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I need to chilled out, just a moment. - Ft. Mizoku
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I need to chilled out

just a moment

"I will never be peaceful." - Feat Mizoku & Achille


Tu avais passé la nuit dans ce parc – une bonne partie de la journée le lendemain aussi –. Tu étais resté assis, des heures durant, à fixer les passants, les pokémons, le ciel qui se voilait de quelques nuages parfois. De temps en temps, certaines personnes te reconnaissaient, et venaient te demander une dédicace – t’acceptais, mais si tu avais pu éviter d’avoir à faire tout ça, tu aurais préféré ; parce que tu n’avais pas envie d’être en contact avec les autres –. Et puis, arriva un moment où tu as dû rentrer chez toi – Kyrielle t’attendait après tout, tu ne pouvais pas la laisser encore plus longtemps seule, la pauvre ne méritait certainement pas ça ; tu étais indigne d’être devenu son dresseur –. Elle n’était pas du genre à faire la fête et à sauter partout lorsque tu rentrais après un certain temps. La petite Zorua te regardait, penchait la tête et t’interrogeait du regard. « Est-ce que ça va ? » C’était la question qu’elle te posait à chaque fois. Et puis, doucement, elle venait se frotter à ta jambe, et tu la prenais dans les bras – c’était vraiment un pokémon adorable qui méritait une meilleure vie que celle que tu lui offrais ; tu t’en voulais –.

Vous êtes alors partis faire un tour dans Fort-des-Songes – la pauvre avait clairement envie de sortir, tu l’avais senti ; et elle avait bien eu raison de le vouloir –. Tu t’es dit qu’après ça, tu serais tranquille, que tu pourrais enfin t’affaler sur ton lit, fixer quelque chose dans le vague, comme tu as si bien l’habitude de faire – c’est ton quotidien, que de fixer quelque chose qui n’existe pas –. Mais alors que tu marches tranquillement, ton téléphone sonne – c’est ta maison d’édition –. Tu n’aimes pas vraiment quand ils t’appellent, car tu sais exactement ce qu’ils vont te dire – et t’as pas envie, pas une seconde fois –. Tu laisses passer quelques sonneries – tu songes même à ne pas répondre – et puis tu te décides enfin à décrocher. Et, évidemment, ce que tu as redouté est en train de se dérouler. Ta séance de dédicaces a eu un succès énorme hier, mais beaucoup de personnes ont été se plaindre à la librairie de ne pas avoir pu te voir. Tu serres les dents. Pitié, non. Tu pries fort Arceus. Tu l’implores, tu es même prêt à t’agenouiller en plein milieu de la rue. Tout, mais pas ça. Mais tu n’as pas le choix Achille – tu n’as pas encore intégré ça ? –. Ta maison d’édition a donc organisé une nouvelle séance le lendemain, sans ton accord, sans rien te demander. Tu as envie de leur hurler dessus, de les insulter, de les envoyer se faire voir – mais tu ne fais rien, tu as besoin d’eux si tu veux que t’es bouquins soient imprimés ; quoique, tu n’aurais sûrement pas vraiment de mal à en retrouver une nouvelle qui veuilles bien éditer tes écrits –.

Abattu, vous repassez tout de même par chez toi. Tu prépares quelques affaires – tu as décidé de retourner à Nemerya ce soir, parce que tu sais très bien que si tu pars dans l’optique de t’y rendre demain, tu n’auras pas le courage ; tes démons ou plutôt tes mauvais souvenirs t’empêcheraient d’y aller –. Cette fois-ci, tu décides de prendre Kyrielle – après tout, la pauvre ne va pas rester encore enfermée toute seule une journée de plus, elle ne mérite pas ça ; tu serais un monstre si c’était le choix que tu avais fait –. Et puis, vous avez pris un bus. La petite Zorua est restée blottie contre toi tout le long du trajet – vraiment, tu ne méritais pas un pokémon aussi adorable – comme pour te dire « Courage. Je suis là si tu as besoin. » Personne ne mérite Kyrielle, elle est beaucoup trop pure pour ce monde de brutes. Vous finissez par enfin arriver à la capitale. Vous vous rendez d’abord à l’hôtel dans lequel tu as pris une chambre pour la nuit – un petit hôtel sympathique ; tu avais les moyens d’aller dans une enseigne beaucoup plus étoilée, mais tu détestais tous ce qui graviter autour de ce monde qui n’était décidemment pas le tiens –.

Tu étais tellement mal, que tu avais besoin d’un petit remontant. Tu as alors décidé de te rendre dans un bar. Tu en as trouvé un quelques rues plus loin. Kyrielle t’accompagne. Vous passez alors les portes du bâtiment, puis vous vous installez à une table, dans un coin de la salle – tu as envie d’être le plus loin possible des autres –. Le serveur vient prendre ta commande – tu demandes un whisky glace ; tu as envie de te faire plaisir ce soir ; pour une fois – et puis tu lui demandes une coupelle d’eau ainsi qu’une baie pour ta Zorua. L’employé s’en va alors préparer ta commande, et revient bien rapidement. Tu le remercies, et tu le paies aussitôt – tu lui laisses d’ailleurs un bon pourboire ; il ne cesse de te remercier –. Et tu commences à savourer le divin liquide qui s’écoule le long de ton œsophage. Décidemment, c’est une sensation que tu adores. Quant à la petite pokémon qui t’accompagne, elle commence à déguster sa baie, lorsqu’elle la fait malencontreusement tomber – celle-ci roule jusqu’à la table d’à côté où se trouve un homme ainsi que son pokémon –. La petite Zorua, curieuse comme tout, se met alors à fixer l’autre pokémon. Ça t’agace – ce n’est pas de sa faute, c’est juste que tu n’as pas vraiment envie de parler –. Mais au bout d’un moment, tu te sens obligé d’intervenir.

« - Kyrielle, laisse-les donc tranquille et revient par ici. Désolé. » Avais-tu lancé à l’attention de l’homme.

Visiblement attristée, la petite Zorua attrapa sa baie, lança un dernier regard à l’autre pokémon, et revient vers toi. Tu la caresses doucement sur la tête – même lorsque tes décisions ne lui conviennent pas forcément, elle t’obéit. Tu ne la mérites vraiment pas –.
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Bientôt 1 mois que le jeune homme avait reprit un semblant de vie normale. Un mois maintenant qu’il était devenu un « dresseur ». En quoi ça l’impliquait? Il avait finalement décidé de garder le farfuret avec lui. Enfin, il ne l’avait pas décidé, s’était plutôt le pokémon qui l’avait choisi. Bien qu’il ait préféré que le furet se retrouve avec un meilleur dresseur, quelques choses liaient les deux êtres. Peut-être que dans plusieurs situations, le dresseur et le pokémon s’étaient retrouvés dans des situations difficiles et que s’étaient ensembles qu’ils avaient réussi à les surmonter et à survivre. C’est ainsi qu’ils formèrent maintenant un duo. Sa rencontre avec Yokoss l’avait beaucoup aidé à reprendre du poil de la bête. Malheureusement, il ne pouvait pas rester auprès d’elle. Il devait encore rentrer dans sa ville natale pour rassurer sa famille et il avait aussi pour objectif de voyager et trouver la Team Mistral pour se venger.

C’est ainsi qu’après un bref détour dans sa famille à Voltapolis, il reprit la route pour finalement arriver à Nemerya. Il n’avait jamais mis les pieds dans cette ville. Il explora un peu la cité avec son pokémon à ses côtés et loua une chambre pour la nuit lorsque le soleil se mit à descendre à l’horizon. Il s’arrêta au bar pour décompresser, surtout que son voyage l’avait épuisé. Il avait besoin d’un petit remontant et son pokémon aussi.

