La première de ton dôme était passée, certes, avec quelques accrocs, mais le voyage serait il intéressant si tout se passait comme prévu ? Rien n’est moins sûr ! On pourrait s’enfermer dans une bulle de rêve et se laisser guider, mais n’est ce pas plus intéressant de la briser et se confronter à la réalité, aussi changeante, douce, houleuse, et indécise que la mer ? C’est ce que tu pensais, aucun voyage ne se ressemble, aucun voyage ne doit se ressembler ! C’est pour ça que tu as détruit ta bulle et affronter ton passé et la réalité, pour ça que tu vogues constamment entre idéal et vérité. Aurais-tu rencontré Zekrom et Rechiram ? Ou leur réceptacle véritable balance du monde : Kyurem ? Personne ne le saura ! Mais comme tout homme conscient, tu sais maintenant tenir la barre entre ses deux mondes enfermé dans une fine bulle qui sera tôt ou tard poussé à la rupture. La vie est changeante, comme les vagues, comme les rumeurs et les sentiment, comme cette déferlante de bulle qui semble s’élever de l’eau et assaillir le navire dôme, l’emprisonnant dans une énorme bulle fermant tout accès aux curieux non-invités, et à chaque personne à bord qui ne peuvent plus se défiler. Toujours innover, toujours surprendre toujours, travailler son entrée pour marquer les esprits ! Ca, tu l’avais bien compris, car après la première qui osa bousculer les codes du genre en poussant le concours sur trois jours par le biais d’une croisière annoncé à la dernière minute, aujourd’hui le voyage allait être aussi mouvementé bien qu’aucun code de serait brisé !
Mouvementé dans qu’elle sens vous allez me demander alors ? Eh bien, contemplez donc ! Le sol se met à tanguer, non pas de manière naturelle sous la violent de la houle, non, non… Il n’y avait aucune vague à l’horizon sur le port ! Mais à peine l’ancre fut, elle levé et cette énorme bulle vint avaler le wailord de bois et de métal. Des secousses terribles ébranlent le sol, le navire et vous voyez avec stupeur le navire quitter le bleu azur de la mer, emporté par cette bulle mystique qui élevait dans les cieux le navire comme ci se fut un bateau pirate fantôme ! L’aventure vous plaît, matelots ? Vous n’êtes pas au bout de vos surprises !
Une musique retentit, glacial à vous en hérisser les poils, ou alors est-ce cette brume qui vous enveloppe, vous isole, vous aveugle et vous berce qui vous fait cet effet ? Le brouillard glacé semble danser autour de vous alors que des voix venant de toutes part vous ébranle. Le brouillard possédé, manipulé, recule vous laissant entrevoir une lueur d’espoir jusqu’à ce que vous percutiez enfin ce qui se dessine devant vos yeux. Un énorme et terrifiant jolly roger de fumée. Au milieu de cette fumée se dessine, sortant du trou noir de se crâne, semblant être la cavité nasale. Deux silhouettes, avec de grands chapeaux et une épaule servant de perchoir pour un « animal » volant. Le crâne s’embrase alors, se consumant de flammes mauve et bleu, alors que les silhouettes terrifiantes assument être ce que vous redoutiez : des pirates !
Les flammes de l’enfers, vient réchauffer votre effroi de leurs langues enflammé, tandis que vous fondez de soulagement en reconnaissant Alaric, votre hote, son poichigeon sur l’épaule, un long manteau sur les épaule et un tricorne de capitaine pirate posé sur sa tête, chantant à tue-tête d’un ton menaçant, tandis que son acolyte chapeauté de toujours, elle dansait au rythme de la musique, tel est la malédiction de la ludicolo pirate ! Lorsque la musique prend fin, la terrifiante prestation laisse place à ta présentation Alaric ! Vas-y capitaine ! À l’abordage !
-AHAHAHAHA-Kof ! J’espère que l’ouverture vous à plus ! Je me suis p-permis cette pe-petite ouverture, car enfermé dans cette bulle, vo-voguant dans le ciel comme d-dans une mer, on aurait dit un bateau pi-pirate fantôme, n-n-non ? Hahaha j’espère que vous n’avez pas t-tous envie de fuir… De toute façon… Je vous le dé-déconseille pour une raison évidente… Il suffit de regarder par-dessus bord si vous avez les bo-boyaux bien attachés ! Je te laisse la parole jeune femme !
Tu lances alors ton tricorne comme s’il fut un micro, ou un symbole de respect qui ferait que son possesseur sera écouté. L’héritage de la parole ! Tu l’avais balancé sans remarquer que Mayura ton pigeon aux couleurs de paon, perroquet improvisé, c’était glissé dedans pour roupiller … Toujours aussi malchanceux ce volatile ! Espérons qu’Ombline ne rate pas sa réception et que ce pauvre poichigeon se retrouve à nager dans l’océan… Impossible ! ___
• Hey voici le début de votre concours ! L'ordre de passage sera : Ombline, Astelle, Jenna • Vos prochains posts correspondront à votre présentation (ce n’est qu’une introduction ça ne compte pas dans votre notation) • Il n'y a aucune limite de lignes imposée, mais ne faites pas trop court et soyez créatifs. Faites preuve d'imagination, et n'oubliez pas de vous amuser ! • N'oubliez pas de faire votre demande de modération après le post de Jenna ! Si vous avez des questions, demandez à Alaric ! Bonne chance à tous !!
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Ombline Fheri
Dresseur·euse Nova
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Un concours. Le vent s’emmêle dans les cheveux d’Ombline. Elle est assise dans les gradins, le plus haut possible, comme si elle n’était que spectatrice de la compétition qui allait se jouer dans ce dôme quelque peu particulier. Le cœur de la jeune femme bat fort dans sa poitrine. Que fait-elle là ? Accompagne-t-elle Astelle ? Ou est-ce plutôt Astelle qui l’accompagne réellement ? La vérité est que le concours de patinage de Windoria avait beaucoup plu à Ombline, d’autant plus qu’elle avait pu tisser un lien de confiance avec Freeny, ce qui n’était pas rien quand on connaît le caractère de Grotichon du Frissonille. Elle voulait tenter quelque chose de similaire où elle pourrait amener Milusia et Mufasa. Elle avait trouvé.
Un frisson indescriptible parcourt l’échine d’Ombline lorsque le dôme se met en mouvement et que la musique se lance. C’est surréaliste, et pourtant. La brume s’empare du lieu et laisse planer le mystère sur la suite des événements. Fascinée, la jeune femme se penche en avant pour mieux voir, n’entendant que d’une oreille les “oh” et les “ah” des spectateurs. L’excitation et ce qui ressemble à un peu de trac s’empare peu à peu d’Ombline alors que des flammes jaillissent. Mufasa et Milusia se serrent contre elle, bientôt ce seront leurs flammes qui voleront de part et d’autre du dôme. La dresseuse passe discrètement une main dans leur pelage respectif en inspirant profondément.
Le champion coordinateur prend ensuite la parole. Tout en l’écoutant, Ombline lève le nez vers l’immense bulle qui les entoure. C’est impressionnant et rassurant à la fois. Au moins même avec deux Pokémons feu il y avait peu de chances que le dôme se mette à flamber et l’entrée du champion coordinateur en est une autre preuve. Celui-ci termine son discours et son regard se pose sur l’herboriste. Il est temps. Alors qu’il lance son tricorne vers Ombline en l’interpellant, Milusia et Mufasa poussent à l’unisson un cri qui semble trahir leur impatience et leur enthousiasme. La jeune femme se lève, au milieu des spectateurs et attrape le chapeau sur lequel un Poichigeon s’accroche comme si sa vie en dépendait. Le pauvre à l’air complètement sonné et effaré. Ombline l’aide à se reprendre et le laisse retourner vers son dresseur avant de poser le tricorne sur sa tête. Silencieusement, elle grimpe sur le bastingage, s'agrippant à une corde pour ne pas manquer de tomber. Ses deux Pokémons restent en contrebas mais regardent dans la même direction que leur dresseuse, fiers.
Un long gilet blanc en voile par dessus sa tenue qui pourrait la faire passer elle-même pour une pirate ou une exploratrice, Ombline ferme les yeux alors qu’une nouvelle brise soulève sa longue chevelure blonde ainsi que les pans de son gilet.
La musique se lance et les premières notes retentissent dans le dôme. Le trac d’Ombline est presque palpable et ceux qui sont assez proches d’elle à cet instant peuvent voir son léger tremblement. Elle ouvre les yeux lentement et, tirant sur la corde, se laisse pendant quelques instants pendre dans le vide, contemplant alors la distance qui la sépare du sol. Son regard émeraude se détourne de la ville en contrebas pour balayer le public qui a les yeux rivés sur elle. Elle descend ensuite du bastingage et des gradins uns à uns pour rejoindre le pont qui sera la scène de ce concours, suivie de près par ses deux acolytes, Milusia et Mufasa. La tête haute, Ombline déglutit en se plaçant sous les feux des projecteurs.
Une fois au centre de la scène alors que le piano s’ajoute à la mélodie, l’herboriste fixe un point loin devant elle et écarte les bras en fermant les yeux comme prête à s’envoler. Un gros ventilateur, alors caché entre les projecteurs qui lui font face, se met en route, d’abord doucement puis de plus en plus fort, soulevant son gilet en voile, comme s’il allait quitter ses épaules d’un instant à l’autre. La Goupix et l’Hélionceau quant à eux se postent un peu en arrière de leur dresseuse, chacun d’un côté, échangeant un long regard entendu.
Soudain la musique s’emballe et d’un commun accord silencieux, Milusia et Mufasa libèrent chacun une de leurs flammes. Le gilet blanc d’Ombline prend alors feu et se consume comme le ferait une feuille de papier. Ombline sent la chaleur lui effleurer la peau et un léger frisson, non pas de froid mais d’adrénaline parcourt ses veines. Heureusement toute sa tenue est ignifugée et les morceaux de peaux visibles sont eux aussi recouverts en fait d’un tissu couleur chair que l’on a aspergé d’ignifuge. Alors que le tissu brûle, les deux Pokémons se rapproche de plus en plus d’Ombline au fur et à mesure que l’étoffe du gilet disparaît, dévoré par les flammes. Une fois la pièce de tissu entièrement consumée. Ombline se tourne vers sa Goupix, lui offre un sourire encourageant en hochant la tête avant de regarder le public et de tendre un bras vers la renarde de feu.
“Mesdames et Messieurs, Milusia !”
La Goupix sautille sur place alors que les applaudissements s’élèvent. Le coeur d’Ombline se serre un peu plus, le stress montant encore d’un cran. De la même façon que pour la Goupix, l’herboriste se tourne vers son Hélionceau, le gratifie d’un doux sourire et d’encouragements silencieux avant de faire à nouveau face au public et de tendre le bras vers le petit lionceau de feu.
“Mufasa !”
Là encore, Mufasa pousse un cri et donne un coup de patte dans l’air sous les applaudissements. Ombline est impressionnée par ses deux Pokémons, même si ce n’est que le début, ils ne semblent pas perturbés pour un sou par tout ce qui se passe autour d’eux. Au contraire même, ils ont l’air à l’aise. Est-ce parce qu’ils sont tous les deux ? Tous les trois ? Est-ce une preuve pure et dure de la confiance qu’ils ont en leur dresseuse ? L’herboriste n’en a aucune idée mais les voir ainsi prêts lui donne une bonne dose de courage. Se redressant alors, la dresseuse prend une grande inspiration et prend la parole à l’instant où la musique s’évanouit dans un écho se répercutant dans la bulle créée par le dôme.
“Bonjour à tous ! Je m’appelle Ombline Fheri, mes compagnons et moi venons de Kishika. Aujourd’hui est notre tout premier concours, nous espérons vous offrir un spectacle digne de ce nom dont vous profiterez pleinement ! Merci !”
Les applaudissements repartent de plus belle à la fin de la déclaration d’Ombline et celle-ci cherche alors Astelle du regard avant de l’interpeller et de lui lancer à son tour le fameux tricorne de la parole.
“A toi Miss !”
La jeune femme s’éclipse alors avec ses compagnons, laissant place à la prochaine concurrente qui n’est autre que sa chère petite Astelle.
Astelle Dumas
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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Trois minutes avant le début du concours. Le cœur battant à tout rompre, Astelle lisait ses messages sur l’écran de son pokématos.
Elle n’aurait pas dû être là. Tout s’était organisé à la dernière minute. Accompagnant Tata Ombline pour son inscription au Concours, c’est au moment du départ qu’Astelle s’était tournée vers le Champion-Coordinateur. Une question sur les lèvres. Des doutes pleins le regard. Avec la patience de celui qui sait à quel point il est parfois difficile de s’exprimer, il attendit que la jeune fille lui livre ses pensées. « Et moi, est-ce que je pourrais participer… ? » Alaric Onde avait répondu par un large sourire.
Le Concours serait filmé et retransmis à la télévision. Cette pensée, plus que toutes les autres, lui causait des palpitations. C’était sa chance. C’était le moment ou jamais. Ces choses qu’elle n’avait jamais su lui dire. Ce message qui mourrait sur ses lèvres chaque fois qu’elle tentait de l’exprimer. C’était l’occasion de le délivrer. Par les actes, plutôt que par les mots. Regarde-moi… maman.
Le tricorne lancé par Ombline s’envola en direction des cieux. Une tornade venait de naître sous le couvre-chef afin de l’envoyer tourbillonner jusqu’au sommet du grand mat. Lumières et caméras suivirent la course aérienne du chapeau de pirate, où une silhouette, juchée dans le nid-de-pie, le réceptionna en plein vol.
— Je ne vous laisserai pas faire, déclara l’ombre, d’une voix à la fois juvénile et déterminée.
La clarté de l’Aurore illumina la silhouette d’un halo de blancheur immaculée. D’un index accusateur, la jeune fille auréolée de lumière désigna la masse grouillante de fantômes et de créatures de fumée, s’agglutinant autour de la sphère et dérobant à tous la lumière du soleil. — Spectres dévoyés, pirates maudits ! Aujourd’hui, nous vous reprenons ce qui a toujours été nôtre ! Aujourd’hui, est la dernière fois que votre ombre plane sur notre ciel !
Vérifiant le filin de sécurité à sa taille – selon le geste que le Champion du Dôme lui avait fait répété plusieurs fois – Astelle s’élança dans les airs. Des ailes chatoyantes se déployèrent dans son dos, puis se mirent à battre avec frénésie.
La Tornade enveloppa Astelle et fit se balancer le câble, dans une trajectoire en spirale, tout autour du grand mât. Les bourrasques tourbillonnantes commencèrent à rassembler la fumée, nuées fantomatiques qui couvraient les parois de la Bulle, simulacres de spectres et d’esprits mauvais à la solde du Pirate. Faisant un grand tour dans les airs, enveloppée par les rafales : la jeune fille nettoya le ciel. Elle lui rendit – peut-être juste temporairement – la couleur de l’azur. Et environnée d’un maelström de brume fantomatique, la trajectoire du câble l’amena finalement en direction du bastingage. Là où se tenaient le Capitaine Pirate et Ombline.
Se réceptionnant sur le garde-corps, Astelle perdit l’équilibre. La fumée qui tourbillonnait autour de son corps – prise au piège d’une attaque Tornade – empêchait le public de s’en rendre compte, mais le Champion, qui était le plus proche d’elle, vit sa silhouette vaciller. Des filets de sécurité avaient été installés en contrebas. Même en tombant, la coordinatrice débutante ne se serait pas fait mal, néanmoins… le spectacle ne devait pas s’arrêter maintenant ! Pénétrant sur un réflexe à l’intérieur du maelström spectral, Alaric referma le poing sur la veste de la jeune fille, le temps qu’elle se stabilise, avant de la relâcher et d’émerger de la brume en reculant, le sourire sinistre d’un Capitaine Pirate aux lèvres.
Astelle avait les joues rouges de confusion, et le cœur qui battait la chamade ! C’était quoi la suite, déjà !? La présence rassurante de Charmillon dans son dos l’aida à retrouver sa concentration. D’un geste royal, la jeune fille se débarrassa du tourbillon fantôme qui l’enveloppait : comme le héros d’un conte rejetterait avec emphase son manteau ! Réagissant au signal, le Charmillon dispersa sa Tornade d’un Tranch’Air, et le maelström se dissipa autour de son corps.
Elle paniquait tellement ! Mais même cette panique qui donnait de la couleur à son visage, du vibrato à sa voix, pouvait l’aider à insuffler davantage de vie à son rôle ! Utiliser ses émotions ; c’était ce que Lisa lui avait appris. En équilibre sur le garde-fou, affectant nonchalance et confiance en soi : la jeune fille se pencha vers le Capitaine Pirate. Un sourire bravache (mais tremblotant !) aux lèvres !
— Je vous retrouve enfin, Capitaine Pirate, Alaric Onde ! Aujourd’hui s’achève votre croisière sombre. Vous et vos sbires, tremblez ! Car votre jugement, je viens rendre, Foi d’Astelle Dumas, d’ici cette nuit : je vous aurais fait pendre !
Astelle Dumas se prend au jeu ! (Et ça va faire mal !)
Se tournant vers la compétitrice suivante, c'est toute pétillante d'énergie que la jeune fille envoya le tricorne en direction de Jenna !
***
Kishika, au même moment. Une femme au regard mélancolique mettait la table pour deux. Le volume de la télévision était faible, simplement pour diffuser un fond sonore. Simplement pour produire une illusion de vie à l’intérieur du logis. Immergée dans ses pensées, c’est seulement par hasard que ses yeux noirs glissèrent avec désintérêt sur l’écran plat.
Bruits de vaisselle brisée. Les assiettes lui échappèrent. — Astelle… ! cria sa maman, en portant les mains à ses lèvres.
Jenna Lloyd
Dresseur·euse Nova & Modérateur·rice
Messages : 996 Née le : 31/07/2000 Age : 23 Région : Sinnoh Pokédollars : 1210 Stardust : 2745 Stardust utilisés : 2440 Equipe pokemon : Icone :
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Le stress. Et le vertige. Jenna d’un coup se demande comment faire pour fuir, alors que l’homme présidant le concours fait son apparition. Enfin, ce n’est pas qu’elle a vraiment l’envie de fuir, vu que c’est de toute façon impossible étant donnée là où ils se trouvent, mais elle se dit que si elle a la possibilité, là, maintenant, de se rendre invisible, elle le ferait avec plaisir.
Pourtant, elle a attendu ça avec tellement d’impatience, et sa Ponyta aussi, à se demander si même elle n’avait pas plus hâte que sa dresseuse de monter sur scène. Le problème, c’est surtout qu’elle n’avait pas nécessairement prévue de se retrouver en hauteur de cette façon, et encore heureux que la verte n’est pas l’obligation de regarder le vide, ou alors l’information a du délibérément ne pas résonner dans son cerveau, histoire de déni.
Mais elle est là, et, malgré tout, elle a hâte. C’est quand même une chance quand elle entend l’ordre de passage, qu’elle passe en troisième. Elle admire la représentation de ses deux concurrentes, terme au passage qu’elle n’apprécie pas vraiment penser. D'ailleurs, quelle ne fut pas sa surprise en reconnaissant Ombline. Jenna s’ébahit devant l’introduction des deux filles, et son stress sans s’en rendre compte disparaît, l’espace d’un instant.
Elle rattrape le tricorne lancée par Astelle, le regarde un moment troublée. Le stress monte, mais c'est surtout une idée qui lui vient en tête, soudainement, elle regarde Grignot, sourit, et vient lui murmurer quelque chose. Quand il fait signe d’avoir compris, elle met le chapeau sur sa tête.
C’est parti.
