Sakuya Murasaki
Feat. Raiden Shogun/Baal - Genshin Impact
25 ans
Développeuse Web/Codeuse
11/11/1996
Aucune Faction
Sinnoh
Habite à Fort-Des-Songes
Elle, Iel
Éclipse
Lunaire
Créative
Persévérante
Impulsive
Brutale
Hésitante
Son apparence :
Sakuya Murasaki est une jeune femme assez grande d’un mètre soixante-quinze pour soixante-dix kilogrammes. Elle a une morphologie assez mince, pour ce qui est de sa taille, mais possède tout de même des épaules loin d’être frêles. Elles ne sont pas extrêmement larges pour autant. Elle possède également des cuisses musclées qu’elle tente de travailler régulièrement pour qu’elles soient fermes.
Son visage est très doux. Ses yeux violacés paraissent très souvent dans la lune ou mélancoliques, certainement car ils sont légèrement tombant. Son grain de beauté sous son œil droit renforce certainement l’aspect morose de la jeune femme.
Ses jolis yeux aux couleurs d’améthyste sont agrémentés de long cils qui adoucissent son visage. Au-dessus de ces deux jolis joyeux, de fins sourcils parfaitement dessin sont parfois légèrement froncés par le manque le sommeil et une certaine frustration légère que la jeune femme peut ressentir. Ces derniers sont, fort heureusement, parfois complètement détendus, ne vous en faites pas !
Ce que vous remarquerez également, c’est sa très longue chevelure violette arrivant jusqu’en bas de son dos accompagnée d’une frange mi-longue balayée sur le côté gauche de son visage. Vous remarquerez qu’elle a les pointes d’une couleur lilas. Bien sûr, ça n’est pas naturel, comme vous vous en douteriez. Elle prend grand soin à refaire sont tie-and-dye régulièrement pour que sa chevelure soit impeccable et irréprochable. Par ailleurs, afin de ne pas être gênée par sa longue et épaisse crinière, elle attache très régulièrement ses cheveux. Le plus souvent en une longue tresse, mais parfois, attendez-vous un peu plus de fantaisie. Des chignons, des queues de cheval, ou encore des coiffures assez complexes à réaliser. Elle est capable d’y passer un temps fou pour apprendre toujours et encore plus de nouvelles manière de discipliner ses cheveux joliment. Il arrive régulièrement qu’elle pare ceux-ci d’épingles à cheveux qui ont un fonction purement esthétique.
Maintenant… venons-en à son style vestimentaire ! Tout simplement… Je peux vous dire qu’il est très changeant. Si elle peut parfois arborer de jolies robes roses très mignonnes, de kimonos revisités de manière moderne, ou bien se parer de vêtements dans un style lolita gothic, vous pourrez tout aussi bien l’apercevoir en tailleurs, T-shirt et jeans simples, joggings, et j’en passe. Enfin… quoique la dernière proposition, ce sera uniquement si vous vous aventurez chez elle par inadvertance un dimanche après-midi, où la jeune femme sera atteinte par une poussée de flemme puis importante qu’une autre. A part ça, elle s’habille toujours avec le plus grand soin, ne portant que des vêtements qu’elle juge jolis, qu’ils soient de marque ou non. A près tout, elle ne roule pas spécialement sur l’or. Avec ceci, elle apprécie énormément les accessoires. Elle porte toujours une ou plusieurs pairs de boucles d’oreille assortis au mieux avec ses tenues. Il en va de même pour ses colliers ou bracelets.
Dans sa tête :
Aux premiers abords, la jeune femme peut sembler très froide, peu commode, et même constamment orageuse. Pourtant, ça n’est pas forcément toujours le cas. Et si je dis pas forcément, c’est bien qu’il lui arrive parfois de l’être vraiment, tout de même. Bref, revenons à nos Moumoutons.
Sakuya, malgré ses airs peu accueillants, est en réalité très douce et introvertie. Une femme assez timide, en fin de compte. Non pas une timidité maladive, loin de là. Parlons simplement d’un certain manque de confiance en soi. Elle a tendance à se monter la tête toute seule et à avoir peur qu’on la juge. Et même si elle se répète sans cesse « s’il/elle/iel me juge, je lui casse les dents », elle continuera tout de même à angoisser à propos du regard des autres.
Bon, à part ce petit souci d’expression facial qui donne la ferme impression qu’elle va vous péter les cervicales, elle est assez expressive, lorsqu’elle se sent en confiance. Son sourire, son regard… tous ses traits de visage s’adoucissent. Si elle se sent bien en votre présence, vous le saurez.
