FLASHBACK – 3 mois avant l’évènement de la centrale


La vie à Windoria est plus paisible que tu t’y attendais. Tu croyais que déménager et quitter ta routine de chez tes parents allaient te mettre des bâtons dans les roues, et que tu ne saurais plus retrouver tes repères. En réalité, c’est plutôt l’inverse. Au lieu de chercher des repères, tu t’en as créé de nouveaux, beaucoup plus utiles pour ta nouvelle vie. Tu es désormais libre, libre de leur regard, libre d’être qui tu es sans qu’un commentaire viennent te déranger par-là, ni qu’une remarque cinglante envoyé par-ci te fasse douter de toi-même. Tu es enfin le Ethan que tu voulais être. Celui qui n’est plus ultra-timide, mais celui qui sait mettre et imposer ses limites. La version de toi-même dont tu aurais toujours pu rêver. Tu es content, tu as même une vie avec ton compagnon, Maxim. Il vient récemment de perdre sa jambe mais, vous travaillez fort tous les deux pour rendre cette expérience le moins pénible. Tu lui offre ton support quotidien, mais tu commences à manquer de temps.

Le peu de temps que tu as pour toi, tu le passes à l’extérieur. Ta rencontre avec Capucine t’a certainement choqué, et le fait d’habiter dans la région de Windoria te permet de voir un environnement glacé et différent de ce que tu avais pu voir dans tes cours de biologie Pokémon. C’était un cours intéressant quand tu y penses, c’est juste que… comme ce dernier est majoritairement théorique, c’est, disons-le ainsi, assez compliqué pour toi d’imaginer le terrain. Comme on ne te l’offre pas, tu as décidé à te faire ton propre terrain d’étude. Et où vas-tu pour faire cela ?

Dans le chemin qui mène à l’arène de Capucine, tout près de l’entrée de la forêt.

Quand tu y vas, Maxim le sais, parce que tu t’habilles de la tête au pied pour ne pas attraper froid, et tu prends généralement un ou deux Pokéball contenant tes compagnons glacés. Ta victime aujourd’hui, c’est ton frissonnille. Tu veux l’observer dans un environnement naturel, puisqu’il passe son temps à vouloir rester ton épaule et à te câliner. Non pas que ça te dérange, au contraire, mais tu es curieux de savoir comment il réagirait une fois laisser en exploration des environnements. Tu veux tester sa curiosité, et son tempérament. Ce genre d’analyse est très intéressantes selon toi, parce que comprendre un Pokémon dans tout ses états est un grand atout pour savoir comment s’ajuster pour prodiguer des soins… bref, c’est sûr que tu te dois de faire ce genre de recherche pour devenir un meilleur soigneur, et aussi un meilleur dresseur.

À peine es-tu sorti de chez toi qu’il sort déjà de sa Pokéball pour s’accrocher à toi. Tu souris doucement, et passes ta main sur son petit dos bosselé pour le saluer, et tu commences ta marche sur les bordures des plaines glacées. Tes pieds connaissent le chemin par cœur. Chantonnant, tu te retrouves rapidement à l’entrée de la forêt tumultueuse, là où tu prends ton frisonnille pour le déposer par terre. Le son de la neige sous son corps le fait sursauter un peu mais il s’y habitue rapidement, laissant son corps aller là où il voulait. Tu regardes et notes chacun des mouvements dans un petit carnet que tu gardes sur toi presque toujours. Comme d’habitude, tu ignores les passants, tes yeux rivés sur les réactions de frissonnille. Alors que tu étudies, tu entends un petit son sortir d’un petit trou formé dans la glace. Tu fronces les sourcils et tu fixes un instant avant de t’approcher. Un sorbébé, son corps s’est gelé à une des parois de son trou. Tu ne peux t’empêcher de glisser ta main pour agrandir le trou et d’approcher ta main de la paroi pour détacher doucement le Pokémon, lui souriant. Le pokémon sourit, puis retourne dans la nature sous les yeux fasciné de ton frissonnille.

- Allez, tu es libre maintenant.

Bonne action… c’est ce que tu aimes faire de ton temps libre, Avec les humains ? Non, la majorité n’en valent pas la peine. Avec les Pokémons ? Seuls ces créatures méritent réellement que tu puisses ouvrir un minimum ton cœur. Oh, et Maxim aussi, mais ce n’est pas de lui dont tu dois te préoccuper en ce moment. Ce qui t’importe, c’est qu’il n’y a aucun autre Pokémon en danger ou pris dans le même trou. Tu penches ta tête, mais tu ne vois pas grand-chose. Comment pouvais-tu aider un autre Pokémon s’il était hors d’atteinte ? Tu ne le voyais même pas ! Tu sors ton téléphone rapidement pour mettre un peu de lumière, et tu vois un marcacrin. Tu vois son pelage, mais tu n’arrives pas à savoir s’il va bien. Tu soupires un instant et tu te tournes vers ton frissonille, qui cligne des yeux et te fixes. Il pourrait entrer lui, et s’assurer que le Pokémon est confortable, et non blessé. Seul lui pouvait le faire…

Dis, mon grand, tu veux bien… aller jeter un coup d’œil pour moi ?

