remercier de leur contribution à la prospérité de la région. 25 juin 2020CROISIÈRE ARIWAL'embarquement a lieu le 25 juin : l'atmosphère est légère, l'ambiance est aux festivités. Les plaisanciers profitent du navire et de ces innombrables services de luxe tout au long de la journée. Les dresseurs, informés que leurs compagnons Pokémons sont interdits dans la salle de réception où se déroule le souper de bienvenue, organisé le soir même, les gardent scellés dans leurs Pokéballs, ou les confient au service de garderie du navire. Alors que les premiers mets sont servis, un homme à l'air chaleureux se présente comme le capitaine du paquebot et propose, en guise de présent, de confier à ses convives, « représentants d'une nouvelle Lumiris » l'histoire d'une Lumiris d'une autre époque révolue : il décrit la région d'autrefois comme un territoire de glace et de froid, presque inoccupé. C'était sans compter un peuple autochtone, qui vivait en paix et en harmonie avec les terres glaciales et des Pokémons « dont on ne soupçonnerait même pas l'existence ». À cet instant, coupant court au récit, Cirrus, le Doyen de la région, suffoque et s'effondre. Le verdict tombe : le Doyen de Lumiris vient de mourir. Un vent de panique souffle au dessus des tables : les dresseurs réalisent soudainement, à force de s'agiter, qu'ils sont enfermés dans la salle de réception, et que leurs Pokéballs sont verrouillées. Comme pour parfaire le tableau horrifique qui se dessine sur le fabuleux paquebot, le leader de la Team Mistral, Hyouga en personne, ne tarde pas à faire irruption dans la salle. Il leur apprend, non sans un certain plaisir sadique évident, que le navire se trouve à plus de cinq cent kilomètres du port de Lumiris, et que la centrale de Voltapolis est, au moment où il leur parle, sans doute déjà tombée sous l'assaut terroriste lancé sous ses ordres. Sonnés par les révélations, les dresseurs se dispersent, et des groupes se forment. Ceux qui tardent le plus à se décider sont de toute façon retenus par Meira dans la salle de réception : son grand-père, le Doyen de Lumiris, est mort, et elle n'entend pas laisser ce crime impunis. La piste de l'assassinat, après ce qu'il s'est passé, ne peut plus être écartée : elle décide d'enquêter, et exige l'aide de ceux qui restent. Une partie du groupe est envoyée en direction de la salle des caméras, espérant voir, éventuellement, le visage de l'assassin sur les vidéos. La quête n'ira jamais à son terme : l'un des convives se dresse contre ses alliés, revendiquant par là même occasion sa complicité avec la Team Mistral. Blessé, mal en point, il retourne à la salle de réception, et accuse son alliée d'être la coupable : une erreur de sa part lui coûte sa crédibilité, et l'homme est forcé de prendre la fuite. Narcisse Lether est désormais l'homme le plus recherché de Lumiris – déchu de son rang, traître à la nation, admin de Mistral, assassin du Doyen Cirrus de Lumiris. Quelques convives décident de trouver la salle de navigation, dans l'espoir de reprendre la main sur la direction empruntée par le bateau, et de rejoindre Lumiris au plus vite. Certains des participants décident de se rendre à la garderie, afin d'y récupérer les Pokémons confiés aux sbires plus tôt dans la journée. Un combat s'engage, dont les convives ressortent victorieux. Lorsqu'ils rejoignent les autres, c'est pour affronter le capitaine du navire, qui parvient à s'enfuir malgré les efforts des plaisanciers. Les invités reprennent les commandes du paquebot, et bifurquent en mers en direction du port qu'ils ont quitté le matin même. Un autre groupe, préoccupé par le verrouillage des Pokéballs les rendant inutiles, décide de partir à la recherche de l'origine de ce dysfonctionnement, dans l'espoir de le contrer. Les convives s'éparpillent alors à la recherche de l'antenne, d'où semblent provenir des interférences qui entrent en conflit avec le mécanisme des balles. Ils finissent, à force de déambulations hasardeuses et de combats épars, à atteindre la salle des machines. Une à une, les interférences sont coupées, et les Pokéballs déverrouillées dans toutes les salles du navire. D'autres, enfin, prêts à en découdre avec l'antagoniste, se précipitent sur le pont et se lancent à la poursuite de Hyouga en personne. Maigrement armés de couverts volés dans la salle de réception, privés de leurs Pokémons, ils s'efforcent à la discrétion tandis qu'ils traversent le bateau tout entier. Ils sont séparés : le groupe tombe dans une embuscade de sbires, tandis qu'un seul membre qui s'est désolidarisé du groupe un peu plus