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If I could make amends /Pv Travis Saint
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Transie par le froid froid, grelottant sous ses vêtements déchirés, Anastasia accueillit la douceur des premiers rayons du soleil avec une certaine avidité. Un peu plus d'une heure ; c'est tout ce qui s'était passé entre le moment où, tremblante et blessée, épuisée mais heureuse, la dame blanche s'était extirpée de l'antique tombeau qui avait cherché à la condamner, et cet instant précis où elle apercevait au loin les formes floues mais familières du campement qu'elle regagnait lentement. A peine plus d'une heure pour un trajet qui lui avait paru une éternité de réflexions, de froid et de fatigue.

Arrivant pour l'aube, Anastasia s'était immobilisée un instant dans un épais nuage de buée, observant l'état dans lequel elle se trouvait, couvée par le regard inquiet de Charon désormais scalproie. Ce gilet de bleu et de pourpre qu'elle affectionnait tant n'avait résisté ni à la chute, ni à l'étreinte du pokemon acier ; et enlevant ces oripeaux dont elle s'était servie pour se protéger autant que possible du froid, la dame blanche dévoila ses épaules nues et ses bras, ecchymosés, terriblement rougis par le soleil. Elle avait pris des précautions, avait manqué de ressources et malgré tout continué en improvisant comme elle le pouvait ; et là où autrefois la chair avait la couleur de porcelaine, ses pommettes comme ses bras avaient fini par prendre une teinte rouge qui trahissait la morsure des rayons sur une peau trop sensible. Anastasia passa une main dans ses cheveux dans une vaine tentative de paraître présentable, se rendant alors compte des mèches d'albâtre collées sur son crâne et le long de sa tempe gauche, là où la blessure qui la lançait de temps à autre avait commencée à coaguler... Les perles de sang qui avaient goûtées sur sa robe... Les atours abîmés ça et là... Avec l'amer sourire de la mauvaise perdante, la dame blanche reconnu finalement qu'il n'y avait plus rien à faire que de retourner à sa tente le plus discrètement possible.

Inconsciente pourtant Anastasia ne l'était pas ; elle connaissait parfaitement le prix qu'il lui fallait payer, s'y était dévouée corps et âme, bonheur et douleur, jusqu'à la dernière goutte ; et sa peau qui brûlait lui donnait l'impression de danser sous une pluie de lames, et pourtant. Toute la fatigue, tous les maux et les blessures ne pouvaient effacer de son visage fatigué le regard pourpre et brillant, pétillant et vif alors qu'elle repensait à ses trouvailles, à cette victoire dont les dommages collatéraux lui paraissaient bien insignifiants désormais. Elle y était parvenue, avait découvert un vestige si insignifiant pour d'autres et pourtant si important pour elle, en avait tiré de précieuses informations et un bond terrible dans ses propres recherches . La dame d'albâtre saurait se remettre des blessures et du mal, elle l'avait toujours fait ; mais ce qu'elle avait découvert était à ses yeux bien trop important et irremplaçable... L'incident démontrait à nouveau chez elle la terrible différence et scission entre le corps, et l'esprit.

Traversant le campement d'un pas rapide, Charon sur ses talons, son sac sur les côtes et son gilet dans les bras, Anastasia n'espérait qu'une chose : atteindre cette tente qu'on lui avait attribuée le plus rapidement possible et sans attirer l'attention sur sa personne et son état. Il n'était pas certaine que sa disparition eut été remarquée dans le tumulte et l'agitation habituelle du site de fouille – pensait même espérer que non, du moins. Inquiéter n'était pas son but, attirer l'attention non plus, quand bien même ses airs fantomatiques n'eurent jamais agit en sa faveur.

S'approchant de sa tente qu'elle apercevait enfin, grelottant toujours de la nuit qu'elle avait passée, Anastasia se rendit compte dans une amusée fatigue et une douce ironie qu'il devait à peu près être l'heure à laquelle elle partait toujours.

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Dans le camps, je suis très souvent occupée. Je dois préparé les fouilles, les dirigée, vérifier que les différents responsables des différents coins soit toujours optimaux, que les différents membres du groupe soit dans leur formes optimales. Très vite, malgré ma promesse de prendre soin d'elle, je ne vis que très peu Anastasia, essayant parfois de la croiser en cassant un peu mon planning. Mais a bout de quelques jours, je fut totalement pris à cause d'un petit accident sur le chantier. Rien de grave : Goudron avait voulu copié les hippodocus et avait recouvert de sable une partie du site. Vous ai-je dis que je n'avais même pas le temps de m'occuper de lui ? Pendant un moment, j’espérais que Deimas puisse s'en occuper, mais bon, sans Mutius... C'était comme lâcher un gosse dans un parc d'attraction sans ses parents. Bref, tout ça pour dire que ce soir-là, je n'avais rien remarqué.

J'étais partie me couchait tard, en passant devant ma tente, prêté à Anastasia. J'hésitais un peu à rentrer, pour être sûr qu'elle aille bien, mais la fatigue, ou bien le fait que j'aurais était trop gêné si je l'avait trouvé nue dans mon hamac, me fit dévier mon chemin pour aller me coucher dans la tente de Deimas. Je pensais à ce moment-là que je prendrais bientôt du temps pour accompagner Anastasia dans son expédition étrange. Elle aurait surement besoin d'aide pour transporter de l'équipement, ou bien, juste l'expertise d'un super pokémon comme Mutius ou bien l’adaptabilité de Goudron. Je pensais déjà à ce que l'on pourrait faire dans ces ruines étranges. Presque autant que j'espérais retrouver les travaux de papa... Je m'endormit alors, dans ces réflexions douces-amères.

Je me réveillait tôt. Très tôt. Il faut dire que je dormais peu, parce que je connaissais la technique pour minimiser les heures de sommeil : dormir un certain temps et faire une sieste entre midi et deux. tu rajoutes un petit kawa ça et là et tu tient la forme pour une journée. Enfin bref, je me levais plus tôt pour faire l'inventaire, chose que je faisais rarement mais qui devait être faite. Lorsque je rentrait dans la tente de l'intendance, je fut surpris de voir sur la table du milieux une feuille. Lorsque je la lue, je fut surpris. Catherine et Jean avait pris la peine de faire l'inventaire pour moi, en marquant au passage que ça me donnerais un peu de temps pour moi. Très sympathique ! Mais... Personne n'étais réveiller. Donc... Je pouvais prendre du temps seul... Ouaip.... La prochaine fois ils feraient mieux de me prévenir en avance pour que je puisse dormir plus longtemps !