Très sensible, elle semble parfois un peu… susceptible ? Elle pleure très facilement. Se met également en colère très vite. Ses émotions changent très facilement, ce qui peut paraître… impressionnant. Par exemple, il ne vous sera pas rare de la voir frapper dans un mur ou fermer brusquement une porte pour calmer sa frustration, si elle n’a pas obtenu un bon score à sa dernière partie de jeu de rythme.
Sous ses airs de fille sage, naïve, et très peu aventureuse, se cache tout de même une personnalité très curieuse. Si elle est persuadée d’être une femme peureuse, elle possède bien plus de courage qu’elle ne le croit. Il lui manque… simplement de la confiance en elle, qu’elle développera de plus en plus à mesure du temps qui passera !
Sakuya Murasaki est une jeune femme assez grande d’un mètre soixante-quinze pour soixante-dix kilogrammes. Elle a une morphologie assez mince, pour ce qui est de sa taille, mais possède tout de même des épaules loin d’être frêles. Elles ne sont pas extrêmement larges pour autant. Elle possède également des cuisses musclées qu’elle tente de travailler régulièrement pour qu’elles soient fermes.
Son visage est très doux. Ses yeux violacés paraissent très souvent dans la lune ou mélancoliques, certainement car ils sont légèrement tombant. Son grain de beauté sous son œil droit renforce certainement l’aspect morose de la jeune femme.
Ses jolis yeux aux couleurs d’améthyste sont agrémentés de long cils qui adoucissent son visage. Au-dessus de ces deux jolis joyeux, de fins sourcils parfaitement dessin sont parfois légèrement froncés par le manque le sommeil et une certaine frustration légère que la jeune femme peut ressentir. Ces derniers sont, fort heureusement, parfois complètement détendus, ne vous en faites pas !
Ce que vous remarquerez également, c’est sa très longue chevelure violette arrivant jusqu’en bas de son dos accompagnée d’une frange mi-longue balayée sur le côté gauche de son visage. Vous remarquerez qu’elle a les pointes d’une couleur lilas. Bien sûr, ça n’est pas naturel, comme vous vous en douteriez. Elle prend grand soin à refaire sont tie-and-dye régulièrement pour que sa chevelure soit impeccable et irréprochable. Par ailleurs, afin de ne pas être gênée par sa longue et épaisse crinière, elle attache très régulièrement ses cheveux. Le plus souvent en une longue tresse, mais parfois, attendez-vous un peu plus de fantaisie. Des chignons, des queues de cheval, ou encore des coiffures assez complexes à réaliser. Elle est capable d’y passer un temps fou pour apprendre toujours et encore plus de nouvelles manière de discipliner ses cheveux joliment. Il arrive régulièrement qu’elle pare ceux-ci d’épingles à cheveux qui ont un fonction purement esthétique.
Maintenant… venons-en à son style vestimentaire ! Tout simplement… Je peux vous dire qu’il est très changeant. Si elle peut parfois arborer de jolies robes roses très mignonnes, de kimonos revisités de manière moderne, ou bien se parer de vêtements dans un style lolita gothic, vous pourrez tout aussi bien l’apercevoir en tailleurs, T-shirt et jeans simples, joggings, et j’en passe. Enfin… quoique la dernière proposition, ce sera uniquement si vous vous aventurez chez elle par inadvertance un dimanche après-midi, où la jeune femme sera atteinte par une poussée de flemme puis importante qu’une autre. A part ça, elle s’habille toujours avec le plus grand soin, ne portant que des vêtements qu’elle juge jolis, qu’ils soient de marque ou non. A près tout, elle ne roule pas spécialement sur l’or. Avec ceci, elle apprécie énormément les accessoires. Elle porte toujours une ou plusieurs pairs de boucles d’oreille assortis au mieux avec ses tenues. Il en va de même pour ses colliers ou bracelets.
Dans sa tête :
Aux premiers abords, la jeune femme peut sembler très froide, peu commode, et même constamment orageuse. Pourtant, ça n’est pas forcément toujours le cas. Et si je dis pas forcément, c’est bien qu’il lui arrive parfois de l’être vraiment, tout de même. Bref, revenons à nos Moumoutons.
Sakuya, malgré ses airs peu accueillants, est en réalité très douce et introvertie. Une femme assez timide, en fin de compte. Non pas une timidité maladive, loin de là. Parlons simplement d’un certain manque de confiance en soi. Elle a tendance à se monter la tête toute seule et à avoir peur qu’on la juge. Et même si elle se répète sans cesse « s’il/elle/iel me juge, je lui casse les dents », elle continuera tout de même à angoisser à propos du regard des autres.