En moins de temps qu’il ne t’a fallu pour le lui demander, ton frissonille saute de sur ton épaule et se glisse dans le trou glacé avec aise. Tu remets doucement la lumière de ton téléphone en direction de l’antre et tu te rends compte que Tipou a compris ce qu’il devait chercher. Rapidement, il analyse la créature qui ne peut que lui répondre en grognant. Les deux semblent avoir un dialecte, et enfin, ton frissonille arrive à tirer un peu sur la patte du Pokémon.

Il saigne. Les parois du trou ont réussi à lui laisser une plaie sur le dessus de son dos.

Tu ne peux pas le laisser comme ça, il faut agir. C’est pourquoi tu plonges ta main sans hésiter pour aider ton frissonille qui redouble d’effort pour le sortir de là. Tu réussis même à dégager la peau blessée de la paroi en poussant délicatement avec ta main, ce qui cause un petit son de douleur chez le marcacrin, qui malheureusement se sent attaqué et tente de te mordre. Tu grognes et ton Frissonille commence à obtempérer envers l’autre Pokémon.

Tipou, ce n’est pas sa faute… il est blessé. Mieux vaut ne pas lui en vouloir pour quelque chose qu’il ne peut contrôler, mmh ?

Suite à tes mots, Tipou the fixe puis hoche la tête, se glissant derrière le blessé pour le pousser hors du trou. Tu souris et donne une caresse pour remercier le travail de ton compagnon avant de regarder la plaie de l’autre Pokémon. Elle est peu profonde, mais néanmoins assez alarmante malgré tout. Tu ne peux pas le laisser comme ça. Tu sors ton sac et ton frissonille se glisse dedans pour t’aider à sortir les objets de ta trousse de premier soin. De nouveau, tu le remercies de son aide, lui donnant une petite gâterie au passage. Tu en réserves une pour le marcacrin. C’est évidemment au moment pù tu commences à travailler qu’une voix te dérange.

Cette voix… tu aurais aimé ne pas l’entendre. Pas maintenant, pas plus tard non plus. Pas après cette discussion de la dernière fois, et pas après le rhume que tu t’es tapé en bravant la tempête. Mais bon, ça, c’était de ta faute. Tu ne réponds pas tant que tu n’as pas fini de nettoyer la plaie. Tu l;ves les yeux seulement une fois que tu commence à penser la blessure.

Je ne savais pas que ça t’intéressait. Ou encore que ça te regarde.

Dis-tu d’un ton tout aussi froid. Tu te reconcentre sur ton patient avant de le féliciter avec une des petites gâteries de lait meumeu que tu fais toi-même. Un couinement satisfait plus tard, le Pokémon cochon marche de nouveau dans la nature. Tu es fier e toi, sachant que ce bandage était fait pour se désagréger avec le temps. Biodégradable et non-toxique, bien sûr. Tu prends Tipou contre toi et puis tu secoues les quelques flocons qui te couvre, ton cahier de note ouvert devant toi. Tu y ajoutes rapidement quelque chose avant de changer de direction pour laisser de nouveau ton petit compagnon se promener et découvrir les environs. Tu ne peux néanmoins t’empêcher de te retourner et de lancer à Capucine :

Après le nombre d’heures par jour que je passe ici, j’ai de la difficulté à croire que tu ne m’aie jamais vu avant. Est-ce que toute la région de Windoria t’appartient, maintenant ?

Dis-tu, te disant qu’elle n’allait pas te porter plus attention que cela. Tu sais ce que tu es à ses yeux, un vaut-rien, un incompétent et un être stupide. Ce serait bien si tu pouvais le nier, mais malheureusement, tu ne crois pas assez en l’inverse pour pouvoir le faire. Donc tu te contentes de continuer tes observations, mais tu te rends vite compte que Tipou a les yeux rivés sur l’autre frissonille, celui qui est sur Capucine. Tu trouves ça intéressant, tu le notes, mais tu espères que ce soit passif seulement.

Eh bah non, Ethan, tu t’es trompé. Toi qui croyais pouvoir profiter d’un petit havre de paix, c’était raté. Tu as ouvert la bouche, et tout de suite Capucine a sauté sur l’occasion pour te parler plus qu’elle ne l’avait déjà fait. Ça t’aurait amplement suffi, d’ailleurs. Mais évidemment, un peu de paix, c’était trop demandé, à Windoria, et dans la forêt qui entoure l’arène de glace. Et la voilà, repartie dans son monde où toi tu essaies de l’imiter. Tu ne peux t’empêcher de ricaner.

