Vlinder Atkins
Feat. OC self
21 ans
Serveuse à un café
16.10.1999
Aucune Faction
Kishika
Habite Artiesta
Elle
Nova
Sensible
Enthousiaste
Dynamique
Têtue
Impulsive
Impatiente
Moi j’aime bien les couleurs qui flashent. Les trucs pétant, comme le violet, le rose, le bleu. Je trouve que ça me va bien. Il paraît que j’ai une colorimétrie “couleur d’hiver”. Vous connaissez la colorimétrie ? C’est utilisé chez les femmes élégantes. On peut classer les gens dans une des quatre saisons, selon leur teint naturel, la couleur de leurs yeux et cheveux. Chaque saison a ses couleurs. Hiver, c’est des couleurs froides mais intenses. Je m’égare.
Le violet, c’est la couleur que je préfère. J’ai même teint mes cheveux avec des mèches violettes ! De base, ils sont blonds, et maintenant… Eh bien, ils sont blonds avec des mèches violettes. En plus, ça fait ressortir mes yeux bleus.
Une chose importante à savoir sur moi, c’est que je suis atteinte d’hyperactivité. Je ne peux pas tenir en place plus de cinq secondes, et rester assise au-delà de dix minutes est parfaitement inconcevable. Tout ce que je souhaite, être libre et aller où bon me semble. Je cours, dans tous les sens, je voyage et je vogue au gré du vent. Peut-être étais-je un Granivol dans une autre vie ? C’est parfois difficile à vivre, l’hyperactivité. J’aimerais pouvoir me poser pour réfléchir avant d’agir, j’aimerais pouvoir m’asseoir et ne plus me faire remarquer, parfois. Ça m’arrive de le désirer. Mais je suis comme ça, c’est en moi ; il faut que je bouge.
Je suis incapable de rester concentrée sur une tâche, même celle qui paraît simple et qu’un enfant de cinq ans pourrait accomplir. Je manque de rigueur parfois, préférant ne pas consacrer trop de temps à ce que je fais. Je ne peux simplement pas. Ce n’est pas ma faute.
Je suis incapable d’attendre. La patience n’est pas un mot que je connais. Je vis dans le moment présent, et pour moi, c’est “maintenant ou jamais”. Ce dicton ne peut être plus vrai que pour moi ! Je me débrouillerai pour obtenir ce que je veux, ou alors, dans le cas où ce n’est pas possible – ou plutôt le cas où je n’y parviens pas, car “impossible” n’est pas non plus dans mon vocabulaire – je passe à autre chose. Simplement, comme ça. Je ne suis pas capricieuse, bien au contraire. La plupart des envies sont passagères de toute façon, et je n’ai pas le temps d’attendre. Je vis à mille à l’heure.
Je suis intelligente. Mon cerveau fonctionne bien, et je suis capable de raisonner correctement. Enfin, je suis dans la norme. Pourtant, je suis impulsive. Incapable de réfléchir lorsqu’il le faudrait, je fonce dans le tas sans me poser de questions. Parfois je le regrette ensuite, mais dans tous les cas, ça ne m’a jamais empêchée de recommencer à foncer.
Beaucoup diront que je suis insupportable. Et c’est vrai qu’il y a de quoi le penser, je le reconnais. Une véritable boule d’énergie, qui parle sans cesse, qui ne s’arrête jamais de sautiller, bouger les mains… Je donnerais mal au crâne même aux plus agités.
Je suis enthousiaste. Dès qu’on me propose une nouvelle activité ou quelque chose à faire, mes yeux se mettent à briller et je ne refuse jamais. Tout semble avoir une histoire avec moi. Mon regard brille de mille feux, et celui qui a dit un jour que “les yeux sont le miroir de l’âme” m’avait probablement croisée. Chacune de mes émotions passe sur mon visage qui conserve des traces enfantines. Tous les sentiments prennent une ampleur considérable avec moi. L’amour, la haine et la tristesse. Je ressens les choses avec une puissance que d’autres ne comprendraient pas. Ils auront beau dire que ce n’est rien, pour moi c’est différent, pour moi un détail peut devenir une véritable catastrophe. Peut-être que je suis un peu hypersensible.
L’optimisme ne me quitte jamais, ou presque. Je ne me laisse pas abattre, et mon naturel joyeux prend le dessus sur les événements. Je souris au monde, je ris du monde, rien ne m’arrêtera.
