Dusk Lumiris

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escape the ordinary - mana
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Accoudé à ta fenêtre, tu observes le paysage qui se dresse devant toi sans réellement l’observer. Une main sur la pierre, une cigarette dans l’autre, tu es perdu dans tes pensées. Ce n’est pas nouveau ; tu as toujours été ce genre de personne à se laisser rapidement bercer par ses propres rêveries. C’est à la fois un atout et un désavantage ; un avantage lorsque tu écris et qui te permet de pousser tes réflexions mais également un problème car en dehors de tes temps d’écritures, tu détestes penser. Parce qu’étrangement, c’est toujours les plus mauvais souvenirs qui refont surfaces, jamais les bons. Et comme tu es bancal psychologiquement, tu as tendance à sombrer. A te laisser emporter dans les flots de la solitude et de la désillusion.

Enfin, c’est ce que tu étais avant.
Aujourd’hui, tu es un peu moins comme ça.  

Il ne faut pas croire que mentalement, tu sois totalement guéri de cette mélancolie qui ronge ton cœur depuis des années maintenant. C’est une facette de toi qui ne te quitteras jamais et dont tu ne pourras jamais te débarrasser, c’est un fait. Mais ces derniers temps, tu as beaucoup travaillé sur toi. Tu as commencé à l’appréhender, à l’apprivoiser. Votre cohabitation n’est encore pas parfaite (un peu bancale sur les bords) ; pourtant, doucement, tu essaies d’aller mieux. Ces derniers temps, tu as beaucoup revu ton père et ta petite sœur. Plutôt que de dilapider ton argent dans de l’alcool et dans les clopes, tu l’as dépensé pour eux. Tu les as amenés au restaurant, au cinéma, quelques jours à Port-Corail et au bord de la Plage Mystique. Jamais vous n’êtes autant sortis tous ensemble. Ça t’a fait du bien, beaucoup de bien de passer du temps avec eux. Tu as même revu tes ainés ; voilà des années que vos chemins ne s’étaient pas croisés. Et puis, tu as également programmé de ton plein gré toute une floppée de réunions avec Lucia (pour son plus grand bonheur) afin de continuer ton livre (qui a donc bien avancé depuis). Seul, tu ne pouvais rien faire. Travailler avec elle t’a permis de te débloquer, d’aborder les choses d’un œil différent et de pouvoir enfin progresser. En somme, voilà longtemps que tu n’avais pas connu pareille gaieté.

Après tout, il ne faut pas oublier que du haut de tes vingt-sept ans d’existence, ce fut au cours de ces deux mois et demi, en sa compagnie, que tu as enfin su ce qu’était le bonheur. Tu as goûté à la joie, à la sérénité, à l’extase, à l’amour. Des sentiments que tu avais certes pu connaître auparavant, mais jamais de cette façon. Avec Ezekiel à tes côtés, tu avais l’impression que tu pouvais aller attraper les étoiles sans difficultés ; que de l’index tu réussirais à toucher la lune.

En fait, ça a été un peu comme un électrochoc pour toi. Partager du temps avec lui t’as donné envie d’être heureux. La volonté de tuer tes démons s’est faite de plus en plus forte ; tu as alors décidé qu’un jour, tu irais totalement mieux. Et ce malgré, malgré le départ d’Ezekiel. Ce fut un moment éprouvant, car tu lui as dit au revoir en t’imaginant que tu ne le verrais très probablement plus. Ou du moins, pas avant un moment. Qui sait, peut-être un jour tu ferais le voyage jusqu’à Kalos ? Pourtant, tu restes persuadé que c’est peut-être mieux ainsi, pour vous deux, de vous arrêter là, pour de bon ? Si vous avez su vous aimer, il ne faut pas oublier que vous avez également su vous détester et même vous oublier par le passé. Aujourd’hui, ce n’est pas ce que tu veux. Tu veux le garder dans un coin de ta mémoire, parce qu’au fond, tu sais qu’il y aura toujours une part de toi qui continuera de l’aimer malgré tout. Et même s’il n’est plus là, tu veux pouvoir continuer à éprouver des sentiments positifs plutôt que de te laisser dévorer par le négatif.