- Tu sais, ma vie ne tourne pas autour de devenir une copie de toi. J’ai mon propre caractère de base, qui n’est pas des plus chaleureux. C’était aussi le cas avant que je te rencontre.  Je veux prendre ta place dans l’arène, pas ta personnalité.

Dis-tu, le ton sérieux comme jamais. S’il y a bien une chose qui arrive à attiser en toi une certaine colère, c’est qu’on assume que tu es faux. Tu l’es, mais ça date de bien avant que tu rencontres Capucine, donc il n’est pas question ici d’agir d’une façon pour lui ressembler. Parce que oui, niveau puissance et capacités, tu aimerais beaucoup ressembler à Capucine mais ce n’est pas le cas. Peut-être que ça ne le sera jamais, mais bon, c’est beau d’essayer. Voilà maintenant que tu apprends que tes visites ne sont pas passée inaperçue, ce qui ne te dérange pas du tout. Tu considères que cette forêt est un lieu intéressant et très important pour une observation utile à tes recherches et questionnements. Tu hausses les épaules comme seule guise de réponse. Gardienne des lieux ou non, tu ne fais aucun mal donc tu continueras certainement à y retourner.

Puis le dernier sujet que tu croyais être abordé en cet instant apparu dans la conversation et tu t’arrêtes un instant de fixer les deux frissonille. D’ailleurs, le tien te regarde un peu en détresse, ne sachant pas trop comment réagir devant un autre frissonille qui s’intéresse à lui. Tu pourrais juger de l’avoir vu rougir avant que ton regard ne se lance en direction de Capucine directement. Était-elle sérieuse ? Une question à double tranchant, tu la sens à plein nez la réplique cinglante ou les insultes que tu vas te prendre mais tu vas répondre.

- J’ai une équipe de type glace complète, mais croire que mon niveau en ce moment est suffisant pour te battre… ce serait une mission suicide. Je n’imposerai pas ça à mes Pokémon si je sais que nous ne sommes pas prêts.

Un couinement attire ton attention, et ton regard redescend bien rapidement sur les deux créatures. Tipou est venu poser son visage contre le corps de l’autre frissonille et frottait sa tête. Ça n’avait pas l’air de déranger la femelle, mais tu te sens tout de même un peu gêné, donc tu t’approches pour prendre ta chenille glacée contre toi, la faisant couiner à nouveau.

- Monsieur décide de courtiser les dames déjà ? J’te dis toi…

Dis-tu avec un sourire avant de le remettre au sol et de prendre tes notes, ajoutant une note suite au comportement nouveau de Tipou avec la frissonille femelle. Tu espères réellement par contre que ton Pokémon ne commence pas à tomber amoureux de l’autre parce que ça voudrait aussi dire… devoir revoir Capucine. Plusieurs fois. Et, aussi dommage que ça puisse sonner, tu doutais qu’un jour elle arrive à trouver quelque chose de bien en toi pour devenir ami. Même toi, tu ne trouvais pas grand-chose à dire à propos de toi.

Plus la température diminuait, plus tu sentais ton envie de rester près de Capucine suivre cette tendance. La jeune femme a toujours ce regard inquisiteur sur toi, qui analyse tes faits et gestes pour s’assurer que tu ne fais aucun faux pas, que tu ne nuises pas à la faune qu’elle tente tant de protéger. Tu te sens comme si chacun de tes pas, de tes gestes, de tes respires même est une conspiration contre Capucine. Tout chez son langage non-verbal te laisse savoir que tu déranges, que tu perturbes, que tu n’as pas ta place… comme si tu ne le savais pas déjà. Ta place, il semblerait qu’elle ne soit nulle part… et de moins en moins tu penses que tu pourras un jour prendre la place de Capucine sur le trône gelé de Windoria. Tous les jours, tu t’entraînes, tu étudies, tu essaies de t’améliorer… mais bon, tu n’as pas vraiment l’impression d’en voir les résultats. Tes Pokémons sont devenus plus fort, ça c’est certain, Impossible de contredire ce fait… mais pas assez à ton goût. Et les pousser à bout d’énergie ne sert à rien, te disent tes profs à l’académie, mais tu sais qu’ils en font déjà plus que supposer. Leur mettre la pression ne sert pas à grand-chose non plus.

Alors que tu te penches pour pouvoir secouer les quelques flocons pris sur le bas de ton pantalon, tu ne peux t’empêcher de presque tomber dans la neige tellement ce que tu entends te choque. Elle te l’avait proposé auparavant mais jamais tu n’aurais pensé que cette offre serait réitérée, pas une seule seconde. Encore moins après l’histoire du blizzard. Le rhume du siècle que tu t’es pris dans la tronche… bref, tu te relève si rapidement que tu en fais presque une chute de pression. Tu fixes un instant Capucine, à la recherche d’un indice qu’elle n’est pas sérieuse… mais il semblerait que ce n’est pas le cas. Tu ne peux t’empêcher de croiser les bras sur ton torse un peu, l’air perplexe.

