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Tournée Pléiade III : Prestation "Monstre de Foire" [Even Ifllys Solo]

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Dresseur·euse Pléiade

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Mer 2 Jan 2019 - 19:31

Tournée Pléiade III

Prestation Solo

Nightcore - Monstre de Foire

Je faisais ma troisième prestation à Voltapolis, qui était selon moi, une des trois Grande Villes de Lumiris. C'était dans ce genre d'endroits que mes tournées me permettaient de mieux me faire connaitre mais contrairement aux précédentes, pour cette troisième prestation, je voulais revenir un peu aux bases qui m'avait conduit à devenir coordinateur, raconter au public, de façon indirect, comme une partie de mon histoire, de mes traumatismes d'enfances, même si sur scène tout était plutôt de l'ordre de la métaphore.Et en même temps ce spectacle était une sorte de catharsis pour moi. Peut-être était-ce parce que j'avais été capable d'en parler à mon ami Leif que je ne voulais plus laisser cette partie de moi secrète. Cette période de mon enfance où l'on m'avait fait passer pour un Monstre de Foire. Qui était littéralement le titre de la chanson qui allait servir à ma performance et que j’interprétais aussi car après tout qu'était un récit semi-personnel si on ne le racontait pas soi-même ?
Pour ce faire les ressources technologiques de Voltapolis, ainsi que mes contacts dans l'industrie pléiade, me permit de louer une salle avec plusieurs écrans géants qui allaient beaucoup me servir durant le show, ils étaient plaçaient de façon désordonnées en demi-arc de cercle au fond de la scène pour que le public ne puisse manquer ne serai-ce qu'une miette. Mais trêve d'impatience, le rideau se lève.

Musique de la Prestation:

Tout comme le souvenir l'est rester dans ma tête, la musique est glauque, un peu angoissante. La lumière du projecteur qui m'éclaire est rouge sombre, ce qui va parfaitement avec ma tenue qui m'a largement était inspiré par la creepypasta de Jeff the Killer, mais contrairement au personnage j'ai gardé mes cheveux blancs naturels, car en effet, du haut de ma scène, car c'est là que je me tiens, on peut voir que mon accoutrement est fait d'une camisole de force à l'aspect volontairement usés, déchirés par endroit, recousus, troués et parsemées de fausses chaines en plastiques mais qui font bien l'illusion tant qu'on ne les touchent pas !
Quand je dis que je me tiens en haut de la scène, c'est parce qu'un fil est tendu le long de la scène et que je me trouve à son extrémité. L'Équilibrisme est une pratique dangereuse qu'il ne faut pas reproduire sans un minimum de maîtrise et de soutien car une chute peut s’avérer risquer voir fatal. Mais je m’entraîne depuis l'enfance et Bateleur est sur scène à la fois pour m'assister et en tant que soutien de secours si besoin, ces mystérieux pouvoirs de pokémons peuvent me sauver la vie à la moindre erreurs. Tandis que la musique commence à jouer, je m'avance sur le mince fil sous les regards et les silences des spectateurs. J'avance avec une fausse facilité que seul les amateurs remarquent car c'est le résultats de nombres d'heures d'entraînements et de chutent qui m'avaient conduits à cette forme d'équilibre. Alors que la musique se faisait plus forte, j'assurais la prise de mon pied sur le fil à l'aide de ma pointe et entama un tour sur moi même, comme une sorte de valse sur ce fil tendu dans le vide et ceux jusqu'à être arrivé jusqu'au milieu de la scène.

