L’avantage d’être une Lodge, c’est la facilité de trouver du travail. Avoir Lodge Inc. en sponsor fonctionnait toujours super bien et si à la base c’est Papa Lodge qui s’occupait de ce genre de chose, voilà que tu héritais de ce genre de contrat. Comme en ce moment, alors que tu délaissais, temporairement, le confort de ton chalet. Et les bras de ton chéri, pour reprendre du service un peu. Au menu? Papa Lodge ne pouvait s’empêcher de te provoquer et quoi de mieux que te forcer à prendre part à une journée audition. Un truc ‘talent en herbe’, le genre relou et chiant. Le genre ‘regarde cette bande de gens qui pourrait devenir coordinateur mais ils ne le sont pas, parce que ce n’est pas sérieux comme choix de carrière’. Le genre à bien te faire soupirer. Mais tu ne refusais pas une jolie somme d’argent. Et elle était importante pour que tu quittes Windoria et traverses le tout Lumiris pour arriver en Mirawen.
Oh ne tu n’étais pas assez cruelle pour imposer cette route longue et douloureuse à ton petit ami. Non, tu avais préférée profiter de tes privilèges d’enfant de riche pour user de l’hélicoptère de la compagnie. Après tout, tu en avais besoin pour le travail. Ce serait idiot de ta part de ne pas en tirer avantage.
Ce pourquoi, alors que tu retirais ton trench coat, faisant claquer les talons de tes bottes contre le vieux tapis mal entretenu, que tu te dirigeais vers la table réservé aux juges pour la journée. Visiblement, vous n’alliez être que trois. Une vieille dame qui était longuement démodé, à en juger son carré violacé et son maquillage jaune canaris, un jeune intello très clairement homosexuel et toi, Madelyn Lodge. Naturellement, tu les saluais, non sans retirer tes lunettes de soleil au passage. Car oui, beau temps, mauvais temps, qu’il pleut, qu’il neige, qu’il y ait une tempête de sable, Madelyn Lodge ne sortait jamais sans ses fidèles lunettes de soleil. Mais tu avais l’aimabilité de les retirer à l’intérieur d’un lieu publique. Tu ne voulais pas avoir l’air riche et prétentieuse à ce point.
Même si c’était la vérité, entre temps et moi…
Et pendant que Madame Canari et Harry Potter discutait, toi qui avait le regard rivé sur ton téléphone. Tu n’avais pas… Spécialement envie de te mêler à leur conversation. Tu en avais qu’à faire de la dernière recette de Canarticho farci de Madame Canari. Non, en fait, tu préférais passer une commande en ligne pour avoir un frappé caféiné diabétique trop cher. Enfin, tu allais devoir attendre un peu avant de le recevoir. Au pire, le tout arriverait en pleine audition. Tu étais ici en support et sponsor. Pas à titre de directrice. Et en voyant une bonne trentaine de personnes avancer sur scène, tu fis mine d’être intéressée, non sans balayer chaque personne de ton regard perçant.
« Bien! Maintenant que nous sommes tous là, j’aimerais vous remercier autant que vous êtes pour vous être déplacé en si grand nombre pour l’organisation de Lumiris en Lumière! Comme vous le savez tous, à chaque année, nous regroupons tous les talents de la région pour monter le spectacle le plus mémorable de l’année! Cette année, nous avons décidé de… »
Elle parlait toujours autant? Tu l’observais du coin de l’œil, accoudée contre la table, le visage reposé au creux de ta main, alors que tu dessinais grossièrement ta Lippouti sur le haut droit de ta feuille de juge. Allais-tu bientôt recevoir ton café au diabète au bien tu allais mourir d’ennui?
(c) TakeItEzy & Ellumya
Ludwig E. Winter
Dresseur·euse Pléiade
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Tu n’avais jamais vraiment pensé à l’idée potentielle de devenir coordinateur, mais bon. Marguerite t’avait dit que tu devais faire quelque chose avec ton talent, et que Puppy pouvait sans aucun doute faire quelque chose de magique malgré sa… Tête de linotte. Enfin, tu le faisais surtout pour le plaisir de performer. Parce que tu avais pratiqué une petite chorégraphie avec Catnip et Puppy, simplement pour le plaisir. Oh, c’était un bonus si tu étais choisi, mais là n’était pas la raison pourquoi tu le faisais. Les candidats étaient appelés sur scène que tu t’avançais parmi eux, avant d’écouter le discours de Madame Canari qui parlait un peu trop. Un peu trop pour que ton petit cœur anxieux ne puisse le prendre. Tu n’entendais rien que le brouhaha dans tes oreilles, tu n’arrivais à rien discerner de ce qu’elle expliquait. Tu savais seulement que tu étais le numéro 19 sur 33. Ta pige au tarot était favorable ce matin, et les astres veillaient sur toi pour que ta performance ne se déroule que trop bien.
Dans la green room, tu attendais patiemment ton tour pour enfiler le costume que ta maman t’avait fait spécialement pour ta performance. Oh oui, même si tu n’aimais pas particulièrement ton corps, tu y allais toujours all in ball in. Et puis… Le noir savait t’amincir et couper ce que tu n’aimais pas de ta carrure pour te donner un air de prince ténébreux. Ce que tu avais envie d’être. Tu caressais la Pokéball de Puppy que tu souriais légèrement pour toi-même. Tu aurais voulu que les choses soient plus simples pour toi, tu aurais aimé ne pas ressentir cette nervosité accaparante… Mais…
Mais tu étais là à appréhender ce qui allait se passer. Et si Puppy n’y arrivait pas ? Et si toi, tu n’arrivais pas à suivre, et si tu figeais sur la scène ?
« Numéro 19 ! C’est à toi ! »
Tu te figeais alors que tu sentais tes muscles se tendre dans ton corps. Tu n’avais plus l’opportunité de reculer. Tu te relevais alors que tu suivais les régisseurs jusqu’aux coulisses, là où tu devais attendre que la performance d’avant toi ne termine. Tes Pokéballs de chaque côté de ta ceinture, ton clavier entre tes mains, tu t’avançais dès que tu entendais ton nom.
« Ludwig Edward Winter, entrée numéro 19 ! »
Tu inspirais par le nez que tu t’avançais sous le projecteur. Tel un sombre prince que tu étais. Tes cheveux étaient parfaitement coiffés, tressés vers l’arrière de ta tête alors que tu laissais le reste de tes boucles cendrées caresser tes épaules. Marga avait pris la peine de te maquiller, pas trop, juste assez pour que tu brilles sous les projecteurs et que toute l’attention ne soit déviée sur tes amazonites. Une illusion simple, mais qui pourtant faisait toute la différence pour toi. Si tu étais habillé de ce costume noir, les paillettes cousues à l’intérieur de ton manteau faisaient miroiter les lumières des projecteurs. Un détail simple, sobre, qui venait faire toute la différence dans ton costume.
Tu prenais une bonne inspiration. C’est parti.
Si tu venais lancer tes trois Pokéballs à la fois, comme entrée en scène, tu venais déjà appuyer sur les premières notes de ton clavier.
Tu n’avais pas besoin de paroles pour raconter une histoire. Ta musique était amplement suffisante pour le faire, accompagné du visuel offert par tes deux Pokémon. Tu allais surtout venir jouer avec de l’eau, heureusement pour toi que ton costume était fait en fonction d’y résister.
Puppy ouvrait le bal en causant une attaque danse pluie rythmée. Si la pluie venait tomber doucement autour de toi, Puppy s’assurait de la rendre rythmée avec la chaque son de ton clavier. Comme plus forte ou plus lente à certains instants. Il venait ajouter un peu d’intensité en se précipitant de manière chorégraphique à gauche et à droite de la scène, venant user de ses attaques Pistolet à O pour accentuer certaines de tes notes, usant de grands jets pour venir faire cascader l’eau de manière théâtrale. Tu étais étonné que, jusqu’à présent, Puppy ne se soit pas trompé dans la chorégraphie. Tout allait pire que bien, et la fierté pouvait se voir en ton visage que tu t’efforçais de garder serein pour coller à l’ambiance que tu souhaitais donner à ta performance.
C’était alors que tu arrivais à la partie deux de ta performance. Si tu accélérais dans ta mélodie en ajoutant des notes, la pluie devenait encore plus agressive autour de toi, que ta petite Chlorobule et ta Grainipiot tournoyaient sur elles-mêmes pour venir faire briller leurs jolies feuilles (enfin, surtout Chlorobule…) Elles effectuèrent donc un vole-vie mutuel sur l’une et l’autre, en même temps, venant faire étinceler une puissante lueur qui faisait briller les gouttes de pluie et les jets d’eau rythmés de Puppy comme des milliers d’étoiles, des paillettes scintillantes. Oh, il n’y avait rien de bien impressionnant dans ces bébés Pokémons qui se trémoussaient et faisaient briller des gouttes de pluie…
Mais toi. Toi, tu brillais au milieu de tout ça. Même si la performance n’était pas parfaite, on pouvait voir le temps que tu avais consacré pour chorégraphier, pour maîtriser cette mélodie et la jouer de toi-même, avec tes trois bébés. Et ils semblaient s’amuser. Toi, tu te laissais emporter par ta musique, tu ne pouvais que t’amuser du début à la fin, au milieu de ce jeu de pluie et de lumières. Si tu étais une personne réservée dans la vie de tous les jours, tu brillais sur scène. Tu étais différent. Tu étais bien.
Et tu achevais. Les jeux de lumière cessaient. La pluie s’estompait doucement. Tu avais les cheveux mouillés, et tu relevais doucement la tête vers le jury, qui ne disait rien. Tu ne t’attendais pas à un tonnerre d’applaudissement, non. Comme tu avais pratiqué, tes trois Pokémon venaient s’aligner à tes côtés, pour que vous puissiez donner le grand salut final aux juges.
« Merci. »
Et tu t’éclipsais finalement de la scène, dans le silence des plus gênants. Peut-être que tu avais fait une bourrique de toi… Mais tu t’étais grandement amusé. Et puis, il y avait longtemps que tu avais joué de la musique devant un public autre que tes élèves. Ça t’avait fait un bien fou.
HRP
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Madelyn Lodge
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 302 Née le : 09/09/1999 Age : 24 Région : Unys Pokédollars : 3600 Stardust : 1035 Stardust utilisés : 790 Equipe pokemon :
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[iPasser de coordinateur à juge toi-même c’était un bond que tu ne pensais jamais faire. Et malheureusement? Ton attention n’était que trop peu présente, malheureusement pour les participants. Mais tu n’avais pas spécialement envie d’être ici à la base. C’était une provocation de Papa Lodge, rien de plus. Il ne prenait pas ton art au sérieux et il se moquait ouvertement de toi en t’imposant un contrat qui n’avait strictement rien à voir avec ta passion première, les concours.