tôt, fait face à leur leader. Des deux côtés, la bataille fait rage. Les sbires sont mis en déroute, Hyouga est vaincu. Sous les yeux des plaisanciers, pourtant, il demeure paisible : comme une ultime provocation, il relève que ses plans pour la centrale de Voltapolis sont, de toute façon, sans doute déjà terminés. Il est plongé dans l'inconscience par les convives, et capturé. Les sbires qui restent sont eux aussi enfermés, ou s'enfuient, les convives se dispersent ou se retrouvent, chacun occupe le trajet comme il le peut, dans l'angoisse ou la hâte, sans savoir ce qu'il est advenu de Lumiris, de Voltapolis, de la centrale et des jeunes dresseurs de la région. Ils n'accostent à Port-Corail que le lendemain, aux premières heures du jour, attendus par quelques unités de police contactées par les invités pour leur livrer Hyouga et les sbires prisonniers. Personne ne les attend : tout le monde, comme eux, vient d'apprendre les horreurs qui ont secoué la nuit sur Lumiris. Le lieutenant de police présent sur le port contacte l'hôpital le plus proche pour faire rapatrier le corps du Doyen – l'information se murmure d'une oreille à l'autre et, bientôt, les médias se partagent les informations, et la région plonge une nouvelle fois dans les ténèbres. CENTRALE ÉLECTRIQUEC'était pourtant un soir normal, à Voltapolis, une nuit tiède et paisible de juin. Il était aux alentours de vingt heures quand, brusquement, Voltapolis et Nemerya se sont retrouvées plongées dans l'obscurité. Plus de courant, plus de réseau : les lumières s'éteignent et les communications se coupent. Dans le même temps, une explosion retentit au cœur de Voltapolis. Dans tous les hauts parleurs résonne un message d'évacuation d'urgence : la population apprend que la centrale est sous l'assaut d'une attaque terroriste. Les forces de l'ordre appellent au soutien des civils qui se sentent d'en endosser la responsabilité, et invitent les autres à se mettre en sécurité. Ceux qui décident de se rendre à la centrale sont répartis en quatre groupes, selon leurs compétences et leurs motivations. La priorité de certains, dépêchés dans les salles des employés, est de trouver et de libérer les otages prisonniers. De multiples combats s'engagent entre les civils en intervention et les sbires Mistral, les batailles font rage et poussent dresseurs et Pokémon dans leurs retranchements. Au terme des luttes acharnées, quatorze otages sur les seize retenus sortiront vivants de la centrale, et seront confiées aux ambulanciers dépêchés sur place à la suite de l'explosion. C'est dans la salle des opérations qu’est découverte une vidéo des plus dérangeantes : l’acte du feu Doyen Cirrus qui, pour permettre l’expansion de Lumiris et l’exploitation de la partie nord de la région, autrefois prisonnière de la glace, a pris la décision controversée de provoquer l'éruption du Volcan Eneka, usant d'une puissance inconnue que les caméras n'ont jamais su capturer. La végétation fut ravagée, les Pokémon condamnés, mais les glaces fondirent, et les terres du nord devinrent habitables et exploitables. Cirrus remporta donc son pari risqué, n'en déplaise à ses collaborateurs de l'époque. Dans cette même salle, les civils en intervention font la rencontre d'un des admins de la Team Mistral. Un certain Diomède qui, derrière ses sourires presque sympathiques, s’avère particulièrement sadique, n’hésitant pas à trafiquer le système de la centrale afin de déclencher des pièges parmi les plus meurtriers. L'homme, confronté, parvient tout de même à s'enfuir, abandonnant au passage des bombes installées dans la centrale, sans toutefois déclencher leur explosion. C'est dans les entrailles des laboratoires que les découvertes les plus troublantes, mais surtout les plus importantes ont lieu. Suite à un premier échec face à une énigme du menteur, que seul un véritable « chercheur Hestia » aurait dû être capable de résoudre, le groupe se trouve scindé, et les civils séparés dans quatre salles. Du sombre trésor de Roublenard, au désert flamboyant de Galopa, passant par le colisée de Métamoprh et la serre de Déflaisan, entre énigmes, combats, jeux de marelle mortels et jeux de piste, les civils déjouent les pièges du laboratoire pour que l’histoire de Lumiris, d’Hestia, de Mistral et des trois légendaires leur soit peu à peu révélée au travers des haut-parleurs des salles. Au terme de leur chemin, le groupe rencontre Lokrigan, l’un des trois légendaires de glace, enfermé dans un incubateur et dont il se libère. Il prend la fuite, aidé par la Team Mistral, et disparaît sans laisser de trace. Les