J'annonce la couleur : moi pas être spécialement inspirée, mais moi vouloir un psytigri. Voilà vous savez tout, et vous pouvez détourner les yeux si vous ne souhaitez pas lire un pauvre amalgame décousu de tout ce qui me passe par la tête pendant au moins deux posts.

Et donc, puisque les narrateurs ne sont jamais les personnages principaux - uniquement leurs ombres, leurs marionnettistes... Enfin quand leurs créations ne se retournent pas contre eux #FlashbackDeLaRévolution -, revenons-en à cette sublime demoiselle à la chevelure rose comme cette fleur connue de tous, celle qui symbolise un amour dont la tendresse n'a d'égal que la sincérité et qu'il faut préférer aux rouges si vous souhaitez exprimer votre bonheur et votre épanouissement à votre moitié.

Séréna s'aventurait rarement au parc safari, surtout seule. Notamment depuis qu'elle était en couple avec Auguste, elle y venait généralement avec lui - il faisait une compagnie des plus agréables et surtout, un excellent guide. La jeune femme se demandait combien d'heures son compagnon avait passé en ces lieux, au total.
Beaucoup à n'en pas douter.

Au moins grâce à lui, elle connaissait désormais plusieurs chemins annexes qui permettaient de gagner du temps ou d'atteindre des zones de toute beauté - et peu fréquentées car à l'écart.
Voici notre pléiade au bord d'un ravissant petit lac, emmitouflée dans des vêtements chauds, un gobelet de pumpkin spice latte entre ses doigts gantés.

Occupée à profiter de la vue et du calme.

Séréna s'était assise sur un rocher (une princesse ne reste pas debout), non sans avoir au préalable déposé un mouchoir en tissu dessus (une princesse ne s'assied pas à même la roche lorsqu'elle peut l'éviter)(il y a beaucoup de règles strictes à suivre, oui).

Elle avait sorti un livre de son sac et s'était plongée dedans, oubliant ainsi le reste du monde - un bon titre était capable de vous rendre aveugle et sourd à tout ce qui ne concernait pas le petit univers contenu entre ses lignes.
Cependant, le monde finit par jalouser ce manque d'attention. Il envoya donc un lumivole comme émissaire pour la détourner de sa lecture.

Cela fonctionna assez bien, puisque le petit insecte finit par attirer son œil en s'agitant au bord de l'eau, juste devant elle. Notre pléiade avait d'abord jeté un regard pour savoir quelle était cette forme qui bougeait en périphérie de son champ de vision, avant de finalement l'observer pendant plusieurs secondes.

Ce n'est pas tous les jours qu'on voit un lumivole essayer de devenir Jésus, et qui échoue uniquement parce qu'il n'a pas idée de se servir de ses ailes.