Devant cette réalisation, les 2 h de la matinée que j'avait prévue pour m'occuper du stock se retrouvait libre. Je pensais qu'il serait bien de commencer en avance mes taches de la journée, mais avant, je ne put m'empêcher d'espérer qu'elle soit debout. J'avais deux heures de libres et plein d'idée à lui exposer pour son expédition. Si elle était debout, je pourrait lui en parler ! Ou au pire, je pourrait en parler à Charon. Je pense pas qu'il me porte dans son cœur, mais si c'est pour le bien de sa maitresse, il m'écoutera surement. Et puis bon, mutius et goudron dort, et j'ai besoin des deux pour m'aider pour mes taches... Alors autant allez voir ! Ainsi, je me dirigeais vers ma tente, le sourire au lèvre.

Devant la porte en tissus, je commençais à chuchoter des "Hey", assez fort pour qu'elles les attendent mais pas assez pour qu'elles se réveilles. Au bout de quelques minutes sans réponse, je fut surpris. Charon n'aurait pas dut venir me voir pour commencer à me lancer des regards noirs ? Et même, la veille, pourquoi n'avait-il rien dit quand j'étais passer à côté de la tente ? Mes doutes était trop grand : j’ouvris la tente. Rien. Personne. Pas un seul pokémon, pas une seule Anastasia. Je rentrait dans ma tente, apercevant que certaines affaires de ses affaires n'étais plus là. Est-ce qu'elle.... Non, c'est pas possible ! Mais elle avait dit qu'elle n'avait pas envie d'abuser de mon aide.... Mais elle ne l'aurait pas fait ! Elle va se tuer ! Sans une seconde de réfléxion, je courrais vers le petit coin de rangement où j'avais caché mes affaires pour qu'Ana ne se pose pas de question quand à cette tente et j'en sortit une trousse de soin, un couteau de survit, une lampe torche, une ceinture de bricolage, une pioche et des petit outils diverses et varié. Suréquipé mais près à tout, j'étais sur d'avoir tout couvert. Peu importe où elle étaient, je la retrouverait et je ferais tout pour qu'elle rentre saine et sauve.

Lorsque je sortit alors de ma tente, je vis devant Anastasia, accompagné par une figure peu familière. Une espèce de brouillard c'était levé, donc j'avais du mal a distingué quoi que se soit, principalement parce qu'il brouille en partie les caméras de mon casques.

Ana ? C'est toi ? Et c'est quoi ça ? Charon ?

alors qu'il c'était approché, je pouvait voir que ceux qui l’accompagné était un Scalproi. Et je ne connaissait qu'un seul scalpion ici...

Où étais-tu ? Je me suis fais un sang d'encre ! Est-ce que....

Je me stopper net dans ma phrase. Ma vue était catastrophique en ce moment, mais mon odorat et mon ouïe, eux, avait tout les deux capter les signes. Elle était blessé. Et pas qu'un peu. Je lâchais tout ce que j'avais sur moi et me ruait sur elle. Sans chercher faire plaisir à Charon ou a qui que se soit, je la prit dans mes bras, plus facilement que je le pensais, puis me dirigeais en marchant vite vers la tente médicale où je la déposais sur un des lits inoccupé.

Ne bouge surtout pas !

Dis-je, aussi en colère qu'effrayer, sortant de la tente en courant, pour pouvoir aller récupérer la trousse de soin.

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If I could make amendsDans un soupir soulagé, Anastasia s'immobilisa devant la tente. Elle avait longée les murs, accéléré le pas, ne tombant sur personne alors qu'elle regagnait enfin le domicile qui lui avait été attribué. Personne de croisée, personne d’inquiétée, pas vrai ? Trop fatiguée pour remarquer l'attention que portait soudainement Charon à la toile et ce qui se trouvait à l'intérieur, la dame blanche ne désirait plus qu'une chose : se poser un instant pour se plonger dans ses notes, se réchauffer et se changer, soigner ses blessures, trouver quelque chose à manger... Une chose... Bien malgré elle, comprenant que les besoins et limites corporels commençaient à prendre le pas sur la volonté, Anastasia tendit la main pour se saisir de l'ouverture.
Charon n'avait fait aucun signe, aucune remarque, aucun mouvement qui eu pu trahir la présence du propriétaire dont il espérait secrètement le soutien d'un instant à l'autre ; si bien qu'en voyant Travis sortir de sa tente, les bras chargés d'objets divers et variés et l'air particulièrement pressé, c'est avec surprise que la dame freina brusquement.

- Travis ? Que se passe-t-il ?
- Ana ? C'est toi ? Et c'est quoi ça ? Charon ?

Elle commençait à s'habituer aux fantaisies et aux dérèglements du casque de son ami, presque autant que le voir bien trop occupé pour son propre bien... Mais le retrouver à cette heure-ci, à cet emplacement précis et à ce moment particulièrement mal choisi, voilà qui ne présageait rien de bon... Qu'avait-il pu se passer pour que la panique le prit ainsi ? Ce n'était tout de même pas... Avec l'air le plus naturel du monde et armée d'un sourire fatigué, s'efforçant de calmer ses frissons alors que le désert se réchauffait lentement, l'albinos reprit la parole d'un calme doucement comateux.

- Est-ce que tout v-
- Où étais-tu ? Je me suis fais un sang d'encre ! Est-ce que...

Brusquement envahie par la désagréable impression d'être un enfant que l'on grondait, sentant naître une affreuse culpabilité alors qu'elle croyait soudainement exactement comprendre ce qu'il préparait, Anastasia se prépara à rétorquer du mieux qu'elle le pouvait...

