Froncement de sourcil. Réchauffer une démone ? Le jeune chercheur ne comprenait pas.
« Oh ! Tu parles de ta tenue ? Excuse-moi, je n’avais pas compris ta plaisanterie. »
Un peu gêné, la main se gratta le derrière de la tête : Leonard sourit à la-dite démone. Un sourire qui aurait pu se trouver sur le visage d’un enfant.
Puis la veste atterrit tout de même sur les épaules nues. La voleuse et démone pourrait essayer de fouiller les poches, elle n’y trouverait rien du tour. Le jeune chercheur stockait consciencieusement toutes ses affaires dans son sac en bandoulière qu’il ne quittait pas.
« Sachez chère démone, que je me nomme Leonard. Et en tant que preux chevalier, je ne reculerais pas devant cette bataille contre un être aussi maléfique que vous. »
Décidant de prendre cette rencontre pour un jeu, le jeune homme se fondait dans le rôle de son personnage. Pour se donner des forces, il but une nouvelle gorgée de sa soupe. Petit avantage, il ressentait un peu plus froid maintenant qu’il avait prêté sa veste et appréciait un peu plus la chaleur de son repas.
« Je suis certain qu’il existe un charme ou une potion pour vous tirer des ténèbres dont vous provenez. Parlez-moi, démone. Confiez-moi vos secrets et je vous aiderais. »
Son visage sérieux, -ce masque qui faisait de lui un Chevalier- redevint celui du jeune homme souriant et insouciant en découvrant à l’autre bout de la salle une connaissance.
« Even ! »
Il n’avait pas réfléchi avant de s’exclamer aussi fort. Il était juste content de retrouver son ami. Que ce dernier l’ait vu ou non, Leonard agita le bras et la main pour le saluer.
Puis il revint à sa situation infernale.
« Pardonnez-moi vil créature, mon esprit s’est égaré. Mais je suis de nouveau tout à vous. »
Even Ifllys
Dresseur·euse Pléiade
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"-J'ai eu de la chance! Mais tu t'en es bien sortie aussi!" lui répondis-je du tac-o-tac avant de recevoir une bise de salutation à laquelle je réponds sans être réellement gêner. C'est une manière de se saluer assez familière dans la région de Kalos alors même si cela peu en surprendre certains, ce n'est pas mon cas. Ne sachant pas, ou ne me souvenant plus, de la région d'origine de Lise, je me dis qu'en tant que mondaine international ce genre de coutume lui était aussi familière.
Son Lucario me salue, et je le lui retourne d'un signe de tête avant de passer le relais à mon Magirêve qui se présente au pokémon aura. C'est la première fois que je vois Lise avec ce pokémon, après tout je ne lui connaissais que son équipe féerique. Et là encore étant mon premier combat d'arène cela avait été un combat relativement doux. Je me demandais ce que cela donner quand l'ex-pléiade y allait à fond.
Quand elle commence à répondre à mes questions, je me sens un peu fébrile ... Elle parle de cet événement au Volcan ... Forcément elle y était. Je me souviens l'avoir aperçu de loin mais j'essayais tellement de tourner la page sur ces événement que je préférais occulté ... Les tatouages, m'occuper avec divers hobby, me distraire et me disperser dans mon travail d'artistes, voilà ce qui me servait à ne pas penser à tout cela. Et bien que je l'avais chercher avec mes questions, ça continuais de revenir vers moi comme un boomerang. C'est un résumé rapide, elle n'entre heureusement pas dans les détails. Mais ce qu'elle me dit suffit pour que je fasse le lien entre ce que j'ai vécu et ce qu'elle me raconte. La salle des machines. Ce devait être ce dispositif qui avait bloquer nos pokéballs nous mettant complètement à la merci de ce fou de Hyouga et à son petit jeu malsain.
Au final je sais une chose. Si Lise fait partie du fameux conseil de cette Meira, cela me rassurait plus. Pas que je n'avais pas confiance en cette femme, pour le peu de souvenir que j'ai d'elle. Je me souviens de son discours avant. Puis j'ai quelques souvenirs d'un combat épique mais c'est assez flou. A ce moment je perdais assez de sang et les os de mon bras étaient broyés et/ou cassés en multiple endroit. Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en Meira, je ne la connais simplement pas. Contrairement à Lise. Tout en écoutant la dresseuse star je déposais Peter ,mon Teddiursa argentée, au sol avec son assiette afin qu'il puisse se diriger tranquillement vers le buffet pokémon. De plus je ne me sentais plus de le tenir dans mes bras. Surtout que l'un faiblissait un peu comme si simplement reparler de ça réveiller une douleur qui n'était pas vraiment là. Je me retrouvais les bras ballants quand je sentis sur mon épaule le contact de la main de la jeune femme qui en essayant de capter mon regard fuyant me demanda finalement ce qui m'était arriver à moi. Je détournais le regard et ma mine s'assombrit un peu plus. J'avais plusieurs choix à ce moment. Je pouvais simplement répondre à la question de Lise de la façon la plus directe possible, sans entrée dans les détails, soit je pouvais tout lui dire et me confier un peu... Je n'avais pas reparler de tout cela avec les personnes présentes. La seule qui pouvait un temps soit peu savoir était la tatoueuse Hellenna de Longueville qui m'avait été en recouvrant mes cicatrices de ces arts.
"-J'étais avec Kenan et Jenny... Au début tout ce passait bien, on à un peu enquêter. On est tomber sur un sbire mais sans plus. Sauf que je me suis retrouver au sommet du Volcan. Avec tout un tas d'autres personnes. Et Il était là. On nous à privée de nos pokémons et..."
Comment en dire plus ? Je me pris machinalement mon bras guéris de l'autre, comme si me toucher moi-même allait m'apaiser. Mais au final même si je m'étais remis et que j'étais en colère et que je voulais me venger. Cet homme me faisait toujours aussi peur.
Les banquets, les bals.. Toutes ses fêtes un peu mondaines où l'on doit bien se tenir, mettre une belle tenue et ne pas apparaitre comme un rustre.. Ce n'est vraiment pas ta tasse de thé. Tu as beau être un Héros, le sauveurs de ses dames, tu as pourtant tes faiblesses. Dans ce genre de cas, tu préfères rester à l'extérieur et trouver un moyen de t'échapper, voir, ne pas venir du tout.
Mais tu es venue néanmoins. Certaines circonstances ont voulu que Laura s'y trouve, et est demandé à ce que tu la rejoignes. Elle fait battre ton cœur, comment pouvais-tu lui dire non ?
En tout cas, il y avait du monde, aucune figure réellement célèbre. Certains étaient déguisés en tenues d'halloween, mais heureusement, tu n'étais pas le seul en costard. Il faut dire, toi et les vêtements, c'est une histoire difficile. Depuis quelques temps, tu te forces à bien te sappé. Pour elle, pour les autres. Tu n'aimes pas ça, nope. Mais tu fais des efforts et, tu le sais, si la première occassion se présentait pour que tu te déchires tes vêtements, tu n'attendrais pas une seconde. Mais il n'y en a pas.
D'ailleurs, c'est aussi la raison pour laquelle, tu n'es pas costumé pour Halloween. Tu t'y prends, petit à petit. Les costumes, tu les déteste. Une fois, plus jeune, tu t'es déguisé en geisha pour une de ses soirées d'Halloween. Et disons que... Cette fameuse soirée à ... N'y revenons pas.
Tu croises pas mal de personnes de ta connaissance. Il y a la petite Hazel, fuyant comme le vent telle une boule décanillant les quilles sur son passage -même toi, c'est pour dire.-. Il y a aussi le gars entouré de rubans, qui te surprends, à avoir les même bandages que la fois dernière.. Ce n'était donc pas qu'un simple déguisement. Il semble en peine. Il lui arrive quelque chose ? Si tu n'étais pas là pour elle, tu serais bien allé le voir mais. Pour une fois. Tu t'abstiens.
Oh, d'ailleurs, tu n'étais pas venu seul. Hélviga, ton Embrylex, est venu également. Il portait un neoud papillon noir autours du cou. Il n'avait pas encore fait grand chose, il te suivait simplement, un regard empli de haine. Tu ne l'avais aucunement forcé, il s'était-lui-même -à ta grande surprise-, proposé de venir.
Tu n'allais pas lui dire non. Pour autant, en le regardant, tu pensais que quelque chose de tragique allait arriver. Ce pokémon là... De ta team, il est le plus "spécial". Dangereux, presque. Mais peut-être que l'air festif saura calmer ses ardeurs ?
Spoiler : non.
Au bout de quelques minutes de marches, tu aperçois dans un coin de la salle, ta belle destinée, cherchant avidement du regards, la personne qui saura la sortir de cet ennui sordide. Tu te glisses alors discrètement dans son dos, repéré par son pokémon à qui tu lui souffles d'être silencieux... Pour finalement..
La surprendre avec un baiser sur la joue.
"Aurais-je trop fais attendre ma princesse ?" dis-tu avec un ton soutenu mais sincère. Tu finis par lâcher un rire. "Tu es magnifique dans cette tenue ! Mais eh, tu as gagnée cette grosse peluche ? GG à toi !".
Tu le sentais, l'énergie autours de vous se veux négative. Les bribes de discussions tournant autours de la Team Mistral ne t'enchantent guère. Tu y as été aussi, victimes comme les autres, et c'est de la force d'un miracle que tu ai pu t'en sortir.. Bien que, de votre groupe, tout le monde n'a pas eu cette chance. N'y pensons pas. Tu étais là avec Laura, pour elle, et un peu pour toi aussi. Tu voulais profiter de la danse, de votre relation encore fraiche. Oserais-tu lui proposer à danser ? Quoique, avec une peluche, ça n'a rien de facile.
"La musique va bientôt débuter, je crois ? Y'a pas grande monde. Tu voudrais venir danser avec moi ? On peux même rendre le jeu plus amusant encore. Celui qui mène la danse le plus longtemps devra accepter tout les désirs de l'autre pour la soirée. Deal, deal ?"
