Dusk Lumiris

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The Coffee Song
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THE COFFEE SONG
+ Feat Angelo & Ashura
C'est assez tôt, que le réveil avait finit par sonner ce jour là. Et le roux, s'il n'avait pas été particulièrement réactif dans un premier temps, avait finit par se bouger après avoir prit en oreiller en pleine figure. Oreiller qu'il renvoya d'ailleurs à l'envoyeur quelques minutes plus tard, juste le temps de pouvoir sortir un minimum de cette brume matinal, d'ailleurs. Enfin. Devant respecter un horaire plutôt précis, vue qu'ils prendraient le train pour ce voyage. Plus stable, plus rapide.
Sur les préparations pour le séjour à Nemerya, le roux avait prit soin de faire un thermos de café. Non pas pour lui, mais plutôt pour l'offrir à Angelo. Sans doute que ça lui changerait de ce lui qu'il allait pouvoir avoir au commissariat. Puis, ce fut donc lorsque tout le monde fut prêt, qu'ils finirent par se mettre en route.

Le roux ne ferma pas le moindre oeil sur le voyage. Observant les paysages défilé, laissant Ashura terminer sa nuit de son côté. Le coude contre l'appuie de la fenêtre, la tête appuyé contre sa main, il observait la nature Lumirienne. Ces tableaux qui devenaient de plus en plus familier, au files des mois... C'est une fois arrivé à Nemerya, que le duo passa par l'hôtel qu'il avait réservé, histoire de déposer leurs sacs. Cet endroit qu'il réservé bien souvent lorsqu'il descendait par ici d'ailleurs. Peut-être devrait-il songer à se prendre un studio ?... Au moins, ce serait sans doute moins prise de tête lorsqu'il venait par ici.
Ce fut donc un peu avant midi, qu'ils finirent par arriver devant le commissariat. Le roux entra dedans d'un pas sûr, trahissant parfaitement bien le fait qu'il connaissait les lieux comme sa poche.

- Oh ! Monsieur Larchen. Vous venez voir Mademoiselle Lazuli, ou est-ce pour l'inspecteur ?
- Angelo. Lisa est ici ?... Merde... Nan, pas aujourd'hui. Lui dites pas qu'je suis ici.
- C'est trop tard pour cela, Monsieur Larchen.

Innocent c'était raidit un instant, en entendant la voix de la jeune femme, puis c'était tourné vers elle, en affichant un large sourire amusé. Lisa c'était approché du duo du coup, posant les yeux sur Ashura avec une certaine curiosité...

- Monsieur Larchen, vous n'avez toujours pas rendu votre...
- Ouai... L'rapport. J'l'ai là, attends... - Il attrapa son sac, fouilla un instant et en dira un dossier qu'il tendit à la jeune femme - Y'a tout. Les spectres, l'passage chez l'médecin, et tout s'qui concerne Light aussi. C'est l'copies de ce que j'ai r'mit au big boss d'Fort-des-songes.

Surprise, Lisa attrapa le dossier et le passa rapidement en revue, avant de le glisser avec les autres qu'elle portait déjà... C'est après ça du coup, qu'elle salua le duo, sans plus de cérémonie, avant de se remettre en route, pour rejoindre son lieu de travail.

- S'tait Lisa. Celle qui s'occupe d'mon dossier d'puis qu'j'ai mis les pieds ici. Et qui r'fuse d'venir boire un verre.

Enfin. Il haussa les épaules, amusé, puis se remit en route après avoir demandé à l'accueil où se trouvait l'inspecteur, et avoir fait signe à Ashura de le suivre.

Angelo était donc... Dans son bureau. En soit, d'un point de vue extérieur c'était assez logique. Pour Innocent, c'était bien le contraire. Que faisait-il en ces lieux ?... Sans doute que son thermos en serait d'ailleurs d'autant plus bienvenue qu'il ne ce l'était déjà imaginer.
En tout cas, c'est arrivé au niveau du bureau qu'il jeta un oeil vers la brune avant de venir toquer à la porte et d'ouvrir celle-ci sans attendre une quelconque réponse. Le contraire aurait été étonnant...

