Un pas après l'autre dans les contours et les détours – les allées sinueuses sous le soleil de plomb et les regards nerveux jetés sur toutes les ombres. Les craquements des herbes sèches font battre mon cœur plus fort et je crois voir dans les mauvaises herbes des prunelles parfois qui me fixent et s'éclipsent. J'ai libéré Eden, en plus de Rhapsodie – comme une garantie de sécurité, comme pour me sentir protégé quand chaque pas de plus aux alentours de la centrale me rappelle l'angoisse étouffante d'il y a quelques mois. Par ricochet les pensées en direction d'Allen et – j'aurais peut-être dû lui proposer de m'accompagner ? Lui seul qui sait, lui seul qui me croirait – lui seul avec qui un regard suffirait pour dire comme on tremble, lui seul pour se donner du courage.
Je sais pas si c'était con ou téméraire – venir ici, seul. Dans une impulsion un peu bête, un « ça va aller », un « ça fait longtemps, alors c'est bon » au nom d'une bestiole inscrite dans le Pokédex qui n'a plus quitté mes pensées depuis que j'ai dévoré toutes les informations le concernant. À la réflexion, je crois que c'était con. Juste con.
... Eden, t'éloigne pas s'teuplaît.
L'Absol, parti vagabonder plus avant, s'immobilise et m'attend. À mes côtés, Rhapsodie trottine avec plus de précautions – lui aussi les sens alertes, et je suis presque sûr qu'il reconnaît lui aussi l'endroit.
Je tire de mon sac une bouteille d'eau, agite l'avant de mon haut pour ventiler – mais la chaleur est écrasante ; lourde et chargée d'orages à venir. Les crépitements de la centrale comme en écho à l'électricité du ciel qui s'amoncelle en nuages sombres et épais au fil des heures au dessus de nos têtes. Je lève le nez tandis qu'au dessus de nos têtes le monde s'obscurcit lentement.
Dusk Météo n'annonce qu'une heure ou deux de tranquillité, avant que les premiers coups de tonnerre pleuvent. Pourvu que l'orage rafraîchisse l'air étouffant de l'été.
damdam parle en #878FE0 & love u [ une apparition svp ~ ♡ ]
L’humidité des zones urbaines, Mana ne connaissait pas. Même si Alola était une île et qu’elle était, par conséquent, entourée de l’eau de la mer, il avait souvenir des étés chauds et secs ainsi que des longues promenades sous un soleil franc que rien n’influait. Peut-être son avis était-il biaisé, peut-être ses souvenirs étaient-ils beaucoup plus flous maintenant qu’Alola lui manquait et que sa maigre résistance au froid le faisait abhorrer Lumiris. Peut-être. Mais Mana aurait été prêt à mettre sa main au feu (Si on le lui avait demandé) qu’il n’avait jamais ressenti une telle lourdeur dans l’air.
Passant une main sur son visage, l’enfant maugrée quelques plaintes destinées à se perdre dans les herbes hautes et les nuages gorgés d’eau. Se sachant seul, il n’hésite pas à donner quelques coups de pied dans les petites pierres osant se dresser sur son chemin. Comme à son habitude et malgré la température, il a enfilé un pull à capuche qu’il hésite à dresser sur sa tête. Il n’a pas chaud, mais il sent bien la fine pellicule de transpiration ou de je-ne-sais-quoi qui s’est déposée sur sa peau et ça le saoule. Mana’arii était rarement de mauvaise humeur, mais quand il l’était, il était le roi du passif agressif envers l’univers tout entier.
Regardant Kane -son voltoutou- qui courait à ses pieds, Mana prend une douce inspiration blasée avant de déverser sa rage (Son mécontentement*) dans une autre pierre. Jamais il ne lève les yeux, jamais il ne regarde devant lui. Et c’est un court instant d’inattention qui lui coûte cher lorsqu’il réalise le caillou ne roule pas très loin. Surpris, il déglutit en relevant timidement le regard. Il sourit. (Mana sourit toujours lorsqu’il y a des témoins.)