deux groupes déplacés pour sécuriser les réacteurs parviennent, au terme de combats acharnés et de tâtonnements sur les consoles de commandes, à les éteindre, évitant ainsi la catastrophe promise et l'explosion imminente des enceintes, bien que lesdits réacteurs aient tous deux subis d'importants dommages. Les unités d'intervention civiles, au moment de faire demi-tour en direction de la sortie, font face à deux ennemis qui s'avèrent être, en vérité, des Zoroark passablement agressifs, apparemment contrôlés par Lokrigan avant sa fuite, et qui auraient, semble-il, plongé les civils dans des illusions des plus réalistes et dramatiques au cours de leur mission. Ils en sortent grièvement blessés mais saufs, et les murs de la centrale tiennent encore debout, sécurisant la sortie de tous les autres civils impliqués. Les survivants de la centrale, sortis tard dans la nuit, sont pris en charge par les équipes de secours palliant aux soins d'urgence. Certains sont immédiatement transportés à l'hôpital le plus proche, d'autres sont d'ores-et-déjà interrogés. Peu à peu, les informations récupérées par les agents de police seront recoupées, rassemblées, ajustées pour rétablir la vérité sur les évènements de la centrale de Voltapolis mais aussi, et surtout, sur l'histoire de Lumiris et des guerres ancestrales qui opposent la Compagnie Hestia à la Team Mistral. - (!) Carnet de bord découvert lors des explorations (2021) (Inaccessible au public):
En date de février 2019. […] Nous ignorons encore leur lieu de repos. Il n’y a que Lokrigan… Nous n’aurions jamais imaginé que ces enflures d’Hestia avaient mis la main sur lui. Nous avions l’espoir qu’il soit encore libre. Nous n’avons pas de détails, il s’agit seulement de rumeurs, de choses qu’on a bien voulu nous dire. Il serait détenu quelque part, dans des laboratoires dont l’emplacement demeure secret. Nous avons entamé des recherches, et trois de nos meilleurs espions ont décidé de s’infiltrer au coeur même de l’organisation ennemie, au sein des équipes scientifiques. Nous espérons qu’un jour… Qu’un jour, ils sauront. Qu’ils auront des réponses à nous apporter. Nous avons besoin de savoir…
En date d’avril 2019. Deux de nos espions sont parvenus à intégrer les équipes scientifiques. Ils sont cependant employés dans des laboratoires connus du public, qui semblent ne garder aucun secret. Il est fort probable que la captivité de Lokrigan ne soit pas une connaissance commune, même au sein de leur entreprise. Il s’agirait d’une sorte d’élite tenue au secret. Ce sont du moins nos hypothèses. Seul le temps et l’expérience leur permettront d’accéder à ce secret… Si tant est qu’il existe vraiment.
Concernant Haglaglaz et Valdrasil, nos recherches demeurent infructueuses. Aucun signe d’eux. Ils […] et même les textes anciens ne nous aident pas. Nos dieux n’avaient jamais disparu, avant. Même lorsque le Volcan s’est réveillé, ils étaient là ; et même lorsque ces colons nous ont ravagés, ils étaient là. Ils ont toujours été là. Pourquoi, aujourd’hui, nous ont-ils abandonné alors qu’ils ont toujours veillé sur nos aïeuls ?
En date de novembre 2019. Il existe. Le laboratoire existe. Il existe en plein coeur de Voltapolis, dans les sous-sols de la centrale électrique. Elle fonctionne presque en auto-suffisance depuis longtemps déjà, aussi les humains ne la fréquentent que peu. Pourquoi n’y avons-nous pas pensé plus tôt ? Leur protocole est extrêmement strict. Un seul de nos espions est parvenu à intégrer l’élite scientifique. Il nous dit qu’ils sont peu nombreux et tenus au secret le plus silencieux. Tolérance zéro au nom des traîtres. Mais le laboratoire existe. Il prétend avoir vu Lokrigan de ses propres yeux, coincé dans un incubateur et soumis à un sommeil artificiel. Sa voix tremblait lorsqu’il nous le racontait. Comment ont-ils pu faire preuve d’autant de barbarie à l’égard de l’un de nos dieux ?
En date de décembre 2019. Un message a circulé dans nos rangs toute la semaine : nous allons récupérer Lokrigan. C’est un pari fou et insensé. Beaucoup, qui ignorent encore le secret du laboratoire, n’ont pas compris. Ils sont nombreux à croire que Hyouga est tombé sur la tête. Mais notre escouade tremble par avance d’excitation. Nous allons récupérer Lokrigan. Lokrigan, d’abord. Haglaglaz et Valdrasil en suivant. Il faut qu’ils nous reviennent ; il faut qu’ils reviennent ici, dans ces neiges éternelles que nous ne gardons que pour eux. Il faut qu’ils nous rejoignent et qu’ils recouvrent leurs forces. Aujourd’hui les montagnes, et demain Lumiris. Ils faut qu’ils nous reviennent.