Toi qui ne voulais que briller sur scène, voilà que tu te retrouvais à être de l’autre côté de la scène et regarder des prestations… diverses. Pour rester polie. Mais honnêtement? Le cœur n’y était pas. Tu t’ennuyais et ça se ressentait. Autant pour les autres juges que surtout, les participants. Ils ne méritaient pas ton manque d’attention. Personne ne méritait une telle chose. Et pourtant. Tu étais là, contre ton gré.
Ce n’est qu’entre les performances 17 et 18 que tu recevais enfin ta commande. Tu brillais de ton absence dans la section des juges, alors que tu revenais devant la scène, d’un pas nonchalant. Pourquoi te presserais-tu alors qu’il restait encore une quinzaine de numéro?
Et alors que tu allais te rasseoir pour savourer ta boisson glacée, voilà que le numéro 19 faisait son entrée sur scène. Et s’il y a une chose à laquelle tu excellais, c’était ta faciliter à trouver des camarades passionnés. Car si tu avais regardé, plus ou moins, les autres participants sans trop leur porter attention, ce dénommé Edward Winter ne manquait pas d’attirer ton attention. Il semblait si… Différent des autres participants?
Pour la première fois depuis le premier numéro, tu semblais intéressée, investie même. Si bien que tu étais penchée par-dessus la table, comme pour observer chaque mimique, chaque pas, écouter chaque notes, voir chaque étincelle. Tu avais envie de le suivre dans sa mélodie. Tu voulais en voir plus. En entendre plus. Pour la première fois depuis des années, tu sentais ton petit cœur s’emballer pour quelque chose qui t’avait été cruellement arraché.
Et si tu le laissais quitter la scène sans te prononcer, après tout ce serait irrespectueux pour les autres participants qui avait eu ton silence treatement, tu ne manquais pas de noter son numéro, 19. Tu avais besoin de le revoir avant qu’il ne quitte le théâtre de Mirawen.
Sitôt la dernière prestation terminée, c’était le moment pour vous regrouper et vous consulter. Si Canari et son collègue proposait certains participants, tu ne démordais pas de ce jeune coordinateur qui te faisait autant vibrer.[/i]
« Voyons, Mademoiselle Lodge. Il est bien trop juvénile encore, nous avons besoin de bien plus qu’une brillantine et des pirouettes. »
Tu sentais une certaine colère te secouer, alors que tu croisais les bras.
« Ah parce que prendre une quarantenaire qui chante comme une casserole c’est plus intéressant? Vous voulez du talent, 19 en as. »
« Mademoiselle Lodge! Géraldine nous accompagnes depuis 2017 déjà, ce serait irrespectueux de la laisser de côté pour un nouveau. »
« Oh je vois qu’on est biaisé maintenant? Vous prônez la diversité mais dès qu’on vous offre un brin trop de changement, vous vous cambrer telle une vieille bourrique dépassée. »
« Je vous demande pardon? »
« Oh vous m’avez bien entendue. »
« père va entendre parler de moi, jeune fille. »
« Bou-hou. Grow up, old fart. »
« Mademoiselle Lodge! »
Tu pestais, non sans te relever brusquement. Tu avais perdue assez de temps ici. Tu en étais insultée même. Oh tu n’allais sans doute pas encaisser ton chèque mais bien franchement? C’était le dernier de tes soucis. Si bien que tu prenais la sortie du théâtre, non sans remettre ton trench coat et tes lunettes. Un profond soupire s’échappait de tes lèvres, alors que tu le voyais à quelques mètres de toi. Il était à deux doigts de traverser l’intersection…
« Mince c’est quoi déjà son n… Ed… Edward! »
(c) TakeItEzy & Ellumya
Ludwig E. Winter
Dresseur·euse Pléiade
Messages : 115 Née le : 26/11/1997 Age : 26 Région : Lumiris Pokédollars : 1218 Stardust : 470 Stardust utilisés : 265 Equipe pokemon : Icone :
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Peut-être que tu n'aurais pas dû entendre cette conversation. Mais que veux-tu, ton oreille sans doute trop attentive t'avait une fois de plus trahi. Aux yeux de la majorité du jury, tu n'avais pas de talent. Ils préféraient la vieille, elle avait plus d'expérience.
Ça ne te dérangeait pas, tu étais même plutôt serein avec cette idée. Tu acceptais ta défaite, après tout, tu avais passé cette audition principalement pour faire plaisir à Marguerite. Tu n'étais, de base, pas très friant à l'idée de participer à un grand spectacle et avoir l'attention des médias déviée sur toi. Un peu de recherches sur ton passé et des horreurs mensongères pourraient refaire surface. Tu soupirais alors que tu t'étais changé. Ça te faisait un peu de peine que les juges n'aient pas reconnu ton effort, mais bon. Pas besoin d'entendre le debriefing. Tu n'avais plus rien à faire ici, ça ne te servait à rien de rester dans ces coulisses pour recevoir un retour qui ne t'était pas destiné. Tu préférais te faire discret.
Tu habitais Mirawen même, alors ce n'était qu'une stupide marche pour ta stupide santé mentale. Mais Sonate, ta petite Chlorobule, remarquait que tu n'étais pas à ton meilleur. Elle venait tirer tout doucement le bas de ton manteau pour attirer ton attention. Tu te penchais à sa hauteur pour venir lui tendre les bras.
« Qu'est-ce qui se passe, Sonate ? »
La petite plante te fixait de ses grands yeux en venant cligner doucement, avant de venir doucement se blottir au creux de tes bras comme pour t'emmener un peu de réconfort. Tu soupirais tristement, alors que tu caressais les feuilles au-dessus de sa tête.
« Ça va... On rentre. »
Tu venais te relever toujours en gardant le Pokémon dans tes bras, en te dirigeant vers la sortie du théâtre. Tu avais fait sûr de l'envelopper dans ton écharpe pour t'assurer qu'elle ne prenne pas trop froid... Depuis que tu l'avais sauvée du lac gelé, Sonate ne retournait que rarement dans sa Pokéball. Elle avait un besoin d'attention et d'entretien constant... Ce n'était pas comme si elle était bien dérangeante. Tu aimais t'en occuper.
Catnip dans ta capuche, Puppy qui se dandinait à tes côtés et Sonate qui partageait ton écharpe, vous étiez en route vers chez vous jusqu'à ce qu'une voix que tu ne reconnaisses pas crie derrière toi. Et cette femme, d'ailleurs, t'appelait par ton... deuxième prénom ? Tu te retournais, un peu curieux.
« Huh ? Vous voulez dire... Ludwig, non ? »
Tu étouffais un ricanement alors que tu t'arrêtais. Tu voyais sous tes yeux une petite silhouette blonde avec une boisson sucrée et un sac à main la gardant bien occupée de ses membres. Elle s'approchait de toi à une vitesse presqu'intimidante. Et si toi, tu restais immobile, Puppy s'était jeté sur elle comme un chiot heureux, en remuant la queue.
« Vous étiez du jury, non ? C'est gênant mais honnêtement, je connais déjà le verdict des juges, je ne crois pas nécessaire de me ramener au groupe pour le debriefing... »
Tu baissais les yeux tristement vers ta petite Chlorobule.
« De toute façon... Il y a des artistes encore plus talentueux que moi qui n'attendent que cette opportunité. Ne vous en faites pas pour moi ! Je ne suis pas du genre à mal prendre la critique. J'ai suivi des cours de piano, je vous laisse deviner la suite. »
Tu étais pourtant certain qu'elle venait te dire de te ramener alors que c'était tout le contraire...
HRP
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Madelyn Lodge
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 302 Née le : 09/09/1999 Age : 24 Région : Unys Pokédollars : 3600 Stardust : 1035 Stardust utilisés : 790 Equipe pokemon :
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Messages : 302 Née le : 09/09/1999 Age : 24 Région : Unys Pokédollars : 3600 Stardust : 1035 Stardust utilisés : 790 Equipe pokemon :
C’est une première pour toi Madelyn. Toi qui a pour habitude de faire passer d’abord et avant tout. Voilà que, pour une rare fois, tu avais préférée te battre. Mais pas pour toi, non. Tu t’étais battue pour défendre le talent d’une personne. Tu t’étais battue comme tu aurais aimée qu’on se battre pour te défendre à l’époque. Tu ignorais tout de ce fameux ‘Numéro 19’ et pourtant? Tu ne pensais pas tomber sur lui aussi facilement. Tu ne pensais pas le trouver déjà à l’extérieur du théâtre. Mais très franchement, pouvais-tu vraiment lui en vouloir? Tu pressais le pas, alors que tu l’interpellais. Heureusement, tu l’avais arrêté avant qu’il ne s’engage à traverser de l’autre côté de la rue.
Ah et il te corrigeait sur son prénom? Tu affichais un petit sourire en coin, non sans relever tes lunettes de soleil. Tu ne voulais pas être impolie et le regarder de haut. Après tout, c’est pas avec ton 1m60 que tu vas regarder les gens de haut ma chérie.
« Ludwig, oui, excusez-moi.»
Mais voilà que son Axoloto bondit vers toi? Naturellement, tu avais un mouvement de recul, non sans longuement observer la petite chose qui.. Remuait de la queue? Ce n’était pas un comportement propre aux Axoloto aux dernières nouvelles, si? Qu’importe, tu avais à parler avec Ludwig. Mais visiblement, il fut plus rapide que toi et ton sourire se décomposait presque aussitôt. Ainsi, il avait entendu votre conversation entre jury? Tu t’en mordais nerveusement la lèvre inférieure, sans même le réaliser, alors que tu en abaissais la tête. C’était gênant, à vrai dire.
« Ludwig... »
Ton regard déviait lentement sur la petite Chlorobule, tu étais familière à ce Pokémon. D’abord, parce que tu étais originaire de Unys et ta mère était très fière de sa Fragilady. Mais aussi, une vieille connaissance en Lumiris avait acceptée de prendre soin de la tienne. Tu n’étais pas apte à en prendre soin. Une faiblesse que tu connaissais bien de ta personne à l’époque. Tu n’étais pas apte à prendre soin d’un Pokémon qui avait autant besoin d’attention, de soin surtout. Alors que celle de Ludwig? Elle rayonnait. Tu lui découvrais une beauté que tu ne voyais que trop rarement. Et cette simple réalisation te poussait à relever les yeux vers lui.