Une fumée multicolore, dû au vent féerique de Coton, empêche quelques secondes de voir ce qu’il se passe sur la scène. Quand celle disparaît, la musique démarre, et Jenna se trouve au milieu, immobile, une roue Cyr couchée derrière elle. Lentement, sur les premières notes de piano, elle avance alors que Grignot utilise Zénith pour faire un halo de lumière au dessus de la participante, l’illuminant. Avec Tranch’herbe, il fait apparaître quelques feuilles autour de Jenna, qui tourne d’un geste léger, s'arrête au moment où le deuxième piano retentit et tend la main autour de laquelle les feuilles volent avant de tomber au sol, sur lequel apparaît la même fumée multicolore, aussi épaisse mais moins grande.
Jenna avance en sautillant sur la pointe des pieds, donnant l’impression qu’elle marche sur un nuage, tournoie sur elle même en tendant les bras au plafond avant de lentement s’accroupir, jambe droite tendue et mains sur le sol, se relève d’un coup pour avancer rapidement, toujours sur la pointe des pieds, vers la roue dont elle se saisit alors qu’elle retire le chapeau qu’elle laisse tomber au sol. Elle la fait tourner autour d’elle alors que le bruit de vagues résonnent légèrement, et Coton réutilise vent féérique pour faire élever le nuage de fumée.
La jeune fille se met à l’intérieur de la roue au moment où la musique s’emballe un peu plus. Elle se laisse tourner, maîtrise le cercle en se tenant d’une main en haut de la barre et tourbillonne, une jambe touchant la barre du bas et l’autre en l’air. Cela ne dure à peine dix secondes, et elle ralentit la cadence de la roue, en descend pour aussitôt y revenir et la fait tourner dans l’autre sens. A vrai dire, ce n’était pas prévue, et dans la précipitation elle manque de se louper et de tomber, mais elle parvient à se pencher au moment où elle arrive vers le tricorne et à s’en saisir, le repose sur sa tête. Elle sent la panique monter, mais essaye de garder le contrôle pour ne pas flancher sur la fin de sa prestation.
La mélodie ralentit, et doucement Jenna lâche la roue qui se met à tourner sur le sol avant de s’arrêter. La jeune fille avance, regarde le Couverdure avec un rapide sourire. C’est alors qu’il crée une mini rafale de vent, emportant le chapeau qui revient alors en direction de son propriétaire d’origine. La musique s’arrête, et les applaudissements retentissent.
Jenna, essoufflée par sa performance, et les mains tremblantes sous le stress se relâche, regarde le public abasourdi. Elle parvient à se calmer suffisamment pour sourire, et quand les applaudissements s’arrêtent, elle réussit tant bien que mal à prendre la parole.
“Me… Merci ! Voici mes compagnons, Grignot et Coton !... Ah, et je suis Jenna Lloyd, venant de la ville de Sunyra !”
Elle reste quelques secondes devant le public, ne sachant quand elle doit se retirer, mais finit par y parvenir pour venir vers ses deux partenaires de concours.
Au même moment, loin, dans la jolie ville de Floraville, on peut entendre par la fenêtre grande ouverte les encouragements euphorique des deux jumeaux, qui applaudissent pour Jenna, accompagnées des deux mères et des voisins qui se sont réunis, pour l'occasion.
Avaient elles étaient porté par ma prestation d’entrée ou les jeunes femmes étaient-elles hautement motivé ? Quel qu’en soit la cause les faits étaient là et ce qui devait n’être que de simple présentations, c’était transformé d’ors et déjà en concours ! Le public ne pouvait que se réjouir d’une telle entrée en matière voilà toute l’apothéose d’un voyage déchaîné, imprévisible et indomptable tel l’océan. Je n’étais pas le seul pirate dans l’âme voulant ravir la liberté et contrôler les océans. Pas le seul épris de spectacle et qui s’amuser à kidnapper l’attention des gens par des moyens inattendus ! Les trois concurrentes étaient sur scène maintenant, accompagnées de leurs Pokémons, qui comme les demoiselles semblait se jauger et s’admirer. De nouvelles têtes, de nouvelles bouilles dans le milieu, mais surtout une motivation sans pareil, c’est ce qui m’avait pousser à ériger ce surprenant dôme : pour observer l’apparition de nouveaux coordinateurs hors normes, pour voir l’avènement de mes futurs concurrents, pour voir cette nouvelle génération qui finirait par écraser l’ancienne trop classique et impérieuse ! Les temps avaient changé, l’ère était au plus audacieux, au plus créatif ! Grandes star de l’ancien temps soyez sur vos gardes, vous allez choir de grès ou de force de vos trônes !
-Je suis impressionné ! S-si c’est là votre première re-représentations vous êtes toutes les trois bluffantes ! Bravo pour ces p-p-résentations inoubliables ! MAIS… Mesdemoiselles… LE concours commence maintenant !
Terminant d’applaudir pour complimenter les trois néophytes de la coordination, je terminais ma phrase en levant le bras droit au-dessus de moi. Une rangée de lumières s’éleva pour illuminer cette tornade aux couleurs mirifiques, qui cristallisait le sol de diverses couleurs envoûtantes pareilles aux aurores polaires. Si vous aviez levé la tête, vous auriez remarqué le même phénomène sur le « plafond » improvisé. L’intérieur de la bulle avait légèrement gelé avec cette tornade multicolore qui finit par s’évanouir aspirant dans sa mort la lumière, ne laissant pour dernière image qu’une ombre mystérieuse se détachant de cette tornade maintenant inexistante. Un rugissement, complainte de l’outre-tombe s’éleva alors que vos poils se hérissaient devant la baisse soudaine de la température. Un sursaut ? Un frisson parcourant votre échine ? Le cri appelle à lui d’étranges lumière dansantes qui dévoilent alors ce nouveau décor givré parsemé de vert, de bleu et de rouge. S’étendait devant vous, maintenant, une patinoire et au bout vous défiant du regard, il y avait Aurora, ma goupix d’Alola chromatique à la toison boréale. Je haussais alors les épaules, un sourire en coin dans un faux air de maladresse, mais tous avait compris que ce nouveau terrain était un choix, une sorte de défi lancer aux concurrents : Sauront ils s’adapter à ce terrain ? Là était tout l’enjeu de mon geste ! Révéler le génie des participants !
-Oups… T’as vu ça Mayura… Aurora est aussi maladroite que toi ! Pardon pardon, on devra faire avec ce terrain ju-jusq’à ce que ça f-fonde… Ça vous dé-dérange pas, hein ?
Ce n’était qu’une question rhétorique, je n’avais levé mon regard vers les concurrentes qu’à la fin ne parlant au départ qu’innocemment avec mon pigeon au ramage d’un paon. J’avais hâte de voir ce qui allait suivre !
-Heureusement, on commence par le thème libre ! Je vous laisse li-libre court pour choisir ce qui vous plait, ce q-qui vous inspire pour m’impressionner ! On reprend le même ordre que tout à l’heure, Ombline c’est quand tu veux ! P-prend b-bien le t-temps de te préparer ! On se retrouve après ! Amusez-vous !
Je laissais alors la scène aux concurrents rejoignant ma place vip qui n’est autre que la cabine du capitaine bien en hauteur et parsemé de vitres. J’avais hâte de voir ce qui allait se jouer en contrebas ! ___
• Voici le premier tour de ce concours, le Thème Libre ! L'ordre de passage sera : Ombline, Astelle puis Jenna ! • Vos prochains posts correspondront à une prestation sur un thème de votre choix. • Il n'y a aucune limite de lignes imposée, mais ne faites pas trop court et soyez créatifs. Faites preuve d'imagination, et n'oubliez pas de vous amuser ! • N'oubliez pas de faire votre demande de modération après le post de Jenna! Si vous avez des questions, demandez à Alaric ! Bonne chance à tous !!
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Ombline Fheri
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Une fois sa présentation passée, Ombline se retranche dans les coulisse. Tout en gardant un œil sur ce qu’il se passe sur le pont, l’herboriste commence déjà à se changer pour la suite, passant de l’ignifuge sur sa prochaine tenue. Elle ne se pose plus la question de savoir pourquoi elle est là. Elle y est et malgré la pression et le trac, c’est grisant. La jeune femme échange un regard avec ses Pokémons qui ont l’air de prendre autant de plaisir à être ici qu’elle n’en prend. Alors qu’Astelle fait sa présentation, Ombline ne peut s’empêcher de se dire dans un sourire que sa petite protégée grandit finalement. Elle a toujours eu du mal à la voir autrement que comme une enfant et c’est sans doute encore ce qu’elle est au fond de son petit cœur de Rongourmand mais elle grandit indubitablement. La dresseuse applaudit la jeune fille à la fin de sa présentation en se demandant quel serait la réaction de sa maman si par hasard elle se retrouvait à suivre le concours à la télévision. Mme Dumas finirait sans doute sur les fesses.
Ne pouvant pas trop se permettre de parler pour éviter de troubler ce qui se passait sur scène, Ombline décoche un clin d’oeil à Astelle lorsqu’elle arrive à la retrouver puis se concentre sur la troisième présentation. L’herboriste reconnaît alors Jenna. D’abord bouche bée, la surprise d’Ombline se transforme bien vite en joie. Les deux femmes s’étaient rencontrées quelques mois plus tôt lors des festivités de Windoria dans un cours de cuisine et c’était un plaisir de la revoir même si contrairement à la dernière fois elles n’étaient pas en équipe mais bel et bien en compétition. Ce concours ne pouvait pas mieux se dérouler. Ombline participe avec deux personnes qu’elle apprécie. Peu importe qui gagne au final, ce serait un beau moment à se remémorer plus tard.
Jenna termine sa présentation et Ombline applaudit chaleureusement avant d’offrir un sourire à la jeune femme. Le champion coordinateur reprend alors la parole. Il semble à la fois surpris et ravi de la tournure que prend ce début de concours. L’assemblée voit alors le dôme se cristalliser de toute part, la glace prenant place dans chaque recoin de celui-ci. Ombline jette un regard à ses concurrentes ainsi qu’à ses Pokémons...C’était pas censé se passer comme ça, si ? Non c’était pas censé se passer comme ça mais le champion coordinateur semble en avoir décidé autrement. Soit. Il allait falloir s’adapter. Concentrée, l’herboriste écoute la suite des instructions du coordinateur. Thème libre. Elle passe en première. La blonde se dépêche alors de se changer et regarde une nouvelle fois la scène en prenant une grand inspiration. C’est le glace non ? Elle a déjà fait du patin à glace, notamment à Windoria avec Freeny. Sauf que là pas de patins. C’était comme marcher sur une plaque de givre donc. Moins contrôlable mais pas impossible, de toute façon elle n’avait plus le choix, il fallait réfléchir vite et bien, il fallait entrer en piste.
A l’extrémité du pont, un drap avait été tendu et Ombline profite de l’extinction des lumières pour se glisser derrière avec Milusia et Mufasa. Cachée du public, elle s’accroupit pour être à leur hauteur et les caresse tous les deux avant de cacher son micro casque de la main afin que personne ne l’entende murmurer.
“On peut le faire, je crois en nous.”
Une dernière grande inspiration et Ombline se redresse, prête.
La musique se lance et personne ne peut d’abord voir le trio caché derrière la toile tendue à l’autre bout du pont. Un jeu de lumière se met en place, s’allumant d’un angle et d’un autre, laissant apparaître par intermittence les silhouettes d’Ombline et des deux Pokémons qui changent de position à chaque apparition visible pour le public, comme un tableau vivant qui changerait à chaque fois qu’on lui tourne le dos. Leurs ombres semblent danser sur la toile blanche alors qu’on les retrouve pourtant immobiles à chaque fois que la lumière permet de les entrevoir. Enfin la lumière se stabilise et on peut voir la silhouette d’Ombline tendre le poing vers le ciel avant de se figer.
Baissant le poing alors que la musique change, laissant place au piano, Ombline s’accroupit lentement pour être à hauteur de ses Pokémons et se met à chanter. Toujours derrière la toile, son ombre caresse d’une main les deux petites créatures en même temps. Elle lève ensuite la main et Milusia ainsi que Mufasa y ajoutant leur petite patte. Le contact des coussinets de ses deux crapules contre sa main fait sourire Ombline tendrement, la rassurant et lui intimant silencieusement de profiter de cet instant. Elle se redresse alors, rompant le contact et comme précédemment lève le poing au ciel.
Avec les percussions, Mufasa prend son élan et utilise Coup d’Boule droit dans la toile, la transperçant et se laissant glisser sur la glace à travers le pont. Milusia le suit de près et Ombline ne tarde pas non plus à suivre, prenant de l’élan avant de se jeter sur la glace de façon à glisser allongée pour pouvoir passer dans le trou d’Hélionceau créé par Mufasa dans la toile. Avant de prendre appui sur le sol gelé pour se relever en tournant sur elle-même.
Au changement de rythme, bien campée sur ses deux jambes, la jeune femme ouvrit les bras dans un demi-cercle pour rejoindre le haut et établir deux pas sur le côté se tournant d’abord vers Mufasa avant d’en faire de même vers Milusia et de se replacer comme il faut.
Les trois compagnons exercent un petit saut sur place lorsque le refrain entraînant arrive avant d’interchanger leurs places entre eux à plusieurs reprises, profitant du sol glissant pour rendre l’échange fluide. Les regards s’échangent entre les Pokémons et leur dresseuse dont les cheveux relevés en une queue de cheval haute volent derrière elle au gré de ses mouvements. Son pantalon rouge s’accorde à ses deux boules de poils et son haut blanc à volants se fond presque dans le décor de glace qu’est devenu le dôme. Une fois les échanges de places effectués plusieurs fois jusqu’à ce que chacun ne revienne à sa place. Milusia à gauche, Ombline au centre et Mufasa à droite. Le groupe effectue une glissade à la Fred Astair vers l’avant avant de refaire encore la même glissade en tournant. Ils s’arrêtent alors et la dresseuse s’accroupit, levant la main devant elle. Milusia et Mufasa ajoutent chacun une de leur pattoune à la sienne comme derrière le drap blanc. Avec sa main Ombline exerce alors une sorte de petit rebond avant de la laisser partir vers le haut comme pour un cri de ralliement au sein d’une équipe.
A la fin du refrain, Ombline se redresse et recule d’un pas assuré avec ses Pokémons pour se remettre au centre du pont. La musique ralentit alors et Ombline encourage le public à frapper des mains ou à claquer des doigts en rythme. Puis elle tend les mains vers ses deux Pokémons qui utilisent Flammèche à l’unisson, libérant chacun une flamme qui donne l’impression de se loger dans la main d’Ombline grâce à Feu follet que Milusia déploie et contrôle juste après, remplissant le dôme de petites flammes volantes. La jeune femme remonte ses mains donnant l’illusion qu’elle est celle qui contrôle la flamme qui flotte entre elles. Elle fait un cercle avec la boule de feu au-dessus de Milusia qui a utilisé Flammèche une nouvelle fois en tournant sur elle-même, puis elle en fait de même au dessus de Mufasa qui réitère l’opération. Puis le trio avance lentement de quelques pas avec leur flamme respective, celle des Pokémons juste au dessus de leur museau et celle d’Ombline entre ses mains. Ils effectuent alors un pas de bourré vers la gauche en faisant un cercle avec la flamme, puis un autre pas de bourré accompagné d’un cercle vers la droite, la dresseuse penchant à chaque fois la tête vers le Pokémon dans son dos et lui offrant un sourire radieux et fier. Ils reviennent ensuite dans une position neutre avant de laisser s’échapper dans un même geste les flammes vers le haut, accompagnant leur ascension de la tête et admirant le plafond de la bulle cristallisée.
Le tempo de la musique réaccélère et Ombline se tourne vers Mufasa en chantant, pliant d’abord les genoux pour être plus proche de lui et se redressant lorsqu’il utilise Râle Mâle, comme si les voix du Pokémon et de la dresseuse s’élèvent ensemble. Puis elle se tourne vers Milusia pour unir sa voix à la sienne lorsqu’elle utilise Hurlement.
Prenant appui dans le sol gelé, Mufasa se propulse sur la glace lorsque les paroles s’évanouissent et que la musique reprend de l’ampleur, jusqu’à être arrêté à l’autre bout du pont par une sorte de comptoir en bois recouvert lui aussi de glace. Une fois l’Hélionceau arrivé à destination, Milusia se propulse à son tour jusqu’au comptoir s’arrêtant juste devant et ne le quittant pas des yeux comme le fait Mufasa. Ombline en fait alors de même, se rattrapant au bord du comptoir pour ne pas s’écraser dessus.
Le trio se retourne vers le public d’un seul et même mouvement en synchronisation avec la reprise du refrain. Les Pokémons profitent de l’appui offert par le comptoir pour se dresser sur leurs pattes arrières avant de se laisser retomber vers l’avant. Ils font alors le tour du comptoir, sur lequel Ombline est monté pour danser, et sautent par dessus rejoignant leur dresseuse qui elle aussi a sauté du comptoir pour les accompagner. La réception de leur saut les ramène directement au centre du pont grâce à la couche de glace qui le recouvre et Milusia lance Danse-Flamme, entourant ainsi les trois compagnons alors qu’ils glissent et sautent entre les flammes comme une seule et même personne. Après une dernière pirouette effectuée de concert, le trio recule de trois pas en ondulant. Sur les derniers mots, Mufasa se tapit au sol dans une révérence, suivit par Milusia puis par Ombline alors que Danse-Flamme et la musique s’évanouissent.
Le silence tombe quelques instants avant que ne retentissent les applaudissements du public. Milusia et Mufasa, heureux, sautent sur Ombline qui manque de tomber en les rattrapant. La jeune femme arbore un sourire radieux et salue les spectateurs, ses deux boules de poils dans les bras avant de quitter la scène en les embrassant sur le front et en leur murmurant à quel point elle est fière d’eux.
Récap :
Thème : Unité. Décor : Drap tendu à une extrémité du pont et comptoir en bois à l'autre extrémité. Pokémons utilisés : Milusia (Goupix) et Mufasa (Hélionceau). Attaques : - Coup d'Boule d'Hélionceau pour percer la toile tendue et passer à travers. - Flammèche d'Hélionceau et Goupix qui donnent l'illusion de créer une boule de feu dans les mains d'Ombline. - Feu follet de Goupix qui fait léviter des flammes dans tout le dôme et entre les mains d'Ombline. - Flammèche d'Hélionceau et Goupix pour qu'ils aient cette fois leur propre flamme au dessus de leur museau. - Râle Mâle d'Hélionceau pour "unir sa voix" à celle d'Ombline qui elle, chante. - Hurlement de Goupix pour "unir sa voix" à celle d'Ombline qui elle, chante. - Danse flamme de Goupix qui forme une sorte de tourbillon autour du trio pendant qu'ils dansent entre les flammes. Musique : Somos Uno de la série Go! Vive a tu manera (https://www.youtube.com/watch?v=0CYO5WppTFI)
Astelle Dumas
Dresseur·euse Pulsar
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Cornegidouille ! Ce qu’elle flottait dans ce costume. Pire que la fois où elle avait emprunté une culotte à Manon. Un coup de vent un peu fort et pouf : elle allait se retrouver défroquée sur scène ! Astelle espérait que ça ne se voyait pas trop qu’elle devait remonter son hakama périodiquement.
« Notre héroïne est enfin parvenue sur le bateau du pirate ! Le pont est couvert de givre, et elle se sait épiée dans les ténèbres. Dans sa quête pour traîner le Capitaine Alaric jusqu’à la potence : Nombreux seront les périls à se dresser sur sa route ! »
La main environnée d’un halo de feu, une silhouette s’élançait sur la glace. Elle courait vite et lançait des regards éperdus. A droite, à gauche, puis en direction du public. La caméra principale captura son expression : farouche. — Montre-toi ! tonna la jeune fille en levant son éventail au ciel. Comme par sorcellerie, ce simple mouvement libéra une colonne de feu. Les flammes s’élevèrent, parallèles au grand mât, révélant la silhouette obscure de la créature malveillante lancée sur ses traces.