- Salut Angelo ! J'me d'mandais. Quelqu'un t'as volé ton tel ? D'puis quand t'envoie des sms ? - Oui. Depuis qu'il avait reçu ce "ok" après avoir envoyé sa série de sms, la question lui trottait dans la tête. C'était que deux lettres en soit. Mais... Les deux premières lettres qu'il recevait de sa part, depuis qu'il avait put récupérer son numéro... - Au faites, j't'ai apporté un peu d'café.

Et sans plus attendre, il alla récupérer son thermos qu'il posa sur le bureau de son ami, affichant un sourire des plus ravie.
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The coffee song
ft. Innocent Larchen et Angelo Callaghan

Tu hais le réveil. Profondément, viscéralement. Tu hais cet objet de malheur qui vient briser en morceaux ton royaume onirique et ce peut importe la sonnerie qu'il peut avoir. Tu as d'ailleurs un réflexe dès que ce genre d'objet se met à sonner.

Un oreiller.

Pouf. Est donc un bon résumé de ce matin là puisque c'est le bruit qu'il fait en s'écrasant sur la personne à tes côtés. Et le bruit qu'il fait en retour sur ta tête. Tu grognes mais finis par te lever, l'humeur maussade même si pour une fois il y avait une bonne raison à ce réveil. Tu avais anticipé un peu et programmé la machine, histoire d'avoir tout prêt au saut du lit. Un départ matinal pour Nemerya. Tu as laissé Inno gérer tout seul les préparatifs, t'occupant juste de faire ton propre sac. Pour une fois, tu suivais.  Le train fut l'option choisie pour se rendre à Nemerya et tu en profites donc pour dormir, la tête posée sur le roux en guise d'oreiller.

Une fois arrivé c'est direction l'hôtel pour poser les affaires et tu continue de suivre Inno jsuqu'au commissariat, assez silencieuse pour le coup, le livre bien rangé dans ton sac. Si pour le retraité ce lieu lui était des plus familier, pour toi...c'était différent et heureusement d'ailleurs. Tu restes donc un peu en retrait, suivant les échanges, neutre bien qu'une lueur assez étrange vient teinter tes iris.

Un rapport ? Et la retraite elle était où ?

Visiblement pas si retraité que ce qu'il voulait bien dire. Entre la plaque de Kantô et ça maintenant. Autant dire que ça commence à te remuer un peu mais tu laisses tes questions en suspens dans ta mémoire pour simplement répondre à la présentation écornée, un léger amusement dans le ton.

"T'es rouillé faut retravailler tes charmes.."

Puis tu continue donc de le suivre, toujours en retrait sans savoir à quoi t'attendre de sa part pour finir par arriver devant un bureau. Si tu pensais qu'il attendrait une réponse pour entrer, tu déchantes bien vite et reste plantée devant la porte à le regarder...ahurie. Et s'il était en rendez-vous ? Occupé ? Au téléphone ? Bref, tu ne dis rien mais n'oses pas franchir le seuil. Il y avait une telle familiarité, étrangère pour toi et pour le coup, tu te demandes ce que tu fou là alors qu'Inno attaque sur le sms reçu puis le thermos de café. Tu finis par faire un pas après quelques minutes, les laissant "seuls".

"Bonjour inspecteur Callaghan, désolée de vous déranger."

Peut-être formel mais toi, tu ne le connais pas vraiment en fait et tu doutes même d'ailleurs de réussir à l'appeler autrement. Tu aurais pu rire, enchérir sur le fait qu'Inno t'ais un peu cassé les pieds avec cette histoire de sms mais....tu bloques complètement. Et ce serait peut-être d'ailleurs malvenu de ta part alors tu restes sur le formel. Tu poses alors la main sur ton sac, sentant le livre dedans.

"Je crois que ceci devrait être mis en lieu sûr."

(c) TakeItEzy (Mana'arii Ehu-kai)
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The Coffee Song- Au revoir monsieur.

Et la voix grave se fit silence alors que l'homme reposait le combiné, faisant glisser dans un soupir le dossier de droite à gauche tandis qu'il en saisissait un nouveau. Entouré de morceaux de papier, installé à ce désagréable bureau alors qu'il faisait face au terrible appareil, Angelo contempla un instant le cendrier plein comme il espérait vainement y trouver le courage ou force supplémentaires.