« Oh. Pardon, je pensais que j’étais seul… Je ne t’avais pas vu. » Explique-t-il le plus simplement du monde. Nullement stressé malgré l’agression qu’il venait de faire vivre au garçon devant lui, il se permet de le détailler du regard quelques secondes avant de reprendre. « Rassure-moi, t’es pas blessé au moins ? » Dans le cas contraire, la culpabilité aurait tôt fait de revenir au galop.
Qu’est-ce qui est chaud & qui attend ? Chaudattend.
Oui, aujourd’hui, dans le centre, la météo n’était pas des plus fluides, des plus agréables, ni même des plus ambiancées. L’air est lourd, sec, presque étouffant. Et pourtant, Taiyo ou ses pokemons ne pouvaient pas rester enfermés ! Le garçon n’a pas quitté sa terre natale, où il eu peu l’occasion de bouger, pour répéter le même schéma à Lumiris. Accompagné de trois de ses pokemons en dehors de leur sphère, il marchait dans le centre, sans se plaindre, échangeant tranquillement avec le trio. Marchant sur sa droite: Ifrit, sa ponyta qu’il avait recueilli après une drôle de nuit. Profitant de la monture, Tsubasa vivait sa meilleure vie sur le dos de son amie. Ce lapin de feu, au caractère parfois intenable s’était attaché au garçon après une défaite cuisante à un jeu puéril. Quant au dernier, bien sur, il s’agit de Hansha, le valeureux Fourbelin et fidèle ami du garçon, marchant à sa gauche, en imitant ses mimiques.
Avaient-ils un plan ? Un but ? Une destination ? Non. Bien sûr, il avait entendu parler d’une centrale électrique, et peut-être valait elle le coup d’œil, mais ce n’est que le hasard du scenarium qui les mena sur cette route. Malgré l’apesanteur du climat, la joie était présente et les rires à l’unisson. Tout se passait bien jusqu’à ce qu’une scène attire l’œil de Tsubasa. Un garçon avait osé jouer avec un caillou devant lui !!!! (Pas sûr que jouer est le mot, mais c’est ainsi que le perçu Flambino)
Bien évidemment, sans attendre, le pokemon lapin bondit brusquement et se tapa l’incruste entre les deux garçons, commençant à jongler avec un caillou quelconque. Taiyo connaissait son pokemon et savait comment ça allait se finir. Un, deux, trois jongles pour attirer l’attention et.... une reprise de volée ! Le caillou fonce droit entre les deux yeux du brun ténébreux. Heureusement, elle finit dans la main de Taiyo qu’il anticipe. Alors que Hansha fonce engueuler son partenaire, Ifrit se pose au sol tranquillement, baillant un coup.
Tsubasa, la tête des gens n’est pas une cage de foot. Arrête de faire ça. - dit-il sur un ton un peu sévère à son pokemon, accompagné par Fourbelin. Je vous présente toutes mes excuses pour cela, il a encore un peu de mal à assimiler les civilités de base.
Une courbette honorable pour accompagner ses excuses. De son côté, Fourbelin se tourne vers le blond, un regard sévère pour l’intimider... pauvre Taiyo, il n’est pas gâté par le caractère de ses bêtes.
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Les fougères craquent et les herbes frissonnent – il n'y a pourtant aucun courant d'air. Ma raison me souffle la présence de pokémons sauvages quelconques mais mon cœur ne sait rien faire d'autre que s'emballer, déraisonnable et déraisonné. Je jette des coups d’œil alentours, espère croiser une bestiole pour me rassurer – qu'au dedans les neurones captent qu'il n'y a rien de plus que des créatures en mal d'ombre et de fraîcheur, eux aussi. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai cédé face à la chaleur et renoncé à mon sweat-shirt. Mon haut est fin, clair et léger – j'ai quand même l'impression de cuire sous le tissu gris. J'avale trois gorgées d'eau puis range ma bouteille, puis j'emboîte de nouveau le pas à Rhapsodie qui m'attend. Je glisse mes doigts sur mon avant-bras, replace ma montre et mes bracelets autour de mon poignet pour dissimuler les estafilades que je n'offrirai pas au soleil.
Je suis tiré de mon labeur par le grognement de mon Evoli qui recule et trébuche contre mes chevilles en s'ébrouant – je relève la tête et demeure muet, plongé dans l'incompréhension de ce qu'il vient de se passer.