Je suis déterminée et têtue. Personne ne peut me donner d’ordre, et surtout espérer que j’obéisse. Car je n’obéis jamais. Je n’en fais qu’à ma tête, toujours. Personne n’a jamais réussi à imposer une autorité sur moi, et je crois que personne n’y parviendra jamais.
Est-ce que j’ai déjà dit que j’étais bavarde ? J’aime bien discuter avec les gens, même si ce sont de parfaits inconnus. Je lance la conversation, et je pose des questions. Parfois, ça soule les gens, parce qu’ils n’ont pas toujours demandé à se faire accoster par une inconnue, mais en général ça les amuse, et ils discutent un peu avec moi. Étrangement, même si j’aime bien parler de tout et de rien, je sais aussi écouter ! Ce que les autres me disent reste dans mon esprit, et j’aime bien leur donner des conseils. Après, je ne sais pas ce que valent mes conseils, j’ai pas beaucoup d’expérience de la vie non plus.
On me dit souvent que je suis rêveuse, et un peu naïve. C’est juste parce que j’ai beaucoup d’espoir envers l’humanité, et que je me perds souvent dans des idées quelque peu farfelues. Mais j’ai des bonnes idées, je crois.
D’ailleurs, pour mettre certaines de mes idées ou de mes désirs soudains en place, je peux dépenser toute ma thune. Heureusement, mon frère Zamas en garde de côté pour ce genre de problèmes. Je suis dépensière, très très dépensière. Si je vois un objet dans un magasin, qui me fait de l’œil, je vais l’acheter sans regarder son prix.
Évidemment, je ne me limite pas à ça, mais pour mieux me connaître, il faudra me côtoyer !
Le violet, c’est la couleur que je préfère. J’ai même teint mes cheveux avec des mèches violettes ! De base, ils sont blonds, et maintenant… Eh bien, ils sont blonds avec des mèches violettes. En plus, ça fait ressortir mes yeux bleus.
Une chose importante à savoir sur moi, c’est que je suis atteinte d’hyperactivité. Je ne peux pas tenir en place plus de cinq secondes, et rester assise au-delà de dix minutes est parfaitement inconcevable. Tout ce que je souhaite, être libre et aller où bon me semble. Je cours, dans tous les sens, je voyage et je vogue au gré du vent. Peut-être étais-je un Granivol dans une autre vie ? C’est parfois difficile à vivre, l’hyperactivité. J’aimerais pouvoir me poser pour réfléchir avant d’agir, j’aimerais pouvoir m’asseoir et ne plus me faire remarquer, parfois. Ça m’arrive de le désirer. Mais je suis comme ça, c’est en moi ; il faut que je bouge.
Je suis incapable de rester concentrée sur une tâche, même celle qui paraît simple et qu’un enfant de cinq ans pourrait accomplir. Je manque de rigueur parfois, préférant ne pas consacrer trop de temps à ce que je fais. Je ne peux simplement pas. Ce n’est pas ma faute.
Je suis incapable d’attendre. La patience n’est pas un mot que je connais. Je vis dans le moment présent, et pour moi, c’est “maintenant ou jamais”. Ce dicton ne peut être plus vrai que pour moi ! Je me débrouillerai pour obtenir ce que je veux, ou alors, dans le cas où ce n’est pas possible – ou plutôt le cas où je n’y parviens pas, car “impossible” n’est pas non plus dans mon vocabulaire – je passe à autre chose. Simplement, comme ça. Je ne suis pas capricieuse, bien au contraire. La plupart des envies sont passagères de toute façon, et je n’ai pas le temps d’attendre. Je vis à mille à l’heure.
Je suis intelligente. Mon cerveau fonctionne bien, et je suis capable de raisonner correctement. Enfin, je suis dans la norme. Pourtant, je suis impulsive. Incapable de réfléchir lorsqu’il le faudrait, je fonce dans le tas sans me poser de questions. Parfois je le regrette ensuite, mais dans tous les cas, ça ne m’a jamais empêchée de recommencer à foncer.
Beaucoup diront que je suis insupportable. Et c’est vrai qu’il y a de quoi le penser, je le reconnais. Une véritable boule d’énergie, qui parle sans cesse, qui ne s’arrête jamais de sautiller, bouger les mains… Je donnerais mal au crâne même aux plus agités.