« M’entraîner ? Dois-je te rappeler comment se termine presque chacune de nos conversations ? » Tu ne fais que dire les faits, il ne s’agit pas là d’un jugement. « Je veux progresser. Mais je ne sais pas si ça vaut la peine que tu te casses la tête avec tout ça, honnêtement. On ne s’entend pas pour le mieux, et… je ne sais pas. Tu ne me donnes pas l’impression de quelqu’un qui a envie du contraire. »

Autant être honnête, Capucine n’est pas la femme la plus chaleureuse, ça tu le sais. C’est normal, tout le monde n’a pas à l’être, mais… t’entraîner avec quelqu’un qui n’a pas grand-chose à faire de toi ? C’est un peu intense. Tu attrapes ton frisonnille et le tiens contre toi. Au moins qu’il arrête sa danse nuptiale. Parce que… non. N’y pensons même pas. Pas d’amourette avec le Pokémon de Capucine. À ses mots, tu fronces un peu les sourcils.

« En réalité, ce n’est pas mieux de ne pas être gentil avec eux. Le lien de confiance est ce qui permet à mes compagnons de se dépasser. Mais… bon, je pourrais serrer la vis un peu. »

Car, oui, la discipline est parfois compliquée avec tes petits compagnons. Tu les aimes beaucoup mais tu as tendances à les laisser aller un peu parfois. Ta larve glacée se glisse sur ton épaule mai garde son regard ancré sur l’autre Pokémon. Il semblerait qu’il n’ose pas le lâcher une seconde, Tu caresses sa tête lentement pour lui faire signe de se calmer un peu, ce qui te vaut un petit soufflé de flocon. Tu te retournes malgré tout vers Capucine et tu soupires un peu.

« Pour m’entraîner… tu dois vraiment vouloir que quelqu’un vienne prendre ta place, non ? Normalement, les champions d’arène s’arrangent pour ne jamais se faire détrôner, non ? »

Tu essaies juste de comprendre ce qu’elle cherche réellement, au fond… cherche-t-elle à te piéger ? Ça pourrait être possible aussi… comment être sûr de ses intentions ?

Tu détestes la façon dont elle te regarde. D’un simple regard, elle arrive à te faire comprendre comment elle te voit. Comme un idiot… c’est si dommage que tu sois d’accord avec elle, parfois. La façon dont elle te fait comprendre que tu ne lui arrives pas à la cheville… comme si tu ne le savais pas déjà ! Que sais-tu faire, avec ton équipe de quelques Pokémons dont le niveau n’est même pas capable d’atteindre encore la moitié de celui de Capucine ? Tu es certes centré sur ton but, et tu es aussi borné, sans oublier que tes Pokémons ont une endurance de fer et une ténacité qui frise la tienne… ce qui fait en sorte que chaque combat est donné à 100%, au meilleur de vos capacité. Mais es-tu suicidaire au point de les mettre en danger avec un combat avec Capucine ?

Maintenant qu’elle en parle… pourquoi pas ? Après tout, tu ne pourras pas constamment gagner. Et puis… apprendre le combat avec Capucine, ça veut aussi dire que tu peux aussi trouver des failles à ses techniques de combat, et utiliser cette information à ton avantage lorsque le moment sera venu. Tu devras un jour prendre sa plac,e tu le sais. Tu veux lui prendre l’arène, mais elle ne sait pas encore pourquoi… eh oui, tu as bien l’intention de créer une réserve naturelle dans la région, près de l’arène. Ton refuge à toi, dans lequel les gens pourront visiter les animaux sauvages dans leur lieu naturel, où tout Pokémon seront bienvenue pour remplir leurs besoins.

C’est ce que Capucine fait d’ailleurs avec la forêt et l’arène, mais bon. Ce n’est pas vraiment de ça qu’elle te parle en ce moment. Elle te raconte un peu sa vie, et tu n’y prête pas plus attention que ça puisque le message est passé pour toi. Il est vrai que t’entraîner ne te fera jamais de tort, et encore moins avec l’adversaire de taille qu’est Capucine. C’est d’ailleurs pourquoi tu ne fais qu’hocher la tête à ses mots, espérant que ce long discours assez inintéressant se termine. Ce n’est pas contre elle en…mais… c’est long pour une conclusion assez simple à trouver par soi-même ! Sans oublier qu’elle a visiblement de la difficulté avec son vocabulaire. A-t-elle déjà mis les yeux dans un livre, et pas que les pieds dans un dojo ?