Que...
Un type se tient à quelques pas de là, accompagné d'un... presque Ponchiot mais pas vraiment, qui lui court autour. Les mots peinent à faire sens – de quoi il parle ? Et puis, en une seconde, tout s'assemble (à peu près).
... Euh... Pas moi, non, mais... Rhaps, ça v... eh ?
D'où il sort, ce Flambino ? Le reste file un peu trop vite – après coup, je réalise simplement que j'ai failli mourir. Je crois. On peut mourir d'un moyen caillou en pleine tête ?
Que... Euh, wow, je... C'est... C'est pas grave – enfin je crois ?
Ils ont quoi ces gens-là, sérieux ?
Je détaille l'un et l'autre de mes assaillants, confus – le silence se prolonge et c'est le malaise qui s'installe, plus que de raison. Rhapsodie, lui, s'est aplati au sol – il fixe le bipède qui semble avoir voulu sa mort, l'air courroucé et peu amène. Il montre les crocs et fixe un peu trop intensément les mollets du type (tiens, y'a comme un air de déjà-vu dans les traits du visage de celui-là).
C'pour ça que j'espérais être seul, je maugrée en détournant le regard sur Eden qui se rapproche pour se glisser entre nous et les autres.
Ah. Je l'ai dit à voix haute ?
damdam parle en #878FE0 & love u [ une relance siouplé ~ ♡ ]
Il y avait des choses que l’on prévoyait difficilement dans la vie quand même. Des trucs pour lesquels même les cartes ne pouvaient rien. Après tout, si quelqu’un était venu le voir en lui demandant s’il allait potentiellement se prendre deux cailloux dans la tronche par deux mecs différents à l’intérieur d’une minute et demie, Mana’arii n’aurait pas su quoi répondre. Sans doute qu’il lui aurait proposé à demi-mot de consulter pour sa paranoïa, mais jamais il n’aurait pu infirmer ou affirmer l’existence d’un tel événement à en devenir. Quelles étaient les chances après tout ? Encore beaucoup trop élevées si on en croyait l’incompréhension dans les yeux de leur victime commune.
Rigolant un peu maladroitement (Mécanisme de défense pour contrer le malaise qui grandi), il baisse doucement les yeux vers le Evoli qui, aplati au sol, semble vouloir lui faire regretter le jour de sa naissance. La journée prenait un drôle de tournant face auquel il ne savait pas comment réagir. Pas que Mana’arii manquait de ressources ou de parade pour se sortir des moments difficiles, mais… Enfin voilà. C’était un peu inhabituel comme situation. (Hors du commun même.)
« Euh…, commence-t-il sans quitter le canidé du regard, Je peux comprendre. » Évidemment qu’il peut comprendre. Lui aussi aurait sans doute préféré être seul qu’aussi mal accompagné. Malgré tout, ça ne lui suffit pas pour s’excuser platoniquement et tourner les talons sans demander son reste. Va savoir pourquoi : l’idiot reste planté là, ses yeux jonglant un peu nerveusement entre le dresseur et son pokémon. Il ne pense même pas à s’enquérir de l’existence du dernier arrivant en date. (Il a d’autres chats à fouetter sûrement.) Il se fait un peu plus maladroit qu’à l’accoutumé, un peu moins charmant surtout.
Finissant par prendre son courage à deux mains, le blondinet déglutit avant de se pencher à la hauteur du evoli dont le regard se fait toujours aussi dur et amer. Il sait qu’il risque d’y perdre des doigts, mais Mana réfléchit rarement aux conséquences avant qu’elles n’arrivent. Il compose avec une fois son destin scellé, avant ça il se contente d’agir en fonction des quelques cartes qu’il a en mains. C’est sans doute la raison pour laquelle il est rendu aussi loin de chez lui et pour laquelle il vit aussi pauvrement en dépit de toutes ses craintes et de toutes les mesures qu’il avait mis en place à Alola pour que ça n’arrive jamais.
