Kaïs Dorson
Kaname Kuran - Vampire Knight
17 ans
Etudiant
24 janvier 2004
Pulsar
Lumiris
Habite Voltapolis
Il
Pulsar
Protecteur
Audacieux
Confiant
Jaloux
Méprisant
Sournois
Les cris de mes parents et leurs innombrables bassesses me réveillent et me tourmentent, comme chaque nuit. L’angoisse refait surface, et mes larmes coulent, ne pouvant plus s’arrêter. La joie, je ne la connaît plus, ou presque. Seul Hope, mon Polichombr réussit à me faire encore esquisser de rapides sourires. Il vient se blottir contre moi, sa présence me rassure. Je me perd dans mes pensées, dans mes rêves si ceux-ci existent encore dans mon esprit. Plus rien ne me fait réellement vibrer. Mon passé, enfance gâchée, colorée par le bleu des coups. Mon présent, adolescent tentant de se trouver, gamin en quête de joie, ternie par le temps. Recherche un échappatoire, un moyen de fuir cette réalité bien trop cruelle. Un futur bien trop incertain, dont je ne veux connaître la fin.
Je veux juste crever.
Un moment de calme, je m’installe à mon bureau et commence à écrire un, deux, trois mots. Ces mots qui permettent à mon âme de s’exprimer librement, ces mots qui défilent à n’en plus finir. L’écriture, plus qu’une passion à mes yeux, un moyen d’avancer. Transmettre mille et un sentiments à travers une feuille de papier parsemée d’un peu de moi et de ma vie. Mes rêves et mes envies y sont inscrits.
La sonnerie retentit, l’heure de me confronter au monde. Je ne regarde personne dans les yeux, je ne sais pas faire. J’ai peur des gens. J’ai peur de voir mon reflet dans leurs yeux. J’ai peur qu’ils ne plongent dans les miens et n’en sachent un peu plus sur moi. Le professeur me pose une question, mais je suis incapable de répondre. Ou plutôt, je suis juste un incapable. Le rire de mes camarades, plus précisément, celui de mes oppresseurs, me conforte dans l’idée que je n’ai rien à faire ici.
Inter-cours, des questions par dizaine. Pourquoi ai-je mit une veste alors qu’il fait chaud ? Qu’est-ce que j’ai sur le visage ? Un cocard ?
S’en suit une série de remarques, j’y suis habitué, mon esprit me les répète sans cesse.
Chacune de leurs paroles fait écho dans ma tête, et tout mon être est bousculé, sans que je ne sache pourquoi.
Enfermé dans les toilettes, mes bras sublimés par ce rouge que j’aime tant. Je met ma main sur ma bouche pour que personne n’entende mes pleurs.
Retour chez moi, descente aux enfers.
Repas sur la table, je m’abstiendrai aujourd’hui, ne souhaitant pas me confronter à celui qui nous a détruit. Je préfère rester dans ma chambre et me laisser mourir de faim plutôt que de devoir regarder dans les yeux celui que je haï de toutes mes tripes. Je préfère mentir en disant que je n’ai pas faim ce soir, plutôt que de poser mon regard sur le corps de maman et me taire.
Je suis faible, je n’ai pas confiance en moi, je suis pas foutu d’aider celle qui m’a mit au monde. Je ne l’aide pas, parce que j’ai peur. J’ai peur, parce que mon corps aussi a subit.
Assis, seul dans ma chambre, les larmes coulent à nouveau. La respiration est difficile à gérer. Les crises d’angoisses, je les connais bien. Mon ventre me tiraille et mes bras brûlent. Tous mes démons reviennent et me rappellent que je ne suis bon qu’à ça : voir, subir, pleurer.
Par pitié que quelqu’un m’entende et me sauve avant que je ne puisse l’être !
Je veux juste crever.
Un moment de calme, je m’installe à mon bureau et commence à écrire un, deux, trois mots. Ces mots qui permettent à mon âme de s’exprimer librement, ces mots qui défilent à n’en plus finir. L’écriture, plus qu’une passion à mes yeux, un moyen d’avancer. Transmettre mille et un sentiments à travers une feuille de papier parsemée d’un peu de moi et de ma vie. Mes rêves et mes envies y sont inscrits.
La sonnerie retentit, l’heure de me confronter au monde. Je ne regarde personne dans les yeux, je ne sais pas faire. J’ai peur des gens. J’ai peur de voir mon reflet dans leurs yeux. J’ai peur qu’ils ne plongent dans les miens et n’en sachent un peu plus sur moi. Le professeur me pose une question, mais je suis incapable de répondre. Ou plutôt, je suis juste un incapable. Le rire de mes camarades, plus précisément, celui de mes oppresseurs, me conforte dans l’idée que je n’ai rien à faire ici.
Inter-cours, des questions par dizaine. Pourquoi ai-je mit une veste alors qu’il fait chaud ? Qu’est-ce que j’ai sur le visage ? Un cocard ?
S’en suit une série de remarques, j’y suis habitué, mon esprit me les répète sans cesse.
Chacune de leurs paroles fait écho dans ma tête, et tout mon être est bousculé, sans que je ne sache pourquoi.
