Dusk Lumiris

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what if we're not all that we thought ? - mana & eva
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what if we're not all that we thought?

we couldn't help it but it doesn't make it right

« On va où ? »
La voix un peu aiguë de Vai’iti résonne un peu dans la roulotte alors que l’horlogère prépare le sac avec l’eau, le jus, les vêtements de rechange (au cas où) et son café. Elle avait bricolé un thermomètre intégré à la bouteille pour empêcher que le liquide soit trop chaud et la brûle - les thermomètres sauvaient un peu son existence, surtout quand elle devait donner un bain à son fils - comme elle ne pouvait pas dire si l’eau était brûlante ou pas du tout. Seulement si elle était “chaude” ou “froide”.

« On va s’amuser pas loin de la plage ! » C’était paisible, la route. Vaheana avait quitté le Nord pour se rendre au Sud, ayant entendu parler de cette nouveauté pas trop loin de la plage et elle souhaitait bien entendu y amener son fils. C’était une zone spécialement à l’effigie de la St-Fluvetin, et l’horlogère considère que l’amour entre une mère et un enfant était parfaitement contextuel.
Williwaw flottait au-dessus de sa tête, lui rappelant un amour perdu; des moments d’adrénaline et d’une rancoeur qui demeurait sur le palais dans un goût salé. Lui rappelant une soudaine absence, un vide violent quand le froid de la nuit n’avait pas été chassé par une étreinte qui avait promis toujours être là. C’était le type de promesses auquel elle ne croyait plus.

Elle avait dégluti - soupirant même des souvenirs qui revenaient la hanter; d’une douleur émotionnelle qui l’envahissait alors qu’elle entendait les ronflements discrets d’un enfant qui s’était soudainement endormi, bercé par les mouvements de la route. Vaheana choyait pourtant ces ressentiments, seule souffrance qui pouvait s’inviter dans son quotidien. Seule certitude de véritablement exister. Parce que la douleur prouvait que le coeur battait, mais quand celle physique était absente depuis toujours, ce n’était pas évident de composer avec.
Alors elle se plongeait dans des océans troubles dont on était jamais certain de pouvoir sortir. Seulement pour ressentir un désarroi, pour l’hésitation dans ses yeux, courir après l’émotionnel quand le physique n’est pas.

S’enticher de ceux qu’elle ne pourrait jamais avoir; laisser les menottes entourer ses poignets alors qu’elle ne désire que la liberté - que des ailes entièrement libres. S’enfermer dans une routine - elle l’avait fait bien trop de fois, trop longtemps, s’était obligée à demeurer aux côtés de ses parents, dans cette région qui avait vu sa famille grandir. Les regarder tous partir - et elle, rester.
Tellement de fois, elle avait laissé tous ses principes et ses désirs pour s’enfermer dans une cage étouffante. C’était plus fort qu’elle - fallait toujours qu’elle abîme les ailes qu’elle déployait.

Une fois la roulotte arrêtée, elle avait sorti son rouge à lèvre pour ajuster quelques touches qui s’étaient atténuées et avait repoudrer son teint. Elle avait ensuite, délicatement, sortie la poussette et sans gestes brusques, elle y avait installé son fils qui dormait encore. La route avait été quand même longue et puis, il n’avait pas très bien dormi la nuit dernière alors elle ne pouvait que le laisser se reposer.

Elle avait mis son sac dans le rangement de la poussette et laissé son thermos modifié de café dans le truc qui sert à tenir les contenants de liquide (dont elle avait complètement oublié le nom) en se promenant dans ce qui était visiblement appelé “la contrée de l’amour”. À ses talons, il y avait Wreckhouse, son Vaporeon qui avait décidé de la suivre dans toutes ses aventures - et au-dessus de sa tête flottait Williwaw, ce Trousselin aux notes amères et pourtant, Vaheana appréciait plus que tout ce pokémon qui lui servait de sonnette. Qui faisait tout pour ne pas encombrer son quotidien - bien au contraire, lui être utile.

C’est un sourire aussi étonné que charmeur qui se décide sur ses lèvres quand un visage trop familier apparaît dans la foule. « Mon charmant petit frère aurait-il trouvé une Valentine à Lumiris ? »
Mana’arii était parti comme tous les autres - mais désormais, il se trouvait devant elle alors qu’elle lui adressait ce sourire qui habitait souvent son visage. Un sourire qui éclipsait toute once de vulnérabilité qui pouvait exister en elle, se joignant à sa féminité et au claquement de ses talons sur le sol pour en faire une femme charmante, charmeuse.

Elle ne s’attendait pas à le voir ici - jamais elle n’aurait pu prévoir de rencontrer le parrain de son fils dans un tel lieu. Elle ne savait même pas où il était parti quand il avait quitté le foyer familial, après tout - n’ayant entendu de ses nouvelles que trop peu de fois. Mais il n’y avait pas une étincelle de rancoeur dans son regard, que l’amusement de le rencontrer dans un lieu dédié à l’amour - et la joie de retrouver son frère. Vaheana avait toujours aimé sa famille - elle l’avait aimé du plus profond de son coeur jusqu’à tout faire pour la protéger, sans jamais lui tenir rigueur de tous les écarts qu’elle pouvait faire. Elle ne s’accrochait pas à une seule étincelle de rancoeur envers son frère.

mana - eva ça va être amusant !
Awful
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What if we're not all that we thought?
w/ Eva'nii Ehu-kai & Vaheana Ehu-kai
Mana’arii (Malgré son inéluctable perfection) savait ce que c’était de passer la St-Valentin seul.
Parce qu’il ne s’était jamais embarrassé d’une vie à deux, parce qu’il préférait la passion des fréquentations à la stabilité d’une relation durable… Parce que, même s’il ne l’admettrait jamais, il voyait en l’amour un piège dont il expliquait difficilement le fonctionnement.
Comme si le simple fait de tomber amoureux risquait de le projeter dans les traces de ses parents, de boucler une bonne fois pour toute son avenir incertain.
L’entité de « couple » l’effrayait. Il voyait en elle un échec, un risque inconsidéré. Le jeu en valait-il vraiment la chandelle? Il s’était parfois questionné sans jamais se lancer.
Il n’en avait pas envie.
La St-Valentin n’était pas pour lui.

Alors que foutait-il ici?