Aujourd’hui, tu as ouvert tes rideaux et laissé entrer la lumière dans ton appartement.
En revanche, tu te sens seul depuis qu’il n’est plus là.

Tu trembles devant cette solitude qui t’effraies désormais (s’il elle a été ta plus grande amie des années durant, elle est ton pire ennemi maintenant). Oh, on pourrait te dire « Mais, pourquoi ne vois-tu pas plus souvent ta famille, tes amis ? ». Mais tu leur répondrais alors : « Ce n’est pas ce genre de solitude-là. » Parce que tu sais que tu peux les voir, qu’ils seront toujours là pour toi. En réalité, tu te languis de ne plus avoir celui que tu as aimé et que tu aimes encore à tes côtés. Alors voilà ce que tu as fait : tu t’es inscrit sur l’application de cette agence. Longtemps tu t’es demandé si c’était réellement une bonne idée ; tu as fini par faire le grand plongeon. Une application de rencontre… mais pas comme les autres. Te voilà à payer quelqu’un pour qu’il te tienne compagnie. Jamais tu n’aurais pensé en arriver là ; et pourtant te voici là, à devoir te préparer afin d’aller au parc d’attractions. C’est un lieu que tu ne côtoies plus depuis des lustres déjà et l’idée d’y aller avec un inconnu, si elle te plaisait au début, te rend de plus en plus nerveux à mesure que les minutes passent. Tu te poses une tonne de questions. Est-ce que je ne serai pas en train de faire une connerie ? Et si tout ça c’était juste du fake ? Si c’était juste une arnaque pour me soutirer de l’argent ? Tu as certes conversé avec un certain Mana’arii (celui sur lequel tu as jeté ton dévolu ; celui qui a le plus attiré ton attention sans même que tu ne saches pourquoi), mais qu’est-ce qui te dit que tout ceci n’est pas un énorme bobard ? Enfin, il est désormais trop tard ; le rendez-vous est donné.

Tapotant le dos de ta cigarette afin de faire tomber les dernières cendres, tu l’écrases avant de poser le mégot dans ton cendrier et de mettre tes fenêtres en battant. Tu tires les rideaux sans les fermer complètement pour autant (il fait un peu chaud et puis, tu ne veux pas non plus que les rayons du soleil abîment tout ton mobilier). Te dirigeant vers ta penderie, tu attrapes un pantalon en toile tout léger beige ainsi qu’un tee-shirt simple blanc avant d’aller prendre une rapide douche. Tu profites de l’eau qui s’écoule sur ton visage pour fermer les yeux et balayer toutes tes craintes (ça ne durera qu’un temps). Une fois sorti, tu te revêtis, te coiffes, mets un peu de parfum avant d’aller te chausser de tes baskets blanches. Ta veste en jean rouge sur le dos, tu inspires un coup avant de quitter ton appartement et d’aller prendre le prochain bus.

Rares sont (étaient) les fois où tu te rend(ai)s à Lumiris Centre. Tu préfères ta petite ville de Fort-des-Songes, elle est plus tranquille. Enfin, le voyage jusqu’à Artiesta est à la fois (trop) rapide et (trop) lent à la fois. Tu ne sais même pas si tu es impatient ou apeuré (tu es sûrement les deux à la fois). C’est donc d’un pas rapide que tu fais chemin jusqu’au parc d’attractions. Plus tu t’en approches et plus tu as des pensées du genre Oh Arceus que ça va être gênant sûrement ! ; Ou pas, peut-être que ça va être sympa ? ; Je sais paaas, je stresse. Et une fois devant, tu zieutes les alentours à la recherche de la tête blonde, sans pour autant le trouver. Peut-être qu’il ne ressemble pas du tout à ça et que je vais me faire enlever ? Secouant la tête, tu chasses ces mauvaises idées. Tu décides alors de t’appuyer sur un muret et de t’armer de ton téléphone, en profitant pour regarder l’heure. Je suis en avance de dix minutes… Bon. Traînant sur le Réseau Dusk, tu relèves régulièrement la tête, ton regard s’appuyant un peu plus sur chaque blond qui défile devant toi.