Tendant doucement une main vers le evoli, il garde la deuxième sur la tête de Kane afin que celui-ci ne se précipite pas dessus dans le simple but de jouer. Même s’il ne cesse de se lever et de se coucher, témoignage non-verbal de son impatience, celui-ci écoute néanmoins les indications on ne peut plus claires de son dresseur : il contient ses envies de socialiser et se contente d’un aboiement étouffé vers son… possible-mais-vraiment-pas-si-certain ami du jour. « Pardonne-moi pour ma maladresse. Est-ce que je peux faire quelque chose pour me racheter auprès de toi ? J’ai des gâteries dans mon sac si tu veux ! », finit-il par demander plus souriant et éclatant qu’un soleil en plein désert.
On dit que la chaleur peut influer sur l’humeur et le comportement d’autrui. C’est un fait avéré; la patience, la tolérance, la compréhension aussi. Tout cela devient un peu plus difficile à partir d’un certain moment, quand la température nous monte au cerveau. Et pourtant, chacun pourrait réagir différemment et nous surprendre. Pour un nerveux, la réponse générale est la colère, les insultes, il partirait au quart de tour. Pour un poltron, ce serait soit un véritable excès de colère, par péché d’orgueil, soit la fuite, si le facteur endoctrinant était une menace à ses yeux. Pour Taiyo... sa patience et sa candeur sont parmi ses atouts, si vraiment il devait s’énerver envers quelqu’un, ça finirait sûrement en mode “vil fraudeur, mangeur de pouce de bambou” et un éloignement distinct pour ne plus perdre son temps.
Dans le cas du garçon, qui vient juste d’être presque agressé par Flambino, ce fut la confusion et l’incertitude qui prient le pas sur le reste. Quelques mots bégayés entre deux expressions confuses, une question qui n’en est pas vraiment une, mais un peu quand même, car on peut imaginer un point d’interrogation... mais en même temps, si la confusion prend par dans l’esprit du brin, se pose t’il lui même la question ? A vrai dire, se pose t’il la question de si il se pose la question ? Ou bien son cerveau n’est qu’un engrenage en roue libre, alimenté par la chaleur et la bouche soyeuse du garçon n’est alors que l’esclave du ressenti face à cette pierre qui approchait... nous ne saurons pas.
Toujours est-il qu’une phrase est prononcée. Une phrase teinte d’honnêteté, de vérité crue mais certainement pas de discrétion. Monsieur inserer son prénom car je triche pas en hrp pour balancer le mot qui commence par D ici espérait être seul... Taiyo fronce les sourcils. Ce n’est pas de la déception, ce n’est pas de la tristesse. C’est simplement son cœur de gentil qui vient de recevoir une mauvaise note. Comprenons le: imaginez qu’il y a une plateforme de streaming qui diffuse du contenu varié à base de jeux vidéos, podcast, “just chatting”, et juste pour le look, avec un logo violet & blanc. Et que innocemment, vous souhaitez vous adonner à un exercice qui vous plaît, en le transmettant à des parfaits inconnus, sans jamais vous avouez que vous recherchez leur amour inconditionnel que vos parents ne vous ont jamais donné. Et la, du néant, un XxxDark_Sasuke_du_42xxX apparaît et vous balance une vacherie gratuite, genre “j’aime pas trop le jeu que tu diffuses” ou “ptdr ta mère le maracas déréglé qui s’agite comme un nourrisson avec des vers dans le derrière”. Vous auriez envie de le répondre “ Bah écoute Jean-Didier, tu n’es pas otage de ce stream et au pire, mange bien tes grands morts”.
Bon... j’avoue, le Jean Didier / XxxDark_Sasuke_du_42xxX a pas eu un lapin de feu qui voulait lui mettre un caillou dans l’œil pour s’amuser. Donc, “””peut-être””” que Dam-... Le noirâtre dont on connaît pas encore le prénom a plus de raisons de réagir comme ça. N’empêche, y a des façons de dire les choses et ce n’est certainement pas celle la meilleure. Pas vrai que mon garçon est grave blessé intérieurement et va l’exprimer ?
Encore désolé pour le dérangement. Tsubasa, excuse toi au près de lui, c’est la moindre des choses.
Moi je boude du coup.
. stop lire.
..Je viens de dire quoi ?