Il se le demandait bien.
Après presque une année en terres lumiriennes, Mana’arii continuait d’agir comme s’il n’avait jamais rien vu de sa vie.
Dès que son horaire – assez léger, admettons-le – le permettait, il passait son sac banane par-dessus son épaule et montait dans le premier tramway vers des destinations pas toujours très bien définies. Un véritable touriste dans l’âme.
C’était comme ça qu’il avait rencontré Ketty… Et Serena… Et  (Plus tristement) Ele’i.
Il regrettait rarement ses escapades aléatoires.
Souvent, elles débouchaient sur de magnifiques rencontres aussi marquantes que celle de Damien… (Mais pas toujours. #ToujoursEle’i) et, dans le cas contraire, ça lui faisait toujours des souvenirs à raconter.
Quels qu’ils soient. Après tout, Mana’arii était, de par sa nature, un enfant de l’extérieur. Son teint hâlé était, certes, le fruit de la génétique… Mais pas que : le septième enfant restait rarement cloisonné derrière les murs de son studio.
Ce début de liberté, cet avant-goût d’indépendance, il en prenait essentiellement conscience quand il se permettait de partir et de revenir sans la moindre remontrance. Et autant dire qu’il se gâtait.
Il aimait découvrir ce que sa terre d’adoption cachait, tous les secrets dont elle recelait… Même s’il l’a détestait encore, que la paix n’était pas revenue dans son cœur, il lui trouvait une beauté à couper le souffle. À un point tel où ça enrageait parfois. Parce que ça le forçait à reconnaître les raisons pour lesquelles les autres étaient partis, pourquoi ils l’avaient tous choisie.
Il n’aimait pas ça.

Mais c’était la faute des autres, pas de Lumiris.
C’était toujours la faute des autres. Eva’nii, Vai’ata, Kiana, Ele’i… C’étaient eux les vrais coupables de son aversion pour la région. Il tâcherait de ne pas l’oublier.

Glissant une main dans ses boucles brunes, Mana’arii redresse doucement le menton en réajustant nonchalamment l’encolure de son pull doublé. Il a froid. (À bien y penser, il a Lumiris en horreur.)
La brise hivernale s’infiltre dans ses vêtements, caresse sa peau, lui arrache quelque sensation désagréable.
Rien ne va. Il aurait dû lui préférer un haut plus ajusté, moins libre à la circulation… mais Mana’arii avait une faiblesse : sa perfection.
En aucune circonstance il ne souhaitait choisir le confort à l’apparence. C’était l’un des fondements de son boulot et il ne voulait surtout pas en déroger. Sans ça, il n’était rien. S’il n’était pas beau, Mana’arii n’était pas grand-chose.
C’était cette quête de perfection quasi continuelle qui lui permettait de relever le niveau, de sortir de l’ombre de ses frères et sœurs… Et c’était de cette crainte de disparaître dans leur grandeur que tout avait pris racines.
Au fond, les avait-il seulement aimé? Oui. (Beaucoup même.)
Mais il avait toujours eu un horrible complexe d’infériorité qui ne l’avait jamais relâché. À chaque jour, il le combattait, tentait de briller là où on avait longtemps tenté de l’écraser… En espérant sans cesse que ce serait suffisant.

Depuis la centrale, Mana’arii avait beaucoup changé.
Lui qui avait teint ses cheveux pendant des années avaient décidé d’abandonner sa rébellion aux mains des mèches quasi ébènes… Mais ce n’était pas tout.
Il avait commencé le gym. Aussi surprenant cela soit-il, il avait travaillé fort à tailler son corps de crevette et, depuis, une fine musculature avait commencé à se dessiner sous sa peau minutieusement entretenue.
Peu à peu, il se sentait devenir un 9/10. Aussi difficile cela soit-il à croire, ces quelques changements physiques l’avaient fait gagné en assurance et en confiance. Désormais, il se sentait capable.
De tout et n’importe quoi.
Déambulant entre les couples, le jeune homme cherche les dégustations du regard. Ici et là, le bonheur qui se noie dans les regards amoureux lui rappellent ce à côté de quoi il est toujours passé.

C’est mort…, murmure-t-il en regardant Gaoma’asa qui (De peine et de misère, autant le reconnaître) le talonne au travers la foule. Je ne pourrai jamais comprendre… Tu t’imagines passer le restant de ta vie avec la même personne? C’est dingue! Son travail consistait à faire rêver mesdames et messieurs pour qui ce genre d’engagement était un rêve. Et il y prenait goût.
Il y trouvait tout ce dont il avait besoin pour s’épanouir : la tendresse et des heures passées à courtiser sans initier le moindre sentiment. Que pouvait-il rêver de mieux?

C’est une question qu’il n’a pas le temps de se poser plus longtemps lorsque les notes de moquerie viennent briser le moment. Mon charmant petit frère aurait-il trouvé une Valentine à Lumiris ? Cette voix… Cette voix qui ne devrait pas être là. Faisant volte face, Mana’arii darde son regard dans celui de Vaheana. D’un geste nerveux, il réajuste alors la bandoulière de son fichu sac banane et … Tu savais que Ele’i était bien foutu? … Non, ce n’était pas ce qu’il était censé dire. Enfin, je veux dire : Vaheana. Que fous-tu ici?

D’accord?

D’accord.
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Alix L. Vanhove
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w/ vaheana & mana'arii
Atten-ten-ten-tends. Mais nooooon... mais je rêve. Qu'est-ce que vous faites ici tous les deux ? Sans demander la permission pour t'inviter, tu t'étais incrusté dans ce duo familier ; ces deux personnes que tu n'avais pas vu depuis un bon moment. Il s'agissait de ta grande soeur et de ton petit frère Lesquels, demandez-vous ? Les Ehu-kai ne sont pourtant pas si nombr-... hm. Il s'agissait donc de Vaheana et Mana'arii. Tu les avais reconnu au loin, alors que tu te baladais seule près de la plage.
Mais qu'est-ce que tu fichais ici exactement, Eva'nii ?

Tu cherchais simplement à t'amuser. C'était ta journée de congé, et tu avais envie de profiter de la fête des amoureux pour, non pas passer du temps avec le partenaire de ta vie, puisque tu n'en avais pas, mais plutôt essayer de mettre le grappin sur les célibataires de ce monde. Il fallait bien s'amuser un peu afin d'éviter de déprimer inutilement, n'est-ce pas ?

