Dusk Lumiris

forum rpg pokemon ● region et intrigue originale ● strat basique (+ fair play)
keyboard_arrow_up
keyboard_arrow_down



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.
❦ at the house of runaway - ayden
Invité
Invité
Anonymous
Identité du dresseur
Trophéespassez la souris sur les icones



❦ at the house of runaway
your heart for takeaway
Donner. Donner jusqu'à ne plus pouvoir; donner jusqu'à ne plus rien avoir -  donner à s'essouffler, à se vider. Donner à se perdre; donner sans jamais recevoir, sans jamais rien demander. Et le soupir qui s'éteint sur tes lèvres;
Fatigué. Las. Tu es lasse. La centrale s'est autrefois tenue droite et fière, désormais cendres, braises dans les esprits tourmentés qui se sont élancés à son secours - pour bien faire, pour aider, pour sauver. En voulant sauver les autres, tu as égaré ton esprit dans une forêt bien trop brumeuse, beaucoup trop sombre.
Tu as donné. Inlassablement et aujourd'hui, toujours, tu continues. Tu ne sais pas arrêter- même quand tu n'as plus que des poussières à offrir, tu les sers sur un plateau d'argent. Pour rallumer quelques étoiles, quelques sourires, tu offres ton temps et ton énergie sans compter.

Cosmog se tient dans tes bras et tu le sers. Délicatement. Souvenirs d'une amie partie de Lumiris - reviendra-t-elle comme Izaiah l'avait fait ? Non. Kisara semblait parfaitement décidée et ses motivations n'avaient en rien l'apparence désinvolte, mais le fond torturé, de ce qui avait mené Izaiah à Hoenn.
Désormais, Izaiah, tu le prenais toujours tendrement dans tes bras quand la nuit semblait plongée dans les flammes de l'enfer ; ou tu préparais le café, quelques sujets de discussions sans profondeur pour chasser vos cauchemars respectifs. Souvent, on entendait tes pas dans la maison - fuyant le sommeil, fuyant les souvenirs. Loin de Sunyra, au cœur de Mirawen, la solitude avait des apparences doucereuses, mais supportables. Elle n'était plus la compagnie empoisonnée de Sunyra.

your heart for take away

L’espoir n’est plus; et tu ne sais plus où se trouve ta place. Tu ne sais plus qui tu es - l’as-tu seulement déjà su ? Parfois, tu te le demandes. Parfois, tu essaies de trouver; tu essaies de savoir, comprendre, appréhender. Tout ce que tu as possédé autrefois, tout ce que tu as eu - tout ce que tu n’as plus.
Et Izaiah toujours à tes côtés, Izaiah qui se tient tout près de toi souvent, dans l’austère nuit qui n’a plus les mêmes notes douces d’autrefois.

La nuit douce avait maintenant les allures d’une souffrance éternelle et tu es plongée dans un hiver éternel que tu ne peux fuir, que tu ne peux chasser - le froid prend jusqu’aux os et tu ne peux pas faire autrement. Souvenirs éternels d’une centrale; de quelques décisions, quelques erreurs - quelques erreurs à ne pas reproduire - que tu vas forcément reproduire. Tu n’es pas de ceux qui retiennent, de ceux qui apprennent. Tu n’es pas de ceux qui enregistrent ce qui ne fonctionne pas pour ne pas le reproduire.

even if i’m not here to stay

Tu n’es pas de ceux qui restent. De ceux qui demeurent - tu n’es pas de ceux qui sourient éternellement; de ceux qui s’imposent. Quand tu ne t’attaches pas, tu es un fantôme dans les existences; sans chercher à les changer, tu les traverses sans rien attendre d’eux. Eux attendent parfois de toi et tu les brises, en quelques morceaux, quelques pièces - tu les brises comme on t’a brisé toi.
Tu n’es pas de ceux qui restent - auprès de ceux qui ne comptent pas, t’es un mirage qui s’efface aux premiers rayons de soleil, aux derniers rayons de ce soleil, à l’aube ou au crépuscule. Tu n’es pas de ceux qu’on comprend et qu’on connaît, de ceux qui se livrent; enfermée éternellement dans une prison de verre pour ne rien laisser transparaître.
Et quand on s’approche de toi, quand on pousse les lourdes porte de ton coeur; prendre peur. Prendre peur et s’éloigner, s’éloigner pour essayer de faire lâcher prise - ne jamais te tenir responsable des bris d’amitié - et pourtant, toujours unique responsable.

Le verre qui termine sur le sol alors que ton oeil fatigué se pose sur les débris en soupirant.
Il était difficile de prévoir - prévoir de toujours regarder ton angle mort, là où le noir avait pris place; tu ne pouvais plus rien voir. Difficile de s’adapter et la douleur qui résonne dans l’esprit - rappel constant des événements de l’été - de juin, de la centrale, de Mistral et Hestia.