Forcément, tu avais une idée derrière la tête, et tu ne voulais pas d'un simple slow, lent et niais comme tout. Tu savais que Laura est joueuse, et a un léger esprit de revanche. Mais toi aussi. Elle a gagnée la match la dernière fois à la bataille d'eau, cette fois-ci, tu ne comptes pas lui laisser la chance de remporter une seconde victoire.
Tu attends une récompense particulière, et tu comptes bien l'obtenir.
Nyna se contenta de sourire à Léonard tandis qu'il s'installait. Il n'avait pas l'air d'avoir compris de prime abord le jeu dans lequel la jeune lumirienne l’entraînait mais finie par saisir. Une fois installer en face d'elle, l'orpheline pu positionner une de ces mains sous son frêle menton de jeune fille et laissait sa fourchette en suspension au dessus des aliments comme une épée de Damoclès prête à s'abattre.
Son regard semi-amusée allait de l'assiette encore bien garnie au jeune homme qui s'était présenter. Et apparemment, ce jeune homme voulait se la jouer Chevalier Blanc. Ce qui allait parfaitement à Nyna. Ce n'était qu'une discussion mais en sous-texte c'était une bataille contre les ténèbres solitaire et une lumière intelligente bien que trop crédule. La jeune fille avait sentie rien qu'aux poids du vêtement que ce dernier ne contenait rien. Il ne faisait pas non plus de bruit quand elle se mouvait, autre signe indicateur. L'observation de Nyna se conclut par le simple fait que le garçon aux cheveux blancs avait garder son sac sur lui. La jeune fille devrait y aller au contact si elle voulait y glisser la main en recherche d'un porte-monnaie ou autre objet de valeur. Mais pas tout de suite, pas aussi directement.
"-C'est une quête bien ardue que vous commencez là, Sir Léonard." lui dit la jeune fille aux cheveux d'ébènes en plantant finalement sa fourchette dans un légume innocent.
Nyna allait porter l'aliment à sa bouche souriante lorsque les dire du blandinet la perturbèrent un tantinet, stoppant par la même son mouvement. Elle savait que c'était un jeu, une farce, mais le jeune homme avait toucher des points sensibles qui firent resurgir la carapace d'acier, dure et froide, que la jeune fille mettait entre elle et le monde. Il voulait l'extirper de ces ténèbres ? Qu'elle lui confie ces secrets ? Il allait l'aider ? C'était vraiment présomptueux. La Lumirienne savait que le jeune homme en face d'elle disait ces mots simplement pour rester dans le personnage et jouait avec elle et son déguisement de démon, toutefois cela ne la faisait plus rire. Son sourire s'effaça et son regard se durcit.
"-Jamais. Rien n'y personne dans ce monde ne me m'a aidait ou ne m'aidera jamais." lança la jeune fille de manière plus sèche et crue qu'elle ne l'aurait voulue.
Heureusement pour elle, l'attention du jeune homme fut détourné par un autre. Ce dernier avait aussi les cheveux blanc, peut-être était-il de la même famille ? Nyna s'en fichait en faite. Quand Léonard revint vers elle, l'orpheline avait remis son masque mi-souriant/amusée qui se jouait de la situation. Ce qui ne lui plaisait pas, c'était de ne pas avoir le contrôle de la situation. Qu'on aille à contresens de ces envies. Elle n'avait nullement envie de se rapprocher de quelqu'un ou de se confier. Elle était une démone au cœur d'acier et elle voulait s'en amuser jusqu'à l'extase. S'oublier dans un rôle, c'était comme s'oublier dans un combat. Comme elle l'avait ressentie dans son combat contre Isaac lors du tournoi. Nyna avait légèrement, voir totalement, perdue son sang-froid et son masque d'indifférence s'était briser face à sa fascination pour le type Acier.
"-Justement en parlant de s'égarer... Je me demandais..." Et en cela Nyna se jouait de Léonard en le provoquant puisqu'elle se pencha vers lui, l'air minaudant, en sachant pertinemment que son costume laissait entrevoir ces jeunes atouts déjà formés et surtout miss en valeur par le vêtement sombre. "-Pourquoi le pur chevalier est-il venue chasser l'horrible démone ? Pas par manque de sociabilité en tout cas, comme tu semble connaitre quelques manants dans la foule."
Nyna termina donc par se reculer quelques peu, reprenant une position normal et se délecta de l'aliment qui attendait empalait sur sa fourchette.
J'avais entendu son "Désolé pour quoi exactement "?" qui était sorti telle une tempête dévastant tout sur son passage. Mais, égoïstement, j'avais fais comme si de rien n'était. Parce que j'espérai qu'elle changerait de sujet. Mais tu pensais à quoi clairement Isaac là ? Je ne faisais que des mauvais choix ces derniers temps. Je ne prêtais attention qu'à ma petite personne, tout en négligeant les autres. Mon comportement était horrible, j'étais horrible tout simplement. Mon coeur se serra d'ailleurs, lorsqu'elle ria, suite à ma question. Mais elle avait raison de rire. Je n'étais rien, je ne méritais rien.
La douleur qui s'était dissipée lorsque Hazel m'avait appelé refit surface. Mon coeur sembla soudain si lourd dans ma poitrine. Si je n'écoutais que mon corps, je serai déjà tombé à terre depuis bien longtemps. Parce qu'il y avait un poids en moi, un poids qui m'écrasait. Et je luttais pour ne pas faillir. Et, lorsqu'elle reprit la parole, que ses mots étaient emplis de colère, de tristesse aussi un peu, les larmes me montrent aux yeux. Je passai rapidement ma main pour essuyer les quelques gouttelettes qui essayaient de se frayer un chemin afin de rouler doucement le long de mes joues. J'ai envie de te voir. J'avais envie de le hurler. Mais je restai là, sans bouger. J'arriverai jamais à me rattraper, elle ne voudra plus jamais me voir ni me parler... T'as tout foiré une fois de plus Isaac. La seule chose que je pouvais faire désormais, c'était lui dire la vérité. Que je lui avais menti. Alors que je voulais la revoir. T'as voulu faire ça pour la protéger, de toi et de tes mauvaises émotions, de tes mauvaises pensées et de tes mauvaises actions. Mais finalement, tu n'aurai peut-être pas dû.
"-Je..."
C'était dur. Parce que je ne savais pas par où commencer. Ce que je devais dire. Enfin, il y avait une chose au moins qu'elle devait savoir.
"-S'il te plait, ne crois pas que je ne veux plus te voir, parce que ce n'est pas vrai !"
Oui, je voulais la revoir. Après tout, le feeling était plutôt bien passé ce soir-là ? Et t'es en train de tout gâcher Isaac. Je soufflai un grand coup. Elle méritait réponse à chacune de ses questions.
"-Si je suis ici, c'est parce que mon amie Hazel m'a appelé. Pour ce qui est des messages..." Petite pause. Je serrai les dents. "Je suis désolé. Désolé de ne pas avoir répondu à tous tes messages. Désolé de t'avoir blessé. Désolé de... de t'avoir menti..."
Elle était énervée. Elle le serait encore plus après ça probablement. Je baissai alors mon regard vers le sol. Je n'étais même plus capable de la regarder tant j'avais honte.
"-Je suis désolé d'avoir inventé tout un tas d'excuse pour... éviter de te voir. Enfin, c'était plutôt que... Enfin je... C'est pas trop la forme en ce moment et je ne voulais pas que tu ai à subir mes états d'âme. Mais... Maintenant je comprendrai que tu ne veuilles plus me voir..."
Une fois de plus, je passai ma main sur mon visage afin de chasser les larmes qui montaient. T'es pitoyable Isaac. Je comprendrai totalement qu'elle veuille s'en aller, là, sur le champ. Elle aurait raison de faire ça. Après tout, je ne la méritais pas.
I heard that you've been Having some trouble finding your place in the world.
Tu aurais pu être partout et nulle part à la fois que cela n’aurait rien changé.
Puisque tu n’étais désormais que le support à chaussure de son altesse, ta place aurait aussi bien pu se trouver dans le coin d’un hall d’entrée que dans la garde-robe d’une chambre finement décorée -ou pas, vu ton propre accoutrement- sans que cela n’impacte particulièrement ta petite personne. Tu étais laid.
Quoi qu’avec ces chaussures à tes mains, la ressemblance avec le prince dans Cendrillon était à s’y méprendre. Oui voilà. Tu étais un prince qui ne se savait pas. Tu étais le héros d’une grande épopée censée se solder par un heureux mariage et un royaume à gouverner. L’idée était charmante. Bientôt, on chanterait tes louanges et on glorifierait ton nom comme on l’avait fait pour tous ceux et celles qui avaient changé la face du monde avant toi. Et avec un peu de chance, on ne notifierait même pas ton accoutrement. Ce fichu accoutrement. Parce qu’au final, tu pouvais toujours te couvrir des plus beaux adjectifs, on y revenait toujours. Le problème restait là, semblable à une disgracieuse tache de chocolat sur un chandail blanc. Affublé d’un tel handicap, tu relevais plus de Lord Farquaad que du Prince Charmant. Et c’était, en soit, plutôt décevant.
Heureusement, la propriétaire de ton statut de porte-chaussures avait eu plus de chance que toi.
Prenant une grande inspiration, tu te diriges vers le buffet sans rien attendre de demain et de ta compagne improvisée. Tu comprends qu’il s’est passé quelque chose et que ce quelque chose nécessitait de te relayer au second-plan. Ce n’est pas la fin du monde. Tu en as l’habitude. Izaiah Lux Silvērsteiń n’est la priorité de personne. Il y a toujours plus : plus hilarant, plus inquiétant, plus intéressant, plus urgent. C’est un fait avec lequel tu es plutôt en paix. Tu n’as jamais voulu être plus.