...t’facon personne me respecte pour ce boulot de narrateur en carton même pas payé.
Bon, après un café, j’ai arrêté de bouder et je reprends. Contrairement à mon garçon qui ne peut que se morfondre en excuse, le blond, qui semble avoir été un boulet aussi, lui pro-... Attendez, je dois m’attarder sur lui. Je veux pas jouer les mecs omniscients qui trichent & abusent de leur statut mais... il est blond, pas trop grand, il a une voix de Rocco Sifredi qui s’est pris un coup dans les valseuses, il a l’air aussi joyeux (pour rester politiquement correct sur le forum) qu’un pinçon et il propose des gâteries à un parfait inconnu ? On nous l’a fait pas à nous, ça se voit qu’il s’appelle Chris ou Anthony.
Bref, Anthoris propose de s’excuser avec ce que nous espérons être de la bouffe... mais Antho, fais pas le fou ! Tu parles de bouffe devant Flambino frère, tu cherches ! Déjà que Hansha le lâche pas du regard, manquant de bondir pour lui percer un œil gratos, car il sait que Taiyo va pas être content s’il le fait, n’excite pas la bête, s’il te plaît !
Voila une excellente idée ! Pardon de réagir ainsi, mais j’ai du fruit dans un Thermos frais, peut-être pourrions nous nous assoir à l’ombre et reprendre des forces ensemble ? Je suis Taiyo, enchanté malgré les circonstances. - dit-il avec une légère courbette en avant.
Popopo, il est malin le cheval n’empêche. Il a vu longues oreilles baver, et du coup, il est allé le neutraliser avant qu’il s’attaque au sac de Chris. Et maintenant, il agite tranquillement sa ponytail pour amuser le clebard électrique. Ça c’est un vrai steak de lasagne serviable. Respect Jolly jumper.
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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L'électricité dans l'air te fait hérisser les cheveux... Ah non, c'est cet Anchwatt qui vient de passer pas trop loin de toi.
Que vas-tu faire ?
Apparition d'un pokemon !
Tic
Clicetic clicetact, clictetic, clicetact. Ce pokémon prend la place d'un engrenage dans une petite machine, mais la machine ne fonctionne pas. Pourquoi ? Il se le demande.
Que vas-tu faire ?
Apparition d'un pokemon !
Porygon
Il cherche un ordinateur. Vous avez pas un ordinateur ? Il en a besoin. Pourquoi ? Ah euh, parce que.
Que vas-tu faire ?
Maitre du jeu
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Est-ce que je devrais prévenir ce mec qu'il va y laisser sa main ? Probablement. Est-ce que j'ai la bonne conscience de le faire ? Carrément pas.
S'il ne comprend pas le message pourtant clair d'un Evoli tapi au sol, les oreilles couchées et les crocs presque dévoilés, je ne sais pas ce qu'il lui faut – et p't'être qu'une morsure ou deux, au final, ça lui fera pas grand mal. Bref. J'suis ce genre de p'tit con.
L'autre – le mec au lapin que j'imagine déjà broché – parle, et je hausse les épaules, balaie ses excuses en silence d'un vague revers de main. Mes parents l'auraient rincé pour les frais médicaux si le projectile m'avait atteint, mais en l'occurrence... en l'occurrence, c'est pas arrivé. On dira qu'il est pardonné – ne serait-ce que parce que c'est sa main qui s'est interposée entre mon visage et l'arme du crime. Il m'a un peu sauvé la vie, après tout, non ?
Euh...
Depuis quand t'invites des inconnus à pique-niquer ? Bon, c'est pas vraiment un pique-nique mais – euh, disons que j'espérais être suffisamment désagréable pour qu'on n'essaie pas de me retenir ici. Suis-je en train de perdre de mon potentiel antisocial ? Damn it.
En fait, j'avais pas spécialement prévu de m'att...
Rhapsodie lâche un grondement sourd qui m'interrompt dans mon élan et je baisse les yeux sur lui, décontenancé. Je réalise une seconde trop tard – il a déjà refermé sa mâchoire sur la paume du blond. Et là... Là, j'ai peut-être un vague remord.
Rhaps !