Jusqu’à ce que tu le vois (ou du moins, tu supposes que c’est lui ?).

T’armant de tout ton courage (déglutissant au passage), tu te redresses et te diriges vers lui. Tu esquisses un petit sourire (et pourtant le stress se lit considérablement sur ton visage).

« Salut, Mana’arii je suppose ? Achille, enchanté. »

Tu essaies de paraître à l’aise mais ce n’est pas chose aisée (et tu espères vraiment que tu le seras un peu plus au fil du temps, parce que sinon cette sortie risque d’être gênante au possible). Tu commences à tendre la main, par politesse, avant de te raviser. Peut-être serait-ce trop formel ? D.é.t.e.n.d.s t.o.i.

« Ça va, ça ne te faisait pas trop loin de venir jusqu’ici j’espère ? »

Tout va bien se passer.
je suis trop conteeeente de rp avec toi  VERY in love !  
(c) TakeItEzy & Ellumya


oush, l'outfit du bonhomme  :
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Mille fois pardon pour le temps de réponse ♡
Il n’avait jamais parlé de ses activités (De son boulot, comme il aimait le rappeler) à qui que ce soit et ce n’était certainement pas par honte.
Non. C’était…
C’était pour des raisons différentes (Autres que la solitude). À vingt-et-un ans, Mana’arii estimait, non seulement, avoir droit à son propre jardin secret, mais également ne plus avoir de compte à rendre à qui que ce soit. (En gros, il vivait sa crise d’adolescence cinq ans trop tard.)
Depuis qu’il travaillait pour Allure, il se sentait émancipé de la charge morale d’être un bon fils, un bon frère et un bon ami.
Et il passait le clair de son temps à tenter de se déculpabiliser pour ses nombreux silences radio et pour toutes les nouvelles qu’il ne donnait pas. Son unique consolation, au bout du compte, c’était de savoir que sa mère avait confié sa survie entre les mains de Vai’ata… Et que cette dernière n’avait reçu de sa part qu’une facture (salée) de quatre chiffres afin de couvrir les dommages causés au Parc Safari.
Il avait découvert l’indépendance.
Et il ne se gênait pas d’en abuser.

Cela faisait trois mois qu’il était à Lumiris.
Trois mois qu’il était parti sur une impulsion, sur un besoin viscéral (Et immature), de faire ses preuves auprès des autres Ehu-kai dans le cœur desquels n’était plus suffisante.
Maintenant que la colère était descendue d’un cran et qu’il était de nouveau en état de réfléchir, il commençait à se dire qu’il perdait son temps à ne pas profiter des nombreux avantages liés à son déménagement. Ses craintes, notamment financières, des premières semaines étaient retombées et, pour la première fois de sa vie, Mana’arii se sentait en pleine possession de ses moyens.

Il savait qu’il ne vivait jamais le même genre de vie que ses parents.
Il savait qu’il ne connaîtrait jamais le même parcours qu’eux et que, tôt ou tard, il devrait sans doute accepter d’être confronté à la déception dans leurs yeux. Il n’était pas un fermier, il n’était pas quelqu’un de manuel et… Et il n’avait aucun talent digne de mention à mettre au profit de l’humanité. Tout ce que Mana’arii savait faire, c’était s’inquiéter de la pauvreté qui, juste au pas de sa porte, guettait le moindre éclat de faiblesse et tirer les cartes.
Bref. Il savait penser à demain jusqu’à s’en rendre malade et jusqu’à en évincé complètement l’importance du présent. Pour le reste, c’était mort. (8/10 ou pas, il restait humain.)