Bon, à part ce petit souci d’expression facial qui donne la ferme impression qu’elle va vous péter les cervicales, elle est assez expressive, lorsqu’elle se sent en confiance. Son sourire, son regard… tous ses traits de visage s’adoucissent. Si elle se sent bien en votre présence, vous le saurez.
Très sensible, elle semble parfois un peu… susceptible ? Elle pleure très facilement. Se met également en colère très vite. Ses émotions changent très facilement, ce qui peut paraître… impressionnant. Par exemple, il ne vous sera pas rare de la voir frapper dans un mur ou fermer brusquement une porte pour calmer sa frustration, si elle n’a pas obtenu un bon score à sa dernière partie de jeu de rythme.
Sous ses airs de fille sage, naïve, et très peu aventureuse, se cache tout de même une personnalité très curieuse. Si elle est persuadée d’être une femme peureuse, elle possède bien plus de courage qu’elle ne le croit. Il lui manque… simplement de la confiance en elle, qu’elle développera de plus en plus à mesure du temps qui passera !
Depuis que Sakuya et Héliotrope se sont rencontrées, elles sont littéralement inséparables. La petite Tritox est toujours nichée sur l'épaule de sa dresseuse, et toise tous les passants d'un regard méprisant. D'un naturel très protecteur, nous pouvons supposer qu'elle serait capable de mettre le feu à la veste de n'importe quelle personne un peu trop lourde qui oserait importuner sa chère amie. A part ça, une fois que la créature est apprivoisée, elle se montre très câline et affectueuse, même si elle le montre parfois par d'adorables petits coups de dents
Héliotrope
Tritox
Femelle
Corrosion
■■■■ Murasaki, vient au monde le 11 novembre 1996 à Joliberge, Sinnoh.
Je ne peux pas dire que j’ai eu une vie extraordinaire. Ma vie n’est pas non plus dramatique. Rien de bien intéressant à raconter, en soi. Cependant, ma thérapeute m’a conseillé de faire un petit point sur ma situation globale, de ma naissance à maintenant, pour avancer et progresser encore.
Alors… je suis née à Sinnoh, à Joliberge, précisément, en 1996. Le nom que mes parents m’ont donné n’était pas le même que celui que je porte actuellement, comme on s’en douterait. Pour des raisons… personnelles, je ne l’écrirai pas.
Je suis l’enfant d’une famille de classe moyenne tout à fait classique. Cependant… la particularité était que j’étais l’enfant unique. Ainsi, mes parents étaient toujours très protecteurs envers moi. Toujours à me rassurer lorsque je pleurais. J’étais une enfant très émotive. J’avais une certaine sensibilité, ce qui faisait qu’on se moquait beaucoup de moi, à l’école. Mais je ne devais pas pleurer. Car un garçon, ça ne pleurait pas. J’avais beau toujours demander à mes parents pourquoi un garçon ne pouvait pas pleurer, aucun des deux n’avait de réponse. Mon père, lui, il pleurait, pourtant, parfois, lorsqu’il était épuisé par le travail. Il se cachait, mais ma mère me l’avait confié. Les hommes pleurent aussi. Alors pourquoi ils n’avaient donc pas le droit ? Une question qui resta sans réponse à moment dans mon esprit.
Depuis très jeune, je me suis toujours posé beaucoup de questions. Diverses et variées. L’âge du pourquoi, comme on l’appelle en psychologie du développement.
Pourquoi y’a-t-il des garçons et des filles ?
Pourquoi je suis un garçon, moi ? Je ne suis pourtant pas comme les autres garçon de mon âge.
Et les Pokémons ? Certains sont mâles, d’autres femelles et… certains ne sont ni mâles, ni femelles ?
Pourquoi les humains ne peuvent pas être asexués ?
Je me posais beaucoup de questions, et j’étais très frustrée de ne pas avoir de réponses. Mes parents se posaient également beaucoup de questions, je le voyais dans leurs regards. Par ailleurs… J’avais une chance inouïe. Il ne faisait pas comme beaucoup de parents le feraient avec leur fils. Ils ne me bâtissaient pas en cliché viril. Je voulais un pull d’hiver violet ? Je l’avais. Je voulais faire de la couture avec ma mère ? Je le pouvais aussi. Je n’avais pas beaucoup d’amis, à l’école, si ce n’est que quelques filles qui s’amusaient à faire des tresses dans mes cheveux courts, dès le plus jeune âge.