Une tornade soudaine souffla dans les voiles du galion. Délogé de sa cachette, l’ennemi fit son apparition. Chevauchant un vent de tempête, cette créature qui battait souplement des ailes se positionna au-dessus de la jeune fille ; son ombre difforme dansait au gré des lueurs boréales illuminant la scène.
Etait-ce un spectre ? Une créature de la nuit ? Sur ses ailes se dessinait le Pavillon Noir d’Alaric.
La justicière jaugea le sbire d’un air sévère. — Seul ton Capitaine m’intéresse. Ne te mets pas sur mon chemin… ou gare à toi ! Le Lieutenant du pirate émit un trille funeste et rieur. Tout son corps vibrait d’une joie mauvaise. Dans une ondulation hostile, ce papillon peint d’un motif de crâne – noir et blanc – déplia sa longue trompe. Il commença à en laisser couler sa Sécrétion.
— Tu regretteras ton défi, asséna la jeune fille. Déployant l’éventail devant son visage, elle darda sur le sbire du pirate un regard intense.
(— Ooooh ! Maquillé en noir, Charmi-dono, tu es vraiment trop beau ! Et lugubre. Et menaçant. Et sexy. …mais bon, j’ai peut-être un petit faible pour les voyous.)
La tenue de prêtresse « empruntée » à sa maman lui conférait un air plein de dignité. Elle fit sèchement claquer son éventail, puis le tendit vers son ennemi dans un geste de défi ! …son autre main s’égara discrètement sous son hakama. Hop ! C’était toujours son souci, quand elle chipait des vêtements…
Le combat s’engagea. La Sécrétion du Charmillon Noir dessina des boucles d’argent dans les airs ; des nœuds coulants, promesses de cette pendaison qu’elle destinait au pirate. Esquissant sur le ciel ses voltes sournoises, l’Esprit Malin tâcha de passer ces anneaux meurtriers autour du cou d’Astelle. De la condamner à la potence.
D’un mouvement du poignet habile, la jeune fille repoussa la toile mortelle de son éventail, libérant un véritable Ouragan ! Ses vêtements se soulevèrent sous l’effet de la bourrasque – ouuuups, ne regardez pas ! – et les lignes d’argent, tout comme le Charmillon Noir, furent balayées dans un bel ensemble. Ils s’écrasèrent pêle-mêle contre le grand mât ! — Tu voulais me châtier, misérable ? Mais la potence est le sort qu’on réserve aux criminels ; en te rangeant aux côtés du pirate, c’est à toi qu’il échoit !
Pareil à un petit ornement rose, Mini-senpai entourait le manche de l’éventail. Sa gueule tournée vers le haut crachotait un peu de fumée après ces salves de Lance-Flammes et d’Ouragan.
(Le pauvre bébé devait contracter très fort ses petits abdos pour rester accroché. Astelle espérait qu’il tiendrait bon jusqu’à la fin de la prestation…)
La main de la jeune fille dansa, jouant avec son éventail, manipulant les rafales qui s’en échappaient afin de retourner toutes les boucles d’argent à l’envoyeur. De ses propres Sécrétions, elle saucissonna l’Esprit Malin contre le poteau. — C’est ta dernière chance, larbin ! Livre-moi ton Capitaine, ou précède-le dans l’Outre-Monde ! Emmailloté dans sa propre toile, le Charmillon poussa un cri de défi. Se débattant comme un forcené contre ses liens, il tentait de dégager ses ailes. Sans se soucier de se blesser.
« La dévotion de l’Esprit Malin à l’égard de son Capitaine ne manquait pas de surprendre notre héroïne. Qu’avait bien pu accomplir Alaric Onde pour susciter une telle loyauté chez son équipage ? »
Balançant les hanches, pivotant des épaules : la jeune fille mima la surprise de façon très exagérée. …puis elle remonta une nouvelle fois son hakama.
« Astelle ne connaissait de lui que ses forfaits, inqualifiables, et les récits innombrables de ses cruautés. Observant se débattre le sbire, la jeune justicière cuirassa son cœur. »
Elle joignit les mains, rapprochant l’éventail de sa poitrine, dans un geste évoquant prière et compassion. …puis contint une grimace en sentant son hakama recommencer à glisser.
Sur une impulsion désespérée de l’Esprit Malin, l’air devint lames. Ces rafales tranchantes le libérèrent de ses entraves soyeuses, mais prête à réagir, Astelle élevait déjà son éventail dans un mouvement de défense.
Le balayage qu’elle effectua, partant du sol avant de s’élever vers les hauteurs : souleva une vague mystérieuse sous ses pieds ! Esquivant l’attaque, la jeune fille chevaucha les flots jusqu’à la passerelle du premier niveau, qui ceinturait le grand mât. Jaillissement d’écume, les bourrasques cinglèrent violement les eaux ! Et le Charmillon Noir profita de la confusion aquatique pour s’enfuir. — Tu as bien raison de t’échapper, vermine…
La caméra suivit le vol dégoulinant de l’Esprit Malin, laissant à Astelle un instant de répit où se reposer. …mais Charmi-dono – trop enthousiaste – filait à tire-d’aile ! Il atteignit les gradins beaucoup trop vite, et se préparant à passer à la prochaine phase : il illumina la zone de son Aurore ! Sans même lui laisser le temps de remonter son hakama, la scène suivante s’enchaînait déjà !
Survolés par le sbire du pirate, les membres du public apparurent sur l’écran. Le pokémon laissa lui échapper un ricanement cruel. — …mais ! Vaurien, vous détenez des prisonniers, ici !? s’exclama Astelle avec un mouvement de recul, en mimant théâtralement l’outrage.
…et le visage de la jeune fille fut frappé d’une pâleur soudaine. Très crédible. L’impact fut saisissant une fois rediffusé à l’écran. Son hakama venait finalement de lui tomber sur les cuisses. Elle le maintenait à ce niveau en écartant un peu les jambes. Avec la robe de prêtresse un peu ample qu’elle portait, ça ne se voyait pas facilement, mais… Uuuuuh… est-ce qu’elle allait devoir jouer toute la scène suivante avec la culotte à l’air…? — Mi-… mi-… misérable ! haleta-t-elle, comme si elle suffoquait d’indignation… ou peut-être pour une autre raison. …je ne te laisserai pas leur faire du mal ! Astelle pria pour que les caméras ne la capturent pas sous un angle de vue malheureux.
Poursuivant la performance sans remarquer son trouble, le Charmillon Noir fit souffler sa Tornade parmi le public ! Les exclamations de surprise retentirent ! Mais la caméra restait fixée sur elle, attendant sa réaction. Sans avoir le choix, la jeune fille s’élança. Son éventail s’illumina d’un éclat bleuté. Elle balaya l’espace devant elle de plusieurs mouvements souples, tandis que le rayon givrant qui en émanait soudain lui forgeait un escalier grossier. A gestes maladroits, elle escalada les marches, sentant son hakama menacer de glisser encore davantage ! Sur cette structure de glace précaire, Astelle courut au-dessus du navire et rejoignit les gradins !
Ses joues étaient brûlantes. Pouvait-elle simuler la fureur ? Avec un ricanement sournois, le Lieutenant du Pirate cibla quelqu’un dans le public.
Une jeune femme avenante, à la douce chevelure blonde. Qui ouvrit de grands yeux en se découvrant soudain sous les feux de la rampe.
Lisa Blake.
Le Charmillon Noir déplia sa trompe ! Les Sécrétions filèrent en direction de la damoiselle, le sbire d’Alaric entendait la prendre en otage ! — Pas question ! rugit Astelle en détournant l’attaque d’un puissant souffle de son éventail. Laissez mon professeur tranquille ! Je ne connais personne d’aussi doux et gentil ! Le sbire poussa un trille haineux, avant de se choisir une autre cible dans le public.
Oui. La grande excitée qui donnait de la voix depuis le début de la prestation ! Elle sautillait littéralement sur place en encourageant la petite justicière.
Manon Dubell.
Comme un nœud coulant, les boucles d’argent se refermèrent autour de la jeune femme, la saisissant par la taille et par les épaules, pour commencer à la soulever du sol. — Non plus ! intervint encore la petite justicière, tranchant les liens d’un nouveau coup d’éventail. Et ici, je vous fais une fleur ! Vous ne savez pas à qui vous avez à faire. Cherchez-lui des noises et Manon, elle vous arrache la tête ! Contré par deux fois, le Lieutenant du Pirate s’élança autour du public à la manière d’une Tornade glacée. La haine perçait dans ses ululements suraigus.
Cette fois-ci, c’est avec une violence terrible qu’il abattit ses Sécrétions sur ce gros balèze. Assis en tailleur sur sa chaise, il regardait le spectacle avec un sourire en coin.
Bunji d’Izabe.
— …euh, ben… s’arrêta Astelle, avant de le sauver. Lui, vous pouvez le prendre si vous voulez… Rires dans le public. Bunji lui-même s’esclaffant le plus fort d’entre tous. Découvrant que son otage n’aurait aucune valeur, le Lieutenant du Pirate libéra sa prise puis s’éloigna pour préparer son prochain assaut. …mais il reviendrait bientôt.
Debout sur la rambarde, Astelle se retourna vers les gradins, un sourire tendre sur les lèvres. — Merci de votre soutien, dit-elle au public, avant de s’incliner profondément. Je m’en vais maintenant couper le mal à la racine.
Les vivats explosèrent parmi l’audience. « Dracoposte représentée ! », « Mort au pirate ! », « Tu vas l’avoir, petite ! », « Tu vas y arriver, Astelle ! », « DEFONCE-LE BEBE !!! », « Sois pas trop naze, la mioche ! » Hochant la tête avec détermination, la petite justicière s’élança à la poursuite du pirate. — Soyez sans crainte, chuchota-t-elle sur le ton de la confidence, avec un clin d’œil appuyé. D’ici deux épreuves, je lui mets la pâtée.
Son éventail se mit à chatoyer d’une lueur mystérieuse. D’un pas de danse tourbillonnant, puis d’un vaste mouvement circulaire de la main, Astelle congela le sol. Le rayon bleuté fit croître la glace à la manière d’un pilier grandissant, montant de plus en plus haut ! Digne et fière, la jeune justicière s’élevait vers le ciel. Là où le pirate l’attendait, toisant dédaigneusement le monde depuis la sécurité de sa cabine, située en altitude.
Follement bravache, et ayant tout à fait oublié son petit problème, Astelle s’assit sur son perchoir gelé, croisant les jambes d’un air crâneur. Son regard ardent était comme un défi lancé à la face du Capitaine Pirate.
— Vos larbins ne suffiront pas à me terrasser. C’est en personne que vous devrez m’affronter !
Le sort en était jeté ! Au cours des deux épreuves suivantes, Astelle Dumas… …provoquerait la défaite du Capitaine Pirate ou y perdrait la liberté !
Elle décroisa les jambes pour faire bonne mesure, sans se douter, l’espace d’un instant… …de ce que la caméra parvint à filmer.
***
Pendant ce temps, à Kishika. Le papa et la maman d’Astelle étaient installés devant le poste de télévision.
Un silence pesant planait dans le salon.
— …je viens de voir la culotte à Teddiursa de ma fille en direct. Sur la première chaîne de télévision régionale de Lumiris, déclara posément sa maman.
Son papa se leva d’un bond, se dirigeant vers la porte à gestes mécaniques. — Je vais appeler la chaîne. Censurer… les rediffusions… au moins… — Il est déjà bien trop tard mon époux, les images sont sûrement déjà partout sur le Réseau Dusk.
Le gigantesque monsieur grogna comme un animal. — …je vais appeler le professeur Baobab, voir s’il n’y a pas moyen de… de… saccager tout le réseau de Lumiris Centre… — Vous êtes mignon, mon époux. Rasseyez-vous et estimez-vous simplement heureux qu’elle n’ait pas porté de sous-vêtements plus osés.
Cette fois-ci, il laissa lui échapper un véritable rugissement. — MON BEBE ? PORTER CES PETITS MACHINS A FICELLE !? JE L’INTERDIT !
Récapitulatif:
Thème : « Sus au pirate ! »
Description :Genre de pièce de théâtre en trois actes (+ Présentation) relatant comment la petite justicière, Astelle Dumas, prend d’assaut le bateau du Capitaine Pirate ainsi que son équipage, afin de livrer Alaric Onde à la potence !
Sous-intrigue d’interprétation :…pendant toute sa prestation, la pauvre Astelle se débat comme elle peut avec son hakama bien trop large, qui manque de peu de la défroquer en public.(Veuillez accepter les excuses sincères de l’auteur, qui se permet de flirter un peu avec le mauvais goût.)
Décor : Le pont du navire gelé. La plateforme qui entoure le mât. Les gradins où sont installés les membres du public. De la peinture noire et blanche pour peindre un pavillon pirate sur les ailes de Charmillon. Un éventail où Minidraco peut s’accrocher. Une tenue traditionnelle de prêtresse Shinto (ayant appartenu à sa maman) pour Astelle.
Accessoires : Aucun accessoire comptabilisé.
Pokémons utilisés :Mini-senpai (Minidraco chromatique*) dans le rôle de l’Eventail Magique et Charmi-dono (Charmillon) dans le rôle du Méchant Sbire du Pirate. *on est tous débutants et personne n’a d’accessoire, je crois. Merci de ne pas compter le bonus de points du chromatisme.
Protagonistes :Astelle Dumas, dans le rôle de la jeune justicière. Alaric Onde, dans le rôle du Capitaine Pirate traqué.
Figurants du public :Lisa Blake, dans le rôle de l’innocente victime presque capturée. Manon Dubell, dans le rôle de la pas-innocente-victime presque capturée. Bunji d’Izabe, dans le rôle de l’otage dont personne ne veut.
Téléspectateurs : Le papa et la maman d’Astelle, à Kishika.
Attaques : — Lance-Flammesde Minidraco pour s’annoncer et révéler la présence du Sbire du pirate — Tornadede Charmillon pour apparaître et rythmer ses déplacements. — Sécrétionsdu Charmillon, lancées de manière à ressembler à des boucles d’argent, nœuds coulants à même de vous étrangler. — Ouragande Minidraco, pour repousser les Sécrétions et attacher Charmillon au mât. — Tranch’Airde Charmillon, pour se libérer de ses liens et attaquer. — Surfde Minidraco, pour permettre à Astelle d’esquiver en chevauchant la vague, puis de rejoindre la passerelle autour du mât. — Tornadede Charmillon, pour menacer le public innocent (les prisonniers). — Laser Glacede Minidraco, pour sculpter un escalier grossier, permettant à Astelle de rejoindre les gradins. — Sécrétionsde Charmillon, pour tenter de capturer d’innocentes victimes. — Ouragande Minidraco, pour repousser les Sécrétions et protéger ou libérer deux des trois victimes. — Laser Glacede Minidraco pour forger un pilier, et le faire grandir, jusqu’à rejoindre la cabine du pirate située en hauteur, d’où il assiste au combat, et le défier formellement en duel.
Musique : Rivers in the Desert, Persona 5 (https://www.youtube.com/watch?v=Fy6cyUV_UH0)
Jenna Lloyd
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Maintenant que le stress de la présentation est passée, l’inquiétude ne fait que s'agrandir un peu plus alors qu’Alaric revient sur scène et leur donne les prochaines indications. Elle écoute, bien sur, ne peut s'empêcher d’avoir un brin de fierté devant la surprise et l’appréciation face à leur présentation. Mais son trac grandit, alors qu’elle est en admiration devant la nouvelle prestation d’Ombline, à fond dans l’action devant celle d’Astelle en ne pouvant s'empêcher de rire discrètement, dans les coulisses. Elle manque malheureusement un bon bout, parce qu’il faut qu’elle termine de se préparer. Elle se trouve d’ailleurs prête à l’instant où elle entend les dernières applaudissements.
Ce ne fait que monter à son maximum le stress, se retrouvant bêtement à souffler à plusieurs reprises en essayant de lutter contre les tremblements. Puis elle entend l’appel, alors elle commence à avancer, jette un dernier regard à Coton et Grignot avant d’arriver sur la scène qui, à sa demande, est plongée dans une presque obscurité.
[center]Début de la prestation Tenue : ici Musique :
Un faible halo de lumière, blanche, s’allume quand la musique démarre. Jenna est placée au centre, assise la tête baissé, se trouvant encerclée par un mur créé par l’abri de son Couverdure. Elle se lève lentement, les mains sur l’un des côtés du mur qu’elle tâtonne, fait le tour sur elle même en essayant d’en sortir. Coton tourne autour, poussant un faible rugissement malheureux. Jenna pose au même moment la tête face au Ponyta, le regarde longuement dans les yeux. Derrière elle, un tissu aérien descend soudainement, au même moment où la musique s'amplifie légèrement.
La jeune fille se retourne alors, vient toucher l’un des morceau de tissu avant de s’y agripper, passe entre les deux et profite du terrain pour se laisser glisser légèrement, mais parfaitement maîtrisé, tandis qu’abri disparaît. Elle prend un léger envol, le regard fixé sur ses Pokémons, et sa main frôle délibérément Grignot, puis Coton, en passant à côté d’eux. Elle se stoppe, vient se tourner vers eux, qui la dévisage en colère. Et pourtant, la jeune fille commence à grimper, prenant appuie avec ses mains sur l’ensemble du tissu et ses jambes viennent s’enrouler autour de chacun des deux morceaux.
Coton prend l’une des extrémités du tissu dans sa bouche, fait tourner quelque secondes Jenna pendant que celle ci entoure son bassin avec l’autre morceau d’étoffe. Elle bascule pour se retrouver tête en bas, tend la main vers la Ponyta qui l’ignore, s’éloigne avant de la dévisager. Jenna se redresse, recommence à monter, mais au même moment Grignot vient l’emprisonner avec sécrétion. Elle se débat, ouvre le tissu en deux pour se coucher dessus sur le dos lâche une main pour se libérer de l'étreinte. Une fois disparue, elle libère une jambe, tire sur les deux bouts du rideau pour créer un cocon dans lequel elle se cache, la mélodie change à cet instant.
Quand elle réapparaît, sa jambe vient s’enrouler de nouveau sur le tissu et elle se laisse tomber lentement pour retrouver le sol. Ses deux Pokémons l'encerclent, tournent autour d’elle. Elle s’approche lentement de Coton sur la pointe des pieds, vient passer ses bras autour de son cou pour faire un câlin qui ne dure que quelques secondes, se saisit de Couverdure ainsi qu’elle câline à son tour avant de s’éloigner, les regardant en même temps qu’elle se saisit du tissu, le sépare en deux pour faire dos à l’un des extrémités, sa jambe droite se coince à l’autre bout et elle se laisse tourner un instant, avant de reprendre sa montée.
Psyko et tranch’herbe des deux pokémons se mêlent pour venir voler autour de la dresseuse, comme un message de soutien. Jenna leur sourit, la lumière cependant fait place à du gris pour y donner un aspect brouillard grisâtre au vent féerique lancé par Coton. Le vent souffle un peu plus, et elle profite du balancement du bateau pour faire croire à une tempête. Coton se cabre, lâchant un rugissement inquiet alors que Couverdure utilise de nouveau tranch’herbe pour dissiper le vent. Jenna, qui a enroulé pendant ce temps un morceau du tissu autour du bassin se laisse planer, les deux jambes écartées et une main libre en l’air tandis que l’autre se tient fermement. Elle arrete lentement le tissu qui bouge dans tous les sens, se met à rouler pour se laisser retomber d’un mètre avant de se remettre droite.