Honnêtement, tu ne l’avais même pas écoutée. Honte à toi, sans doute.
« Ludwig, je ne suis pas ici pour vous ramener au théâtre. Loin de là. En fait, j’aimerais vous inviter à prendre un café pour discuter un peu plus proprement. »
À quoi joues-tu Madelyn? Tu n’es même plus coordinateur toi-même, tu as abandonné ce rêve il y a des années déjà. De quoi voulais-tu tant parler? Mais évidemment, tu n’attendais même pas sa réponse pour le trainer de force à un petit café non loin du théâtre. Pas le café velvet, tu le jugeais trop crowdé pour ce genre de conversation. Non, tu visais un petit café locale peu occupé, pour venir t’attabler avec ton partenaire d’un jour. Évidemment, tu payais pour ta propre consommation et celle de Ludwig, cela incluait bien sûr ses Pokémon et les tiens. Puis une fois assise, tu libérais Chubby Doll de sa Pokéball. Tu savais qu’elle détestait particulièrement être enfermée dans sa ball mais vous saviez toutes les deux que c’était le plus adaptée lorsque tu travailles. Mais fraichement libérée, Chubby Doll s’empressait de s’asseoir sur tes cuisses, non sans tendre les bras pour prendre l’un des macarons que tu avais acheté pour votre marmaille de Pokémon.
« D’ailleurs, je tiens sincèrement à m’excuser pour leur manque de jugement, Ludwig. C’est leur perte, de ne pas avoir quelqu’un d’aussi brillant et talentueux que toi. Mais j’aimerais tirer avantage de cette erreur. »
(c) TakeItEzy & Ellumya
Ludwig E. Winter
Dresseur·euse Pléiade
Messages : 115 Née le : 26/11/1997 Age : 26 Région : Lumiris Pokédollars : 1218 Stardust : 470 Stardust utilisés : 265 Equipe pokemon : Icone :
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Pour une fois, le professeur avait l’opportunité de devenir l’élève. Parce que si tu prenais le temps d’écouter la jeune femme blonde plutôt que de prendre la fuite comme un lâche, telle était ton habitude, tu réalisais qu’elle voulait simplement discuter avec toi. Elle ne voulait pas te ramener au théâtre pour une sélection dans laquelle on ne mentionnerait même pas ta présence. Tu soupirais, faisant mine de réfléchir. Et si, tes instincts introvertis allaient refuser son offre car tu n’avais que trop envie de retourner chez toi pour faire une grosse sieste et oublier ton sel, tu étais presque traîné de force par cette Madelyn dans un petit café pas très loin. Pas le café Velvet. Mais tu connaissais cet endroit aussi.
Leur thé Earl Grey goûte l’eau de vaisselle…
Tu t’étais assied juste en face de la blonde, votre petite horde de Pokémons qui prenaient place autour de vous. Tu prenais soin de donner des macarons à chacun de tes bébés pour les féliciter de leur beau travail. Et toi ? Tu ne prenais pas grand-chose.
Pas un thé Earl Grey, cette fois.
Tu te réconfortais à l’idée que leur thé chai serait peut-être un peu meilleur. Et puis, un peu de cannelle en cette rude journée de fin janvier ne te ferait pas de tord, pour ne pas dire. Tu n’avais pas spécialement envie d’être ici. Et peut-être que ça se voyait un peu dans tes manies, mais tu essayais de ne pas trop démontrer ton inconfort et ton anxiété. Tu évitais de regarder Madelyn dans les yeux, tu faisais nerveusement taper tes doigts contre la tasse de thé chaud qui venait dégeler tes pauvres doigts rougis par le froid. (Peut-être que tu devrais t’acheter des gants ou des mitaines…)
La juge s’avançait en venant excuser le manque de jugement des autres. Et toi, tu ne fis que lever la tête vers elle, un peu confus. Pourquoi te disait-elle ça ? Tu soupirais sous ta nervosité.
« Avec tout le respect que je vous dois, je ne cacherai pas que je suis d’accord avec les juges. Je suis un amateur. Si je me dois d’être honnête, j’ai participé surtout pour faire plaisir à une amie. »
Tu ricanais nerveusement, en venant dégager une mèche de tes cheveux cendrés de ton visage. Avant de soupirer, en reprenant ton calme. Et si tu fidgettais avec un stylo, tu venais doucement gribouiller contre le napperon en papier qui se trouvait sous ta tasse.
« Je ne suis qu’un artiste excentrique. Je… »
...n’ai aucune ambition ? C’était ce que tu voulais exprimer. Mais tu te contentais de réfléchir à ce que tu allais dire pour ne pas froisser cette Madelyn.
« …je vous remercie du compliment. Puppy, Sonate et Catnip ont travaillé très fort pour apprendre à performer et mémoriser une chorégraphie. »
Tu rejetais toujours l’honneur sur les autres, oui. Jamais capable de prendre sur toi.
I close my eyes And believe that you are here Wrong have I done Please, make it clear
Tu t’amusais à balancer quelques mots sur le napperon. Peut-être qu’avec un peu de chance, tu arriverais à impressionner Alex avec un peu de poésie ? Pourquoi est-ce que tu pensais à ton amie alors que tu étais en entretien avec cette juge ? Essayais-tu de te rassurer, parce que tu étais stressé, impressionné, intimidé ? Oui, sans aucun doute. Mais tu n'arrivais pas à répondre aux deux questions précédentes.
« J’accepte vos excuses, même si vous ne m’en devez pas. L’opinion artistique ne doit pas être prise en insulte si elle est constructive. Je connais mon niveau et j’ai aperçu celui des autres. Mes Pokémon sont jeunes, et ma musique ne peut pas plaire à tout le monde… »
Tu lui adressais un petit sourire timide.
« Alors… Est-ce que je peux vous aider avec quelque chose, mademoiselle Lodge ? »
HRP
(c) TakeItEzy & Ellumya
Madelyn Lodge
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Messages : 302 Née le : 09/09/1999 Age : 24 Région : Unys Pokédollars : 3600 Stardust : 1035 Stardust utilisés : 790 Equipe pokemon :
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Pourquoi étais-tu aussi entêtée à l’idée de lui venir en aide? Qu’avait-il de si différent des autres? Ce n’était qu’un jeune homme d’un niveau assez moyen avec du recul. Et pourtant? Tu étais là, à t’accrocher à lui, sous prétexte qu’il avait du talent? Sur scène, tu avais vu son regard s’illuminer. D’une façon telle que tu ne pourrais l’ignorer. Tu avais remarquée la symbiose parfaite entre lui et ses Pokémon et là était un détail pire qu’important lorsqu’on veut prétendre au titre de Coordinateur Pokémon.
Malgré tes propos, il semblait… fermé à l’idée de prendre quelconque compliments? Ça t’énervait un peu, beaucoup. Particulièrement dû au fait que tu n’avais pas pour habitude de faire ce que tu faisais à l’instant, soit te soucier d’un autre être humain qui n’est pas Lestat. Tu n’es pas aussi douce et généreuse que ton persona sur l’internet le laisse prétendre. Alors que tu sois assise ici, à lui parler, à te soucier de lui surtout. Ça en disait énormément sur ta personne.
Et s’il rejetait encore les éloges sur ses Pokémon, voilà que tu soupirais un peu lourdement, non sans relever tes mirettes sur lui. Après avoir roulée des yeux avant, bien évidemment.
« Tu veux bien accepter un compliment pour une fois, ou bien? » Doucement, Maddy.
Chubby Doll ne manquait pas de lever la tête vers toi, non sans prendre ton verre de lait meuh meuh au chocolat. Oh ça allait devenir intéressant aux yeux de ton Pokémon.
« Écoutes moi bien, ça fait des années que je suis dans le domaine. Et quand je vois une étoile briller, je m’empresse de la saisir pour lui permettre de grandir et mieux traverser les cieux de Lumiris. »
Tu soupirais, non sans faire pianoter tes long ongles contre la coque de ton téléphone portable.
« Je ne t’ai pas demandé ton avis, Ludwig. » Ton regard se faisait un peu plus froid, alors que tu levais ton verre de frappucino pour en prendre une gorgée. « Tu ne quittes pas ce café tant que tu n’auras pas accepté mon offre. Je n’accepte aucun refus. »
Cocky much? Tu soupirais, non sans croiser les bras, tout en te penchant en sa direction.
« Tu as du talent et je veux te faire briller Ludwig Winter. »
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Ludwig E. Winter
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Tiens, c’est décevant. Leur thé chai aussi goûte l’eau de vaisselle. Tu n’allais sans doute pas revenir dans ce café. Au moins, leurs macarons étaient bons, à voir comment Sonate te suppliait pour en avoir un peu plus. Toi aussi, tu te faisais curieux, même si tu n’avais pas la dent particulièrement sucrée, tu ne pouvais t’empêcher d’en prendre quelques uns et reconnaître qu’ils n’étaient pas mauvais du tout.
Mais cette Madelyn était plus… violente que les autres personnes que tu avais rencontrées. Elle te prenait de haut, alors que pourtant, tu étais beaucoup trop bas pour même considérer remonter. Il y avait longtemps que tu avais tiré un trait à l’idée de développer une carrière d’artiste, et si la blonde tentait de te forcer un compliment pour te coller une étiquette, tu ne fis que rire d’exaspération.
« Malheureusement pour vous, je ne suis pas assez prétentieux pour me lancer des fleurs. »
Tu avais du talent mais tu ne voulais pas le reconnaître. Tu avais du potentiel, mais tu ne voulais pas l’exploiter. Le monde extérieur, il ne t’effrayait qu’un peu trop. Les médias, ils te paralysaient sous la peur, mais ça, personne ne pouvait savoir ni comprendre. Tu es le seul dans ta tête, mais tu es pourtant convaincu que le monde entier en a après toi parce que tu as été mis dans une position embarrassante.
La petite Lippouti prenait son verre de lait au chocolat, elle semblait très sereine avec l’énergie pire que négative qui se dégageait de cette femme. Une énergie qui, pour toi, agitait un drapeau rouge que tu n’arrivais pas à manquer. Tu soufflais un peu alors qu’elle t’expliquait qu’elle saisissait des opportunités quand elle les voyait, yaddi yadda, un discours typique d’une C.E.O, tu ne t’étonnais pas qu’elle soit à la tête de Lodge Inc. Et soudainement, tu te faisais un peu plus froid.