- J'étais aux ruines, il y a eu un éb-

Tout se passa alors beaucoup trop rapidement pour son esprit groggy. Elle aperçut Travis qui lâchait brusquement son paquetage et courait dans sa direction, et avant qu'elle ne pu faire le moindre commentaire sur l'incident, le monde devint soudainement chaud et tangible. Elle voulu faire un mouvement, se retrouva coincée malgré elle dans des bras qui refusaient de la lâcher ; et se rendant compte qu'elle ne touchait plus terre, Anastasia comprit rapidement que l'homme devait être en train de la porter. Les mouvements brusques relancèrent sa douleur à la tête, mais au moins ne grelottait-elle plus dans le froid des lueurs de l'aube...
Frissonnant un instant, autant surprise par le contact soudain mais rassurant que par le brusque choc thermique, la dame d'albâtre chercha à rétorquer mais ne trouva que la fatigue de se laisser porter. Dans le monde de flou qui se trouvait tout autour, elle cru reconnaître une des tentes médicales où elle s'était aventurée quelque fois.

Déposée sur un des lits de l'infirmerie, Anastasia n'eut pas eu le temps de retenir Travis que celui-ci avait à nouveau disparu à l'extérieur, la laissant seule tandis qu'elle s'asseyait lentement sur le lit, laissant tomber son sac à ses pieds. Elle était peut-être blessée et fatiguée, certes ; mais la dame albinos se sentait parfaitement lucide et réveillée, trop enthousiasmée par ce qu'elle avait découvert pour céder aux caprices d'un corps trop faible pour la supporter. Il lui fallait annoncer à Travis ce qu'elle avait trouvée ! Les traces, les témoignages, le tombeau du Général et de la Prêtresse et même le golemastoc endommagé qui l'accompagnait désormais ! Trop d'informations qu'elle désirait partager à l'instant-même...

Alors l'idée commença à germer dans son esprit qu'elle était peut-être en plus mauvais état qu'elle ne l'avait jusqu'alors envisagé. Après tout, pas une seule fois n'avait-elle vu son reflet depuis sa chute... Ni même pu observer l'état de sa – de ses ? Blessures...

- … Mais je t'assure...

Rattrapée par la fatigue, le doute soudain et la culpabilité naissante qui la prenaient, Anastasia demeura silencieuse, assise là où on l'avait laissée...

Charon, fouillant les affaires éparpillées, se saisit de la trousse de soin et, la gardant serrée dans ses mains, s'empressa de rejoindre le duo qui l'avait largement devancé. Il avait bien trop connu sa maîtresse dans d'inquiétants états pour être incapable de reconnaître des symboles aussi simples que la croix-rouge qui ornait la boite ; quant au reste, eh bien... Le scalproie se refusait à perdre le temps de s'étonner de cette nouvelle apparence et autres capacités. Se sentant coupable de ce qui s'était produit, de ne pas avoir agit plus tôt ou pu être plus utile, il tâchait d'expier sa faute dans l'inquiétude absolue qu'il éprouvait pour sa maîtresse ; et jetant presque la trousse sur l'homme qui sortait de la tente, Charon se glissa aux côtés de Travis pour rejoindre la dame blanche, s'éloignant de quelques pas tandis qu'il restait à côté...

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Alors que je sortit de la tente, je reçut soudain la trousse de soin dans les bras, tandis que Charon était devant moi. Je compris qu'il était aller la chercher. Sans perdre plus de temps, je fit immédiatement demi-tour pour voir Anastasia qui c’était assise sur le lit. Elle semblait vouloir dire quelques chose, mais ça faisait un moment que je ne l'écoutait. J'étais trop concentré à essayé de la sauver de son insouciance.

Qu'est-ce qu...?

Dis-je alors, persuadé de l'avoir couché. Sans dire quoi que ce soit, je fit en sorte de la coucher sur le lit. Cela ne fut pas si difficile... Je veux dire même si je réduisait ma force pour évité de la blesser plus, elle était dans un état de faiblesse aussi physique que spirituelle. Sans parler du fait que le sang qu'elle était entrain de perdre devait avoir commencer à la mettre dans un sale état, surtout lorsqu'on considère sa condition physique de base. Alors que je commencer à ouvrir la trousse de soin, je tournais ma tête vers le Scalproie.

Charon, va à la tente de Deimas, la grosse technologique. Réveille Mutius et Goudron et dis leur de venir ici sur le champs. S'il te plait.

Je ne m'inquiétait pas pour Deimas, ce type à le sommeil d'une souche. Il pourrait dormir en plein milieu d'un chantier sans qu'il ne se plaigne ne seconde... Quand à Charon, je savais que je lui en demandait beaucoup, surtout que je n'étais pas son dresseur et qu'il avait montré plusieurs fois qu'il était assez méfiant envers moi, mais j’espérais que le bien être de sa maitresse passait avant tout.

Je sortit alors les différent produit nécessaire pour nettoyer, panser, et désinfecter. Alors que je me préparais mentalement, je commençais à marmonner "Respire, reste calme, tu peux la soigner, ne tremble pas", en boucle et à voix basse. D'abord, avec du coton absorbant, j'écartais le sang sale proche des plus gros blessure. Puis, j’appliquais un petit spray anti-douleurs instantanés. Cela il était loin d'être parfait, mais il suffirait largement pour la troisième étapes, surtout vue à quel point elle semblait ne pas faire attention à la douleur. Une fois cela fait, je pris une pince chirurgicale et commençait à retiré les morceau de pierre et autre détritus trop gros et trop profond. Lorsqu'il ne rester plus que les petit bout de sable, je mis une petite dose d'un spray désinfectant, tout en lâchant un simple "ça va piquer" puis je sortit un tissus médical avec lequel je commencer à nettoyé les plaie de tout les détritus comme le sable ou la poussière. Tout en faisant ça, je juger aussi de l'état de la blessure et de la perte du sang. Bien que je n'avais pas encore put juger toutes les blessures, c'était clair qu'elle avait besoin de sang et vite. Elle avait passer plus d'une heure à saigner non-stop... Dans son état, elle avait de la chance de pouvoir encore tenir debout. De la chance ou beaucoup trop d'insouciance.

Je ne pouvais pas tout faire tout seul, surtout faire les point de sutures... Pas dans mon état. Cependant, je pouvait au moins essayer de lui faire gagner du temps. Le Leuphorie du camps n'étais pas là, car l'infirmière du camp l'avait pris avec elle pour une affaire urgente sur un site plus loin. Donc, sans vibra-soin, j'étais obliger d'utiliser la bonne vieille méthode : une transfusion. De base, je les garde pour moi, parce que vibra-soin ne marche pas totalement sur moi. Mais là, je m'en foutais largement. Elle avait besoin de sang pour se stabilisé et vite. En tout cas, l'avantage de notre époque c'est que, lorsqu'on a besoin de sang bien préserver, l'on peut faire confiance à la compagnie Mexa-Gel, le leader dans les glaciaire médicale ! J'ai payé une fortune pour l'avoir, même si elle était partiellement payé vue ma situation, mais jamais je ne me plaindrait de l'avoir obtenue. Surtout pas ce jours là.