Il n'avait plus de cigarettes, il n'avait plus de café ; et pourtant l'inspecteur fonctionnait à cet instant plus au sommeil liquide qu'au véritable repos. N'ayant plus le moindre instant depuis l'attentat, cherchant à en gagner alors qu'il se savait bientôt libéré de ce poids mort, Angelo paraissait au bout du rouleau même pour ceux qui le connaissait. Toujours sérieux, toujours fatigué, toujours déterminé, l'homme au chapeau continuait son morbide travail, prisonnier d'une boucle qui le dévorait petit à petit et dont il refusait de s'extraire tant que ce devoir ne serait pas accompli.

Allongé dans un coin de la pièce, silencieux comme une ombre, Gévaudan paraissait monter la garde auprès de son maître ; aisément tiré de son sommeil par le moindre passant, la bête au regard rouge observait les silhouettes qui passaient devant la porte comme pour les dissuader de tenter de la franchir.

Et cette terrible routine continuait depuis des jours, chaque dossier semblant arracher un peu plus de force à l'inspecteur qui en possédait maintenant bien peu. Son bras abîmé replié contre son torse ne lui étant de la moindre utilité, Angelo faisait ça et là claquer sa prothèse de métal, contre le bureau, le stylo, le plastique du téléphone qu'il venait de saisir à nouveau. Résigné, l'homme composa le numéro indiqué sur le dossier, et porta l'appareil à son oreille.

Il y était encore quand Innocent et sa compagne déboulèrent dans son bureau, et c'est avec le regard d'une terrible noirceur que l'homme ordonna le silence aux deux individus.

- Bonjour M'dame, Lieutenant Callaghan d'la police de Nemerya à l'appareil. Êtes-vous bien la mère de Lily Rosentall ?

Silence de la part de l'inspecteur, qui quittant les deux arrivants du regard reporta ses prunelles d'or sur le papier allongé devant lui. Gévaudan, esquissant un grognement, s'était interrompu en reconnaissant le roux et la dame qui venaient de débarquer. Il jeta un regard étrange aux deux visiteurs puis, dans un grondement, reposa la tête et referma les yeux.

- Est-c'que votre fille portait bien une montre d'la marque Eden le jour d'sa disparition... Un tatouage vous dites, en forme de...

Il demeura un instant silencieux en observant le dossier, attentif à la voix qui sonnait dans le combiné. Alors, son visage sembla se draper d'un voile noir ; et Angelo redevint le busard de mauvais augure.

- Je suis navré M'dame. Le corps de votre fille a été retrouv- Il se tut à nouveau, apparemment face à un pénible retour dans l'appareil. Oui m'dame la mort a été instantanée ; j'vous demand'rai de bien vouloir passer au commissariat de Nemerya... Non n'vous inquiétez pas j'vais faire en sorte qu'on vous prenne en charge... D'accord... D'accord. C'est normal vous savez... Toutes mes condoléances Madame.

Et sur ces derniers mots, l'inspecteur raccrocha le téléphone et glissa le dossier sur la pile de gauche.

- Vous m'excus'rez si j'vous paraît bien sombre mais l'moment est plutôt mal choisi. Innocent ; M'dame.

Saluant les deux d'un signe de tête, Angelo laissa échapper un profond soupir et se cala dans le fond de son fauteuil, s'appuyant dessus comme il essayait de s'apaiser un peu. Posé sur le bureau, dressé devant lui, le thermos de café ne semblait attendre qu'un verre et le retour du pénible travail auquel on l'avait assigné. Oh, Angelo détestait ce role-ci ; mais il préférait que ce fut lui que d'autres...

- Ah, merci... J'ai cru comprendre qu'vous vouliez m'rendre que'que chose ?