Les deux extrémités séparés par ses mains, elle reprend l’ascension, le dos vient se poser contre l’un des morceaux, sa jambe vient se placer autour de l’autre tissu et en grimpe ainsi, tandis que le simulacre de brouillard se reforme et devient même plus imposant. Jenna, semblant l’air effrayée, tourne sur elle même une fois en restant au centre du tissu, sa jambe libre passant entre avant de se retrouver sur le dos. Elle se redresse de nouveau, les yeux levés en direction du “plafond”, et Couverdure utilise abri pour qu’un mur transparent apparaisse au dessus de Jenna, qui lève sa main pour y toucher. Elle se fige, encercle le tissu de ses jambe et tourne de plus belle, avant de subitement s'arrêter au moment où sa main vient se cogner au mur invisible qui semble se briser, aider de vent féérique pour donner l’impression que quelque chose vole en éclat. La lumière change, repassant au blanc, et la musique ralentit.
Les jambes libérés, prenant appuie uniquement avec ses mains, Jenna monte jusqu’au bout du tissu tranquillement. Au dessus de sa tête, un halo de lumière créé par le Zénith de Couverdure vient l’entourer au fur et à mesure de sa progression. Une fois en haut, elle enroule de plus belle le bassin avec le tissu, lâche mains et jambes pour se laisser simplement tourner. A vrai dire, elle se sent même mal à l’instant, pris d’un vertige violent pour lequel elle lutte, les yeux rivés sur ses deux Pokémon.
Elle se stoppe assez vite, et d’un coup elle n’est plus sûre d’avoir le bon timing, mais essaye de garder contenance tandis qu’une de ses jambes s’enroulent dans le tissu, se laisse glisser lentement en agrippant les deux mains. Au milieu de sa descente, elle s'arrête pour une dernière figure, lève une jambe et une main en se basculant sur le dos, se fait tourner légèrement avant de se redresser, et reprendre la descente. Alors que la musique cesse, elle pose pied sur le sol, et ses deux Pokémons sont là pour l’accueillir, heureux.
Jenna ne revient pas de sa prouesse quand les applaudissements retentissent, alors que ses Pokémons sautillent de joie. Elle cache ses mains tremblantes, alors que tout son corps ne peut se calmer suite au trop plein d'adrénaline. Mais elle a réussi, à faire ce qui était le plus dure pour elle aujourd’hui : Monter tout en haut sans avoir, ou presque, suffisamment peur pour se retrouver coincée une fois montée.
Description:
Thème : Ascension
Musique : Wings - Thomas Bergersen (cover au piano par RayJMusic)
Décor : Un tissu aérien faisant environ 5 mètres de haut, ainsi que le terrain de glace fait par la Goupix d’Alaric dont elle se sert rapidement. x Lumières : Noir scène au début, halo blanc quand la musique démarre, passant au gris au moment du “brouillard”, repassant au blanc jusqu’à la fin de la prestation.
Pokémons : Grignot (Couverdure) et Coton (Ponyta de Galar)
Attaques utilisés : x Abri, par Grignot, pour créer autour de Jenna un mur quasi invisible. x Rugissement, par Coton, afin d’accentuer simplement le coté triste alors que Jenna et ses Pokémons ne peuvent pas se toucher x Sécrétion de Grignot pour “emprisonner” Jenna alors qu’elle grimpe x Psyko de Coton et Tranch’herbe de Grignot qui entourent en même temps Jenna en s’envolant x Vent féérique de Coton pour créer une fumée ressemblant à du brouillard, teinté gris par la lumière, ainsi qu’une légère bourrasque x Tranch’herbe de Grignot pour trancher le vent x Nouveau rugissement de Coton, plus inquiet x Coton refait un vent féerique qui vient amplifier le précédent. x Deuxième abri de Grignot pour créer un mur au dessus de Jenna, qu’elle fait semblant de briser. x Coton utilise un troisième vent féerique pour faire croire aux éclats du mur au même moment. x Zénith de Grignot pour illuminer Jenna au moment où le brouillard de vent féerique disparaît.
-Yare, yare ! Je vais vraiment finir p-p-par me prendre pour un p-pi-pirate à ce rythme, Astelle ! Ne m’approche pas tu me fais p-peur ! Voyons, voyons je te garde à l’œil, gamine, je n-ne veux p-pas finir menotter ! Ahahahaha !
Descendant d’un geste souple grâce au cordage, je failli bien me vautrer au sol pris à mon propre piège par la magnifique mais non moins givré, sol de glace. Il n’en restait plus grand-chose sur cette scène en proie aux flammes de la passion, sur cette scène qui c’est par plusieurs fois enflammé. Pourtant il restait ici et là quelques fines et pernicieuse plaque de verglas dissimulé sous cette couche d’eau. Le silence s’instaura alors que je fixais les compétitrice avec un grand sourire, ajustant mon fameux tricorne et tapotant sur le nouvel accessoire dont je m’étais affublé comme pour jouer plus encore le jeu du capitaine pirate, je n’avais ni crochet, ni jambe de bois, et mon perroquet n’en était pas vraiment un, mais passons ce poichigeon aux allures de paon faisait bien l’affaire sur mon épaule, complétant mon accoutrement avec ce tout nouveau cache œil que j’avais mis sur mon œil droit, laissant le gauche comme seul et unique maitre. Je connais une petite qui serait ravi ! Mais ce n’est pas tout. Quel genre de pirate se présenterais désarmé face à l’adversité ? Les pirates ont toujours un coup d’avance c’est comme ça qu’ils survivent et parvienne sans cesse à défier l’autorité et fuir vers de nouveaux horizons !
-La piraterie n’est ja-jamais fini !
Alors tandis que tu dégaines ton sabre, Alaric, faisant briller la pointe de ta lame au soleil, deux silhouettes se détache derrière toi. L’une bondit vers les cieux, défiant le soleil par son éclat. C’était Attis, dont la blancheur cadavérique laissait supposé que c’était un squelette, l’incarnation même de ton jolly roger, le symbole de la piraterie, dont les os maudit s’enflammait pour rivaliser avec le ciel, perçant ce monde de glace inventé de toute pièce et cette bulle réconfortante qui n’avait plus lieux d’être. Un instant durant, le monde de glace se mua en une colonne enflammé comme si le torrent qui finit par y laisser place fut les eaux du Styx. Un moment de flottement s’instaura quand le bruit retentissant de l’explosion paralysa d’effroi tous les gens présent sur le bateau. Sur ton visage il n’y avait qu’un sourire alors que toute l’eau se mit à léviter formant une sphère grandissante au-dessus de ta lame. L’instant d’après se fut la chute libre, alors que je fis un mouvement de mon sabre. C’est là que girafarig entra en action, enveloppant tous le monde d’une aura mystique pour les empêcher de quitter le sol du navire et s’envoler loin de se monde. Tandis que le torrent d’eau s’abattit, tournoyant autour du wailord inanimé tel un immense collier, dessinant une spirale par son passage.
-Du calme ! Tout va bien ! Fermez les yeux, laissez-vous aller, n’avez-vous pas l’impression de vous faire porter par une cascade ?
En effet le courant aquatique avait rejoint l’océan en dessous, ralentissant la chute du bateau comme si ce fut un geysers inversé, qui au lieu de nous projeter haut vers les cieux nous ramenait avec douceur vers la réalité, vers cette mer houleuse loin de tous rêves, loin des faux semblant ! Tout le monde était sain et sauf, sauvé par la vague psychique de la sombre girafe qui ricanait, sa tête noir grimé du symbole blanc de la mort, marqué du sceaux de la piraterie.
-T-tout va bien mes p-précieux otages ! Le voyage n’est pas encore t-terminé ! Je vous l’assure à la f-fin vous aurez rejoint mon équipage !
Petit clin d’œil à l’adresse d’Astelle. Pas sûr que les gens t’écoutes vraiment à cause de la situation, mais tu l’avais anticipé n’est pas Alaric ?
-Ecoutez moi maintenant ! Vous n’avez pas à avoir peur ! Sauter dans le vide c’est risque sa vie, vivre c’est risquer la mort ! Je vous promet… La vie ! Il est l’heure de passer à la suite mais avant tout de délibérer ! Ombline, tu as su à ta manière t’accommoder du t-terrain, ta p-pratique du patinage est visible tu t-te déplace avec grâce, et c’était une bonne idée d’user de flamme p-pour avoir un meilleur con-contrôle du terrain. Il fallait oser vernir avec deux pokemon feu sur un navire ! Ça commence à être une habitude ici, j’espère ne pas finir calciné sur mon navire ! Hahahaha ! Avec ta prestation on voit à quel point toi et ton équipe vous êtes uni ! Tu obtiens la note de 7/10. J’ai hate de voir ce que va donner la suite.
Astelle, j’avoue que t-tu m’as surpris ! Tu insistes avec ce t-thème de la piraterie ! Tu veux vraiment ma p-peau ! Hahahahah ! D’ailleurs, montre-moi ton éventail… Bravo Mini-senpai tu as été super ! *tu gratouilles le petit dragon minuscule que tu trouves vraiment craquant*En tout cas tu as une énergie folle et t-tu sais occuper l’espace et faire le show, si j’avais était un recruteur de t-troupe ou une star cherchant un élève à ériger au rang de futur star, c’est toi que j’aurais choisi ! T-tu as un potentiel incroyable et le public t’adore ! c’est vraiment bien d’interagir avec eux, sans compter que t-tes combinaisons valait le coups d’œil, j’avais vraiment l’impression de suivre une pièce de t-théâtre rudement bien ficelé ! bravo gamine ! Pour moi c’est un 9/10 Tu m’as époustouflé !
C’est aussi ton cas, Jenna, c’était une bonne idée de fuir le sol gla-glacé pour se concentrer sur les airs. Je salue cette initiative que t-tu es la seule à avoir prise. Pour le reste ta p-prestation était poétique et lyrique. Une ascension, une élévation, quitter ce monde froid et mort pour espérer rejoindre des cieux radieux, un monde de rêve. Je trouve que t-tu as mis en valeur plus que t-tes concurrentes l’environnement que j’ai créé, il est juste dommage que tes pokemon n’ai pas eu un rôle p-pplus centrale, mais c’est la p-prestation qui le voulait, ça viendra j’imagine ! En t-tout cas continue sur ta lancée t-tu as 8/10
Ainsi donc vous êtes toutes les trois sortie de votre bulle ! Félicitation ! Maintenant je vais vous énoncer vos thèmes, choisissez bien, le concours peut se jouer là-dessus !
-« Hissez vos couleurs » (Wink wink en espérant qu’Astelle se fasse chourer le thème mdr) -« Drakkar enflammé » (ça c’est pour les pyromane de l’assemblée ptdr) -« Le grand plongeon » (Après avoir grimper faut bien redescendre jpp) -« La grande vague » (C’est assez dans le thème de la situation) -« Reine des océan » (Aled on va mourir sauvez nous !) -« Tomber de Charybde en Scylla (Tant pis ? Ah bah c’est drôle tiens !)
N’était-ce pas stimulant comme concours ? Rangeant ton sabre tu rigolais. Toi tu t’amusais en tout cas ! ___
• Voici le deuxième tour de ce concours, le Thème Semi-Libre ! L'ordre de passage sera : Ombline, Astelle puis Jenna ! • Vos prochains posts correspondront à une prestation sur un thème imposé parmi un panel de choix. • Il n'y a aucune limite de lignes imposée, mais ne faites pas trop court et soyez créatifs. Faites preuve d'imagination, et n'oubliez pas de vous amuser ! • N'oubliez pas de faire votre demande de modération après le post de Jenna ! Si vous avez des questions, demandez à Alaric ! Bonne chance à tous !!
Fiche par Ethylen sur Libre Graph'
Ombline Fheri
Dresseur·euse Nova
Messages : 301 Née le : 16/07/1996 Age : 27 Région : Lumiris Pokédollars : 2858 Stardust : 839 Stardust utilisés : 745 Equipe pokemon : Icone :
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Attaquée par une pluie de léchouilles et de câlin, c’est en riant qu’Ombline rejoint les coulisses, ses deux acolytes dans les bras. Une fois hors de vue du public, elle pose les deux Pokémons au sol, non sans leur avoir déposé un baiser sur le front.
“Vous avez été géniaux !”
S’épongeant avec une serviette, l’herboriste retombe bientôt dans le silence pour observer les prestations suivantes. Avant, elle en profite pour donner à boire à ses deux boules de poils. Ombline ne peut s’empêcher de sourire à la performance d’Astelle, cette petite sait comment captiver son public et cela ne date pas d’hier, quand bien même d’habitude ce n’est pas officiellement une performance. Simplement Astelle a une propension naturelle pour s’attirer des ennuis, se sortir d’une façon abracadabrantesque de ces ennuis et donc de se faire remarquer par la majorité sinon toute la population locale présente au moment des événements. Tout ça pour dire que son aisance ne surprend pas Ombline qui applaudit et émet un petit sifflement à l’attention de sa petite protégée à la fin de sa prestation.
C’est ensuite à Jenna de passer et Ombline assiste à la performance avec admiration. La façon dont la jeune femme s’élève pour éviter la glace tout en la sublimant épate le public autant que l’herboriste. C’est une excellente idée et Jenna fait preuve d’une telle grâce, c’est vraiment beau à voir. Le tonnerre d’applaudissement qui suit sa prestation est bien mérité et Ombline y participe grandement. Une fois le calme revenu, c’est le champion coordinateur qui reprend la parole et de nouveau le dôme se met à changer ou plutôt à tomber dangereusement. Serrant alors ses Pokémons contre elle, Ombline serre les dents et ferme les yeux avec force en attendant la chute sans se rendre compte tout de suite qu’elle était immobile grâce au Pokémon d’Alaric.
“Qu’est-ce que c’est que ça encore ?”
Finalement, lorsqu’elle rouvre les yeux, Ombline découvre avec stupéfaction comme le reste du public que le dôme a retrouvé la terre ferme ou presque. Disons qu’il vogue tranquillement et n’est plus à on ne sait combien de mètres du sol. L’herboriste se redresse et remet de l’ordre dans sa tenue en reprenant son souffle. Dans le même temps, Alaric a repris la parole et annonce les résultats de cette première manche. Les filles se sont vraiment bien débrouillées. Ombline fronce légèrement les sourcils, elle n’est pas spécialement venue là pour gagner contre les autres mais au moins contre elle-même, elle se promet donc de se donner encore à fond pour la suite, afin d’établir un meilleur score que le précédent. Le champion coordinateur énonce les thèmes ainsi que l’ordre de passage qui ne semble pas changer. L’herboriste se doit alors de réfléchir rapidement à son thème, sa tenue et le reste. Il n’y a plus qu’à improviser n’est-ce pas ? Ombline échange quelques mots avec l’équipe veillant au bon déroulé du concours et court se changer avant d’entrer une nouvelle fois en piste.
Début de la prestation.
Avant son entrée, la lumière faiblit jusqu’à plonger les spectateurs dans la pénombre. Une grande bâche a été déployée au dessus du dôme pour empêcher la lumière de filtrer. Ombline profite de cette absence de lumière et de la surprise du public pour commencer à monter au mât, sa renarde de feu accrochée à son épaule. Le silence se fait et Ombline attend encore quelques secondes pour monter un peu plus avant d’hocher la tête en direction de Milusia.
“Maintenant.”
A peine la musique commence-t-elle que Milusia lance Onde Folie pour plonger le public dans une légère confusion en accord avec le début de la musique, juste avant de quitter l’épaule d’Ombline pour sauter sur la hune du bateau.
Premier appel de la musique. Une lumière vive éclaire la Goupix qui se tient fièrement sur la hune alors qu’elle lance Hurlement et que plusieurs gerbes de flammes disposées sur le bateau s’activent libérant des salves de flammes qui semblent s’envoler.
Deuxième appel. Ombline a rejoint Milusia sur la hune et la lumière éclaire une nouvelle fois le duo alors qu’une nouvelle salve de flammes s’envolent tout comme la cape intégrée à la tenue de la blonde.
Troisième appel. Le duo disparaît soudain de la hune, à présent accroché à une corde qui les ramène toutes les deux sur le pont, Milusia calée contre la cuisse de sa dresseuse. Ombline lâche simultanément la corde et Milusia qui se poste alors à ses côtés lorsque les pieds de la jeune femme ont rejoint le sol.
And all that was real is left behind
La jeune femme s’incline devant la Goupix et Milusia en fait de même devant sa dresseuse. Cette dernière attrape ensuite deux torches de feu pour l’instant éteintes. Elle les tend vers la renarde rousse qui utilise Flammèche pour les allumer. Le duo se redresse pour regarder un point à l’horizon, fières, présentes comme si elles dominaient les lieux, comme si elles étaient devenues maîtresses de ce bateau que les flammes allaient envahir peu à peu.
Dans une inspiration commune, le duo se sépare pour prendre chacune un côté du bateau, se faisant face. Ombline lance alors une des deux torches à Milusia puis attend quelques secondes avant d’envoyer la second tandis que la Goupix lui renvoie la première. Les deux compagnes progressent alors vers la poupe du bateau en jonglant avec les torches enflammées.
So tell me do you wanna go?
Au dernier échange qu’elles effectuent chacune garde la torche qu’elle vient de recevoir et la brandit. Ombline tendant la torche vers le ciel et Milusia semblant menacer l’assemblée avec celle qu’elle tient fermement dans sa gueule. D’autres torches sont disséminées un peu partout sur le dôme entre lesquelles Ombline et Milusia slaloment avec grâce, les allumant une à une au passage tandis que d’autres flammes surgissent un peu partout grâce au matériel artificier. Ainsi elles reviennent peu à peu vers la proue, croisant le regard parfois inquiet des spectateurs qui semblent devenir nerveux à la proximité du feu. Peut-être qu’Ombline devrait se sentir comme ça elle aussi, et pourtant, il n’en est rien, au contraire, elle se sentirait presque à l’aise au milieu des flammes. Cela pouvait-il être une conséquence de l’alchimie qu’elle avait avec Milusia ?
Oh, this is the greatest show !
Nouvel appel. La Goupix et sa dresseuse laissent tomber leurs torches dans un tas de sable prévu pour l’occasion et alors que la musique prend de la vitesse Ombline attrape un éventail de feu aussitôt allumé par Milusia qui utilise Feu follet afin de pouvoir se faire son propre éventail de feu en faisant léviter les flammes comme elle l’entend. Elles retournent en courant vers la poupe en échangeant plusieurs fois leurs places, s’entrelaçant sur le pont et laissant dans l’air un dessin fait de reste de flammes et de fumée blanche sous les regards à la fois inquiets et émerveillés du public. En regardant les formes laissées derrière elles, il vient une idée à Ombline. Elle siffle pour attirer l’attention de Milusia et retourne au centre du pont en passant sur les côtés. Côte à côte, le Pokémon et sa dresseuse reprennent leur course, leurs éventails de feu dessinant un oiseau majestueux dans l’air. Un oiseau de feu.
Le refrain reprend et le duo se fige là où il est arrivé. La blonde attrape un nouvel éventail de feu qu’elle allume grâce au Feu follet utilisé avant par Milusia. Elle place alors les deux poignées des éventails l’une contre l’autre au dessus de sa tête et la Goupix qui se tient juste devant sa dresseuse utilise Extrasenseur pour intensifier les flammes ainsi que le chaleur émanant des éventails avant de créer un tourbillon de flammes qui semblent les envelopper grâce à Danse-Flamme faisant naître ainsi dans les airs le puissant Sulfura, phoenix légendaire.