Le nez dans les hors d’œuvre, tu ne remarques pas le corps qui se promène tel un zombi au travers les autres. Ta place à toi se situe à mi-chemin entre les petits pains fourrés et les petits gâteaux en forme de citrouille. Tu te délectes de cette nourriture, de cette rupture méritée avec ta propre famine. Comme promis, tu remplis ton estomac dans l’espoir d’y noyer définitivement ta honte d’être habillé avec si peu de goût. Toute cette gêne ressentie, tu la dévores jusqu’à la faire disparaître de ta tête. Et ça semble plutôt bien fonctionner !
Ou du moins, jusqu’à ce qu’on te rentre dedans.
Stupéfait, tu arrêtes in-extremis ta main à quelques millimètres d’un biscuit. Tu soupires doucement, déçu de cette interruption imprévue. Ce n’est pas un soupire exaspérer ou énervé, mais plus une scission entre ton esprit et ton estomac. Tu sais que tu dois regarder ce qui se passe et cesser de fixer ce biscuit, mais ton cœur et ton corps s’opposent l’un à l’autre dans un combat acharné dont tu ne connais pas le vainqueur. Du moins, c’est ce que tu crois. Et sans doute que c’est ton indifférence qui aurait terrassé son adversaire si une voix ne s’était pas élevée après cet accrochage. Loin d’être une excuse, c’est plutôt un nom, ton nom, qui s’élève à tes tympans. Et alors, enfin !, tu cesses de dévorer le biscuit des yeux pour reporter ton attention sur quelque chose de plus important. De bien plus important.
- H-Hazel !?
Surpris, tu écarquilles légèrement les yeux puis éloigne ta main du buffet. Son visage est rougeoyant et elle ne semble vraiment pas dans son état. Tu ne sais pas comment réagir, c’est si… soudain. Es-tu encore responsable de son état ?
- Ça va ? Tu t’es fait mal ? Rassure-moi, je ne t’ai pas accrochée sans le vouloir ? Oh mon dieu, je suis vraiment désolé si c’est le cas !
Tu te confonds en excuses pour un crime que tu n’as pas commis et cela sonne à tes oreilles comme quelque chose de parfaitement normal. Honteux, tu te mordilles légèrement la lèvre inférieure. Tes yeux parcourent la jeune fille de haut en bas, cherchant une blessure ou quelque chose que tu aurais pu provoquer. Est-ce le choc de te revoir ? Ta seule présence a-t-elle fait remonter en elle d’horribles souvenirs ? Prenant une grande inspiration, tu tentes de calmer la culpabilité illogique qui monte doucement en toi.
C’est peut-être autre chose.
Oui, peut-être, mais quoi ? Tu ne comprends pas. Tu ne comprends rien. Tout ce que tu vois, c’est que Hazel n’a pas l’air dans son assiette et que, jusqu’à preuve du contraire, tu es la seule source connue de cet état. Tu es vraiment nul Izaiah. Même en tant que porte souliers tu trouves le moyen de tout gâcher.
- Tu veux qu’on aille s’asseoir à une table ? Je peux jeter un œil si tu as mal quelque part !
C’est la moindre des choses puisque c’est sans doute ta faute.
Kiana Ehu-Kai
Dresseur·euse Nova
Messages : 562 Née le : 14/05/2001 Age : 23 Région : Alola Pokédollars : 227 Stardust : 2037 Stardust utilisés : 1912 Equipe pokemon : Icone :
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Pourquoi Isaac l’avait ignorée ? Avait refusé de la voir ? Au début elle s’était dit qu’il était simplement occupé, mais plus le silence avait duré plus elle avait rongé son frein. L’incertitude s’était frayé un chemin en elle. La jeune femme s’attachait peut-être trop rapidement. Il avait suffit d’une soirée pour qu’elle considère Isaac comme un ami et même s’ils se connaissaient peu, elle se plierait en quatre s’il en avait besoin sans se demander si c’était réciproque. Et si ça ne l’était pas ?
Kiana aurait dû tirer des leçons du passé, pourtant : sourires et flatteries pouvaient couvrir des langues de vipère, attendant la moindre occasion pour mordre. Elle le savait mais ne voulait pas y penser. Son cœur était trop exposé pour le laisser en proie à de tels doutes. A la place notre insulaire prenait des décisions arbitraires, imaginait ce qui l’arrangeait (vivait avec ses travers). Ils s’étaient bien entendus à Sunyra, alors il devait y avoir une bonne raison n’est-ce pas ? Laquelle, ses études ? Ses soucis financiers ? Ou bien était-elle une raison de partir, tout simplement ?
Quoi qu’il en soit Kiana voulait en avoir le coeur net, quitte à essuyer une déception (elle avait l’habitude que la réalité la trahisse). Bien évidemment elle préférerait que ce soit une mauvaise piste, que le brun n’avait aucune intention de l’effacer. Mais elle n’abandonnerait pas avant qu’il ne la repousse pour de vrai. Ne l’abandonnerait pas. Kiana était rarement la première à partir - le plus souvent ce sont les autres qui la laissaient seule et désolée. Avait-elle raison de s’accrocher autant ?
“S'il te plait, ne crois pas que je ne veux plus te voir, parce que ce n'est pas vrai !” Elle ravala les larmes qui menacèrent soudainement de couler. Vraiment ? Il était trop tôt pour gommer ses peurs et ses doutes, mais déjà ces mots firent effet. La brunette garda le regard rivé sur lui sans rien dire ; sa gorge était désormais nouée. De toute façon Isaac n’avait pas fini. Il s’expliqua ensuite au mieux, en gardant sans doute certaines choses pour lui. Kiana ne lui en voudrait pas pour cela. Elle était déjà contente de savoir qu’il n’allait pas lui tourner le dos. Le silence s’installa plusieurs secondes après la fin de son plaidoyer, avant qu’elle ne réponde enfin. “T’as de drôles d’idées.”
La nova fit un pas vers lui, puis deux. Doucement. “Tu crois que j’aurais couru pieds nus après quelqu’un que je ne veux pas voir ? Regarde l’état de mes pieds !” Sans pudeur elle souleva sa robe en tendant la jambe, juste assez pour lui montrer la peau esquintée par les graviers. “C’est de ta faute, tu sais.” L’accusa-t-elle d’un ton boudeur tout en reposant pied. “Et si tu n’allais pas bien, c’était une raison de plus pour me répondre. Les amis doivent se soutenir, non ?” La voilà totalement sermonneuse.
Mais au fond si Kiana avait envie de le sermonner, de le bouder et de le taquiner, elle voulait avant tout sceller leur amitié de plus belle. Elle tendit donc la main, tout simplement - petit doigt en avant, pour gager leur honneur d’enfants qui n’étaient plus. “J’ai une idée : et si on se promettait de se retrouver à Artiesta ?” La demoiselle lui adressa un grand sourire pour prouver qu’elle n’avait pas de mauvais sentiment. C’était idiot et puéril ce genre de promesse, mais s’ils ne pouvaient pas faire confiance à cette part d’innocence en eux, à qui donc ?
Leur pacte signé, Kiana joint les mains dans son dos puis proposa timidement “Je sais pas ce qu’il t’est arrivé du coup, mais si tu veux parler, je suis là.” Elle tirait peut-être des conclusions hâtives, mais tant pis. Autant le dire sans certitude que le taire par incertitude. Cela dit, pour laisser une porte de sortie, elle ajouta rapidement “Ou on peut simplement aller retrouver ton amie et manger.” Ils n’allaient pas rester éternellement dans cette ruelle, de toute façon. Et puis l’état de Hazel l’inquiétait encore un peu, ainsi que le devenir du pauvre Izaiah qu’elle avait planté comme une plante verte (quelle bonne amie, tiens).
I know how much that hurts, but if you need a friend Then please just say the word.
Et là, j'avais peur. Peur de sa réponse. Peur qu'elle ne veuille plus jamais avoir affaire à moi. Cela aurait tout à fait été compréhensible après tout. Et le silence, bien qu'il ne dura que quelques secondes, qui s'installa après mes paroles, ne fit qu'accroître mon sentiment d'angoisse. "T'as de drôles d'idées." Qu'est-ce que cela pouvait donc bien signifier ? Que j'avais été bête de lui avoir menti ? De ne pas avoir voulu la revoir dans cet état là ? D'avoir pensé qu'elle ne voudrait plus me revoir ? Mes réflexions lorsque Kiana s'avança de deux pas vers moi. Elle... Elle ne cherche pas à partir ? Non. Enfin, peut-être qu'elle voulait simplement m'asséner une gifle, avant de partir, définitivement. Ce que j'aurai totalement pu comprendre encore une fois. Mais non, ce ne fut pas ce qu'elle fit.
Toutes mes craintes s'étaient évaporées lorsqu'elle reprit la parole. Je me sentis soudain un peu plus léger, le coeur moins lourd dans ma poitrine. Enfin, je continuais de me sentir coupable, surtout qu'elle s'était fait mal, en me courant après. Je le savais bien que c'était de ma faute. Et je savais que les amis étaient censés se soutenir. Mais qu'est-ce que c'est, avoir un ami en fait ? Je ne savais plus, je ne connaissais plus les codes. Enfin, si il y en avait réellement. Mais je n'avais pas voulu l'embêter avec mes problèmes. T'as plutôt pas voulu qu'elle sache ce que tu es réellement Isaac. Un véritable poison, auto-destructeur et destructeur de mon entourage. Je ne voulais pas qu'elle voit. Je ne voulais pas qu'elle sache. Je ne voulais pas qu'elle ait cette image de moi.
Et puis, lorsqu'elle tendit sa main, petit doigt en avant, afin de nous faire faire promettre de nous revoir à Artiesta, je n'hésitai pas une seule seconde. Elle me laissait une seconde chance, je n'allais pas la laisser passer. Un large sourire s'afficha sur mon visage le temps de cette promesse. "Oui, on s'y retrouvera, promis." Durant un instant, je me sentis l'âme d'un enfant. Et c'était bon, de se sentir ainsi. Mais je revins rapidement à la réalité, lorsque l'étreinte entre nos petits doigts se détache, et que Kiana reprenne la parole. Est-ce que je devais lui expliquer ? Peut-être un peu, mais pas tout en détail.