Confronté au reflet du miroir de fortune des toilettes communautaires, le jeune adulte prend une grande inspiration avant de glisser ses longs doigts fins dans les boucles blondes de sa chevelure.
En tête-à-tête presqu’intime avec son propre reflet (Si on en oubliait le mec à l’urinoir d’à côté), il tente de parfaire l’image qu’il renvoie.
Il tente également d’oublier les racines brunes qui refont surface et qu’il avait déjà remarqué un mois et demi plus tôt. À cette époque, elles donnaient de la profondeur au blond de sa coloration… Ce n’était définitivement plus aussi vrai aujourd’hui.
Sans parler de négligence (Il ne se le serait pas pardonné), on voyait que l’effet n’était plus vraiment volontaire. Il était victime de la même tare que tous les gens lambda qui, comme lui, avaient eu le malheur de croire que les colorations étaient un luxe accessible : la pauvreté.

Chaque jour, c’était le combat à savoir s’il était bon d’investir (Après tout, son boulot reposait sur son apparence…) ou s’il valait mieux sécuriser son avenir.
Chaque jour, il laissait les peurs avoir raison de son rendez-vous chez le coiffeur. Jusqu’au jour où un client plisserait les yeux devant sa repousse trop longue et où il se prendrait un mauvais rating pour cette raison.

Soupirant doucement, l’insulaire finit par adresser son plus beau sourire au miroir fissuré : Un peu de brun dans une tempête blonde ne suffirait jamais à faire tomber son 8/10 légendaire.
Mana’arii avait confiance en lui et il comptait bien le prouver une fois de plus.
Normalement, à cette heure, son client était déjà censé être arrivé. Pas question de le faire attendre.
Glissant sa chemise jaune sur son chandail noir, il vérifie l’état de ses converses puis fausse compagnie à l’homme qui se lave les mains. Il est prêt.

En sortant des WC dans lesquelles il se terre depuis dix bonnes minutes (Il mettait un point d’honneur à ne jamais arriver avant un client), le jeune homme prend une grande inspiration puis se met en quête de l’homme qu’il est censé rejoindre aujourd’hui.
Dans les faits, il se fichait complètement de savoir s’il allait passer la journée au bras d’une jolie jeune femme ou d’un charmant jeune homme… Dans la vraie vie, ça l’excitait un peu toute cette diversité (Il se savait assez versatile pour plaire aux deux).
Loin de tout (Loin d’Alola et de la famille), il ne craignait pas le jugement ou les regards désapprobateurs.

Il se sentait… Libre ? (Était-ce seulement le bon mot ?)

Au bout de quelques secondes, à peine, son regard s’arrête finalement sur la cible de son attention. Heureux, il laisse place à son plus beau sourire puis s’avance vers lui. « Salut, Mana’arii je suppose ? Achille, enchanté. » Il était stressé. Les traits un peu crispés de son visage le trahissaient. C’est bien moi oui… Tant qu’à toi : chemise couleur corail et pantalon beige… Oui, aucun doute, tu es bien Achille ! Heureux de faire ta connaissance. dit-il en rigolant légèrement, comme pour se convaincre lui-même de l’identité de son client. (Il ignorait à quoi ressemblait « Achille » jusqu’à maintenant. Il avait besoin de se sécuriser.) « Ça va, ça ne te faisait pas trop loin de venir jusqu’ici j’espère ? » En d’autres circonstances, l’insulaire se serait empressé de le rassurer : il habitait la ville d’à côté.
Mais il était généralement de donner des informations aussi confidentielles… Et, de toute façon, les conditions d’embauche d’Allure l’en interdisaient. Ne t’inquiète pas pour moi, un peu de route ne me fait pas peur… Et puis, j’aime bien les transports en commun.

