âge 25 ans
née le 3 mars
sexe oui
origine Lavanville
groupe Eclipse
métier Chercheur pokémon
Trafalgar Law de One Piece.
Caolum, c'est une grande ombre déguingandée, tout en os et en peau. Sa maigreur et sa haute taille en font une espèce d'oiseau de mauvaise augure, à la manière d'un corboss. Il dépasse la plupart des gens d'une bonne tête, et semble sur le point de s'envoler par grand vent. Sous ses chemises amples, ses vestons élégants, sont camouflées ses côtes voyantes, des bras malingres et une minceur maladive. Sa peau très pâle rougit facilement, semble de cire ou quasi transparente au soleil, satané orbe diurne, soulignant les cernes noirs sous ses yeux d'un or tout aussi sombre, aux longs cils presque féminins. Bizarrement, ses sourires sont doux, éclairent un peu ce visage tout en longueur, et bien trop rares. La tignasse ébourriffée qui lui sert de chevelure est souvent emmêlée, et ses doigts restent coincés dans leurs noeuds quand il y passe les doigts. Il porte, sur son menton pointu, un bouc qui lui donne l'air d'un chat, avec ses poils qui se recourbent ou se hérissent quand il est en colère. Ses dents sont bien alignées, et portent ici ou là des tâches de tabac ou de café.
Au-delà de son goût de la mode parfaitement inexistant, il porte divers tatouages sur le corps : sur les phalanges, le dos, les hanches, le torse. Ce sont d'anciens signes, gravés à l'encre, au temps où il était encore un drogué. Il les garde presque précieusement, comme en souvenir d'une époque révolue. Il porte des bijoux, bagues et boucles d'oreilles, qui font parfois un peu mauvais genre dans sa situation, mais dont il se contrefiche totalement. Ce n'est pas quelqu'un qui trouve important le regard des autres : il a prit beaucoup de temps à apprendre qu'il pouvait se satisfaire lui-même. Non pas comme ça voyons. Il est tombé dans la drogue, à peine entré dans l'adolescence. De mauvais amis, de mauvaises situations, de mauvais choix. C'était si simple. Si bon. Il regrette totalement cette partie de sa vie, et en garde l'air froid, hautain et dédaigneux pour autrui. Il préfère garder une certaine distance avec les autres, par pure protection envers lui-même.
Doté d'une certaine présence, il n'est pas dénué de charme ou de bagou. Lorsqu'il en fait l'effort, il sait être agréable de conversation, intelligent et intéressant. Hélas, il ne fait pas souvent cet effort, par simple paresse. Il préfère mettre toute sa matière grise dans la curiosité qui l'a menée sur les chemins de la recherche pokémon. C'est quelqu'un qu'il ne vaut mieux pas ennuyer, car il n'a aucune patience, et il peut se révéler violent ou brusque, voire brutal, bien malgré lui. Il semble n'avoir aucun self-contrôl, et sa franchise, son honnêteté sont aussi soudaines que sans pitié envers les autres. Il dit ce qu'il pense, et se fiche du résultat. C'est, en définitive, un gros ours mal léché, mais pas si mauvais que ça.
Cléo nom
Nidoran pokémon
Femelle genre
Brave nature
Point Poison talent
Clé, le petit joyau turquoise de Caolum. Cléo, c'est une petite créature au tempérament complexe, qui sait se montrer aussi douce et généreuse que venimeuse et peste. Elle reste pourtant curieuse et semble dominer totalement son dresseur, qui se coupe en quatre pour elle - c'est bien la seule à avoir ce privilège. Elle est sûrement la meilleure des deux, et elle se laisse volontiers étudier pour les besoins de ses recherches sur les évolutions par pierre. Elle comprend ce qu'il a vécu, même si elle n'était pas encore avec lui à cette époque, et ce manque de jugement et de pitié pour lui les a attaché. Il l'aime, cette petite peste jalouse et rancunière, comme elle aime son dresseur froid et distant, si peu démonstratif.
Il flottait.
Il ne se souvenait de rien, et tout autour de lui, c'était le néant. Quand il cherchait à relier les choses, ses pensées s'entrechoquaient jusqu'à lui faire mal. Il n'arrivait à rien. Peut-être était-ce mieux si il abandonnait ?
Pourtant, lointaine, distante, une douleur électrique. Droit dans son coeur. Le bruit électrique des électrochocs.
L'overdose de trop.
Il caressait du bout des doigts les draps blancs de l'hôpital.
Comment as-tu pu nous faire une chose pareille ?
Comment ? Il faillit les prendre au mot. Leur décrire avec une morbide intelligence les moyens qu'il avait utilisé. Mais il avait la bouche sèche, le torse douloureux, et l'envie l'abandonna. Sa mère s'éloigna, s'enfuit sans demander son reste. Son père resta, le regard dur comme de la pierre. La déception n'était pas aussi difficile à appréhender - quand il songeait à ce qu'il ressentait envers lui-même.
Tu pars d'ici. Illumis n'est plus pour toi, et tu n'es plus mon fils.
Et quand même la silhouette de son géniteur disparut, Caolum se demanda : qui suis-je alors ?
Les mains dans le camboui, il essuya le dos de son membre sur son front, y laissant de l'huile. Un léger sourire forma un rictus sur ses lèvres fines ; tout son corps, fin et souple, s'élança hors du tonneau de pièces et il trouva des yeux sa collègue.
J'ai.
Toujours aussi peu loquace. Mais ses sourires valaient tout les discours du monde.
Tu es sûr de vouloir partir là-bas ? Tu abandones ton travail ici. Le professeur ne va pas apprécier.
Il s'en fichait. Il assembla d'un geste sûr les pièces, donna deux ou trois coups de tournevis sous l'oeil vigilant de Léna.
J'espère qu'ils apprécieront ta curiosité, monsieur grincheux grimaça t-elle, en tirant à moitié la langue. Caolum lui jeta un coup d'oeil et haussa les épaules.
Je vais là-bas pour travailler. Pour étudier. Pas pour me faire des amis. Léna soupira, mais hocha la tête.
Il avait vraiment envie de créer son fichu traducteur pokémon, et de découvrir les secrets de l'évolution. Depuis qu'il avait reccueilli Cléo la nidoran, il se posait tout un tas de questions que le commun des mortels n'imaginait pas. C'est qu'il n'était pas bête. Juste parfois trop paresseux pour le faire voir. Ses sourires avaient parfois l'éclat féroce d'un carnassier. Mais il ne mordait pas.
Tu nous écriras ? réclama t-elle, en se remettant au travail, de son côté.
Caolum se laissa glisser au sol, son prototype sur les genoux, et s'arrêta une seconde.
Léna et sa mère, la professeur du coin, lui avaient donné une chance. Elles étaient ce qui se rapprochait le plus d'amies. Elles avaient ignoré son passé de junkie, ses mains tremblantes au début, elles lui avaient apprit à travailler de ses dix doigts.
Oui décida t-il, et leurs deux sourires se firent écho. Lumiris n'était qu'une étape de plus. Rien ne les empêcherait de se revoir.
surnom Rakel
âge 23 ans
Comment as-tu découvert le forum ? top-site. je crois
Ton pokémon préféré ? pharamp. & ectoplasma.
Un dernier mot ? vous êtes beaux, boudiou.