Je sortie une poche de sang O-, vue que j'avais la chance d'être moi même O-. Place donc la poche sur un des crocher de la tente, puis je déroulais le tube et sortit la seringue. Pour finir, je plaçais mes doit sur le creux du bras d'Anastasia, essayant de ressentir là où sont flux sanguin étain le plus massif, puis j'y planter l’aiguille, ouvrant enfin la poche de sang, le laissant couler dans ses veines. Une fois cela fait, je retourner au traitement de ses blessures. Et à ce moment là, Mutius rentra dans la tente.
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If I could make amendsCette fois-ci, Anastasia ne lutta pas pour rester assise, se résignant docilement à se rallonger sur le lit où on l'avait déposée. Il était dans la nature même du principe d'inertie qu'il fut plus simple pour tout corps en mouvement de continuer sur sa lancée que de ralentir ou s'immobiliser ; et Anastasia fonctionnait depuis si longtemps sur ces règles-ci que l'arrêt brutal qu'avait donné Travis à sa course produisait des conséquences directes sur la jeune femme... Dans un déni involontaire de son état et les soubresauts d'adrénaline qui s'estompaient, l'albinos ne s'était pas réellement sentit mal - ni même autant souffrante que son état ne l'était réellement... Mais maintenant que le corps se posait enfin, Anastasia se trouvait forcée de constater à travers les brumes de la fatigue les inquiétants signaux que lui renvoyait son corps à différents endroits. C'était nouveau, d'avoir pu ainsi fonctionner aussi longtemps malgré sa fragilité ; mais la voix de la raison lui soufflait que ce n'était pas une expérience à retenter... Le dos sur le lit et les mains calmement posées sur son ventre, la dame blanche se rendait compte de la fatigue qui l'avait brutalement frappée de plein fouet. A dire vrai, elle n'était même pas certaine de pouvoir se relever si l'occasion se présentait...

Face aux ordres de Travis et la gravité de la situation, le scalproie n'hésita pas un seul instant avant de s'échapper de la tente à la même vitesse qu'il y était entré, sachant exactement où se rendre et ce qu'il avait à faire. Étrangement, recevoir des ordres à un moment pareil lui donnait l'impression d'avoir un but à atteindre et de savoir exactement comment se montrer utile et aider à réparer ses échecs là où il n'avait pu le faire plus tôt... Enterrant la hache de guerre avec une étonnante facilité, Charon se précipita vers la tente qu'on lui avait indiquée.

- Respire, reste calme, tu peux la soigner, ne tremble pas...

Dans cet étrange brouillard au travers duquel elle luttait pour ne pas sombrer, Anastasia tourna la tête vers l'homme qui l'accompagnait, libérant un plus simple accès à la plaie qui la lançait à nouveau.

- Eh, Travis. … Ça va aller.

Elle avait la voix terriblement calme pour quelqu'un dans cet état, esquissant un sourire alors qu'elle restait immobile.

- … C'est si moche que ça ?

Sentant sans réellement le voir le coton qui longeait son visage en épongeant le sang, l'odeur du désinfectant mêlée à celle plus cuivrée lui monta au nez. Anastasia ne pouvait rien voir du piètre spectacle qu'elle offrait et n'était à vrai dire pas certaine que ce fut là chose à faire ; mais elle était certaine que la plaie s'était arrêtée de couler durant le temps qu'elle avait passé dans les ruines... S'était-elle rouverte à son arrivée au camp ? Luttant un instant pour garder les yeux mi-clos, Anastasia se concentra sur la respiration de Travis alors qu'elle entendait tomber dans un petit claquement chacun de morceaux qu'il s'efforçait de retirer. Dans son épuisement le monde lui était rendu de sons plutôt que d'images nettes, alors qu'elle entendait la brise glissant sur la tente, la clignotement d'une des ampoules, ou même l'étrange bourdonnement provenant du regard-même de la chaleureuse présence à ses côtés et qu'elle n'avait jusqu'alors jamais remarqué.

- Ça va piquer.

La dame blanche répondit dans un souffle.

- Ce n'est rien.

Une vie entière de santé défaillante avait offert à l'albinos une bonne résistance à la douleur ; chanceuse dans son malheur, Anastasia se contenta de souffler quand le tissu s'abattit sur la chair désormais nettoyée... Et puis il n'y eu plus rien. Travis s'était éloigné un instant, et le cherchant du regard la dame d'albâtre se demanda avec simplicité où il avait bien pu passer. Il y eu un nouveau bruit qu'elle n'identifia pas, puis l'homme revint, armé cette fois d'une pochette pourpre qu'Anastasia reconnue aussitôt.

- Bras droit.

Et dépliant le membre glacé qui se réchauffait lentement en direction de l'intéressé, l'albinos se contenta d'observer son médecin improvisé alors qu'il glissait lentement l'aiguille dans la veine. Le voir gêné l'amusait, le voir sourire était une habitude ; mais il y avait quelque chose de profondément perturbant à voir Travis privé de cette éternelle bonne humeur qui semblait l'animer au profit d'une... D'une terrible inquiétude. Anastasia ne s'y était pas attendu, s'en voulait bien plus qu'elle ne l'aurait pensé ; et reprenant d'une voix fatiguée, elle laissa à nouveau s'échapper quelques mots.

- … Je suis désolée.

Elle avait beaucoup à lui dire et lui montrer, et pourtant ce n'était que face à la réalité de la situation qu'il représentait qu'Anastasia comprenait qu'elle n'était passé pas loin qu'il n'y eu guère plus de « prochaine fois »... Elle avait frôlée la mort de si nombreuses fois que celle-ci, elle le pensait sincèrement, ne l'effrayait plus ; et pourtant...

- D'habitude c'est surtout l'intérieur qui lâche... Les poumons.... Les bronches. Je ne saurais dire si je préfère...