Il se sent un brin nerveux.
Et il ne sait pas pourquoi.
Ça l’ennuie.

Je ne sais pas pour toi, mais je déteste faire des manèges le ventre vide… On l’avait toujours trouvé un peu bizarre pour ça. Ça te dirait qu’on aille partager un morceau avant de sauter dans le vif du sujet ? Si t’es gentil, je te laisserai choisir notre première attraction. Clin d’œil amusé.

En toute honnêteté, il ne rêvait que d’une crêpe avec chantilly.
Il savait que c’était ultra cliché, mais il avait pour unique tradition (Stupide tradition) de n’en manger que dans les parcs d’attractions… Et, en toute franchise, il n’était pas question d’en changer.

Même si Achille refusait maintenant, il reviendrait à la charge.
Quitte à revenir une fois leur rendez-vous terminé. (Il était rarement aussi déterminé.)
(c) TakeItEzy
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Tu n’as jamais été trop à l’aise avec les autres mais il faut dire que c’est encore pire qu’autre chose dans ces conditions. Tu en viens même à regretter un instant d’avoir agit de la sorte. Sans rire Achille, t’es tombé bien bas quand même. En venir à ça pour avoir ne serait-ce qu’un peu de compagnie… C’est pas pitoyable mais presque. Ouhlà, tu as beaucoup de respect pour toutes ces personnes qui doivent se coltiner des bonhommes dans ton genre (des dépressifs qui ne veulent pas être en tête à tête avec leurs propres pensées ; heureusement que dans le panier, il ne devait pas y avoir que des gens comme toi mais bon). Tu aurais pu appeler ton père ou aller jusqu’à la capitale et faire la surprise à ta soeur en allant la chercher à la fin des cours. Non, à la place de tout ça, tu viens au parc d’attractions avec un inconnu.

Well.

Mais ne t’inquiète pas, Achille. Même si le monde peut trouver cela aberrant que d’user de ces moyens pour une après-midi avec quelqu’un, moi je comprends pourquoi tu fais ça. Je vois ta douleur toujours logé dans un coin de ton coeur et ces pensées parasites que tu caches mais qui s’agitent. Je vois à quel point tu restes perdu malgré tous ces efforts que tu as pu faire au cours de ces dernières semaines. Et je sais aussi à quel point tu as besoin de rencontrer du nouveau monde et de te changer les idées ; de t’ouvrir aux autres et de te libérer. Te libérer de tout ce qui peut bien te retenir à ce passé qui t’a tant accablé. Il n’a été qu’un poids sur tes épaules et aujourd’hui, tu veux t’en défaire, je le sais. Tu as choisi la meilleure chose à faire ; tu es bien courageux d’avoir enfin assumé tout ça. Alors profite. Profite de cet instant, de cette rencontre et de ce qu’elle engendrera.

Apaise-toi et tout ira comme sur des roulettes.

Détends-toi un peu, parce que les traits crispés de ton faciès vont très probablement faire fuir ton vis-à-vis si tu continues à tirer cette tronche de coincé. Merde, Achille, ressaisit-toi un peu ! Ça n’a jamais tué personne d’aller passer une après-midi ! En plus, même si ce fameux Mana’arii était un serial killer, il ne pourrait pas t’ôter la vie dans un endroit aussi vivant que celui-ci. Il y a du monde, tu es en sécurité ; et puis tu es Achille Trinisky. Ait un peu plus confiance en toi voyons, ce n’est pas ainsi que tu réussiras à t’extirper des mains la banalité de ton quotidien.