Je suis enthousiaste. Dès qu’on me propose une nouvelle activité ou quelque chose à faire, mes yeux se mettent à briller et je ne refuse jamais. Tout semble avoir une histoire avec moi. Mon regard brille de mille feux, et celui qui a dit un jour que “les yeux sont le miroir de l’âme” m’avait probablement croisée. Chacune de mes émotions passe sur mon visage qui conserve des traces enfantines. Tous les sentiments prennent une ampleur considérable avec moi. L’amour, la haine et la tristesse. Je ressens les choses avec une puissance que d’autres ne comprendraient pas. Ils auront beau dire que ce n’est rien, pour moi c’est différent, pour moi un détail peut devenir une véritable catastrophe. Peut-être que je suis un peu hypersensible.
L’optimisme ne me quitte jamais, ou presque. Je ne me laisse pas abattre, et mon naturel joyeux prend le dessus sur les événements. Je souris au monde, je ris du monde, rien ne m’arrêtera.
Je suis déterminée et têtue. Personne ne peut me donner d’ordre, et surtout espérer que j’obéisse. Car je n’obéis jamais. Je n’en fais qu’à ma tête, toujours. Personne n’a jamais réussi à imposer une autorité sur moi, et je crois que personne n’y parviendra jamais.
Est-ce que j’ai déjà dit que j’étais bavarde ? J’aime bien discuter avec les gens, même si ce sont de parfaits inconnus. Je lance la conversation, et je pose des questions. Parfois, ça soule les gens, parce qu’ils n’ont pas toujours demandé à se faire accoster par une inconnue, mais en général ça les amuse, et ils discutent un peu avec moi. Étrangement, même si j’aime bien parler de tout et de rien, je sais aussi écouter ! Ce que les autres me disent reste dans mon esprit, et j’aime bien leur donner des conseils. Après, je ne sais pas ce que valent mes conseils, j’ai pas beaucoup d’expérience de la vie non plus.
On me dit souvent que je suis rêveuse, et un peu naïve. C’est juste parce que j’ai beaucoup d’espoir envers l’humanité, et que je me perds souvent dans des idées quelque peu farfelues. Mais j’ai des bonnes idées, je crois.
D’ailleurs, pour mettre certaines de mes idées ou de mes désirs soudains en place, je peux dépenser toute ma thune. Heureusement, mon frère Zamas en garde de côté pour ce genre de problèmes. Je suis dépensière, très très dépensière. Si je vois un objet dans un magasin, qui me fait de l’œil, je vais l’acheter sans regarder son prix.
Évidemment, je ne me limite pas à ça, mais pour mieux me connaître, il faudra me côtoyer !
Il y a une chose de sûre : si les papillons veulent détruire le monde, ils ne comptent pas sur Farfalla. Cette Chenipotte se planque dès qu’il y a du danger, elle aime les câlins et dormir roulée en boule. Ce n’est pas une combattante. Je doute qu’elle puisse faire une tornade ou quoi que ce soit d’un battement d’ailes. L’effet papillon ne la concerne pas.
Mais elle est géniale. Elle me supporte, elle me réconforte, et on peut presque tout lui faire subir. Une fois, je lui ai enfilé plein de déguisement pour un shooting photo, pour m’amuser, et elle n’a pas bronché. Bref, c’est une chenille qui ne causera pas la fin du monde ! J’ai hâte de voir en quoi elle évoluera.
Mais elle est géniale. Elle me supporte, elle me réconforte, et on peut presque tout lui faire subir. Une fois, je lui ai enfilé plein de déguisement pour un shooting photo, pour m’amuser, et elle n’a pas bronché. Bref, c’est une chenille qui ne causera pas la fin du monde ! J’ai hâte de voir en quoi elle évoluera.
Farfalla
Chenipotte
Femelle
Écran Poudre
Je suis née un jour d’octobre, et j’ai un jumeau qui s’appelle Zamas, et c’est vraiment le meilleur. Mon nom signifie “papillon” dans une langue lointaine. Ma mère aimait les papillons, et elle avait mis des dessins de papillons dans le salon, accrochés aux murs. Surtout des Prismillons, en fait. Elle était vraiment géniale, ma mère. Un peu fantasque, aussi, mais géniale.
Bref, mon enfance, y a rien de spécial à en dire. Enfin avant mes cinq ans, je me souviens pas de grand chose. C’est à partir de mes six ans que ça devient intéressant. Si vous aimez les histoires tristes et glauques, évidemment, parce que mon passé n’est pas particulièrement joyeux.