And the sun can’t stop us now
Ombline reste en position quelques secondes de plus le temps que les flammes se dissipent et que seule la fumée reste comme un témoignage fragile de ce qui venait de se passer juste avant. Le refrain se répète encore une fois, plus lent et la blonde se débarrasse de ses éventails dans les petits tas de sable les plus proche. Elle se détourne alors de Milusia pour rejoindre la proue pendant que la Goupix rejoint la poupe, avançant au rythme de la musique. La cape intégrée à sa tenue vole derrière elle et la façon dont les deux compagnes s’éloignent l’une de l’autre a quelque chose d’irréel, elles semblent toutes deux sûres d’elles et déterminées.
We light it up we won’t come down
D’un coup, Milusia s’ébroue et frappe le pont de ses pattes avant, déclenchant Rebondifeu au passage. Toutes les flammes alors présentes dans le dôme convergent vers la torche qu’Ombline brandit à l’avant de ce celui-ci, la posant en maîtresse des flammes et des lieux. Les artifices pyrotechniques s’emballent, crachant des flammes à intervalle régulier alors que Milusia s’empresse de rejoindre Ombline. Une fois ensemble, les deux compagnes échangent un regard et remontent côte à côté l’allée enflammée, trimballant la torche avec elles. Elles arrivent alors au centre du dôme et d’un dernier cri, la renarde de feu utilise Possessif, les flammes s’évanouissent alors, toutes absorbées par la petite Goupix.
Fin de la prestation.
La musique s’arrête et c’est un silence presque assourdissant qui accueille d’abord la prestation. Le public semble abasourdi. Essoufflée, Ombline regarde autour d’elle sans comprendre, imitée par Milusia qui observe sa dresseuse d’un air perdu. Finalement, chacun semble reprendre ses esprits et les applaudissements retentissent. La jeune femme offre un sourire radieux à son Pokémon et au public avant de saluer en prenant la petite Goupix dans ses bras. Usée mais grisée par la prestation de feu qu’elle vient d’offrir, Ombline se retranche rapidement dans les coulisses pour se désaltérer et se reposer un peu en profitant de la suite du spectacle.
Récap:
Thème : Drakkar Enflammé (I guess je suis la pyromane de l’assemblée /meurt) Décors : Torches, éventails de feu, gerbes de flammes, matériel pyrotechnique et tas de sable. Pokémon(s) utilisé(s) : Milusia (Goupix) Attaques utilisées : - Onde Folie pour plonger le public dans une légère confusion. - Hurlement sur le premier appel de la musique et qui accompagne les premiers effets pyrotechniques. - Flammèche pour allumer les deux torches de feu utilisée par Ombline pour jongler avec Milusia. - Feu follet pour allumer l’éventail de feu d’Ombline et créer un éventail uniquement fait de flammes que Milusia peut faire léviter. - Extrasenseur pour augmenter la sensation de chaleur sur le pont ainsi que l’étendue des flammes qui émanent des éventails d’Ombline pour former Sulfura. - Danse flamme pour créer une sorte de tourbillon qui entoure le duo ainsi que la figure de l’oiseau légendaire. - Rebondifeu pour envoyer les flammes vers la torche d’Ombline lorsque la Goupix et la dresseuse sont séparées chacune à une extrémité du pont. - Possessif pour rappeler toutes les flammes à elle, les absorbant pour les éteindre. Musique : The Greatest Show par Panic! at the Disco de The Greatest Showman : Reimagined https://www.youtube.com/watch?v=u6rZVuLHdac
Jenna Lloyd
Dresseur·euse Nova & Modérateur·rice
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Une fois de plus, le décor change et Jenna sent lentement le navire descendre, la mettant mal un instant en sentant la chute aussi douce soit-elle. Mais après sa prouesse, elle se voyait mal se sentir vraiment mal, il faut dire que l’euphorie rend les choses bien plus agréable à supporter. Elle écoute les explications d’Alaric et, dans les coulisses, elle regrette de ne pas pouvoir voir la prestation d’Ombline. Mais elle passe juste après elle, et elle n’a pas de temps à perdre. Elle énonce les actions qui lui vient en tête à ses pokémons, qui semblent comprendre ce qu’elle décrit. C’est avec soulagement et confiance envers ses Pokémon qu’elle avance, quand on lui annonce que c’est son tour.
La musique démarre, et le vent féérique de Coton traverse la scène et vient passer entre les spectateurs l’espace de quelques secondes avant de disparaître, au même moment où deux lumières jaune et verte s’allument au centre de la scène pour faire apparaitre Jenna, accompagné de Grignot sur le dos de Coton qui se met à tourner autour de la dresseuse qui ne bouge pas pendant l’intro musical. Avant que la voix commence à chanter cependant, elle commence à avancer d’un pas avant de tourner sur elle même, se retrouvant face à Coton qui se dresse sur ses deux pattes arrières en regardant la dresseuse.
Grignot se retrouve alors projeté, et dans les airs utilise tranch’herbe pour couper une corde reliant le mat au bord du pont. Jenna tournoie à toute vitesse pour récupérer Grignot avant qu’il ne tombe, revient en courant vers Coton qui atteint le pont avant de reposer le Couverdure. La lumière suit, passant du vert au jaune à plusieurs reprise, et Jenna s’immobilise de nouveau, tourne lentement tandis que Psyko de Coton et Sécrétion de Grignot l’encerlent rapidement en tourbillonnant avant de disparaitre.
La voix cesse de chanter au moment où Jenna recule sur la pointe des pieds, prend de l’élan afin de sauter par dessus Coton à l’aide d’un saute mouton, fait une roulade avant de se relever. La lumière change, passant à l’orange, et Jenna se ressaisit de Grignot qui utilise Zenith pour illuminer l’ensemble du navire. Le soleil, mêlé à quelques brindilles encore en l’air, illumine Jenna qui ferme les yeux, le sourire aux lèvres à l’instant où le chant reprend.
Coton vient alors se remettre devant elle, et Jenna sautille en lui tournant autour, avant que le Pokémon se relève sur ses pattes arrières. Nouveau élan, elle se laisse tomber et glisser pour atteindre l’autre côté du poney. Quand elle se relève, elle fait tourner quelque secondes Grignot, avant de le reposer sur Coton. Vient un nouveau interlude musical, le dernier. . Alors que la musique se fait plus lente, Jenna approche en sautillant la cascade dont l’eau s’illumine sous la lumière qui suit toujours la jeune fille. D’un regard, elle demande à Coton d’utiliser un vent féérique afin de projeter quelque gouttes qui viennent se mélanger à l’attaquer, créant des bulles d’eau colorés. Jenna suit les gouttes, qui tombe non loin du mat, se saisit de Grignot qu’elle lance en l’air. Il vient se saisir de la corde coupée précédemment, et alors qu’il se balance, il tire d’un coup pour faire tomber un drapeau des couleurs de l’arc en ciel. Jenna le récupère, et la musique lentement s’arrête.
Alors que les applaudissements retentissent, Jenna regarde ses Pokémons avec affection. Elle se sent si heureuse, que tout se soit déroulé à la perfection alors que l'improvisation était quasi totale. Elle est heureuse, d’être ici, peu importe le résultat final.
Description:
Thème : Hissez vos couleurs
Musique : Reality - Lost Frequencies
Décor : Le drapeau arc en ciel attaché au mat x Lumières : Noir scène au début, lumières jaune et verte puis lumière orange
Pokémons : Grignot (Couverdure) et Coton (Ponyta de Galar)
Attaques utilisés : x Vent féérique de Coton qui traverse la scène et les spectateurs x Tranch'herbe de Grignot pour couper la corde reliant le mat à l'un des cotés du pont x Psyko de Coton et Secrétion de Grignot qui tourbillonne autour de Jenna x Zénith de Grignot afin de faire des halos de lumière dans tout le bateau x Vent féérique de Coton afin de faire une giclée d'eau de la cascade
Astelle Dumas
Dresseur·euse Pulsar
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Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
La main d’Astelle s’était immobilisée en pleins préparatifs. Quelle beauté… Elle était simplement captivée. Par ce spectacle. Par cette chevauchée radieuse. Par ces lueurs – folâtres et rougeoyantes – qui cavalcadaient gracieusement sur scène.
Astelle avait le cœur serré par l’émotion. Tata Ombline et Milusia partageaient une véritable Danseflamme, dont les voltes et virevoltes lui coupaient littéralement le souffle. Dissimulée derrière le rideau des coulisses, et en admiration devant la prestation : la petite postière était à deux doigts de succomber à la tentation. Celle de s’oublier. De s’abîmer dans un état de contemplation béate. Hypnotisée par cette valse de feu et de lumière.
Non, non, non… se reprit-elle. Ce n’est pas le moment de rester baba, Astelle ! A regret, la petite postière détourna les yeux du spectacle. Ses lèvres se pincèrent dans une petite moue pleine de sévérité. …car si tu ne t’actives pas, tu vas perdre ! Afin de s’isoler et de se concentrer, elle s’éloigna de Jenna qui observait la prestation avec elle. …car la défaite n’est pas une option !
Astelle vint s’asseoir dans un petit coin, en compagnie de Charmillon et de Minidraco, qui faisaient ensemble la sieste sur le hamac que la dresseuse leur avait improvisé à l’aide de Sécrétions. Elle devait se remettre au travail. La jeune fille reporta son attention sur son mélange d’encre noire.
Dans l’optique de s’en servir pour ses prestations, Astelle avait apporté son propre nécessaire à encre. De ces gestes naturels, qui trahissaient une grande habitude de la fabrication d’encre artisanale, la jeune fille s’attela à la tâche. La pierre à encre, qui servait de récipient pour le mélange, devait être partiellement remplie d’eau. On y frottait ensuite le bâtonnet d’encre d’Octillery séché – qui s’y dissolvait – jusqu’à obtenir un liquide fluide et homogène. Qu’on capturait finalement de la pointe de son pinceau. Frottements suaves et légers clapotis ponctuèrent chaque étape de ce rituel, raffiné et éprouvé par une tradition presque millénaire.
Nécessaire à encre:
Il aurait été plus simple de se procurer une petite bouteille d’encre liquide, comme on en trouvait dans le commerce, mais le lustre de l’encre d’Octillery fraîchement mélangée était différent. Sa couleur avait un je-ne-sais-quoi de douceur supplémentaire : une profondeur veloutée qui rappelait le ciel nocturne, dans laquelle on laissait facilement se perdre le regard. Pour le bien de sa prestation à venir, c’était de ce noir dont Astelle avait besoin. Celui dont elle comptait étoffer ses ténèbres.
Sa solution d’encre étant prête, la jeune fille se préparait à peindre… au moment où le rideau s’écarta : annonçant le retour de leur première concurrente. En dépit de ses bonnes résolutions et de sa volonté de rester concentrée sur sa prestation à venir…
…Astelle se redressa d’un bloc au retour de sa Tata Ombline. …et accueillit sa grande-sœur de cœur avec des petits airs de Voltoutou énamouré.
Rougissante. Timide. Excitée. Elle se retenait de toutes ses forces de se jeter dans les bras de la fermière.
La jeune fille joignit ses félicitations étouffées à celles de Jenna, puis baissa très vite les yeux sur l’encre qui gouttait déjà au bout de son pinceau. Ne pas se laisser distraire, se rappela-t-elle. Dans le petit récipient de pierre, tournoyait une solution de nuit liquide. Plus épaisse qu’une encre ordinaire, l’éclairage tamisé des coulisses se reflétait sur le mélange à la manière d’étoiles baveuses et ruisselantes. La calligraphie était peut-être le seul point fort d’Astelle. Le seul domaine où sa maman, si avare de compliments, disait lui trouver du talent. Suffisamment pour vivre de son art, si elle le décidait un jour.
— Charmi-dono, approche, tu veux bien ? Ouvrant un œil paresseux, le Charmillon vint gracieusement lui présenter ses ailes, et de quelques gestes souples du poignet, la petite calligraphe commença à peindre sur leur texture soyeuse. Badigeonné d’encre noire, Charmi-dono se mit à pousser de petits trilles joyeux, et se tortilla allégrement sous les chatouilles du pinceau. — Si tu agites doucement les ailes, la première couche aura le temps de sécher d’ici la fin de la prestation de Jenna, chuchota-t-elle à l’intention du poképapillon. …mais essaie de te reposer d’accord ? Notre deuxième acte va beaucoup dépendre de toi. Je t’ajouterai une surcouche fraîche juste avant d’entrer sur scène, pour imiter le « tu-sais-quoi… »
Souhaitant bonne chance à Jenna, qui montait sur les planches à son tour, la jeune fille expira doucement l’air de ses poumons. Charmi-dono et Mini-senpai devaient prendre un peu de repos, mais ils n’étaient pas les seuls. La petite postière aussi, n’avait pas encore récupéré de son premier passage sur scène. Astelle connaissait bien ses limites, et sa prestation l’avait épuisée.
Elle coula un regard envieux vers Tata Ombline. C’était un petit peu injuste…
Quand bien même partaient-elles courir ensemble tous les matins… Physiquement, elles n’étaient pas du tout au même niveau.
C’était une question de morphologie… et d’antécédents de santé. Astelle pouvait s’entraîner autant qu’elle le voulait, elle ne serait jamais une athlète.
Elle commençait à se faire à cette idée. Avec un sourire hésitant, elle s’empara de la thermos de tisane qu’Ombline lui avait préparée très tôt dans la matinée, avant qu’elles ne viennent ensemble à Port-Corail, et proposa à sa grande-sœur de cœur de la partager. — …c’était un merveilleux Sulfura, murmura la petite postière en lui tendant une coupe de tisane, les yeux baissés avec timidité.
Prudente, elle détournait le regard. Elle refusait de laisser tout à fait parler son cœur. Parce qu’il lui aurait été si facile de se laisser chavirer d’admiration...
Ombline était semblable à la prestation qu’elle venait de donner. Comme une flamme, comme un oiseau qui vous entourait de ses ailes chaleureuses et solaires. Protectrices et aimantes. Qui vous abritait de tout danger. Avec sa personnalité dynamique, sage et lumineuse : sa Tata Ombline était tout ce qu’Astelle aurait voulu être. Présente pour soigner ses bobos depuis qu’elle était toute petite. Pour écouter ses problèmes. Apaiser ses angoisses. Et lui montrer le chemin.
C’était la grande-sœur parfaite. Il aurait été si facile de se réfugier dans ce rôle de petite-sœur qui était le sien… De toujours se laisser guider, choyer et protéger par Tata Ombline. De s’abriter dans ses bras. Et de ne jamais se risquer hors de son étreinte protectrice.
Mais…
La décoction qu’elles partageaient, à base de ginseng, d’éleuthérocoque et d’échinacée avait un goût amer. Un goût familier auquel elle s’était habituée avec les années. Pour Astelle, cette tisane était le compagnon indissociable de ses hivers à Kishika. Elle lui évitait de prendre froid, et lui réchauffait cette gorge qui avait si facilement tendance à attraper des angines (à force de trop parler !). La petite postière vida sa coupe d’une traite (presque sans grimacer !).
— …mais tu sais, Ombline… ? Pas « Tata Ombline ». Pas comme on s’adresse à une grande-sœur…
Juste Ombline. Comme on lance un défi à une rivale.
Astelle releva sur la jeune femme un regard limpide. Et elle força les mots hors de sa bouche. Ces paroles qui lui semblaient si terriblement, si curieusement étrangères.
— …c’est moi qui vais gagner.
Ce que la déclaration aurait pu avoir de féroce et de provocateur… …était complètement ruiné par le fait qu’Astelle avait les joues brûlantes de honte.
Et que dire de la grosse gougoutte de tisane qui lui dégoulinait sur le menton ?
Pourtant…
Astelle ne plaisantait pas. Peut-être qu’Ombline et Jenna étaient venues pour s’amuser. Pour explorer de nouveaux horizons. Pour se mettre à l’épreuve. Ce n’était pas son cas. Astelle, plus que tout, voulait l’emporter. Arracher la victoire des mains de cette grande-sœur qu’elle admirait de tout son cœur. Et pour y parvenir, pour se forcer à donner son maximum : la petite postière se mettait dos au mur.
Incapable de soutenir plus longtemps le regard de son aînée, la jeune fille se détourna avec un embarras manifeste, puis s’en alla poursuivre ses préparatifs. Quelques travaux de peinture l’attendaient encore, mais elle devait également ajuster sa tenue de cérémonie, à laquelle elle ajoutait quelques accessoires pour ce « deuxième acte », ainsi qu’une ceinture bien serrée, qui empêcherait les accidents de se reproduire.
Pour que la scène soit conforme à son idée, elle prit soin de remplir plusieurs pots d’encre fraîche, et d’en équiper son Charmillon. Elle imbiba également quelques pièces d’étoffe d’une huile spéciale, puis vérifia que ses pokémons avaient eu suffisamment à boire, et donna deux grosses cuillerées de Super Miel à Mini-senpai pour soulager sa gorge douloureuse.
Autant dire qu’elle ne chôma pas. Et ne se reposa pas moitié autant qu’elle l’aurait souhaité. Néanmoins, lorsque retentit le tonnerre d’applaudissements signant la fin de la prestation de Jenna…
…Astelle était prête.
— Regarde bien, déclara-t-elle au moment d’entrer sur scène. Moitié effarouchée, moitié déterminée, la lumière d’une étoile brillait tout au fond des yeux d’Astelle. Charmillon sur l’épaule, Minidraco sur le dos de sa main gantée, elle salua le retour de Jenna d’un signe de tête, puis s’avança sur les planches d’un pas décidé.
Pour sa maman. Pour Tata Ombline. Et pour Manon. Aujourd’hui, elle entendait délivrer un message à ses héros. Elle allait leur montrer…
Les battements de son cœur, si vifs et si paniqués jusqu’à présent… commencèrent à s’apaiser. Comme un papillusion sur une fleur ; un sourire vint délicatement se poser sur ses lèvres. Le moment de vérité était enfin arrivé.
…qu’elle n’était pas une poupée fragile que l’on devait protéger du danger. Que même plongée dans les plus noires ténèbres… elle pouvait faire face. Elle pouvait lutter.
Et à compter de ce jour : Elle, Astelle Dumas… …deviendrait leur héros.
De sa main libre, elle dégaina le bokken passé à la ceinture qu’elle avait férocement nouée autour de ses hanches (plus de problèmes de hakama qui tombe !). La lame du sabre de bois était enveloppée d’une épaisse étoffe de soie humide. — Attention les yeux… chuchota-t-elle en envoyant Charmillon pour préparer le terrain de sa seconde prestation.
*** Soyez gentils et coupez la musique ***
La scène était restée longuement plongée dans l’obscurité. Du bruit et des mouvements au niveau de la mature du navire indiquaient qu’on y travaillait. Les préparatifs semblaient conséquents, si bien que le public vit le champion coordinateur descendre de sa cabine, puis se hisser aux cordages pour surveiller personnellement l’installation. Bruits de liquide qui éclabousse le pont. Battements d’ailes précipités. Murmures étouffés. La troisième concurrente expliqua rapidement l’objectif de ses efforts à Alaric. Celui-ci parut dubitatif. Sinon inquiet. Est-ce qu’il y avait un problème ? Cette attente prenait quelque chose de gênant. Quelque chose d’inconfortable. Il y avait une tension dans l’air. Le public sentait ces choses-là. Les imperfections d’un spectacle. Quand tout ne se passait pas comme prévu. Une odeur suave et étrange se leva sur le navire ; le vent avait comme un parfum de danger.
Et finalement, comme de multiples rideaux annonçant la tenue du spectacle, les voiles se replièrent soudainement, laissant le public admirer le décor.