- Tu aimes ça? Dit-il à son pokémon qui avalait des baies comme s’il n’avait pas mangé depuis des lustres. Ne mange pas trop vite, tu vas avoir mal au ventre.

- Fuuuu <3


- Je t’aurais prévenu!

Mizoku mangeait tranquillement son curry tout en buvant une bière calmement. Tout à coup, son pokémon fut intéressée par un autre pokémon qui s’était approché. Enfin, non elle était plutôt intéressée par la baie qui avait roulé jusqu’à elle. Le dresseur du Zorua rappela aussitôt son pokémon. Mizoku jeta un coup d’œil au dresseur et lui fit un signe de main pour lui dire qu’il n’y avait rien là. Son visage lui disait vaguement quelque chose, mais il n’arrivait pas à mettre le doigt déçu. Alors qu’il réfléchissait, il ne vit pas son pokémon sauté en bas de sa chaise et se rapprocher du Zorua pour lui voler d’un mouvement vif la baie.

- Farfuuuu!

- Hey! Qu’est-ce que tu fais là! Redonne-lui sa baie!

- Fuuuuu!

- Non! Elle n’est pas à toi!

Mizoku le lui enleva de force recevant par la même occasion un coup de griffe au visage qui laissa une petite marque sur sa joue. Le dresseur se retourna vers le petit Zorua et il lui remit sa baie. Il leva ensuite les yeux vers l’autre jeune homme à l’allure un peu dépressif. Il croisa son regard et c’est à ce moment que le jeune professeur remarqua qu’il se donnait presque en spectacle et que tout le monde le regardait. Mizoku sentit ses joues rougir par la gêne. Il n’était pas habitué d’agir ainsi devant les gens. Il se redressa bien droit et se frotta la joue endolorie.

- Désolé, je ne suis pas doué avec les pokémons et je ne contrôle pas encore mon pokémon.

Alors qu’il se retournait pour retourner à table, il s’arrêta dans son élan et revint au dresseur mélancolique.

- J’ai l’impression vous avoir déjà vu quelque part… Vous êtes écrivains n’est-ce pas? Euh! Désolé, je ne veux pas vous importuner, vous ne voulez sûrement pas être dérangé. Je vous laisse vous reposer.

Bon sang! Mizoku se sentait gêné en la présence de ce dresseur. Il avait remarqué cette lueur triste dans son regard, ses mèches qui retombaient devant ses yeux gris, ses visages ternes, mais bien dessinés et cette voix! Ce ne devait être que son imagination. Après tout, les artistes bien qu’ils semblent bien gentils en apparence, ils cachent souvent une personnalité beaucoup plus froide et voir même détestable. C’était peut-être la même chose avec lui? Mizoku retourna à sa table, mais malheureusement, son farfuret n’en faisait qu’à sa tête et alla plutôt voir le Zorua pour « jouer » avec lui, mais avec ses longues griffes, le pire devait arriver et il blessa malencontreusement le petit Zorua!
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"I will never be peaceful." - Feat Mizoku & Achille


Est-ce une bonne idée que tu sois venu dans un bar, afin de te vider la tête ? Tu n’en es plus aussi certain. Peut-être aurais-tu mieux fait d’aller t’acheter une bouteille dans un supermarché ? Ainsi, tu aurais pu t’en délecter seul, tranquillement, dans ta chambre d’hôtel. Tu aurais pu en consommer plus qu’ici aussi. Oui, vraiment, tu te demandes bien pourquoi ton esprit t’as dirigé jusqu’ici, pourquoi il t’a dicté de te rendre dans un lieu public alors que tu n’en avais pas réellement envie – tu allais avoir affaire à beaucoup de personnes le lendemain, alors si tu avais pu profiter un peu de ta tranquillité en cette soirée, ça t’aurait bien arrangé –. Mais bon, maintenant que tu étais là et que tu avais payé ta boisson, tu n’allais tout de même pas laisser ce pauvre verre de whisky encore rempli – et puis, c’est que ça coûte drôlement cher, tu as beau avoir l’argent désormais tu ne cesses de garder tes anciennes habitudes –.

Enfin, tandis que tu bois une nouvelle gorgée du divin liquide, Kyrielle revient vers toi, penaude. Lorsque le farfuret de l’homme qui se trouvait en face de toi descend de sa chaise, et se diriges vers la petite Zorua, lui piquant sa baie. Tu ne bouges pas – ce n’est pas grave, tu vas en recommander une nouvelle ; tu t’apprêtes d’ailleurs à le faire – mais le jeune homme retire de force la baie à son pokémon, qui lui inflige une blessure au passage, et la rend à Kyrielle. Tu es peiné pour lui – pourquoi donc son farfuret en vient à blesser son dresseur ? –. « Désolé, je ne suis pas doué avec les pokémons et je ne contrôle pas encore mon pokémon. » Tu lui adresses un sourire amical – étrange, est-ce déjà l’effet de l’alcool qui permet ce miracle ? Parce que d’ordinaire, tu te serais simplement contenté d’un simple rictus –. « Ce n’est pas grave, il n’y a pas mort d’homme. » Tu as parlé avec calme et sincérité. Oui, il a des choses beaucoup plus terribles qui se produisent sur Terre que le vol d’une simple baie qui ne valait pas des millions. Il a continué son chemin pour retourner à sa table, mais le jeune homme a soudain fait volte-face vers toi. Tu le regardes d’un air interrogateur. « J’ai l’impression vous avoir déjà vu quelque part… Vous êtes écrivains n’est-ce pas? Euh! Désolé, je ne veux pas vous importuner, vous ne voulez sûrement pas être dérangé. Je vous laisse vous reposer. »

En réalité, ça te gêne plus qu’autre chose lorsque les gens te reconnaissent dans la rue. Le rose te monte légèrement aux joues, et tu préfèrerais parfois pouvoir te cacher. Mais, si tu désires garder tes lecteurs, il faut que tu fasses des efforts – si ça ne tenait qu’à toi, tu resterais enfermé dans ton appartement jusqu’à la fin de tes jours, mais tu ne peux tout simplement pas ; pour ton plus grand malheur –. Tu réajustes rapidement ta cravate, avant de poser ton regard sur le jeune homme. « Oui c’est bien ça, je suis écrivain. Oh ne vous inquiétez pas, vous ne me dérangez pas. » C’était à moitié vrai, à moitié faux. Mais déjà l’alcool faisait son effet, et te rendait un peu plus agréable – tu n’es pas sous son emprise, mais dès que tu commences à en boire, ne serait-ce qu’une gorgée, ton attitude commence à changer ; en fonction des circonstances –. Et puis, tu le regardes alors qu’il retourne s’asseoir à sa table. Tu fixes son farfuret aussi, qui retourne voir Kyrielle qui vient d’ailleurs de terminer sa baie. Il semble vouloir jouer, et la petite Zorua semble tout à fait ravie. Mais, sans le faire exprès – tu le vois bien – il vient à la blesser. Tu te lèves alors, et tu t’avances vers elle. Tu l’attrapes, et tu regardes sa blessure. « Oh, ce n’est pas grand-chose, tu vas t’en sortir ? » As-tu lancé avec un petit rire, ce à quoi Kyri secoue rapidement la tête pour confirmer tes dires. Et puis, tu la reposes par terre, celle-ci s’empressant de retourner voir le farfuret en sautillant. Tu vas chercher ton verre de whisky, et tu retournes à la table du jeune homme.

