Plastic Memories

Feat : Valou

J'étais assis depuis un moment sur cette vieille bûche, relique d'une âme boisée qui antan contemplait les chutes avec émerveillement et patience. En ce jour je le remplaçais, fixant l'horizon devant moi, le regard vide braqué dans mes pensées, tandis que mes mains couvraient de caresse la goupix d'alola qui somnolait sur mes genoux. En pleine introspection, je tentais de faire le bilan de mon existence. Je ne saurais pas dire pourquoi mais aujourd'hui je m'étais réveillé tôt. Et constatant le vide prêt de moi dans mon lit, un drôle de sentiment c'était instiller en moi, comme si je venais de me réveiller d'un rêve bien trop féerique et que l'amertume de la réalité n'était plus que le seul goût qui palpitait dans ma bouche. l'eau, le pain, le beurre, la confiture, le café, le lait, tout avait le même goût. Pourtant où que j'allais je sentais cette odeur envoûtante, les draps, mes vêtements, ils sentaient son odeur. Comment savoir quand tout est faux ? Comment déceler la vérité du mensonge ?

Comme à chaque fois que j'allais mal, j'ai donc marché jusqu'à trouver un coin d'eau. C'est une mauvaise habitude qui me vient de mon enfance. Mais disons qu'à Hoenn il est bien plus simple de trouver de grandes étendu d'eau, qu'ici, alors oui dès l'aube j'ai marché de facon hasardeuse, parcourant plusieurs kilomètres dans l'espoir de trouver le calme, l'espoir et la sérénité dans le bleue des abysses aquatiques. Finalement c'est bien trois heures après que j'étais tombé sur les chutes. Fatigué, par cette marche matinale, je m'étais posé ici, laissant mes pokemon vaquer à leurs occupations. Car oui trois d'entre eux m'avaient suivit dans mon périple. Tout d'abord Chapo, mon ombre et mon dernier lien avec ma famille et mes origines, qui maintenant barbotait dans l'eau, transportant un Snubbull sur son chapeau. Apparement  le chiot rose avait envie d'apprendre à nager malgré sa phobie de l'eau, alors la Ludicolo c'était improvisée maître nageur, commençant doucement en transportant simplement le petit pokemon au dessus des flots calme.

Et évidement il y avait goupix assise sur mes genoux qui ronronait presque de plaisir. Tout trois c'était réveillé lorsque j'ai voulu partir. Enfin, disons plutôt que Mello, la fée au masculin s'était réveillé et avait hurlé de tristesse. Fatalement ça m'a réveillé, et ça a réveillé Chapo qui dormais avec Aurora dans les bras, l'enlaçant comme un doudoune glacé. Bref toute une histoire et maintenant on était tous là, profitant de la fraîcheur de l'air et cette vision mirifique. Je ne ressentais même pas le temps qui passait, seule l'horizon se clarifiait. Une demi-heure passa avant que ma méditation ne soit brisé. je n'ai pas vu en premier lieux la petite tortipous, c'est l'agitation de la goupix chromatique ainsi qu'une voix féminine qui me ramena à moi. Mon regard quitta l'avenir, le passé et l'horizon pour s'abaisser vers le présent ! Une rencontre toute mignonne  entre deux petites chromatiques. La tortipouss et la goupix, nez contre nez comme si elles se faisaient des papouilles. Puis une jeune femme apparu dans mon champ de vision. Elle semblait à l'image de son pokemon, intrigante, belle et douce.

J'esquissais alors un petit sourire adressé à Valencia et surtout Kappa qui s'agitait avec vivacité et allégresse. J'avais attrapé à mon tour Aurora dans mes bras tout en me levant pour la mettre à la hauteur de sa nouvelle copine chromatique.

-Eh bien... Bon-bon-bonjour petit po-pokemon plante ! Et bon-bonjour à vous aussi ! Je te p-p-p-présente Aurora ! Tu ve-veux jouer a-a-avec elle ? Allez y ! Amusez vous ! ne vou-vou-vous inquiétez pa-pa-pas elle ne m'embête pa-pas elle est t-t-toute mi-mignonne ! Elle vou-voulait surement une co-copine pour jouer j'imagine !

Je pose Goupix au sol, en souriant à Valou espérant qu'elle pose tortipouss aussi que les deux pokemon fasse connaissance.

Plastic Memories

Feat : Valou

J'étais partie pour broyer du noir toute la journée, j'avais d'ailleurs déjà commencer à me morfondre devant l'abysse de mes désillusions. L'eau cristalline, ruisselait avec fracas et énergie et pourtant j'étais toujours maussade et défaitiste avant que je ne rencontre cet ange. Une gardienne de la joie, maladroite et gêné par l'action sans limite de ses petits compagnons. J'avais déposé à ses pieds ma petite Aurora qui ne demandait qu'à jouer avec une copine chromatique. La tortipouss était adorable en plus et si vive, je n'aurais pus espérer mieux pour jouer avec mon pokemon.

La jeune femme déposa sa tortue de type plante au sol et se mît à parler. Ces paroles étaient superflue tant Mepo était un exemple parfait des dires de sa maîtresse. Elle tournait, tournait, tournait à toutes vitesse autour de moi, dessinant une vrille qui se resserrait petit à petit, très dangereusement... Et l'incident finit par arriver alors que je ne pouvais canaliser l'énergie et la joie du petit pokemon, vu mon état. Le petite sepiatop rata une boucle aérienne et percuta violemment mon menton alors que sa dresseuse, chanceuse, était occupé à découvrir et capturer un nouveau pokemon !

Elle me fit tomber à la renverse, sur l'énorme bûche sur lequel je ne faisais que ruminer mon désespoir. Suite au choc, aucune douleur, juste un tourbillon d'étoiles. Des étoiles en plein jours, qui s'amusaient à se courir après pour se jeter dans un immense trou noir. Est ce que je voulais rejoindre ce trou noir et disparaître moi aussi ? Non je n'étais pas encore une étoile ce n'était pas encore mon destin ! Quelque que chose trésaillissait et s'agitait sur mon ventre, me ramenant à moi, à la réalité et à ce jour bien avancé. Je le voyais maintenant, ce soleil porteur d'espoir et d'avenir. Les nuages sombres du cauchemar n'était plus. Et tandis que je laissais l'astre divin me réchauffer de sa présence en caressant mon visage, je massais ma mâchoire endolorie de la main droite. Certain, maintenant de m'être réveillé d'un bien trop long sommeil !

Je ne voyais pas vraiment qui étaient toutes ces silhouettes sombres se pressant autour de moi. C'est les yeux en feu, ampli de lumière que j'étais revenu à moi, une petite ombre se pressant contre ma joue, deux sur mon ventre et une autre...