« Euh, je pense que le mot que tu cherches, c’est  « rivaux ». Mais soit. Ta compagnie n’est pas agréable, mais un entraînement n’est pas supposé l’être non plus, donc j’imagine que ça fonctionne bien avec le thème. »

Il ne s’agit pas là d’une insulte, mais bien d’une simple remarque, basé sur la logique et le lien entre deux expériences similaires. Mais bon, vu le QI de la femme debout devant toi, tu te doutes que ce ne sera pas perçu de la sorte. Comme si tu en avais quelque chose à faire… Des mouvements insistants se font sentir contre ta jambe, et tu comprends que ton petit frissonille, dont la tentative de flirt ne semblait pas avoir si bien fonctionnée. Tu te penches doucement et tend le bras pour le laisser monter avant de lui donner une petite gâterie que tu traînes toujours avec toi. Il est temps pour lui de profiter du voyage sur ton épaule, parce que clairement tu ne vas pas le laisser marcher toute la pente tout seul, le pauvre, il ne sera pas vraiment heureux de tout ça. Tu avances donc, une main caressant doucement ton Pokémon alors que tu sais que Capucine est au courant que tu n’es pas resté là-bas comme un con. Et tu ne vas pas cracher sur l’occasion. À peine as-tu le temps de t’approcher que tu remarques qu’un truc cloche. Beaucoup de Pokémon, de vent, et d’agitation. Une bataille de territoire, ce n’est pas inconnu… encore moins si c’est un endroit qui leur sert parfois de lieu de repos.

Tu recules néanmoins, parce que tu l’avais vu en mission, quand Capucine s’en mêle, ce n’est pas sans dégâts collatéraux, disons-le ainsi. Et comme attendu, en quelques minutes seulement, les Pokémons n question quitte l’arène rapidement, te forçant à te pousser un peu plus loin rapidement. Ton frisonnille se rattrape avec un fil gelé, te regardant tomber dans un banc de neige avec un petit rire.

« Wow, très drôle Tipou, vraiment. »

Dis-tu avec un léger grognement avant de rire à ton tour en te retournant vers Capucine, qui t’explique un peu la situation, même si tu avais visiblement compris. Tu reprends ton Pokémon dans tes bras avant de t’avancer.

« Oui, visiblement ils en ont bien profité. Et… disons qu’ils ont su bien mettre le bordel ici. »

Remarques-tu en regardant autour de toi une fois que tu entre dans l’arène. Ton frissonille se laisse tomber au sol è l’aide d’un fil et il regarde les Pokémon de Capucine. Malgré la peur qu’il a l’intérieur, il semblerait qu’un esprit de compétition se forme et qu’il veuille se battre. Ou impressionner l’autre frisonnille… tu ne saurais dire. Et de ta ceinture, tu sens une certaine agitation chez tes Pokémon. Tu relèves les yeux vers Capucine, un peu effrayé à ton tour.

« Je… veux combattre avec toi Capucine. Non pas au titre de combat d’arène, juste… un combat. Toi et moi. Un entraînement, si tu préfères. »

Pendant un instant, tu ne sais pas si c’était la meilleure des idées de te proposer comme ça pour un combat. Tu avais certes tes Pokémon avec toi… mais tu sais que ceux de Capucine sont à un niveau incroyablement plus fort que les tiens. Oses-tu réellement les mettre dans cette position précaire au nom de l’entraînement ? Veux-tu vraiment devoir subir les conséquences de ce combat et les faire subir à ton équipe en même temps? Est-ce que ça en valait autant la peine que Capucine semblait dire ? Allais-tu apprendre autant que cette personne avec qui elle s’était battue auparavant ? Tant de question auxquelles tu n’as pas cherché de réponses avant de lancer ces paroles. Comme d’habitude, tu n’as pas pris le temps de penser avant d’agir. Tu es allé sur le coup de l’impulsion, encore et toujours guidé par l’adrénaline avant le cerveau.

Étais-tu réellement prêt à essayer de te battre contre Capucine ? Non, sûrement pas. Allais-tu un jour l’être ? Tu en doutes, bien malgré toi. Tu as tendance à croire que la place sur le trône de glace ne te sera jamais destinée, que le chemin vers ton objectif commence à se remplir d’obstacles nouveau à chaque jour. Une montagne infranchissable, c’est ce que ça commence à devenir pour toi… mais tu ne t’arrêteras pas pour autant. Tu vas la gravir, peut-être dégringoler quelque fois, mais toujours te relever. Et essayer de remonter, surtout. Toujours.

Tu regardes autour de toi et tu tentes de trouver le Pokémon en question, avant de vite te faire servir et de voir le puissant Dimoret tomber devant vous. Tes yeux s’agrandissent légèrement, parce que tu sais que tu n’es pas sur un terrain inconnu, ni connu. Donc tu vas devoir jouer prudemment. Ton frissonille, soudainement un peu apeuré par la situation vient se loger sur toi, te faisant frissonner un peu. C’est froid dans ton cou, sa petite tête ! Tu le caresses doucement avant de lui chuchoter :

« T’inquiète Tipou, on va se battre de notre mieux et essayer de faire notre possible pour gagner, d’accord ? »

Dis-tu avec un petit sourire. Le Pokémon au visage froncé par l’angoisse te regarde un instant, et essai de se convaincre lui-même alors qu’il fixe le dimoretface à toi. Il est temps d’agir à ton tour.