Est-ce que je vous ai dit que mes parents voulaient divorcer ? Ils se disputaient pour tout un tas de choses qui n’ont aucune importance, mais qui semblaient en avoir beaucoup pour eux. Ma mère disait qu’on devrait avoir un suivi psychologique, pour nous aider à améliorer nos notes. Les miennes, ça allait, mais mes frères étaient moins bons à l’école. Moi, j’avais juste besoin d’objets à faire bouger dans mes mains, et j’arrivais mieux à écouter ce que l’institutrice disait. Mais elle disait surtout que j’étais dans la lune, ce qui n’était pas vrai, mais ce n’est pas grave. Je lui en avais voulu d’avoir dit ça à ma mère, je n’aime pas qu’on dise des choses fausses sur moi, mais maintenant je ne lui en veux plus.
Mon père n’était pas souvent à la maison. Il travaillait, il disait, mais on sait tous qu’il allait voir les “madames dans leur camionnette”, comme disait ma mère. Il y a eu une énième engueulade ce soir-là, où il était question de fidélité, de présence à la maison, et de notre éducation. J’essayais de lire une encyclopédie sur les insectes, une de celles pour enfants, avec de grandes images et presque pas de texte. Je n’aimais pas lire, et je n’aime toujours pas, mais s’il n’y a pas trop de texte, j’arrive à rester concentrée. Les images me parlent mieux que les mots.
Et c’est pendant la nuit que l’incendie s’est déclaré. C’était une cigarette la coupable. Mon père fumait, et c’est sans doute lui qui l’avait laissée là.
Je n'avais rien contre mon père, il faut dire que je ne comprenais pas grand chose. Mais comme il n'était pas souvent là, j'essayais de faire des trucs pour qu'il me remarque quand même. J'avais l'impression d'être transparente à ses yeux.
La chaleur m’a réveillée, et j’allais demander à Zamas de baisser le chauffage. Zamas et moi, on dormait dans des lits superposés, dans la même chambre. Des fois j’allais au-dessus, et des fois c’était lui, et des fois on dormait dans le même lit. Ça dépendait de notre humeur. Et j’ai vu la lueur des flammes qui venait du salon. Je me souviens d’avoir eu peur. J’ai crié pour que mon frère se réveille, ou pour que je me réveille, car je pensais être coincée dans un cauchemar. Mais c’était pas un cauchemar, c’était vrai, et les flammes se sont rapprochées.
Les pompiers sont arrivés pour éteindre le feu. Ça faisait des craquements dans les poutres en bois. La chambre de Zamas et moi était la plus éloignée du feu, et c’est surtout celle qui donnait sur la rue, alors les pompiers sont arrivés par là. Ils ont cassé la vitre et nous ont secourus. On n’a pas gardé beaucoup de séquelles, à part une brûlure à ma cuisse et sur le bras de Zamas.
C’est après que ç’a été plus compliqué. Il a fallu retrouver Oyaris. Il était évanoui, je crois, au milieu des flammes. En tout cas, les pompiers ont refusé qu’on puisse le voir, mais avec Zamas, on l’appelait.
On s’est retrouvés tous les trois à l’hôpital, où ils nous ont dit que nos parents étaient morts. J’étais un peu triste pour ma mère, mais moins pour mon père. S’il ne voulait pas mourir brûlé, il n’avait qu’à pas laisser des cigarettes allumées dans le cendrier. Je lui en voulais d'avoir fait cette erreur qui avait détruit notre vie. Ensuite, ils ont dit qu’ils allaient trouver quelqu’un pour s’occuper de nous, et aussi que notre grand frère allait rester plusieurs jours à cause de ses brûlures.
C’est là qu’Oyaris a été défiguré. Il a aussi des brûlures sur le corps et les mains, alors il porte un sweat même en été et des gants, comme ceux pour les articulations. Moi je m’en fiche, il reste mon frère et je l’adore, mais je vois les autres le dévisager comme s’il était une bête de foire.
Ensuite, nous avons été envoyés chez Tonton Elvan. C’est le frère de mon père. Il est très gentil, Elvan, et il nous a supportés même pendant nos adolescences. Il travaillait beaucoup, dans une usine qui fait des yaourts, et il ne gagnait pas grand chose. Il vivait dans une maison, pas très grande, mais une maison quand même. Il y avait même un bout de terrain. Il n’était pas très présent lui non plus, mais contrairement à notre père, c’était pour avoir suffisamment pour nourrir trois bouches supplémentaires. Parfois il se fâchait, disant que nous étions tous les trois insupportables, mais ça ne durait pas. Il soupirait et puis s’excusait, et moi je ne lui en voulais pas.