Je m'accroupis mais même le contact de mes mains sur lui fait monter une menace dans sa gorge – trois secondes tout juste avant qu'il réalise l'étendue des dégâts et qu'il relâche finalement sa prise en reculant dans mon ombre. Loin du blond. La victime de l'histoire – mais que je fusille pourtant du regard.
La prochaine fois, demande d'abord au dresseur si tu peux toucher son Pokémon.
Faut quand même être sacrément con.
Eden s'approche de la scène, l'air curieux – toutefois il se désintéresse vite du pseudo-drame qui se joue entre le type, Rhaps et moi, pour s'en aller quémander l'attention du brun vaguement trop social butterfly pour moi. Je le suis du regard et lâche un soupir. Retour des remords.
...il est comme ça avec tout le monde. Il aime pas trop les gens.
Encore moins ceux qui approchent trop près pour qu'il se sente en sécurité.
Je me redresse et avise mes Pokémon – qui souffrent clairement de la chaleur, eux aussi. On a fait que de marcher depuis qu'on est sortis – une pause n'ennuiera personne.
Va pour une pause à l'ombre, mais j'reste pas longtemps. J'm'appelle Damien.
Et puis, en direction du dernier anonyme et sa blessure (quand même) :
Mana’arii n’était qu’insouciance (C’est faux). Mais il croyait vraiment que son charme transcendait les espèces et que les Pokémon l’aimaient autant que les humains (Ça aussi c’est faux). Alors, forcément, tous les signes lui passent sous le nez comme s’ils n’étaient que du vent.
Soucieux de se faire pardonner auprès de l’Evoli, il tente une approche qui se veut respectueuse… mais qui ne fait manifestement pas l’unanimité. Dans sa quête d’approbation, il ne tend même pas l’oreille en direction des deux autres zigotos qui discutent juste au-dessus de lui. Il est trop occupé à se demander ce qu’il lui reste comme gâteries. Trop occupé à se demander s’il n’a pas mieux qu’une gâterie à lui offrir (Sa vie, par exemple).
La réflexion est toutefois de bien courte durée. Les yeux dans le vide, perdu dans ses pensées les plus obscures (Baies pêcha ou Baies Nanana ?), le grondement du sac à puces (Pardonnez, le narrateur a la haine) franchit à peine le filtre de ses tympans. Il est étouffé, à des kilomètres d’être analysé par la matière grise qui grouille entre ses deux oreilles. Alors forcément. Forcément, quand les dents du pokémon s’enfoncent dans la paume de sa main, l’insulaire réagit à peine. Il baisse tout juste assez les yeux pour voir la boule de poils et tenter d’analyser ce qui lui arrive. La douleur anesthésiée par l’incompréhension, le corps du jeune homme se raidit à peine.
Doit-il prendre cela pour un non ? (Doit-il lui proposer son doigt en guise de gâterie ?) « La prochaine fois, demande d'abord au dresseur si tu peux toucher son Pokémon. » (D’accord.) « Je voulais pas le toucher. » (Pas d’accord.) Un peu gêné, le jeune homme ramène sa main près de lui. Il ne sait plus trop où se positionner ni quoi dire. « Désolé. », murmure-t-il comme un gamin que l’on vient de prendre la main dans le sac… (Dans la gueule d’un pokémon*) « …Il est comme ça avec tout le monde. Il aime pas trop les gens. » Ce à quoi le blondinet hoche simplement la tête.
Maintenant que la surprise est passée, la douleur menace de lui faire tourner de l’œil. Il respire un peu moins aisément, le monde est un peu moins clair. Mana’arii a toujours eu les mains fragiles. Personne n’a jamais vraiment su pourquoi, mais les douleurs aigues aux mains(Et seulement aux mains) ont toujours fait de lui quelqu'un de fluet. Ça le saoule un peu, parfois, de ne pas être aussi endurant que ses frères et sœurs. D’être un peu plus 7/10 que 8/10.
Il se redresse alors, jette un œil aux deux jeunes gens qui l’accompagnent, puis esquisse un sourire sincère. Discrètement, il sert sa main contre lui et passe la propreté de son pull en second plan : l’orgueil avant tout.
