Une simple journée de solitude comme les autres... dernièrement, c’était devenu ton quotidien. Tu n’avais de cesse de répéter qu’il te fallait t’entrainer pour affronter les arènes, que rien ne se passerait si tu prenais ton temps comme les autres. Et puis, pour tout avouer... tu trouvais ton corps assez pathétique. Ce n’est pas comme si tu te berçais d’illusions, tes performances en EPS au collège parlaient d’elles-mêmes, mais... on ne part pas explorer le monde quand on ne tient pas une demi-journée de marche sans finir en boule avec des courbatures partout.
Et ainsi, te voilà... couchée sur le côté à l’ombre d’un grand arbre, bercée par le son des grillons sur cette route de campagne déserte. Tu t’étais dit que cet endroit serait parfait pour t’entrainer, puisqu’il n’y avait que peu de passage et que donc tu aurais moins honte. Mais au final, au bout d’une heure et demi, tu voulais juste t’effondrer et laisser passer le temps. La course à pied, c’est vraiment pas ton truc décidément. Ton évoli te tapote le front avec ses pattes, il essaye de te motiver, mais tu sens surtout la poussière qui te colle au visage à cause de la sueur.
- Encore quarante-cinq minutes, s’il te plait...
Ça fait beaucoup quand même. Le vent est doux les odeurs de la campagne son agréables, le temps est parfait pour une sieste. Même statitik s‘est endormie sur tes cheveux, tu t’en voudrais de la réveiller pour reprendre l’entrainement. Comment ça « la belle excuse » ? Mais évoli ne veut pas laisser tomber, maintenant c’est ton nez qui a droit à la pattoune sale. Tu finis par te redresser, étirant tes membres endoloris par l’immobilité... tes jambes sont tellement raides que tu n’es même pas sûre de pouvoir te lever. En regardant le ciel, tu essayes de deviner l’heure à la position du soleil... bah, aucune idée, mais il est encore haut alors il ne doit pas être si tard que ça. Tu frottes ton visage pour enlever les marques brunes laissées par ton compagnon, sans vraiment vérifier que tu t’en as plus.
- T‘abuses quand même, je vais ressembler à quoi moi si on me voit avec de la terre plein le visage...
Même si tu le grondes, tu souris quand même lorsque tu lui ébouriffes les poils de la tête. Son poil est encore tout sale, il fiche bien de son apparence lui. La chance... toi en tant que fille, tu peux pas faire la même. Les jugements seraient trop durs à supporter.
Après coup, tu te rends compte que cette pause t’a donné faim, alors tu décides d’enchainer sur un goûter. Tu sors des muffins au chocolat de ton sac, emballés dans du papier pour qu’ils restent bien moelleux. Evoli soupire et fait encore son renfrogné, comme s’il en voulait pas alors qu’en fait il en meurt d’envie et tu le sais.
- Promis, on s’entraine après, allez ~
Il finit par accepter le petit morceau que tu lui mets sous le nez. Tu ne sais même pas pourquoi il est si sérieux avec l’entrainement, aucun de tes autres pokémons n’est comme lui. Peut-être qu’il s’inquiète pour toi ? Et puis, tu te demandes si cette petite évoli chromatique n’y était pas pour quelque chose aussi... mais tu aimes bien penser qu’il tient à toi, c’est chou et motivant. Tu n’as que trois pokémons pour le moment, mais c’est déjà comme une petite famille. On partage l’entrainement, les pâtisseries aussi, y’a pas de raison ! Cependant, tu n’avais pas pensé au fait que cette odeur de gâteaux pourrait attirer d’autres curieux par ici...
Et ainsi, te voilà... couchée sur le côté à l’ombre d’un grand arbre, bercée par le son des grillons sur cette route de campagne déserte. Tu t’étais dit que cet endroit serait parfait pour t’entrainer, puisqu’il n’y avait que peu de passage et que donc tu aurais moins honte. Mais au final, au bout d’une heure et demi, tu voulais juste t’effondrer et laisser passer le temps. La course à pied, c’est vraiment pas ton truc décidément. Ton évoli te tapote le front avec ses pattes, il essaye de te motiver, mais tu sens surtout la poussière qui te colle au visage à cause de la sueur.
- Encore quarante-cinq minutes, s’il te plait...
Ça fait beaucoup quand même. Le vent est doux les odeurs de la campagne son agréables, le temps est parfait pour une sieste. Même statitik s‘est endormie sur tes cheveux, tu t’en voudrais de la réveiller pour reprendre l’entrainement. Comment ça « la belle excuse » ? Mais évoli ne veut pas laisser tomber, maintenant c’est ton nez qui a droit à la pattoune sale. Tu finis par te redresser, étirant tes membres endoloris par l’immobilité... tes jambes sont tellement raides que tu n’es même pas sûre de pouvoir te lever. En regardant le ciel, tu essayes de deviner l’heure à la position du soleil... bah, aucune idée, mais il est encore haut alors il ne doit pas être si tard que ça. Tu frottes ton visage pour enlever les marques brunes laissées par ton compagnon, sans vraiment vérifier que tu t’en as plus.
- T‘abuses quand même, je vais ressembler à quoi moi si on me voit avec de la terre plein le visage...
Même si tu le grondes, tu souris quand même lorsque tu lui ébouriffes les poils de la tête. Son poil est encore tout sale, il fiche bien de son apparence lui. La chance... toi en tant que fille, tu peux pas faire la même. Les jugements seraient trop durs à supporter.
Après coup, tu te rends compte que cette pause t’a donné faim, alors tu décides d’enchainer sur un goûter. Tu sors des muffins au chocolat de ton sac, emballés dans du papier pour qu’ils restent bien moelleux. Evoli soupire et fait encore son renfrogné, comme s’il en voulait pas alors qu’en fait il en meurt d’envie et tu le sais.
- Promis, on s’entraine après, allez ~
Il finit par accepter le petit morceau que tu lui mets sous le nez. Tu ne sais même pas pourquoi il est si sérieux avec l’entrainement, aucun de tes autres pokémons n’est comme lui. Peut-être qu’il s’inquiète pour toi ? Et puis, tu te demandes si cette petite évoli chromatique n’y était pas pour quelque chose aussi... mais tu aimes bien penser qu’il tient à toi, c’est chou et motivant. Tu n’as que trois pokémons pour le moment, mais c’est déjà comme une petite famille. On partage l’entrainement, les pâtisseries aussi, y’a pas de raison ! Cependant, tu n’avais pas pensé au fait que cette odeur de gâteaux pourrait attirer d’autres curieux par ici...