Plus je grandissais… et plus j’étais consciente du monde qui m’entourait. Également consciente de la méchanceté de certains enfants. Je ne leur en voulais pas, ils étaient jeunes et ne savaient pas qu’ils pouvaient me blesser. Ils me désignaient de mots féminins se voulant insultants comme… la « chialeuse » par exemple.
Au cours de l’école primaire, je me sentais très mal dans ma peau, sans pouvoir exprimer clairement ce que je ressentais mais… un petit groupe d’amis restreints m’aidait à aller globalement bien.
Le pire était à venir…
Au collège, c’étaient les insultes violentes qui fusaient. Concernant… ma potentielle attirance envers les hommes. J’étais tout autant attiré par les femmes, par ailleurs… Et ça ne plaisait pas. On m’avait parfois menacé de me frapper. Plusieurs fois. Bien sûr, c’étaient des menaces en l’air. J’avais d’ailleurs très peu d’amis, durant cette période. Deux, tout au plus. Deux qui ne me jugeaient en aucun cas et qui me défendaient.
Durant ma dernière année de collège… Ce fut la découverte. Je suivais globalement des blogs concernant les questions de sexualités et de genres. Le genre. Ce dernier point. Je ne m’étais jamais vraiment penchée là-dessus. Pourtant, tout était clair depuis le début… Peut-être que je n’étais pas un garçon ? Une fille, alors ? Oui, sans aucun doute. Je me sentais bien plus proche d’une femme que d’un homme, même si un part de moi semblait au-delà même de la notion de genre.
Mais… si j’étais une fille coincée dans un corps de garçon… comment allais-je faire ? Je n’avais que quinze ans et… tous ces témoignages sous mes yeux me faisaient tellement envie. Toutes ces jolies femmes qui étaient nées garçon. Je voulais être heureuse et épanouie comme elle. Être aussi belle et bien dans ma peau. M’affirmer. Être moi-même. Mais allait-on m’accepter ? Rien que d’y penser, j’en avais mal au ventre. Je devais attendre l’âge adulte, je le savais… Mais c’était si long. Je ne pouvais qu’attendre et ignorer ce mal en attendant. Mais comment faire ?
J’avais une alternative. Plusieurs, même. Déjà… Je jouais beaucoup. Aux jeux vidéo. Dès que je le pouvais, je me renfermais dans mon petit monde, où je me plaisais à m’identifier à tous ces jolis personnages féminins. M’imaginer un corps factice était bien plus facile que de porter celui que je possédais en réalité.
Mes parents s’inquiétaient, du fait que je me renferme sur moi-même. J’avais des amis, toujours. Mais je préférais cela à… la souffrance de vivre mon quotidien dans un corps qui ne me convenait pas.
D’ailleurs… ils se doutaient toujours de quelque chose. Bien sûr. Ils avaient l’œil. C’étaient mes parents, et ils se souciaient grandement de mon bien-être. Mais… ils n’avaient pas les mots. Jamais ils ne m’adressèrent la parole à ce sujet d’eux-mêmes. Je ne pouvais pas leur en vouloir, je n’abordais pas non plus le sujet.
Sur Internet, une amie IVL comprit que… j’étais une femme. Depuis qu’elle l’avait appris, je me suis sentie pousser des ailes en constatant qu’elle n’était absolument pas dérangée par le fait que je sois transgenre. Et justement… Je voulais en parler à mes amis proches.
Ces amis proches… ne comprenaient pas vraiment, mais je leur expliquai. Ils acceptaient, même s’ils avaient du mal à me genrer au féminin. Ce n’était pas grave…
Il y avait aussi ce garçon qui me plaisait. On jouait beaucoup ensemble. Il était dans le même collège que moi. On pouvait dire qu’on était amis et… ça ne le dérangeait pas, que je ne sois pas comme les autres garçons. D’ailleurs… je crois que ça lui plaisait.
Je lui en avais parlé, du fait que je sois une fille, à l’intérieur. Il l’avait plutôt bien accepté et…
Nous nous sommes mis en couple au lycée. Tout allait bien. Du moins, au début. Je pensais qu’il m’acceptait, puisqu’il me genrait au féminin. Mais plus le temps avançait et plus je faisais des efforts pour avoir une apparence plus féminine. Et cela ne lui plaisait pas. Il voulait… que je sois un garçon normal. Il était homosexuel, alors il ne voulait pas d’une « trans » comme petite amie. Le problème n’était pas que je sois trans, non… Mais que je sois une femme. Devant ses parent, j’étais « il ». J’étais « son copain ». Cela ne me plaisait pas, mais je l’endurais. Car je l’aimais. C’était toxique, mais j’étais jeune. Il me disait parfois qu’il ne souhaitait pas que je transitionne physiquement, car je ne lui plairai donc plus. Ce qui… s’apparentait à des menaces, oui.