Là je commençais à chanter, comme j'avais besoin de mes deux mains, je m'étais équipé d'un micro-oreillettes, et heureusement, car une fois arrivé à mon tour de chant je devais me saisir de la barre de funambule qui était stratégiquement poser au milieu du fil tendu de part et d'autre de ma scène. Je la dépliais rapidement et la lança pour créer une sorte de balancelle de funambule sur laquelle je sautais pour y reposait finalement en position assise. Magirêve était présent et tenait comme accessoire une véritable caméra reliait aux écrans géant de la salle que j'avais loué pour me servir de scène. Mon partenaire spectrale me filmait pendant que je chantais alors que je me balançais sur ma barre de funambule, tout cela étant retransmis sur plusieurs écrans simultanément comme si un fou avait prit possession de la diffusion. Mais bien vite l'objectif de la caméra descendit sur le centre de la scène tout en bas. Le public pouvait observer une chaise sur laquelle reposait une personne. En faite pour les ficelles du spectacle ce n'était qu'un mannequin surtout fait de cire mais très réaliste. Pour le spectacle que j'avais prévu, un tel pantin était nécessaire. Il était attaché à la chaise par des cordes aux mains et aux jambes et avait le visage baissé, comme résolu face à son sort.

Puis alors que Magirêve revenait sur moi avec sa caméra, je m'étais positionné de tel sorte à ce que lorsqu'il arriva sur moi, j'étais déjà à l'envers sur ma balancelle de funambule, uniquement retenu par l’appât du vide que par la force de mes jambes. Mon Spectrale compère suivait le mouvement tandis que sur mon visage j'étalais le maquillage blanc qui rendait mon allure presque inhumaine, tout en évitant soigneusement de couvrir mes lèvres car le public devait me voir chanter.
Après les paroles : « mais je dois parfaire nos préliminaires... » je profitaient de la pause dans la chanson pour me laisser choir de ma barre de funambule. Heureusement Magirêve pouvait utiliser son attaque Psyko pour ralentir ma chute tout en m'entourant d'une aura pourpre et me permettant de me réceptionner gracieusement sur le sol de la scène, genoux à terre. Quand je ne sentis plus la force psychique de mon pokémon sur mon corps, je me relevais et fit un semblant de révérence vers le public.

Une fois réceptionné Bateleur pointait sur moi la caméra, vu d'en haut, tandis que j'écartais les bras pour entamer une ronde folle où je tournai sur moi même tout en tournant autour de ma victime, attaché à sa chaise. Mes mouvements étant suivis par la caméra rendait un effet à la fois très intéressant et malaisant car le spectateur ne savait pas si il devait fixer l'écran ou la scène, ou bien les deux. En tout cas je continuais à chanter et lorsque j'eus fais le tour de ma fausse victime et que venait les paroles : « Et devant vos yeux, rien que pour ce soir, je vais devenir un monstre de foire ! ». Je sortais un couteau de scène, donc totalement inoffensif, d'une des manches de ma camisole. Pas d’inquiétude tout cela faisait partie du spectacle puisque je l'approchais de ma bouche ouverte et tandis que la musique prenait le pas sur mes paroles je le fis courir le long de la jointure entre ma lèvre du bas et celle du haut, tout en appuyant sur un discret bouton qui expulsé un mince filet de faux sang sur le haut de la lame, donnant ainsi la fausse illusion que je venais de m'entailler une partie du visage. Après cette acte innommable, qui relevait du pur théâtre, je me remis à tournais sur moi-même bras écartés jusqu'à arrivés au côté de mon pantin m'écroulant presque littéralement sur sur ses épaules, puisque je me plaça dans son dos, posant mes mains sur le torse de cire le tapotant avec le couteau factice qui était rester en ma possession.