« Ça va aller ? » Il hoche aussitôt la tête, mais… « Quelqu’un aurait pas un pansement et de quoi désinfecter ? Je pense que ça saigne. » Il n’a pas vraiment pris le temps de vérifier. Il sent juste quelque chose d’humide contre cette main qui tente de dissimuler la première.
Puis un pokémon passe et… Il est bizarre, mais Mana’arii l’aime bien. « Et lui, je peux le caresser ? » C’est un gamin.
Hmm, je ne vais pas jouer le detective-musicien-champion-membre des forces de l’ordre-astronaute-pompier-écrivain-prêtre de moins de trente ans, mais j’ai l’impression que le brun n’a pas spécialement envie de rester avec le trio. Si le blond a l’air joyeux de prime abord, ce n’est pas le cas du brun, un peu plus som-.... Naruto & Sasuke ?
Non non non, on évite les comparaisons douteuses et on se concentre plutôt sur ce qui se passe. Avant qu’il ne puisse terminer sa phrase de sortie, Damien (oui je prend l’info en avance dans mon récit, Kestuvafer ?) est interrompu par son pokemon qui goûte le service cockt-... la main du garçon qui lui quémandait de l’amour. Je suis presque sûr que c’était pas de ça qu’il parlait en prononçant le mot gâterie. Trop distrait par le Absol qui vient à sa rencontre, Taiyo ignore un peu l’échange.
Bonjour toi ! Tu es vraiment magnifique, tu as un petit nom ? - demanda t’il en lui caressant généreusement le haut de la tête et le menton.
Finalement, chacun semble consentir à prendre cette pause et de partir vers l’ombre, donc le petit groupe se déplace. Ce n’est que lorsque le garçon demande après un pansement ou autre que Taiyo remarque sa blessure. Instinctivement, il prend la main du concerné pour constater les dégâts. Il n’est pas infirmier, loin de la, mais voyager avec une personne comme Tsuki... il l’expliquera mieux que moi.
Assis toi là, je m’occupe de ça. - dit-Il avec un sourire sincère, qui se voulait rassurant. Il sort de son sac des boissons et un kit basique de premiers soins. De rappelant de comment sa sœur réagissait au désinfectant, il voulait éviter que le blond s’agite et appela son meilleur assistant à la rescousse. Hansha, tu peux venir maintenir son bras s’il te plaît ? Ne t’en fais pas, ce n’est que par précaution.
Précaution : Disposition prise pour éviter un mal ou en atténuer l'effet.
Évidemment qu’il peut. Taiyo lui a donné un ordre, vous pouvez être certain qu’il va le faire avec sérieux et application. Il attrape le bras du blond avec ses deux mains, le serre et s’assoit, le posant sur ses jambes. Il le fixe inlassablement dans les yeux, faisant claquer ses dents pointues les unes contre les autres, tel des maracas annonciatrices de danger. Je ne suis pas traducteur, mais ça ressemble à du « bouge si tu l’oses. » ! Pendant ce temps, Taiyo fini de désinfecter et s’intéresse à la question du garçon en commençant le bandage :
Je ne le connais pas, mais il a pas l’air méchant. Par contre, après ce qui s’est passé avec Evoli, demande lui l’autorisation d’abord haha ! Voilà, ça devrait être bon. J’ai une petite sœur énergique, alors les petits bobos, ça me connaît un peu. N’hésite pas au besoin.... euh, je ne crois pas que tu nous ai donné ton nom par contre. - finit-il avec un sourire un peu gêné.
Après ça, il servit un verre de jus de fruits au garçon, ainsi que de l’eau aux pokemons qui l’entouraient. Il déposa une coupelle toute particulière au Absol, lui caressant la tête pour l’inviter à boire. Seule Ponyta était restée un peu loin (et le clebard si Mana en décide ainsi).
Ifrit, viens boire un coup, ça te fera du bien ! Et donc, vous aussi, vous vous promeniez tranquillement avant ce pique nique improvisé ? Ou bien puis-je vous aider avec ce que vous aviez en tête ?
La proposition est tout ce qu’il y a de plus sincère et honnête. Avec une tête douce d’enfant avec une grosse cicatrice sur le front, Taiyo proposait toujours son aide en toute circonstance.... bon Hansha, il peut lâcher le grand blessé là, non ?