Tu avais soupiré de nouveau, tu avais nettoyé tranquillement ce qui se trouvait par terre, essayant de ne pas te couper - même si la douleur physique ne te faisait plus rien;
et tu finis par sortir. C’était, encore une fois, uniquement Edelweiss qui t’accompagnait. Il te semblait si loin, si loin le temps où tu sortais entourée de tellement de pokémons - si loin, cette époque.

Tu avais longuement marché en observant Edelweiss qui essayait d’attraper des Roucool sur le chemin - tu avais longuement marché en te rendant dans un bureau pour quelques papiers administratifs. Il fallait faire les impôts du refuge, après tout. Et tu ne parvenais pas à le faire seule, alors il fallait un comptable.
Elle était gentille, ta comptable - bien heureusement; et le rendez-vous se déroula sans trop d’encombre, si on oubliait le Leafeon chromatique qui avait décidé de sauter sur le bureau et envoyer les papiers sur le sol; dans l’hilarité de la comptable et ton propre agacement. Éduquer ce pokémon était très complexe.

Tu finis par prendre congé, tes papiers administratifs entre les mains de ta comptable. Elle t’enverrait un courriel lorsqu’elle aurait tout fini, et tu lui faisais confiance. Tu appuyas sur le bouton de l’ascenseur pour retourner au rez-de-chaussée et aller te prendre un café avant de rejoindre le refuge. Tu jetas brièvement un regard à l’homme qui se trouvait déjà dans l’ascenseur et puis, les portes se refermèrent.
Pour… laisser une panique s’infiltrer dans ton sang quand l’ascenseur s’arrêta entre deux étages, et le souffle qui se coupa.

Tu appuyas frénétiquement sur les boutons, mais même celui d’appel d’urgence semblait décidé à ne pas fonctionner. « Merde, merde, merde. » Tu avais oublié la présence de l’autre personne - et de ton Leafeon. Celui-ci n’appréciait pas trop, d’ailleurs, être oublié et ce fut des feuilles qui déchirèrent ton pantalon et te blessèrent qui te rappela sa présence. Tu baissas les yeux, sifflant presque tant la respiration était saccadée. « Suffit ! » C’était un regard de défi que lançait Edelweiss en se tournant ensuite vers l’autre homme.


(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Identité du dresseur
Trophéespassez la souris sur les icones
« Monsieur Lucis. Votre grand-père se porte bien ? »

« A merveille, on dirait que rien ne saurait l’épuiser, encore à son âge. »

« C’est une excellente nouvelle, il a toujours eut cette flamme dans son regard. Je crois en reconnaître l’esquisse dans le vôtre. Bien que ce ne soit encore une qu’une flammèche, il est indéniable que vous soyez son petit-fils. Puis-je vous proposer quelque chose à boire ? Peut-être pas du bourbon, cette vieille branche me tuerait s’il apprenait que j’ai fait boire son petit ... »

« C’est fort aimable de votre part, mais je ne faisais que passer. Le devoir m’appelle bientôt et je ne voudrais pour rien au monde y manquer. »

Il fronça ses sourcils broussailleux – l’homme d’âge avancé avec une calvitie prononcée ne savait vraiment y faire avec les refus. Ayden devait lui rappeler son ami d’antan, Merlan Lucis, seulement était-il bien plus taciturne que son grand-père. Il eut ouïe par le passé du comptable associé au restaurant de ses aïeuls, comme d’un homme appréciant la compagnie d’amis et le goût de l’alcool. S’il était proche de ses sous – de ceux des autres par son métier – il n’hésitait jamais à proposer le meilleur des bourbons à ses invités. Son haleine étrangement, était mentholée et fraiche, bien que l’on se soit attendu à une fragrance à en faire tomber ivre un Bourrinos, il prenait soin de donner la meilleure impression et soignait ce genre de détail. Ayden n’était pas homme à s’occuper des affaires des autres sans y voir l’utilité de son implication directe, aussi quelque peu fainéant, il ne s’y accordait que si la lassitude tentait elle aussi de le convaincre. Ainsi sa mission du jour accomplie, il ne souhaitait pas s'éterniser ici, ce malgré les attaches de sa famille à cet homme.

« Je vais donc me retirer, merci de m’avoir accueilli aujourd’hui. »

Le jeune dresseur se redressa en laissant le dossier qu’il avait sous le coude sur un coin de bureau dégagé, cherchant un regard approbateur de son vis-à-vis avant de complètement le laisser à ses bons soins.