Enfermé dans les toilettes, mes bras sublimés par ce rouge que j’aime tant. Je met ma main sur ma bouche pour que personne n’entende mes pleurs.
Retour chez moi, descente aux enfers.
Repas sur la table, je m’abstiendrai aujourd’hui, ne souhaitant pas me confronter à celui qui nous a détruit. Je préfère rester dans ma chambre et me laisser mourir de faim plutôt que de devoir regarder dans les yeux celui que je haï de toutes mes tripes. Je préfère mentir en disant que je n’ai pas faim ce soir, plutôt que de poser mon regard sur le corps de maman et me taire.
Je suis faible, je n’ai pas confiance en moi, je suis pas foutu d’aider celle qui m’a mit au monde. Je ne l’aide pas, parce que j’ai peur. J’ai peur, parce que mon corps aussi a subit.
Assis, seul dans ma chambre, les larmes coulent à nouveau. La respiration est difficile à gérer. Les crises d’angoisses, je les connais bien. Mon ventre me tiraille et mes bras brûlent. Tous mes démons reviennent et me rappellent que je ne suis bon qu’à ça : voir, subir, pleurer.
Par pitié que quelqu’un m’entende et me sauve avant que je ne puisse l’être !
Quand je vais mal, je sais que je peux compter sur Hope pour me remonter le moral. C'est ma lueur d'espoir. Sans lui, je ne serais sans doute plus de ce monde. J'ai cette impression, qu'il ressent mes émotions. Je n'ai jamais été seul depuis qu'il est arrivé dans ma vie, il y a 5 ans. Il était comme moi, perdu, cherchant un abri pour se couvrir de la pluie, visiblement rejeté par ceux qui l'entouraient. Je comprenais sa peine, et lui la mienne. Je l'ai recueilli, il m'a remercié en me sauvant. En m'empêchant de faire la plus grosse connerie de ma vie. Deux compagnons de vie qui se battent sans relâche contre le monde, contre cette société qui pourrit leur vie, déjà bien misérable. Le jour où il partira, je jure, si plus rien ne me donne goût à la vie, si plus rien ne fait battre mon cœur assez fort, si je n'ai pas la force de poursuivre mon chemin seul. Si cela arrive, je jure de m'en aller à mon tour.
Polichombr
Mâle
Insomnia
Ma vie a commencé à Lumiris, le 24 janvier 2004. Me semble que j’étais heureux. Ouais, peut-être bien que j’étais un gamin avec la joie de vivre.
Mais très vite, tout à déraillé. Un jour, c’était la goutte de trop lors d’une dispute entre mes parents. Un verre à traversé la pièce. Les débris ont volé en éclat, mon innocence avec. Enfance volée, famille brisée, vie saccagée. Je n’ai plus jamais vu mon père de la même manière après avoir entendu les cris de maman, après avoir subit à mon tour sa rage se déchaîner sur un corps d’enfant, de son enfant. Je n’ai jamais compris comment autant de haine pouvait se cacher au plus profond d’un seul et même être. Plus jamais je n’ai su apprécier réellement ma vie. Je ne pouvais rien dire, muni d’une voix et pourtant muet. J’ai toujours eu cette impression, de ne pas être vraiment utile, de n’être qu’un poids, la personne qui dérange, celle de trop sur Terre.
Mon réconfort se trouve à mon bureau, feuille et stylo en main. L’encre pour seule arme, pour libérer ce que j’ai sur le cœur, ce que je n’arrive à dire. Ma souffrance n’est que caprice aux yeux du monde. Du moins, c’est cette impression que l’on me donne. Ils ne connaissent rien de moi, pensent que je mène une vie heureuse et me juge, sans savoir ce que je vis vraiment. Sans savoir que les bleus que je porte ne viennent pas d’une chute, que si j’ai les larmes aux yeux, ce n’est pas à cause d’une allergie, que si je porte des vestes en plein été, ce n’est pas parce que j’ai trop froid. Ils ne savent pas tout ça, parce qu’aucun ne veut le savoir. Personne n’est prêt à écouter ce que je porte en moi. Ils préfèrent se moquer de moi, me pourrir encore plus la vie, plutôt que de m’aider à m’en sortir. J’ai l’impression de n’être qu’un jouet, être au fond du gouffre, et mes appel à l’aide n’atteignent jamais le sommet. Je rentre des cours, la peau embellie par de nouvelles couleurs provoquées par ceux qui ont besoin de faire mal pour aller bien. Je ne leur en veut pas, je connais déjà ce portrait.
Hope est arrivé dans ma vie au moment où j’étais prêt à dire stop à mon cœur, à faire ce geste sans doute trop brusque pour espérer m’en sortir indemne.
Jamais je n’aurais pensé trouver quelqu’un qui me comprendrait, mais il était là maintenant. Les gens sont bien trop occupés à penser à eux même avant de regarder ce qui les entoure. Hope, n’a jamais hésité une seconde à venir me voir. Il scrute chacun de mes gestes, pour être sûr que tout va bien, que je ne risque rien.
Mon père ne voulait pas de lui au départ, mais pour une fois, j’ai obtenu le dernier mot. J’étais prêt à dormir dans la rue, si c’était pour lui.