"-Je sais que les amis doivent se soutenir mais... Mais je ne voulais pas t'embêter avec ma mauvaise humeur... Et, pour ce qu'il m'est arrivé, comment dire... J'ai été à Voltapolis pour quelques examens, et j'ai été au café avec quelqu'un qui attendait aussi des résultats ou je sais plus trop quoi. Enfin bref, notre discussion a pas très bien tournée et... Disons qu'il a fait remonter en moi quelques mauvais souvenirs."
Je m'étais moi-même surpris à déblatérer tout ça. Enfin, je secouai doucement la tête pour effacer tout ça de mon esprit. Là n'était pas la question.
"-Avant d'aller la retrouver et manger un petit truc, tu ne veux pas que l'on s'occupe de ton cas plutôt ? T'as les pieds drôlement amochés quand même, tu veux que j'aille chercher de la glace ou quoi que ce soit d'autre pour soulager ta douleur ? Je te dois bien ça quand même..."
Puis, je passai ma main dans mes cheveux tout en détournant le regard. "Ta robe te va bien au fait." Ces mots, je les avais chuchoté, timidement. Je voulais qu'elle les entende, mais, en même temps, j'avais un peu peur. Parce que les compliments c'était pas mon truc. Enfin, elle y verrait peut-être un moyen de me rattraper. Mais c'était sincère, ça venait du coeur.
Je n’étais décidément pas doué pour le tir à l’arc. Ce n’était pas mon sport favori. En vrai, je devrais rester dans les arts martiaux et le Parkour. Je ne pouvais pas être bon à tout. Bref, après avoir fini en monstruosité et non en beauté, je me promenais au fil des stands avec Riolu, les mains dans les poches. Tout le monde était habillé comme à l’époque médiéval, sauf moi et quelques rares passants. J’étais étonné de voir autant de monde prendre ce festival très aux sérieux au point de se procurer des déguisements aussi réalistes. Etrangement, je m’arrêtais sur cette famille où un petit garçon et une petite fille partageaient des crêpes avec leur parent. Je ne savais pas pourquoi cela me rappelait ma propre famille. Pourtant je ne me rappelais pas d’avoir partagé un moment aussi familial et chaleureux. En fait, je n’avais aucun souvenir avec mes parents ensemble… juste cette nuit-là…
- Jeune homme ! Seriez vous intéressé par un de nos costumes de pirates ?!
Je sursautai lorsque mon cerveau avait remarqué la présence de ce marchand. D’un côté, j’étais revenu sur terre grâce à lui. Un costume de pirate ? Pour jouer la comédie comme tout le monde ? Je refusais d’abord, mais le marchand insistait et Riolu m’encourageait à accepter. Je me résignai finalement, achetai le costume et allai me changer dans la cabine. Me voilà vêtu d’une chemise blanche déboutonnée au torse, d’un pantalon cousu avec des tissus de l’époque, des bottes noires en cuir et d’un long manteau de même couleur. Sans oublier la tricorne qui va avec et du faux sabre attaché à ma ceinture. Je me sentais un peu ridicule, mais comme je n’étais pas le seul à être déguisé, je pouvais m’y faire pour cette journée. Riolu semblait aimer mon accoutrement.
- Bon, maintenant que je suis ridicule, on va peut-être aller manger ?
Riolu sautilla de joie en entendant le mot « manger ». C’était ce qu’il aimait faire à part jouer. Il sauta sur mon épaule et nous allâmes vers le buffet, attiré par l’odeur de la bonne nourriture. Il y avait beaucoup de monde, là-bas. J’espérais qu’il y en restait, mais je suppose que les organisateurs du festival avaient prévu de recruter des cuisiniers pour qu’ils remplissent les assiettes vides pour cette journée. En arrivant à table, je ne pus m’empêcher d’être émerveiller par les plats. Riolu aussi, d’ailleurs. J’en avais déjà l’eau à la bouche.
- Bon ben bon appétit !
- Rioooo !
Je remplissais des assiettes vides pour prendre des parts à Riolu et moi-même afin de déguster ce somptueux repas.
Kiana Ehu-Kai
Dresseur·euse Nova
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Kiana se doutait qu’Isaac n’avait pas un passé facile. Ses bandages étaient une chose, mais sa manière de ne pas faire confiance, le fait qu’il se soit isolé après leur dernière rencontre comme si dehors attendait l’enfer- (l’enfer c’est les autres, qu’on dit) Elle ne savait pas ce qu’il avait vécu, mais la brunette se disait que peut-être il était de ces malchanceux. Ceux à qui la vie donne des épreuves trop difficiles. Qui s’y sont cassé les dents. Les rescapés qui mériteraient d’être heureux.
Cependant, forte de leur promesse (faite comme deux gamins qui ne connaissent pas encore le mensonge) Kiana décida qu’il ne serait jamais plus livré à lui-même. C’est en partie pour cela qu’elle lui proposa de se confier : elle ne pouvait pas jurer de régler tous ses ennuis, mais au moins Isaac n’aurait pas à les affronter seul. Et n’aurait pas à craindre ses états d’âme. Il lui expliqua brièvement que quelqu’un avait appuyé là où ça faisait mal, le forçant à se remémorer de mauvais souvenirs. La jeune femme fronça les sourcils. Un inconnu avait fait ça ? Pourquoi ? Est-ce que c’était amusant de lancer du sel sur les plaies des autres ? Le concept lui échappait totalement. Mais ce n’était pas le plus important (le plus important se trouvait juste devant elle pour le moment).
Kiana comprit que les mauvais souvenirs évoqués l’avaient submergé. La peine qu’ils recelaient, du moins. Isaac avait vraiment une histoire douloureuse. Plus par instinct qu’autre chose, elle prit cette fois-ci sa main à lui entre les siennes à elle en serrant sa prise - pas trop pour ne pas lui faire mal. Un geste qui remplaçait les mots : je te tiens, tu ne vas pas te noyer. C’était très simple. Notre insulaire aurait aimé l’aider mieux que cela, trouver des mots justes. Mais elle était encore inconnue à cette face sombre qu’il cachait à ses yeux. Alors elle n’avait pas de meilleure idée.
Le brun évoqua ensuite ses pieds, visiblement embêté. Il se sentait vraiment coupable ? Ah non ! Agitant négativement une main dans l’air, Kiana le rassura. “T’en fais pas pour ça, j’ai l’habitude ! Ça aide, de grandir au bord de l’océan.” Elle avait passé une grande partie de son temps pieds nus, justement. Avec un grand sourire, la nova ajouta ensuite “Par contre je meurs de faim du coup.” Elle allait probablement se goinfrer. Devant Isaac, encore une fois. Décidément il allait la prendre pour un avaltout.
Mais qu’importe, remplir son estomac était important. Kiana était prête à se mettre en route, imaginant le tas de mets savoureux qui l’attendait, lorsque son ami chuchota quelques mots. "Ta robe te va bien au fait." Elle se figea, puis se tourna lentement vers lui. Et malgré son teint basané même un aveugle aurait vu qu’elle rougissait. Il venait de la complimenter ? Alors qu’elle était sans doute décoiffée, avait les pieds nus comme une enfant sauvage et n’était en tous les cas pas particulièrement attirante ? (il existait tant de personnes plus belles et plus charmantes qu'elle)
La métisse était heureuse bien sûr, seulement elle hésitait sur l’attitude à adopter. Alors bêtement elle précisa “Je l’ai louée près des terrains d’escrime” avant de secouer légèrement la tête. Ce n’est pas ce que tu es censée dire ! “Merci.” Enfin, le mot magique franchissait ses lèvres intimidées. Au secours elle n’osait plus le regarder.
Se forçant à briser la gêne qui s’installait, Kiana lança avec (trop d’) enthousiasme “On ferait mieux d’y aller, si on veut avoir du choix !” avant de prendre les devants d’un pas vif. Ses oreilles avaient encore une couleur étrangère quand ils arrivèrent près du cœur de la fête.
I know how much that hurts, but if you need a friend Then please just say the word.
Even a l'air assez mal à l'aise et m'explique les choses sans vraiment entrer dans le détail, mais de ce que j'ai pu entendre de la part de Meira lorsque nous avons discutées toutes les deux, elle m'a dit que le groupe de survivants qui étaient au sommet du volcan face à Hyouga étaient à deux doigts de mourir si nous n'avions pas désamorcés la machine que gardait les deux admins de la Team Mistral. Au vue des mouvements et des regards de mon ami, son bras a l'air d'avoir été gravement blessé.
« N'en dit pas plus ... je vois que ça t'affecte énormément et ce n'est pas mon but que tu te sentes aussi mal. Allez, viens avec moi, on va se prendre quelques petits canapés pour penser à autre chose, allez viiiens ! »
Je prend le bras qui n'est pas blessé d'Even en souriant pour avancer jusqu'au buffet, je me glisse entre quelques personnes avant de rester stoïque en arrêtant mon ami en plaçant ma main sur son torse, mes longs cheveux argentés pourraient se hérisser de colère à cet instant. Mon Lucario commence à grogner en voyant mon petit Dedenne qui est sorti de sa pokéball et qui saute sur le banquet en mangeant tout ce qu'il trouve. Il saute ensuite sur des personnes présentes, un jeune homme assez ténébreux qui discute avec une jolie demoiselle, il rebondit ensuite sur la tête de ... VINCENT ?
« Dedenne ! Reviens ici ! De suite ! »
De mon ton autoritaire s'ensuit un bond rapide de mon Lucario qui attrape Dedenne en plein vol, il le dépose dans ma main. Je le foudroie du regard avant de le faire revenir dans sa pokéball.
« Ne tente pas de ressortir ! P'tit Filou ! »
Je me retourne vers les trois personnes en souriant.
Pull up a chair. Take a taste. Come join us. Life is so endlessly delicious.
