Alexandre Florent Nyborg
Feat Protagonist de Persona 5 (Jeu vidéo)Description de votre personnage
« J'suis trop petit pour me prendre au sérieux
Trop sérieux pour faire le jeu des grands
Assez grand pour affronter la vie
Trop petit pour être malheureux » Jacques Higelin, La croisade des enfants.
Enfantin ; Curieux ; Ambitieux ; Volontaire ; Mature à temps partiel ; Responsable à temps partiel ; Intelligent à temps partiel ; Asocial ; Atypique ; Courageux ; Téméraire ; Facilement frustré ; Dépendant de son Pokémon.
Alexandre Nyborg est un garçon plein de vie, assez intelligent pour son âge, parfois lucide et mature bien plus qu’on ne l’attendrait d’un enfant d’onze ans, sur les questions médicales ou ses domaines d’intérêts restreints. Il aime bien mener des recherches, découvrir des choses qu’il ne connaît pas. Il raisonne par déduction, se plait à se cultiver sur tout un tas de choses qu’il ne connaît pas. Il vit dans le spectre d’une maladie qui l’affaiblit, le diabète, et qui lui fait parfois prendre conscience des limites de son corps.
Cependant, il n’a pas encore peur de la mort, il est trop jeune pour cela. Au contraire, même. Il veut embrasser la vie, découvrir ce qui lui reste à faire. Il se dit que sa situation pourrait être pire, il n’a pas une maladie incurable, juste une maladie invasive.
Il lui reste encore tellement de choses à connaître. Il voudrait faire comme son oncle, devenir un grand scientifique reconnu comme ceux qu’on voit à la télévision. Pas pour la gloire, mais parce que ces domaines de recherches lui plaisent.
C’est un enfant, et à ce titre il a le droit encore de se comporter comme tel, de rêver à des choses qui ne se produiront peut-être jamais, à perdre du temps sur des questions dont tout le monde se fichent.
Au fond, il lui importe bien plus d’essayer de régler les problèmes des autres ou de l’univers, que de se préoccuper de sa santé parfois vacillante. Il entretient cependant un sens des responsabilités. Il n’est pas dans le déni, et sous l’influence de ses parents, il est devenu quasiment indépendant dans la gestion de son traitement. Il sait faire attention, il a une approche relationnelle bien plus souvent terre-à-terre que naïve, bien qu’il reste encore facilement influençable sur ce point. Pour autant, il tend à comprendre qu’il ne vit pas forcément dans un monde sans danger, et cela lui permet de mieux appréhender sa propre construction personnelle.
Particularités physique, il porte des lunettes de vue et de nombreux nœuds papillons de plein de couleurs différentes que son père a les moyens de lui offrir. Il a également toujours sur lui de quoi être identifié en cas de problèmes, et notamment un paquet de morceaux de sucre sur lequel lorgne très souvent Sucrette, son Pokémon de compagnie.
Il entretient une relation fusionnelle avec celui-ci abordée plus bas.
Wow... Tout cela date tellement. Je suis surpris d'avoir connaissance de ce qu'on disait de moi il y a toutes ses années. Maintenant le temps a changé. Je pense que je suis plus grand et beaucoup moins immature. Je me souviens de toute cette période où j'ai été un baroudeur, c'est clair, mais je dirais que maintenant je me suis destiné à être chose.
Je veux devenir Ranger. Pour cela, j'y mets tous mes moyens et toute mon ambition, parce que même si j'ai passé ma jeunesse à me cultiver et à comprendre le monde dans lequel j'évolue, cela n'a pas vraiment de valeur si je ne peux pas venir en aide aux autres, n'est-ce pas ?
Toujours passionné par les questions de santé, je me sens beaucoup moins fragile qu'avant, même si désormais j'arbore un espèce de costume avec un masque sur les yeux et des gants en cuir rouge pour ne pas trop me faire reconnaître lorsque je pars en voyage. Dès mes seize ans, je suis parti, et malgré l'inquiétude de mes parents pour ma santé, je sais que Sucrette m'accompagnera partout où je vais. Même si moi, je n'ai plus l'âge d'être appelé Petit Sucre évidemment.
Surnommé Petit Sucre par ses parents, Alexandre Nyborg voit comme une extension de lui-même Sucroquin qu’il appelle donc Sucrette, en faisant preuve d’une certaine dérision au regard de sa propre maladie qu’il vit de mieux en mieux grâce à Sucrette.
Maman, c'était gênant cette description...
histoire
L’historique d’Alexandre Nyborg est simple de compréhension. Enfant d’un professeur des écoles à Windoria, il est hospitalisé à plusieurs reprises à Nemerya, la capitale de Lumiris. Diagnostiqué diabétique insulinodépendant peu après sa naissance, il a longtemps eu la nécessité d’un traitement en insuline lente et en insuline rapide pour réguler la production de sa glycémie dans le corps.
À l’aube de son enfance, ses parents, sur conseil de plusieurs médecins, lui font faire connaissance avec Sucroquin, un Pokémon de type Fée censé alléger son traitement insulinique.
Il convient de rappeler que le diabète de type 1 engendre un problème d’hyperglycémie dans le corps. Autrement dit, il y a un surplus de sucre dans le sang. Ce surplus de sucre, après plusieurs investigations expérimentales, a pu être absorbé par le Pokémon Sucroquin permettant d’alléger la vie de plusieurs milliers de diabétiques à Lumiris, la prise d’insuline devenant alors plus légère et moins invasive.