Un jour, Zamas m’a expliqué comment les papillons pouvaient détruire le monde. Zamas, il est génial, et il sait plein de trucs sur tout. Moi, je lui fais confiance, évidemment. On s’est dit qu’on devait construire un abri au cas où la fin du monde arriverait, parce qu’on ne sait jamais. Ce sera notre super bunker !
Et puis j’ai aussi décidé de capturer des papillons. Pour pouvoir les étudier et apprendre comment ils pouvaient provoquer la fin du monde. C’est comme ça que j’ai capturé Farfalla, ma Chenipotte. Je me demande bien en quoi elle évoluera !
Maintenant, on a déménagé, j’habite toujours dans un petit appartement avec mon jumeau. On est très différents lui et moi, pourtant on est inséparables. Je bosse comme serveuse dans un café, pour le moment, et mon patron est vraiment cool. Ça nous suffit pour vivre, même si bientôt j’aimerais gagner plus d’argent pour construire notre bunker, qui est notre projet de toujours, et pour capturer tous les pokémons papillons qui existent !
Bref, mon enfance, y a rien de spécial à en dire. Enfin avant mes cinq ans, je me souviens pas de grand chose. C’est à partir de mes six ans que ça devient intéressant. Si vous aimez les histoires tristes et glauques, évidemment, parce que mon passé n’est pas particulièrement joyeux.
Est-ce que je vous ai dit que mes parents voulaient divorcer ? Ils se disputaient pour tout un tas de choses qui n’ont aucune importance, mais qui semblaient en avoir beaucoup pour eux. Ma mère disait qu’on devrait avoir un suivi psychologique, pour nous aider à améliorer nos notes. Les miennes, ça allait, mais mes frères étaient moins bons à l’école. Moi, j’avais juste besoin d’objets à faire bouger dans mes mains, et j’arrivais mieux à écouter ce que l’institutrice disait. Mais elle disait surtout que j’étais dans la lune, ce qui n’était pas vrai, mais ce n’est pas grave. Je lui en avais voulu d’avoir dit ça à ma mère, je n’aime pas qu’on dise des choses fausses sur moi, mais maintenant je ne lui en veux plus.
Mon père n’était pas souvent à la maison. Il travaillait, il disait, mais on sait tous qu’il allait voir les “madames dans leur camionnette”, comme disait ma mère. Il y a eu une énième engueulade ce soir-là, où il était question de fidélité, de présence à la maison, et de notre éducation. J’essayais de lire une encyclopédie sur les insectes, une de celles pour enfants, avec de grandes images et presque pas de texte. Je n’aimais pas lire, et je n’aime toujours pas, mais s’il n’y a pas trop de texte, j’arrive à rester concentrée. Les images me parlent mieux que les mots.
Et c’est pendant la nuit que l’incendie s’est déclaré. C’était une cigarette la coupable. Mon père fumait, et c’est sans doute lui qui l’avait laissée là.
Je n'avais rien contre mon père, il faut dire que je ne comprenais pas grand chose. Mais comme il n'était pas souvent là, j'essayais de faire des trucs pour qu'il me remarque quand même. J'avais l'impression d'être transparente à ses yeux.
La chaleur m’a réveillée, et j’allais demander à Zamas de baisser le chauffage. Zamas et moi, on dormait dans des lits superposés, dans la même chambre. Des fois j’allais au-dessus, et des fois c’était lui, et des fois on dormait dans le même lit. Ça dépendait de notre humeur. Et j’ai vu la lueur des flammes qui venait du salon. Je me souviens d’avoir eu peur. J’ai crié pour que mon frère se réveille, ou pour que je me réveille, car je pensais être coincée dans un cauchemar. Mais c’était pas un cauchemar, c’était vrai, et les flammes se sont rapprochées.
Les pompiers sont arrivés pour éteindre le feu. Ça faisait des craquements dans les poutres en bois. La chambre de Zamas et moi était la plus éloignée du feu, et c’est surtout celle qui donnait sur la rue, alors les pompiers sont arrivés par là. Ils ont cassé la vitre et nous ont secourus. On n’a pas gardé beaucoup de séquelles, à part une brûlure à ma cuisse et sur le bras de Zamas.
C’est après que ç’a été plus compliqué. Il a fallu retrouver Oyaris. Il était évanoui, je crois, au milieu des flammes. En tout cas, les pompiers ont refusé qu’on puisse le voir, mais avec Zamas, on l’appelait.