« Je peux ? » Demandes-tu alors que tu as déjà commencé à tirer la chaise. Et puis, tu t’y installes bien vite. « Ne vous inquiétez pas, elle n’a rien de grave. » Tu as anticipé, avant qu’il commence à s’inquiéter. Et puis, tu fouilles dans ta poche, et tu en sors un paquet de mouchoirs, que tu tends ensuite à l’individu en face de toi. « Prenez-en un, pour enlever les quelques gouttes de sang sur votre joue. Pas trop mal ? » Tu jettes ensuite un rapide coup d’œil vers vos pokémons, avant de boire une nouvelle gorgée. « C’est qu’il a l’air d’avoir un sacré caractère votre farfuret. » D’ordinaire, tu n’es pas si bavard, tu ne vas pas avec les gens. Tu préfères les éviter au maximum, ne croiser la route de personne. Pourtant, aujourd’hui, ce n’est pas la même. Oui, il faut dire que l’alcool facilite les choses – malgré ta mauvaise journée, tu es particulièrement agréable ; s’en est même drôlement étrange –.

« Vous devez sûrement déjà connaître mon prénom j’imagine. Et vous, comment vous appelez-vous ? » Depuis quand tu t’intéresses aux autres ? Depuis aujourd’hui visiblement. Enfin, il n’a pas l’air bien méchant, il n’est pas comme tous tes lecteurs beaucoup trop avenants à ton goût. Là, tu sens que c’est différent. Sinon, tu ne serais pas venu t’installer avec lui.
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Alors que Mizoku s’apprêtait à intervenir, l’autre dresseur vérifia que son Zorua allait bien et il la laissa retourner jouer. Le blond tourna les yeux vers son Farfuret et il lui fit les gros yeux, mais il l’ignora complètement! Il soupira, désespéré de voir qu’il n’était même pas pris au sérieux par son propre pokémon. Il était un dresseur misérable. Il regarda sa bière en se demandant comment il avait réussi pour se retrouver dans une telle situation embarrassante. Il leva les yeux vers l’écrivain qui demanda s’il pouvait se joindre à lui. Mizoku accepta d’un signe de tête positif. Il tourna ensuite les yeux vers les pokémons qui jouaient ensembles entre les tables. Il ramena ensuite son regard pour croisé celui d’Achille, il regarda ensuite le mouchoir qu’il lui tendait.

- Non merci, je n’en ai pas besoin. J’ai déjà vécu bien pire qu’une simple petite grafigne. Merci quand même pour le mouchoir. Dit-il alors qu’il essuyait sa joue du revers de la main pour essuyer les quelques gouttes de sang.

Il suit le regard de l’écrivain pour regarder son pokémon. Le Sawano était un peu désespéré du compartiment de son pokémon. Il devait trouver un moyen de le dressé ou du moins qu’il ait un minimum de respect envers son dresseur!

- Oui, elle a un sale caractère. Je me demande encore pourquoi elle voulait rester avec moi.


Bon! Il était temps d’arrêter de parler pokémon. Mizoku n’était pas très à l’aise de montrer à quel point il était nul avec les pokémons. Il préférait parler de sujet à auquel il était plus à l’aise. Il porta sa bière à ses lèvres au moment où l’écrivain lui demandait son nom. Après avoir avalé une longue gorgée, le jeune homme répondit :

- Mizoku, vous devez être Achille si je ne me trompe. J’ai lu quelques-uns de vos livres, mais je ne peux pas dire lesquels malheureusement… Il y a trop longtemps que je n’ai pas lu un bouquin, j’avoue que ça me manque.

Il prit une longue gorgée en repensant à sa vie d’avant lorsqu’il était un jeune professeur. Évidemment, ses souvenirs le ramenèrent à sa relation avec Yan. Son regard s’obscurcit en repensant encore à ce moment où il l’avait abandonné alors que la ville était incendiée. Cela faisait déjà un an, mais Mizoku n’arrivait toujours pas à s’en remettre.

- Je ne sais pas pourquoi, mais quand je vous ai vu, votre regard est venu me chercher. Je veux dire… Vous avez vécu des choses vous aussi … des choses qui vous déchirure le cœur et qu’il est maintenant impossible de le réparer. Je ne sais pas pourquoi je vous dis tout ça, peut-être à cause de votre regard. Dit-il en plongeant ses yeux dorés dans ceux de l’écrivain… Ne faite pas attention à ce que je dis! J’ai perdu l’habitude de vivre en société…

« Qu’est-ce que je peux être stupide! Je devrais me taire avant de dire d’autre stupidité de ce genre. Il va trouver que je suis sentimental et faible! » Pensa-t-il.

Mizoku détourna le regard et bu une gorgé de sa bière avant de tourner la tête vers son pokémon qui semblait avoir beaucoup de plaisir. Étrangement, cela lui réchauffa le cœur de la voir si heureuse. Mizoku se releva et s’approcha de son pokémon et il se pencha pour se mettre à sa hauteur. Farfuret se demandait ce que son dresseur lui voulait. Mizoku sourit chaleureusement, un vrai sourire, et il déposa amicalement sa main sur la tête du furet. La furette semblait surprise de cette étrange marque d’affection et les deux se fixaient droit dans les yeux. Après quelques minutes, Mizoku revint à sa table pour ne pas laisser l’écrivain seul.

- Votre pokémon est très charmante, mais je ne pensais pas que vous en aviez un… Vous comptez devenir un dresseur professionnel? Demanda-t-il tout bonnement comme si leur discussion un peu plus tôt n’avait jamais eu lieu.
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"I will never be peaceful." - Feat Mizoku & Achille


Tu n’as jamais été bavard, même lorsque tu étais enfant. L’une des rares personne avec qui tu passais tout ton temps à parler, c’était ta mère. Parce que tu savais que ses jours étaient comptés, que bientôt tu ne pourrais plus échanger avec elle, qu’elle ne pourrait plus te conseiller, te guider, t’aimer. Alors, jusqu’à la fin, dès que tu le pouvais, tu discutais avec elle – et puis, il fallait dire que ça lui faisait drôlement du bien à elle aussi –. Même avec tes amis – peux-tu te permettre de les nommer ainsi à l’heure d’aujourd’hui ? – tu n’étais pas pareil. Tu ne t’es jamais réellement confié à eux, parce que tu voulais tourner la page, lorsque tu étais petit. Et puis, tu voulais profiter de tous ces bons moments, tu ne voulais pas les embêter avec tous tes problèmes – peut-être que tu aurais dû ? –. De même avec Nathan, tu ne lui as jamais parlé ; il te l’a reproché, et il t’a quitté. Et puis, il y avait eu Louise. Avec elle, c’était un peu comme avec ta mère – sûrement parce que son sort était le même que celui de ta génitrice –. Vous parliez de tout, de rien, tu lui avais même confié certaines choses de ton existence dont tu n’avais jamais parlé à personne d’autre. Alors, tu ne comprenais pas réellement ce qui t’avais poussé à aller vers cet individu.

Tu lui souris et tu ranges le paquet dans ta poche lorsqu’il décline ton offre. Tu ne comptes pas insister, et puis, de toute façon, il a déjà bien rapidement passé le revers de sa main afin d’enlever les quelques gouttes de sang. Et puis, tu l’écoute répondre à ta question indirecte. Le pauvre semble bien embêté quant au comportement de son farfuret. Tu ne sais pas si tu comprends réellement sa situation, puisque tu n’as eu qu’un pokémon dans ta vie – Kyrielle – et que ce n’est pas la plus embêtante. Tandis qu’il prend une gorgée de bière, toi tu te remets correctement sur ta chaise, et puis tu étanche ta soif avec une lampée de whisky tandis qu’il reprend la parole. « Enchanté Mizoku. Et oui, c’est ça. Oh, je vois. Si cela vous manque, vous devriez reprendre. » Avais-tu lancé avec un petit sourire. En vérité, tu n’aimes pas vraiment parler de tes livres, ça te gêne plus qu’autre chose. Tu remarques aussi l’obscurité qui s’empare de son regard un instant durant – tu te demandes pourquoi, mais ça te ne regardes pas après tout –. Et puis, ton cœur commence doucement à se serrer lorsqu’il te parle de ton regard – oui, il est vide, sans émotions –, du fait que tu ais vécu des choses. Oui, tu en as vécu, beaucoup trop pour un jeune homme de vingt-six ans. Tu poses alors ton verre sur la table – tu l’as gardé en main jusque-là – et tu soupires doucement.