Début de la prestation, thème semi-libre : « Le Grand Plongeon. »
Cette scène de cauchemar où le deuxième tour trouvait sa conclusion. Littéralement transfiguré, le bateau était pareil à l’antre d’une gigantesque araignée noire. Des Sécrétions ténébreuses – tirées à travers la mâture – parcouraient les hauteurs du navire et tissaient une toile obscure qui engluait jusqu’au soleil. Ces passerelles de soie visqueuse, tendues entre ciel et terre, reliaient ensemble les points stratégiques tels que le le mât, le pont, et même la cabine du capitaine située à la proue du navire. Des cocons opaques étaient suspendus à ces passerelles. Suffisamment larges pour laisser deviner une présence humaine ou pokémon à l’intérieur de chacun d’eux.
Amplifiée par le micro épinglé sur son col, la voix de la jeune coordinatrice trancha à travers le brouhaha indistinct du public. Et leur intima le silence.
« Dans sa quête pour débusquer le pirate. Astelle était parvenue dans les quartiers de l’équipage : pokémons et humains, esclaves de sa volonté. »
Comme un boulet de canon : la silhouette de la petite justicière déboula des coulisses et se lança à l’assaut de ces lambeaux de ténèbres. Les passerelles de soie noire tanguèrent sous les pas de sa course folle.
« En cas de défaite… elle-aussi rejoindrait l’un de ces cocons obscurs. Dépossédée de son âme et de sa loyauté. Asservie par le pirate. L’équipage, anciennes victimes du corsaire, se consumait dans un sommeil sans rêve en attendant le bon vouloir de leur capitaine. »
Réalisant qu’il s’agissait du signal qu’il attendait, Charmillon, dissimulé dans la mâture, tira discrètement sur ses toiles de Sécrétions, de manière à ce que les cocons suspendus aux passerelles de soie noire se balancent doucement sur le passage d’Astelle. D’une Tornade, il simula les gémissements funèbres des victimes du pirate, portés par le vent.
« Quel genre de cauchemar était-ce là ? C’en était trop. Ces sévices devaient cesser. Ces âmes méritaient la liberté.
Cette nuit, Alaric tomberait sous son épée. »
Le silence était tendu et hésitant. L’attention du public focalisée sur elle. Dans les airs, Astelle s’élançait sur la passerelle de soie noire. Petite forme solitaire, en pleine course sur cette voie incertaine qui menait de la terre vers le ciel. Sa route la menait droit vers la cabine du capitaine.
Le cou levé, ils la virent courir au-dessus de leur tête, et les dépasser.
« Vous êtes libres ! cria la justicière en pourfendant ces cocons de ténèbres. »
Ralentissant sa course pour permettre à l’audience de suivre ses mouvements, Astelle frappa chacun des cocons présents sur son passage d’un coup de sabre. Ses gestes amples étaient facile à distinguer, d’autant plus que les étoffes attachées à la lame se déroulaient à chaque attaque, à la manière de grandes bannières de couleurs. Délibérément mal-ficelés, les cocons explosèrent à l’impact et retombèrent sur le pont dans une pluie de Sécrétions noires.
« Retournez au ciel ! »
Charmillon, caché sous la passerelle de Sécrétions, lançait une Aurore après chaque coup, comme pour simuler la libération des âmes damnées. Ces brefs piliers de lumière donnèrent l’impression que chaque cocon éclaté permettait la délivrance d’un esprit, finalement libre de gagner l’au-delà.
Au terme de sa course, Astelle s’immobilisa sur le petit espace aérien qui faisait face à la cabine du capitaine. Il s’agissait du centre névralgique de la toile qui engluait le navire. La jeune fille tâcha de ne pas regarder en pas. La soie de Charmillon oscillait souplement sous ses pas. Elle n’avait pas le vertige, mais cette sensation de ne plus avoir les pieds sur terre était aussi grisante qu’effrayante. (Bien entendu, la plateforme était sans danger. Alaric avait soigneusement vérifié avec elle que les Sécrétions tiendraient le coup, et avait utilisé ses propres pokémons pour consolider l’installation. Il ne s’agissait cependant pas de l’aider, mais bel et bien d’assurer sa sécurité ! Astelle et Charmi-dono, pour originaux et imaginatifs qu’ils étaient, manquaient cruellement d’expérience.)
Solitaire au-dessus du public, le cœur de la jeune fille battait à tout rompre. Le sourire féroce qu’elle affichait, rediffusé par les caméras, était criant de sincérité.
A la manière du personnage qu’elle mettait en scène. Astelle livrait bataille. Elle venait arracher la victoire.
De la main droite, elle éleva son sabre de bois dans les airs, dont la lame était enveloppée d’une étoffe imbibée d’huile végétale. Elle ne serait pas vaincue.
De la main gauche, elle leva son éventail fétiche, auquel s’agrippait son Minidraco. — Lance-Flammes, chuchota-t-elle au petit dragon.
Croisant l’une et l’autre de ses armes, Astelle enflamma le tissu qui recouvrait son sabre. Sa lame de feu brandie en direction de la cabine du capitaine, elle cria son défi.
« L’heure n’est plus à la ruse et aux fourberies. Affrontez-moi, pirate… ou regardez-moi réduire en cendres votre navire ! »
Comme en guise de démonstration, Astelle esquissa un mouvement souple de sa lame enflammée, embrasant intentionnellement une partie des lambeaux de Sécrétions qui pendouillaient dans le vide. Retenant son souffle, la jeune fille regarda le feu se propager le long de la toile. Tout avait été bien calculé. Cette toile n’était reliée à rien d’important. La regarder se consumer dans les airs était supposé procurer une distraction au public, et ponctuer sa déclaration. Malgré tout, Astelle sentit son estomac se contracter. Les Sécrétions étaient attachées au mat. Et si le bois de celui-ci prenait soudain feu ? (Aucune chance, on traitait le bois d’un bateau pour qu’il soit moins inflammable.) Et si un morceau de toile se détachait en brûlant et tombait sur le public ? (Non, ils avaient placé cet échantillon de toile à brûler dans un coin où il ne risquait de ne toucher personne, même en cas d’accident.)
L’espace d’un instant, contemplant la toile factice qui se consumait, Astelle oublia son texte. Aussi captive du motif que dessinaient les flammes dans les airs que le reste du public. Les lambeaux se calcinèrent, et surprise par le silence qui enveloppait le navire, elle se rappela à la dernière seconde de reprendre le cours de son spectacle.
Elle se dépêcha de crier la suite.
« F-…félicitations d’être parvenue jusqu’à moi, mon enfant, persifla le capitaine depuis les hauteurs de sa cabine. Mais puisque tu viens de me déposséder de mon équipage… sache qu’il va me falloir des remplaçants. Un sourire cruel étira ses lèvres. Tu feras très bien l’affaire. »
Pour amorcer la phase suivante du spectacle : le défi, puis le duel contre le pirate, Astelle lançait ses répliques en direction de la cabine du capitaine. Emmaillotée de Sécrétions noires. Bien entendu, Alaric ne pouvait pas participer à sa prestation sans l’avantager. Il lui fallait donc faire illusion. Prétendre voir son adversaire, et converser avec lui.
« Un frisson terrible parcourut l’échine de notre héroïne. Si elle échouait. Si elle perdait, maintenant… Elle serait enfermée dans un de ces cocons d’obscurité et de malice. Soumise à la volonté du pirate. Et deviendrait l’outil avec lequel il poursuivrait ses ravages. »
Dans la voix d’Astelle, l’intensité enflait crescendo. Rauque et mauvaise : pour émuler les paroles du pirate. Vive mais déliée : pour asséner sa narration.
« Colère et détermination s’embrasèrent dans son regard. Elle leva son sabre, dans un geste criant de défi. Je ne perdrais pas ! déclamait-t-elle par chaque fibre de son être. Je ne peux pas être vaincue. »
Boum-boum. De deux petites tapes sur son micro, Astelle imita les battements de son cœur, avant de poursuivre d’un filet de voix essoufflé et craintif. Celui de son jeune personnage, courageux, mais aussi : solitaire face à l’obscurité cruelle.
« La justicière crut voir les ténèbres se ourler d’un sourire mauvais. Le Capitaine Pirate s’empara de son épée. L’heure du duel était arrivée. »
Charmillon réagit du tac-au-tac. Tombant soudain des hauteurs de la cabine, une lame de noirceur fluide s’abattit sur la jeune justicière ! La régie ayant été informée au préalable que le gros de l’action se jouerait sur cette scène céleste improvisée : la caméra capta le mouvement avec une grande précision. Reculant sous l’impact, la jeune fille poussa un cri ; les ténèbres éclaboussèrent Astelle ! Sa tenue de cérémonie et son visage furent souillés par l’attaque.
Charmillon, depuis le cocon qui emmaillotait la cabine du capitaine, imitait les assauts du pirate en exécutant des attaques Tranch’Air de ses ailes gorgées d’encre, aussi faiblement qu’il en était capable. Malgré tout l’impact était réel, et Astelle avait eu l’impression de recevoir un coup de ceinture. Une lueur d’inquiétude brilla dans le regard de son pokémon.
Pour ne pas l’alarmer, la jeune fille tâcha de conserver une expression égale. …elle veillerait simplement à ne pas encaisser les capacités suivantes de plein-fouet. Puis éleva son sabre dans une parodie de posture martiale.
« C-…contre l’épée noire du pirate, sa lame brûlante de justice ! De sa lumière, elle pourfend les ténèbres ! »
L’épée brûlante rencontra et perfora la vague de ténèbres suivante. Pour donner plus d’impact à ses assauts, Astelle s’empara de son arme à deux mains, et pressait son éventail contre la poignée, de manière à ce que Mini-senpai puisse souffler un Ouragan au passage de la lame, et disperser efficacement l’encre projetée par Charmillon.
Dans des gestes amples qui rappelaient un petit peu les mouvements de Tai Chi que sa maman intégrait à son programme de remise en forme, et qui auraient fait s’étrangler d’indignation n’importe quel épéiste digne de ce nom : Astelle gigota. Contrant de son sabre de feu les assauts successifs du pirate. Lançant parfois un « ho ! » ou un « ha ! » qui lui servaient principalement à camoufler sa peine et ses efforts. Ça… lui faisait mal. Surtout quand l’Ouragan échouait à intercepter complètement le Tranch’Air. Chaque échange de coups claquait alors sur sa peau, et dans les muscles de ses bras. Vraiment mal. De fines larmes perlèrent aux yeux d’Astelle. Mais elle n’allait pas renoncer.
Bien sûr qu’elle manquait de pratique. Qu’elle s’essayait à un exercice bien trop avancé pour son niveau. Qu’elle dépassait très largement les chorégraphies de base qu’elle avait étudiées à Artiesta en compagnie de son professeur. Mais personne ne lui avait jamais dit que ce serait facile. Ici aussi, il fallait se battre et s’accrocher.
Astelle serrait les dents. La douleur conférait à la scène un réalisme saisissant. L’encre noire marbrait sa peau et ses vêtements, et reflétait la lueur des flammes de son épée dans un miroitement nébuleux.
« Les assauts noirs du pirate rognaient sur ses forces. Et le poison mauvais de l’obscurité circulait déjà dans ses veines. »
Charmi-dono écarquilla les yeux. Il devenait difficile à la petite postière de masquer complètement la souffrance dans sa voix. Et lui, était aux premières loges pour la voir trembler.
« En cas de défaite… »
Le pokémon secoua frénétiquement la tête. S’il risquait de la blesser, il ne voulait pas aller plus loin ! Ni jouer la scène finale ! Heureusement, la caméra restait fixée sur la jeune fille.
« …elle serait sienne… »
Astelle commença à paniquer. Le Charmillon aurait dû attaquer. Emuler le coup de sabre fatal du pirate. Et la faire tomber. Cette défaite, c’était son idée… pour Le Grand Plongeon.
« Une autre de ses âmes damnées. »
Zut, zut, zut… Sans l’aide de son pokémon, elle ne pourrait pas conclure sa prestation. Devait-elle feindre l’épuisement et se laisser tomber sans son aide ? Non… elle avait besoin de sa Tornade.
Elle devait le convaincre. Le rassurer.
« Je ne serais pas vaincue ! Tonna-t-elle à l’adresse des ténèbres. »
Les yeux dans les yeux, elle éleva sa lame brûlante en direction du poképapillon. Vu la situation, elle avait de quoi rajouter un peu de texte, sans que ça soit trop évident qu’elle brodait.
« Votre noirceur n’a pas de prises sur moi. Proclama-t-elle, le sourire aux lèvres. »
Inclinant légèrement la tête de côté, afin que ses mèches folles viennent dérober son visage à la caméra, Astelle adressa un discret clin d’œil à son pokémon. Et celui-ci trouva enfin le courage de parachever le spectacle.
Charmi-dono renversa les bouteilles d’encre que lui avait confiées sa dresseuse, et battant follement des ailes, il libéra sur elle la Tornade noire qui devait lui être fatale.
Une colonne de nuit tourbillonnante déferla sur la justicière. Et l’emporta vers les profondeurs.
A la manière d’une cascade d’obscurité, Astelle tomba du ciel. Dans une chute longue et violente, jalonnée d’à-coups cruels. Emportée par la tornade liquide, la petite silhouette de la justicière se heurtait d’une passerelle à l’autre, dans une succession de dégringolades mortelles.
Son Grand Plongeon dessina une longue traîne de velours liquide, couleur de nuit, qui donnait l’impression qu’on avait mutilé le ciel d’une plaie béante. Dont s’écoulait des rubans d’encre nébuleuse.
D’une attaque Surf qui lui permettait de manipuler les liquides, le Minidraco orientait avec justesse la chute d’Astelle. D’une passerelle de Sécrétions noires à l’autre. Semblable à un exercice de gymnastique, Astelle tombait sur chaque toile, puis roulait au plus vite en direction de la suivante, pour descendre toujours plus bas. Le petit dragon qui manipulait les flots noirs s’arrangeait pour donner à chaque chute une impression d’impact, par de larges éclaboussures.
A la manière d’une trombe obscure, Astelle s’écrasa sur le pont du navire. Et ne bougea plus.
Silence.
Astelle connaissait la valeur du silence. Son intensité. Sa cruauté, parfois.
Sur scène comme sur les gradins, nul n’osait prononcer un mot. Retenant son souffle. Attendant la reprise de la prestation.
Car il ne s’agissait pas d’une vraie chute, n’est-ce pas ? Cette succession de dégringolades, par certains aspects, avait parue d’une grande brutalité, et juste assez maladroite pour laisser penser à un accident.
Aussi, lorsque la justicière reprit la parole, les gradins se mirent à respirer à nouveau. …non sans inquiétude, car la voix de la jeune fille était différente. Plus basse. Et entrecoupée de grésillements.
« Défaite. La justicière s’était brisée les ailes. Zttt. Son corps connaîtrait la damnation et rejoindrait les rangs des séides du pirate. »
(Astelle : andouille, andouille, andouille ! se vilipendait la petite postière. Quand tu préparais ton spectacle, pourquoi tu n’as pas réalisé que l’attaque Surf allait ruiner ton micro !?)
« Les ténèbres se firent plus noires. On nous déroba le ciel à nouveau. Le navire du mal naviguait impunément sur notre ciel. Sans obstacles. Sans espoir. Bzouik. »
(Bzouik. Le micro vient de faire bzouik. gémit Astelle en son for intérieur. Comment prendre au sérieux une prestation qui s’achève par « hey, y’a plus d’espoir, bzouik » !?) D’un geste agacé, elle décrocha et jeta son micro. Tant pis, elle allait crier.
— Déjà… les esclaves d’Alaric apparaissaient pour l’emporter !
Le Charmillon noir descendit lentement sur scène, pour asperger la dépouille de la justicière de ses Sécrétions obscures. Et l’emmener hors de vue du public.
La caméra fit un dernier plan sur le visage souillé d’Astelle. Pauvre enfant au corps sans force. Liée et souillée par le malin. Tractée en direction de l’antre du pirate, les yeux clos, sans plus de conscience. Comme un pantin danse au bout de ses fils.
— …je refuse, chuchota le corps d’Astelle d’une voix éteinte, tandis qu’on traînait sa dépouille en coulisses. La caméra s’arrêta sur son visage maculé d’encre noire, sa chevelure défaite… Et sur son regard, flamboyant. Qui avait valeur de promesse. Cette histoire ne s’achèverait pas ainsi.
Récapitulatif:
Thème : « Le Grand Plongeon »
Description générale :Genre de pièce de théâtre en trois actes (+ Présentation) relatant comment la petite justicière, Astelle Dumas, prend d’assaut le bateau du Capitaine Pirate ainsi que son équipage, afin de livrer Alaric Onde à la potence !
Intrigue du deuxième acte : Astelle libère l’équipage damné du pirate, puis le confronte dans un premier duel d’escrime. Elle en sortira vaincue, capturée… mais pas brisée.
Décor : La mâture du nature, recouverte d’un réseau de Sécrétions imbibées d’encre noire. Ces passerelles de soie relient le pont au grand mât, puis tissent une plate-forme aérienne faisant face à la cabine du capitaine. (L’installation a été sécurisée par le Champion-Coordinateur pour prévenir tout accident.) Plusieurs cocons destinés à être détruits pendouillent sur les côtés de la passerelle. Une section entière de la toile a été désolidarisée de l’ensemble, afin de pouvoir être enflammée sans risques.
Minidraco est toujours accroché à son éventail, mais Astelle porte également un bokken (sabre en bois) badigeonné d’huile végétale inflammable. La jeune fille est encore revêtue de la tenue traditionnelle de prêtresse Shinto (ayant appartenue à sa maman).
Accessoires : Aucun accessoire comptabilisé.
Pokémons utilisés :Mini-senpai (Minidraco chromatique*) dans le rôle de l’Eventail Magique et Charmi-dono (Charmillon) dans le rôle du Méchant Sbire du Pirate, qui fait également semblant de donner des coups d’épée noire à la place d’Alaric, au cours de ce deuxième acte. *on est tous débutants et personne n’a d’accessoire, je crois. Merci de ne pas compter le bonus de points du chromatisme.
Protagonistes :Astelle Dumas, dans le rôle de la jeune justicière. Alaric Onde, dans le rôle du Capitaine Pirate traqué.
Liste des Attaques : Les Cocons (qui emprisonnent supposément les esclaves du pirate)
— Des Sécrétions badigeonnées de l’encre qu’Astelle a préparées en coulisse servent à installer le décor. Charmillon tire également sur ces Sécrétions pour donner l’impression que les cocons se balancent.
— De Tornades, Charmillon donne l’impression que les cocons émettent des gémissements funèbres.
— D’Aurores, Charmillon libère une colonne de lumière après la destruction de chaque cocon, pour donner l’illusion que l’âme captive est envoyée au ciel.
Le Combat (duel entre le pirate et la justicière)
— D’un Lance-Flammes de Minidraco, Astelle enflamme l’étoffe imbibée d’huile qui couvre son sabre en bois, puis met également le feu à une section sécurisée des Sécrétions, comme pour menacer le pirate d’incendier le navire s’il ne la défie pas en combat singulier.
— De Tranch’Air, Charmillon propulse le contenu des pots d’encre préparés par Astelle au préalable, afin de donner l’illusion qu’Alaric attaque la justicière à l’aide d’une grande lame de ténèbres.
— L’Ouragan de Minidraco, lorsqu’elle tient ensemble son éventail et son épée, lui permet de donner plus d’impact à ses propres coups, et de repousser les vagues d’encre noire de son ennemi.
— D’une Tornade finale gorgée d’encre, Charmillon/l’épée du pirate donne le coup de grâce à la justicière. Elle tombe de la passerelle dans un Grand Plongeon.
— D’attaques Surf successives (et gorgées d’encre également), Minidraco navigue la chute d’Astelle de passerelle en passerelle, et par de larges éclaboussures, fait paraître sa dégringolade plus impressionnante qu’elle ne l’est vraiment.