Mais que ce fut une tentative d'humour ratée ou une simple transmission d'informations, c'était d'un ton fatigué et amer que la jeune femme l'avait annoncé. Elle avait l'impression d'avoir échouée dans sa réussite... Et plus que la faim et la soif, la fatigue et le froid, la douleur et les blessures, c'était la réaction de Travis et la culpabilité qu'elle en ressentait qui empêchait l'esprit d'Anastasia de se raccrocher avec contentement à ses découvertes.

- … Merci.

Ouvrant la tente sans ménagement, Charon y jeta un rapide coup d’œil et se précipita vers deux des silhouettes endormies, les jetant au sol plus qu'il ne les réveilla réellement. Le pauvre Goudron avait été soulevé de force et embarqué sans autre forme de procès ; quant à Mutius, secoué comme un arbre à baies, le scalproie ne s'était éloigné de lui qu'une fois assuré que le gringolem le suivait comme il l'avait ordonné. A la tête de ce petit groupe et sans un regard pour l'homme endormi, le pokemon acier se précipita à nouveau à l'extérieur, retournant dans à l'infirmerie qu'il venait de laisser...

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Anastasia essayait désespéramment de simuler une forme de contrôle, en essayant de me répondre, en atténuant le problème, en faisant de l'humour. Je n'étais pas capable de l'écouter. J'étais à la limite très fine entre la colère, la crise de panique et le contrôle total d'un professionnel de la santé. Elle me rendait clairement pas la vie facile en essayant de s'excuser de manière maladroite. Et malgré qu'elle m'aida pour trouvé sa veine principale, je ne lui répondit pas. Je rester silencieux. Même moi j'étais incapable de dire si j'étais en train de lui faire le traitement du silence ou si j'étais trop concentré. Peut-être un peu des deux ?

Puis, le trio de pokémon apparue. Mutius avait l'air un peu fatigué tandis que goudron, comme la boule d'énergie semblait au meilleur de sa forme.

Goudron, nettoie le sang. Mutius, attrape !

Et sur ces mots, je lui envoyer une caisse avec du fil chirurgical et de quoi faire des bon pansements.

Charon... Assure toi qu'elle ne perde pas conscience. si elle perd conscience, vient me chercher après avoir vérifier qu'elle ne s'étouffe pas avec sa langue. J'ai... J'ai besoin d'air.

Je sortis alors de la tente, sans me faire plus attendre. J'étais émotionnellement vidé. Et elle n'étais pas encore sortie d'affaire. elle était fragile et dans une tente peu voir pas pasteurisé par manque de moyen. La moindre merde qui passait près d'elle et elle pouvait se taper une infection grave. Et elle n'aurait pas de quoi récupérer. Mais je n'avais pas vraiment l'intention de prendre l'air. Je sortie mon téléphone et sans cacher ma voix, je commençais à passer un appel.

Allo, Monique ? On a eu un accident et on a besoin de ta Leveinard le plus vite possible.... Oui, c'est grave.... Grave genre vu sa situation c'est un hôpital qu'il lui faudrait... Oui, j'ai penser à appeler les services de secours.... Non, je ne l'ai pas fait.... J'ai pas le temps e t'expliquer, juste, dépêche toi. S'il te plait.... Ok, on va faire ce qu'on peut. Merci.

Je rangeais mon téléphone et rentrer dans la tente, en passant à côté d'un distributeur de gel hydroalcoolique pour me désinfecter les mains. Je m'approchais alors du petit groupe. Je ne savais plus comment réagir. J'avais fait tout ce que je pouvait faire. A côté, Mutius et ses doigt étonnement précis était en train de poser des point de suture là où il fallait tout en rassurant Charon, surement en lui expliquant en quoi la démarche qu'il était entrain de prendre était positive pour Ana. Goudron, voyant tout ça comme un jeu pris cela très au sérieux. Ironiquement, plus il est inconscient des problèmes, mieux ils les évite. Alors, je m'assis juste, à côté d'Anastasia. Je ne savais pas quoi faire ou dire. J'avais encore du mal à trouver le calme dans mon esprit. Je lui en voulait toujours, mais en même temps, je ne pouvais m'empêcher de me dire que je ne voulait absolument pas la perdre. Alors, je pris le Tauross par les cornes et lui saisis sa main gauche, l'enfonçant dans la mienne.

Tout vas bien se passez. Ne t'inquiète pas. Tu peux nous faire confiance. Repose toi.

Et je restait assis, à côté d'elle, en lui tenant toujours la main, sous le regard interrogateur de Goudron, ne comprenant toujours pas la situation, et un peu plus inquiet à mon égard de Mutius.

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If I could make amendsComprenant que ses nombreuses tentatives ne recevraient aucune réponse de la part de l'infirmer improvisé, Anastasia se plongea à son tour dans un profond mutisme, motivée par un terrible sentiment de culpabilité autant qu'une certaine peine. Toute sa vie durant, bien que de plus en plus occasionnellement alors qu'elle grandissait et se renforçait, la dame blanche s'était retrouvée à affronter la Mort qui la guettait à chaque pas et toujours avait gagné ces terribles batailles... Mais quand bien même cela affectait les domestiques qui veillaient depuis si longtemps, il y avait quelque chose, un sentiment, une différence ici qui en s'infiltrant en elle et jouant sur son empathie profonde l'atteignait plus encore que le faisait normalement l'inquiétude d'autrui. Peut-être avait au fond l'impression d'avoir brisée sans le vouloir une confiance qu'on lui avait offerte à la manière d'une chance à saisir, et qu'elle avait abîmée sans jamais l'avoir souhaité ? Anastasia n'était pas sûre de ce qu'il en était, pas sûre de ce qu'elle devait penser ni même dire. L'incident tel qu'il s'était produit n'aurait pu être évité, qu'elle fut seule ou accompagnée ; elle préférait être blessée seule qu'attirer d'autres personnes dans son échec...

Voyant Travis qui s'éloignait une nouvelle fois de la tente, l'albinos ne chercha plus à le retenir, demeurant toute penaude sur le lit d'hôpital, reconnaissant sans le moindre doute les silhouettes qui venaient de passer la porte au pas de course. Charon avait rejoint le pied de son lit, fidèle à ses habitudes ; quant à Mutius et Goudron, Anastasia salua le duo d'un petit sourire et d'un mouvement du bouts des doigts comme elle s'excusait de les avoir fait venir aussi tôt. Laissant les deux pokemons s'atteler aux tâches qu'on leur avait confiés,  frustrée autant que fatiguée de ne pas pouvoir bouger, parler et s'expliquer, énervée par ce corps qui à ses yeux l'avait une nouvelle fois trahi, Anastasia ne dit rien et demeura immobile, l'esprit en ébullition plongé dans ses réflexions.