Quant à mes parents, ils me voyaient souvent triste, complexée, malheureuse. Ils me posaient des questions. Ils me demandaient comment je me sentais, et quelle était la raison de tout ce mal. Les mots restaient bloqués dans ma gorge. J’avais simplement pu leur dire que… je complexais, voilà tout. Que j’aurais préféré naître femme. Ils en tinrent rigueur, puisqu’ils me proposèrent d’en parler à un spécialiste qui saurait m’écouter et m’aider. Cependant, je repensais aux menaces et… je n’avais pas le courage de changer. J’avais peur d’être rejetée. Que même mes parents, pourtant si aimants, ne me considèrent plus comme leur enfant. Pourtant, ils me l’avaient dit : « Tu seras toujours notre enfant, quoi qu’il advienne. »
A la fin du lycée je… j’annonçais à mon petit ami que je voulais qu’on m’appelle Sakuya, et non ■■■■. Nous nous sommes… beaucoup disputés. Il m’a menacée de ne plus m’aimer si je transitionnais physiquement et que je changeais de prénom. Il me disait que je serais exclue de la société. Que je ne trouverai pas de travail. Que je finirais à la rue à… faire le trottoir. Il voulait que je sois une femme seulement « dans ma tête ». « Pour mon bien ». Mais pas officiellement, et surtout pas devant les gens. J’étais tellement amoureuse de lui alors… j’acceptai le compromis. Par amour. C’était stupide.
Notre couple durant cinq ans. Cinq années où je fis semblant d’être un garçon. Depuis nos dix-huit ans, nous avions emménagés ensemble. Je pensais que nous vivrions une vie idyllique, lui et moi… Mais comment cela pouvait-il être possible, si je n’étais pas moi-même avec l’être aimé ?
Et… Un jour… Je ne sais pas. Ce fut la goutte de trop. J’en parlai à mes parents. Durant une crise d’angoisse et de pleurs incontrôlable. Je leur dis tout.
Tout.
Ma relation toxique qui ne me permettait pas de m’affirmer.
Mon souhait d’être une femme aux yeux de tous, malgré mon sexe de naissance.
« Nous nous en doutions, mon cœur. »
C’est ce qu’ils me dirent.
Mes parents… Grâce à eux, je n’en serais pas à là, aujourd’hui. Je n’aurais peut-être pas quitté mon ex-petit-ami. Je ne serais pas non plus sous œstrogènes et progestérone depuis quatre ans, maintenant. Depuis que je leur avais annoncé toute ma souffrance… Ils m’aidèrent. Je revins vivre chez eux, après avoir quitté mon ex-copain. C’était difficile. Pour lui comme pour moi. Mais je n’étais pas faite pour lui. Je n’étais pas un homme. Et il n’était pas l’homme qu’il me fallait. C’était difficile, mais il fallait l’accepter.
Le jour de ma première prise de traitement hormonal, mes parents m’offrirent un Pokémon. Une jolie et charmante petite Tritox qui venait d’Alola. Elle devint très rapidement ma meilleure amie. Je la surnommai Héliotrope. Elle m’avait beaucoup aidée à surmonter… tout ça. Tout n’était pas parfait d’entrée de jeu, mais le poison se dissipait, depuis que je pouvais être moi-même et m’affirmer.
A vingt-trois ans, je décidai de quitter Sinnoh pour m’envoler de mes propres ailes. J’allais beaucoup mieux, et je commençais à avoir un passing suffisamment bon pour ne plus me faire appeler Monsieur par qui que ce soit dans la rue. J’avais beaucoup de chance, d’avoir des traits fins, à la base. Je déménageais donc à Fort-des-Songes, à Lumiris, un petit coin tranquille où j’avais une petite maison parfaite pour une jeune femme célibataire.
Voilà. Depuis deux ans… je suis ici. Ce que je fais de ma vie ? Je suis développeuse web. Je fais de la couture, également ! Je ne sors que très peu, mais j’aimerais un jour pouvoir me faire des amis. Je n’en ai pas vraiment encore eu l’occasion, si ce n’est que quelques rapides connaissances. Il fallait que je me bouge un peu, je suppose ?