Cette rencontre change nécessairement sa vie, parce que le garçon acquière en indépendance, lui qui est très curieux de comprendre le monde qui l’entoure.
Sur le plan scolaire, une remontée de ses notes se produit à partir du moment où Sucroquin, qu’il surnomme « Sucrette » par opposition au surnom « Petit Sucre » que lui donne sa mère, intervient dans sa vie et l’accompagne partout où il va. Ensemble, ils passent beaucoup de temps à la patinoire, et deviennent passionnés par l’étude des Pokémon auprès de plusieurs archéologues travaillant dans la grotte givrée de sa ville natale.
Pour lui, la recherche scientifique est la clef, parce qu’il n’y a qu’une seule vérité. Dans cette configuration, et pour suivre le modèle de son oncle, ses parents le laissent plus souvent sortir seul, sous la surveillance de Sucrette, alors qu’il approche de l’âge de ses dix ans, et de l’âge où généralement, les plus jeunes partent à l’aventure pour devenir le meilleur dresseur.
Ce sera le cas d’Alexandre. Déscolarisé à partir de ses neuf ans, il suit des cours par correspondance, et les emmènent partout où il se rend pour travailler de manière plus concrète auprès de son oncle, notamment au travers les recherches qu’il mène.
Passionné par les nouvelles technologies, il utilise en outre de plus en plus les réseaux pour communiquer, et rencontre ainsi de plus en plus de monde tout autour de lui alors qu’il produit ses premiers compte-rendu de recherches, bien que très lacunaires. Toutefois, porté par une véritable passion mis en exergue par une éducation appuyée de ses parents et de son contexte familial, ce garçon plein de vie peut se montrer particulièrement pertinent sur les sujets qui entrent dans son domaine de compétences.
À partir de ses dix ans, et accompagné de son oncle, Alexandre Nyborg se rend souvent dans les villes aux alentours de la sienne pour faire des recherches. De plus en plus souvent, il essaie aussi de partir seul, comme beaucoup d’enfants de son âge, en compagnie de son coéquipier et de son meilleur ami. Le but étant cette fois-ci, de pouvoir faire ses recherches.
Telle est la vie, à la fois banale et singulière de ce petit sucre plein de vie. Un vrai scientifique en devenir, je lui souhaite !
« Comme une faible probabilité équivaut à une probabilité de réfutation élevée, il en découle que l'obtention d'un degré élevé de réfutation, d'invalidation potentielle ou d'assujettissement potentiel aux tests constitue l'un des objectifs de la science ; cet objectif n'est d'ailleurs rien d'autre, en réalité, que la recherche d'un contenu informatif élevé. » (Popper, "Conjectures et réfutations", 1962).
Observations rapportées par le grand frère d’Alexandre, Quentin Nyborg, pour son petit-ami.
Je suis tout rouge rien qu'à relire cela. Cependant, comme je l'ai expliqué plus haut, ce n'est plus vraiment d'actualité. Déjà je me suis découvert homosexuel, mais remarquons que cela n'a pas trop d'importance. Non, surtout je me suis surtout engagé dans la recherche Pokémon autour de la santé. C'est un domaine très important pour moi, et j'en ai fait mes études — à distance, toujours, même si je me suis mis à beaucoup moins voyager dans la mesure où mon oncle est tombé malade aussi. Diabète de type 2. Pas de chance pour lui, j'ai le type 1 moi, c'est quand même plus classe.
Non plus sérieusement c'est juste qu'il a pris sa retraite, aucun rapport avec sa nouvelle maladie. Ces trucs sont assez génétiques donc cela ne m'étonne pas qu'il ait développé un diabète aussi.
Sur mon choix d'études, je me suis vite rendu compte que la théorie apportait un savoir important, mais qu'elle n'aidait pas de manière concrète comme j'aurais aimé qu'elle aide. J'ai fait face dans ma vie à certaines injustices. Je ne pense pas qu'on puisse tout régler avec des Pokémon, mais cela ne m'a pas donné envie d'entrer dans un système. Alors, j'ai repris mes vieilles habitudes.
J'ai pris mes médicaments — des petits stylos à insuline dont je me sers si Sucrette n'a pas envie d'aspirer mon surplus de sucre —, mes cours à distance, et j'ai recommencé à voyager. Seul, cette fois, parce que mon oncle n'en a plus la force.
J'aimerais toujours devenir comme lui, un scientifique, ou un Ranger. Je ne suis pas fixé encore, je pense être encore jeune. Tout ceci fait cependant partie de mes ambitions d'avenir, et parce que j'ai envie qu'on dissocie Alexandre de ce que je fais sur mon temps libre, je me suis mis à porter un costume. Des gants rouges et un petit masque tout blanc sur les yeux. Cela me donne l'impression d'être un super-héros, sûrement un résidu de mon enfance assurément.
Mais, eh, si vous voulez la vraie raison, c'est qu'à force de me piquer le bout du doigt pour relever ma glycémie, j'ai quelques cicatrices rouges que personne ne verrait probablement à part moi, mais qui à moi me font très honte. Je ne veux pas trop m'étendre sur le sujet.
Toujours est-il que je serai soit un Ranger, soit un scientifique. Je ne suis pas décidé, mais que pour le moment je souhaite mieux m'investir pour aider mon prochain. En me comportant peut-être comme un petit détective, il y a toujours tellement de mystères à résoudre de toute façon, et c'est en alliant science et pratique que l'on peut y arriver selon moi.
Je n'ai rien vécu de particulier sinon, toutes ces années durant.