Mais alors là... Tu ne pensais pas tomber sur ta famille dans les parages. Mana'arii ignorait tous tes messages depuis longtemps et Vaheana, elle avait ses occupations, mais vous aviez toujours été assez proches.
Tu étais heureuse de les revoir. Heureuse... non, c'était un euphémisme. Tu étais hyper-méga-giga trop heureuse. Tu ne savais même pas comment exprimer ce que tu ressentais ; cette rencontre était sans doute la plus belle surprise que tu pouvais avoir pour la Saint-Valentin.

Manaaaa... Pourquoi tu me parles plus... Ta grande soeur ne t'a pas manqué ?! Tu sais, ton mutisme me rend teeeeerriblement triste... Tu l'avais agressé avec ton étreinte digne des plus grands ninjas, sans même attendre sa permission - sans doute parce que tu savais que tu ne l'aurais pas - et tu mimais une bouille triste, avant de passer ta main sur son crâne pour ébouriffer ses cheveux. Il allait te détester. Il allait clairement tenter de te tuer après ça - mais tu ne pouvais pas t'en empêcher.

Tu avais toujours été la soeur chiante... La soeur attachiante.

Et Vaheana... Oooooh Vaheana. Pourquoi aura-t-il fallu attendre autant de temps avant de se revoir ?

Elle aussi, elle avait eu droit à une accolade. Parce que c'était comme ça que tu étais, Eva'nii, tu étais tactile. Tu n'avais aucune notion d'intimité - les bulles personnelles, c'était pas quelque chose que tu connaissais, à moins qu'on te demande clairement de te distancer. Tu avais toujours eu cette manie chaleureuse, affectueuse ; et avec ta famille, c'était tout simplement impossible pour toi de ne pas laisser exploser tes sentiments.
Ils t'avaient manqué, ça c'était certain.

Bien ! Maintenant que nos retrouvailles absolument émouvantes sont enclenchées, dites-moi ce que vous faites ici. J'compte pas vous lâcher d'une semelle !

Cette affirmation allait sans doute devenir le pire cauchemar de ton frère, mais tu n'en pouvais plus d'être loin d'eux. Tu les aimais d'un amour fraternelle indescriptible, les perdre n'était pas une option. Tu avais certes quitté le domicile des Ehu-kai afin de goûter à l'aventure, mais jamais, ô grand jamais, tu ne comptais les abandonner. Tu étais toujours là, prête à les aider en cas de besoin. C'était ta famille, après tout.

Kaya'Miwa ne semblait pas apprécier ta décision soudaine. Elle n'aimait personne. Derrière ta jambe, elle grognait - tu savais qu'un Cyndaquil pouvais grogner, toi ? - et lançais des regards menaçants au duo. Il faudrait la surveiller, celle-là... Mais tu ne voulais pas l'enfermer dans sa pokéball. Tu voulais qu'elle apprenne à se comporter en société. D'ailleurs, quoi de mieux que ta propre famille pour s'entraîner ? Si Kaya' pouvait apprendre à tolérer des gens, ceux qui partageaient tes gènes étaient sans doute les plus propices.

Rhooo mais ça suffit les mauvaises manières, Kaya ! Il s'agit de ma famille alors tu vas devoir te comporter adéquatement, d'accord ?

Non. Elle avait secoué la tête agressivement. Elle s'en fichait royalement. Et toi tu riais de bon coeur.
Parce que tu savais qu'elle finirait par les aimer.

Un jour. Peut-être.

Et avec toutes ces émotions, tu n'avais même pas réalisé que ta soeur avait une poussette avec elle. Sans doute que ta voix - un peu - trop portante avait réveillé le petit qui sommeillait à l'intérieur. Mais tu n'en savais trop rien, parce qu'il avait échappé à ton regard... pour le moment. Tu allais devoir te calmer et apprendre à observer ce qui t'entourait, Eva'nii. Ton énergie était beaucoup trop débordante, en ce moment. Tu allais finir par faire fuir tout le monde, même ton propre Pokémon, si ça continuait. Allez, on inspire et on expire. Voilà, c'est bien.
(c) TakeItEzy & Ellumya
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Elle avait un sourcil qui s’était arqué sur son visage alors que les paroles avaient franchi un peu trop rapidement les lèvres de son frère. Fallait dire que l’horlogère ne s’attendait pas à autant de maladresse de la part de son petit frère qu’elle retrouvait tout juste - et elle n’allait très clairement pas laisser une occasion de se moquer gentiment de lui. « Il l’était déjà avant qu’il parte, ça ne m’étonne pas qu’il le soit toujours. » Et son sourire à ses lèvres, aussi charmeur que moqueur alors qu’elle observait son frère qui se tenait devant lui - qui avait rapidement réalisé ce qui s’était passé - ce qu’il avait dit. C’était amusant, comme situation.

Elle avait haussé les épaules. Quel bel accueil ! Mais elle s’y attendait. Étrangement, de l’absence de communication entre eux deux, Vaheana n’avait pas prévu des retrouvailles émouvantes. Ce n’était pas grave, elle ne lui en voulait définitivement pas - disons seulement qu’elle était bien décidée à lui faire comprendre qu’ici, il était peut-être le seul en tort entre eux deux. Même s’il refuserait de le reconnaître. « J’avais envie de voyager, un peu comme vous avez tous fait en partant. Et Vai’iti me disait que son parrain lui manquait. » Vai’iti aimait tous les membres de la famille - autant son parrain et sa marraine que les autres frères et soeurs, toute la famille Ehu-kai comptait aux yeux de cet enfant si précieux pour Vaheana.

Ils n’eurent pas le temps de parler davantage qu’une tempête leur tomba dessus - et cette tempête portait un nom qui étira les lèvres de Vaheana en un sourire franc et sincère. Eva’nii Ehu-kai, une des soeurs, une des personnes qui étaient parties, qu’elle avait vu partir; mais surtout et avant tout la personne avec qui elle s’entendait le plus, celle dont elle avait toujours été le plus proche. « Eva ! » Elle n’était pas agacée, pas dérangée, par la venue soudaine de sa soeur dans leur petit duo bien au contraire. L’horlogère était plus que ravie de revoir cette femme et de pouvoir lui parler en face-à-face parce que les textos et les appels avaient des apparences bien trop impersonnelles. Qu’elle n’appréciait pas trop.