Je ne peux pas dire que j’ai eu une vie extraordinaire. Ma vie n’est pas non plus dramatique. Rien de bien intéressant à raconter, en soi. Cependant, ma thérapeute m’a conseillé de faire un petit point sur ma situation globale, de ma naissance à maintenant, pour avancer et progresser encore.
Alors… je suis née à Sinnoh, à Joliberge, précisément, en 1996. Le nom que mes parents m’ont donné n’était pas le même que celui que je porte actuellement, comme on s’en douterait. Pour des raisons… personnelles, je ne l’écrirai pas.
Je suis l’enfant d’une famille de classe moyenne tout à fait classique. Cependant… la particularité était que j’étais l’enfant unique. Ainsi, mes parents étaient toujours très protecteurs envers moi. Toujours à me rassurer lorsque je pleurais. J’étais une enfant très émotive. J’avais une certaine sensibilité, ce qui faisait qu’on se moquait beaucoup de moi, à l’école. Mais je ne devais pas pleurer. Car un garçon, ça ne pleurait pas. J’avais beau toujours demander à mes parents pourquoi un garçon ne pouvait pas pleurer, aucun des deux n’avait de réponse. Mon père, lui, il pleurait, pourtant, parfois, lorsqu’il était épuisé par le travail. Il se cachait, mais ma mère me l’avait confié. Les hommes pleurent aussi. Alors pourquoi ils n’avaient donc pas le droit ? Une question qui resta sans réponse à moment dans mon esprit.
Depuis très jeune, je me suis toujours posé beaucoup de questions. Diverses et variées. L’âge du pourquoi, comme on l’appelle en psychologie du développement.
Pourquoi y’a-t-il des garçons et des filles ?
Pourquoi je suis un garçon, moi ? Je ne suis pourtant pas comme les autres garçon de mon âge.
Et les Pokémons ? Certains sont mâles, d’autres femelles et… certains ne sont ni mâles, ni femelles ?
Pourquoi les humains ne peuvent pas être asexués ?
Je me posais beaucoup de questions, et j’étais très frustrée de ne pas avoir de réponses. Mes parents se posaient également beaucoup de questions, je le voyais dans leurs regards. Par ailleurs… J’avais une chance inouïe. Il ne faisait pas comme beaucoup de parents le feraient avec leur fils. Ils ne me bâtissaient pas en cliché viril. Je voulais un pull d’hiver violet ? Je l’avais. Je voulais faire de la couture avec ma mère ? Je le pouvais aussi. Je n’avais pas beaucoup d’amis, à l’école, si ce n’est que quelques filles qui s’amusaient à faire des tresses dans mes cheveux courts, dès le plus jeune âge.
Plus je grandissais… et plus j’étais consciente du monde qui m’entourait. Également consciente de la méchanceté de certains enfants. Je ne leur en voulais pas, ils étaient jeunes et ne savaient pas qu’ils pouvaient me blesser. Ils me désignaient de mots féminins se voulant insultants comme… la « chialeuse » par exemple.
Au cours de l’école primaire, je me sentais très mal dans ma peau, sans pouvoir exprimer clairement ce que je ressentais mais… un petit groupe d’amis restreints m’aidait à aller globalement bien.
Le pire était à venir…
Au collège, c’étaient les insultes violentes qui fusaient. Concernant… ma potentielle attirance envers les hommes. J’étais tout autant attiré par les femmes, par ailleurs… Et ça ne plaisait pas. On m’avait parfois menacé de me frapper. Plusieurs fois. Bien sûr, c’étaient des menaces en l’air. J’avais d’ailleurs très peu d’amis, durant cette période. Deux, tout au plus. Deux qui ne me jugeaient en aucun cas et qui me défendaient.
Durant ma dernière année de collège… Ce fut la découverte. Je suivais globalement des blogs concernant les questions de sexualités et de genres. Le genre. Ce dernier point. Je ne m’étais jamais vraiment penchée là-dessus. Pourtant, tout était clair depuis le début… Peut-être que je n’étais pas un garçon ? Une fille, alors ? Oui, sans aucun doute. Je me sentais bien plus proche d’une femme que d’un homme, même si un part de moi semblait au-delà même de la notion de genre.
