Dusk Lumiris

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Épreuve 5 - Dusk Lumiris
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Vogue, vogue petit voilier
Épreuve 5 – Solo Champ Lexical– Dusk Lumiris
Épreuve 5 – Énoncé: Vogue, vogue petit voilier
Les livres racontent une histoire. Celle d'une légende, de son origine jusqu'à ce qu'elle a accompli. On dit qu'un matin elle a pris la mer et s'en est allée. On dit que l'horizon l'a avalée et que son voyage a commencé. On dit que ce sont les oiseaux qui ont louangé son histoire en traversant les cieux. On dit que la vie l'a chérie. Et on dit que jamais elle ne s'est éteinte. Vous savez qu'elle est là. Dans votre esprit. On dit qu'une chose ne meurt vraiment que le jour où plus personne n'est là pour se souvenir d'elle. Mais vous, vous vous souvenez. Vous, vous voulez comprendre cette légende. Et voilà qu'à bord de votre vaisseau, vous partez à sa recherche.

Champ lexical : Architecture
Suggestions de mots : Design, Édifice, Monument, Construction, Gothique, Voûte, Matériau, Espace, Palais, Aménagement, Art, Atelier, Tourisme, Vétuste, Moule, Culture, Vestige, Atrium, Croquis, Conception…


Rappel de la Champ lexical
À vous aussi vos enseignants au lycée ont dit que ce qu’ils vous apprenaient vous serviraient dans votre vie ? Oh ! N’allez pas croire. Je suis d’accord avec eux eh, je ne diminue pas leur travail, je le justifie même ! Et si vous étiez libre de composer ce que vous voulez dans un texte de 1 500 mots, mais que pour ce faire vous deviez utiliser un champ lexical défini au hasard ? Ce serait trop excitant, pas vrai ? Les possibles s’ouvriraient devant vous, non ? Toutes ces métaphores et ces figures de style que vous pourriez – ou ne pourriez pas – créer. C’est ce que ce petit défi permettra. Autant de champs lexicaux que de participants à cette épreuve ont été créés et ils ont été assignés au hasard. Ils se veulent plutôt génériques et permettent d’ouvrir sur la créativité.

Globalement, vous traitez le thème comme vous le souhaitez en utilisant le plus possible le champ lexical proposé. Il n’y a ni maximum ni minimum d’usage recommandé. Juste amusez-vous à créer autour de ce champ.

Et si, à pied joint, vous sautiez dans un champ de fleur, que les marguerites vous recouvrait de leur pollen aux effluves printaniers alors que les tournesols, géant végétal, s’évertuait à vous cacher de ses plus grands pétales. Et si dans ce champ, il y avait une myriade de parfum qui vous rappelait cette plantation de lavande que votre grand-mère avait. Oh. Vous aimez la lavande. Ces arbrisseaux violacés que vous continuez de cultiver, par nostalgie, avec l’espoir d’user de ses pistils pour en faire une huile essentiel de laquelle vous parfumez votre demeure, enfouie par mille-et-une plantes, si bien qu’on vous demande constamment quand vous trouvez le temps de vous occuper de tous ces empotements.

Voilà voilà ! L’idée se veut simple et l’activité est toujours enrichissante.Petit Rappel
- Vous avez la journée du 24 octobre (de 00h00 à 23h59) pour terminer votre solo.
- Chaque solo doit inclure 1 RP d’un maximum de 1 500 mots.
- Il n’est pas obligatoire de poster une présentation de votre personnage ou de votre forum en début de RP. C’est à votre bon jugement.
- N’oubliez pas que vous pouvez indiquer que vous ne souhaitez pas recevoir de commentaires pour votre texte.
- Pensez à tester votre code ici avant de poster pour vous assurer que tout fonctionne bien. Rappel que tu ne pourras plus éditer une fois que tu auras posté 😱

Valà ! Je vous laisse maintenant la place <3

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Audrey R. Davis
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Audrey R. Davis
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mon seul sanctuaire et ma première rédemption. ❞
épreuve 5 | solo
« Je vais voir les ruines dont l'aubergiste nous a parlé. Tu avais l'air fatigué, hier soir, alors je ne voulais pas te réveiller. Je serai rentrée pour midi. »

J'avais tout juste poussé l'épaisse porte de bois qu'un courant d'air glacial s'était glissé dans l'échoppe. Impitoyable, il était venu faire frissonner les matinaux les plus aguerris – ceux qui, comme moi, comme nous, savaient que le monde nous appartenait. Un râle s'était élevé des gorges encore ensommeillées qui rechignaient à affronter le givre d'Exilar avant d'avoir savouré l'aigreur de leur café, résonnant contre les murs de pierre et les colonnes de bois et, loin de m'empresser, j'avais laissé la porte se refermer, lentement, sous son propre poids – provoquant, dans mon dos, des indignations qui ne m'étaient pas parvenues.