« Sans vous offenser, mademoiselle Lodge, je crois que vous faites erreur sur ma personne. »
Et si son regard s’assombrissait, le tien aussi. Et le bruit de ses ongles contre la coque de son téléphone t’agressait, mais tu t’efforçais de maintenir le contact visuel avec ses émeraudes. Elle était bien différente en vrai que sur les photos, la Lodge. Et tu prenais le temps de bien l’analyser sous tous ses traits, en venant observer chacune de ses manies, de ses regards, de ses expressions. De voir comment tu sentais son énergie changer. Et si elle te disait que tu ne sortirais pas d’ici sans avoir accepté, tu venais te pencher contre la table pour prendre appui contre ton coude.
« Vous êtes Lion, n’est-ce pas ? …Hm. Non, attendez. Vous êtes trop méprisante. Je dirais Vierge. »
Tu souriais parce que tu savais que tu avais raison. Et tu venais pencher ta tête sur le côté, toujours en la fixant directement, comme si elle avait ton attention.
« Très bien, alors, discutons. Pourquoi est-ce que je devrais travailler pour vous ? En quoi est-ce que cela m’avantagerait ? Qu’avez-vous à m’offrir de si particulier qui m’empêcherait de refuser ? Je vous écoute, mademoiselle Lodge. »
Si elle se pensait intimidante et impressionnante, pour une fois, tu ne voulais pas te laisser marcher sur les pieds. Tu refusais catégoriquement de donner des munitions à Béatrice, de faire un ultime come back qui lui donnerait l’opportunité de t’anéantir une bonne fois pour toutes. Alors, pour ton propre bien, tu allais faire à ton mieux pour te défendre. De toute façon, tu ne faisais pas très confiance aux signes de Terre… La compatibilité était plutôt moyenne entre toi et eux.
HRP
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Madelyn Lodge
Dresseur·euse Pulsar
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Il était borné, pourtant toi, tu étais pire qu’obstinée en ce moment. Tu avais une sale idée derrière la tête et absolument rien ne pourrait t’en faire démordre. C’est bien ici qu’on voyais l’un de tes pires défauts, Madelyn. Tu ne savais pas t’arrêter, tu ne respectais que trop mal les limites des autres. Tu n’en faisais qu’a ta tête, quitte à forcer ta mentalité aux autres. Mais pourtant, tu savais que tu n’avais pas la vérité absolue sur tout. And yet, tu étais là, à pratiquement menacée ce pauvre inconnu que tu n’allais pas démordre tant qu’il n’aurait plus plié à tes volontés? Tu t’écoutes par moment ou bien? Parce qu’avec un tel comportement pire que toxique, ne t’étonnes pas que tu ne gardes aucun amis à tes cotés. À se demander comment Helia et Lestat font pour rester à tes cotés.
« Erreur, dites-vous? ~ » Un gloussement de rire s’échappait de tes lèvres, alors que tu t’accoudais à la table, reposant ton menton au creux de ta paume de main, non sans délicatement presser tes ongles couvert d’acryliques contre ta joue. Tu le regardais de haut, alors que pourtant, tu étais plus petite que lui. De plusieurs centimètres. Il devait faire au moins quoi… 1m70 tout au plus? En soit, la différence n’était pas aussi grande que celle que tu partageais avec ton partenaire. Mais cela ne t’empêchait en rien de prendre tes grands airs de princesse que tu étais.
Enfin, c’était avant qu’il ne te déroute complètement en te parlant… De ton signe astrologique? Si bien que tu arquais un sourcil, visiblement confuse. Enfin, oui il avait vu juste en disant que tu étais Vierge, avec en prime une petite insulte mais…
« Quel est le rapport avec mon signe astrologique, Mr Winter? »
Mais il semblait enfin ouvert à la discussion, ce qui ne manquait pas de te faire sourire au passage. Ce que tu avais à lui offrir? Ah si seulement il savait ce que tu pouvais lui apporter. Et ce, si généreusement.
« Vous savez, Mr Winter, j’ai moi-même été Coordinateur dans ma jeunesse. Seulement, les obligations familiales m’ont un peu éloigné de mon but premier. » Tu soupirais, non sans repousser une mèche de blé derrière ton oreille. « Ludwig… » Tu te montrais soudainement plus douce, allant même jusqu’à lui caresser l’avant-bras, tout en cherchant un contact visuel avec lui. « Laisses-moi t’aider. Tu as un talent inné, je peux t’aider à le développer. Avec mon aide et mon expertise, tu brilleras plus que tout autre coordinateur en Lumiris. Tu as ce quelque chose de magique en toi. Tu dois seulement te secouer un peu et l’embrasser proprement. » Ta soudaine douceur en était presque troublante, toi qui étais froide et hautaine il y a tout juste deux minutes plus tôt. Voilà que ta voix se faisait moins agressante. Comme si tu essayais réellement de peser tes mots pour le faire pencher de ton bord. Tactique manipulatrice ou étais-tu seulement sincère?
(c) TakeItEzy & Ellumya
Ludwig E. Winter
Dresseur·euse Pléiade
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Elle était prétentieuse, mademoiselle high and mighty t’agressait un peu et tu avais du mal à suivre. Son énergie était grande, accaparante, néfaste. Et pourtant…? Et pourtant, tu restais là. Tu restais cloué devant elle car si son énergie intoxiquait la tienne, tu te sentais prisonnier de son influence. Et si elle mettait en doute ton rappel à l’ordre, sous-entendant qu’elle ne se trompait jamais, tu fronçais les sourcils sans répondre. Tu n’avais… rien de spécial. ( À tes yeux. )
Bien sûr, ta remarque ne manquait pas de la prendre de court, et ça te faisait légèrement sourire, alors que tu reprenais ta tasse d’eau de vaisselle, de thé pardon, pour l’amener discrètement à tes lèvres.
« Hm ? Oh. Je réfléchis à voix haute, c’est tout, mademoiselle Lodge. »
Il serait pertinent de faire sa carte du ciel et de décoder tous les sombres mystères de cette personne, tu te disais, alors que tu buvais une gorgée en l’écoutant radoter sur sa carrière en tant que Coordinatrice Pokémon. Tu écoutais… à moitié ? Tu rêvassais un peu d’un vrai bon thé Earl Grey que tu pourrais savourer au Café Velvet… Mais Madelyn te rappelait à l’ordre en soupirant ton nom. Et si tu levais tes amazonites vers elle, c’était pour la fixer directement alors qu’elle te disait que tu possédais du talent, une magie en toi. Que tu devais te bouger un peu. Tu pris un moment de silence pour soupirer longuement alors que tu redéposais la tasse contre la petite table, comme si tu réfléchissais. Tu devais vaincre tes craintes un jour, c’était pour sûr. Tu avais peut-être une carrière et un emploi à temps partiel qui te gardaient bien occupés mais… Mais Ludwig, malgré ton lourd et sombre passé, malgré tes expériences négatives sous l’œil public qui te fixait avec espoir qu’un jour tu te plantes et que tu ne te relèves plus jamais… Tu ne pouvais pas échapper à ton destin. Était-il là, l’As de Deniers que tu avais pigé ce matin ? Avec… Une énergie aussi polluée ? Tu espérais seulement que sa noirceur ne viendrait pas tacher ta lumière et la paix d’esprit pour laquelle tu te battais de garder. Et si tu venais barbouiller les quelques écrits que tu avais laissés sur le napperon, c’était comme pour exprimer la statique dans ta tête alors que tu essayais désespérément de trouver une voie dégagée qui amènerait réponse à tes songes.
« J’apprécie. Donc, j’en conclue que vous seriez la plus qualifiée de Lumiris en entier pour redorer mon image et faire de moi un animal de cirque dont vous seriez fière ? »
Ta remarque était un peu salée, mais tu étais sur la défensive. Tu ne fis que rire nerveusement, alors que tu soupirais. Tu essayais de détendre tes muscles si tendus sous la nervosité.
« J’imagine que ça peut fonctionner, si vous savez ce que vous faites. Au point où j’en suis, il n’y a rien à mettre en jeu ni rien à perdre. »
Enfin.. À quelques détails près. Tu avais quand même une image de professeur à garder, mais si l’As de Deniers avait été pigé ce matin, c’était que la vie te réservait quelque chose. Tu soufflais légèrement.
« Nous pouvons commencer par essayer et s’entraîner un peu, je suppose. Enfin… si vous voulez travailler avec moi, euh… comment dire… »
Tu fouinais dans tes poches pour trouver un petit sac dans lequel tu fouinais rapidement pour prendre la main de Madelyn et y glisser quelque chose au creux de sa main.
« …Gardez cela précieusement, voulez-vous ? »
Si elle l’ouvrait, c’était pour y découvrir une pierre polie encore froide de l’extérieur, une pierre d’améthyste. Oui, tu étais le weirdo qui traînait des roches dans ses poches mais que pouvais-tu en dire…
Tu ressentais des vibrations d’anxiété un peu trop fortes, et tu avais tellement de cristaux au rebord de ta fenêtre, partager un peu ne ferait pas de mal. Oh. Si vous deveniez assez proches un jour, tu l’aiderais sans aucun doute à faire du shadow work pour corriger cette énergie néfaste. Mais pour l’instant, une améthyste pourrait grandement l’aider…
HRP
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Madelyn Lodge
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 302 Née le : 09/09/1999 Age : 24 Région : Unys Pokédollars : 3600 Stardust : 1035 Stardust utilisés : 790 Equipe pokemon :
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Il n’avait rien de spécial à ses yeux à lui et pourtant, il était tout ce que tu aurais aimé posséder à son âge. Lorsque tu étais encore assez jeune et innocente pour espérer devenir quelqu’un dans la vie. Sauf que tu n’es qu’une Lodge à la fin de la journée et il n’y a pas une seule journée que tu regrettes d’être retournée à Unys, il y a 2 ans de cela. Ta vie à tellement basculée à ce moment Madelyn.
Tu dis vivre ta vie et faire ce qui te rend heureuse mais sais-tu seulement ce qu’est le bonheur? Tu t’accroches mais à quoi t’accroches-tu sincèrement? Agis-tu par égoïsme ou désires-tu sincèrement venir en aide à quelqu’un? C’Est tellement atypique de ta part, de te soucier des autres. Et pourtant, tu ne peux t’empêcher de fixer ta proie du jour de tes émeraudes, non sans pianoter contre la coque de ton téléphone. Tu sais si peu de chose à son sujet, d’ailleurs, tu as presque envie d’envoyer ton chéri faire son petit background check habituel maiiiis… Voilà que la raison semble revenir à Ludwig, qui semble doucement s’intéresser à ton idée. Finalement. Ah et avec un peu de sel, visiblement.