Sans la moindre hésitation, elle rendit l’accolade de sa soeur en souriant. Elle rayonnait, Eva - et Vaheana également rayonnait en voyant sa soeur. « Je comptais t’appeler ce soir, mais c’est bien mieux de se voir ! Le hasard fait bien les choses, pas vrai Mana ? » - elle doutait que son frère ne serait absolument pas d’accord aux réticences évidentes que celui-ci montrait envers elle, envers eux. Il s’y ferait. Vaheana ne comptait pas lui donner le choix, c’était son frère et elle l’aimait.
Williwaw avait observé le pokémon de sa soeur sans s’approcher - visiblement bien compréhensif de l’agressivité de ce Cyndaquil. Il semblait très clairement décidé à ne pas se faire brûler, tandis que son Vaporeon était tranquillement assise à l’observer, le dévisager. Elle semblait dire “ose m’attaquer voir - je vais t’arroser”.

« Eh bien, eh bien, je me promenais et j’ai vu Mana alors je ne pouvais pas faire autrement que de le rejoindre, et toi Mana, tu faisais quoi ici ? Tu es avec quelqu’un ? Et toi ma chère soeur, quel bon vent t’amènes ? Nous sommes réunis enfin ! » Bien que ça ne risque pas de plaire à leur frère. Son sourire sur ses lèvres ne s’éteignait pas, mais elle baissa la tête quand un mouvement dans la poussette se fit sentir. C’était Vai’iti qui avait remué en se réveillant - Eva’nii ayant fait pas mal de bruit. Il se frotta les yeux avant de descendre lui-même de la poussette et d’observer tour à tour les deux adultes qui accompagnaient sa mère. « Mana ! Eva ! » Même s’il semblait un peu bougon d’avoir été réveillé, il souriait un peu.

Il s’était légèrement approché de Mana en posant son regard sur le pokémon qui l’accompagnait. « Quoi ça ? » demanda-t-il en pointant le fameux pokémon alors que sa mère s’était agenouillée en le faisant tourner vers elle pour arranger sa veste et épousseter un peu son chandail. Elle ne répondit pas à sa question, laissant le loisir à son frère de s’en occuper, et se contenta de prendre Vai’iti lorsqu’il lui tendit les bras - peut-être qu’il était un peu gâté à ce niveau-là, mais Vaheana aimait bien le prendre et pouvoir sentir son odeur. Ils étaient très souvent seuls tous les deux et elle aimait le sentir tout contre elle.
« A va ? » demanda encore le petit en regardant les deux adultes - son parrain et sa marraine en leur adressant un sourire éclatant alors qu’il se réveillait doucement.

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Awful
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w/ Eva'nii Ehu-kai & Vaheana Ehu-kai
Intolérant.
Mana’arii manquait ridiculement de tolérance lorsqu’il apercevait un Ehu-kai en dehors de leur terre natale. Et pourtant, il avait lui-même joint sa connerie à celle de ses frères et sœurs partis bien trop tôt, bien trop rapidement…
Sauf qu’il ne pouvait pas le voir comme ça.
Parce que, à s’entendre, le modèle de perfection possédait un arsenal de raisons infiniment meilleures que les leurs pour s’être arraché à la ferme familiale. Évidemment, c’était une grosse foutaise.
Quitter par colère, quitter parce que tout le monde le faisait n’était pas un motif acceptable. Au contraire, c’était la plus belle preuve d’immaturité dont il pouvait témoigner.
Alors pourquoi n’était-il pas revenu ? Pourquoi n’avait-il pas fait marche arrière ?

(Par orgueil.) Parce qu’il se croyait méritant du même luxe d’abandon que les autres membres de la fratrie. Après tout, pourquoi eux et pas lui ?
Que possédaient-ils que lui n’avait pas pour qu’ils puissent laisser les liens du sang derrière eux, sur les plages de sable blanc d’Alola, sans la moindre culpabilité… ? Mana’arii avait besoin de comprendre.
Parce que lui ne se pardonnait pas. Outre son égoïsme et son besoin urgent d’émancipation, il ne comprenait pas comment on pouvait partir de chez soi sans jamais se retourner.

Et il doutait que Vaheana puisse lui apprendre quoi que ce soit à ce sujet… Puisqu’elle avait visiblement emprunté le même chemin qu’eux.

Les sourcils froncés, il s’était mordu la langue trois fois lorsque les mots avaient échappé à son contrôle.
Le souvenir de Ele’i ne quittait plus son esprit, mais jamais il n’avait jamais été question de mettre des mots sur ce terrible accident.
Les sonorités s’étaient simplement entremêlées et, pour une raison qui lui échappait, le souvenir de son frère s’était tristement reformé dans son esprit. (Comment oublier de tels muscles dorsaux…)
Malignité du destin, triste condamnation.

Ne peut-être que sa seule réaction lorsqu’elle mentionne avoir suivi des désirs semblables aux leurs. Il ne savait pas ce que Vaheana foutait ici ni quel mauvais vent l’amenait… Mais ça ne le rendait pas heureux.
Ça réveillait tout ce qu’il détestait de cette famille aux liens dysfonctionnels et à la loyauté défaillante. Tu devrais être à Alola avec maman et pap-, pas le temps de terminer sa phrase qu’une tempête fait irruption dans leur cocon de froideur.

Et que les premiers signes de la fin du monde se dévoilent à l’horizon.

Sentant tout son corps se tendre, le brun darde brusquement l’origine de cette perturbation dans l’atmosphère. Comment était-ce possible ?
Quelles étaient les chances pour qu’un tel drame se produise ?
Sentant son cœur se serrer, il s’empresse alors de gifler la main d’Eva’nii du revers de la sienne avant de bondir vers l’arrière.
Il n’a pas le temps de réfléchir plus longtemps : tout son corps n’entend qu’à creuser la distance entre lui et ses insupportables frangines. C’était déjà suffisamment insupportable lorsqu’il n’y avait que lui et Ele’i… Comment pouvait-il composer avec deux retrouvailles en même temps ? Dépité, il sent son visage de décomposer à vue d’œil.
(Respire, Mana’arii… Ça ne peut pas être si terrible, tu n’as qu’à fuir.)