Gifle hivernale – l'automne, bien entamé, était plus rude ici que dans les villes du Sud où j'avais vécu, ces dernières années, par dépit plus que par choix véritable. L'idée que je puisse être enfin de retour, si près de chez moi, dans ces hauteurs de Lumiris que j'aimais tant, m'avait arraché un sourire, que même le long frémissement de ma colonne vertébrale, la nuque mordue par le froid, n'avait pas su ébrécher. L'aube était encore à ses prémices, et l'on n'apercevait pas du soleil le moindre aventureux rayon.
Remontant la fermeture éclair de mon épais blouson, j'avisais l'horizon. Une étendue de plaines infinies, qu'aucune bâtisse ne venait troubler d'aspérités désharmonieuses. Une terre oubliée, où toutes les tours qu'on avait un jour dressées s'étaient écroulées avec l'histoire et les légendes qu'on avait cessé de raconter. Un patrimoine auquel plus personne ne rêvait…

Arpentant les chemins escarpés et incertains, j'avais libéré Nova. La fourrure trop vite gonflée d'humidité, elle avait pris la tête de notre maigre cortège, filant tout droit sur les sentiers infréquentés. Le bruit de nos pas étouffé par le silence de la terre aride sous nos pieds se mua bientôt en crissement désagréable, à mesure que nous approchions de ces endroits où les poussières des ruines avaient été balayées, se mêlant à la terre comme du sable pour former des graviers imprévisibles où mes pas n'étaient plus si assurés.
Lorsque j'avais relevé la tête, parvenue sur la terre ferme d'une herbe grasse et humide, le ciel avait chassé de son temple les dernières pastelles rose-orangées, et le soleil éclairait vaillamment, au travers d'une brume timide, les restes majestueux d'un édifice auquel le temps et la destruction n'avait rien ôté à la beauté.

La cathédrale se tenait là. Invaincue, impavide. Partiellement effondrée, portail, grande rose et galeries demeuraient presque intactes. Couvertes d'un lierre qui s'étirait vers le ciel, les pierres grises de la basilique aux allures d'architecture gothique s'alignaient, souveraines, sur des hauteurs vertigineuses que même les mistrals d'Exilar n'avait pas emportées. J'étais restée muette – forcée au silence par la solennité d'un lieu où plus personne ne venait chercher pardon ou rédemption.
Pas après pas, talonnée de près par une Nova qui, la gueule ouverte, humait l'air en quête d'un danger ou d'une proie, je m'étais approchée de l'entrée. Quelques marches au marbre rongé par la pluie et le sel qui montait de la mer, quelques kilomètres plus loin, et un portail grand ouvert sur une façade à la grisaille délavée. Les vitraux, pour la plupart brisés, ne laissaient qu'entrevoir les scènes qu'ils avaient autrefois représentés.

Mon souffle, éprouvé par les heures de marche dont j'avais perdu le compte, semblait vouloir se taire – à croire qu'un soupir serait profaner. M'engouffrant par la grille ouverte du monument survivant, je réalisais tout juste comme j'ignorais même ce qui avait porté mes pas ici. Pourquoi cet endroit, que je n'avais jamais vu auparavant, et dont je n'avais entendu que quelques mots prononcés au dessus d'un repas chaud la veille, m'importait-il autant ? Qu'avais-je à y gagner, à voyager presque à l'aveugle des heures durant, pour m'échouer sur les bancs où d'autres avaient prié des religions que je maudissais ? Ma présence ici relevait à elle seule de la parjure ou du blasphème. Ma place n'était pas ici, pas, pas sous ces voûtes sur croisées d'ogives, pas sous l'œil sacré des peintures qui ornementaient le plafond vétuste… J'aurais pu confondre leurs scènes avec l'esthétique rococo dont je me rappelais avoir étudié les codes, lors de mes derniers cours d'histoire et religions – mais leurs couleurs étaient trop ternes, et les dorures ne s'étiraient pas plus loin que les moulures qui sertissaient la chute des arcs sur le sommet des murs.