Son frère s'était crispé dans ses bras, mais la diva ne s'en était pas formalisé ; pas même pour se dire qu'elle aurait pu le prévenir avant de le câliner. Que c'est ce que les gens normaux faisaient, même : prévenir avant d'agir. Elle se contenta de sourire plus encore quand il la reconnut -et quand, alors, son corps se détendit. » Vai’ !! Bien sûr que je te resitue grande soeur. » Pfiou, me voilà rassurée ! Elle se fendit même d'un rire, pour la peine, avant d'abattre sa main dans la tignasse de son cadet. Ça lui faisait terriblement plaisir -peut-être même plus que d'être derrière une platine, ou que de voyager. C'était dire à quel point elle était heureuse. Elle aurait pu en pleurer, mais elle se contenta du regard brillant d'émotion. Moins dramatique. » Comment est-ce que tu vas ? Ca fait longtemps. Et, de fait, il avait raison. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, Vai'ata et Ele'i avaient respectivement 16 et 15 ans ; autant dire il y a un million d'années. Et même avant cela, Ele'i passait sa vie dehors, et Vai'ata avait tendance à essayer de faire pareil -même si, à l'inverse, elle n'en avait pas vraiment l'opportunité. Ele'i était l'enfant sauvage, elle la [rêveuse] fugueuse. Autant dire qu'il faisait sans doute partie de ses frères et sœurs qu'elle connaissait le moins -avec Kiana. Ironiquement, c'était ses deux cadets présents à Lumiris. Coup du destin ? Peut-être était-ce enfin le moment de se rapprocher d'eux ? D'être une meilleure grande sœur pour eux ? Elle en savait foutrement rien, ne croyait pas au destin, mais elle croyait -à l'inverse- à ce qu'elle faisait, ce qu'elle bâtissait ; et elle n'hésiterait pas à profiter d'une telle opportunité. Même s'il faudrait oublier quelques temps la vie urbaine pour chercher son frère dans tous les recoins les plus paumés de l'île. Elle le sentait bien, ce rapprochement. » Ca va, ça va, je me suis bien faite au coin ! Et toi ? Ses azures brillaient. » Vrai que... ça remonte. Huit ans ? Ouah ! Il y en a, des choses à rattraper ! Tu veux qu'on s'installe pour discuter en mangeant ? Moana gigotait partout, surexcitée aussi bien par ces retrouvailles (qu'elle ne comprenait absolument pas, elle ne connaissait pas Ele'i) que par l'idée d'enfin aller se nourrir. Impatiente petite créature. » Tiens, là-bas, y a des chaises, servons-nous et allons nous installer ! Comme si elle allait lui laisser le choix... Elle décidait toujours bien trop facilement pour les autres. Tandis qu'ils s'avançaient (Vai'ata accrochée au bras de son frère sans le moindre panache ; au pire, elle était charismatique en tenue de maid alors elle pouvait bien s'en moquer) et se servaient, elle continuait de raconter des banalités, de lui demander des nouvelles. Et puis son regard s'illumina à nouveau, signe d'une autre révélation. » Oh mais ! Kiana est ici aussi, tu l'as vue ? Ce serait super qu'on se réunisse ! Quand elle aura fini d'achever son copain. Elle était parfaitement sereine quand elle se servit une autre part de gâteau.
Ele’i commençait peut-être à avoir mal au visage à force de sourire, mais il s’en moquait bien. Sa joie était aussi sincère qu’elle était inattendue. Vai’ata l’informa qu’elle allait bien, et à la voir Ele’i n’avait aucun doute. Elle rayonnait de partout. Tellement qu’il se demanda s’il n’allait pas finir aveugle, comme Ura. Oh, ça va. A peu près. Mieux depuis que tu m’as sauté dessus, c’est sûr ! Ce n’était peut-être pas le genre de chose qu’il fallait dire. Mais Ele’i n’avait jamais vu ni compris l’intérêt de mentir ou de cacher ce qu’il pouvait ressentir. Alors il était sincère et disait tout. Mais plus important. Depuis quand tu as cette couleur de cheveux ? Parce que, clairement, c’était plus important. Ele’i avait d’abord cru à une perruque qui allait avec le déguisement de sa soeur. Mais non, c’était ses vrais cheveux. C’était un peu perturbant pour lui. Et puis ça faisait partie des choses qui l’éblouissait un peu chez Vai. Ura, toujours dans ses bras, ne savait pas ce qu’il se passait et qui était la personne avec qui son dresseur parlait. Mais elle avait proposé d’aller manger. Alors presque aussitôt, il s’était agité et Ele’i n’avait pu que suivre sa soeur jusqu’au bouffer. C’est vrai qu’avec sa rencontre inopinée de plus tôt, il n’avait toujours rien mangé, lui. Pas comme son pokemon. Je te suis. Très vite, Ele’i se retrouva avec son aînée accrochée à son bras, à faire en sens inverse le chemin qu’il avait fait juste avant. Du fait de leur proximité, Ura ne cessait de renifler Vai’ata. Sa façon à lui de faire connaissance. Sa soeur ne semblait pas s’en formaliser. Une nouvelle assiette avait finit dans sa main et se remplissait doucement. Et cette fois-ci, il pouvait manger ce qu’il prenait. En même temps, il n’avait pas cessé de discuter avec sa soeur. Celle-ci avait d’ailleurs encore une surprise pour lui. Une surprise qui portait le nom de Kiana. Il faillit en laisser sa fourchette tomber par terre. Kiana ? Kiana est ici ? A Fort-des-Songes ? Eh bien, pour une surprise c’était une surprise. Un instant, il se demanda pourquoi personne ne l’avait prévenu. Puis il se dit qu’on avait dû essayer de le faire, mais qu’il était passé à côté du message. Ce ne serait pas si étonnant. Je ne l’ai pas vu. Si tu sais où elle est, allons-y ! Et comment ça achever ?
Elle n'avait rien dit. Elle avait simplement prit ma main dans la sienne, comme pour me signifier que je n'étais pas seul. Mon coeur avait failli s'arrêter. Alors ça fait ça, de ne pas se sentir seul ? Elle était si... gentille avec moi, alors que nous ne nous connaissions pas. Alors qu'elle ne savait pas ce que j'étais réellement. Enfin, Kiana ne voulut pas que l'on s'occupe de ses pieds amochés. Ca m'embêtait un peu à vrai dire. Est-ce qu'un véritable ami se doit d'insister dans ces cas là ? Ou doit-il juste suivre la volonté de son amie ? Si nous allions nous poser, elle pourrait donc se reposer. Et reprendre des forces par la même occasion. "D'accord, et bien, faisons ça ! Mais d'ailleurs, tu les as mises où tes chaussures ?" Elle n'était quand même pas venu pieds nu jusqu'à Fort-des-Songes quand même, si ?
Après avoir prononcé mes mots timidement, je l'avais vu se figer et se retourner, lentement, vers moi. J'avais alors osé relever la tête pour poser mon regard sur elle. Et j'avais aussi pu voir qu'elle commencer à rougir... ce qui entraina la même réaction pour moi. Je détournai aussitôt le regard, une nouvelle fois. Bien joué Isaac. Créateur de malaise professionnel. Mais en même temps, c'était ce que je pensais. Et c'était rare, que je vienne à dire ce qui me passais réellement par la tête, surtout les compliments. J'eus un petit rire - légèrement nerveux - lorsqu'elle confia qu'elle l'avait loué à côté des terrains d'escrime. Je ne savais absolument pas où cela se trouvait. Mais ça n'avait pas d'importance. "Merci." J'étais à la fois heureux qu'elle ait entendu, et extrêmement gêné par la situation. Pourtant, je lui souris, en réponse à son merci.
Heureusement, elle prit les devants, et commença à partir en quête du buffet. "Tu as raison, y a tellement de monde qu'il faut qu'on se dépêche !" D'ailleurs, il y avait trop de monde à mon goût. Mais bon, je pouvais bien faire abstraction. Et je ne suis pas seul. Ca, c'était précieux, à mes yeux. Savoir que je pouvais compter sur elle, non pas que j'en doutais avant. Enfin, je m'étais vite dépêché de la rattraper, histoire de ne pas être à la traîne. Même avec ses pieds dans cet état, elle traçait comme une flèche. Elle à l'âme d'une battante, c'est certain. Puis nous étions rapidement arrivés au centre même de toute l'animation : l'immense banquet. J'allais d'ailleurs lui demander par où elle voulait commencer, lorsqu'un Pokémon surgit de nul part, me sauta dessus. "Wow qu'est-ce que..." D'un second bon, il sauta sur un autre inconnu. J'avais plus eu le réflexe de me préparer à l'éventualité qu'il se loupe dans son saut et de le rattraper, plutôt que de savoir d'où il venait. Soudain, un Lucario sorti de nul part rattrapa le Pokémon, et le ramena à sa dresseuse, qui s'était d'ailleurs retournée vers nous, avec un large sourire, et s'était excusée. "Il n'y a pas de mal, ne vous inquiétez pas !" Avais-je répondu avec un sourire amical.
Puis je m'étais retourné vers Kiana, tout en passant ma main dans mes cheveux. "Décidément aujourd'hui..." avais-je lancé avec un petit rire. Et, encore une fois, alors que j'allais demander à Kiana ce par quoi elle voulait commencer, mon attention se porta sur une fille non loin, qui semblait nous avoir regardé, d'une manière particulière. Enfin, on aurait qu'elle... Avait reconnu Kiana ? Je me penchais donc vers elle, pour lui chuchoter à l'oreille : "Dis voir, est-ce que tu connais la fille là-bas ? Je veux pas m'avancer, mais j'ai l'impression qu'elle t'a regardé d'une manière... étrange ? Comme si elle t'avais reconnue ?"