Je suis venu avec quelqu’un oui. (Quel odieux mensonge.)Quelqu’un que je vais m’empresser de retrouv- … Mana ! Eva !
Et le jeune adulte sent toutes ses résistances s’effondrer. Baissant les yeux, il remarque enfin ce bout d’homme que ses yeux n’avaient même pas calculé lorsque Vaheana l’avait agressé. (Oui. Agresser.) Dans sa poitrine, son cœur se calme systématiquement alors que son filleul s’approche de Gaoma’asa dont le regard change imperceptiblement à l’approche du gamin.
Loin d’être inquiet, le brunet dépose une main rassurante sur la tête de son Pokémon en se penchant à la hauteur de l’enfant. Vai’iti. Lui ? C’est Gaoma’asa… Mais tu peux l’appeler Gao. C’est un lampéroie… Un pokémon électrique habitant les grottes dans le fond de l’eau !, raconte-t-il avec excitation en ignorant superbement les deux autres membres de sa famille.

Néanmoins, lorsqu’il se redresse c’est pour mieux les dévisager en silence. Vai’iti était là.
Ça changeait un peu la donne…

… C’étaient quoi les chances pour que ça arrive ? C’est comme ça que ça fonctionne maintenant, à défaut d’être auprès des nôtres, vous vivez tous et toutes vos meilleures vies ici ?, siffle-t-il avec mauvaise foi.
Il voulait partir.
Mana’arii ne se sentait pas capable du même calme auprès d’elles que dans sa vie quotidienne… Tous les appels, les sms, les lettres ; il les avait tous ignorés. Campé sur ses positions, sur ses valeurs, il avait refusé de leur céder la moindre parcelle de terrain.
Depuis le départ de Vai’ata, bien des années auparavant, Mana’arii exécrait l’abandon… C’était un besoin qu’il ne comprenait pas, qu’il ne ressentait pas.

Après tout, comment pouvait-on choisir une vie loin de chez soi à celle d’une existence encadrée par l’amour des siens ?
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Alix L. Vanhove
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Comme attendu, les réactions étaient tels le jour et la nuit ; le yin et le yang ; le soleil et la lune ; l'épée et le boucl- bref. Elles étaient complètement à l'opposé. Vaheana était ravie de te voir et ça se ressentait, elle avait accueilli ton étreinte comme on accueille les premiers rayons de soleil d'une journée précédemment nuageuse. Mana'arii quant à lui, il était aussi froid que le premier flocon imprévu lors d'une soirée d'automne. Deux membres d'une même famille, deux caractères complètement différents. Une troisième réaction avait ponctué la scène - sans doute par ta faute, toi et ton énergie contagieuse - et cette voix qui ne cessait de vrombir dès que tu l'ouvrais. Vai'iti ! Tu avais tendu tes bras vers la progéniture de ta soeur. Tu étais la marraine de ce brin de vie parsemé d'innocence et tu en étais fière. Lui aussi avait eu le droit au traitement de faveur utile ; ta main qui ébouriffait affectueusement sa chevelure - c'était plus fort que toi. Je t'ai réveillé avec mon vacarme, hmm ? Tu pardonnes hein ? Tu pardonnes tata Eva ?

Tata Eva, la tata la moins sérieuse de tous les temps.
Mais également la plus cool.

La présence de Vai'iti était une agréable surprise, surtout qu'il était le seul pouvant atteindre le coeur de ton frère. C'était un atout de taille, un allié hors pair ! Grâce à lui, Mana'arii allait peut-être se résigner et rester avec vous - ne pas tenter de fuir à la moindre occasion, et surtout, apprécier le moment présent (tu pouvais toujours rêver).
Moi jeeeeee... Bonne question. J'étais curieuse de voir l'endroit, alors j'ai suivi mon instinct. Mon instinct qui ne se trompe JA-MAIS. La preuve, je vous ai rencontré. C'est clairement le destin.

Ta tête s'était tournée vers le Pokémon de ton frère, un Lampéroie. Il n'était pas très beau, mais il avait du style, et tu aimais ça ! Vai'iti semblait drôlement curieux, il s'approchait de cette monstruosité sur pattes - enfin, sur... queue ? - comme si de rien n'était. Il avait du cran, ce môme. D'ailleurs, Kaya'Miwa aussi, elle semblait curieuse. Un peu trop, même... Kaya'Miwa Ehu-kai ! Non, ce n'était pas une langue ancienne permettant de lancer un sort que tu venais de prononcer. Oui, tu attribuais ton nom de famille à tes Pokémons. Non, tu n'en avais aucunement honte. Sois gentille avec Vai'iti, vile créature !

Tu t'étais approché de la jeune Cyndaquil d'un pas décidé, mais tu t'étais arrêté net après avoir vu ton Pokémon se frotter la tête sur le jeune garçon. Ton cerveau venait de geler, comme si un virus avait été implanté dans un ordinateur. Aussi gelé qu'une bourrasque lors de la nuit la plus froide de l'hiver à Windoria. Kaya se prenait d'affection pour un humain qu'elle ne connaissait pas ? Quelqu'un qui n'était pas toi-même ? Décidément, ce Pokémon est incompréhensible. AH ! Je sais, j'ai compris ! Vai'iti... serais-tu... l'élu ?

L'élu de quoi ?
On ne le saura jamais. Il était juste... l'élu.

Même si tu ne comprenais rien, tu étais heureuse que Kaya s'ouvre enfin au monde. C'était un pas de plus vers sa thérapie comportemental. Et donc, pour fêter ça...

Je nous offre un milkshake ? Il y avait une affiche ÉNORME juste devant vous. Les milkshakes spéciaux de Saint-Valentin étaient moins chers s'ils étaient achetés par lots de trois et plus.

Évidemment, le vendeur ne pensait pas voir autre chose que des couples à son stand. Il ne s'attendait pas à rencontrer el famoso famille Ehu-kai - et bien toi, tu allais en profiter pour faire plaisir à ton petit monde.
Et si Mana refusait, tu allais soudoyer Vai'iti pour qu'il fasse le plus doux des regards à son parrain. Cela promettait d'être super efficace.
(c) TakeItEzy & Ellumya
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we couldn't help it but it doesn't make it right

Sa seule erreur fut d’être partie ; d’avoir décidé de quitter sa cage dorée pour une liberté qui l’avait toujours nargué. Sa seule erreur fut d’avoir décidé une année auparavant qu’à une année de la trentaine, elle pouvait se permettre d’explorer le monde qui l’avait toujours appelé. Sa seule erreur avait été de désirer montrer à un enfant d’alors quatre ans l’océan, les différentes îles et archipels - ainsi que Lumiris. Des régions multiples aux histoires qui se différenciaient, d’avoir voulu offrir à son fils une culture qu’on apprenait qu’en côtoyant les personnes vivant dans d’autres régions. Il lui semblait aisé de se laver les mains de ce que lui reprochait son frère quand elle était restée longuement dans cette maison pour les aider. Mais elle était mère, désormais - et elle voulait offrir un monde à son enfant. Elle lui offrirait les étoiles s’il le demandait, elle viserait la lune si c’était nécessaire - la douleur ne l’effrayait pas et la seule raison qui la poussait à s’assurer qu’aucune infection ne menace les battements de son coeur était justement cet enfant. Elle ne pouvait accepter l’idée qu’il se retrouve dans ce monde sans elle.