« Utiliser un Pokémon si puissant… n’as-tu donc aucun scrupule, Capucine ? Dans tous les cas, je suis enchanté de faire ta connaissances Vitia. C’est charmant de voir avec qui je vivrai lorsque Capucine ne pourra plus s’occuper de l’endroit. Rooky, c’est à toi de jouer !  »

Tu disais ça plutôt à la plaisanterie, mais peut-être essayais-tu aussi de chauffer la champion glace, de l’agacer un peu. Après tout, ça peut faire rire si on a un sens de l’humour, ce que tu n’es pas certain que Capucine possède, mais bon. Tu lances la balle de ton Lougaroc de forme minuit, qui hurle une fois sorti. Même lui sens le pouvoir du Pokémon devant lui, mais la confiance qu’il à en toi vous donne cette confiance que vous pouvez arriver à quelque chose. Tu glisses le cristal Z de ton Pokémon dans ton bracelet Z rapidement, et commence le mouvement qui vous permet de déployer la puissance du cristal.

« Laissons le roc prendre avantage sur l’arène ! Hurlement de roches lames ! »

Utiliser cette attaque dès le début est un peu risqué, mais c’est ta meilleure façon d’infliger des dégâts considérables à un Pokémon de si haut niveau. Ton Pokémon hurle et laisse les lames de roc sortir du sol directement sous le Pokémon, et tu profites de la distraction pour installer u pige de roc à l’aide d’un claquement de doigt que Lougaroc connait. Tout allait devoir commencer. Ton frissonille regarde la scène, surpris de l’attaque en question. Tu allais tout donner !

« Parce que tu croyais réellement que j'allais te laisser la tâche facile en prenant que des Pokémon du type glace ? N'as-tu donc pas compris que j'étais conscient de ne pas être prêt ? Je ne me jetes pas dans la gueule du loup sans me battre, oh que non ! »

Dis-tu. Bien évidemment que tu allais utiliser le reste de ta team glace par la suite, comme Lougaroc est ton seul Pokémon assez puissant qui n'est pas du type en question. Tu veux mettre le plus de dégâts possibles, parce que sinon, tu sais que tu n'as aucune chance de vaincre Vitia. Ça se voit que son niveau est beaucoup plus grand que celui de Rooky ! C'est pourquoi l'attaque qu'est Vendetta réussit à éliminer d'un seul coup ton meilleur ami qui s'écroule, haletant. Il pousse un hurlement un peu défaitiste, te regardant d'un air désolé. Tu te rapproches rapidement et tu lui caresses la tête.

« Beau travail Rooky… tu t'es bien battu, je suis désolé de t'avoir fait blesser comme ça. »

Il te lâche un petit sourire faible avant de se laisser assaillir par le laser sortant de la Pokéball pour y retourner. Un retour dans une Pokéball confortable, ça fera toujours du bien pour se reposer et empêcher de graves blessures. À se rythme, cependant… tu verras bien tout le monde finir comme lui assez rapidement. Ta main tâte légèrement ton épaule et tu réalises que ton frissonille n'y est plus. À la place, il s'est mis devant Capucine et commençait à émettre plein de petit son, comme pour la gronder de l'attaque de son Pokémon qui avait mis un de ses amis hors combat. Tu retournes rapidement à ta place pour le reprendre contre toi.

« Eh, ce n'est pas grave Tipou, c'est ça, un combat. C'est de tomber, et de toujours continuer à se relever jusqu'à ce qu'on soit épuisé. C'est ça, un digne combat. »

Tu essaies de le rassurer, voir de le calmer, parce que tu n'as pas envie qu'il se mette dans de beaux draps. Tu remets les Pokémon sur ton épaule et regarde Capucine qui se paie ta gueule à nouveau, te faisant serrer des dents un peu sans pour autant que tu ne perdes ton sang-froid.

« Je t'avais dit que je n'étais pas prêt, ça ne m'empêchera pas d'essayer d'avancer. »

Tu vois le nouveau Pokémon arriver alors que l'autre part, ce qui te soulage vachement, pour être assez franc. Non pas qu'il est moins menaçant, mais tu sembles remarquer que la différence de niveau entre les deux ne sont pas extrêmement différents, comparé au dimoret. Tu sors une Pokéball de ta ceinture et la lance dans le ciel.

« Bibi, c'est à toi ! »

Et alors que ton Pokémon arrive, tu remarques ton frissonille sauter sur sa tête, la prenant par surprise. Il semblerait que Tipou veuille vraiment se venger des blessures de son ami. Ce n'est pas vraiment égal de lancer deux Pokémon contre un, mais connaissant le niveau de Tipou… tu sais que ça ne change pas forcément grand-chose. Eh puis, merde. Autant y aller.