H-Hazel !? T'aimerais mourir. C'est comme si, jusqu'au moment où sa voix parvient jusqu'à tes tympans, il n'est pas devant toi et tu n'es pas absolument pitoyable devant lui. Et puis il ouvre la bouche, bute sur ton prénom, ton cœur explose et tu ne sais pas bien par quel miracle les sanglots ne suivent pas. Ouais, un miracle, vraiment. Ton cœur se serre, t'as une envie de vomir subite et t'aimerais disparaître -et ce, de façon la plus immédiate possible. T'y peux rien, ton regard se baisse et se remplit de larmes. Tu t'essuies rapidement les yeux ; t'essaies d'être digne, mais t'as déjà grillé toutes tes chances en ce sens. Quelle imbécile ! Quel boulet ! Là tout de suite, t'aimerais qu'il t'oublie, qu'il retourne manger et qu'il fasse comme si tu n'avais jamais existé (même si ça ferait terriblement mal ; mais ce serait aussi terriblement vrai). Ça va ? Tu t’es fait mal ? Rassure-moi, je ne t’ai pas accrochée sans le vouloir ? Oh mon dieu, je suis vraiment désolé si c’est le cas ! Tu sursautes, t'essuies une seconde fois les yeux et les plisses, dans un vain espoir d'y voir quelque chose. De le voir lui. T'es toujours abattue par la fatigue et les larmes, les chagrins, c'est difficile d'analyser ce qu'il raconte. Il te semble qu'il t'a demandé comment tu allais... t'oses pas imaginer la gueule que tu dois avoir -ce serait donc logique qu'il te demande ce qu'il t'arrive. Donc disons que c'est ce qu'il t'a demandé. Ou s'il peut retourner à son assiette, sinon, mais le connaissant admettons que ça t'étonnerait. (Enfin, "le connaissant" qu'est-ce que tu sais de lui, finalement ? Rien du tout. Et lui est toujours trop lumineux pour être honnête, pas vrai ? T'arrives pas vraiment à t'enlever cette idée de la tête) Tu veux qu’on aille s’asseoir à une table ? Je peux jeter un œil si tu as mal quelque part ! Tu sais soigner la culpabilité des gens ? C'est sorti tout seul, et tu écarquilles les yeux. T'avais pas vraiment prévu de sortir ça -ni de le sortir comme ça, d'ailleurs- et tu changes de couleur. Tu deviens très, très pâle -ce qui n'est pas rassurant vu que tu es une rousse qui passe sa vie enfermée chez elle. On voit presque tes veines, de base. 'Veux dire... Ca, ça va ! Ou plutôt, ça se voit pas... ce que j'ai... désolée, tu mange-geais... Tu devrais y retourner ! Tu paniques un peu -et puis tu réalises que tu paniques à chaque fois que tu le rencontres aussi. Mais fais quelque chose de ta vie, à ce stade ! JE VEUX DIRE. Silence. Tu veux dire ? J'ai perdu mes lunettes j'y vois rien. Tout est bon pour changer de sujet -et pour enfin y voir quelque chose, même sans sanglots. Et tu sais pas bien si tu veux le fuir ou passer du temps avec lui, aussi. Tu sais pas bien ce qu'il se passe dans ta tête, globalement (habitude).
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Elle était heureuse. Et l'idée que sa cadette assassine quelqu'un quelques mètres plus loin et qu'elle pourrait, éventuellement, être amenée à l'aider à cacher le cadavre ne la dérangeait pas le moins du monde. Qu'on ne s'y trompe pas : Vai'ata n'était pas un monstre sans cœur, pas une sociopathe ou autre. Mais quand ça concernait sa famille, elle ne répondait juste plus de rien, c'es tout. D'ailleurs on en avait une parfaite illustration : elle ne répondait plus, non plus, de sa fierté, pendue qu'elle était au bras de son frère. Par contre, pour ce qui de se trouvait dans ses assiettes, elle se moquait bien de paraître digne, vu que c'était plus pour son adorable otaquin que pour elle. Sauf les gâteaux, les gâteaux c'était en grande partie pour elle, Moana n'était pas fan de sucre. Et non, ce n'était pas qu'une terrible excuse, c'était vrai. En plus de parfaitement bien coller avec l'amour important de Vai'ata pour le sucre. Autant que pour l'alcool, en fait... (Mais mention spéciale pour le sucre.) Mais il ne fallait pas croire qu'elle allait ignorer et la remarque étrange de son frère et sa question. Elle avait juste une priorité imminente : se poser pour discuter. Bon, ce serait tout de même bien qu'elle glisse une parole sur ce qui le chagrinait, tout de même... parler des vraies priorités. » Ils me vont bien comme ça, non ? A un moment je les ai eu roses, turquoises, avec des mèches. Mais blancs, c'est plus classe, marquant. J'adore ce contraste ! Tu veux des crevettes ? Elle en glissa d'offices un bon nombre dans l'assiette pour Moana qui glapit de joie. » Oui, elle est ici ! En fait, elle vit chez moi, maintenant. Et ce matin, elle m'a dit qu'elle viendrait à cette fête... Qu'est-ce qu'il t'arrivait avant que tu me vois ? Elle tendit un autre plat à son frère, l'air de rien. S'il n'avait pas changé sur ce volet, il ne réfléchirait pas spécialement avant de lui répondre ; il ne faisait que rarement attention, à l'époque, aux êtres humains et aux interactions qu'il entretenait avec eux. Cela concernait sa famille, et cela concernait également ce que tout individu normal aurait trouvé important, mais pas lui. Et puis, parler de Kiana devrait lui faire complètement oublier qu'il était sur sa réserve, si par extraordinaire il pouvait l'être. » Je ne l’ai pas vu. Si tu sais où elle est, allons-y ! Et comment ça achever ? Le fait que la conversation parte dans tous les sens ne dérangeait guère l'insulaire ; elle reviendrait sur ce sujet après, s'il le fallait. Elle se contenta de lever les yeux au ciel dans un mimétisme de réflexion avant de les baisser sur son otaquin qui attaquait déjà la nourriture dans une des assiettes. Comment était-il arrivé à descendre de ses bras pour aller sur la table était un mystère. D'ailleurs, un autre mystère résidait dans la boule sombre que Ele'i se trimbalait depuis tout à l'heure. Mais ils en parleraient plus tard. » Je l'ai croisée en train de poursuivre un type qui traînait une rouquine derrière lui. J'en ai donc tiré la conclusion qu'elle allait tuer le type qui devait certainement la tromper. Elle haussa les épaules, comme si c'était une conclusion aussi normale qu'évidente. Alors qu'elle contournait son frère pour chercher un endroit où s'installer (et relancer le brun sur le pourquoi du comment ça n'allait pas), elle croisa un regard -celui de la victime supposée de Kiana qui était toujours en vie, avec la jeune femme. L'aînée haussa les sourcils. » Ou peut-être pas, il est toujours en vie. En train de lui parler. Là-bas. Peut-être qu'elle est trop douce avec les méchants... hmmm viens on va s'en mêler, t'as hâte de voir ta petite soeur. Oui, mais ce n'était pas le sujet, elle le savait, et c'était le cadet de ses soucis ; un simple prétexte. Elle attrapa à nouveau le bras de son frère pour le traîner vers eux, son regard ripant sur des têtes qu'elle aurait volontiers salué si deux de ses frères et soeurs n'étaient pas au milieu. Et ils étaient nettement plus importants.
Leonard Sextant
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Pendant un instant, Leonard crut qu’il était en face de Capucine. Ce regard froid. Ce visage qui se fermait aussi vite qu’un crustabri sauvage. Puis l’impression s’évanouit au moment où la vile démone se pencha vers le blanc chevalier.
*Capucine ne jouerait pas de sa féminité. Et je n’ai d’œil que pour elle maintenant qu’elle m’a éveillé. *
« Le blanc chevalier a senti l’appel au secours de la vile démone. »
Délicatement, gentiment, Leonard posa ses mains sur les épaules de Nyna. Puis il la poussa de la même manière vers le dos de sa chaise. Une façon de montrer son savoir-vivre et son manque de faiblesse face à la chair.
« La vile démone semble souffrir de plusieurs pêchés. Notamment celui de la luxure. »
L’esprit du jeune chercheur carburait. Ses neurones puisaient dans les histoires qu’il avait autrefois lu, quand il était encore une jeune enfant. Des scénarios émergeaient. Des possibilités se présentaient. Il fallait maintenant en formuler une. Pour continuer à jouer ce jeu de rôle.
Pour gagner un peu de temps, il but une nouvelle gorgée de sa soupe. Il se fit en même temps la réflexion qu’Even ne l’avait pas remarqué. Aucune importance. Il trouverait peut-être le temps d’aller lui parler après cette conversation.
« A moins que cette luxure soit fausse et qu’elle cache une autre problématique ? »
Etait-il prêt à aller jusqu’au bout de son idée ? Etant profondément bon, Leonard savait que oui. Il n’aurait pas de problème à se séparer d’une certaine somme d’argent pour aller jusqu’au bout de cette expérience.
« Peut-être que le problème est d’or ? Peut-être que la vile démone est en réalité une attrayante mendiante sans-le-sou ? »
"That's a good occasion to meet new people." - Others & Charlie
La jeune femme avait quitté le terrain du Tir à l'Arc, heureuse comme tout. L'idée de s'inscrire dans un club prochainement lui trottait dans la tête. Elle avait beaucoup apprécié ce sport, et était bien tentée de continuer à en apprendre plus sur cette discipline. Mais le temps lui manquait, cruellement, et elle n'était pas sûre d'y arriver. Enfin, elle gardait quand même l'idée dans un coin de sa tête. Au pire, elle se fabriquerait elle même ses cibles, et acheterait un arc et quelques flèches, et puis elle s'entraînerait toute seule chez elle. C'était une autre possibilité, plus économique qui plus était.
Sinon, Charlie avait aussi entendu parler d'un banquet. Elle s'était donc rendue chez un loueur de costume, afin de se procurer une robe d'époque. Tant qu'à faire, autant être complètement dans le thème ! Et puis, cela rendait le tout encore plus réel, c'était plus immersif. Et Charlie voulait vivre l'évènement au maximum. En plus, se rendre au banquet lui permettrait de rencontrer de nouvelles personnes, du moins elle l'espérait. Et puis... il y aurait aussi de très bonnes choses à manger, et ça, c'était non négligeable.