Tu jettes un regard interrogateur lorsque Mizoku se lève et se dirige vers son pokémon. Tu les observes, tu le regardes faire. Et puis, un petit sourire naît sur ton visage. Tu te dis que leur lien se développeras très certainement, et dans le bon sens. Tu sens qu’ils s’entendront. Enfin, tu n’es pas réellement un expert en la matière, mais c’est l’impression qu’ils dégagent. Et puis, quand il revient enfin s’asseoir, tu te racles la gorge. « Effectivement. Il y a des choses irréversibles, et nous en vivons tous. Nous sommes tous obligés de passer par ces étapes bien que difficiles. N’est-ce pas ? Et puis, vivre en société n’est pas chose aisée aussi… » Tu ne cherches pas à t’avancer plus sur le sujet. Parce que tu n’as pas envie d’avoir à parler de ton passé, et tu penses fortement que lui non plus. « A vrai dire, ce n’est pas vraiment mon pokémon, on me l’a confié. Pour le moment, ce n’est pas dans mes objectifs que de devenir un dresseur professionnel, et puis, je n’y connais pas grand-chose en réalité… Et vous, vous comptez en devenir un ? » Oui Kyrielle était le pokémon de Louise. Elle t’avait demandé de lui garder, ce que tu as accepté. Mais tu t’en veux car tu ne lui offres pas une vie correcte, tu n’en es pas apte. Tu bois une nouvelle gorgée de whisky – tu finis d’ailleurs ton verre – et tu t’amuses à faire tourner le reste des glaçons – on dirait presque un enfant –.  
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Le blond ne s’attendait pas à ce que l’écrivain lui réponde de cette façon lorsqu’il mentionna qu’ils avaient tous les deux vécus des choses difficiles. Ces paroles, sans doute dépourvues de mauvaises intentions, sonnaient comme du poison qu’on lui crachait au visage. Des paroles que tout le monde dirait en banalisant la situation. C’était comme s’il disait que nous vivions tous des choses difficiles que s’étaient normales. Mizoku se renfermait aussitôt sur lui-même à cause de sa mauvaise interprétation des paroles d’Achille.

- Alors je suppose que ça fait partie de la vie de vivre des événements tels que la destruction d’une ville par des hommes cruels, de voir son amant s’enfuir en nous abandonnant dans le chaos. C’est normal se faire sauvé par un pokémon et ensuite devoir fuir pour ensuite se faire capturer par des bandits et maltraiter pendant 1 an! Cria presque le Sawano qui ne digérait pas les paroles de l’écrivain. Il n’y a rien de normal dans tout ça! Oui, on vit des trucs difficiles dans la vie comme la mort d’un proche à cause de la vieillesse ou de la maladie, une séparation car le couple ne fonctionne plus, mais jamais on ne devrait avoir à subir la cruauté des autres et voir l’être qui nous est le plus cher s’échapper et disparaître en nous abandonnant comme une merde! Jamais on ne devrait vivre comme un esclave dans une société qui supposément aurait banni l’esclavage depuis longtemps!

Mizoku déversait sa rage sur le pauvre écrivain. Il n’avait jamais réussi à dire ce qu’il gardait sur le cœur depuis 1 an. Il n’avait jamais accepté la trahison de son amant, il n’avait jamais accepté la destruction de la ville où il avait décidé de faire carrière. Tout ce qu’il connaissait avait disparu en poussière. Il avait perdu son rêve de devenir enseignant d’histoire … Pour lui, il ne restait plus rien que de la noirceur et tout ça s’était à cause de la team Mistral. Mizoku détourna le regard et observa sa bière un moment avant de la boire d’un seul coup. Il déposa violemment son verre et demande aussitôt une autre à la serveuse qui vint lui en apporter une autre qu’il but tout aussi rapidement. Il soupira après avoir avalé une longue gorgé. Il continuait de fixer le liquide dans son verre à moitié vide.

- Je n’ai jamais eu l’intention de devenir dresseur. J’étais fait pour devenir enseignant d’histoire, mais maintenant je ne peux plus faire ce métier, je ne pourrais tout simplement pas. Ce pokémon, je ne sais pas à qui elle appartient. Elle m’a sauvé la vie à Windoria quand la ville fut attaquée et je lui ai sauvé la vie plus tard lorsque je fus capturé par des bandits. Depuis ce temps, elle ne me lâche plus. Peut-être parce qu’elle veut payer sa dette? Je ne sais pas, mais depuis ce temps nous formons une équipe. Je ne souhaite pas devenir dresseur, ça ne m’a jamais intéressé… mais si je veux explorer le monde et détruire la team Mistral, il me faudra un pokémon pour ça. C’est la seule raison qui me pousse à continuer aujourd’hui, sinon je pense que je ne serais plus de ce monde aujourd’hui…

Mizoku tourna la tête vers l’écrivain mélancolique. Son regard doré était devenu maussade et triste. Sans savoir pourquoi, le jeune homme avait décidé de s’ouvrir à l’écrivain. L’alcool commençait à faire effet et vu l’état du Sawano, celui-ci ne contrôlait plus ce qu’il faisait. Il se rapprocha de l’écrivain et arrêta son visage à quelques centimètres de celui-ci. Son cri du cœur était perceptible, il avait été négligé et il se sentait abandonné par ce monde cruel et pendant quelques minutes, il souhaitait seulement l’attention et la chaleur de quelqu’un. Il ne fit pas le geste fatidique qui ruinerait peut-être sa rencontre avec l’écrivain. Il le regardait droit dans les yeux.

- As-tu des ambitions pour continuer d’avancer dans la vie? Dit-il doucement dans un seul souffle. Y a-t-il une personne dans ta vie qui te permet encore de te lever chaque matin et qui réchauffe ton cœur d’un simple regard.

«  Si je pouvais … Si seulement je pouvais ressentir à nouveau cette chaleur. »
Pensa-t-il alors que ses yeux laissaient échappés une larme.

Est-ce qu’il risquait de le faire fuir en étant trop entreprenant?
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"I will never be peaceful." - Feat Mizoku & Achille


Tandis que tu continues de faire doucement tourner les glaçons au fond de ton verre, tu sursautes littéralement lorsque Mizoku reprend la parole. Tu n’étais pas préparé à recevoir une telle salve de mots remplis de colère et de haine dans le visage. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il interprète aussi mal tes paroles – parce que ce que tu as dit, tu le penses sincèrement, tu ne comptes pas retirer tes paroles c’est certain –. Alors tu l’écoutes plutôt se défouler. Tu le laisses faire, parce que tu as bien l’impression que ce sont des choses qui lui rognent le cœur, qui lui dévorent son âme. Oui, cet homme a vécu des choses terribles. Toi aussi, d’une autre manière. Comme tout le monde. Et ce n’est pas normal de souffrir, personne ne devrait avoir à subir ça. Personne ne devrait avoir à connaître la douleur, la peur, la colère, la tristesse, la mélancolie, la dépression, et toutes ces émotions négatives. Le monde ne devrait être fait que de bonheur, et de joie – tous les êtres humains ne s’en porteraient que mieux –. Mais c’est ainsi. Les hommes sont voués à connaître le malheur – ah, si seulement Eve n’avait pas croqué dans la pomme, personne n’en serait là à l’heure actuelle –.