« Ce fut un plaisir, jeune homme, passez le bonjour à Merlan de ma part. »

« Ce sera fait, il va sans dire qu’il vous le retournera la politesse. »

« Ahahah ... la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, à ce que je vois. »

Sans réellement comprendre le sens de ses mots, l’éphèbe se contenta simplement de sourire, inclinant le buste pour le saluer et quitter les lieux sans même regarder par-dessus son épaule. Il ne garderait aucun sentiment positif ni négatif de cette rencontre, plutôt il passerait à la suivante avec autant d’émotion qu’à présent, enfin, bien qu’il ne se doutât certainement pas de la suite des évènements. Kiba, son fidèle Coupenotte aussi expressif que son maître, sortit de sa pokéball une fois face aux portes de l'ascenseur qu’il appelait du rez-de-chaussée. Le duo cherchant à redescendre depuis le dernier étage d’une tour plutôt impressionnante en taille, ils durent attendre un certain temps avant que le carillon de la nacelle ne sonne son arrivée. D’un pas certain, il pénétra à l’intérieur et les battants se refermèrent sur la pièce derrière lui, encore une fois, il ne s’intéressait absolument pas à ce qu'il abandonnait derrière lui.

Deux mètres carrés, une rambarde décorée à gauche et à droite de la nacelle, un panneau de contrôle, 12 boutons, un pour chaque étage, du premier au neuvième ainsi qu’un bouton de chaque respectivement pour l’ouverture, la fermeture des portes et les appels d’urgence. Le sol en damier blanc et beige carrelé résonnait sous les bonbouts des chaussures d’hommes et femmes d’affaire, le plafond ressemblait lui à celui des bureaux, des dalles de plâtre posées sur un rail et dissimulait le véritable fond de l’ascenseur. Au-dessus de l’entrée, une aiguille ornée tombait de droite à gauche à mesure qu’ils descendaient les étages, marquant spontanément une halte pour laisser entrer une personne cherchant également à retrouver le rez-de-chaussée. Il n’y prêta guère attention non plus, gardant son regard fiché sur le bras d’acier, captivant de par la souplesse de son mouvement, il allait sans crainte ni à-coup, terminant sa course ... entre deux étages. Rah, ce que c’est frustrant ! A cette simple vue, le jeune homme pinça les lèvres et soupira. Pourquoi diable cette aiguille devait-elle s’arrêter là ? Pourquoi pas sur une valeur pleine ? Il n’aimait pas les virgules, alors pourquoi l’ascenseur n’avait pas arrondi sa valeur pour leur permettre de jouir de cette satisfaction-là ? Comble de tout, ils étaient bloqués ici, la demoiselle à ses côtés ne semblait guère ravie, elle non-plus, jurant du même nom à répétition en agressant le panneau à côté de la porte coulissante. Son pokémon, un Phyllali aux feuilles pourpres, exprima son mécontentement en attaquant les jambes de sa maîtresse.

La scène ne plut guère au roux qui fut la nouvelle cible du petit être, ce avant que sa maîtresse n’exprime une fois de plus son mécontentement. Muet, Ayden chercha dans une poche de son sac à dos un distributeur de pokébloc et s’accroupit au niveau des deux pokémon. Kiba, bien que fier, avait déjà des étoiles dans les yeux, très friand de ces douceurs typique d’Hoenn et ne se fit pas prier pour dévorer le bonbon sitôt entre ses pattes. Plus hésitant avec ce pokémon inconnu, Ayden répéta l’opération d’extirper la friandise de son distributeur et à plat dans le creux de sa main, l’offrit au Phyllali. Dans un sens, il était prêt à essuyer l’attaque du pokémon s’il n’était pas très sociable, dans un autre il voulait également s’éviter plus grave s’il était vraiment en colère et de ce fait, il haussa la voix à l’attention de sa maîtresse.

« J’ai l’impression qu’il y a un problème à l’extérieur. On a encore de la lumière, alors on doit tourner sur le générateur de secours du bâtiment. » Il se redressa et ancra ses iris dans celles de son interlocutrice, l’air peu inquiet malgré la situation. « Peut-être est-ce une attaque de pokémon, ou un court-circuit général, va savoir ... »

Elle avait l’air relativement sur les nerfs, soit-ce par inquiétude ou à cause d’une mauvaise journée, il n’en avait pas réellement idée, pour autant s’il pouvait délester un peu du poids pesant sur ses épaules en étant une bonne compagnie, il ne s’en priverait pas.

« Je m’appelle Ayden, je viens de Port-Corail. Et toi ? Hum ... ça ne te dérange pas si je te tutoie ? »

Tout en finesse, en prévention et en manière, il se permettait déjà les familiarités, pour autant afficha une mine désolée pour la consoler de sa maladresse. Il faut dire qu’il ne faisait pas vraiment attention à ses mots, ni aux apparences – sa coiffure ébouriffée en était le premier témoin.
Revenir en haut Aller en bas
 Sujets similaires
-
» Runaway Baby [PV Akiza Kyoko]
» Ayden Lucis [100%]
» When we met (at the house of runaways) // Lua
» Journal de bord - Ayden Lucis
» Vers l'infini et au delà ( Pv Ayden, Anastasia et Mélodie)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.
Outils de modération