Elle avait donc choisit une robe typique -logique-, qui lui tombait à ravir. On aurait presque pu croire qu'elle débarquait directement du Moyen-Age. Elle était ravie d'avoir trouvé quelque chose qui lui convenait bien. En plus, elle la trouvait drôlement belle, sa robe. Oui, elle en était fière. Elle avait ensuite recoiffé ses longs cheveux, tout en faisant son traditionnel petit chignon, afin d'éviter d'avoir tout un paquet de cheveux devant les yeux. Puis elle s'était très légèrement maquillée, et avait ensuite prit la direction du Banquet, Héllébore et Cosmos l'accompagnant. Il avait fallu qu'elle négocie longuement avec le farfuret afin qu'il vienne, et puis, quand le Kungfouine s'était finalement décidé à venir, il avait lui aussi bien voulu. "Je compte sur vous pour bien vous tenir hein !"
Cela ne faisait que quelques jours qu'elle avait attrapé Cosmos, et, déjà, un lien fort s'était établi entre le trio. Les deux pokémons s'entendaient drôlement bien, malgré que les deux aient un sacré caractère. Et puis, Charlie avait pu commencer à s'entraîner aux arts martiaux avec le Kungfouine, qui en fut ravi. Héllébore s'était même joint à eux, et, alors qu'il n'avait jamais essayé, il se débrouillait plutôt bien. Enfin, la seule chose qui effrayait un peu Charlie, était le le farfuret était fourbe, et, qu'en plus, il commençait à déteindre sur le Kungfouine. Elle allait devoir être attentive, si elle voulait éviter une catastrophe. Et puis, elle connaissait bien Héllébore. Il adorait manger. Alors elle allait devoir veiller à ce qu'il ne dévore pas tout le festin.
Ils étaient tout trois arrivés rapidement, et s'étaient aussitôt dirigés vers le banquet. Il y avait pas mal de monde, et cela plaisait bien à Charlie. Enfin, il y avait tellement de personnes, qu'elle ne savait pas réellement pas où commencer. Alors, s'en attendre, elle décida d'aller manger, parce qu'elle avait faim. Et ses pokémons étaient du même avis. Ils se faufilèrent, jusqu'à arriver au buffet. Charlie prit trois parts de gâteaux, et en donna à ses pokémons.
"-Bon appétit !" avait-elle lancé à Héllébore et Cosmos avec un sourire, avant de se tourner vers la foule et d'observer ce qu'il s'y passait.
Ele’i accepta les crevettes, tout en s’amusant du passé arc-en-ciel des cheveux de sa soeur. Il essayait de se figurer ce que cela aurait donné, s’il avait pu la voir avec sa chevelure rose ou bleu, mais tout ce qu’il pouvait imaginer était étrange. Et pas très beau. Et voir Vai avec des cheveux blancs, après l’avoir toujours connu brune, était aussi étrange. Mais plutôt beau. Donc c’était son imagination qui n’était pas raccord. Tout simplement. Il était en train de mastiquer le fruit de mer lorsqu’il en apprit un peu plus sur la situation de leur petite soeur. Donc, Kiana était elle aussi venue à Lumiris, pour une raison qui lui était inconnue mais qu’il ne se sentait pas le besoin de savoir, elle avait le droit de faire ce qu’elle avait envie de faire, et elle logeait chez Vai. Ses deux frangines vivaient donc au même endroit. Bon à savoir. Restait plus qu’à se souvenir d’où vivait Vai’ata et ce serait tout bon. Si Ele’i ne s’en rappelait pas d’ici la fin de la journée, ou si ce n’était pas mentionné à un moment donné, il n’aurait qu’à fouiller dans son appartement. L’information devait être quelque part. Il ne l’aurait pas jeté. La prochaine nouvelle concernait la futur carrière d’assassin de Kiana. Vai’ata n’avait pas l’air d’y accorder beaucoup d’importance, mais Ele’i fronça légèrement les sourcils. Là encore, il n’avait rien à dire quand à la vie de sa petite soeur, elle faisait ce qu’elle avait envie de faire. Mais tuer quelqu’un était un peu extrême [comme on dit : tuer c’est pas bien] enfin, il verrait bien si jamais cela se produisait. Tout en espérant tout de même que ça ne se produise pas, et Arceus devait être de son côté puisque cela ne se produisit pas. Du moins pas ce jour-là. Okay. Ele’i se laissa traîner par sa soeur sa résistance. Après tout, elle avait raison. Il avait hâte de voir sa petite soeur. Ses yeux la cherchait dans la direction vers laquelle il était entraîné. Et il finit par la voir. Bien plus facile à reconnaitre que Vai, qu’il n’avait pas vu depuis des années là où ça ne faisait que quelques mois pour Kiana, et qui n’avait pas non plus changé de couleur de cheveux. Ou de tout autre chose, on ne savait jamais. Il y avait quelqu’un avec elle et se basant sur ce que son aînée avait dit, il en conclut qu’il s’agissait de l’ex-future victime de Kiana. Cela ne prit pas beaucoup de temps pour les rejoindre car, telle la mer devant Moïse [même si ele’i n’a aucune idée de qui est ce type], la foule se fendait en deux devant Vai’ata. Il n’allait pas se mentir, c’était impressionnant. Avec un immense sourire, il salua sa cadette. Hey Kiana ! Puis avant d’en dire plus, il fut engloutit dans un câlin à trois initié par Vai’ata à laquelle il était toujours collé. [rip bébé zorua]
Kiana Ehu-Kai
Dresseur·euse Nova
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C’était étrange. Kiana ne doutait pas de l’amitié d’Isaac, encore moins maintenant qu’ils avaient éclairci leur malentendu. Et elle l’appréciait pour son courage, sa chaleur, sa gentillesse. Est-ce que c’était ça, il essayait juste d’être aimable ? Encore plus étrange : jamais la gentillesse ne l’avait fait se sentir aussi… Aussi femme.
Tout en traçant en direction des grandes tables, avant que le brun ne la rattrape, Kiana s’était tapoté les joues. Elle devait se reprendre. Ce compliment n’avait rien de particulier : ils étaient amis, en tant que tel il avait voulu la complimenter. Fin. Si elle ne savait pas comment réagir c’est juste parce qu’elle n’avait pas l’habitude. Un soupir insonore franchit ses lèvres. Isaac voulait sans doute lui faire plaisir (et c’était réussi), sauf que maintenant un malaise discret s’était installé entre eux. La demoiselle devait agir le plus normalement possible une fois arrivée au banquet.
Par chance, la vue de toute cette nourriture alléchante au simple aspect (sans parler des effluves relevées) l’aida à se changer les idées. Elle en avait presque littéralement l’eau à la bouche. Kiana attrapa deux assiettes en faufilant son bras entre les autres participants, d’un geste maîtrisé (on ne rigole pas quand il s’agit de manger), puis se tourna vers son camarade. Mais avant qu’elle n’ait le temps de lui tendre la sienne, une petite souris électrique avait sauté dans les bras d’Isaac. L’insulaire cligna plusieurs fois des yeux. Que se passait-il ??
Elle n’avait pas eu le temps de réfléchir que déjà le pokémon s’était jeté sur quelqu’un d’autre, pour finalement se faire rattraper par un majestueux Lucario. Une magnifique femme aux cheveux argentés leur présenta des excuses avec un sourire, mais Kiana était plus occupée à l’observer qu’à répondre (heureusement son ami y parvint). L’inconnue était absolument ravissante, avec un physique très avantageux et une aura mi-intimidante mi-rassurante. On ne croisait pas ce genre de personne tous les jours, la seule personne avec autant de charme et de charisme qu’elle connaissait était sa soeur Vai’ata. Alors pourquoi avait-elle l’impression de l’avoir déjà vue quelque part ? Est-ce que c’était une célébrité ?
La brunette était si bien plongée dans ses réflexions qu’elle ne réalisa pas tout de suite le rapprochement d’Isaac ; leur proximité ne la frappa que lorsqu’il chuchota à son oreille. Elle tressaillit brusquement en retenant son souffle. Bon sang la frayeur ! Il faut prévenir avant de faire ça ! Bondit son cœur indigné. Et puis d’abord, depuis quand avait-il une voix aussi grave ? Et pourquoi lui faire ça quelques minutes après l’avoir complimentée sur sa robe ? Surtout pour dire que- quoi comment ça on la regardait.
L’effet de surprise passé, Kiana avait enfin assimilé l’information. Elle fronça les sourcils en scannant la foule, curieuse. Cela dit il ne fallut pas longtemps pour reconnaître Vai’ata, ne serait-ce que par ses cheveux. Et celui dont elle étouffait le bras, c’était Ele’i ! Il était là lui aussi ! Un large sourire s’épanouit sur son visage et naturellement, la nova attrapa Isaac par la main en se dirigeant vers eux. "Vai ! Ele’i !” C’était leurs premières retrouvailles tous les trois depuis son arrivée à Lumiris, et elle était drôlement heureuse. Sa famille comptait beaucoup à ses yeux.
Après une étreinte chaleureuse qui faillit couper le souffle aux humains comme à un pauvre pokémon, Kiana s’éloigna, les yeux pétillants de bonheur et un éclat de joie volage aux lippes. "Vai, tu es venue finalement ! Et Ele’i je suis tellement contente de te revoir, surtout en un seul morceau. Nouveau rire, plus taquin ; il devait encore avoir l’habitude de disparaître sans prévenir. Tu vas bien ?” Sentant ensuite qu’une certaine curiosité s’était établie entre ses aînés et son ami, Kiana tira ce dernier par le bras pour le rapprocher. “Oh, je vous présente Isaac ! On est devenus amis à Sunyra. Isaac, je te présente Ele’i et Vai’ata, le frère et la sœur qui ne donnent pas de nouvelles.” Ton narguant mêlé à un regard empli d'affection. L’euphorie la faisait parler vite et avec entrain. Mais qu’importe, il fallait profiter de l’instant. De ces gens qu'elle aimait.
I know how much that hurts, but if you need a friend Then please just say the word.