« Parfait, Tipou, commence avec Poudreuse. Bibi, enchaîne avec tête de fer et griffe acier ! »

Les deux attaquent à leur tour, Tipou commençant et tombant au sol après, prêt à réattaquer au besoin. Son attitude de combattant de fait sourire. Bibi exécute les deux attaques simultanément, revenant ensuite vers l'arrière avec un petit halètement. Il va falloir être prêt pour le prochain coup à venir.

Mais pour qui elle se prend, elle ? Tu as beau lui demander conseils, de l'entraînement, et des trucs, mais te dire que tu ne sais pas comment féliciter tes Pokémon, ou que tu es trop doux avec eux est à ton avis un avis basé sur des faits personnels. Chaque dresseur a sa façon d'éduquer, de rassurer et d'entraîner ses Pokémon. Toi, tu préfères l'approches qui pointes les bons coups plutôt que d'y aller dans le négativisme, mais clairement ce n'est pas la vision des choses de l'autre dresseuse face à toi, et son ton, sans oublier l'empressement pour te déblatérer à quel point tu fais un mauvais pas, vient chercher une corde sensible en toi. Tu ne dis pas que toutes les techniques de dressage sont bonnes, mais tu crois juste qu'un dresseur s'adapte aux besoins de son équipe. C'est pourquoi que dès qu'elle finit, tu sers les points.

« J'ai beau avoir demandé des conseils de ta part, je ne penses pas que tu aies un mot à dire sur ma stratégie, ou encore comment j'élève mon équipe, Capucine. Mon Pokémon a été certes surpassé, mais s'est battu du meilleur de ses capacités. Mes Pokémons ne sont pas de ton niveau, et ça tu devais t'y attendre avant que le combat commence. Une attaque Z de type roche était la meilleure des solutions pour t'enlever le plus de vie possible. C'est un choix logique dans une situation désespérée, sans oublier que pour effectuer une attaque Z, la coordination du Pokémon et du dresseur doivent être parfait, chose que nous travaillons ensemble depuis longtemps. Donc j'ai le droit d'être fier de son travail, peu importe ton opinion là-dessus. »

Pour toi, le sujet était clos, et le ramener ne serait que ressasser en toi cette colère qui t'habite. Tu n'as pas à t'expliquer, voir à te défendre sur la façon dont tu traites ton équipe, encore moins avec quelqu'un incapable de trouver le mot « rivaux » dans une conversation où il se doit d'être utilisé. Et elle continue de te parler de ta façon de parler à tes Pokémon, et elle ne sait pas que ça te blesse fortement. Tu en viens même à douter de tes capacités à les rendre heureux en combattant avec toi, parce que visiblement ta notion de combat n'était pas digne d'un champion. Au fond, pourquoi tu continues de te pousser comme ça. Tu vois rapidement que ta sablaireau perd le contrôle, donc tu t'approches rapidement pour pouvoir attraper le frissonille au vol avant que Bibi ne tombe au sol, faible. Tu la rappelle dans sa Pokéball, un soupir t'échappant.

« C'est bon Capucine, j'ai compris. »

Dis-tu en serrant ton frissonille un peu contre toi. Tu as beau vouloir garder le masque, une partie de toi essaies surtout de ne pas craquer sous tout ces mots qui viennent ébranler le peu de confiance en toi que tu as… parce que s'il y a bien une chose dont tu étais fier avant, c'est ta façon de travailler avec ton équipe, et les Pokémon en général… mais te faire taper dessus après chaque action commence à te faire chier. Au point où tu te demandes… pourquoi lui voler l'arène glace, au fond ? Si elle est si meilleure que toi… peut-être devrait-elle y rester. Malgré tout, tu regardes le darumarond qui s'approche d'un air excité de combattre. Tu sors une nouvelle Pokéball puis Toshinori en sort.

« Toshinori, utilise Estocorne… et berceuse. »

Une attaque lâche. Tu n'as juste plus envie d'attaquer. Tu vas terminer le combat, parce que tu sais qu'elle a gagnée malgré tout. Parce que tu sais désormais que tu n'es pas de son calibre, et que tu ne le seras peut-être jamais. Toshinori regarde en ta direction, remarquant ainsi ton manque d'entrain. Il s'exécute quand même, les deux attaques frappantes et la dernière endormant ainsi le Pokémon de Capucine. Avant qu'elle ne fasse quoi que ce soit, tu rappelles Toshinori dans sa balle sans un mot.