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THE COFFEE SONG
+ Feat Angelo & Ashura
Le roux avait levé les yeux et les épaules aux paroles de la brune. Rouillé. En voila une idée. Néanmoins il ne s'étala pas sur le sujet. Se contentant simplement d'un rire léger alors qu'ils c'étaient engagé dans les couloirs. Il n'avait pas bien changé ses habitudes, se laissant guider par cette route qu'il connaissait bien. Depuis le temps qu'il la traçait d'ailleurs. Et c'est dans la même optique, comme il le faisait souvent, voir toujours, qu'il était entré dans le bureau d'Angelo. Oh il savait bien que si celui-ci y était, c'est qu'il y avait quelque chose de trop sérieux. Sans doute étais-ce pour cela qu'il tentait généralement d'y emmener sa bonne humeur. Mais pour le coup, oui. Le téléphone, il l'avait un peu -beaucoup- oublié.

"Oh..." fut la seule chose qu'il laissa échapper, lorsqu'il s'en rendit compte, dans un étrange murmure, alors qu'il avait levé la main, pour signaler le fait qu'il avait comprit, qu'il s'excusait, et qu'il attendrait.
Appeler les familles hein... Il se sentait assez chanceux, que du fait du rang qu'il avait eut, et de la section qui l'avait gardé toute ses années, ne s'occupaient pas vraiment de ce genre de cas. Bien qu'il ait dut une fois annoncer une nouvelle du genre. C'était il y a bien des années maintenant. Un jeune qui c'était retrouvé au mauvais moment, au mauvais endroit... Prit en otage par le rocket qu'ils poursuivaient. Tué dans la foulé par celui-ci, dans un excès de frayeur, alors qu'un bruit lui avait fait croire que des agents arrivaient par l'arrière pour l'attraper, alors qu'ils étaient en plein milieu de négociation. Oh, le roux s'en était voulu longtemps. Sans doute que cela hantait encore ses rêves aujourd'hui d'ailleurs. Mais il avait tenu à annoncer lui-même les choses à l'époque. Et ce fut la première et la dernière fois... Pourtant la même question lui trottait encore à l'esprit. Qu'est-ce qui était "le pire" ? Voir un innocent se faire abattre ? Ou voir la détresse de ses proches, lorsqu'ils en viennent à apprendre la nouvelle ?

Il avait donc attendu que l'inspecteur raccroche pour lui dire qu'il avait ramené un peu de café. Puis il avait sorti le thermos, et n'avait pas vraiment attendu pour en dévisser la tasse qui était accroché, histoire de lui en servir un peu. Il versa le liquide sombre dans le gobelet, referma le thermos et poussa légèrement la tasse en direction de son ami, faisant évidement attention à ne pas en renverser.

- Ouai, st'un détail. - Le livre à rendre oui. Beaucoup d'information, qu'il avait prit le temps de lire la veille d'ailleurs. Mais en soit, ça n'avait été qu'un prétexte pour venir par ici. Bien qu'il aurait put venir sans, évidement. Et puis il avait envie de s'éloigner un peu de fort-des-songes aussi. En tout cas, il posa un regard sur Ashura, laissant glisser un sourire léger - Même s'il était plutôt intéressant j't'avouerais. - Puis il finit par poser les yeux sur Angelo, s'arrêtant un instant sur le bras en écharpe, et son air fatigué - J'suppose qu'c'est l'genre d'chose qui aurait dut être mit à disposition d'tout l'monde dès l'départ, plutôt qu'être caché... Si ça t'nait qu'à moi j'l'aurais laissé à la bibli'. Mais j'suis qu'un prof d'boxe donc. S'tu veux j'irais l'refiler au big boss, ça fait longtemps qu'il m'a pas crié d'sus. - Et il haussa les épaules. Avant de regarder Ashura, attendant donc qu'elle finisse par montrer son livre, éventuellement prendre la parole pour s'excuser du "retard" ?...