Elle avait souri quand son fils avait posé une question à Mana qui n’avait rien pu faire d’autre que de lui répondre. Que Mana’arii l’assume ou pas, cet enfant était une faiblesse évidente de sa part et même si leurs relations étaient problématiques entre les adultes, et bien, l’horlogère ne regrettait pas d’en avoir fait le parrain de Vai’iti. Parce que c’était un rôle qu’il réussissait haut la main malgré tout. « Gaossa ? » Attendrie, elle avait ébouriffé à son tour la chevelure de son fils - geste qui avait été effectué par sa soeur - et marraine - auparavant et qui n’avait pas du tout dérangé Vai’iti. Bien au contraire, il avait souri de toutes ses dents (sauf une, elle était tombée la veille).
Sa seule erreur - celle qui lui était reprochée, avait été d’être ici et non plus dans cette ferme où elle avait consacrée toute son existence en dehors des nuits à l’hôtel, au travers des mauvais choix de vie et d’amour. Des mauvais choix qui avaient mené à certaines conséquences qu’elle assumait sans crainte : Vai’iti était le soleil de sa vie. Et très probablement aussi les rayons de l’existence de son parrain et sa marraine, surtout cette dernière qui lui demandait si elle le pardonnait. « Oui tata ‘va ! » Vaheana s’était légèrement approchée de sa soeur en lui adressant un sourire radieux et confiant. « Quand est-ce que Vai’iti est en mesure de vous en vouloir ? » Jamais, tout simplement. La réponse était simple. Vai’iti ne connaissait pas la rancoeur et sa mère espérait que ça demeure ainsi.

Vai’iti avait observé le pokémon avant de lever la tête vers son parrain. « Il fait “bzzz” ? » Il mima (assez grossièrement) un choc électrique avant de rire - et Vaheana ne put s’empêcher de rire doucement également. Mais la question de son frère effaça la légèreté de son sourire alors qu’une ombre passa dans ses yeux.
« Ma meilleure vie, vraiment, Mana ? » C’était un sourire presque triste qui étirait le visage de cette aînée alors qu’elle avait plongé son regard dans celui de son frère. D’une maladie récessive depuis toujours tue et des problèmes qu’elle engendrait, Vaheana avait quelque part une menace qui planait - qu’elle oubliait aisément quand la voix de Vai’iti se faisait entendre. « Je devrais donc, selon toi, être là où tu as refusé de rester ? » Cette question n’était qu’un murmure qu’elle n’était même pas sûre qu’il ait entendu - parce que Vaheana refusait de laisser planer sur les épaules d’un enfant de cinq ans des conflits d’adultes. Ils en reparleraient, mais pas maintenant. Elle appelait Mana, elle trouverait quelqu’un pour garder Vai’iti (peut-être pourrait-elle même demander à sa marraine qui aimait beaucoup le petit); mais jamais elle ne se disputerait devant lui.

D’un regard toujours aussi doux, elle avait observé le pokémon de sa soeur qui s’était approché de Vai’iti (et son Vaporeon se tenait près à intervenir, ne faisant pas confiance au Cyndaquil). « Aya ?  » Il avait tendu la main pour flatter le dessus de la tête du pokémon qui se frottait contre lui en souriant. « Élu ? Moi ? Moi élu ! » La perspective d’être l’élu - peu importe de quoi - faisait briller les yeux de ce petit être et Vaheana déposa un doux bisous sur le dessus de sa tête. « Tu es l’élu de mon coeur, mon ange. »
Elle tourna la tête vers la pancarte pour les milkshakes puis observant son frère et sa soeur tour à tour. Oh, elle, elle ne dirait pas du tout non, mais sans l’intervention de son fils, il était clair que leur frère préférait être enterré sous terre plutôt que de prendre une sucrerie avec elles. Heureusement pour elles, Vai’iti semblait vouloir passer du temps avec son parrain et sa marraine. « Moi dire oui à milsha ! » Vaheana rit doucement face à la prononciation de son fils en se disant qu’elle allait l’aider à l’améliorer plus tard. « Mana, toi aussi ? » Elle lança un regard à son frère en se demandant s’il allait tellement les détester qu’il serait prêt à décevoir son filleul. « Il s’ennuie de toi. Il n'a pas de tes nouvelles et il me demande souvent où tu es. Pourquoi je suis ici ? Peut-être parce que je veux rendre heureux mon fils. Tu sais, ce que papa et maman ont essayé de faire toute leur vie pour nous. »
L'amour d'une mère - ça ne se mettait pas à l'épreuve.

mana - eva ça va être amusant !
Awful
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w/ Eva'nii Ehu-kai & Vaheana Ehu-kai
Mana’arii était égoïste.
Il le savait sans l’assumer et en nourrissait sa conscience sans le regretter.
La vérité, c’était que l’insulaire trouvait plus de réconfort que d’inconvénients à détester sans véritable raison. En agissant ainsi, il parvenait à justifier son départ d’Alola, sa prise d’indépendance et le silence radio qu’il offrait désormais à sa famille en guise de récompense.
Jamais il ne s’était jamais senti aussi bien que depuis qu’il avait quitté le sable chaud des plages. Désormais privé de l’ambiance familiale, le brun avait enfin l’impression d’être entier.
Même si le nom Ehu-kai faisait trop souvent écho dans l’esprit des gens qu’il rencontrait, il sentait néanmoins qu’il ne grandissait plus dans l’ombre de ses frères et sœurs plus vieux… Et c’était là tout ce dont il avait rêvé.
Être reconnu pour qui il était réellement.