En date d’avril 2020. Bientôt. Bientôt. La date approche. Vous l’avez reçu, vous aussi ? Les pseudos héros de Lumiris – champions, figures emblématiques, doyen, et autres ennemis de notre chef recevront bientôt le carton d’invitation à leur dernier voyage. Nos supérieurs n’ont pas lésiné sur les moyens, mais il parait qu’ils ont le bras long. Ces enfoirés auront au moins la chance de goûter au luxe avant que Hyouga ne se charge personnellement d’eux. Leur journée sera une fête, et leur nuit un cauchemar. Au même moment, nous lancerons l’assaut sur la centrale. Lokrigan nous reviendra.
En date de juin 2020. C’est ce soir. Relisez les plans, revoyez vos positions. Ne laissez rien au hasard. C’est ce soir. Ce soir que Lokrigan nous revient.
En date de juillet 2020. La victoire est amère. En demi-teinte. Beaucoup de nos hommes sont morts ; la croisière est rentrée à bon port. Hyouga est enfermé, et Lokrigan s’est enfui. Narcisse Lether nous a retrouvés, et il a accompli son méfait. Notre dieu n’est pas revenu. Nous ignorons où il s’en est allé.
- (!) Compte rendu découvert lors des explorations (2021) (Inaccessible au public):
Lokrigan, le Vent du Nord. Canidé aux airs rieurs, les anciens confondaient son cri avec le rire d’un enfant. Destinée, secrets, révélations, trahisons. Valdrasil, la Morsure du Froid. Équidé paisible, noble et majestueux. Traditions, protection. Le corps et l’esprit : l’équilibre de l’homme. Haglaglaz, la Temporalité du froid. Strigidé puissant, prédateur, inquiétant. Souffrance, échec. L’hiver qui l’emporte. Vient le printemps : devient plus fort celui qui survit. […] l’esprit du Volcan ??? Silhouette indéfinie — témoins éblouis incapables d’en donner le moindre détail. Chaos ? Guerre ? Feu ??? Allié ? Antagoniste ?
Nos aïeuls ont aimé ces âmes faites de neiges, d’hiver et de blizzards : ils sont les pierres angulaires de la Lumiris qu’ils ont connue avant même que les colons ne l’appellent ainsi. Ils ont doté l’île de ces paysages si sublimes qui surplombent nos villes, pourvu que les yeux s’élèvent à hauteur de ciel ou d’horizon. Des montagnes enneigées, des citées qui ont subsisté en cohésion aux terrains aussi verglacés qu’escarpés. Les magnificences sont hostiles : les sains d’esprit s’en tiennent éloignés, et ces terres sauvages deviennent l’utopie d’une faune paisible qui sait encore craindre la main de l’homme. Lokrigan, Haglaglaz et Valdrasil nous ont offert des terres sacrées et des trésors inestimables que les envahisseurs ont ravagé. Ils ont bâti des villes, des routes, des immeubles ; repoussé des forêts et aplani des monts pour y construire leurs blocs de bétons moroses. Mon père est encore persuadé, aujourd’hui, que le Doyen est responsable des désastres les plus grands qui ont frappé l’île : il m’a raconté la chaleur, les brûlures, la lumière, l’éruption, et l’ombre immense qui a plané sur l’archipel tandis que la colère faisait trembler la terre. Ce jour-là, encore, alors que ces colons réclamaient notre perte, nos dieux nous ont protégés. Nos dieux étaient là. Nos dieux ont gagné. Forts, grands et puissants : ils ont chassé l’Esprit du Volcan et l’ont forcé à s’endormir. Effrayé par nos dieux, il s’est terré dans la lave et n’est plus jamais réapparu. C’est à nos dieux qu’on doit la paix, et eux, ces colons, les chasse quand on les aime. Ils ont prétendu les aimer eux aussi, pourtant s’ils ont disparu, n’est-ce pas la faute de leurs immeubles, de leurs automobiles, de leurs lumières artificielles et de leur pollution grandissante ? Nos dieux s’en sont allés, et nous ignorons où ils se trouvent. Nos pères se vantaient d’avoir déjà croisé leurs regards ou leurs ombres, et moi je crains que mes enfants ne se contentent que d’histoires et de légendes que les colons auront altérées. Parce que les colons mentent, toujours, forcément. C’est comme ça qu’est rédigée l’histoire : par ceux qui se targuent d’avoir découvert des terres depuis longtemps habitées. Par ceux qui ont la connaissance, la science, une langue qui n’est pas que locale ; par ceux qui ont l’écriture et le pouvoir. L’histoire ne dit pas la vérité : elle n’en donne qu’une version fictive, tronquée, abîmée par les mensonges. Elle n’est jamais objective, et c’est parce que les historiens passent sous silence leurs méfaits et les desseins mauvais de leurs pairs que nos récits se perdent. Lumiris a grandi sur du sang versé, les terres dévastées, des orphelins esseulés et des tromperies éhontées. Lumiris n’est plus celle qu’elle était ; quand Lokrigan, Haglaglaz et Valdrasil nous aimaient, et que […] n’avait pas été réveillé. J’espère qu’il restera encore, d’ici quelques années, des descendants de Mnist-rahel au coeur et au sang pur, et qui sauront raconter l’Histoire. La vraie, la nôtre : celle que les colons n’ont pas contrefait.