Ce à quoi tu échappais un soupir, non sans faire la moue alors que tu relevais les yeux vers lui.
« Tu dis ça comme si je voulais t’exploiter Ludwig, ça me blesse un peu, tu sais. » Redorer son image? Il avait quelque chose à cacher? Cela mériterait très certainement un background check. Mais tu ne fis que te concentrer un peu plus franchement sur lui, non sans sourire à l’écoute de ses propos.
D’ailleurs, voilà que tu en profitais pour glisser tes mains contre sa main gauche, comme pour t’assurer un contact visuel et contact avec le jeune homme. « Je ne te laisserai pas tomber, tu en as ma promesse Ludwig. »
Seulement pour être prise de court alors qu’il te glissait… Une roche? La confusion se lisait sans mal dans ton regard, alors que tu faisais doucement rouler la pierre violacée au creux de ta main. Tu ne comprenais pas, en quoi… une roche pour t’aider?
« La garder précieusement..? Mais qu’est-ce que…? »
Toi qui avait l’habitude de recevoir des diamants simplement parce que, voilà qu’une roche aussi… banal jouait un peu avec ta tête. Et pourtant, tu ne pouvais t’empêcher de fixer longuement la pierre. Puisqu’à la prendre entre ton pouce et index pour la tourner vers la fenêtre et voir la lumière externe briller au travers.
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Ludwig E. Winter
Dresseur·euse Pléiade
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Sa remarque te faisait légèrement souffler, alors que tu la regardais directement dans les yeux.
« N’est-ce pourtant pas ainsi que les grandes compagnies construisent leur fortune; en exploitant ceux dans le besoin ? Enfin… Je ne suis pas ici pour vous faire une leçon de philosophie, mademoiselle Lodge, et acceptez mes excuses pour vous avoir froissée. »
Après tout, tu n’avais pas de mauvaises intentions. Tu savais que, seulement, ça ferait sans doute parler l’audience de Béatrice que tu entres en scène. Encore plus si elle réagissait publiquement à ton retour sous la lumière; ça ne ferait qu’inciter à la haine, même si tant d’années avaient passé depuis que votre relation ne se soit éteinte. Mais Madelyn tentait de te réconforter en te disant qu’elle ne te laisserait pas tomber.
« Nous nous connaissons à peine… »
Savait-elle dans quel bateau elle embarquait ? Avec quel genre de personne elle s’associait ? Tu te croyais encore avec cette horrible réputation, comme si toute la haine et les mauvaises intentions du monde étaient projetées vers toi, alors que ce n’était pourtant pas le cas. Tu soufflais un peu, tu ne t’attendais pas à grand-chose, mais tu te disais que Madelyn Lodge avait un assez bon contrôle sur son image pour étouffer quelconque scandale aurait la possibilité d’étouffer par ta faute.
(C’était toujours de ta faute.)
Mais tu espérais quand même éclaircir l’énergie de Madelyn et lui amener des ondes positives, et c’était le pourquoi tu lui offrais une de tes petites pierres d’améthyste. Une pierre violette polie et éclaircie, au-travers de laquelle elle pouvait regarder. Elle semblait un peu confuse, et tu la regardais toujours aussi attentivement.
« C’est une améthyste. Elle soulage les anxiétés ainsi que les fortes émotions négatives nocives à notre énergie, en plus d’augmenter les habiletés psychiques de la personne à qui elle a été offerte, trouvée ou choisie… »
Tu voyais en son regard s’illuminer une forme de confusion, qui ne manquait pas à te faire ricaner timidement. Et tu rougissais un peu.
« Oh ? Vous ne croyez pas aux forces des énergies, ou vous n’en avez jamais entendu parler ? Ce n’est pas grave. Considérez cette pierre comme un porte-bonheur, alors. »
Tu haussais les épaules, avant de nerveusement tapoter tes doigts contre ta tasse. Tu espérais ne pas la froisser, mais tu n’allais pas finir cette tasse de thé, c’était chose certaine.
« Si vous désirez en savoir plus, n’hésitez pas. En attendant, assurez-vous simplement de la laisser au rebord de votre fenêtre les nuits de pleine lune… »
Il ne fallait tout de même pas qu’il s’agisse d’un cadeau empoisonné, tu préférais la prévenir de recharger cette pierre afin qu’elle ne perde pas ses propriétés positives. Enfin. Pour elle, ce n’était peut-être que du charabia, mais toi, c’était ta vie, c’était ce sur quoi tu voulais bâtir une carrière, après tout. Dans le plus impossible des mondes, c’était certain. Mais bon, tu avais le droit de rêver, après tout.
« Il y a longtemps que je n’ai pas mis le pied dans le domaine du spectacle, suite à certains événements qui ont eu lieu au courant des dernières années. J’ai abandonné le projet d’aller à l’école de musique suite au décès de ma sœur, c’est donc… Assez gros, pour moi. J’espère que vous comprenez, et si ce n’est pas le cas, j’aimerais demander un peu de patience et de compassion de votre part. »
C’était big deal pour toi. Juste assez pour que tu t’ouvres légèrement à cette jeune femme que tu ne connaissais pas. Mentionner Ingrid ne manquait pas à venir serrer ton cœur légèrement… Tu réalisais, d’ailleurs, qu’il s’agissait de la première personne à qui tu évoquais ta grande sœur adorée en dehors de ta thérapeute… C’était sans doute, pour cette Madelyn, un simple trauma dump de ta part, mais pourtant, c’était une confession qui en signifiait beaucoup pour toi et tu espérais qu’elle comprenne.
« Donnons-nous une période d’essai avant de se jeter dans de véritables projets et ensuite, voyons ce qui en est. Considérez donc ma réponse comme… Un oui, et un non. »
Tu venais terminer ta réponse en lui souriant tout légèrement.
HRP
(c) TakeItEzy & Ellumya
Madelyn Lodge
Dresseur·euse Pulsar
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Sauf que tu n’étais pas comme ton père. Oh certes, tu avais, toi aussi, de bien vilain défauts. Mais de là à utiliser les autres pour ton propre profit? Tu avais tes limites. Et tu n’étais pas cruelle et sans-cœur, contrairement à ce qu’on voulait croire à ton sujet. Tu ne saurais t’expliquer totalement pourquoi tu voulais autant offrir ton aide à Ludwig, après tout, vous vous connaissiez à peine. Et tu étais là, à lui caresser l’avant-bras, à essayer de le rassurer de pencher vers tes ides, tes propres envies.
Pourquoi faisais-tu cela?
« Tu sais, dans la vie il faut savoir prendre des risques. Et c’est un risque que je désire prendre en ce moment, Ludwig. »
Et s’il t’offrait une pierre violacée, il ne te laissait pas dans la confusion bien longtemps, te précisant qu’il s’agissait d’une Améthyste? Bien que la précision sur l’anxiété suffit à te faire rougir. Savait-il..? Tu forçais un sourire, non sans refermer ta main contre la pierre au passage. Heureusement pour toi, Ludwig t’offrait des explications supplémentaires. Tu les comprenais à moitié mais tu appréciais l’attention. Et puis, peut-être qu’un porte-bonheur ne te ferait pas de mal?
« J’en connais que très peu à ce sujet, oui. Mais peut-être aurions-nous l’occasion en discuter proprement un jour? Merci pour le porte-bonheur Ludwig, c’est très apprécié. »
Après tout, tu étais assez ouverte d’esprit. Et même sans être experte dans un sujet bien précis, tu étais ouverte à la discussion, c’est ainsi qu’on peut apprendre de nouvelles choses après tout. Et si tu es sur le point de t’allier à lui, autant rendre le tout agréable autant pour toi que pour lui surtout.
« Sur le bord de la fenêtre en nuit de pleine lune? Pourquoi donc…? »
Mais voilà que le sujet devenait plus sérieux d’un coup? Assez pour que tu te montres plus attentive et.. Humaine? Il avait lui aussi perdu quelqu’un de proche? Tu sentais ton cœur se serrer dans ta poitrine, alors qu’il te confiait le décès de sa sœur et ce qu’il avait dû abandonner comme rêve par la même occasion. Comme quoi, qui se ressemble, s’assemble, n’est-ce pas?
« Ludwig… »
C’était plus fort que toi. Ta main se posait sur la sienne, tes doigts cherchant à se lier aux siens, alors que tes émeraudes cherchaient les amazonites du jeune Lumirien.
« J’ai moi aussi perdu mon grand frère, sache que je comprends ta douleur mieux que quiconque. Merci. Merci pour ta confiance. »
Tu étais consciente qu’une telle confidence n’était pas à prendre légèrement. Le décès d’un membre de sa famille n’était jamais un sujet facile. Et tu en étais reconnaissante. Si bien que par soucis d’égalité, tu avais tenue à mentionner, brièvement, Oliver aussi. Tu comprends, mieux que n’importe qui vu la sensibilité du sujet. Et avec la proposition de Ludwig, tu ne manquais pas de sourire, non sans fouiller dans ton sac à main pour sortir ta carte de business et la lui tendre.
« Évidemment Ludwig, tu peux me retrouver en tout temps à ce numéro. Et même si je vis à Nemerya, je ferai le temps et le déplacement pour toi. Je m’occupe du coté chiant, tu t’occupes d’être présent. ~ »
Un clin d’œil et tu reposais ton attention sur ton téléphone pour envoyer un message texte à ta moitié. Tu allais devoir un peu ce soir, autant le mettre au parfum. Après tout, tu n’allais pas travailler avec un pur étranger aveuglément.
« Bien. Avec tout cela de régler… »
Tu rangeais tes effets personnels dans ton sac à main, non sans sourire à Ludwig au passage.
« Je te raccompagne chez toi? »
(c) TakeItEzy & Ellumya
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Tu t’étais confié et ça t’avait… Surpris, dans un sens. Parce que Madelyn, tu ne la connaissais pas. Elle n’était pas nécessairement ton amie, et tu étais plutôt sûr que vous n’alliez jamais être plus que des connaissances amicales ou des collègues de travail. Tu verrais quand serait le temps d’imposer tes limites, après tout.
Madelyn semblait ouverte à ton côté spirituel, tu en prenais note. Peut-être pas dans l’immédiat, mais éventuellement, vous alliez sans doute dévier sur le sujet… C’était ce qui te passionnait, après tout. Tu n’allais pas passer à côté d’une opportunité de parler de cristaux, de la signification d’une couleur de bougie, des propriétés des herbes… Bref. Tu en avais long à dire, et ça, c’était sans parler de tes connaissances en astrologie. Ça viendrait avec le temps.