Des présentations ?... Hm... Il était probablement que ce ne soit pas une chose qui passa à l'esprit du roux. Ce n'était pas le genre de chose qu'il faisait souvent. Sur lequel il était doué non plus il faut dire...
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The coffee song
ft. Innocent Larchen et Angelo Callaghan

Es-tu étonnée, surprise de voir l'inspecteur au téléphone lorsque tu arrives ? Au fond, pas tellement et tu te demandes encore si Inno aurait pas pu attendre une injonction pour entrer. Tu te mures donc dans un silence total, non sans lancer un regard un peu noir au roux. La prochaine fois, tu te chargera de passer devant. Ne serait-ce que pour éviter ce genre de situation. Tu serais même d'ailleurs prête à ressortir et attendre tranquillement la fin de la conversation téléphonique mais ça, c'est bien évidemment en pensée. Tu restes assez calme en extérieur et tentes donc de mettre des oreilles en sourdines pour ne pas trop "écouter" les paroles bien funestes.

Ton coeur se serre un peu bien que tu ne laisses rien paraître.

Et tu revois une nouvelle fois la scène du labo. Les victimes. Qui a appelé leurs proches ? Combien ? Inconsciemment, ces pensées te permettent de ne pas vraiment saisir le reste de la conversation et quand tu reviens à toi, Inno est déjà en train de parler du livre et tu captes son regard, encore un peu perdue dans les limbes de tes souvenirs. Ton regard....vire rapidement à la mention du "prof de boxe". Tu n'y crois plus vraiment à vrai dire mais ne dis rien là non plus. Ce n'était ni le lieu, ni le moment pour ça mais cette histoire commençait à te turlupiner de plus en plus.

Tu ranges donc pour l'instant tes idées noires et pose tes iris sur l'inspecteur. A voir son bras en écharpe tu passes inconsciemment ton propre poignet sous attelle dans le dos et sert la main bandée. Et tu te fais violence pour garder les derniers mots du roux, ceux de la veille. Tu laisses donc Inno exprimer le fond de sa pensée quand à l'utilisation du livre avant de finir par croiser son regard. Tu laisses un soupir léger sortir et détend tes mains avant de sortir le livre et regarder l'inspecteur.

"Avant que vous n'arriviez avec Naïa, Ombline, Kanaliou et moi-même avons eu le droit au récit du passé. Ce livre était sur dans la salle des incubateurs et est tombé une fois le récit terminé. Je l'ai récupéré mais avec la suite des évènements, il m'est complétement sorti de la tête. J'ai remis la main dessus en cherchant....ce que l'hôpital m'a laissé et je reconnais avoir passé la nuit dans les pages de ce livre."

Tu finis par tendre le livre à Angelo.

"Désolée de ne pas l'avoir rendu plus tôt et....d'être partie de l'hôpital sans attendre."

Tu ne sais quoi dire. Oh tu as bien laissé un mot à chacun avec tes coordonnées. Pour te joindre mais l'image de ton frère et son bras manquant t'as suffisamment hanté pour oublier tout le reste le jour où tu es rentrée. Ton regard s'attarde alors sur le bras en écharpe et la même lueur inquiète qui t'as traversé dans le labo surgit de nouveau.

"et pardon...de vous avoir crié dessus...aussi...."

Ah oui...ce petit détail. Quand il souhaitait retourner en arrière et que tu t'es un peu..interposée. Cela non plus...tu ne l'as pas raconté à Inno.

(c) TakeItEzy (Iza)
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The Coffee Song- Ah, merci.

L'homme tendit alors sa main de métal, s'emparant doucement de la tasse pour la porter à ses lèvres, attendant quelques instants que la boisson refroidit pour y tremper ses lèvres. Il n'avait pas toujours d'être le plus vif, souvent perdu dans ses pensées ou réfléchissant à ce qui se passait ; mais par rapport à d'habitude, Angelo avait l'air éteint.

- Merci. On en a même plus. Dis toi, j'ai même plus d'clopes. Il soupira. J'sais même pas comment j'tiens encore en l'air.

Et pour toute réponse à cette question qui n'en avait pas, l'inspecteur bu quelques gorgées de café, le regard dans le vague. Il savait pour la visite d'aujourd'hui, s'y était attendu ; mais fut-ce qu'ils n'étaient pas seuls comme d'habitude ou que son esprit était bien trop encombré pour s'apaiser, l'homme au chapeau avait à peine l'impression de lever le pied sur la terrible besogne qu'il avait à effectuer. Le livre, alors, ce fameux livre dont les témoins lui avaient parlé, ce bouquin qui avait disparu de la circulation pour réapparaître entre les mains de la femme qui avait également choisi de se volatiliser un temps... Un à un, chacun leur tour, les deux « invités » s'exprimèrent au sujet de l'ouvrage, et sans les interrompre Angelo les écouta avec attention. Ce qu'il apprenait là suivait parfaitement le fil de ce qu'il savait, ce qu'on lui avait dit... Désignant l'angle du bureau de sa seule main disponible, il reprit finalement la parole.