Agrafée à la page du compte-rendu, une demi-feuille imprimée.
Lokrigan, Vent du Nord, serait retenu captif dans les laboratoires secrets de la Compagnie Hestia. Nos forces sont actuellement en passe d’être déployées au nom d’une mission terroriste de grande envergure, dont l’objectif principal vise à libérer notre dieu du sous-sol dans lequel il est détenu.
Valdrasil et Haglagaz, eux, demeurent introuvables. Nos hommes quadrillent pourtant la zone depuis des mois, et des recherches ont redoublé d’intensité depuis la découverte de la capture de Lokrigan. Nous craignons qu’eux aussi tombent entre les mains mal intentionnées des colons. Nous refusons que nos dieux soient ainsi bafoués. Hestia doit payer.
L’esprit du Volcan, lui, ne s’est pas réveillé. Nous qui ne sommes séparés de lui que par l’épaisse paroi rocheuse qui éloigne la base du magma brûlant craignons que la disparition de nos dieux soit une opportunité pour lui de reprendre son pouvoir. Ils nous faut garder l’hiver des montagnes intact : il ne doit jamais savoir que nos dieux nous ont laissés impuissants. Ce serait la fin de Lumiris, s’il l’apprenait et qu’il s’éveillait à nouveau.
Au matin du premier jour après la nuit, les informations se déchirent les nouvelles : se superposent les images ternes de la centrale et des pompiers encore sur place, et celles du portrait du Doyen et des figures emblématiques de Lumiris qu'on tente d'interroger mais qui s'esquivent. Et ceux qui s'éveillent, ce matin-là, tremblent encore. Le Doyen Cirrus est mort. Et la centrale, elle, comme une drôle de métaphore tragique, n'est plus que ruines et volutes de fumée grises. Au bilan: quelques pertes humaines, dont celle du Doyen (93 ans), mais la plupart ont su revenir vivants du bateau ou de la centrale. Cette dernière, bien qu’hors de danger d’explosion, finit abandonnée et reste une source de menace selon les habitants de Voltapolis qui quittent la ville peu à peu. Un champ de panneaux solaire est également construit dans le désert pour servir de nouvelle source d’énergie. On sait également que Lokrigan est aujourd’hui toujours en fuite, contrairement à Hyouga qui croupit dans une prison d’Exilar en attendant son jugement devant un tribunal. - Hommage de Cirrus retrouvé dans un jardin du labo d’Hestia (2020) (Inaccessible au public):
« Pour la gloire d’Hestia, pour notre patrie Lumiris, pour que la végétation puisse toujours s’étendre, je lègue ce modeste jardin truffé de pièges pour que personne n’y trouve jamais mon inestimable trésor.
À cet homme qui m'a suivi. À cet homme qui m'a supporté. Puisse ce jardin, tel que tu en rêvais, être ton lieu de repos. Un dernier hommage pour Baraë Dèzilh. Mon bras droit. Puisse la chaleur te caresser à jamais et le froid se tenir loin de toi. - Cirrus, premier doyen de Lumiris. »
- Conclusion officielle de l’event (extrait de modération, pas un document à proprement parler):
Dans le tumulte, bon nombre de sbire Mistral ont profité du trouble ambiant pour s'échapper de la centrale. D'autres sont morts dans les entrailles du bâtiment, d'autres encore ont été arrêtés, et sont probablement en ce moment-même en train d'être interrogés les uns après les autres par les forces de l'ordre. On estime une trentaine de pertes humaines du côté de la Team Mistral, en plus d'une autre trentaine d'arrestations. Une cinquantaine de sbires et d'officiers sont parvenus à prendre la fuite.