Si la jeune femme te caressait le bras, tu t’empressais de le retirer poliment pour cesser le contact. (La friction… ça piquait.) Tu forçais légèrement un sourire avant de doucement dévier le regard, comme gêné d’avoir imposé une certaine limite. Mais… Tu ne pouvais pas. Pas tes bras. C’était trop… sensible.
« Eh bien… Pour recharger ses propriétés. C’est important de ne pas corrompre son porte-bonheur. »
Tu souriais un peu. Et tu t’étais officiellement fermé à ce sujet. Mais Madelyn semblait un peu s’adoucir lorsque tu avais confié que tu avais perdu ta grande sœur. Et que tu vivais mal ton deuil. Très, très mal. Madelyn te confiait très brièvement qu’elle avait aussi perdu son frère, et que donc, elle comprenait ta douleur. Ton expression se décomposait alors que tu tentais d’exprimer ta sympathie. Tu ne pouvais que comprendre à quel point ça lui avait fait mal, parce que toi, ça t’avait fait mal. Elle te remerciait pour ta confiance, et toi, tu baissais la tête.
« Je suis désolé pour votre perte. »
C’était tout ce que tu trouvais à dire, parce que tu sentais ton cœur se resserrer. Si tu continuais… Non. Tu ne pouvais pas continuer à en parler. Tu n’étais pas prêt, et ainsi, tu t’étais refermé directement comme une huître. Madelyn profitait du silence qui planait entre vous deux pour sortir sa business card et te la tendre. Et doucement, tu venais tendre la main pour l’attraper entre tes petits doigts et noter dans ta tête chaque numéro que tu y voyais. Même si tu allais les oublier d’ici quelques jours. Peu importe, tu allais garder cette carte sur toi, si tu ne l’oubliais pas dans tes poches bien évidemment…
« Merci, j’en prends note, mademoiselle Lodge. »
Vous en aviez fini. Tu avais semi-accepté son offre, et elle semblait contente que ça se soit fait. Bien, tout était bien qui finissait bien. Tu rapatriais ta petite famille de Pokémon, prêt à rentrer chez toi, que Madelyn te proposait de te raccompagner chez toi. Tu rougissais un peu… Tu n’allais pas l’inviter, quand même. Tu n’avais pas fait la vaisselle, et tu avais oublié de vider le frigo encore…
« Euh… Bien sûr. Si ça ne vous dérange pas de marcher, nous sommes à une petite distance à pied. »
Tu t’efforçais à lui sourire un peu, que tu ramenais ton manteau sur tes épaules, ainsi que ton sac. Catnip dans ton capuchon, Sonate accrochée à ton sac, et Puppy qui te suivait au trot, alors que tu attachais sa laisse à son collier pour Caninos. Il remuait la queue, heureux d’aller en promenade !
« Puppy aime bien marcher, donc… Si vous souhaitez nous suivre. »
Il faisait nuageux, mais pas trop froid. Le temps était plutôt doux, pour le mois de janvier. Et une fois à l’extérieur, Madelyn et toi marchiez côte à côte, alors que Puppy vous guidait en trottinant joyeusement sur ses deux pieds devant vous. La scène était terriblement absurde, mais pourtant mignonne.
« Merci pour le moment au café. Les macarons étaient délicieux ! »
Mais pas ton thé… Tu espérais qu’elle ne remarque pas que tu n’avais pas fini ta tasse. Ce serait gênant.
HRP
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Qui pourrait deviner que toi et Ludwig aviez autant en commun et ce, sans même le réaliser. Oh certes il cachait bien des choses à son sujet. Mais s’en était pareil pour toi Madelyn. Tu ne dévoilais pas tout à la première rencontre. Il y avait encore tant que tu n’avais pas partager avec Lestat. Alors un nouveau venu?
À ton agréable surprise, il acceptait ta proposition. En proposant à son tour de marcher? Pourquoi pas? Ça te permettrait de prendre de l’air et profiter de la ville un peu plus longtemps avant de songer à rentrer en Nemerya. Suffisait d’un appel et Tyson allait te rejoindre. Alors autant profiter de cette petite marche santé improviser avec Ludwig. Tes effets ramassés, un pourboire généreux laisser sur la table et vous voilà tous les deux sorties du café, accompagné de votre ribambelle de Pokémon.
Quoi que voir Ludwig mettre une laisse après le collier de son Axoloto ne manquait pas de te faire hausser un sourcil. Pourquoi pas…?
« C’est moi où il agit comme un Caninos? »
Un gloussement de rire fut ta première réponse, alors que tu suivais Ludwig. Enfin, Puppy plutôt? Comme il marchait fièrement devant vous. Ce qui ne manquait pas de t’amuser, alors que Chubby Doll restait sagement dans tes bras. Elle aimait bien être en hauteur et voir ce qi se déroulait autour d’elle. Alors tu la laissais profiter de son siège vip, après tout la jeune Lippouti adorait être dans tes bras. Tu n’avais pas le cœur de l’arrêter. Heureusement qu’elle était encore petite et légère, autrement tu serais la première à regretter une telle position.
« Oh mais tout le plaisir est pour moi Ludiwig! Je suis heureuse d’avoir pu partager un tel moment avec toi. Tu m’as l’air passionné par des sujets… Atypiques. Parle-moi un peu plus de toi, que fais-tu dans la vie de tous les jours? Tu as l’air tellement plus fascinant que ce que tu laisses croire. Pourquoi tu n’en tires pas profit? »
Heureusement, l’Axoloto de ton interlocuteur ne marchait pas des plus rapidement, ce qui vous permettaient de discuter sans trop de mal et rendait la chose assez agréable en soit.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Ludwig E. Winter
Dresseur·euse Pléiade
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Ah, mais Puppy avait une routine si particulière qui demandait de l’adaptation… Car si tu ne voulais pas adopter un Caninos, c’était pour une raison. Mais ton petit Axoloto était spécial, et Madelyn l’avait remarqué. Tu soupirais tristement alors que tu levais les yeux sur la jeune blonde.
« Mhm. Vous voyez juste. J’ai adopté Puppy en refuge alors que je déménageais à Mirawen, c’est mon premier ami ici. Il a une histoire d’horreur derrière lui; il vient d’un élevage dégoûtant de Pokémon. Il a été enfermé dans un enclos avec une dizaine de Caninos, on ne sait pas pendant combien de temps. Il était encore tout petit, et ça a nuit à son développement… Donc… Voilà. »
Tu donnais une friandise à Puppy avant de te remettre en route, pour forcer un sourire à Madelyn.
« Un Pokémon brisé pour un dresseur brisé. C’était un match, nos énergies s’alignaient parfaitement. »
Puppy ne marchait pas si rapidement –ah ! et n’osez pas le dépasser, sous risque de l’offenser, bien évidemment. Cela te permettait donc de discuter avec la jeune femme un peu. Elle te questionnait, en disant que tu avais des sujets de conversation un peu atypiques… Elle avait raison, après tout. Mais tu n’étais pas trop habitué de parler de toi.
« Ah… Hum… Comme je vous ai dit, j’enseigne le piano… »
Non. Ce n’est pas ce qu’elle t’a demandé. Tu secouais la tête, avant de soupirer un peu.
« En fait… Je suis astrologue à temps partiel. J’ai la tête dans les étoiles depuis le décès de ma grande sœur, et je me suis donné comme mission de poursuivre son rêve. C’est comme… un hommage, et une façon de la garder vivante. »
C’était un peu creepy dit ainsi. Tu haussais les épaules, avant de dévier doucement tes Amazonites vers Madelyn. Comme pour sonder son âme, maintenant qu’elle était sous la lumière naturelle.
« Je viens d’une famille très religieuse… Impossible de vivre de mes croyances ou pratiquer l’astrologie, d’en tirer profit, si j’habitais toujours chez mes parents. Je suis heureux avec ce que je fais, mais j’avais besoin d’une sécurité, car les gens son sceptiques. Nous passons pour des escrocs, des avares, des arnaqueurs… Name it. Mais moi, je prends le temps d’étudier et comprendre… »
Mais Puppy avait décidé de trouver un fixe. Un caillou. Oh, oui, il voyait une dizaine de tes cristaux à chaque jour, mais rien n’était plus beau que CE caillou. Et il devait s’arrêter pour le fixer attentivement et l’analyser sous tous ces angles, ce qui vous obligeait à vous arrêter de marcher. Sinon, il se fâcherait sûrement, tu connaissais les bulles de ton Pokémon…
« Je ne crois pas aux mêmes choses que mes parents, comme je dis, à chacun ses croyances. J’essaie de provoquer mon éveil spirituel, et de voir les choses d’une autre façon. J’analyse, en plus de l’horoscope, les énergies des gens, ce que j’arrive à ressentir… »
Une fois que Puppy avait terminé sa petite aventure avec son caillou, il continuait de trotter pour vous dire que la marche était reprise. Et donc, vous continuez d’avancer, alors qu’il vous guidait vers chez toi.
« Ce n’est pas tout le monde qui s’y penche, mais moi, ça m’aide. Et c’est ce que ma sœur aurait voulu. »
HRP
(c) TakeItEzy & Ellumya
Madelyn Lodge
Dresseur·euse Pulsar
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Un élevage dégoutant…? Ta mine se décomposait assez rapidement. Car si tu jugeais ce genre de monstres à la base… Tu fréquentais un peu ce genre de monstre maintenant. Oh Lestat ne faisait pas d’élevage clandestin de Pokémon. Mais il était dans le trafic, que trouvait sa marchandise de ce genre d’élevage douteux. Et voir les effets à long termes sur les Pokémon négligé, tel que Puppy… ça te faisait comme un pincement au cœur? Si bien que tu en resserrait ton étreint sur Chubby Doll, non sans plonger le bas de ton visage contre ses cheveux blond. Celle-ci levait tout doucement les yeux vers toi. Bien que ses mirettes croisaient davantage celles de Ludwig.
Un Pokémon brisé, pour un dresseur brisé? Est-ce vraiment ainsi qu’il se voyait…?