« Je pense que j'ai compris, au fond. La seule chose que je retiens en sortant d'ici, c'est que finalement, tu devrais la garder ton arène. Tes mots sont bien choisis pour me faire voir que je ne suis pas fait pour me rendre jusqu'au trône que tu défends. Chapeau, Capucine. »

Dis-tu. Tipou te regade, et tu lui souris malgré tout. Tu caresses sa petite tête gelée avant de le glisser sur ton épaule, relevant les yeux vers Capucine, et d'un air sincère, lui dire :

« Je- Je crois que je préfères ne pas devenir champion, si ça implique de devenir aussi rigide et méthodique. J'aime mieux rendre mes Pokémon heureux, et fort à ma manière finalement. Sur ce… je ne te ferai pas perdre ton temps plus longtemps. »

Dis-tu avant de mettre ton Capuchon sur ta tête. Tu t'approches des portes de l'arène, et sans vraiment prendre la peine de dire au revoir (surtout parce que tu sais que Capucine n'en a sûrement pas grand-chose à faire), tu quittes l'endroit, ton frissonille lové dans ton cou pour tenter de te réconforter, alors que tout le long du trajet pour le retour au centre-ville de Windoria, tu remets ton but en question. La championne avait raison, tu n'avais rien commencé… peut-être que ça n'en valait pas la peine, au final.

Tu ne pensais pas qu'elle sortirait de l'arène. Tu ne pensais pas qu'elle reviendrait vers toi. Tu ne pensais pas non plus qu'elle était si près de te rattraper, qu'elle te retournerait avec une force que tu ne lui connaissais pas avant que tu ne reçoives ses jointures directement sur ton nez, à une force qui te fait chanceler avant que tu ne tombes dans la neige. La secousse vient même éveiller ta Givrali qui se place entre toi et Capucine, laissant pousser des cris protecteurs. Elle est très protective, tout comme ton Lougaroc. Tu es presqu'heureux, d'ailleurs que ce dernier ne soit pas capable de sortir de sa Pokéball, parce que son impulsivité et ses tendances protectrices l'aurait fait complètement vriller.

Ton Pokémon est bientôt accompagné du Frisonille, qui commence lui aussi à pousser des sons exaspérés. Il ne sait pas faire grand-chose mais il sait une chose : son dresseur ne se sent pas bien, et c'est causé par la femme face à eux. Pendant leurs exacerbations, et pendant que Capucine lui parle de son ton froid et méprisant, des flocons sortent de la bouche de ta Givrali qui tente tant bien que de mal de garder son sang-froid. Toi là-dedans ? Tu es par terre, entouré de la neige, du froid, et tu as les yeux baissés. Elle cogne fort, Capucine… au point ou ta tête a tourné un petit moment. Tu n'as plus envie d'être ici, tu n'as plus envie de t'entraîner pour aujourd'hui, mais surtout, tu n'as pas envie de l'entendre te taper sur la tête. En l'entendant, tu croirais entendre ta mère et ton père, dans les derniers temps où tu étais chez toi. Et juste le fait de le réaliser…

te fait craquer.

De grosses larmes se forment dans tes yeux alors qu'elle continue de juger tout ce que tu croyais un minimum bien chez toi, qu'elle brise peu à peu comme si elle connaissait tout ce qui fallait dire pour le faire. Tu craques parce que tu ne t'es jamais fait parler de la sorte par quelqu'un d'autre que tes parents… et aujourd'hui, tu ne leurs parle plus pour cette raison exacte. Mais une partie de toi sait que tu reviendras dans l'arène pour t'entraîner, malgré la façon dont tu te fais traiter. Pas aujourd'hui, ça c'est certain, mais tu finiras par revenir. Et après tout le négatif qu'elle te lance, il y a une mini tentative de te complimenter, ce qui te fait rire un peu faussement.

Pas besoin de cacher tes pensées derrière de faux compliments Capucine. S'ils sont honnêtes, tu les rediras une autre fois, parce que ça ne le semble pas après le mépris des nombreuses paroles qui les ont précédés.

Ta voix est tremblotante, et un léger reniflement te suit. Ta main toujours contre ta joue meurtrie, tu fini par te relever, essuyer les larmes sur tes joues au passage. Tu fixes tes Pokémons qui s'échauffent tout les deux contre capucine.

Assez, vous deux. Ça ne vaut pas la peine. On retourne à la maison. Et toi…

Dit-il en relevant les yeux vers Capucine avant de détourner les yeux.

N'essaies même pas de me retenir.

Non pas qu'elle avait l'intention de le faire, parce que probablement qu'elle n'attendait que ça, ton départ. Mais plutôt parce que tout ces reviens utiliser… ils t'avaient cherché. Après ce coup, ces paroles… elle avait l'audace de te demander de rester ? Tu n'es pas con, et clairement tu as atteint ta limite pour aujourd'hui. Après une caresse calmante sur la tête de ton Pokémon, tu la laisse entre dans sa balle alors que tu reprends le frisonille contre toi. Et sans ajouter un mot, tu repars, le cœur gros et le moral à zéro. L'image de tes parents ne te quitte pas, et ce, jusqu'à ce que tu arrives chez toi et que tu réalises que tu es désormais hors des regards. Et c'est là que tu laisses les émotions couler le long de tes joues.