Il s'était passé bien trop de choses qu'elle souhaitait raconter, partager, bien trop de découvertes qui malgré ses blessures et l'état de Travis semblaient briller encore doucement dans l'obscurité de ses souvenirs. Aucun moment ne se prêtait pour ces explications ; et résignée, la dame blanche finit par laisser échapper un soupir, acceptant de reconnaître l'appel du lit sur lequel elle se trouvait.

- Tu peux y aller.

Signalant au gringolem qu'il pouvait commencer sa terrible besogne, Anastasia recouvrit doucement ses rétines pourpres, gardant les yeux mi-clos entre la tentative de repos et la concentration. Dehors, elle pouvait percevoir son hôte apparemment en discussion avec quelqu'un ; mais ne parvenant à comprendre ce qu'il racontait, elle abandonna rapidement. Charon, complètement immobile, les bras le long du corps et les yeux écarquillés face à l'aiguille, contemplait la situation comme dans l'attente d'un ordre quelconque. Il demeurait au pied du lit, jetant des regards inquiets aux pokemons puis à Travis quand celui-ci revint pour s'asseoir à côté d'Anastasia. Elle même... Elle-même ne savait que dire ni faire, pas même certaine qu'on l'écouterait cette fois-ci... Et ressentant le mal-être profond qui émanait de l'homme à ses côtés, ignorant presque l'aiguille allant et venant sous la chair et la douleur que celle-ci lui causait. Malgré les soins qui commençaient à faire effet, son esprit demeurait embrumé et perdu sans le moindre phare à l'horizon.

C'est alors qu'Anastasia sentit qu'on lui prenait la main. La première chose qui la saisit fut la différence de chaleur entre celle-ci et ses propres doigts glacés ; puis répondant pour la première fois à un contact affectif, la dame pâle s'accrocha à son tour, doucement, à la main de Travis, serrant plus ou moins fort en fonction des points que posait Mutius.. L'homme avait sans le savoir fait une terrible erreur, comme elle venait à son tour de la commettre en acceptant ce contact, ; et Anastasia, quoique crispée, paraissait désormais refuser catégoriquement de la lâcher.

- Tout va bien se passer. Ne t'inquiète pas. Tu peux nous faire confiance. Repose toi.

Soulagée qu'on lui réponde enfin, l'albinos esquissa un léger sourire, toujours aussi calme qu'elle ne l'était depuis son retour au campement.

- Je sais bien Travis ; j'ai confiance en vous. Je sais que ça va aller...

Confiante en la situation, Anastasia se sentait le besoin d'apaiser celui qui ne l'était pas ; et refusant de lâcher sa main comme si perdre ce contact signifiait perdre à nouveau son écoute, elle conservait la main de Travis dans la sienne alors qu'elle reprenait la parole. Cédant à la fatigue quelques instants, la dame accepta de fermer les yeux.

- Alors comme ça tu étais déjà prêt à p- elle se crispa un court instant, avant que les doigts de pierre ne reprennent leur ouvrage ; partir à ma recherche ?

Mais le ton, quoique doux, touché et amusé, qu'elle avait employé se mua rapidement en quelque chose d'aussi sérieux que désolé.

- … Cela n'aurait pas dû se passer ainsi.

Elle s'y rendait depuis maintenant plus d'une semaine et pas le moindre incident n'avait été à déclarer... Alors pourquoi là ? Pourquoi à cet instant alors qu'elle touchait enfin au but ? Dans un nouveau soupir, Anastasia ouvrit les yeux, plantant son regard empli de sincérité dans les lignes rouges qui striaient le masque de Travis. Elle commençait à prendre l'habitude de ne plus chercher un hypothétique regard, à défaut de détourner le sien.

- Je suis désolée que tu te sois inquiété comme ça.

Peut-être cette fois allait-il l'écouter... La dame d'albâtre attendit quelques instants avant de reprendre la parole, dans une énième tentative d'améliorer un peu la situation. Empathique et soucieuse, elle voulait qu'il s'apaise, qu'il se remette à sourire comme il le faisait, qu'elle parvienne ne serait-ce qu'un peu améliorer les choses et à le sortir de cet état dans lequel il s'était plongé. Elle-même avait besoin de parler, de se concentrer sur autre chose que l'aiguille qui allait et venait sur le côté de son visage...

- Au moins j'ai trouvé ce que je cherchais... Mais l'amertume qui revenait l'empêcha d'aller bien loin sur le sujet. … Travis. J'ai guéri de bien pire que ça. Je te promets que ça va aller.

Et Anastasia, quoique rattrapée sa fatigue, lui serra un peu plus la main comme pour valider ses propos. Elle était sûre et certaine qu'elle tiendrait cette promesse ; pour eux comme pour elle, parce qu'elle avait maintenant trop à perdre et à blesser pour se permettre de se laisser disparaître comme si rien ne s'était passé....

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J'essayait de tenir le mieux possible, en faisant de mon mieux pour la rassurer. Mais n'importe qui aurait put voir que j'essayais toujours de me rassurer moi-même. Mon sourire était si forcé qu'on aurait dit une grimace... Alors, quand elle répondit, je ne sus pas quoi répondre. Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurait juste... Et bien même si ça ne tenais qu'à moi je ne savais pas ce que je ferais. Mais, lorsqu'elle me demanda si j'étais près à partir, d'abord je me collai un peu plus à elle de panique lorsqu'elle se coupa, puis je répondis, avec un mélange de gêne et de... Stress en descente ?

Hum... J'avais préparé tout l'équipement... Tout était dans ma tante et près à l'utilisation. Je pensais que tu allais me demander de t'accompagner ou au moins te prêter le matériel... Je pensais pas... Je pensais pas que tu te lancerais dans cette expédition toutes seules... Si j'avais sut, j'aurais coupé une partie de mon emploie du temps, j'aurais trouvé un moyen...

