Maxime Brar
Feat OC de TofuviDescription de votre personnage
Petit être fait de chair et de sang, Maxime, c’est un corps frêle, de grands yeux bleus lumières, une bouille d’ange et des cheveux aussi blancs que les nuages.
Tout en elle incarne la douceur; que cela soit son corps, sa manière de penser, de parler ou encore de vivre. Il n’y a que de la tendresse dans ses mots, que de l’amour dans ses actions. Maxime, elle est faite de lait, de soie et de coton.
Mais Maxime, quand t’on lui parle, elle a la langue qui fourche, le coeur qui court, la voix qui flanche et les joues rougies. La blonde est aussi timide que jolie. Puis elle a les yeux qui pleurent aussi. Beaucoup.
tout le temps. Le moindre son, la moindre remarque déplacée, n’importe quoi peut la perturber. extrême sensibilité, énorme susceptibilité. Maxime, elle est faite de cristal, de verre, de papier.
Mais elle s’est promis de ne plus renoncer Maxime. Non. Elle ne laissera plus sa mer de larmes l’engloutir, elle ne laissera plus les vagues de désespoirs la balayer à répétition, elle ne laissera plus l’océan des idées noires la noyée. Plus maintenant, plus jamais.
Alors, parfois elle s’autorise à prendre des décisions un peu lâches, un peu égoïstes. Ce n’est pas pour faire du mal aux autres. Non, non, surtout pas. C’est juste que parfois, c’est nécessaire, et Maxime serait capable de faire tout ce qui est nécessaire pour atteindre son but. Pour atteindre ses rêves. Pour ne plus sombrer, tout simplement.
Maxime, elle veut être forgée dans l’acier.
histoire
Maxime on lui a dit que ça servait à rien.
On lui a dit qu’elle allait être forcément déçue à chasser l’impossible, de courir après des rêves insensés, de tenir le rôle d’orphée. On l’avait averti qu’elle fonçait droit dans la gueule du lougaroc, qu’elle allait se faire dévorer, elle, la pauvre cabriolaine sans défenses.
Mais elle a décidé de tenir le rôle de la sourde lorsque son âme à crier. Elle est partie, elle nous a abandonnés pour aller le chercher. Lui.
L’héro qui l’aidait à faire fuir les vilains méchants brocolis dans la poubelle, L’homme qui l’emmenait voir les étoiles les plus scintillantes lorsque la nuit se faisait trop noire.
Son papa.
Max, elle a eu cette idée folle de partir une nuit, alors qu’elle était censée rejoindre les bras de morphée. On ne sait ni comment, ni pourquoi, elle a rencontré l’espoir. Ce connard d’espoir. Celui qui vous touche le coeur, vous donne du courage et semble effacer les limites.
Ce menteur. Ce salop d’espoir.
Alors, Max’, le jour d’après, elle n’a pas réfléchi. Elle a acheté un aller simple pour l’inconnu, un aller simple pour Lumiris. Elle a osé quitter Célestia, la ville bénie par la divine protection des dragons du temps et de l’espace. Elle a osé nous laisser nous, sa famille, pour chercher son vrai sang. Pour chercher celui dont elle était vraiment la chaire.
Des huit enfants Brar, c’est celle dont j’ai le moins compris la fuite. Après tout, elle est si fragile, si cassable, si taboue. Maxime, c’était l’enfant à couver, à protéger, à materner pour qu’il arrête de pleurer. Et même avec tout l’amour du monde, elle n’a jamais réussi à complètement grandir, à passer de couaneton à lakmecygne. Mais bon, je suppose que les voyages forment la jeunesse. J’espère juste qu’elle reviendra en un seul morceau.