Musique : — Concours, préparatifs + Tata-Ombline-je-t’aime : You (chanson japonaise) — Concours, épreuve du Grand Plongeon : Fate Apocrypha, Opening
Le navire de nouveau à flots les concurrentes pouvait enfin souffler un peu après leur prestation. Tu voulais les marquer, pas les terroriser. Tu avait déjà fait assez dans les sensations fortes et l’adrénaline, maintenant c’était la fin, il fallait clôturer tout ça avec douceur et nostalgie, que les demoiselles veuilles revenir sur ton navire en tant que spectatrices ou concurrentes, qu’elles se disent quoi déjà et non pas : ENFIIIIN ! En haut du mat le squelette de l’équipage, ce bon vieux Attis, portait un drapeau noir en étendard, appelant le soleil à fortifier ses rayons et sa chaleur. La chaleur était intense, une vrai fournaise des îles. Il faisait tellement chaud que la mer semblait bouillir. Ce n’était pas une illusion. Des bulles se formait à la surface de l’eau comme si l’on fut un ingrédient au milieu d’une casserole d’eau porter à ébullition. Etrange n’est-ce pas ? Etrange et intriguant ! Mais nous n’étions pas en train de bouillir, non ! Chapo dansait en rythme, guidé par la musique, entamant par sa danse le ballet aquatique. Les bulles qui s’agglutinaient à la surface de l’eau s’envolèrent, dévoilant en leur sein un instant unique, une merveilles des fonds marin emprisonné dans les bulles.
-B-bien je vois qu’on a tous crever l’abcès que vous êtes sorti de vos bu-bulles ! Mais il va falloir y re-retourner car votre ultime thème est : Dans ma bulle !
Mais avant il vous faut vos notes ! Déjà je veux tous vous féliciter car vous vous êtes améliorer par rapport à vos pre-premières prestations ! Vous réagissez vite et c’est la plus grande des qualités qui va de-de pair avec l’adaptation ! Et de l’adaptation vous allez en avoir besoin pour l’épreuve suivante !
Tu avais pour toi cette affirmation car il suffisait de lever les yeux pour voir dans le ciel une bulle dans laquelle une léviator tournait, semblant regrouper ses petit magicarpe. Une autre où un vacilys et un bouldeneu se faisait face, semblant jouer à une version revisiter des billes mais avec des petits froussardine apeuré qu’il sortait de leur corps tentacule et semblable à du corail. Une autre où un Corayôme semblait observer de son triste regard le fond, où alors était ce on reflet blafard. Il y avait plein de petites bulles comme ça presque aussi nombreuses que les étoiles (bon quand même pas mais c’était l’effet voulu). Soudain le navire se mit à tanguer une énorme bulle c’était former en dessous elle avait la forme, l’allure et la splendeur d’un magnifique wailord ! Oh mais qui avait il a l’intérieur ? Des curieux pour baisser la tête ? Bon c’est pas le sujet Alaric ! Dit les notes d’abord au lieu de décrire le décors on est la que pour ça nous !
-Astelle rien à dire tu gères ! T-tu arrives à garder ton fil conducteur na-narratif auquel tu tiens tant tout en adaptant à merveille le thème choisit ! Et ça croix de bois croix de de fer ! C’est impressionnant ! Non, d’un pirates tu obtiens 8 ,5/10
Jenna tu tu m’as plus que surpris avec ta prestation et surtout la cause que tu as voulu soutenir en hissant ce drapeau ! C’est une merveilleuse initiative ! Quand j’ai pensé à ce thème je voulais que celui qui le choisisse me montre son combat, ce drapeau qui fait sa fierté sa liberté ! Car un drapeau n’est pas qu’un symbole d’appartenance et de ralliement il peut aussi être synonyme de liberté et émancipation ! Encore une fois bien joué je t’accorde 8,5/10
Ombline bravo c’était une chorégraphie pa-parfaitement exécutée ! Rien à dire tu gères le coté pyrotechnique, les vikings aurait ériger ton sulfura au rang de dieux bien plus que le véritable pokemon légendaire ahahah ! Tu t’améliores c’est très bien j’ai hâte de voir ce que tu vas faire pour le dernier R-round je te met 8/10
Le navire est plus instable qu’avant bougeant sans cesse, coincé sur la bubulle, un terrains compliqué, un sujet épineux, de quoi bien évaluer les concurrentes pour la dernière épreuve ! Attachez vos ceinture on va voyager dans vos bulles !
___
• Voici le deuxième tour de ce concours, le Thème Semi-Libre ! L'ordre de passage sera : Ombline, Astelle puis Jenna ! • Vos prochains posts correspondront à une prestation sur un thème imposé parmi un panel de choix. • Il n'y a aucune limite de lignes imposée, mais ne faites pas trop court et soyez créatifs. Faites preuve d'imagination, et n'oubliez pas de vous amuser ! • N'oubliez pas de faire votre demande de modération après le post de Jenna ! Si vous avez des questions, demandez à Alaric ! Bonne chance à tous !!
Fiche par Ethylen sur Libre Graph'
Ombline Fheri
Dresseur·euse Nova
Messages : 301 Née le : 16/07/1996 Age : 27 Région : Lumiris Pokédollars : 2858 Stardust : 839 Stardust utilisés : 745 Equipe pokemon : Icone :
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Une fois dans les coulisses, Ombline laisse échapper un soupir de soulagement. Elle serre fort Milusia contre elle avant de la poser au sol et de lui offrir quelques caresses supplémentaires. Le souffle court, la jeune femme tente de reprendre une respiration normale. Ce qui vient de se passer sur le pont là. Cette harmonie avec Milusia, cette aisance au milieu des flammes, waouh. Ombline vient de vivre un moment incroyable. La fermière échange un léger sourire avec Jenna alors que celle-ci entre en piste, sûre de pouvoir encore assister à une superbe prestation.
Regardant d’un œil la prestation de Jenna, Ombline va voir du côté de sa petite protégée qui semble se préparer avec ardeur pour son prochain passage. Lorsqu’elle arrive à son côté, la petite brune lui propose une tasse de tisane. La fameuse tisane au goût terriblement amer mais terriblement efficace contre le froid, quoique Ombline soit loin d’avoir froid après sa prestation littéralement enflammée avec Milusia. Les deux jeunes femmes partagent le breuvage et l’herboriste est bien surprise de trouver Astelle si silencieuse, elle qui habituellement a toujours tant à dire. Une fois la tasse vide, la blonde tend la main vers la petite postière pour lui demander si tout va bien mais elle ne lui en laisse pas le temps.
“Mais tu sais Ombline...c’est moi qui vais gagner.”
D’abord surprise, Ombline suspend son geste et regarde Astelle sans rien dire puis cette dernière se détourne pour aller finir ses préparatifs et la blonde ne peut retenir un sourire attendri. Fonce. Fonce ma petite Astelle. Déploie tes ailes et gagne. Ne comprends donc tu pas que tout ce que tu désires est à portée de tes doigts. Crois en toi. Parce que moi j’y crois, je crois en toi. Gagne Astelle.
Laissant alors Astelle à ses préparatifs, Ombline retourne à l’entrée des coulisses pour finir de regarder la prestation émouvante de Jenna et ne manque pas d’applaudir chaleureusement à la fin de celle-ci. Vient ensuite celle d’Astelle, pleine de rebondissement qui provoque même une sale frayeur à Ombline qui est à deux doigts de se ruer sur scène lorsque Astelle tombe inerte au sol et ne montre plus signe de vie. Heureusement, elle a l’air d’aller bien. Sale gosse. Lorsque cette dernière revient de sa prestation, Ombline la félicite et lui lance un regard presque sévère, l’air de lui dire qu’elle n’a pas besoin d’y laisser la vie pour gagner.
Le coordinateur reprend la parole et le navire change encore de configuration. Des bulles apparaissent un peu partout et le navire devient instable, tanguant sur une immense bulle. Dans ta bulle. Le dernier thème de ce concours. Ombline regarde le pont titubant en silence, les yeux soudain perdus dans le vague. Dans sa bulle, hein ? C’est vrai que pour ce concours, la blonde avait exploré des choses qui d’ordinaire ne faisaient pas partie de sa bulle, de son domaine de maîtrise, de son quotidien. Retourner dans sa bulle. Ombline ferme les yeux, une idée lui venant. Elle savait ce qu’elle allait faire.
Sans dire un mot, l’herboriste se rue en régie pour régler quelques détails. Elle abandonne aussi sa tenue de la précédente prestation et se vêt simplement. Son t-shirt blanc et son short en jean. Ombline n’a personne à impressionner dans cette dernière performance. On lui demande d’être dans sa bulle, ils vont la découvrir telle qu’elle est. Sans artifices. Malgré l’instabilité du pont, la jeune femme chausse ses rollers, advienne que pourra. En coulisse, la jeune femme échange un sourire empreint d’une certaine mélancolie avec ses concurrentes avant que la musique ne démarre.
Début de la prestation.
Dans une expiration visant à se donner du courage, car elle allait sans doute en avoir encore plus besoin que dans ses précédentes prestations. Ombline s’élance sur scène, effectuant un tour de pont, se laissant porter par son instabilité qui régule alors sa vitesse. En l’air, au dessus des gradins, les écrans s’allument uns à uns lorsque la jeune femme passe devant. A l’image les photos de Milusia et de Mufasa qui entre à leur tour en scène avant de se placer chacun d’un côté de leur dresseuse. Ombline échange un regard plein d’amour avec eux et évolue autour du pont accompagnée de ses Pokémons qui passent entre ses patins quand ils le veulent.
L’image change alors pour montrer le Sulfura de feu précédemment réalisé. Ombline déploie les bras comme s’ils étaient ses ailes et les deux Pokémons utilisent Flammèche pour recréer l’oiseau légendaire en plus petit format dans le sillage laissé par Ombline. Puis l’image change encore, montrant les trois compagnons au centre du pont gelé, unissant leurs voix à leur façon. Recréant ce moment, Ombline, Milusia et Mufasa se tiennent de la même façon que précédemment et Ombline reprend alors les paroles de son ancienne musique pendant que Milusia utilise Hurlement et que Mufasa utilise Râle Mâle. Ce moment dissonne un peu avec la musique actuelle mais tant pis.
C’est ensuite une série de visages qui apparaissent à l’écran : Astelle, Jenna, Iris, Anastasia, Damien, Lyra, Vulki, Charlie, Bunji, Wallace. Toutes ces personnes qu’Ombline avait pu croiser cette année-là, tous ceux qui l’avaient un temps soit peu marqué par leur présence. Virevoltant sur ses patins, Ombline ferme les yeux alors qu’elle passe devant ces visages pour les imprimer dans sa tête et son cœur. Milusia utilise alors Feu Follet et de toutes petites flammes apparaissent, chacune représentant une des personnes affichées sur les écrans. Lorsque Ombline repasse devant les visages, Mufasa fait grandir les flammes et leur donne plus d’intensité encore grâce à Rengorgement. C’est l’intensité qu’ils ont dans le cœur d’Ombline, l’impact qu’ils ont eu ou ont dans sa vie.
Déjà, Ombline ne voit plus le public qui l’entoure, elle ne ressent plus vraiment les secousses du pont, ce n’est plus qu’un détail. Elle est là avec Milusia, Mufasa et ses souvenirs. Son regard mélancolique est pourtant visible de tous mais elle, elle ne voit plus leurs regards à eux. Les visages s’estompent pour laisser place à d’autres photos. Celles d’Ombline avec ses Pokémons. Milusia, Freeny, Mufasa, les Pokémons de la ferme, le Flambino d’Astelle, l’Haydaim de Wallace avec qui elle s’était si bien entendue. Là encore, Milusia utilise Feu Follet pour représenter chacun de ces Pokémons suivit de Rengorgement de Mufasa pour les intensifier. Au passage, Milusia, apercevant son reflet, utilise Regard Touchant pour se faire davantage voir du public, elle est bientôt imitée par Mufasa qui lui utilise Groz’Yeux. Ombline fait un cercle avec ses bras pour y recevoir rapidement ses Pokémons qui viennent lui lécher la joue, conscients des émotions de leur dresseuse, avant de redescendre.
Les flammes individuelles flottantes recouvrent la majorité du pont et Ombline protégée par Rune Protect que Milusia lui avait lancé avant évolue entre elles, les frôlant presque parfois, sentant leur chaleur résonner au plus profond d’elle. Car ces flammes représentent toutes ces images, ces gens, ces Pokémons qui lui sont chers. La blonde se mord légèrement la lèvre inférieure. Elle connaît les images qui vont suivre. Déjà celles qui sont passées l’ont bouleversées bien plus qu’elle ne l’aurait pensé. Mais les suivantes...Ce sont des visages encore plus familiers que tous les autres qui apparaissent alors. Sa mère, son père, sa grand-mère. Sa famille. Ceux qu’elle aide au quotidien, qu’elle aime au quotidien. Ce sont d’ailleurs des fragments de moments passés dans les champs ou aux fourneaux qui défilent, exposant l’amour de cette famille au grand jour. Trois nouvelles flammes apparaissent sur le pont, trois petites flammes qui elles aussi s’embrasent grâce à Milusia et Mufasa. La gorge d’Ombline se serre alors qu’elle passe près de ces flammes qui la touchent plus encore que les autres.
Les souvenirs commencent à s’emballer, rembobinant la vie d’Ombline par fragments jusqu’à ralentir quand un vieux monsieur apparaît sur l’un d’entre eux. L’herboriste se fige alors au centre du pont, le regard rivé sur cet homme. Cet homme qu’elle connaît si bien, qu’elle admire tant, qu’elle aime tant. Son grand-père. Une première larme roule alors sur la joue d’Ombline bientôt suivie par tant d’autres. Une dernière flamme apparaît sur le pont, plus ardente que les précédentes encore. Les souvenirs eux continuent de défiler à l’envers, affichant les tendres moments passés entre Ombline et son grand-père, montrant une Ombline de plus en plus jeune. Alors que ces souvenirs défilent, Ombline ne bouge plus, immobile au centre du pont. Tête baissée, elle laisse les larmes couler.
Arrivé à la fin des souvenirs d’Ombline, l’image se fige en une mosaïque de toutes ces photos. Milusia enlève alors le Rune Protect qui protégeait sa maîtresse avant d’utiliser Onde Folie suivi de Rebondifeu. Les flammes convergent alors vers Ombline, la frappant une à une avec force. Bien sûr, les flammes ne sont plus qu’illusions lorsqu’elles touchent la peau de l’herboriste mais ce n’est pas ce que le public voit. Il voit juste cette jeune femme, en larmes, absorber toutes les flammes représentant chaque souvenir qu’elle vient de dévoiler à tous.
Une fois la dernière flamme disparue. Ombline est propulsée par l’attaque Charge de Mufasa qui lui donne alors l’élan pour entamer une spirale infernale de l’extérieur du pont jusqu’à son centre. L’herboriste danse alors sur ce tourbillon suivie par ses souvenirs, un courant enflammé qui semble la suivre grâce au Danse Flamme de Milusia. Ces personnes, ces Pokémons, ces souvenirs. Ils sont sa bulle. Cette bulle d’amour dans laquelle elle a la chance de vivre. C’est eux. Et sur ce pont c’est pour eux qu’elle danse. Ce n’est pas pour elle ou pour le coordinateur ou le public. C’est pour eux.
♪Only love, only love can save us now Keep the world from burning down, down, down To the ground, ground, ground Only love can look inside a human heart And see us for who we are And who we are would be enough If only there was only love♪
Ces mots résonnent en elle alors qu’elle atteint enfin le centre du pont, de cette spirale qui retraçait ses souvenirs. Elle tourne alors sur elle-même de plus en plus lentement, s’accroupissant au passage jusqu’à finir au sol. Ombline lève alors un visage baigné de larmes vers le ciel. Milusia et Mufasa viennent se lover entre ses genoux et la petite Goupix utilise Lance-Flammes lorsque Ombline tend un bras tremblant vers le ciel. Les flammes semblent alors sortir de la main de la jeune femme pour se regrouper dans le ciel en une bulle dans lequel se dessine son visage heureux.
Fin de la prestation.
La prestation prend alors fin et Ombline reste un instant assise sur le sol sans bouger, le visage enfoui dans ses genoux, Milusia et Mufasa la câlinant. La blonde entend les applaudissements autour d’elle mais elle n’en a cure. Elle a fait ce qu’elle voulait faire. Rendre hommage à tous ceux qui ont fait ce qu’elle est devenue. Elle finit tout de même par se relever, saluer humblement et simplement son public avant de retourner en coulisse et de s’asseoir à nouveau à même le sol pour serrer fort ses Pokémons contre elle. Pas de mots. Only love.
Récap':
Thème : Dans ma bulle. Décors : Écrans disposés tout autour du dôme au-dessus des gradins. Pokémon(s) utilisé(s) : Milusia (Goupix) et Mufasa (Hélionceau). Attaques utilisées : - Flammèche de Goupix et Hélionceau pour recréer le Sulfura de feu en version miniature. - Hurlement de Goupix pour joindre sa “voix” à celle d’Ombline. - Râle Mâle d’Hélionceau pour joindre sa “voix” à celle d’Ombline. - Feu Follet de Goupix pour faire apparaître des flammes flottantes sur le pont à chaque nouvelle personne/nouveau pokémon qui apparaît à l’écran. - Rengorgement de Hélionceau pour intensifier les flammes en question. - Regard Touchant de Goupix pour se montrer davantage au public lorsqu’elle apparaît à l’écran. - Groz’Yeux de Hélionceau pour se montrer davantage aussi au public lorsqu’il apparaît à l’écran. - Rune Protect de Goupix pour protéger Ombline des brûlures et lui donner la liberté de passer proche des flammes sans soucis. - Onde Folie de Goupix pour transformer les flammes en illusions. - Rebondifeu de Goupix pour converger les illusions des flammes vers Ombline. - Charge de Hélionceau pour donner de l’élan à Ombline et la lancer dans sa spirale finale. - Danse Flamme de Goupix pour créer un halo de flammes, symbolisant les souvenirs, qui semble suivre Ombline dans son tourbillon. - Lance-Flammes de Goupix pour propulser les flammes qui, de la façon dont elles sont lancées semblent sortir de la main d’Ombline, se rejoignent pour former une bulle dans laquelle on peut voir dessiné le visage d’Ombline. Musique : Only love - Jordan Smith. https://www.youtube.com/watch?v=CO83fJfpkdg
Astelle Dumas
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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La jeune fille émit un soupir inaudible. Inutile de nier son épuisement.
Au contraire… c’était le moment de s’y abandonner.
De mettre à profit sa fatigue pour exacerber l’impression qu’elle donnait sur scène. Celle d’une carcasse vide. Déshumanisée.
« Pillages et ravages. Tombée sous le joug du pirate, la justicière mettait Lumiris à feu et à sang. »
Le corps souillé d’encre d’Astelle était immobile sur les planches. Tête basse. Ses lèvres remuaient à peine contre son micro.
« Elle ne se reconnaissait plus. Elle ne s’appartenait plus. »
Lentement, la jeune fille releva un large sourire inquiétant. Cou tordu. Bouche ouverte. Langue pendue. Ses dents et sa langue colorées à l’encre d’Octillery lui donnaient des airs de démence.
« Pour autant… devait-on en conclure que sa lutte était terminée ? Non. …car le combat se poursuivait encore, à l’intérieur. »
Rampant discrètement hors des coulisses, Mini-Senpai déclencha son attaque Surf. Son corps d’écailles se nimba d’une pellicule d’eau, et chevauchant de fines torsades aquatiques, le pokémon traça un grand cercle autour d’Astelle. Il maintint sa capacité en action ; le ruisselet scintillant continua à louvoyer autour de la jeune fille. La Bulle était en place.