Mais… si j’étais une fille coincée dans un corps de garçon… comment allais-je faire ? Je n’avais que quinze ans et… tous ces témoignages sous mes yeux me faisaient tellement envie. Toutes ces jolies femmes qui étaient nées garçon. Je voulais être heureuse et épanouie comme elle. Être aussi belle et bien dans ma peau. M’affirmer. Être moi-même. Mais allait-on m’accepter ? Rien que d’y penser, j’en avais mal au ventre. Je devais attendre l’âge adulte, je le savais… Mais c’était si long. Je ne pouvais qu’attendre et ignorer ce mal en attendant. Mais comment faire ?
J’avais une alternative. Plusieurs, même. Déjà… Je jouais beaucoup. Aux jeux vidéo. Dès que je le pouvais, je me renfermais dans mon petit monde, où je me plaisais à m’identifier à tous ces jolis personnages féminins. M’imaginer un corps factice était bien plus facile que de porter celui que je possédais en réalité.
Mes parents s’inquiétaient, du fait que je me renferme sur moi-même. J’avais des amis, toujours. Mais je préférais cela à… la souffrance de vivre mon quotidien dans un corps qui ne me convenait pas.
D’ailleurs… ils se doutaient toujours de quelque chose. Bien sûr. Ils avaient l’œil. C’étaient mes parents, et ils se souciaient grandement de mon bien-être. Mais… ils n’avaient pas les mots. Jamais ils ne m’adressèrent la parole à ce sujet d’eux-mêmes. Je ne pouvais pas leur en vouloir, je n’abordais pas non plus le sujet.
Sur Internet, une amie IVL comprit que… j’étais une femme. Depuis qu’elle l’avait appris, je me suis sentie pousser des ailes en constatant qu’elle n’était absolument pas dérangée par le fait que je sois transgenre. Et justement… Je voulais en parler à mes amis proches.
Ces amis proches… ne comprenaient pas vraiment, mais je leur expliquai. Ils acceptaient, même s’ils avaient du mal à me genrer au féminin. Ce n’était pas grave…
Il y avait aussi ce garçon qui me plaisait. On jouait beaucoup ensemble. Il était dans le même collège que moi. On pouvait dire qu’on était amis et… ça ne le dérangeait pas, que je ne sois pas comme les autres garçons. D’ailleurs… je crois que ça lui plaisait.
Je lui en avais parlé, du fait que je sois une fille, à l’intérieur. Il l’avait plutôt bien accepté et…
Nous nous sommes mis en couple au lycée. Tout allait bien. Du moins, au début. Je pensais qu’il m’acceptait, puisqu’il me genrait au féminin. Mais plus le temps avançait et plus je faisais des efforts pour avoir une apparence plus féminine. Et cela ne lui plaisait pas. Il voulait… que je sois un garçon normal. Il était homosexuel, alors il ne voulait pas d’une « trans » comme petite amie. Le problème n’était pas que je sois trans, non… Mais que je sois une femme. Devant ses parent, j’étais « il ». J’étais « son copain ». Cela ne me plaisait pas, mais je l’endurais. Car je l’aimais. C’était toxique, mais j’étais jeune. Il me disait parfois qu’il ne souhaitait pas que je transitionne physiquement, car je ne lui plairai donc plus. Ce qui… s’apparentait à des menaces, oui.
Quant à mes parents, ils me voyaient souvent triste, complexée, malheureuse. Ils me posaient des questions. Ils me demandaient comment je me sentais, et quelle était la raison de tout ce mal. Les mots restaient bloqués dans ma gorge. J’avais simplement pu leur dire que… je complexais, voilà tout. Que j’aurais préféré naître femme. Ils en tinrent rigueur, puisqu’ils me proposèrent d’en parler à un spécialiste qui saurait m’écouter et m’aider. Cependant, je repensais aux menaces et… je n’avais pas le courage de changer. J’avais peur d’être rejetée. Que même mes parents, pourtant si aimants, ne me considèrent plus comme leur enfant. Pourtant, ils me l’avaient dit : « Tu seras toujours notre enfant, quoi qu’il advienne. »
A la fin du lycée je… j’annonçais à mon petit ami que je voulais qu’on m’appelle Sakuya, et non ■■■■. Nous nous sommes… beaucoup disputés. Il m’a menacée de ne plus m’aimer si je transitionnais physiquement et que je changeais de prénom. Il me disait que je serais exclue de la société. Que je ne trouverai pas de travail. Que je finirais à la rue à… faire le trottoir. Il voulait que je sois une femme seulement « dans ma tête ». « Pour mon bien ». Mais pas officiellement, et surtout pas devant les gens. J’étais tellement amoureuse de lui alors… j’acceptai le compromis. Par amour. C’était stupide.