Lorsqu’il commande une nouvelle bière, tu en profites pour reprendre un nouveau whisky – tu n’avais vraiment pas envie de te prendre la tête ce soir, et voilà dans quelle situation tu te retrouves –. Et, tandis que tu bois rapidement une gorgée lorsque la serveuse ramène votre commande, lui boit d’une traite la moitié de son verre – attention, tu sais que ça ne va pas être un bon mélange, sa dose de colère mélangée à la bière –. Et puis, tu écoutes son nouveau monologue. Oh, ça ne te dérange pas vraiment, du moment où toi tu n’as pas à parler de toi. En plus, ça lui fera certainement du bien – tu restes mitigé quant à cette semi-affirmation –. Une lueur de tristesse s’empare du regard de l’individu en face de toi. L’alcool ne fait pas forcément faire de bonnes choses – parfois, ça les empire même, parfois, ça rend encore plus mélancolique même –.  Mais soudain, il se rapproche de toi – un peu trop ; beaucoup trop ; à ton goût –. Il se retrouve à quelques centimètres seulement de ton visage – tu as vraiment peur de ce qui se passe actuellement dans son esprit, en fait tu ne veux pas vraiment savoir, et puis, tu as besoin de ton espace vital –.

« Wow, on va se calme tout de suite, Mizoku. » Dis-tu d’un ton plutôt sec, tandis que tu le repousses avec ta main. Il a peut-être de l’alcool dans le sang, mais toi aussi, et, parfois, tu peux avoir l’alcool mauvais. Une fois le jeune homme assit sur sa chaise, tu inspires longuement. Bon sang que j’aurai mieux fais de rester à l’hôtel. A peine je décide de faire un petit effort, que quelque chose vient tout bouleverser. « On va reprendre calmement depuis le début ok ? Je n’ai jamais dit qu’il était normal de subir la cruauté des autres. Mais le monde tourne comme ça. » Ton ton est calme, posé. « Je suis désolé pour tout ce que tu as vécu, sincèrement. J’imagine que cela doit te faire du bien d’évacuer. Pour revenir à mes propos précédents, je n’ai pas vécu ce que toi tu as dû subir, c’est certain. Mais j’ai dû faire face à des évènements tout aussi difficiles. Je pense qu’on ne peut pas dire qu’une chose est beaucoup plus douloureuse qu’une autre, tout dépend de la façon dont les évènements sont vécus. » Et puis, tu estimes qu’il t’a balancé une bonne partie de son passé, alors tu te dis que tu dois faire un effort, et partager quelque chose. « Vos liens doivent, malgré tout, être très forts avec ton farfuret. C’est une sacrée histoire que vous avez vécue si je peux me permettre. Pour ma part, Kyrielle était le pokémon d’une de mes lectrices, avec qui je m’étais lié d’amitié. Elle m’a demandé de la lui garder, de m’en occuper, car elle était atteinte d’une leucémie, et que les traitements ne faisaient plus effet. Le jour où elle est venue me demander ça, je sortais d’une séance de dédicaces. Nous nous sommes beaucoup vus durant les derniers mois qu’elle a eu à vivre. Et j’ai été là jusqu’à la fin pour elle. »

Tu ne te sens pas capable de rajouter le fait que ta mère était atteinte de la même malade, qu’une de tes amis d’enfance est décédée elle aussi, que tu as perdus tous les autres au fil des années, que tes retrouvailles avec l’un d’entre eux t’ont détruit, que tu n’as plus rien à foutre sur cette Terre, que tu voudrais la quitter. Tu n’as pas le courage, et puis tu te dis qu’il n’a peut-être pas à le savoir non plus – qui sait ce qu’il pourrait aller raconter à la presse ? –. Tu ne le connais pas. Il a fait le choix de te faire part de tout son passé, toi tu n’as pas envie. Tu as déjà réussi à parler de ça, de Louise, et c’est déjà bien assez. Et puis, tu bois une nouvelle gorgée – tu s’en ta gorge qui se serre de plus en plus , tu dois défaire ce nœud dangereux –.

« Non. » Lâches-tu sèchement. « Je n’ai plus d’ambition, je n’ai plus d’espoir en rien du tout, et je n’ai personne pour me réconforter. La seule chose qu’il me reste, c’est Kyrielle. Je dois tenir la promesse que j’ai faite à sa dresseuse, et c’est seulement ça qui me permet de me trouver encore en vie. » Oui, parce que ton dernier espoir, celui de retrouver tes amis, a été anéanti. « Je te retourne donc la question, bien que j’imagine déjà connaître la réponse. » Tu n’aurais peut-être même pas dû dire ça. Parce que tu as l’impression que cela va plus raviver le feu de sa colère qu’autre chose.  
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La réponse ne se fit pas tarder qu’Achille repousse le blond sur sa chaise. Mizoku fut surpris par se geste brusque, mais il avait aussi joué avec le feu en s’approchant autant de l’écrivain. Le Sawano ne quittait pas Achille des yeux tandis que celui-ci reprenait ses termes différemment sans pour autant en changer le sens. C’est là qu’il sentit qu’il avait agit impulsivement et un froid s’installa entre les deux jeunes hommes. Le blond détourna le regard honteux de son comportement et pendant un moment il se sentait idiot d’avoir agit ainsi et encore plus d’avoir été aussi impulsif alors qu’habituellement il restait en retrait. L’alcool ne lui faisait clairement pas.

Il regardait ses doigts pianotés sur la table tout en écoutant les paroles froides et dures de l’écrivain qui disait ne plus avoir d’ambition, plus de raison de vivre. Mizoku serra les poings de colère, non pas envers l’écrivain, mais envers lui-même! Les paroles de l’écrivain étaient venues le chercher. De l’ambition? La seule ambition qu’il avait en ce moment était de se venger de la Team Mistral. La rage bouillonnait à l’intérieur de lui. Vu de l’extérieur, on pouvait clairement voir qu’il n’allait pas bien. Son regard était sombre et perdu dans ses pensées. Lui qui pensait un instant se sentir soulager de ce poids, il se sentait encore plus oppressé. Il pensait même qu’il était mieux pour lui de partir avant que ça dégénère encore plus, surtout que l’alcool enlevait l’inhibition, cela n’allait pas arranger les choses. Il se leva et laissa tomber quelques pokédollars sur le comptoir pour payer ses consommations et il mit ses mains dans ses poches et se retourna.

- J’essaie de rester en vie tout simplement.

Le blond s’avançait vers la porte du bar. Il avait besoin de prendre l’air, de se changer les idées, de ne plus penser à ses souvenirs qui lui brûlaient la poitrine.

- Aller Farfuret, on y va!


Le petit pokémon regarda un instant Zorua avant de rejoindre son maître au pas de course. Dès qu’ils furent à l’extérieur, Mizoku leva les yeux vers le ciel étoilé. Une brise fraiche caressait son visage et semblait l’aider à se détendre. Farfuret le regardait avec des petits yeux inquiets et interrogateurs.

- J’ai été con ce soir … Je n’aurais jamais dû lui parler de tout ça.

- Fuuu?

- Ouais, j’en ai marre de vivre comme ça… Il serait peut-être temps que je tourne la page et passe à autre chose. Qu’est-ce que tu en penses?

- Fuuu! Farfuret!

- Allez! On va marcher un peu!