Lokrigan aussi s'est enfui et, peu importe les hommes qui ont tenté de suivre sa trace, il s'est évanoui en direction du Nord. Les deux autres légendaires révélés par l'équipe des laboratoires, Haglalaz et Valdrasil, quant à eux, sont encore endormis. On ignore, pour l'heure, où ils se trouvent – mais une chose est sûre, ils n'ont pas encore été tirés de leur sommeil millénaire.
Mistral n'est pas seule à endurer les pertes : on estime à une cinquantaine les pertes civiles. Parmi elles, le commandant de police de Voltapolis dépêché sur place, dont le décès affecte particulièrement tout le corps policier de Lumiris. Sitôt que l'hommage en son nom sera rendu, une nouvelle nomination sera effectuée au sein des rangs des unités de la ville.
Les Lumiriens, secoués par les évènements, créent doucement des lieux d'hommage et de recueillement sauvages : une chrysanthème accrochée au grillage qui entoure la zone sinistrée et interdite au public de la centrale se transforme bientôt en un mur fleuri sur plusieurs mètres par les passants, les bougies s'accumulent au pied de la statue de Jirachi érigée à Windoria au terme de la reconstruction de la ville après les ravages de Mistral l'an passé, les portraits des disparus se mêlent à ceux des héros proclamés de cette nouvelle guerre sur le quai de Port-Corail où a accosté la Croisière Ariwa ou devant le domicile du feu Doyen Cirrus de Lumiris, à Nemerya. En l'attente d'un monument officiel, les habitants endeuillés cherchent la paix là où ils le peuvent : là où la vie bat encore alors même qu'on a tenté de l'éteindre.
Et, peu à peu, c'est Voltapolis qui s'éteint. La centrale trop endommagée pour être encore utile, on la remplace doucement par un champ de panneaux solaires, actuellement en plein déploiement dans le désert, et voué à devenir la nouvelle ressource énergétique de la région. Le réseau est rétabli. De la ville, les gens s'éloignent, les familles ne supportent plus d'ouvrir leurs volets sur la vue lointaine d'une centrale désaffectée, désolée, ni de sentir encore l'odeur de cendre et de fumée qui flotte dans toutes les allées. Les Voltapoliens ne se sentent plus en sécurité dans les rues vides et silencieuses autrefois animées, alors, peu à peu, ils s'en vont. Ceux qui le peuvent plient bagages et déménagent, retrouvent les rues plus sûres d'un ailleurs prometteur pour se reconstruire après les horreurs et les violences du soir du vingt-cinq juin. Et ceux qui ne le peuvent pas, ceux qui n'ont pas les moyens, ceux qui, pour une raison ou une autre, ne veulent pas s'en aller, ceux-là restent, et observent comme, lentement, Voltapolis sombre dans la nuit, offerte aux voyous, offerte à la délinquance, offerte à l'ennui. 5 juillet2020Après les derniers évènements, Meira prend la parole en public. Discours dans lequel elle annoncera, entre autre, qu’elle prend la succession de Cirrus au titre de Doyenne. - Discours de Meira (accessible au public):
« Cher Lumiriens… », commence-t-elle d’une voix assurée malgré l’appréhension qui lui tord les tripes. « Mieux que quiconque, je connais les ravages de l’incompréhension… C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, je ne me présente pas à vous en tant que Maître de la Ligue ou que Doyenne, mais en tant que simple citoyenne… J’ai lu autant de peur que d’inquiétude dans vos yeux et sachez que, non seulement, je les comprends, mais que je les ressens également. De nouveau, la team Mistral a sévi et, sur son passage, beaucoup des nôtres ont péri… Des gens qui, comme vous et moi, n’avaient rien demandé. Des honnêtes citoyens dont le seul crime fût d’être au mauvais endroit au mauvais moment. » Doucement, elle prend une grande inspiration en tentant de faire le calme dans son esprit. « Ils ne disparaîtront pas. Leur souvenir restera dans nos mémoires et jamais nous n’oublierons le noble sacrifice qu’ils ont fait. Grâce à eux, grâce à vous, de nombreuses vies ont été sauvées… Beaucoup de héros sont nés de cette tragédie et je vous en suis infiniment reconnaissante. Plus que jamais, vous avez su protéger la région et je n’ose pas imaginer l’ampleur des dégâts sans votre valeureux courage… »
Doucement, elle s’humecte les lèvres, balaie l’assemblée du regard. « Sachez qu’il n’est pas question que vos agissements soient vains. En effet, l’homme derrière ces horribles gestes est désormais derrière les barreaux et il y restera... Il est temps pour Lumiris de connaître une période de paix. Plus que jamais, il est temps de rendre hommage aux horreurs connues à Voltapolis et à Windoria et de leur offrir la justice qu’elles méritent. Ici et maintenant, je vous fais le serment que Hyouga ne reverra plus jamais la lumière du jour. » Elle pince légèrement les lèvres, tourne légèrement le regard vers un homme au regard sévère non loin d’elle. Elle est allée trop loin. Elle a laissé ses sentiments prendre le dessus. « Ce soir-là, parmi les victimes, se trouvait mon grand-père, notre valeureux Doyen… Celui qui, de ses mains, a conçu la Lumiris que vous connaissez aujourd’hui. Son départ précipité a laissé un grand vide dans notre cœur… » Il était vieux, ce n’était pas pour autant qu’il devait mourir ainsi.