Notre couple durant cinq ans. Cinq années où je fis semblant d’être un garçon. Depuis nos dix-huit ans, nous avions emménagés ensemble. Je pensais que nous vivrions une vie idyllique, lui et moi… Mais comment cela pouvait-il être possible, si je n’étais pas moi-même avec l’être aimé ?
Et… Un jour… Je ne sais pas. Ce fut la goutte de trop. J’en parlai à mes parents. Durant une crise d’angoisse et de pleurs incontrôlable. Je leur dis tout.
Tout.
Ma relation toxique qui ne me permettait pas de m’affirmer.
Mon souhait d’être une femme aux yeux de tous, malgré mon sexe de naissance.
« Nous nous en doutions, mon cœur. »
C’est ce qu’ils me dirent.
Mes parents… Grâce à eux, je n’en serais pas à là, aujourd’hui. Je n’aurais peut-être pas quitté mon ex-petit-ami. Je ne serais pas non plus sous œstrogènes et progestérone depuis quatre ans, maintenant. Depuis que je leur avais annoncé toute ma souffrance… Ils m’aidèrent. Je revins vivre chez eux, après avoir quitté mon ex-copain. C’était difficile. Pour lui comme pour moi. Mais je n’étais pas faite pour lui. Je n’étais pas un homme. Et il n’était pas l’homme qu’il me fallait. C’était difficile, mais il fallait l’accepter.
Le jour de ma première prise de traitement hormonal, mes parents m’offrirent un Pokémon. Une jolie et charmante petite Tritox qui venait d’Alola. Elle devint très rapidement ma meilleure amie. Je la surnommai Héliotrope. Elle m’avait beaucoup aidée à surmonter… tout ça. Tout n’était pas parfait d’entrée de jeu, mais le poison se dissipait, depuis que je pouvais être moi-même et m’affirmer.
A vingt-trois ans, je décidai de quitter Sinnoh pour m’envoler de mes propres ailes. J’allais beaucoup mieux, et je commençais à avoir un passing suffisamment bon pour ne plus me faire appeler Monsieur par qui que ce soit dans la rue. J’avais beaucoup de chance, d’avoir des traits fins, à la base. Je déménageais donc à Fort-des-Songes, à Lumiris, un petit coin tranquille où j’avais une petite maison parfaite pour une jeune femme célibataire.
Voilà. Depuis deux ans… je suis ici. Ce que je fais de ma vie ? Je suis développeuse web. Je fais de la couture, également ! Je ne sors que très peu, mais j’aimerais un jour pouvoir me faire des amis. Je n’en ai pas vraiment encore eu l’occasion, si ce n’est que quelques rapides connaissances. Il fallait que je me bouge un peu, je suppose ?
Pourquoi les Éclipses ?
Sakuya est une jeune femme très curieuse. Lorsqu'elle ne travaille pas, elle est capable de se renseigner des heures durant sur la mythologie Pokémon, par exemple. Mais également sur les différentes cultures du monde, l'actualité dans divers domaines, que ce soit des faits divers, la mode, les sorties récentes de jeux vidéos et de mangas... En bref, elle aime apprendre et se renseigner toujours plus. Par ailleurs, elle peut se montrer très orageuse et frustrée lorsqu'elle ne comprendra pas quelque chose, et se battra avec acharnement pour y parvenir. Si elle n'est pour l'instant pas très aventureuse, physiquement parlant, elle saura évoluer vers une voie qui lui permettra d'explorer un peu plus le monde qui l'entoure pour le voir de ses propres yeux plutôt qu'à travers une feuille de papier ou un écran d'ordinateur.
Pseudo(s): Gratiné
Âge: 20 ans
Localisation:Bretzel Land Alsace
Pronom(s):Je Il
Âge: 20 ans
Localisation:
Pronom(s):
Comment nous as-tu trouvé ? // Je connaissais de base via Topsites et une personne de ma fac est aussi si ce forum, ahah
Ton Pokémon préféré ? // Brindibou, Giratina, Gardevoir, Trousselin, Goupilou... Y'en a trop ;w;
As-tu un parrain ? // C'est Lazu (joueur de Liu) qui m'a parlé du forum o/
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // M'amuser, ce genre de choses
Un dernier mot ? // All Heil Giratina !
Ton Pokémon préféré ? // Brindibou, Giratina, Gardevoir, Trousselin, Goupilou... Y'en a trop ;w;
As-tu un parrain ? // C'est Lazu (joueur de Liu) qui m'a parlé du forum o/
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // M'amuser, ce genre de choses
Un dernier mot ? // All Heil Giratina !