Toujours d’allure nonchalante, le jeune dresseur et son pokémon prirent une direction inconnue dans la ville pour profiter de cette soirée fraiche et sans nuage. Est-ce que sa rencontre avec Achille allait se terminer de manière si abrupte?
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"I will never be peaceful." - Feat Mizoku & Achille


Tu avais voulu te détendre, passer une soirée tranquille, un verre de whisky à la main, en compagnie de Kyrielle. Tu avais espéré te détendre, ne serait-ce qu’une dizaine de minutes, savourer la chaleur de l’alcool envahissant ton être tout entier – qu’est-ce que tu peux aimer cette divine sensation –. Tu en avais besoin, de ce moment de quiétude en vue de la journée qui t’attend le lendemain. Au lieu de ça, tu te retrouves à devoir encaisser les états d’âmes d’un inconnu, en plus des tiens. Mais tu es si faible, Achille, ta carapace ne résistera pas très longtemps. Tu n’es pas en état d’assimiler ces flots d’émotions négatives – tu vas finir par te noyer –. En plus, tu n’es pas certain de savoir si parler de tout ça t’a permis de te libérer, ne serait-ce qu’un peu – tu as l’impression que ça t’a plus enfoncé qu’autre chose –. Tu frottes ton visage avec tes deux mains – tu es épuisé, psychologiquement –.

« J’essaie de rester en vie, tout simplement. » Tu le fixes, tandis qu’il se lève de sa chaise, s’apprêtant visiblement à partir. Tu le fixes, et tu vois tout le contraire de ce que tu es en lui. Parce que toi, tu ne cherches même plus à vivre – il n’y a qu’une promesse qui te maintiens encore sur cette Terre ; sinon, tu te noierais sous l’alcool et tu laisserais la nicotine anéantir totalement tes poumons ; c’est ce que tu as prévu ceci dit, une fois ta promesse tenu –. Tout ce que tu désires, toi, c’est t’éteindre afin d’apaiser ton âme – tu attends ce jour avec impatience ; c’est triste quand même –. Alors, tu te dis que l’ambition de Mizoku est honorable – vouloir rester en vie malgré tout, tu trouves ça très courageux –. Mais, tu n’as pas le temps de dire quoi que ce soit, que le blond se dirige vers la porte. Tu te retrouves alors seul – comme toujours –. Kyrielle, qui ne comprend visiblement pas réellement la situation, saute sur tes jambes, et se love contre toi – ce qu’elle comprend, en revanche, c’est que tu n’es pas bien –. Tu termines d’une traite ton verre, et tu le poses fortement sur la table. Que dois-tu faire ? En commander un troisième, au risque de rentrer à l’hôtel dans un état des plus déplorables ? Sortir, et rattraper Mizoku ? Retourner dans ta chambre ?

Tu as un mal de crâne pas possible qui est en train de naître – il faut que tu sortes –. Tu te lèves, laissant un bon pourboire sur la table, et tu te diriges à ton tour. L’air frais du début de soirée te fait drôlement de bien. Et puis, non loin, tu aperçois Mizoku, qui s’éloigne avec son Farfuret. Que dois-tu faire ? Tu devrais sûrement t’excuser, c’est quand même toi qui as lâché cette bombe, ce sont tes paroles qui ont provoqué tous ces dégâts. Tu soupires un grand coup. « Mizoku ! » hèles-tu, tandis que tu t’avances vers lui d’un pas rapide. Tu ne sais pas réellement si c’est la meilleure chose à faire – il ne veut probablement plus te parler ; comme tout le monde, décidemment tu es maître dans l’art de faire fuir les gens que tu côtoies, bravo Achille Trinisky –. Tu inspires, avant de regarder un point dans le vague – tu n’oses pas vraiment le regarder –. « Désolé, je n’aurais pas dû te parler ainsi, et encore moi dire des choses pareilles. Je te demande pardon. »

Tu jettes un coup d’œil vers le ciel qui s’assombrit de plus en plus. Obscurité qui te rapproche de plus en plus de ce jour que tu appréhendes tant. Mais là n’est pas réellement le moment d’y penser. Tu as d’autres Chacripan à fouetter, tu ne crois pas ? « Ça va être une belle soirée… » Lances-tu dans un murmure, comme si tu es ailleurs. Parce qu’aucune de tes soirées ne sont belles – mais peu importe, tu as assez fait de mal comme ça, n’est-ce pas ? –. Tu regardes Kyrielle, qui s’approche de nouveau du Farfuret, visiblement contente de le voir de nouveau.

Toi, tu es juste embarrassé.
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Le jeune dresseur avait mal commencé sa soirée, mais sa rencontre avec Achille l’avait fait réfléchir. Bien que son passé le tourmentait encore et que les événements de la dernière année l’avait marqué au « fer rouge », il avait décidé d’aller de l’avant. Il ne pouvait pas s’apitoyer sur son sort jusqu’à ce que la mort vienne le chercher. En voyant l’air mélancolique d’Achille dans le bar, il lui était venu à l’esprit qu’il ne voulait pas devenir comme lui. C’est ainsi qu’il repartait du bar, avec un meilleur état d’esprit même s’il se sentait encore mal de comment il avait agit avec l’écrivain.

D’ailleurs, il ne s’attendait pas à entendre la voix du jeune homme qui l’interpelait. Il se retourna lentement toujours avec son attitude nonchalante. Avant qu’il n’ait le temps de demander quoi que ce soit, Achille le rejoint et s’excusa. Mizoku ne pu cacher sa surprise. Il se frotta la joue et détourna le regard. Il ne méritait pas ces excuses, pas après le comportement qu’il avait eu un peu plus tôt.

- Tu n’as pas à t’excuser, c’est moi qui aie commencé… Je n’avais pas à te parler comme ça, je ne te connais même pas! Dit-il en souriant de gêne.

Il baissa le regard vers son Farfuret qui était bien contente d’avoir un peu de compagnie et ça semblait réciproque pour la petite Zorua. Mizoku ne pu s’empêcher de sourire. Si seulement il pouvait avoir le respect de son pokémon. Heureusement, elle se tenait à carreau avec la petite Zorua.

- Par contre, tu m’as fait réfléchir… Je ne tiens plus à trainer toute cette négativité sur mon épaule. J’ai l’intention d’avoir un regard neuf. Je ne pourrais pas effacer mon passé, mais j’ai l’intention d’avancer maintenant. Tu devrais peut-être essayer de faire pareille! On ne peut pas vivre et se morfondre pour toujours, ce n’est pas sain ni pour toi ni pour ton pokémon…

Il leva les yeux vers le ciel qui commençait à se couvrir. Bien que l’atmosphère semble s’alourdir, Mizoku ne voulait pas terminer sa soirée dans les larmes et la détresse. Il voulait pour une fois depuis longtemps passé un bon moment pour s’alléger le cœur. Il en avait bien besoin après tout ça et il avait l’intention d’amener Achille dans son délire.

- Je ne veux pas terminer ma soirée à pleurer et tu sembles aussi avoir besoin de t’alléger un peu. J’ai vu un café tout à l’heure où on pourrait se reposer et il y avait une bibliothèque je crois… Tu dis toi-même que je devrais me remettre à la lecture et rien de mieux que finir cette soirée pluvieuse devant un café et un bon livre. C’est déjà mieux que de se morfondre devant un verre. Dit-il en faisant un clin d’œil au jeune homme.