Tu souffles du nez, un petit rictus amusé alors que ton regard dévie un instant vers ta chemise et ton pantalon. Pour le coup, ce n’est pas vraiment toi. Il faut dire que ces dernières années, les couleurs qui ont régi ta vie n’étaient tout autre que le noir et le gris. Parfois un peu de bleu marine mais globalement, que des couleurs sombres. Enfin, vois cela comme un pas de plus vers le « nouveau toi » (en plus, ça te va pas si mal que ça, tu ne trouves pas ? »

« Quel oeil. » Que tu lances avec un petit rire à ton tour avant d’inspirer silencieusement et de redresser la tête, tentant un sourire un peu plus franc. « Ravi de te rencontrer également. »

Tu te contentes d’un hochement de tête à sa réponse suivante, suivi d’un « Je vois ». Qu’il n’y voit pas là de mauvaises intentions ; tu ne comptes pas non plus lui demander où il habite. Mais c’est plutôt là pour toi une manière de t’assurer que tu ne l’as pas dérangé (vraiment, il ne faut pas chercher à te comprendre, tu as quelques raisonnements un peu étranges parfois).

Tu arques cependant un sourcil tandis que tes lippes s’arquent de plus en plus. C’est pas plutôt le contraire normalement ? Oui, il n’est pas normalement question de se remplir l’estomac une fois tous les manèges à sensations passés ? Non parce que ce genre d’attractions, ça à tendance à créer des situations dans lesquelles personne ne voudrait être plongé (du style se faire vomir dessus par quelqu’un, beurk).

« Oh, mais promet-moi de ne pas être malade après alors ! » Un rire. « Qu’est-ce qui te plairait de manger ? » Que tu demandes tout en commençant à te diriger vers le cabanon de bouffe le plus proche. « Et pour la première attraction… On peut voir ça au chifoumi, c’est  plus… fun. »

Un mot de la sorte sorti tout droit de ta bouche ; sortez les parapluies, il va pleuvoir des Grenousses.

« Mais dis moi, quelles sont les attractions que tu préfères ? Que je sache celles que je ne dois choisir si jamais je gagne… »

Un rictus amusé (et mais serait-ce aussi une petite lueur de défi au creux de tes prunelles ?), il se plante devant la femme à l’accueil du petit cabanon, s’apprêtant à commander.

« Bonjour. Deux fois ce que monsieur aura choisi. » Que tu commences à dire tout en balançant ton pouce vers l’arrière avant de rajouter : « Ainsi que deux boissons, s’il vous plait. »
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Mana’arii n’avait jamais caressé la possibilité de s’abandonner à des activités illicites tel que le kidnapping, le chantage, les abus physiques, mais, s’il l’avait fait, personne n’aurait su s’en méfier.
Pas parce qu’il était fondamentalement doué pour manipuler son entourage (Si seulement.), mais surtout parce qu’il ne dégageait pas la moindre malice.
Sa célèbre baby face (Fierté explicable) et ses sourires désintéressés jouaient forcément en sa faveur, empêchant quiconque de se tenir sur ses gardes face son existence. Et puis, sa shape de bonhomme allumette devait jouer un peu.
Juste un peu.
De ce fait, il ne s’était jamais questionné à savoir comment les gens le percevaient dans les pires jours, dans les moments les plus noirs de la paranoïa. Vraisemblablement, Mana’arii ne se méfiait pas de lui-même ni même des travers de son esprit. Son 8/10, il croyait avec force et passion… Sans doute un peu trop. Assez pour ne jamais douter de ses bonnes intentions.
(Sauf lorsqu’il se tenait en présence de Vai’ata, Ele’i ou Kiana.)

Bref.
Il n’allait pas non plus laisser leur existence (Lointaine existence) entacher sa journée.