On s’est retrouvés tous les trois à l’hôpital, où ils nous ont dit que nos parents étaient morts. J’étais un peu triste pour ma mère, mais moins pour mon père. S’il ne voulait pas mourir brûlé, il n’avait qu’à pas laisser des cigarettes allumées dans le cendrier. Je lui en voulais d'avoir fait cette erreur qui avait détruit notre vie. Ensuite, ils ont dit qu’ils allaient trouver quelqu’un pour s’occuper de nous, et aussi que notre grand frère allait rester plusieurs jours à cause de ses brûlures.
C’est là qu’Oyaris a été défiguré. Il a aussi des brûlures sur le corps et les mains, alors il porte un sweat même en été et des gants, comme ceux pour les articulations. Moi je m’en fiche, il reste mon frère et je l’adore, mais je vois les autres le dévisager comme s’il était une bête de foire.
Ensuite, nous avons été envoyés chez Tonton Elvan. C’est le frère de mon père. Il est très gentil, Elvan, et il nous a supportés même pendant nos adolescences. Il travaillait beaucoup, dans une usine qui fait des yaourts, et il ne gagnait pas grand chose. Il vivait dans une maison, pas très grande, mais une maison quand même. Il y avait même un bout de terrain. Il n’était pas très présent lui non plus, mais contrairement à notre père, c’était pour avoir suffisamment pour nourrir trois bouches supplémentaires. Parfois il se fâchait, disant que nous étions tous les trois insupportables, mais ça ne durait pas. Il soupirait et puis s’excusait, et moi je ne lui en voulais pas.
Un jour, Zamas m’a expliqué comment les papillons pouvaient détruire le monde. Zamas, il est génial, et il sait plein de trucs sur tout. Moi, je lui fais confiance, évidemment. On s’est dit qu’on devait construire un abri au cas où la fin du monde arriverait, parce qu’on ne sait jamais. Ce sera notre super bunker !
Et puis j’ai aussi décidé de capturer des papillons. Pour pouvoir les étudier et apprendre comment ils pouvaient provoquer la fin du monde. C’est comme ça que j’ai capturé Farfalla, ma Chenipotte. Je me demande bien en quoi elle évoluera !
Maintenant, on a déménagé, j’habite toujours dans un petit appartement avec mon jumeau. On est très différents lui et moi, pourtant on est inséparables. Je bosse comme serveuse dans un café, pour le moment, et mon patron est vraiment cool. Ça nous suffit pour vivre, même si bientôt j’aimerais gagner plus d’argent pour construire notre bunker, qui est notre projet de toujours, et pour capturer tous les pokémons papillons qui existent !
Pourquoi les novas ?
Je donnerai ma vie pour mes frères. Vraiment, je plaisante pas, si je devais me sacrifier pour sauver Zamas, je le ferai ! C’est mon jumeau, et il compte beaucoup à mes yeux. Très beaucoup. Oya aussi, évidemment, mais je suis sûre qu’il cramera ceux qui lui voudront du mal. Je sais que Zamas aussi est capable de se défendre, mais… Je veux être là pour lui.
Je veux rencontrer d’autres gens, j’adore discuter. C’est pratique, à mon travail, beaucoup de clients qui n’ont rien de mieux à faire discutent avec moi.
Si je le pouvais, je construirais des bunkers pour tout le monde. Si la fin du monde arrivait, tout le monde serait sauvé. Bon, pour l’instant, je n’ai pas assez d’argent pour en construire un seul pour nous, mais ça arrivera, ne vous en faites pas !
Je veux rencontrer d’autres gens, j’adore discuter. C’est pratique, à mon travail, beaucoup de clients qui n’ont rien de mieux à faire discutent avec moi.
Si je le pouvais, je construirais des bunkers pour tout le monde. Si la fin du monde arrivait, tout le monde serait sauvé. Bon, pour l’instant, je n’ai pas assez d’argent pour en construire un seul pour nous, mais ça arrivera, ne vous en faites pas !
Pseudo(s): Kayl
Âge: 21 ans
Localisation: Belgique
Pronom(s): Iel
Âge: 21 ans
Localisation: Belgique
Pronom(s): Iel
Comment nous as-tu trouvé ? // C'est une longue histoire mais je reviens grâce à Lys **
Ton Pokémon préféré ? // Pyrax, Léopardus
As-tu un parrain ? // Lys Oya
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // Euh, des papillons
Un dernier mot ? // Vous êtes soyeux
Ton Pokémon préféré ? // Pyrax, Léopardus
As-tu un parrain ? // Lys Oya
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // Euh, des papillons
Un dernier mot ? // Vous êtes soyeux