Mizoku se détournait d’Achille et s’avançait dans les rues de la ville pour se diriger vers le dit café. Au choix de l’écrivain de le suivre, mais Mizoku avait besoin de s’évader et rien de mieux qu’un livre pour y arriver. Peut-être y aurait-il des jeux pour leurs pokémons?
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"I will never be peaceful." - Feat Mizoku & Achille


La soirée a tout pour être belle ; ou presque – il n’y avait pas un nuage à l’horizon mais voilà qu’ils commencent à venir voiler le ciel, une légère brise revigorante, une toile parsemée de millions d’étoiles guidant le chemin des personnes qui portent leur attention dans leur direction mais qui vont bientôt se retrouver cachées par les nuées apparentes – mais toi tu as tout gâché. Parce que tu passes ton temps à bousiller tout ce que tu fais. C’est ta vie désormais – ou plutôt depuis toujours –. Regarde, tu as anéanti la vie de tous tes amis d’enfance ce fameux soir où Kattie a perdu la vie. Si tu avais réagi, si tu avais bougé, si tu avais sauté dans la rivière, si tu avais sauvé la jeune fille, vous n’en seriez tous pas là à l’heure actuelle – vous n’êtes plus que des âmes erratiques, vagabondant, attendant patiemment le passage de la Faucheuse, qu’elle vienne vous chercher, qu’elle vous attire dans ses bras si accueillant, qu’elle vous libère de ce fardeau qui pèse depuis dix ans sur vos épaules –. Tu étais un des plus grands de la bande, c’était ton devoir que de protéger les autres. Tu étais le grand frère, c’était à toi de veiller sur eux – tu n’as pas su assumer ce rôle, peut-être aurais-tu mieux fait de ne jamais t’intégrer, de ne jamais avoir d’amis ; peut-être aurais-tu mieux fait de partir avec ta mère ? –.

Vous êtes tous les deux en tort. Vous avez tout deux faits des erreurs – l’alcool n’a pas aidé non plus, mais n’allez pas rejeter la faute sur ce dernier –. Tu esquisses un petit sourire lorsque Mizoku s’excuse à son tour. Vous êtes donc quittes désormais, à vous de voir comment peut se passer la suite. Toi, tu ne cherches pas spécialement à te faire des amis – non, tu ne veux pas souffrir encore et encore, tu ne veux pas avoir à endurer une énième fois la perte d’un être qui t’es cher, qui compte à tes yeux plus que tout au monde ; douleur invétérée –. Mais, discuter, faire connaissance – un peu seulement, parce que tu préfères éviter d’avoir à révéler certaines choses de ton passé, de ton présent, de ton futur – ça tu n’es pas contre. Perdu dans tes pensées, tu secoues légèrement la tête lorsque l’homme reprend la parole. La conversation pour le moins houleuse que vous avez eu semble l’avoir réellement fait réfléchir sur sa vie ; tant mieux pour lui, sincèrement. Tu n’aurais jamais imaginé qu’il en ressorte plus fort, presque nouveau – attention, on ne change pas d’un coup d’un seul –. Et puis, lorsqu’il te propose d’aller dans un café avec une bibliothèque, tu te dis que ce n’est finalement peut-être pas une mauvaise idée. Tu écris, mais tu lis peu – tu n’as pas réellement le temps diras-tu ; mensonge –. Alors, pourquoi pas ?

« Je ne te souhaite que d’avancer et d’aller mieux, j’espère que tu y arriveras. C’est honorable, de vouloir avancer ainsi, c’est courageux. Pour ce qui est de ma part, je n’en ai pas la force pour le moment… » Tu as murmuré la dernière phrase tout en baissant la tête, tes yeux perdus dans le vague. Puis tu finis finalement par porter de nouveau ton attention. « Je ne suis pas contre un café avec un livre. Il y a bien longtemps que je n’ai pas lu, moi aussi. Je te suis donc. » Il a raison, un café serait meilleur qu’un verre de whisky – mais la caféine ne permet pas de faire oublier le temps d’un instant, juste accroître les émotions déjà présentes ; toi ce n’est pas ce que tu recherches, mais tu fais une exception pour cette fois –. Tu te mets donc à le suivre en direction du lieu en question.

Vous arrivez assez rapidement. Vous pénétrez dans l’enceinte du bâtiment. Tout est calme. Une douce lumière berce les lieux. Les murs sont couverts de livres de toutes sortes, et de grandes étiquettes indiques les genres des bouquins. Il n’y a pas grand monde, jusque quelques âmes en quête de tranquillité –. Une femme vient vous accueillir lorsque vous passez le pas de la porte, et vous installe à une table dans un coin, à côté d’une lumière et de l’étagère « Romans policiers ». Elle prend votre commande – tu demandes un café allongé ainsi qu’une baie pour Kyrielle – avant de retourner préparer le tout derrière le bar. Tu t’armes d’un livre au hasard, avant de t’installer sur un fauteuil. La petite Zorua te fait les yeux doux pour aller dans une salle à côté, réservée aux pokémons – visiblement insonorisée, de sorte à ce que les lecteurs assidus ne soient pas dérangés –. Tu lui fais un signe de tête avec un petit sourire pour lui donner ton accord, tandis qu’elle attend le farfuret pour y aller. La serveuse revient avec votre commande, et pose le tout sur la table devant vous.

« C’est sympathique comme endroit, je ne connaissais pas. Tu es tombé dessus par hasard ou tu connaissais déjà ? » Demandes-tu à Mizoku avec un ton agréable.

L’atmosphère du lieu te détends fortement – tu aurais pu être dû apporter ton crayon et ton carnet ; tu sans l’inspiration monter ; tant pis, ça sera pour une autre fois –.

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Les deux jeunes hommes ainsi que leurs pokémons prirent le chemin du café dont avait parlé le blond un peu plus tôt. Un silence s’installa entre eux. Le blond repensait aux paroles de l’écrivain un peu plus tôt. Il le comprenait d’être pris dans sa douleur, mais Mizoku lui avait décidé d’aller de l’avant. Il savait que ça n’allait pas être difficile de faire le deuil de son ancienne vie et de panser ses plaies, mais il se demandait pourquoi que l’écrivain ne recherchait-il pas de l’aide à son tour? Alors qu’ils s’approchaient du dit café, Mizoku brisa enfin le silence qui régnait entre eux :

- J’espère que tu trouveras la personne qui te permettra de combattre tes démons.

Il lui dit ces paroles sans le moindre regard. Il espérait au moins que ses paroles le fassent réfléchir comme les siennes l’avaient fait réfléchir un peu plutôt. Ils entrèrent dans le café où ils prirent place dans des sofas loin des autres clients encore présents à cette heure. Mizoku commanda un café sans caféine et alla chercher un livre historique avant de s’installer devant Achille. Celui-ci, un sourire dans la voix cette fois, lui demandait d’où il connaissait l’endroit.

- Je l’ai découvert par hasard. Je me promenais en ville avec mon pokémon et j’ai vu ce café et ça me semblait sympathique comme endroit. Bon, comme j’avais l’esprit embrouillé, j’ai préféré aller m’écraser dans un bar. Cet endroit est mieux pour nos pokémons, ils peuvent jouer sans déranger personne et il y a des baies à profusion. Au moins, ça peut faire tenir tranquille ma Farfurette un moment, elle a trop d’énergie à dépenser. C’est le jour et la nuit entre elle et moi. Dit-il en souriant.

