« Salut, Kisarattatac d’Alo… Euh de Lumiris !
Allez ne boude pas, faire la grimace provoque l’apparition des rides prématurément, ça serait dommage, tu en conviens de gâcher ton sourire et ton avenir pour une mauvaise blague ! D’ailleurs en parlant de blague, ça fait un moment que tu n’as posté aucune photo sur ton insta… Attention je vais devenir plus populaire que toi ! Sérieusement, ton inactivité m’inquiète, je ne sais pas ce qui t’arrive au juste, et je m’angoisse pour toi, chère petite sœur. Alors tu sais quoi j’ai un cadeau ! Quelque chose qui je l’espère te rendra ton jolie sourire. Tu n’as pas changé d’adresse depuis la dernière fois, n’est-ce pas ? Regarde par ta fenêtre le livreur doit être arrivé ! »

En bas de la fenêtre de la jeune princesse une personne agitait bien son bras, l’autre étant poser sur la poignet d’une lourde valise à roulettes. Oui, c’était bien toi, Daegan, l’ainé ! Tu arbores un grand sourire en agitant frénétiquement ta main. Mais combien de temps encore allais tu devoir tenir la pose ? Non parce que pour faire un tel manège il faut appeler pour au moins être sûr que la personne que l’on recherche est bien ou l’on pense qu’elle est sinon, bah on passe pour un abruti ! Non mais, un sms, quelle idée ! tu mériterais que ta petite sœur soit aussi taquine que toi, et quelle s’amuse à te laisser poirauter pour jauger ta patience.

D’ailleurs pourquoi es-tu revenus à Lumiris ? La première et la plus importante des raisons à tes yeux, c’était l’envie de revoir ta cadette qui ne semblait plus vouloir donner de nouvelles d’elle sur le net et ni dans tes réseaux. Tu avais même entendu certaines rumeurs selon lesquelles elle serait en dépression suite à une rupture amoureuse. Nul comme tu étais en relation sociale, tu ne te voyais pas comme le messi pouvant réparer les cœurs brisés, mais il s’agissait de ta petite Kisara, ta sœur adorée, il fallait que tu sois là pour elle, que tu la cajoles dans ses moments de troubles ! La faire souffrir c’était te faire souffrir ! Voilà pourquoi tu avais décidé de revenir à Lumiris, dans un premier temps. Et puis il y avait cet opportunité de rendre ton entreprise international. Plusieurs magasins et galeries marchandes de Lumiris se chamaillaient pour obtenir le sésame qu’était l’exclusivité de la vente de ta ligne de pokeball, tandis que tes collaborateur eux, te conseillaient carrément d’ouvrir une succursale dédier à ta marque dans l’une des villes de la nouvelle région doré de notre monde. Si c’était vraiment the place to be, il ne fallait pas que tu manques le coche.

En fait, il faut l’avouer, c’est toi qui avait besoin d’être rassuré ! Indécis comme tu es, tu ne supportes pas la pression que te met le monde sur Les épaules en s’arrachant tes créations. C’est pour ça que tu t’es accordé ce break, des vacances improvisées avec ta petite sœur, pour te ressourcer et repartir sur de bonnes bases. D’ailleurs en parlant de famille, Finnigan, ton cousin se trouve aussi à Lumiris pour conquérir le monde de la mode. Une telle invasion de la famille Amasis… Le monde n’est pas prêt ! D’ailleurs, Fin aussi ça fait bien longtemps que tu ne l’as point vu, lui et ses deux enfants ! Tes diaboliques petits cousins sont de véritables Amasis : Des bouilles d’angélique de couaneton, mais dans le fond se sont de véritables petits ouisticram turbulent et dopé au sucre ! Exactement comme vous l’étiez à l’époque, toi et tes sœurs, à courir dans tous les sens poursuivant une aventure imaginaire, à râler pour ne pas aller au lit, à fanfaronner à chaque repas de famille. Enfin, toi, Daegan tu étais le plus tempéré, mais tu te laissais parfois emporter dans l’excès à la suite de ses fillettes qui ont toujours sut te guider et te rendre joyeux. Tu avais besoin d’elle, aujourd’hui encore… La capricieuse princesse, Kisara !

Et oui, on peut être un prodige de l’artisanat mais n’avoir d’yeux que pour les autres. On peut être un homme d’affaire millionnaire mais tout de même n’avoir jamais eu envie d’assumer un choix seul choix ! C’est toute la dichotomie de ton être. Il est pourtant des choix que tu as sus faire porté par la passion, comme ton métier d’artisan qui te comble de bonheur et t’as mené au succès et la richesse. Tu aimes tellement contenter les gens que tu en as fait ta passion de jeunesse et ton métier d’adulte. Le deuxième choix fut gustatif et animé par une résolution que Kisa et toi semblait partager, car vous êtes tous les deux végétariens. Attendez… T’es bien végétarien par choix pas pour imiter ta sœur, hein ? Répond !

Hum. Un peu de sérieux reprenons… Tu es donc là, à agiter le bras sous la fenêtre de ta petite sœur, ta valise à la main, espérant qu’elle t’ouvre bientôt et qu’elle accepte un enquiquineur comme toi en tant que colocataire pour un nombre indéfini de jours. Tu as si hâte de voir son visage rayonner et ton cœur chanter. Tiens quelqu’un ouvre la fenêtre !