- Ouais, ouais, z'avez bien fait, mieux vaut tard que jamais... Laissez le là, j'm'en chargerai dès j'ai 5 minutes.

Et alors ce fut à Ashura de s'adresser directement à lui ; ses excuses coulaient de source et pourtant ; trop fatigué pour s'énerver, se contentant de répondre d'une voix cassée et d'un ton terriblement las de tout ceci, l'inspecteur reprit une gorgée de café alors qu'il tâchait de faire de l'ordre dans ses pensées embrumées par la fatigue.

- La prochaine fois m'dame dites vous bien que quand un flic vous donne un ordre c'est qu'il sait quoi faire et qu'lui hurler d'ssus est pas la chose à faire.

Il soupira, termina sa tasse et reprit ; au moins dans cette discussion pouvait il retrouver la compagnie d'un ami... Et la présence d'un bon café. Étrangement silencieux mais terriblement attentif, le grahyèna gardait son regard pourpre rivé sur les deux visiteurs, veillant à sa manière à ce qu'aucun ne vint ennuyer plus son maître qu'il ne pouvait encore le supporter.

- J'ai beaucoup d'défauts mais croyez bien que j'sais encore c'que j'fais.

Il soupira en voyant le bras d'Ashura, ne trouvant pas la force d'ajouter plus à ses paroles qu'un regard appuyé qui en disait long sur sa pensée.

Il avait l'impression d'avoir échoué. Son travail même consistait à protéger les innocents et arrêter les coupables ; et depuis la centrale l'inspecteur avait l'impression terrible d'être incapable de pouvoir aider qui que ce soit et d'être passablement inutile dans un monde qui aurait eu besoin qu'il soit à la hauteur. Il avait eu un groupe sous ses ordres, sa surveillance, sa protection : la plupart étaient ressortis gravement blessés, certains même aux portes de la mort. Le fait qu'Ashura n'ai dit rien alors qu'ils auraient pu s'occuper d'elle, le fait de la retrouver dans cet état ne faisait que renforce le sentiment d'échec que ressentait Angelo. Déposant la tasse désormais vide sur le bureau, l'homme glissa la main dans la poche de son imperméable, en ressortit un paquet de cigarettes vides, et le jeta dans la poubelle sans autre forme de procès. Il était... Il n'était plus que l'ombre de lui-même.

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+ Feat Angelo & Ashura
- Plus d'café dutoutdutout ? ... Wow... Vas falloir qu'je fasse l'service ?

Oh bien sûr qu'il mettait le café en première position. Ce breuvage avait toujours eut une certaine importance dans son quotidien, au point ou on pouvait se demander si ça n'était pas devenu une drogue pour lui. Mais n'imaginez pas qu'il n'avait pas prit note pour les cigarettes.
En tout cas, c'est avec un de ses éternels sourire qu'il finit par s'adosser au mur alors qu'il laissait Ashura s'occuper du livre. Ce fameux livre... En tout cas, pour le roux. Il pouvait bien en faire ce qu'il voulait maintenant, qu'il s'en occupe maintenant, ou dans dix ans... Ça n'avait guère d'importance à ces yeux.

Ashura s'excusa donc. Pour son oublie, pour son départ précipité aussi. Mais aussi pour lui avoir.. Criée dessus ? Elle avait vraiment fait ça ?... Silencieux, il haussa un sourcil à ce sujet, regardant tour à tour les deux protagonistes, tout en venant glisser son bras devant son torse, comme s'il avait souhaité le croiser avec l'inexistant. En tout cas, au vue de la réponse d'Angelo, il en avait conclue qu'elle avait du gueuler contre ordre... Et elle c'était bien gardée de ne pas le lui dire d'ailleurs.