Il baissa le regard sur son livre et commença à lire le roman qui racontait la légende de deux seigneurs qui avaient combattus la nuit noire. Après quelques minutes, il leva les yeux vers l’écrivain alors qu’une question lui titillait l’esprit :

- J’aurais pensé qu’un écrivain lirait plus justement pour obtenir de l’inspiration pour leur roman. À moins que votre éditeur ne vous harcèle de pondre des tonnes et des tonnes de chapitre ou qu’il vous oblige à participer à ces soirées mondaines. Ça ne doit pas être facile tous les jours d’être célèbre… Disons que je n’ai jamais été célèbre, sauf peut-être aux yeux de quelques élèves que j’ai pu avoir lors de ma première année d’enseignement.
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Lire un livre. Voilà bien longtemps que tu ne l’avais pas fait. Pourquoi ? En soit, les écrivains lisent les écrits des autres afin d’y trouver de l’inspiration, d’alimenter un peu plus leur imagination. Pourtant toi, voilà des mois que ça n’avait pas été ton cas. Parce qu’en réalité, tu avais préféré de morfondre, assouvir ton désir d’oublier tous ces douloureux souvenirs grâce à l’alcool et à la nicotine – et tu avais donc négligé ton activité première ; ou du moins l’une de tes activités principales –. Tu as noyé tes peines dans des addictions qui, au final, te pourrissait encore plus la vie qu’autre chose. Tu te tues à petit feu, mais tu n’en as que faire désormais, n’est-ce pas ? Tu es vraiment un triste personnage, si pathétique qu’il en serait presque impossible de ressentir la moindre peine à ton égard – tu ne mérites aucune empathie, puisque tu ne fais toi-même aucuns efforts pour avancer dans ta vie –.

Tu écoutes donc la réponse que t’offre Mizoku quant à sa connaissance du lieu. Il a bien fait de se souvenir de cet endroit – tu prenais note, parce que tu sentais que ce lieu pourrait devenir ton repaire lors de tes douloureuses heures passées à Nemerya ; nid de tous tes mauvais souvenirs d’enfance. Et puis, surtout si tu ne viens pas à passer l’arme à gauche aussi, car aux vues de la situation, tu es bien trop proche du gouffre ; tu es déjà en chute libre ceci dit –. Et puis, il a raison, ici vos pokémons peuvent s’amuser sans déranger personne – de véritables génies ceux qui ont décidé d’agencer l’espace de façon à intégrer une pièce insonorisée pour que les pokémons puissent s’y défouler tandis que leurs dresseurs sont en pleine lecture –. Tu bois une gorgée de ton café, avant de poser tes yeux sur l’individu en face de toi.

« Et bien c’est une belle découverte que voilà. Je pense que je viendrais y refaire un tour lors de mes prochains passages dans la ville. » Oh, tu n’avais pas hâte de revenir ici, loin de là. Mais, si tu as à le faire, ce qui sera très probablement le cas, tu auras au moins ce café pour te détendre, et essayer d’oublier tout ce qui noirci ta vie, ne serait-ce que le temps d’une heure ou deux. « Et puis, comme tu dis, c’est finalement l’endroit presque rêvé pour nos pokémons. Mais, ne t’en fais pas, je suis certain qu’un jour, ça ira mieux entre vous deux. » Comment peux-tu te permettre d’avancer ce genre de choses alors que tu n’es toi-même pas un expert dans ce domaine – tu es pire qu’un néophyte en réalité – ?

Et puis, vous finissez finalement par retourner à vos lectures. Les romans policiers ne sont pas forcément ton truc, pourtant tu prends un certain plaisir à dévorer les lignes de celui-ci. Le début de l’histoire est plaisant, et te donne envie de connaître la suite. Tu es d’ailleurs à fond dans ta lecture, lorsque Mizoku reprend la parole. Tu relèves la tête, l’air interrogateur. Et puis, tes yeux se plissent légèrement, avant que tu échappes un petit soupir. « Oui, tu as raison, les écrivains, d’ordinaire, lisent beaucoup plus que ça. Mais j’ai mis de côté la lecture car je n’avais plus envie de lire, ni même d’écrire ces derniers temps, je n’y arrivais pas non plus. Pour ce qui est de la célébrité, je ne la souhaite à personne. C’est un monde dur. » Oui, cet univers que tu détestes tant. Tu ne souhaites à personne de connaître et de vivre ce que toi tu as vécu en entrant dans ce milieu malgré tes origines. Tu plonges de nouveau ton nez dans ton bouquin, aussitôt aspiré et absorbé par le récit.

Le temps passe à une allure folle, et tu en es déjà à la moitié du roman. Lorsque tu dévies tes yeux afin de regarder l’heure, tu t’aperçois qu’il se fait déjà tard, et qu’il serait sûrement temps que tu rentres à l’hôtel – tu as envie, qui plus est, de sombrer dans les bras de Morphée, d’être apaisé de cette soirée mouvementée –. Tu te lèves alors afin d’aller ranger le livre, avant d’aller chercher Kyrielle. Puis tu te diriges vers Mizoku, un sourire sur le visage. « Excuse-moi, je vais devoir y aller. Je te remercie de m’avoir montré ce café très plaisant. Et je m’excuse une nouvelle fois pour ce qui a pu se passer tout à l’heure. » Déclares-tu, une pointe de gêne dans la voix. « Peut-être à un de ces jours ? J’espère que tu trouveras la voix du bonheur. » Lâches-tu d’un ton agréable, voire même doux, avant de te diriger vers la sortie, suivi de ta petite Zorua.

Tu ne mets qu’une vingtaine de minutes à atteindre l’hôtel. Une fois dans ta chambre, tu t’affales sur le lit.

Ce fut une soirée rude en émotions.
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Mizoku lui sourit. Sans doute qu’un jour il parviendrait à comprendre son pokémon et s’entendre mieux avec lui. Il l’espérait du moins. Il retourna à sa lecture jusqu’à ce qu’il questionne l’écrivain qui lui répondit presque aussitôt. Il devrait vraiment avoir une mauvaise passe pour manquer d’inspiration et ne plus pouvoir écrire. Du moins, c’est ce que pensait le jeune homme en l’écoutant parler. Ne plus avoir le goût de rien, cela ressemblait au premier symptôme d’une dépression. Mizoku n’était pas le mieux placé pour lui conseiller d’aller voir quelqu’un. Il resta silencieux suite à la dernière phrase d’Achille. En effet, ça ne semblait pas facile être célèbre surtout dans l’état actuel dont il se trouvait. Mizoku ne pouvait qu’imaginer ce que vivait quotidiennement l’écrivain.

Sans un mot, il retourna à son livre en jetant des regards rapides à l’écrivain de temps à autre. Après quelques heures, Achille s’excusa de devoir partir, mais Mizoku lui fit un signe de main en signe que ça ne lui dérangeait pas. Avant de partir, l’écrivain lui dit qu’il trouverait sûrement le bonheur un jour. Mizoku joua avec une mèche de cheveux avant de dire avant que l’écrivain ne passe la porte du café :

- J’espère que tu retrouveras le goût le vivre… et que tu trouveras la personne qui te remettra sur les rails. Dit-il en souriant.

Le jeune blond se retrouva bien vite seul dans le café avec son pokémon qui s’était écrasé dans un sofa pour se reposer. Mizoku le regardait un instant en souriant. La soirée avait été dure émotionnellement, mais il s’était plutôt terminé sur une bonne note. Par contre, Mizoku se sentait toujours coupable de son comportement qu’il eut un peu plus tôt. Il eut un pincement au cœur autant par culpabilité que par pitié pour Achille. Il ferma les paupières un instant au point de s’assoupir.

- Excusez-moi… nous allons fermer dans quelques minutes.

- Hm? Quelle heure est-il?

- 23 heures.

Mizoku remercia d’un signe de tête la jeune femme avant de se relever. Son pokémon dormait à point fermée et même quand le dresseur prit son pokémon dans ses bras, celle-ci ne bougeait même pas d’un poil. Il quitta ensuite le café pour s’engouffrer dans les rues sombres de la ville endormie. C’était la première et dernière fois que Mizoku allait voir Achille… Son chemin prenant une tout autre direction.
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