❝ l'or de nos rivières.
J'ai entendu tout un tas d'histoires sur cette rivière – et son nom. J'ai entendu qu'elle s'appelait argentée à cause des reflets, ou bien à cause de sa prétendue pureté. J'ai aussi entendu qu'autrefois, elle s'appelait rivière dorée, parce que c'était dans ces eaux qu'on trouvait l'or le plus pur et les pierres les plus précieuses. Les récits m'amusent, mais les histoires ne sont que des histoires – on dirait des contes pour les enfants, des comptines pour distraire les petits.
Tout ce que j'en retiens, moi, c'est que l'endroit est paisible, désert – peut-être parce qu'il est reculé, un peu difficile d'accès ; peut-être parce qu'il faut le connaître pour le trouver, ou bien tendre l'oreille et se laisser glisser par le son de l'eau qui glisse sur les pierres.
Victoria s'est assise dans l'eau, sur un rocher plat. Elle s'amuse du courant qui la bouscule et des Barloche qui lui chatouillent les jambes en la frôlant pour descendre sur l'aval de la rivière. Rhapsodie, posté sur la berge, tente de les frapper de la patte à leur passage, mais sans se mouiller – non pas qu'il fasse des manières, et même la boue de l'effraie pas ; sans doute que les Pokémons aussi ont parfois besoin de se lancer des défis à eux-mêmes pour ne pas trop s'ennuyer.
Pomme se prélasse dans l'herbe en mâchouillant des brins d'herbe, et je n'ai pas (encore) osé sortir Ombrage de sa Pokéball.
L'après-midi se prolonge, on chahute, on s'arrose, puis on s'installe sur nos serviettes humides sur la berge pour grignoter – maman a pris soin de glisser de quoi goûter dans mon sac. Le silence s'étire, seulement rompu par les sons familiers des broussailles et du ruisseau.
Tout à coup, Victoria s'exclame – je sursaute, et le charme est rompu.
« Damdam, regarde ! »
Je tourne la tête pour regarder ce qu'elle pointe du doigt,
(ce qui la rend si fébrile).
Tout ce que j'en retiens, moi, c'est que l'endroit est paisible, désert – peut-être parce qu'il est reculé, un peu difficile d'accès ; peut-être parce qu'il faut le connaître pour le trouver, ou bien tendre l'oreille et se laisser glisser par le son de l'eau qui glisse sur les pierres.
Victoria s'est assise dans l'eau, sur un rocher plat. Elle s'amuse du courant qui la bouscule et des Barloche qui lui chatouillent les jambes en la frôlant pour descendre sur l'aval de la rivière. Rhapsodie, posté sur la berge, tente de les frapper de la patte à leur passage, mais sans se mouiller – non pas qu'il fasse des manières, et même la boue de l'effraie pas ; sans doute que les Pokémons aussi ont parfois besoin de se lancer des défis à eux-mêmes pour ne pas trop s'ennuyer.
Pomme se prélasse dans l'herbe en mâchouillant des brins d'herbe, et je n'ai pas (encore) osé sortir Ombrage de sa Pokéball.
L'après-midi se prolonge, on chahute, on s'arrose, puis on s'installe sur nos serviettes humides sur la berge pour grignoter – maman a pris soin de glisser de quoi goûter dans mon sac. Le silence s'étire, seulement rompu par les sons familiers des broussailles et du ruisseau.
Tout à coup, Victoria s'exclame – je sursaute, et le charme est rompu.
« Damdam, regarde ! »
Je tourne la tête pour regarder ce qu'elle pointe du doigt,
(ce qui la rend si fébrile).
[un contexte pour ma fouille gagnée dans la roue de moumouton siouplé ♡]
codage par damien