Sur les écrans on pouvait voir qu'alors que je reprenais mon chant, ma main se glissait dans le cou de ma victime, comme une sordide caresse, jusqu'à ce que ma main arrive à son visage et que je recouvrai la bouche de mon pantin de ma paume, puis mes doigts, tel des pattes d'araignées se glissait dans la bouche de ma victime, fouillant à la recherche de mon objet de scène suivant. Comme le pantin était en cire, j'avais pu disposais en lui, et notamment au niveau de la tête quelques artefact de spectacles comme dans cette bouche, donc, où était cacher un long ruban de velours rouge.
Quand je chantais les paroles : « Ta langue se perd, au fil de tes justifications, qui ne font que retarder l'approche de ta punition », je sortais ma main de la mâchoire de ma marionnette et en extrayait le ruban de GRS rouge qui lui faisait donc office de langue.
Tandis que je continuais de chanter mon flot de parole ininterrompu, je poursuivais l'extraction du ruban rouge de la bouche de ma victime, je m'étais éloigné du patin afin de le déployer de plus en plus et devant utiliser mes deux mains, j'avais laisser mon faux couteau dans une des poches du mannequin. J'avais donc assez de ruban pour entamer des figures dans l'air, tel le fou que j'étais qui s'amusait avec la langue de sa victime à la façon d'un jouet. Sur les écrans, un faux compte de vues défilés dans les coins des écrans, comme si la retransmission de mon spectacle étaient vues par des millions d'autres mais ce n'était encore une fois qu'un truc pour coller avec l'ambiance de mon spectacle.
Quand je chantais les paroles suivantes, à savoir : « Il est bientôt l'heure de provoquer mon orgasme vengeur » je lançais le ruban rouge en l'air tandis que mon Magirêve utilisa Vibroscure pour que l'espace d'un instant, le ruban rouge se fixe dans les airs, tordus et comme bloqués par la vagues ténébreuses rougeâtres. Puis l'onde de choc qui éloigna l'objet de la scène me permettait de poursuivre le spectacle.

Je chantais mon refrain au public, Bateleur me tournait autour avec la caméra et laissait derrière lui, de part son attaque Châtiment, des flammes sombres violettes planant dans l'air donnant au show une ambiance plus malsaine encore. Je me reculais avant de reprendre la chanson vers le centre de la scène, où un long tissu blanc était descendu, je l'enroulais autour d'une de mes jambes et avec une pression indiquant aux techniciens que j'étais bien arrimés, ils purent me hisser !
Une fois en l'air, je me laissais retomber tel une chauve souris la tête en bas et en donnant un coup dans le bon sens et au bon moment, je pu faire tourner mon corps, enroulant par là même le tissu ce qui donna pour effet que je me mis ensuite à tourner sur moi même dans l'autre sens au dessus de la chaise de ma victime à la manière d'un railleur démoniaque. Puis en plongeant une main dans ma camisole, je sortais mon dernière accessoire de ma panoplie de malade mentale sous la forme d'un pistolet, tout aussi faux que le couteau. Mais il m'était bien utile car lorsque j'entonna les paroles : « Tu tentes une menace dans un dernier cri et en un instant le coup est partie. » je tirai en direction du pantin enchaîné et c'était là que Bateleur appuyait sur un bouton qu'il détenait depuis le début pour provoquer l'explosion de la tête du mannequin de cire dans un déluge de confettis et de rubans rouge sang.
Quand à moi je continuais à tourner sur moi même dans le vide la tête à l'envers accroché à mon tissu d'un blanc pur, la caméra que tenait Bateleur était pointait sur moi me montrant serrant l'arme tout contre mon cœur avec un étrange sourire paisible le visage.

Je continuais à chanter, lentement l'arme se déplaçait de mon cœur à ma tempe et tandis que j'entamais les dernières paroles : « C'était plutôt drôle quand on y pense... », le canon de l'arme était posait tout contre mon crâne.
La musique se finissait et je continuais de tourner, toujours tourner, comme un damnée, jusqu'à ce que lorsque le silence survint après la fin de la chanson les lumières s'éteignirent alors brusquement, les spectateurs purent entendre le bruit d'un second coup de feu, la silhouette de mon ombre étant réfracté sur le mur grâce à un habile jeu de projecteur, le public peut voir en ombres chinoises des filaments me sortant de la tête comme les rubans précédemment sortie de celle du mannequin. Et je finis ainsi aussi inerte que ma victime sous moi à la manière d'un second pantin, désarticulé et sans vie. Ainsi se termine la vengeance du monstre de foire et le rideau se ferme sur la scène circulaire.

Codage modifié par K pour Dusk Lumiris

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