Le haussement de sourcil et la confusion de son vis-à-vis n’échappent pas au regard observateur de l’insulaire lorsque celui-ci mentionne son besoin de manger avant de mettre pied dans les attractions.
C’était un phénomène qu’il n’était pas en mesure d’expliquer, sur lequel il ne pouvait définitivement pas mettre de termes logiques. Il savait juste que le ventre vide, les prémices de la famines (Si sa mère l’entendait, elle le tuerait.), lui causait généralement plus de tournis que de résistance aux sensations fortes. Parfois, on disait de Mana’arii qu’il n’avait pas été construit dans l’ordre logique des choses, qu’Arceus s’était éclaté à créer l’inverse d’un être humain normalement constitué.
Ce genre de propos ne l’avait jamais vraiment charmé (Après tout, il ne fallait pas oublier qu’il était en quête de perfection et qu’un être humain défectueux ne pourrait jamais l’atteindre.), mais il ne s’en était jamais offusqué pour autant. Il laissait les gens parler, l’amusement briser les traits de ses interlocuteurs lorsqu’il ne respectait pas un non-dit international.

« Oh, mais promet-moi de ne pas être malade après alors ! » Rire qui n’obtient en réponse qu’une langue qui se tire. Ne t’en fait pas. J’ai conscience que ce ne serait pas très charmant pour un premier rendez-vous... Ou, plus simplement, il ne se le pardonnerait pas s’il venait à régurgiter son repas sur un client.
À cette idée, une légère grimace vient briser le tableau irréprochable de son visage d’ange. (Non, définitivement, il ne pourrait jamais se pardonner un tel écart.)
« Qu’est-ce qui te plairait de manger ? » La question à cent pokédollars. Emboîtant le pas à Achille qui se dirige d’ores et déjà vers le kiosque de nourriture le plus près, l’insulaire se contente de relever légèrement le menton en plissant légèrement les paupières. (Comme si ça pouvait l’aider à mieux voir.) « Et pour la première attraction… On peut voir ça au chifoumi, c’est  plus… fun. » La quintessence du plaisir. D’accord, si tu veux. Mais je te préviens, t’as aucune chance : je suis triple médaillé d’or au chifoumi. (Triple médaillé d’or de la connerie aussi.)

Ne pouvant effacer le sourire qui trône sur ses lèvres, l’insulaire de mordille légèrement la lèvre pour ne pas éclater de rire à sa propre blague.
Parfois, Mana’arii se trouvait vraiment drôle… Et c’était limite un peu triste à voir.
Mais qu’importe.

Face à la provocation inoffensive de l’autre, l’insulaire ne peut toutefois pas s’empêcher d’arquer légèrement un sourcil. Il souhaitait donc la jouer ainsi? J’adore particulièrement le carrousel, la grande roue… Et, plus que tout, les tasses. Wow, best souvenir d’enfant « les tasses ». Mana’arii était un grand manipulateur (Exactement tel que je le mentionnais plus haut) et il était convaincu gérer la psychologie inversé comme personne en ce monde.
Tous ces manèges, Mana’arii les détestait. Enfin, le mot était peut-être un peu gros et lourd, mais l’idée était là : Il ne prenait aucun plaisir à faire dix tours de carrousel et il se sentait inexplicablement en danger dans la grande roue.
Venait-il de se sécuriser définitivement? Il le saurait bien assez vite.

D’ici là…

Deux crêpes chantilly et chocolat s’il-te-plait. Regard légèrement provocateur (mais surtout inoffensif et amusé) vers Achille alors qu’il se retourne vers celui-ci afin de lui faire face en attendant la préparation de sa commande.
Il avait volontairement choisi quelque chose d’un peu lourd pour l’estomac… Quelque chose aux portions démesurées que lui tiendrait certainement sans problème. Mais qu’en était-il de son client? Ce n’était pas dans ses habitudes, mais le ton avait été donné et Mana’arii se sentait particulièrement enclin à la taquinerie aujourd’hui.

En espérant que cela ne déplairait pas à son vis-à-vis… Alors, Achille, tu veux qu’on règle ça  tout de suite et maintenant ou tu préfères attendre que l’on ait mangé? Dit-il en tendant une main vers ce dernier.
Triple médaillé d’or de rien du tout. Ça ma laissera le temps de penser à ce que je désire faire comme première attraction…
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