- Tiens, j'tais pas au courant d'se point là.

Lui ? Non. Il n'avait jamais levé la voix contre un supérieur. Il avait toujours acquiescé face à ce qu'on lui demandait. La nuance était surtout sur la façon dont il s'y prenait, généralement. Du moins, avec Aleksey. Il lui était déjà arrivé plus d'une fois, face à ces autres supérieurs, d'ignorer tout simplement la demande.
En tout cas, il avait bien laissé ses iris noisettes posé sur la trentenaire, avant de regarder le mouvement d'Angelo alors que celui-ci se débarrassait d'un paquet de cigarette vide. Innocent resta un instant immobile, à fixer la corbeille, avant de se redresser rapidement.

- Bien bien ! V'la donc une chose d'faites. On va pas t'déranger plus longtemps. c'est juste pour toi l'café hein. Et t'fais pas d'soucis pour tes clopes. J'vais aller t'chercher ça. J'crois m'souvenir d'l'emplac'ment du Tabac.

En l'occurrence, il s'en souvenait parfaitement bien. A force de trainer de temps à autre dans le coin, il avait put se faire une carte des points important dans son esprit. Comme souvent. Tranquillement donc, il c'était dirigé jusqu'à la porte, jetant un coup d'œil amical en direction du grahyena, puis c'était tourné vers Ashura, attendant donc qu'elle le rejoigne. Il ne prit pas non plus la peine de récupérer le paquet de cigarette vide d'ailleurs. Depuis le temps, il connaissait bien la marque que son ami prenait. Toujours les même d'ailleurs.
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The coffee song
ft. Innocent Larchen et Angelo Callaghan

Tu laisses les deux hommes échanger, un peu étrangère finalement à ce qui se passait entre eux, n'écoutant qu'à moitié, le livre encore dans tes mains et tes pensées rivées dessus. L'idée de le garder t'as effleuré de nouveau mais dans le fond, autant le rendre à qui de droit et les laisser se débrouiller avec, tu as compilé et retranscris ce que tu voulais, ce dont tu avais besoin, le reste, ne te regardais plus. Puis tu vois Angelo te montrer un coin du bureau et tu poses donc l'ouvrage du passé à l'endroit indiqué avant de reculer vers la porte, tes excuses franchissant tes lèvres.

Oh tu sens le regard du roux et tu entend bien sa réflexion. Mais ne répond pas. A la place tu te concentres sur l'inspecteur, croisant doucement tes bras avant d'hocher la tête. Silencieuse. Tu entendais et comprenais d'un côté, de l'autre......tu sentais aussi un gouffre profond qui ne te plaisait pas mais sans aucune idée de pont pour relier les deux bords. Tu n'aimais pas non plus te reposer entièrement sur les autres sur bien des aspects. Trop indépendante et solitaire sûrement.Ton regard fini par suivre le paquet vide lancé dans la corbeille laissant donc Inno achever l'entrevue.

Toi ? Tu ne sais toujours pas quoi dire de plus. Ce que tu voulais faire est fait, ce que tu voulais dire aussi. Du moins en dehors de tes pensées profondes mais sachant que le roux en était aussi la cible, tu préfères pour le moment calfeutrer le temps d'y mettre un peu d'ordre. Tu laisses donc l'ancien policier ouvrir la marche, le rejoignant avant de te tourner vers l'inspecteur une dernière fois.

"Merci et prenez soin de vous."

Une phrase bien courte, bien simple mais sincère et la lueur profondément inquiète dans tes iris ne pouvait pas dire le contraire. Quand tu sors du commissariat d'ailleurs c'est la mine encore moins sereine qu'à l'arrivée, une nouvelle myriade de questions supplémentaires et un poids d'inquiétude que tu n'avais pas anticipé. Tu laisses un soupir sortir avant de regarder le ciel, te rappelant un rendez-vous.

Un regard sur ton téléphone pour voir l'heure, toujours murée dans un silence pas des plus heureux. Tu avais le temps alors ton regard se pose sur le roux.

Au fond, la journée commençait à peine...

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