« Ludwig… Tu m’as l’air d’une âme terriblement généreuse. Je ne te connais pas vraiment. Mais tu m’as tout l’air d’un dresseur doux et bienveillant. »
Et alors que tu tournais le visage vers Ludwig, tu t’efforçais de lui sourire un peu plus tendrement, non sans poser ta main contre son avant-bras. Bien que le contact fut bref, heureusement…
« Et puis, si tu es tombé sur Puppy, c’est que tu étais le dresseur qui lui étais destiné. »
Le geste brisé, tu lui prêtais ton oreille, alors qu’il acceptait de partager un peu de sa personne. Non sans commencer par ce que tu savais déjà de lui. Il était professeur de musique, enfin de piano plus précisément. Mais ça, évidemment, tu le savais déjà. Tu prêtes attention à ce qu’on te dis. Par réel intérêt ou au cas ou tu puisses transformer cette information en bullet par la suite? Qui sait…
La suite vint néanmoins te surprendre. Astrologue? Mais l’hommage à sa sœur, décédée pour rappel, suffit à te secouer. Et si marcher dans les traces de l’être perdu était la chose à faire? Plutôt que se forcer à être quelqu’un d’autre..?
« Elle devait être très importante, je suis désolée encore pour cette perte Ludwig. C’est admirable de vouloir poursuivre son rêve à elle. »
Une famille religieuse et fermée? Tu connaissais ça, à quelques degré. Oh les Lodge n’étaient pas religieux, Arceus merci, sinon tu serais sans doute internée. Mais tu pouvais comprendre malgré tout ce qu’avait enduré Ludwig? Tu ressentais… une forme de compassion, pour lui..? C’était étrange, tu n’as pourtant pas l’habitude de t’en faire pour autrui. Et pourtant….
L’arrêt soudain de Puppy te poussait à arrêter net, ce qui ne manquait pas de faire couiner Chubby Doll au passage. Si bien qu’elle gigotait pour retourner au sol, ce que tu lui accordais. Alors qu’elle s’approchait d’un pas ‘lourd’ vers l’Axoloto, non sans gonfler les joues alors qu’elle questionnait le pourquoi de son arrêt… Pour un caillou. Un CAILLOU?! Elle agitait les bras de haut en bas, rapidement, comme si elle disputait le pauvre Axoloto, alors que toi, tu soupirais. Non sans reposer ton attention sur ton partenaire. Au moins, tu pouvais profiter d’une conversation intéressante. C’était un plus pour toi.
« L’horoscope? C’est réel ce truc-là? D’ailleurs, comment as-tu découvert aussi facilement que j’étais Vierge? »
(c) TakeItEzy & Ellumya
Ludwig E. Winter
Dresseur·euse Pléiade
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Madelyn te tenait encore l’avant-bras. Tu détestais ce genre de contact, il te faisait mal. Et donc, tu t’efforçais de rapidement le briser, avant de détourner le regard, timide.
« Ne… Ne me touchez pas là, s’il vous plaît... »
Enfin, tu arrives à imposer tes limites, bravo Ludwig, c’est un grand progrès pour toi. Tu remarquais qu’à ta petite condition, Madelyn marmonnait des excuses, et ça te convenait ainsi. Les contacts physiques n’avaient pas trop habitude de te déranger, cependant… Les bras, c’était plus délicat pour toi. Elle te disait que tu avais l’air généreux, doux et bienveillant. Tant de compliments ne manquaient pas à te faire rougir vivement, surtout parce qu’encore, tu n’arrivais pas à voir ces qualités au-travers de la façon dont tu prenais soin de tes trois petits protégés. Au final, tu étais le dresseur qu’il fallait pour Puppy, et c’était exactement ce qui en était. Tu souriais très légèrement, alors que tu posais les yeux sur Madelyn.
« Merci, c’est un plaisir que vous me considériez ainsi. »
Elle déposait sa petite Lippouti au sol, et cette dernière semblait… gronder Puppy ? Oh, quel mauvais choix de vie. Parce que ton Axoloto n’aimait pas être dérangé pendant ses très importantes analyses de roches banales dans la rue. S’il répondait aux petits couinements de la Lippouti, les deux bébés Pokémon semblaient mutuellement se gronder, et le tout finissait en un petit jet d’eau en plein visage de la Lippouti, qui semblait furieuse par la suite. Surpris, tu t’empressais de te mettre entre les deux Pokémon pour éviter une plus grande confrontation ou des blessures.
« P-Puppy !! C’est quoi ce comportement ? Je ne t’ai pas élevé comme ça ! »
Un petit regard snob et ton Axoloto détournait théâtralement la tête, comme pour te snobber. Et tu roulais les yeux, avant de les redresser vers la jeune blonde, gêné.
« Pardon, je ne sais pas ce qui lui prend, les cailloux sont… Un sujet sensible, pour Puppy. Je ne pourrais pas dire pourquoi. Lippouti n’a rien ? »
Et si tu tendais ta main vers la petite poupée, cette dernière te snobbait très ouvertement, et ça ne manquait pas à te faire ricaner très légèrement. Tu ne prenais pas d’offense, non. Elle avait eu une altercation avec ton Pokémon, c’était normal d’être fâché.
Vous repreniez donc votre marche après cette micro dispute qui n’a fait aucun mal à personne. Madelyn te disait que c’était admirable de poursuivre le rêve de ta grande sœur, oui ce l’était. Mais elle te posait aussi des questions sur l’astrologie et l’horoscope; si c’était vrai. Comment avais-tu deviné son signe du zodiac. Tu soupirais un peu.
« Hmm… C’est une question avec une réponse un peu subjective, mademoiselle Lodge… Comme toute religion ou mouvement, la force des Astres est une croyance qui est propre à tous et à chacun. À vous de savoir si vous y adhérez ou non. »
Tu haussais les épaules.
« Et pour votre seconde question… L’astrologie est une large partie de ma vie, et construit mon métier. Disons qu’il y a des traits qui ne mentent pas. Ah, je ne suis pas parfait et il m’arrive parfois de me tromper, bien sûr ! Parfois, l’énergie d’une personne peut venir trahir les traits de son signe astrologique. Mais vous, les deux… S’alignaient parfaitement, si je peux dire ainsi. »
Tu soupirais un peu.
« Si ça vous intéresse, un jour, nous pourrions organiser une consultation, mais je ne fais pas ça sur le coup de tête… Il faut énormément de calculs et de temps pour construire une carte du ciel. Mais il me fait toujours plaisir d’en faire une. »
Puppy semblait être passé par-dessus sa mini séance de bébé boudin. Tant mieux, tu te disais, il reprenait la marche, et vous étiez bientôt arrivés. 5 minutes de marche normale… et 15 minutes de marche Puppy.
HRP
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Madelyn Lodge
Dresseur·euse Pulsar
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Toi qui avait pour habitude d’être très, trop?, physique, tu réalisais un peu tardivement que ce n’était pas la première fois que Ludwig te repoussait dans tes gestes. Pourtant, ce n’était pas des touchers déplacés, qu’est-ce qui pourrait bien le pousser à rompre ce genre de contact, alors que tu ne faisais que toucher ses avants… Oh. Ça te frappait presque brutalement, alors que tu relevais tes mirettes sur ton partenaire du jour. Serait-il parmi les âmes brisés…? Tu sentais ton frêle petit cœur se resserrer, alors que tu réalisais l’énorme manque de respect et délicatesse que tu avais eu à son endroit. Et franchement? Tu n’étais pas fière. Mais pas du tout en fait. Mais ce n’était pas ta place de le questionner à ce sujet d’ailleurs, tu manquais souvent de savoir-vivre mais tu refusais de l’approcher à un tel sujet. Ce n’était ni l’endroit, ni le lieu adapté pour ce faire.
« Ludwig je… »
Mais évidemment, vos Pokémon en pensait autrement. Car si Puppy avait jugé pertinent de s’arrêter pour regarder un simple caillou au sol, ta Lippouti jugeait encore plus pertinent de lui dire sa façon de penser. Mais bien sûr, le jeune Axoloto ne partageait pas son point de vue. Et ce qui devait être une vulgaire querelle innocente, se voyait rapidement débordé alors que Puppy jugeait pire que nécessaire de cracher un jet d’eau à Chubby Doll. Prise de court, tu t’arrêtais net, alors que tu fixais ta petite chose blonde. Celle-ci était tombé sur son postérieur avant de gonfler les joues. Mais en voyant son poing s’illuminer, tu t’empressais de la reprendre dans tes bras.
« Chubby, non!! »
Tu parvins à soulever ton Pokémon avant qu’elle ne puisse lancer son Poing Glace contre le pauvre petit Axoloto. Ah mais ce dernier ne ressentait absolument aucun remord. Ce qui ne manquait pas de te faire soupirer, alors que tu tentais de calmer ta petite chose glacée au mieux. D’ailleurs, elle grognassait un peu. Et si Ludwig essayait de réprimander Puppy, il se faisait ignorer et par l’Axoloto… Et par Chubby surtout. Elle lui tirait même la langue, alors que toi? Tu soupirais, un peu malgré toi.
« Plus de peur que de mal… Heureusement, on a réussi à éviter la catastrophe… »
Afin de ne pas tenter le diable plus longtemps, tu jugeais plus sage de garder Chubby Doll dasn tes bras, alors que vous repreniez votre route, non sans porter une oreille attentive à ce que Ludwig te partageais comme information au sujet de l’astrologie. Tu découvrais là un sujet qui t’avait toujours intriguée. Mais tu n’as jamais eu ni l’occasion, ou les connaissances pour t’y intéresser de plus près. Alors pouvoir profiter des informations de Ludwig ne manquait pas de te faire sourire.
« Honnêtement? Oui. Oui je serai intéressée Ludwig! Pourquoi pas lors de notre prochain rendez-vous? 09 Septembre 1999. À 3 :09 du matin, Unova. ~ »
Oui, tu t’imposais un rendez-vous comme ça. Mais ça donnait le temps à Ludwig de faire ses recherches, il l’avait dit lui-même. Faire une carte prenait énormément de temps et de calcule. Ce serait triste de le prendre de court à ce propos, non? Et en voyant Puppy s’activer d’un coup, tu devinais que vous arriviez bientôt à destination. Ce pourquoi tu te contentais de tourner la tête vers ton future partenaire d’affaires, non sans lui sourire.
« Mais je suis ravie d’avoir fait ta rencontre aujourd’hui, Ludwig. Je sens qu’une très bien liaison nous attends. Ensemble, nous allons faire des choses magnifiques! Enfin, tant que Puppy décide de suivre et oublie ses roches le temps d’une prestation. ~ »
Tu faisais partie des brisés, oui. Malheureusement. Ta santé mentale était si fragile, et si tu commençais doucement à fortifier les bases, les murs restaient faibles. Et lorsque tu t’effondrais, tu t’effondrais et c’était difficile de te relever. Difficile de te relever sans te faire du mal.