« Le coupable est désormais connu des autorités, il s’agit de Narcisse Lether, ex-champion coordinateur et membre Mistral… Un homme en qui nous avions tous confiance et dont la trahison a amputé Lumiris de son pionnier. » Elle fronce légèrement les sourcils. « Cet homme nous a pris le père fondateur de la région… Et il en revient désormais à moi, sa petite fille, de reprendre le flambeau. Je sais que je ne pourrai jamais le remplacer, que ma légitimité sera maintes fois remise en question et que vos craintes ne s’atténueront pas du jour au lendemain… Mais je vous promets de ne jamais plus vous décevoir et de faire preuve de transparence à votre égard. Dorénavant, j’œuvrerais avec la compagnie Hestia afin que notre archipel prospère et qu’il fasse bon d’y vivre pour chacun d’entre vous. Nos intentions n’ont jamais été de vous cacher la vérité et je reconnais l’erreur d’avoir injustement cru que vous n’étiez pas prêts à l’entendre. Plus que jamais, il me tient à cœur de vous demander personnellement pardon pour cette inexcusable bêtise. Travaillons main dans la main à faire renaître nos magnifiques îles de leurs cendres… C’est ce que mon grand-père aurait désiré et, plus que jamais, je tiens à faire briller sa volonté de la même lueur incandescente. J’aime ce terroir autant que vous et j’ai à cœur son souhait de le voir s’épanouir… »
« Nébuleuse, Pulsar, Nova, Pléiade, Éclipse et Météore : Nous nous relèverons. Lumiris n’a pas dit son dernier mot, ne laissez pas la peur nourrir vos appréhensions et vous empêcher d’exister… Je vous en supplie : ne les laissez pas gagner. Nos groupes constituent l’unicité de notre nation et il est grand temps de se serrer les coudes afin de prouver à la Team Mistral qu’ils ne viendront jamais à bout de nos convictions. » (!) 23 mars 2021Le professeur Baobab, épaulé par la Compagnie Hestia qui souhaite se racheter de ses mensonges et mauvaises actions, lance un appel aux habitants de la région pour mettre en place diverses expéditions destinées à explorer des lieux mystérieux ou encore méconnus. Ce sont au total sept groupes de dresseurs qui se rendent aux quatre coins de la région. Les ruines d'AkéosC’est un campement de scientifiques au milieu du désert, près des ruines, qui accueille les explorateurs. Après quelques mots échangés avec les occupants des lieux dont le discours semble incohérent, les aventuriers se dirigent dans les ruines elles-mêmes. A mesure qu’ils progressent, des secousses se font plus forte, et la température chûte drastiquement. Se frayant un chemin à travers les décombres, ils font la découverte de squelettes, et d’un groupe de zarbi dont le mystérieux pouvoir provoque des visions du passé aux visiteurs. Des Pokémon sauvage brusquement éveillés par leur présence provoquent alors la colère et le réveil complet de Valdrasil. Le légendaire dressé face à eux, les explorateurs sont contraints de fuir avant que les ruines ne s’effondrent. - Film de l'exploration (accessible au public):
L'une des dresseuses de l'expédition s'étant donné la tâche ardue de filmer leurs aventure, une vidéo retraçant le RP dans son intégralité circule très probablement sur le web. Voici le RP en question : [Exploration] Dans les profondeurs du désert ~ Groupe A Les chutes TallulahSous la chute, c’est sur une ancienne base Mistral abandonnée que les explorateurs sont tombés. Après avoir rétabli une partie de l’électricité, ceux-ci on fait l’impressionnante découverte de plans témoignant d’anciennes machines utilisées par la team depuis sa création ainsi que plusieurs non-abouties de celles-ci. Malgré tout, c’est à l’opposé de leur localisation que l’autre partie du groupe a pu mettre la main sur de plus intéressantes informations. Dans un bureau ayant visiblement été le dernier occupé, c’est une carte indiquant la possible localisation des trois légendaires de glace ainsi qu’une deuxième, plus sinistre, mettant l’île volante et Sunyra en lumière qu’ils ont trouvé. Le tout accompagné des confessions de la maîtresse de la ligue concernant un passé commun avec le chef de la Team Mistral. La plage mystiqueLes explorateurs, après avoir emprunté un dédale de grottes sous-marines, ont débouché sur une baie encore inexplorée. Sous les eau, de vieilles épaves de navire et leurs secrets les attendaient. En remontant sur la nouvelle plage, un spectacle macabre s’est offert à eux : un campement de fortune ravagé et ce qu’il restait de ses occupants. Au fil de leurs péripéties, les aventuriers ont pu reconstituer le journal d’une capitaine de navire retraçant l’histoire des premiers colons d’Hestia. - Journal de la capitaine (accessible au public):