Fixant autant Eva’nii que Vaheana avec froideur, il tente malgré de contenir sa langue de vipère un minimum. (Arceus savait que c’était compliqué.)
La présence de Vai’iti changeait beaucoup de choses. Autant dans son désir de fausser compagnie à ses sœurs que dans les paroles acerbes qu’il aimerait siffler, Mana’arii se sent les pieds et les mains liés.
Ça l’ennuie… Or, d’une autre part, Vai’iti est aussi victime que lui et le peu de conscience qu’il possédait suffisait à l’Ehu-kai pour calmer le volcan qui grondait en lui.
Il n’y aurait pas d’éruption ni de blessés aujourd’hui… Et il espérait secrètement que les deux jeunes femmes comprendraient que leur tranquillité, elles ne le devaient qu’à ce petit bout d’homme.

Esquissant un sourire face à la douceur de l’enfant, la trêve est toutefois de courte durée lorsque, d’une voix presque triste, Vaheana relance les hostilités qu’il a lui-même engendré. Je devrais donc, selon toi, être là où tu as refusé de rester ? Penchant légèrement sa tête en direction de son aînée, Mana’arii fronce les sourcils. Je ne suis pas parti pour des raisons aussi égoïstes que les vôtres…, siffle-t-il, la mâchoire serrée et le regard sévère.
Lui-même savait qu’il mentait, mais sa colère était telle qu’il préférait alimenter le mensonge que de reconnaître une part de  vérité aux paroles de Vaheana.
Parce que c’était ainsi que Mana’arii agissait, ainsi qu’il nourrissait le sentiment de trahison qui lui revenait en mémoire à chaque fois qu’une nouvelle sœur ou un nouveau frère l’abandonnait.
Parfois, il s’en voulait de ne jamais avoir été assez, que sa légèreté et ses sourires n’aient jamais été une raison suffisante pour les retenir à la maison…
Ce sentiment d’insuffisance subsistait d’année en année depuis la petite école et, à chaque fois que l’un deux préférait Lumiris à Alola, il lui revenait plus violemment en mémoire que la fois d’avant.
Mais l’orgueil suffisait à le restreindre au silence… Car Mana n’était pas proche de ses sentiments ni de ses peurs.
Un jour, peut-être deviendrait-il négligeable dans le regard des gens qu’il aimait, mais il veillerait à les trahir avant qu’eux ne le fassent.

Je suis venu pour réaliser mon rêve tu sauras, pas pour prendre l’air. Quel rêve? Il l’ignorait.
Mais il devait se justifier, expliquer à Vaheana la différence entre eux deux… Parce qu’ils n’étaient clairement pas égaux, encore moins semblables.
Et c’était encore pire concernant Eva’nii.
Eva’nii dont l’insouciance faisait écho à sa propre colère et dont la bonne humeur exacerbait sa mauvaise foi. Prenant une grande inspiration, l’adulescent esquisse un sourire en admirant son filleul et sa sœur la moins âgée.
Il était pris au piège, maintenu prisonnier par le seul Ehu-kai qu’il n’avait pas en horreur. Glorieux..., soupire-t-il pour lui-même.
Va pour un milkshake… Mais t’as intérêt à payer., c’était tout là d’intérêt d’offrir quelque chose aux gens nous accompagnant, mais soit. (Sa précarité financière – la radinerie –  l’obligeait à prendre quelque précautions pour s’éviter toute mauvaise surprise.)

Fermé au possible à toute discussion, l’insulaire croise alors les bras sur sa poitrine en dévisageant les jeunes femmes l’accompagnant. Comment avait-il pu s’enfarger les pieds dans un piège aussi évident?
Il aurait dû fuir dès qu’il en avait eu l’occasion, dès que Vaehana était apparue dans son champ de vision. S’il s’était montré un peu plus convainquant et qu’il ne s’était pas laissé attendrir par Vai’iti, il aurait pu parvenir… C’était sa faute. Il avait été faible.

Il aurait pu être heureux sur la ferme… Vous auriez tous pu l’être., murmure étouffé, regard assombri par l’amertume des jours heureux.
Parfois, il se demandait s’il n’avait pas imaginé leur vie de famille passée, si toutes ces années n’avaient pas été qu’une illusion… Avaient-ils réellement été aussi soudés que ses souvenirs le prétendaient? Bon, on y va prendre ce milkshake? Je vous préviens, pas question que je m'attarde… Et c’est pour lui que je le fais, pas pour vous.

Comme si le reconfirmer pouvait rendre les choses plus réelles ou plus vraies.
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w/ vaheana & mana'arii
Tu observais ton frère et ta soeur se battre verbalement avec désespoir ; tes soupirs devenaient de plus en plus forts et insistants ; cela se voulait volontaire, tu espérais qu'ils t'entendent. Tu avais demandé à Vai'iti de venir te rejoindre, toi et Kaya'Miwa. Décidément, ta Cyndaquil s'était prise d'affection pour ton neveu.
Va'iti, amuse-toi avec Kaya. Et toi Kaya, je t'ai à l'oeil. Tu avais froncé les sourcils avant de tirer légèrement la langue à ton Pokémon, ce à quoi elle avait répondu par un tapement de patte. C'était une relation d'amour agressif entre vous, mais tu aimais ça, ça pimentait ta vie de dresseuse.

Bon les gars, vous êtes mignons et tout hein, mais je commence à en avoir un peu marre de vous entendre vous disputer pour des idioties. Heureusement que Vai'iti est trop jeune pour comprendre ce qui se passe. Mana, si t'avais pas une bouille aussi adorable, t'aurais reçu un pain dans la gueule signé Eva' depuis un moment.

T'avais pas envie de te prendre la tête davantage. Tu voulais simplement montrer que, malgré tes airs enfantins et ton humour incessant, tu pouvais te montrer sérieuse ; et que s'il le fallait, tu allais hausser le ton, t'imposer, interférer entre eux. Est-ce que ça t'attristait que Mana'arii te prenne pour une lâche, égoïste et méchante grande soeur ?
Évidemment, ça te déchirait, mais tu l'avais accepté. T'avais décidé de simplement passer l'éponge, de te convaincre que le temps allait jouer en ta faveur. Mais il était borné, le cadet. Tu le respectais pour sa tête de mule autant que tu avais envie de lui en mettre une.

Enfin brefouille ! Profitons de cette belle journée, hm ? Évidemment que je le paye le milkshake, c'est le principe même d'une invitation. Tu avais repris une intonation insupportablement aigue, enthousiaste ; tu étais redevenue la Eva'nii que tout le monde connaissait. Vai'iti était toujours aux côtés de ton Pokémon, et miracle ! Celle-ci ne lui avait pas cramé la tronche ; ce qui était une bonne nouvelle. Une excellente nouvelle, même. Désormais, tu allais pouvoir utiliser Vai'iti pour faire chanter non seulement ton frère, mais également ton starter. Elle était pas belle, la vie ? Alors... Vous voulez quelle saveur ?