Aujourd’hui, me voici dans la même situation. Dernière année de lycée, dernière année sous le toit de mes parents. Plus de harcèlement, plus de père violent. Je retrouverai sans doute un peu de bonheur à l’avenir. Avant de penser à ça, je dois trouver comment libérer maman de ce foutoir. Il est hors de question que je la laisse avec ce connard. Je n’ai jamais su l’aider, je ne la laisserai pas finir sa vie avec lui. Je ne veux plus être inutile, je ne veux plus être celui de trop, je ne veux plus être le faible. Je veux être celui qui aura aidé sa mère à s’en sortir et qui pourra enfin vivre une vie paisible avec elle.
Mais très vite, tout à déraillé. Un jour, c’était la goutte de trop lors d’une dispute entre mes parents. Un verre à traversé la pièce. Les débris ont volé en éclat, mon innocence avec. Enfance volée, famille brisée, vie saccagée. Je n’ai plus jamais vu mon père de la même manière après avoir entendu les cris de maman, après avoir subit à mon tour sa rage se déchaîner sur un corps d’enfant, de son enfant. Je n’ai jamais compris comment autant de haine pouvait se cacher au plus profond d’un seul et même être. Plus jamais je n’ai su apprécier réellement ma vie. Je ne pouvais rien dire, muni d’une voix et pourtant muet. J’ai toujours eu cette impression, de ne pas être vraiment utile, de n’être qu’un poids, la personne qui dérange, celle de trop sur Terre.
Mon réconfort se trouve à mon bureau, feuille et stylo en main. L’encre pour seule arme, pour libérer ce que j’ai sur le cœur, ce que je n’arrive à dire. Ma souffrance n’est que caprice aux yeux du monde. Du moins, c’est cette impression que l’on me donne. Ils ne connaissent rien de moi, pensent que je mène une vie heureuse et me juge, sans savoir ce que je vis vraiment. Sans savoir que les bleus que je porte ne viennent pas d’une chute, que si j’ai les larmes aux yeux, ce n’est pas à cause d’une allergie, que si je porte des vestes en plein été, ce n’est pas parce que j’ai trop froid. Ils ne savent pas tout ça, parce qu’aucun ne veut le savoir. Personne n’est prêt à écouter ce que je porte en moi. Ils préfèrent se moquer de moi, me pourrir encore plus la vie, plutôt que de m’aider à m’en sortir. J’ai l’impression de n’être qu’un jouet, être au fond du gouffre, et mes appel à l’aide n’atteignent jamais le sommet. Je rentre des cours, la peau embellie par de nouvelles couleurs provoquées par ceux qui ont besoin de faire mal pour aller bien. Je ne leur en veut pas, je connais déjà ce portrait.
Hope est arrivé dans ma vie au moment où j’étais prêt à dire stop à mon cœur, à faire ce geste sans doute trop brusque pour espérer m’en sortir indemne.
Jamais je n’aurais pensé trouver quelqu’un qui me comprendrait, mais il était là maintenant. Les gens sont bien trop occupés à penser à eux même avant de regarder ce qui les entoure. Hope, n’a jamais hésité une seconde à venir me voir. Il scrute chacun de mes gestes, pour être sûr que tout va bien, que je ne risque rien.
Mon père ne voulait pas de lui au départ, mais pour une fois, j’ai obtenu le dernier mot. J’étais prêt à dormir dans la rue, si c’était pour lui.
Aujourd’hui, me voici dans la même situation. Dernière année de lycée, dernière année sous le toit de mes parents. Plus de harcèlement, plus de père violent. Je retrouverai sans doute un peu de bonheur à l’avenir. Avant de penser à ça, je dois trouver comment libérer maman de ce foutoir. Il est hors de question que je la laisse avec ce connard. Je n’ai jamais su l’aider, je ne la laisserai pas finir sa vie avec lui. Je ne veux plus être inutile, je ne veux plus être celui de trop, je ne veux plus être le faible. Je veux être celui qui aura aidé sa mère à s’en sortir et qui pourra enfin vivre une vie paisible avec elle.
Pourquoi les Pulsars ?
Je souhaite faire évoluer Kaïs de sorte à ce qu'il devienne déterminé. Avec des cicatrices de son passé, certes, mais que les combats Pokémon le fasse évoluer, qu'il développe un mental similaire à celui des Pulsar.
Pseudo(s): Ashen
Âge: 16 ans
Localisation: Occitanie
Pronom(s): Elle
Âge: 16 ans
Localisation: Occitanie
Pronom(s): Elle
Comment nous as-tu trouvé ? // Grâce à Damdam !
Ton Pokémon préféré ? // Evoliiii (nymphali) et pichu !
As-tu un parrain ? // Damdam !
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // Plein de RP's avec tout ce beau monde et ce DC
Un dernier mot ? // Validez moa silvouplé
Ton Pokémon préféré ? // Evoliiii (nymphali) et pichu !
As-tu un parrain ? // Damdam !
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // Plein de RP's avec tout ce beau monde et ce DC
Un dernier mot ? // Validez moa silvouplé