Je fus coupé par Mutius, me faisant des signes indiquant que je devait me calmer, tandis qu'il continuait son sale travail. D'ailleurs, ce dernier continuer à expliquer sa démarche à Charon, pour le rassurer, tout en rajoutant des mots de réconfort. Le connaissant, il devait lui dire un truc du genre "T'inquiète pas, petit, ton humaine va être aussi fraiche que le jour où elle est née quand elle sortira de cette tente" ou bien "Fais moi confiance, j'ai assez d'expérience pour ne pas paniquer, contrairement à cet idiot d'humain". Goudron quand à lui avait finie ses affaires et rejoint le duo de pokémon, commençant à imiter la forme du scalproie, se palpant lui-même, comme pour juger des amélioration de Charon sans le gêner.

Mon attention reviens sur Ana lorsqu'elle déclara que la situation était sortie de son contrôle. Encore une fois, je me retint de lui dire que ce ne se serais pas passé comme ça si elle avait était accompagnée. Et quand elle s'excusa de m’inquiétai, mon cœur se sera un peu dans ma poitrine comme si quelque chose avait bougé, quelque chose d'étranges. Une forme de regret nostalgique mélangé à un étrange sentiment de plénitude. Mon sourire repris des traits plus réel, plus sincère, plus chaud. Profitant qu'elle fermait les yeux, je quittais mon masque, déclipsant ses attaches et éteignant le petit moteur au passage. Et à ce moment, presque cosmique, alors que j'allais lâcher mon masque sur la petite table monté à côté d'elle, Ana sortit deux phrases anodines. Non vraiment, elle était vraiment peu importante. Je veux dire, elle m'avait déjà fait comprendre qu'elle avait ce qu'elle voulait. Pour la deuxième phrase, elle essayé encore un moyen de justifier ses erreurs et ses actions en affirmant qu'elle avait vécut pire, omettant de considéré la situation et le fait que si elle avait vécut pire avant, rien ne disait qu'elle avait perdue de sa force à cause de ses "Pires". Non, il n'y avait rien de particulièrement incroyable dans ces phrases. Mais elle réveillèrent en moi quelque chose. Enfin, plus qu'un réveil, ce fut un rappel à la réalité. Comme si on me dévoilait une chose si évidente que ce serait stupide. Quelque chose qui expliquait toute ma panique. Une chose qui expliquait tout mes ressentie.

Moi aussi, j'ai trouvé ce que je cherchais.

Et sans dire plus, je me baissais au dessus de son visage et, avec douceur, posait mes lèvres sur son front, et y déposais un simple baiser. Je ne me permit pas plus, parce que j'avais assez de retenue pour considéré son avis dans l'équation et aussi parce que j'avais peur qu'un simple instant d’apnée pourrait la faire tomber.

Je ne veux pas le perdre. Alors repose-toi. Tu le mérites. Laisse-moi m'occuper de toi. Tout iras mieux à ton réveil.

Et à ces mots, je me remis dans ma position assise, ne lâchant pas la main d'Anastasia, bien qu'elle serrait si fort que cela aurait était impossible.

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If I could make amendsUn pas en avant, un pas en arrière ; Anastasia avait l'impression de gérer un métronome humain oscillant entre un ersatz de calme et une profonde inquiétude, et cela sans jamais réellement se décider à bien vouloir s'immobiliser...

- Expédition est un bien grand mot... J'ai vérifié sur place les éléments déjà mis à jour, sans trouver quoi que ce soit de concluant ; j'ai continué sur une piste jusqu'à ce que dans une des galeries je découv-  Ce fut le ton que l'homme employa qui l'arrêta sur sa lancée. Voyons Travis, tu n'allais pas décaler tout ce que tu avais planifié pour ça...

Surtout pas avec les complications qui s'étaient présentées depuis leur arrivée ; et quand bien même le fautif, s'essayant à la forme d'un scalproie, avait fini par se calmer, il n'en restait pas moins qu'elle n'avait jamais voulu s'immiscer ainsi où elle aurait pu gêner. Anastasia l'avait dit et répété : elle ne comptait pas gêner le bon déroulement des opérations qui prenaient place autour d'elle, surtout pas en empruntant le chef des-dites opérations, occupé continuellement à courir ça et là à la recherche d'un peu de temps. Et dire qu'elle venait apparemment de lui emprunter malgré elle le peu qu'il avait réussi à dégoter ce matin...

- Je t'assure que tu n'aurais rien pu faire.

Pendant un instant pourtant la dame blanche accepta de réfléchir à ce qui aurait changé si Travis l'avait accompagnée, tenta de rejouer dans sa mémoire les souvenirs encore flous de l'accident, se retrouva à frémir d'horreur à l'idée de se réveiller dans le noir, non plus seule, mais à côté de son cadavre; fuyant cette vision, se remémorant la découverte d'Otto, Anastasia  réfléchissait, peinant chaque instant à garder les yeux ouverts. Ce point-ci aurait changé, oui...

- Sauf peut-être... Il faut que je te raconte tout ça.

Ce moment n'était probablement pas le meilleur, entre la fatigue et son état, l’inquiétude qui paraissait enfin s'estomper chez son collègue et l'aiguille qui dansait toujours et qu'ignorer l'épuisait ; mais ce sujet trop cher à son cœur était également alors trop important à ses yeux pour qu'elle ne s'y pencha pas à nouveau.

- ... Dans quelques minutes, mais c'est important. C'est un tombeau que j'ai trouvé, Travis, et...  Ses pensées s'entremêlaient et perdaient en clarté, si bien qu'il lui fallut s'arrêter un temps et accepter une nouvelle fois de se reposer. ... Dans quelques minutes.