« Ce n’était pas la première fois qu’Astelle se sentait… …piégée à l’intérieur d’elle-même. »
Positionné en hauteur, comme un petit projecteur : Charmillon concentra la lumière d’une Aurore sur l’intérieur du cercle. Nimbée d’un halo de blancheur, la jeune fille se ranima. Sous cet éclairage, elle devenait pratiquement une autre personne. Sa posture retrouva de la vigueur. Son regard de l’éclat. Et ses traits – hautement expressifs – parurent transfigurés par la surprise ! Que faisait-elle ici ? Piégée dans un si petit espace, alors que c’est tout un monde qui l’attendait à l’extérieur !
Maintenant pleins de vie, ses yeux papillonnèrent, à droite, à gauche ! Comme pour prendre la mesure de la prison qui la retenait captive. Et aussitôt, Astelle s’élança. Dans une course vive et foudroyante ! Prête à sauter par-dessus le cerceau aquatique et retrouver la liberté !
Impact !
La jeune fille fut repoussée avec violence ! Comme si quelque chose – dans l’eau – s’était soudain animée pour l’empêcher de passer, d’un coup de queue tout en Souplesse. Ben oui, c’était Mini-senpai ! Un geôlier sombre et mauvais – et adorable – se dissimulait dans le courant.Déterminé à la garder prisonnière. Les flots tourbillonnants commencèrent à se teinter de noir.
En repoussant Astelle, le pokémon avait frappé avec précision la petite bouteille d’encre qu’elle conservait dans son ample manche, souillant l’eau limpide que générait sa capacité Surf.
Sa bulle était désormais noire et opaque. Un piège cruel dont il lui faudrait s’échapper.
Un éclat de colère dans le regard, Astelle se releva. Les yeux rivés sur les murs de sa prison.
Paraissant chercher une faiblesse dans ce carcan de ténèbres fluides, la jeune fille tournait comme un fauve en cage. La respiration hachée, le geste nerveux, elle récitait son texte.
Ici, elle n’avait pas besoin de jouer. L’amertume et la douleur que conjuraient ses paroles… étaient simplement authentiques.
« Ce n’était pas la première fois. …qu’elle présentait au monde un visage qui n’était pas le sien. »
"Astelle est une jeune fille timide, polie et un peu fofolle. Quand on la regarde, on a envie de la protéger !"
« Un rôle. Qu’elle n’avait aucune envie d’assumer. …mais qu’on n’avait de cesse de lui attribuer. »
"Elle est fragile. Souvent malade. Et pas très douée… Il faut garder un œil sur elle. Veiller à ce qu’elle reste en bonne santé !"
« Un masque. Qu’elle n’avait aucune envie de porter. …mais qu’elle ne savait plus comment retirer. »
"Son enthousiasme est contagieux. C’est comme si elle était toujours de bonne humeur ! Un vrai petit rayon de soleil. J’espère qu’elle ne changera jamais."
« Qui chaque jour devenait plus réel. Qui remplaçait, qui dévorait lentement l’individu qu’elle aurait voulu devenir. »
Et chaque jour, ces proches en proféraient davantage… De ces malédictions bien intentionnées.
Un violent coup de pied fit partir une grande gerbe d’eau noire. D’ici, le public ne pouvait distinguer que sa petite silhouette. Rageuse. Frappant sans discontinuer les parois de sa bulle. Dans mille explosions de bile obscure. Pas besoin d’entendre sa voix. Pas besoin de contempler son visage. La jeune fille piégée à l’intérieur d’elle-même était l’incarnation même de la fureur. Et chaque coup, chaque éclaboussure était un cri. Qui exigeait qu’on la libère.
« Je ne suis le pantin de personne. Aucun pirate ne saurait piller le trésor que j’ai dans le cœur ! »
Un rugissement. Enflammé. Comme si ses mots eux-mêmes étaient dotés de pouvoir, son cri traversa les parois de la bulle noire à la manière d’un tir de Lance-flammes. Dans un grand jaillissement de vapeur blanche.
« Je n’ai pas l’intention de rester confinée plus longtemps. Je n’ai pas l’intention de vivre pour qui que ce soit d’autre que moi-même. »
Un souffle. Glacé. Le mouvement de l’eau commença à ralentir. Puis à geler sous l’influence du Laser glace. Des craquelures se formèrent à la surface de ce cocon de givre noir.
BAM – BAM – BAM
« Comme une égoïste. Comme une acharnée. Je vais prendre ce que je désire. Faire ce que je veux… »
Et des coups venaient ponctuer chaque mot. Du poing. Du pied. Faisant jaillir à l’impact des gerbes de glace. Jusqu’à briser la muraille. Sa chrysalide éventrée, Astelle se libéra en prenant appui sur les parois solides de sa bulle. Sa tenue de prêtresse était éclaboussée de givre. Son visage souillé de rigoles d’encre noire. Son souffle d’une blancheur immaculée. Et son regard d’une détermination inégalée.
…mais la prison n’avait pas dit son dernier mot. Ce n’était pas si facile, de briser ses chaînes. De se changer.
Relançant l’attaque Surf, Minidraco déchaîna les flots noirs à la poursuite d’Astelle, qui s’élançait sur le pont pour semer son geôlier aquatique. Talonnée par les vagues obscures, la jeune fille bondit en direction du grand mât et s’accrocha aux gréements. Grimpant énergiquement en direction du sommet. L’eau ténébreuse, toujours sur ses traces.
« …et suivre le chemin de mes rêves. …le seul que je peux encore arpenter le sourire aux lèvres. » »
Elle monta, et monta encore. Avec une énergie qui démentait sa fragilité apparente. Avec une ténacité qui faisait mentir ses allures timorées.
Les chevilles léchées par les flots noirs. La prison cherchant à la rattraper. A l’engloutir de nouveau.
« Et puisque je vous aime… Et puisque vous m’aimez… »
Croyiez-vous connaître Astelle ? Vous étiez-vous déjà arrêté pour l’observer ? Pour l’observer vraiment. Sans biais. Au-delà des apparences.
Dans ce cas, vous sauriez. Que c’est un Chinchidou au cœur de lionne. Que son moral est d’acier. Que sa détermination brûle d’une radiance solaire.
Et vous n’aurez aucune surprise à la découvrir juchée tout en haut du grand mât, surplombant ses propres ténèbres. Tandis qu’une Aurore nimbe son corps d’un halo protecteur ; un mur contre lequel l’obscurité ne peut que se heurter. Nouvellement acquises au sortir de sa chrysalide, des ailes multicolores papillonnent dans le dos de la jeune fille, dispersant la noirceur liquide d’une Tornade de lumière.
« …alors, je sais que vous comprendrez. »
La jeune fille braquait un regard tendre en direction des caméras. Ainsi s’achevait le message qu’elle destinait à sa maman.
Avec un geste beaucoup plus tranquille, elle passa une main dans son dos et chatouilla le Charmillon qui lui prêtait ses ailes, afin que celui-ci produise un peu de Sécrétions. Un petit lasso de soie entre les mains, Astelle esquissa un sourire gourmand. — Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai encore un pirate à pendouiller, moi ! s’exclama-t’elle en jetant son lasso en direction d’Alaric !
Récapitulatif:
Thème : « Dans Ta Bulle »
Description générale :Genre de pièce de théâtre en trois actes (+ Présentation) relatant comment la petite justicière, Astelle Dumas, prend d’assaut le bateau du Capitaine Pirate ainsi que son équipage, afin de livrer Alaric Onde à la potence !
Intrigue du troisième acte : Possédée par le pirate, Astelle se débat contre ses ténèbres intérieures (sa bulle) pour chercher à s’en libérer. Familière de cette sensation d’être « piégée à l’intérieur d’elle-même ».
Décor : Le Pont du Navire, puis le Grand Mât.
Accessoires : Aucun accessoire comptabilisé.
Pokémons utilisés :Mini-senpai (Minidraco chromatique*) est principalement occupé maintenir l’attaque Surf qui constitue la bulle (ou le piège) pendant cet acte. Charmi-dono (Charmillon mâle), lui, gère l’éclairage avec sa capacité Aurore.
*on est tous débutants et personne n’a d’accessoire, je crois. Merci de ne pas compter le bonus de points du chromatisme.
Protagonistes :Astelle Dumas, dans le rôle de la jeune justicière envoûtée. Alaric Onde, dans le rôle du Capitaine Pirate maudit.
Liste des Attaques : La Bulle
— Est d’abord constituée de fines torsades aquatiques, tournant autour d’Astelle, générées par la capacité Surf de Minidraco.
— Repousse violemment Astelle quand celle-ci cherche à s’échapper, d’une attaque Souplesse qui provient de l’intérieur du ruisseau tourbillonnant.
— Est colorée de noir par l’encre d’Octillery préparée par Astelle au début du second acte, pour la rendre plus menaçante. Plusieurs gerbes obscures sont projetées vers l’extérieur tandis qu’elle frappe les parois de sa prison.
— Est attaquée par une Astelle qui cherche à s’échapper, sa véhémence émulée par une capacité Lance-Flammes du Minidraco.
— Est congelée par une Astelle forcenée, son dédain émulé par une capacité Laser glace, puis brisée à coups de pied !
La Poursuite
— Est relancée par une capacité Surf de Minidraco, qui talonne Astelle tandis qu’elle s’enfuit sur le pont du navire, puis grimpe au grand mât, sa prison liquide toujours sur les talons.
— Se finalise au sommet du grand mât. L’eau noire est dispersée d’une combinaison des attaques Aurore et Tornade de Charmillon. Sortie de sa chrysalide, radieuse et invincible, la justicière ne se laisse pas rattraper par ses ténèbres.
— Reprend dans l’autre sens, tandis qu’elle s’empare des Sécrétions de Charmillon, et les lance à la façon d’un lasso vers le Capitaine Pirate, bien décidée à le pendouiller cette fois !
Musique : — Dans Ta Bulle : Counter Strike, Persona 5 Scramble
***
L’expression indéchiffrable, la maman d’Astelle quitta son fauteuil. Sous le regard un tantinet inquiet de son mari. — …tu ne restes pas pour voir le score qu’elle a fait ? s’étonna-t’il, une hésitation dans la voix. — Je n’ai pas besoin de savoir ce que des inconnus en ont pensé.
Le meunier, large comme une petite montagne, se renfonça dans le divan avec des airs de Ponchiot abattu… mais son épouse poursuivit.
— …elle va avoir faim après tout ça. Je ferais bien de me mettre aux fourneaux. — Ah ! Très bien, se ragaillardit le brave homme, au comble du soulagement. Est-ce que tu veux un coup de main ? — Moi vivante, vous ne mettrez pas un pied dans la cuisine, mon époux.
Jenna Lloyd
Dresseur·euse Nova & Modérateur·rice
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Messages : 996 Née le : 31/07/2000 Age : 23 Région : Sinnoh Pokédollars : 1210 Stardust : 2745 Stardust utilisés : 2440 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 996 Née le : 31/07/2000 Age : 23 Région : Sinnoh Pokédollars : 1210 Stardust : 2745 Stardust utilisés : 2440 Equipe pokemon : Icone :
Ce sont les dernières explications, les dernières prestations à jouer pour toutes, et Jenna se sent triste à l’idée que bientôt ça sera fini. Elle ressort de chaque tour un peu plus confiante en elle, radieuse, malgré la fatigue qui la saisit de plus en plus. Mais le stress lui n’est plus véritablement là, et elle ne fait que s’amuser, s'émerveiller des prestations de ses deux concurrentes et leur souhaiter la victoire, plus qu’à elle-même. Depuis le début, elle n’a aucun regret à être là, et alors que la fin de la journée se termine, le seul qu’elle a est celui-ci.
Il faut bien avouer cependant que le changement de décor, à nouveau, la surprend, mais la ravit tout autant. Et si le thème la questionne légèrement, non pas qu’il était mauvais mais plus que son imagination au contraire démarre au quart de tour, c’est une fois à son tour que tout lui paraît bien plus clair, dans ses plans. Ses Pokémons briefés, sa tenue prête, elle entre en scène dans le noir complet.
Elle est là, entourée par l’herbe invoquée par Grignot qui s’envolent dans tous les sens en créant une bulle, recroquevillée contre elle-même. La musique démarre, les premières notes se jouent et Coton lui tourne autour avant de se frotter à elle. La jeune fille se relève lentement, tourne autour du poney en posant sa main dessus tandis qu’un vent féérique créé par cette dernière se mêle aux feuilles, les illuminant toutes deux. Un cercle de lumière jaune apparait sous les pieds de Jenna qui s’écarte légèrement du Pokémon. Tout autour d’elle, c’est le noir, il n’y a que cet espace restreint qui compte.
Elle se saisit de Grignot, danse avec lui d’un pas léger et lent tandis que la Ponyta s’éloigne, vient prendre la roue Cyr qu’elle lance en direction de la dresseuse qui s’en saisit et vient se tenir à l’intérieur pour faire quelques tours, sans quitter l’halo de lumière. L’obscurité diminue et le cercle de lumière s’agrandit légèrement, alors que les feuilles tombent au sol. Jenna sort de la roue, la fait s’en aller et regarde la fumée étincelante créé à nouveau par le vent féérique de Coton lui tournant autour, tend la main en l’air pour essayer de s’en saisir, fixant le ciel et les bulles apparaissant par le jeu de lumière, tourne rapidement sur elle-même et s'arrête quand le tourni la saisit quelque peu, essaye de garder contenance alors que Couverdure avance pour se mettre devant le reste du trio. C’est par Zénith que le reste de la pièce s’éclaircit lentement. L’halo de lumière s'agrandit grandement et Jenna avance au fur et à mesure en compagnie de Coton, le pas joyeux et dansant.
Puis soudainement, la lumière disparaît et tranch’herbe fait réapparaitre la bulle d’herbe invisible par l’obscurité un instant, avant que la scène ne revienne comme elle était au début. Sur le visage de Jenna, une certaine tristesse est visible alors qu’elle est seule sur scène, de nouveau dans un halo de lumière restreint qui cette fois, est bleu. Elle avance, peu assurée, le regard qui se perd partout dans la scène avant de se poser sur le public. Ce sont leur attention à eux qui parvient à lui rendre un sourire, et elle détache les deux tissus blanc de ses bras afin de les laisser tomber, leur donnant l’impression d’être deux ailes dans le dos. C'est par la sécrétion de Grignot, discret, que les deux tissus s’élève dans les air, et Jenna se tourne vers l’obscurité de la scène. Elle recule, prend son élan et se met à courir avant de bondir pour sortir de cet espace, s’aidant de son costume comme si elle volait.
La lumière revient alors complètement, la bulle invisible a disparu et Coton revient en poussant un rugissement joyeux, Grignot sur le dos. La jeune fille s’approche d’eux, sourire aux lèvres et, tandis que les dernières notes se jouent, elle vient les serrer dans ses bras.
Sous les applaudissements, elle vient s’approcher de la scène avec ses deux Pokémon et salue tout les trois le public. Elle finit par s’éloigner, et quand elle réalise que cette fois-ci c’est la fin, elle ne peut s'empêcher de sentir ses mains trembler sous l'adrénaline qui retombe, tout à coup.
Description:
Thème : Dans ta bulle
Musique : Yuuki Hayashi - Moonlit night
Décor : La scène plongée dans l'obscurité qui peu à peu s'éclaircit, un halo blanc puis bleu dans lequel Jenna reste pratiquement tout le long de la prestation, faisant office de bulle.
Pokémons : Grignot (Couverdure) et Coton (Ponyta de Galar)
Attaques utilisés : x Tranch'herbe, par Grignot, qui encercle Jenna puis accompagné du vent féérique de Coton pour les illuminer x De nouveau vent féérique, afin de donner une impression plus joyeuse à la scène alors que les bulles servant de décor au plafond apparaissent x Zénith de Grignot pour illuminer encore plus la scène x Tranch'herbe revient pour créer de nouveau la bulle x Secrétion de Grignot afin de faire envoler les deux "ailes" de Jenna
Je ne pouvais qu’applaudir les exploits de ses jeunes demoiselles, qui c’étaient donner à corps perdu dans le concours malgré que c’était une première. Tout devait être intimidant, la foule, le dôme, les vagues, mes astuces pour rendre chaque tous inoubliables et leur donner des handicaps. Elles avaient su tout surmonter. Pas de doute que nous avions là un avenir radieux et humble si les trois concurrentes décidaient de se donner à fond dans la coordination ! Le vainqueur ne faisait pas de doute, ni pour moi ni pour le publique, ce n’était pas cette convoité première place qui ferait lieux de suspense aujourd’hui.
-Bravo mesdames ! J’ai littéralement eu l’impression de plonger dans vos cœurs, votre intimité, votre bulle… Vous avez su vous livrer co-co-comme je m’y attendais ! C’est Important de se connaitre et d’oser se montrer tel qu’on est même si c’est effrayant de se montrer aux regards du monde ! Bien joué !
Un mouvement du sabre pour venir prendre le tricorne sur lequel est épinglé le fier ruban cyan du dôme Wailord, et toutes les bulles enchanteresses se brise, comme si le monde entier se brisait, comme si nous n’avions été que dans une bulle onirique. Le réveil est brutale, tout semble tanguer. Mis quand vous vous stabilisé et réouvrait vos yeux vous voyez le champion coordinateur mettre son tricorne sur la petite tête de l’aventurière des mers.
-B-b-bien joué petite ! Continue toujours de t’amuser comme ça ! Ta créativité te suivra toujours tant que tu oses t’amuses co-comme aujourd’hui ! Bravo Astelle t’as déchiré ! Avec un dernier 9/10Tu gagnes le ruban de Port-Corail ! J’ai hâte de voir ton parcours maintenant !
Mais tout n’était pas fini, il restait à départager la verte et la blonde qui avait frapper fort avec ce dernier thème. Malheureusement il devait y avoir une perdante. Quel genre de compétition permet les égalités… Compliqué fut la délibération, mais nous avions bien une deuxième.
-Ombline tu t’es bien battu, tu as pris confiance au cours du voyage et des prestations, et c’est tout ce qui compte ! T-tu as vu que tu pouvais devenir quelqu’un d’autre tout en restant toi-même, tu nous l’as montrer avec ton final ! C’est pour ça que tu obtiens 8.5/10 J’espère que tu retentera l’expérience même si tu fini troisième de peu aujourd’hui ! Bravo et continue comme ça !
Eh oui c’était une feinte, c’était miss Jenna qui était deuxième aujourd’hui pour un petit demi-point. Les demoiselles avaient de quoi être fier d’elles !
-Jenna bravo ! T-tiens prend ce demi ruban, il faudra revenir et gagner la deuxième moitié du ruban pour venir te vanter complétement mais tu peut être fier la constance de tes notes et tes prestations sont prodigieuse, tu obtiens encore un 8/10
Maintenant c’était fini, tout était bouclé, même le bateau avait rejoins son embarcadère duquel il était parti ce matin. Mais peut-être que les gens voudront un peu profiter des concurrentes, du buffet et de la douce nuit étoilée qui se profilait. ___
• Voici la clôture et épilogue de ce concours ! • Vos prochains posts correspondront si vous voulez poster à la réaction à la délibération final du concours et le sacre du vainqueur. • BRAVO à Astelle pour sa victoire tu gagnes le ruban de Port-Corail et 265 P$ ( évidement bravo aussi à Ombline et Jenna vous avez tout donné ! Jenna tu gagnes d’ailleurs un demi ruban à compléter lors d’un prochain passage et 240 p$) Bravo tout le monde ! • J’espère que vous vous êtes bien amusés et que vous voudrez retenter l’expérience concours, ça a été très cool de vous modérer ! Merci à vous pour tout ! !
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