Le journal en lui même étant relativement long, je vous renvoie vers ce lien google drive pour le lire dans son intégralité : Journal ExilarA Exilar, sur la route victoire, un accès dans les sous terrain a été découvert, dont l’aménagement témoigne de l'activité humaine récurrente. Après moult péripéties, le groupe guidé par Takeo, le nouveau champion combat, fait la découverte d’une nouvelle route. Sur cette route, ils feront la rencontre d’individus, hostiles dans un premier temps, qui les conduiront à un village aux apparences anciennes. Le groupe découvre alors qu'il se trouve ici un endroit où des descendants des peuples du nord, du sud et d'Hestia, vivent dans le respect des anciennes traditions de la région depuis la fin de la guerre, ignorant tout ce qu'il se passe ailleurs. Le groupe repartira pacifiquement, après avoir promis de maintenir secrète l’existence de ce village autant que possible. La base du volcan EnekaIci, les explorateurs se sont rendus au volcan enneigé, à l’intérieur de la base Mistral découverte deux ans auparavant, et reconstruite par ses occupants. A l’intérieur, les dresseurs ont découvert l’origine de la tempête et des neiges éternelles piégeant le volcan dans une épaisse couche de glace : plusieurs machines dispersées sur la montagne en seraient à l’origine, l’une d’elle ayant été détruite au cours de l’exploration. Également, les aventuriers ont pu découvrir des documents en lien avec le folklore de la région, ou portant sur les divers travaux et recherches de la Team Mistral. La centrale géothermiqueUn autre groupe, dépêché pour enquêter sur la disparition mystérieuse des Pokémon dans un large périmètre de la forêt sur un flan du volcan, s'est trouvé face à un complexe de bâtiments à l'utilité tout d'abord inconnue. Bien qu'il soit gardé et occupé, les explorateurs sont parvenus à s'infiltrer dans l'enceinte et, tandis qu'une partie du groupe comprenait qu'ils avaient mis les pieds dans une centrale, l'autre moitié trouvait des documents permettant de relier ladite centrale à la Team Mistral. La copie d'un mail trouvé, marqué de l'entête de la mairie de Feranium et adressé au directeur de la base mystérieuse, remerciait chaleureusement ce dernier de l'apport en énergie de la centrale en direction de la ville, qui aurait permis à Feranium de se remettre de la panne générale provoquée par la destruction de la centrale de Voltapolis... - Mail du maire de Feranium (Inaccessible au public):
“Monsieur le Directeur,
Le conseil municipal et moi-même tenons à vous remercier pour le secours que votre centrale à apporter à la ville et sa région. Grâce à vos efforts et à ceux de vos équipes, la panne électrique générale causée par la destruction de la Centrale de Voltapolis a pu rapidement réparer. L’apport en énergie permanent issu de vos recherches offre à nos concitoyens un confort et une sécurité pérennes. De plus, votre transparence et votre honnêteté font de votre collaboration un appui sur lequel la ville peut compter pour son développement.
Dans l’attente de voir votre site achevé, veuillez agréer ma considération distinguée.” L'île volante de SunyraDans ce groupe, les explorateurs se sont rendus sur l’île volante au dessus de Sunyra, où Zephyr, la championne des lieux les attend. La jeune femme leur fera visiter les lieux, les différentes salles et le fonctionnement de l’île artificielle. Cependant, plusieurs problèmes inexpliqués surviendront, tels que des Pokémon déchaînes, des soucis mécaniques ou encore un Pokémon travaillant au maintient de l’île inconscient. La débrouillardise des aventuriers leur permettra de résoudre les problèmes et de finir la visite sans encombres. |
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