Dans la reposante obscurité, Anastasia entendit que l'on déposait quelque chose à côté, n'y fit pas attention plus que cela, légèrement troublée par ce que Travis venait de lui annoncer; et c'est alors qu'elle s'apprêtait à le questionner sur le sujet que la dame blanche sentit qu'on se penchait au-dessus d'elle. Elle s'attendit à ce qu'on inspecte sa blessure, ne sentant plus le travail du pokemon et le pensant terminé... Et c'est alors qu'elle sentit le contact tendre sur le haut de son visage, alors même qu'on venait de lui... De lui embrasser le front ?  Dans un dernier recours d'énergie Anastasia ouvrit les yeux sous la surprise, immobilisée d'une part par la poche de sang et de l'autre par cette main qu'elle tenait toujours et dont la chaleur avait commencé à se répandre dans son bras. Son esprit épuisé ne... Ne comprenait pas. On lui avait déjà donné la main. Elle a même déjà reçu quelques étreintes quand elle était plus jeune. Mais ça, bien qu'elle en apprécia la troublante affection, elle... Elle ne comprenait pas, ni ce qui avait causé cet acte ni réellement pourquoi elle y réagissait autant. Son regard pourpre, empli de mille et unes questions dont il cherchait désespérément les réponses, se perdit instantanément sur Travis qui se rasseyait ; l'esprit tentant de saisir la scène, d'identifier cette marque d'affection profonde qui lui était inconnue. Son corps était faible depuis toujours, à l'inverse de son esprit; et ne plus réussir à ordonner ce dernier de manière à pouvoir correctement réfléchir commençait à l'inquiéter. Une partie d'elle était préoccupée de ne rien comprendre à ce qui se passait ; l'autre, encore, d'avoir justement peut-être bien compris quelque chose.

- Je...  Elle ne parvint pas à trouver plus à dire.

C'est alors qu'elle remarqua ses yeux.
Il était facile pour d'aucun d'oublier l'handicap de l'archéologue, une fois habitué à la présence du masque qui ornait son visage ; mais sans cette prothèse le traumatisme réapparaissait au grand jour. Oh, les mots de Travis lui revenaient à l'esprit et elle pouvait comprendre pourquoi il avait insisté sur l'horreur de la cicatrice ; mais c'était pour une fois son incompréhension et son ressenti qui dominaient la partie. Elle avait déjà aperçu ces blessures la première fois qu'elle l'avait rencontré, mais les contempler ainsi était quelque chose de plus saisissant qu'un coup d'oeil volé dans une station mal éclairée. Il était difficile de ne pas remarquer l'imposante balafre qui striait ce visage, de la même reconnaissable manière que ses propres mains étaient couturées d'entailles plus ou moins profondes ; mais quand bien même cela se passa en un court instant terriblement éclairé, l'albinos n'avait guère changé de ressenti quant à la question : elle qui était déjà perplexe et épuisée fut prise d'une profonde peine pour ce qu'elle voyait et ce qu'il avait dû subir.
Désolée par ce qu'elle contemplait, perturbée sur tous les points, la dame d'albâtre essaya de se ressaisir. Pourquoi avait-il fait cela ? Elle comprenait au moins une chose : c'était là une terrible preuve de confiance.

Charon, quant à lui, l'avait très mal vécu; et dans un mouvement de recul et d'incompréhension, le scalproie sembla hésiter sur la marche à suivre, jetant un regard interrogateur au gringolem à ses côtés. Ils étaient en train de lui venir en aide, certes, mais le pokemon acier avait encore du mal à se soustraire à sa méfiance quant à ce qu'il voyait soudainement. Ressentant la profonde perplexité que l'albinos traversait, Charon observait pourtant la plaie se refermer sous ses yeux au même titre qu'il entendait les dires de Mutius... Acceptant de croire le sentiment de bienveillance qui semblait les animer, questionnant le gringolem quant à tout ce qui se passait, le scalproie parvint finalement à regagner son immobilité.

- …  

Anastasia avait l'impression de se retrouver face à... Elle n'aurait même pas su dire face à quel genre d'énigme. Les mots et réflexions construites fuyaient son regard, lui paraissant troublés et incompréhensibles quand elle parvenait à s'en saisir. Toujours perdue sous cette avalanche d'informations qu'elle peinait à déchiffrer et sa fatigue, refusant de lâcher cette main - autant pour elle que pour Travis, Anastasia referma lentement les yeux, s'accrochant à ses derniers mots, son esprit essayant une dernière fois d’interpréter et de comprendre cette agglomération de faits, gestes et paroles, parfois encore plus secoué parce qu'il croyait déchiffrer. Bientôt englobé par son épuisement, tout devient de plus en plus flou, de plus en plus sombre, et l'albinos qui ne comprenait plus ses propres pensées et ses doutes se retrouva malgré-elle emportée par la fatigue.

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J'avais un peu exagérer, il faut avouer, pris un petit peu trop mes aises. J'avais enlever mon masque et tout le tintouin. Sans parler du fait que... Bref. Je restait assis, en silence, alors qu'elle ne semblait plus parler. Surement était-elle fatigué par ses aventures et se couchait-elle enfin ? Comme je n’eus pas le réflexe de mettre mon masque, et comme j'étais un peu dans ma propre tête, je n’eus pas vraiment le moyen de voir quoi que se soit d'étrange par rapport à mon action. La seule chose que je put entendre et que Mutius m'expliqua après fut la réaction de Charon. Bon sang, si j'avais sut l'état dans lequel ça l'avait mis, je lui aurait demandé d'aller me chercher un truc pour pas qu'il me voit... Mutius ne put pas s’empêcher de donner une tape amicale à Charon, tout en lâchant un "Ah, l'amour, la jeunesse !" ou un trucs dans le genre. Quand à Goudron.... Il faisait des truc de Goudron.

Après tout cela, l'infirmière arriva, accompagné de sa Leuphorie. Ana était toujours endormi, tandis que Charon étais revenue à son habituel jugement permanent avec moi. Dans un sens, ça me rassurer, cela voulait dire qu'Ana allait assez bien pour qu'il ne s'inquiète plus autant de sa santé. Mutius resta avec la Leuphorie, en tant que soutient, tandis que Goudron retourna a son occupation, celle de goudron étant de faire chier Deimas avec ses bêtises. Quand à moi, je retournais à mes occupations. Devoir tenir le camps était une affaire complexe, que je ne pouvait pas prendre à la légère, pas ici. Le reste de la journée se passa mieux, surtout que certain avait compris la situation d'Ana et donc mon état d'esprit. Je revint faire plusieurs tour pendant le reste du temps qu'elle passa là-bas. Par chance, la Leuphorie était experte dans son domaine, donc il n'y eu aucune complication notable. Sans parler de Mutius qui faisait de sont mieux ! Tout ça pour dire que bien que je ne put pas passer plus autant de temps avec elle, je privilégié les trous dans mon planning pour la voir. Et puis, je fis une découverte.... Oh ! Mais cela mérite ça propre histoire !

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