Tu attendais que ta famille verbalise ses désirs culinaires ; en attendant, tu observait attentivement le menu. Il y avait tellement de choix, et tout semblait si bon ! La tactique du milkshake était parfaite, tout être humain un minimum sensé se voyait devenir plus vulnérable avec un peu de nourriture sous le nez ; c'était une technique in-faill-ible pour passer du bon temps avec ton frère, ta soeur, ton neveu, et tout ceux qui le veulent - plus lui, plus elle, et tous ceux qui le - ok ta gueule, esprit de Eva'nii. T'as pas pris de drogue, à ce que je sache.

Vai'tiiiiiii ! Dis, tu veux faire quoi, après ? Tu n'avais même pas attendu qu'il te réponde, tu avais fait mine d'approcher ta tête, avec la main près de ton oreille, mais tu avais enchaîné à peine trois secondes après tes derniers mots.

OOOOOOOOH. Vraiment ? Mais quelle bonne idée, c'est vrai qu'une balade sur la plage, pour aller admirer les décorations, ce serait trop bien.

Le clin d'oeil que tu avais fait en direction de ta soeur, lui, il était beaucoup plus subtil ; juste assez, mais pas trop.
Il ne comptait pas s'attarder, hein ? Mana'arii était pris au piège.
Tu n'allais pas le laisser s'échapper. Jamais.
JA-MAIS.

Et Vaheana non plus. Mais bon, ta soeur n'allait certainement pas s'enfuir, elle. Tu étais heureuse de savoir qu'au moins, ce n'était pas toute ta famille qui te tenait rigueur de ton départ. Tout ce que tu souhaitait, c'était recoller les morceaux, éclaircir les malentendus, vivre ta vie sans souci (philosophie) ; tu ne voulais pas perdre ton temps avec des conflits futiles, toi tu voulais t'amuser. Parce que c'était l'essence même des Ehu-kai, non ?
Vous étiez une famille solaire. Les ombres du passé n'avaient rien à faire là. Et surtout pas en cette fête de la Saint-Valentin.
(c) TakeItEzy & Ellumya
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w/ Eva'nii Ehu-kai & Vaheana Ehu-kai
Parfois, il leur en voulait de ne pas comprendre.
De le réduire à quelque caprice dont il était certainement le moteur, mais qui ne prenaient pas racines dans le vide.
Pourquoi ne pouvaient-ils pas se remettre en question? Au nom de quelle vérité absolue le réduisait-on à tous les torts? Il ne comprenait pas.
Après tout, où Eva’nii et Vahena étaient-elles lorsque Mana’arii était l’esclave des obligations familiales? Lorsque, après le départ de Vai’ata, il avait torché, nourris et éduqué autant ses aînés que ceux qui lui succédaient?
Tout ça au nom d’une solidarité familiale qui perdait de son sens à l’instant où celle-ci se disloquait à la moindre opportunité – au nom d’une liberté que lui-même n’avait jamais goûté.

Oui.
Parfois, il leur en voulait de ne pas comprendre.
De ne pas parvenir à se mettre à sa place, à ne penser qu’à leur gueule…
Et sa colère, c’est de là qu’elle provenait.

Milkshake – à base de lait de soja, évidemment – en mains, Mana’arii hésite. Réduit au silence par les avertissements d’Eva, il fixe son étrange mélange de banane avec une attention renouvelée.
Il en a marre. Dans sa tête, les raisons de se victimiser se multiplient, s’additionnent sans compter.
Il n’a qu’une envie : hurler… Mais il ne peut pas.
Pas avec Vai’iti dans les parages, pas au risque de briser son innocence et sa joie de vivre. Au final, son véritable bourreau, c’est lui. Son neveu avait toujours caressé de lui une vision idéalisée qu’il ne souhaitait pas ébréchée.
Il n’avait pas envie de créer la tristesse dans son regard ou, pire, de l’effrayer sous le crissement des éclats d’une colère trop véhémente.

Au final, peut-être valait-il mieux qu’il parte; tout simplement. Vaheana et Eva’nii avaient l’opportunité d’une excellente journée que leur personnalité respective ne saurait entaché… La seule ombre au tableau, c’était lui.
Lui et son égoïsme, lui et ses frustrations qu’il ne pouvait verbaliser. Il n’avait pas à gâcher leur journée et, elles, la sienne.
Réalisant l’impact de ses doigts crispés sur le verre de plastique, Mana’arii soupire doucement.
Il n’avait pas à subir leur présente.
Les liens familiaux ne le justifiaient pas. Il n’y avait aucune raison de se sacrifier une nouvelle fois.
Et faire semblant ne l’amusait même pas.

Ce sera sans moi., déclare-t-il simplement lorsque l’idée d’une balade sur la plage est évoquée.
Dardant du regard le reste de son groupe improvisé, Mana prend une grande inspiration puis ramène l’éclair grondant de ses yeux sur son milkshake. J’ai des trucs à faire, on m’attend quelque part., n’importe où.
Loin d’ici. Loin de vous.
Merci pour le milkshake.
Néanmoins, l’un d’entre eux n’a pas à payer pour sa froideur sans précédent. S’avançant vers Vai’iti, il dépose doucement sa main sur sa chevelure chocolatée pour en caresser les innombrables mèches.
Face à lui, son regard se fait plus doux; son sourire plus sincère.
Il n’était même pas encore né lorsque tout ce bordel avait commencé, lorsque Mana’arii s’était abreuvé dans la rancune après la disparition de Vai’ata… On se revoit une prochaine fois. D’ici-là, prend soin de ta mère mon grand, c’est d’accord?

Il ne souhaitait de mal à personne.
Juste une prise de conscience qui, sans conteste, n’interviendrait jamais.

Alors, au mieux, tout ce qu’il pouvait leur souhaiter c’était d’être heureux chacun de leur côté.
Satisfait, Mana’arii jette un regard vers Gaoma’asa qui, juste derrière, l’attend d’un air impassible. Parfois, il se demandait si cette chose était réellement vivante ou si ses quelques éclats d’existence n’étaient pas que le fruit de son imagination.
Mais qu’importe, ce n’était vraiment pas le moment.

Cassons-nous Gao, quelqu’un nous attend.
N’importe qui. Loin d’ici.
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