Tu apercevais le malaise de Madelyn. Tu voyais cette pitié dans tes yeux. Non. NON. Vous n’alliez pas là. Tu n’avais pas envie de parler de ça. Tu n’avais pas envie de lui donner les détails, de lui expliquer, de l’éduquer. Tu n’avais pas cette énergie à nourrir en cette relation avec Madelyn, que tu gardais sur tes bases assez neutres. Et si elle se lançait pour te poser une question, pour s’excuser, peu importe, tu étais sauvé par la cloche- ou plutôt par Puppy qui faisait des petites siennes.
Tu soufflais de soulagement. Tu n’allais pas avoir à te justifier ou expliquer. Ça t’allait très bien comme ça, l’attention était dirigée vers vos deux Pokémon qui s’embrouillaient très légèrement, enfin, jusqu’à ce que Puppy fasse des trucs de… Puppy. Et ne décide que la roche était trop importante pour que Lippouti ne puisse intervenir. Et si cette dernière chargeait un poing glace, Madelyn et toi vous étiez empressés d’intervenir et de les séparer. Oh, la jeune Lippouti n’était pas de bonne humeur, mais bon. C’était des choses qui arrivaient, tu te disais. Vous aviez évité la catastrophe, de près, d’ailleurs.
Madelyn te donnait sa date complète d’anniversaire- tu essaierais de t’en rappeler, même si tu ne pouvais rien garantir. Tu allais sûrement devoir la messager pour un rafraîchissement, oui. En attendant, tu ne faisais que suivre ton petit Axoloto qui reprenait sa vitesse de croisière. Vous étiez bientôt arrivés à la maison, et après autant d’interaction sociale, trop d’interaction sociale pour toi, tu devais prendre un moment pour te reposer, c’était certain. Loin des yeux, loin du monde, isolé dans ta chambre à pianoter en présence d’un thé Earl Grey qui ne goûterait pas l’eau de vaisselle. Quel bonheur !
Vous étiez finalement arrivés au coin de la rue qui menait au bloc appartement qui vous logeait, Marguerite et toi. Et si Puppy accélérait le pas, comme excité de revenir à la maison pour revoir Sucrose, vous saviez que vous étiez arrivés à destination. Et Madelyn te donnait l’ouverture qui menait à la fin de la discussion, une ouverture à laquelle tu venais légèrement sourire.
« C’était un plaisir. Il faut juste être patient avec Puppy, il prend du temps pour comprendre, mais il est capable de réaliser de grandes choses. »
Le petit Axoloto retournait la tête vers toi, curieux, en entendant son prénom. C’était une bonne chose qu’il commençait à se reconnaître, et l’entraînement pour le concours avait grandement aidé. Peut-être qu’un jour, ton Pokémon serait un peu moins confus ? Tu espérais grandement que ton Axoloto puisse un jour avoir une meilleure santé mentale, malgré son passé pire que tragique.
« Il y a longtemps que je ne suis pas revenu dans le milieu artistique. C’est assez stressant, si je ne peux pas dire, d’avoir tous les yeux rivés sur moi. Je… J’espère seulement être à la hauteur, et je compte sur vos précieux conseils, mademoiselle Lodge. »
Toi qui n voulait qu’un après-midi tranquille, à savourer un chocolat chaud dans le confort de ton appartement en Nemerya, te voilà qui scillonait les rues de Mirawen et honnêtement? Tu n’aurais jamais pensée remettre les pieds ici un jour. Tes souvenirs étaient… mitigés face à cette région de Lumiris. Tu étais encore bien jeune lors de ton premier séjour ici. La ville n’avait qu’à peine changée. Découvrir le petit quartier calme de Ludwig ne manquait pas de t’arracher un sourire. Enfin, ça c’était avant que vos Pokémon n’essaie de refaire une scène de la boule du dragon. Tu savais Chubby Doll assez peu patiente à la base. Mais si en plus on osait s’en prendre à son magnifique visage?
Heureusement pour vous, tu avais réussi à calmer la tempête avant même qu’elle ne puisse touche le sol. D’ailleurs, tu remuais un peu son corps de la même façon qu’on berce un bébé pour le calmer lors d’une mini crisette presque mignonne. Tu ne voulais pas davantage attirer l’attention en ce moment. Et une fois le calme revenu, vous repreniez votre route, alors que tu poussais un lourd soupire. Tu n’avais clairement pas l’énergie pour gérer ce genre de crise. Alors pouvoir l’éviter te convenait parfaitement.
« Honnêtement, Ludwig… » Il précisait que tu devrais être patiente avec Puppy, c’était un fait. Mais comme Chubby Doll, ta patience légendaire n’était pas des plus présentes. Ce qui te poussait à sourire, alors que tu fixais la petite chose bleutée. « Je crois qu’il a du potentiel, avec le bon entrainement et de la stimulation mentale… Après tout, tout est changeable avec la bonne motivation. »
Tu levais ensuite les yeux sur ton interlocuteur, non sans afficher un léger sourire en coin qui se voulait chaleureux. Spoiler, its not working. « Comme toi Ludwig! » Madelyn… « Honnêtement Ludwig, tu es extrêmement talentueux, tu as un charisme de fou. Et tu as un physique terriblement avantageux. Néanmoins… Je crois qu’avec un 5… Voir même 10 kilos de moins, tu serais par-fait. Enfin, je dis ça affectueusement. Parce que je me soucis de toi et je veux t’aider vers le droit chemin. » Non Maddy, tu t’arrêtes ici. … Sauf que tu ne t’arrêtes pas, tu viens même poser ta sale patte de vipère, oui, sur son épaule, alors que tu forces un contact visuel. « Et bien évidemment, tu peux compter sur moi pour t’aider, I got you boo, à partir d’aujourd’hui, on est partenaires d’affaires, deal? Deal. ~ » Un rire ‘doux’ se glissait hors de tes lèvres, alors que tu le relâchais. Tu ne réalises même pas la bombe que tu as cruellement lâché sur lui…? Madelyn, franchement… « Mais merci encore pour aujourd’hui, j’ai vraiment hâte de commencer à m’entrainer avec toi! On se tiens au courant? ~ » Et la goute de trop, tu embrasses, brièvement mais le geste est clairement de trop, sa joue gauche, avant de te reculer et remuer ta main pour marquer ton départ. Enfin. Oui. Dégages. Retournes à Nemerya, backstabber.
Qu’est-ce qu’elle te disait, la Madelyn ? Elle te parlait de ton Pokémon comme si ce n’était qu’une peluche de laquelle elle pouvait changer la bourrure pour le remodeler comme elle voulait ? Tu fronçais un peu les sourcils, que tu essayais de glisser un mot, mais la blonde te coupait dans ton élan.
"Comme toi, Ludwig." Comme toi. Tu étais brisé, et on devait te changer. Cette remarque te faisait froncer les sourcils alors que ton sourire te donnait un mouvement de recul.
« Qu’est-ce que… vous voulez dire ? »
Elle voulait te changer. Faire de toi un grand artiste ? T’aider à regagner confiance en toi-même ? Non, et non. Elle voulait que tu perdes du poids. C’était une remarque qui t’avait pris de court. Tu ne t’attendais pas du tout à ça, et tu sentais ton cœur tomber dans ta poitrine. Ça t’avait fait mal. Parce que si tu étais un adolescent assez frêle, ta dépression et ton isolement t’en avaient fait regagner. Un haut le cœur venait te prendre, une boule d’anxiété te rongeait au plus profond de toi. Est-ce qu’elle avait raison ? Ton poids était-il aussi dérangeant ? Cette remarque avait eut l’effet violent d’une bombe sur toi, et franchement, tu te retenais pour ne pas pleurer. Pour ne pas montrer quelconque signe de faiblesse, et ne pas perdre la face. Mais qu’est-ce que tu étais censé répondre à cette connerie ? Tu t’efforçais de lui adresser un sourire brisé, forcé, alors qu’elle venait de débloquer une insécurité de laquelle tu ne t’étais jamais soucié auparavant.
« Ah… » c’était tout ce que tu trouvais à dire.
Tu ne pouvais pas lever les yeux vers elle. Tu te sentais… dégoûté. Repoussé. Comme si soudainement, ton corps était lourd et que tu y ressentais un vile dédain, tu voulais te sortir de cette prison de chair. Mais si tu prenais un instant, tu relevais la tête et tu osais la regarder en face.
« Je ferai un effort. »
Ravale ta fierté, tu pleureras une fois que tu seras enfermé derrière la porte de ton appartement, Ludwig. Mais Madelyn agissait comme si rien n’était; comme si elle n’avait pas réalisé qu’elle venait de détruire une bonne partie de ton progrès, elle venait t’inciter à t’ajouter une manie autodestructrice. Tu venais à penser que tout le monde te voulait du mal.
Elle venait t’embrasser sur la joue, une avance à laquelle tu ne répondais pas. Tu aurais voulu la repousser, mais tu n’avais pas la force de céder à une telle énergie négative. Tu respirais par le nez, un bon coup, que tu t’inclinais légèrement poliment.
« Faites bonne route, mademoiselle Lodge. »
Tes mains étaient si tremblantes que tu avais du mal à insérer la clé. Tu ressentais de la rage pure et brute. De l’anxiété. De la déception. Tu ne savais pas si c’était dirigé vers Madelyn ou vers toi-même; tu t’en voulais de t’être autant négligé, au point où tu avais autant changé. Et tu remarquais. Alors que tu te regardais dans le miroir de la porte d’entrée. Tu remarquais ces changements, que tu n’avais jamais remarqués jusqu’à présent. Et soudainement, tu n’arrivais pas à reconnaître ta réflexion; tu te sentais comme un étranger dans un corps qui ne t’appartenait pas, dans un corps qui n’était pas le tien. Tu voulais hurler de rage. Tout laisser sortir, briser ce foutu miroir que tu haïssais tant. Mais tu étais tellement surpris que tu en étais impuissant. Tu n’avais même pas retiré la laisse de Puppy, tu n’avais pas pris la peine d’accrocher ton manteau, tu l’avais simplement laissé tomber dans l’entrée. Tu te dirigeais vers ta chambre. Tu en avais tellement besoin, de ton havre de paix, cette pièce dans laquelle tu te sentais autant en sécurité, même si tu restais un danger pour toi-même. Mais tu ne faisais rien de dangereux.
Tu t’allongeais sur ton lit. Et tu fixais le plafond, en laissant spiraler toutes ces pensées intrusives qui t’empoisonnaient l’esprit. Dans le silence. Comme d’habitude, tu n’arrivais pas à exprimer ta colère et ta peine. Tu ne pleurais pas. Tu ne criais pas. Mais pourtant, tu avais le cœur qui saignait. Tu allais saigner en silence.
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