Quoi t'es encore là ? Mais laisse-moi bouffer pépère enfin, lâche-moi la grappe ! Tu vois pas que je suis en grande conversation avec cette superbe broche de... De quoi déjà ? Peu importe, c'est de la barbaque gratis avec du fromage fondu, c'est une tuerie. Et du pinard gratis, mazette ! Bouducon, ça va être une sacrée soirée ça, foi de Dédé.
- "Oh, ouais fais passer le plat de ravioles gamin, faut pas chipoter. Merci ! Tiens, je te l'échange contre le Magicarpe frit là, mais prends pas tout ! Voilà nickel, pas plus hein ! Faut pas gâcher de la place dans l'estomac avec des amuse-bouche, y'a que les ploucs qui se font avoir. C'est toute une stratégie ! Regarde, tu vois la mamie avec sa soupe au choux là ? Bah c'est simple, faut faire exactement l'inverse. Viande, charcuterie et viande ! Et du gras !"
Ouais, je fais partie des seuls clodos qui sont pas déguisés, mais honnêtement je m'en balance les rouflaquettes à deux mains. De toute façon ils doivent rien avoir à ma taille. Un corps XXL mon gars, et ce soir je te le remplis à en gagner deux tailles d'un coup ! Je suis venu pour la bouffe, et je compte pas repartir tant qu'il en reste ou que je suis pas étendu par terre, rond comme une barrique et le bide prêt à exploser. Morfale un jour, morfale toujours. Et si y'a du rab qui savent pas quoi en faire, preums sur l'option doggy-bag ! Au pire, je lâcherais Monsieur Souris si y'en a trop, faut bien qu'il s'amuse un peu aussi...
Trois poulardes plus tard.
"Hé gamin, tu serais pas le barman de la dernière fois ? Oui toi, le pirate et son pokémon bleu là ! Gamin ! Goûte-moi cet hydromel, il déchire !"
Je me laissais guider par Lise et sa bonne humeur apparente vers le buffet. En nous rapprochant elle tenta de dissiper mon mal-être en écartant définitivement le sujet et bien que je lui souris en retour en parler ou pas ne changer pas la manière dont je me sentais. J'avais besoin de l'exprimer verbalement. Cette naïveté dont j'avais fais part à la dresseuse star, lors de notre première rencontre, sur la façon dont je me dresserai face à la Team Mistral un jour. Et là réalité qui en avait découler.
J'allais ouvrir la bouche lorsque le Dedenne de Lise, je me souviens avoir affronter cette petite canaille, s'échappe pour s'amuser dans le buffet. Après que la souris electro-féerique fût maîtriser, mon Teddiursa revint vers nous, sa petite assiette pleine de pâtisseries diverses. Il leva la tête vers nous avec un croissant à moitié manger encore planté dans sa bouche.
"-Ça m'a affecter oui ... Mais je ce que je voulais te dire, personnellement, c'est : Pardon. J'ai été lâche lors de ces événements."
Lâche je l'avais été... Et peureux. Et inutile. Mais j'avais retenu la leçon et plus jamais je ne me sentirai comme cela. J'allais devoir faire un long travail sur moi-même et me préparer mais la prochaine fois que j'aurai affaire à la Team Mistral je ne resterai pas paralyser par la peur.
"-Mais ça n'arrivera plus." lui dis-je en relevant la tête, affichant un sourire un peu plus confiant.
Je n'étais qu'au début du chemin pour réellement surmonté cette épreuve, mais cela pas besoin que tout le monde le sache, c'était à moi seul de faire la route et d'apprendre de mes erreurs. Pour l'instant, comme l'avait dit Lise, il était temps de profiter un peu de ce fabuleux banquet! Je me servis quelques canapés et autres petits fours à déguster!
Tu éprouvais un désir grandissant de faire du sport, de te défouler, et l'on ne pouvait pas t'en tenir rigueur, ta journée à été particulièrement éprouvante. Qui aurait pu croire que venir le cœur lourds à une fête, organisé pour la première fois dans cette ville dans laquelle tu as grandis, serait une bonne idée ? En réalité, personne. Pas même-toi. Tu n'étais pas particulièrement nostalgique des lieux, bien que quelques souvenirs demeure. Tu as fêté l'obtention de ton unique diplôme ici. Tu as participé à des fêtes de fin d'années, et si tu ne dis pas de bêtises, c'est dans les toilettes de cette salle que tu l'as fais pour la première fois. Ou la seconde. Ça remonte à une dizaine d'année maintenant.
"Ah, pour moi ? Mais t'es trop mignonne ! Mais t'as pas envie de le garder ? C'est quand même toi qui l'a gagnée." Dis-tu en regardant l'étrange peluche. Tu n'as pas une grande passion pour les peluches. Mais celle-là reste quand même spéciale. "On se fait une garde alternée ? Hahaha !".
Son sourire était communicatif. Bien que vos débuts ont été assez difficile, tu es content de finalement t'apercevoir qu'elle est à l'aise en ta compagnie, comme tu l'es avec elle. Il faut dire.. Qui pourrait ne PAS être à l'aise avec quelqu'un comme toi ? Blague mise à part, elle est ravissante. Le reste de la salle n'étaient que de pâle figures comparé à une telle beauté.
Les autres n'étaient d'aucune importance.
Tu jettes alors un œil au pokémon l'accompagnant, te souvenant bien que, par le passé, il était plus petit. Il a évolué ? Après réflexion, les tiens n'ont pas bougé. En dépit de votre entrainement rigoureux.
"Woaw ! Non, j'ai pas eu l’occasion. Il a bien grandit le bonhomme, il à l'air en bonne forme comme ça. Continue buddy ! Ah, pareillement, j'ai emmené l'un des miens. J'te présente Hélviga !
Il est un peu.. Spécial mais t'inquiète pas, il est pas mauvais !"
Tu l'ignorais encore mais si, il est mauvais. Mauvais asfuq. Son image n'est même pas dans le dictionnaire au nom "mauvais", car il a arraché toutes les pages de tout les dictionnaires du monde !
Il ne réagit aucunement face à Laura, ni au bonbon qui lui tendis. Il le regarda simplement, d'une expression vide. Tu ignorais pourquoi il a souhaité venir, au final. Restant stoïque quelques instants, il bougea quelques peu, pour se poser aux cotés de Kaporâle, en l'observant toujours fixement. Dommage buddy, il va te suivre comme ton ombre.
"Woh, tu ne m'a pas battu, c'était un coup bas ! Et je sais bien que tu es douée en danse. Mais tu crois que je t'aurais proposé ce défi sans être sûr de mes compétences ? Bébé, je vais te faire tourner dans tout les sens." ajouta-tu avec un petit accent comique.
Tu commences alors à déboutonner ta chemise, lentement, mais avec une certaine expression moqueur, tu voulais lui montrer que les choses sérieuses allaient commencer. Sous ta chemise, se trouvait une autre tenue, que tu cachais jusqu'à lors -d'où le fait que tu n'étais pas à l'aise-, un haut noir plus léger, pratique pour se mouvoir.. Haut, que tu déboutonna aussi, pour laisser respirer ta peau qui avait tant souffert d’asphyxie, jusqu'à lors. Vêtement déposée, belle kidnappée, tu l'entraines alors sur la piste de danse, avec un grand sourire au lèvre.
Tu voulais gagner. Tu voulais gagner ce pari, son bonheur, réussir ton objectif. Elle à certainement la grâce, le talent, et la coordination qui te manque, mais tu as l'effet de surprise, l'endurance ! Tu devrais pouvoir te débrouiller... Au pire, te laisser guider ne te déplait pas tant que ça.
Très rapidement, les mouvements furent rapide mais sophistiqué. De quoi faire pâlir les autres duo mollassons. Le vôtre est dynamique avec une pointe de fantaisie, loin des slows commun et des galipettes dissimulées. Tu voulais qu'elle s'amuse, qu'elle vive une expérience loin de sa zone de confort. Tu ne connais pas son style de danse mais.. Si elle est habituée au pas, elle va vite déchanté !
Mais elle à raison sur un point. C'est une sorcière. Elle t'a jeté un sort. Tu ne peux plus lui échappé.
Un pas devant, deux pas derrière. Elle tournoie, vos corps se rapproche dangereusement, dans un élan qui se veux plutôt sensuel. Vos visages se rapprochent, se rapprochent encore.. Avant de s'éloigner à nouveau.
Je suis arrivé au banquet, il y a vraiment du monde ça me gène un peu. Apparemment cela serait un banquet façon médiéval, je n'ai pas la tenue pour me fondre dans la masse, je suis habillé dans ma tenue de tous les jours. Loro quant à lui est habillé en tenue d'Adam et semble être intéressé par les danseurs devant, je sais pas pourquoi mais je sens que Loro va vouloir aller danser avec eux, je le sens gros comme une maison. Pendant ce temps moi je mange un peu au buffet et je croise quelqu'un qui met familier mais je sais plus ou je l'ai déjà vu. Il s'agit d'une rouquine qui me rappelle Lise mais ce n'est pas elle du tout, elle ne paraît même plus douce qu'elle. Je décide donc de l'interpeler, pourquoi ? je sais par je me fais chier tout seul dans mon coin à personne à qui parler.
-Salut, excuse-moi j'ai l'impression de t'avoir déjà vu quelque part mais je sais plus où. Ah si peut-être sur Loviris non ?
C'était bien à Charlie que je parlais, bon sinon que fait Loro pendant que je parle avec elle . Eh bien il décida d'aller voir les danseurs juste avant que leurs lèvres s'effleurent c'est bête hein ! Il tire sur le pantalon du jeune homme et lui dit.
-Pas danser comme ça ! c'est comme ça qu'il faut danser !
Loro se mit alors à danser au rythme de la musique bougeant son popotin comme un petit diablotin, il était bien décidé à impressionner la dame avec qui le jeune homme était. Il prit la main de la dame et lui dit.
-Moi soif ! boire avec moi ?
Le petit bonhomme conduisit la dame jusqu'au bar et il se mit à côté d'un monsieur très costaud et très bavard.
-Monsieur j'ai faim ! À manger ! À manger ! À manger !
Rejoins la famille !
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