Les rosaces encadraient somptueusement des vitraux épargnés, qui jetaient dans la nef des auréoles colorées, des halos bleus, rouge ou dorés, qui s'étiraient sur le sol, les bancs et sur les fêlures qui coulaient sur les murs opposés. Elles décoraient des statues à qui manquaient des morceaux de granit dont l'absence les rendait tristement informes – laids d'être aussi vulgairement amputés.
Mes pas, aussi silencieux que s'ils cherchaient à ne point souiller l'endroit de mes impénitences ou de mes péchés, m'avaient conduite sous le transept – où j'avais levé les yeux, tentant vainement d'apercevoir le sommet où la flèche était perchée, invulnérable, imprenable même sous les intempéries – et jusqu'à l'autel.

Là, les chapelles latérales, sur ma droite, avaient été réduites en monticules de pierres effritées, rincées par les bruines et craquelées par le soleil. Le chœur avait perdu sa moitié, et le déambulatoire était une voie sans issue qui forçait au demi-tour précipité. D'ici, par la brèche béante qui s'ouvrait grand sur l'horizon, on apercevait un cimetière débraillé, investi par les mauvaises herbes et les ronces, d'où perçaient quelques mausolées en piteux état. J'avais senti, malgré moi, mon cœur se serrer à la vue de ces tombeaux délaissés, où reposaient des dépouilles oubliées d'êtres autrefois aimés.
Un jour, plus personne ne se rappellerait d'Elvire – fait divers qui bouleverse l'école et le quartier mais qu'on a tôt fait remplacer par d'autres drames insensés et pas moins dérisoires. Un jour, mon père s'éteindrait, et un jour mon propre tour viendrait. Ce jour, la tombe d'Elvire serait comme celles-là.
La stèle effacée, la sépulture presque avalée par la terre – plus jamais couverte de fleurs. Parce qu'il n'y aurait plus personne pour venir se recueillir à son chevet ; plus personne pour venir la pleurer.
Nous étions, sommes toutes, bien moins éternels que ces immensités de pierre et d'argile, d'ardoise et de bois qui me surplombaient.

Les sanctuaires survivraient à nos offenses. Les religions imbéciles ne mourraient qu'avec les hommes, dans un centenaire ou peut-être un millénaire. Mais nous… Nous, nous mourrions en un instant. Ne resterait, un jour, de nos histoires, que des cendres – les fondations de tout ce que nous étions seraient oubliées, enfouies sous d'autres humanités, sous d'autres récits qui ne nous concerneraient plus. Notre monde était hanté par plus de morts que de vivants – et nos églises n'avaient pas encore fini d'étouffer les sanglots de ceux qui restaient.
De ceux à qui les murmures des décombres intimaient de continuer.

« À qui est-ce que tu parlais, toi ? » Je murmurai, mes doigts chassant la poussière humide qui couvrait la surface du reposoir en pentélique. À qui adressait-elle ses mots, puisqu'elle n'avait pas d'adieu qui la hantait ? Qu'aimait-elle tant, dans le silence de ces murs, à l'abri de ces remparts où les éperdus aiment à venir épancher peine et regrets, mais sur les bancs desquels je n'ai jamais senti s'amorcer la moindre esquisse de paix ?

Un clapotis retentit, m'arrachant à mes contemplations moroses de l'autel et des verrières. La pluie s'était mise à tomber – arrosant sans scrupules d'aucune sorte les dalles des chapelles sans toit qui encadraient la paroisse abandonnée. Au terme d'un premier voyage, à l'aube de millier d'autres, et sur les terres saintes d'une cathédrale émaciée, je sentais, au travers de ma colère sans fond, s'esquisser en moi les ébauches d'une tendre – et sans doute éphémère – accalmie.
Le ciel pleurait… et, moi, dans une esquisse pâle, qui n'avait rien à envier à l'albâtre des vestiges qui encadraient les idoles gravées dans les murs, je souriais.

Que meurent leurs religions… Qu'entre ces murailles vaincues, s'évanouisse ce qu'il restait de rancœur à ma raison ; que j'en oublie, enfin, d'abhorrer jusqu'à notre nom.
Tu demeurais mon seul sanctuaire et lui, ma première rédemption.
1497 mots [selon combiendemots.com]
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Champ lexical employé:
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