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Premio, j'ai laissé le type se faire mordre, en toute connaissance de cause – détail qui fait de moi un salaud dans les règles, mais ça, au pire, c'est pas nouveau, ni si terrible. Le problème – le tout petit problème que j'avais oublié – c'est qu'il saigne. Probablement. Et la simple mention faite de l'éventualité que ce soit le cas a suffit à me donner un haut-le-cœur.
Deuxio... le dénommé Taiyo n'a visiblement rien retenu de ce qu'il vient de se passer. Et, si j'avais été encore un peu plus salaud, j'aurais presque souhaité qu'Eden se rebiffe et le morde aussi, plutôt que d'apprécier les flatteries sans broncher (presque d'en redemander). Mais, euh – Rhapsodie est hostile pour cinq, et je doute qu'avoir une team entière de Pokémons agressifs soit tout à fait bien vu.
... Ouais. Celui-là, tu peux le caresser.
Mais soigne-toi p't'être avant. Heureusement qu'il perd pas le nord – j'ai bien ce qu'il faut, moi aussi (infirmerie ambulante je suis), mais le temps que mes idées cessent de tourner autour de l'image du sang, Taiyo a déjà réagi. Ça m'arrange, je crois – je détourne le regard tandis qu'il soigne la victime des crocs de Rhapsodie, et j'inspire profondément, histoire de ne pas tourner de l’œil (j'aurais l'air con). J'ai le goût du sang dans la bouche, mais je suis presque sûr que mon imagination délire – j'attrape quand même ma bouteille d'eau pour boire, me donner contenance et faire passer le malaise qui se prolonge.
Je ne me tourne de nouveau vers eux que lorsque la voix de Taiyo s'élève et célèbre son travail accompli – relevant par la même occasion que l'autre ne s'est toujours pas présenté. Non pas que ce soit particulièrement important, mais, soit... Je m'approche, Rhapsodie sur les talons, toujours peu serein – bien moins qu'Eden, qui accepte sans protester de l'eau de la main d'un inconnu. Je sais vraiment pas ce qui a foutu cette bestiole sur ma route, mais l'Absol au reflets d'or et de cuivre est définitivement aux antipodes de mes propres comportements. Est-ce qu'il y a quelque chose à comprendre ?
Non, fin, euh– je...
Pourquoi j'étais là, déjà ? (Mes yeux reviennent inlassablement sur la main pansée du blond.) C'était quoi la question ? (Et mes rétines n'accrochent rien d'autre que les coins où le pansement semble déjà plus sombre, imbibé de... quelque chose.) Respire, Dam. Ah. Oui.
J'ai entendu dire qu'il y avait un groupe de Solochi qui traînait dans le coin, plusieurs dresseurs l'ont signalé sur le réseau et... fin, euh, voilà ?
Je hausse les épaules, hésite et puis m'installe au pied de l'arbre qui nous abrite, en tailleur dans l'herbe sèche – et l'ombre fait du bien. La compagnie, pas sûr. Mais ça passe. Je crois.
Mais j'ai l'impression qu'ils sont tous planqués pour échapper à la chaleur.
J'observe Eden qui relève la tête de sa coupelle et s'approche du blessé – de la part de qui il n'a pas encore obtenu son minimum syndical d'affection.
... Lui il mord pas. Promis. Ou alors, c'est que c'est toi, le problème.
... Ouais. Bon. La sociabilisation, c'est toujours pas trop ça.
[ première apparition avec encens dragon siouplé ~ ♡ ]
Il souriait, Mana. Il souriait pour oublier que ça faisait (un) mal (de chien). Il souriait parce qu’il aimait bien la gueule du Pokémon qui traînait près d’eux… Et aussi pour effacer la honte sur ses traits, pour effacer les résidus de grimace qui risqueraient d’abîmer son magnifique visage (Et évincer son charme des îles).
Ignorant Damien qui évite prestement la scène du regard (Il a d’autres priorités à gérer), l’insulaire adresse un sourire à Hansha lorsque celui-ci attrape son bras pour le déposer sur ses jambes. À l’instar de l’ampoule qui ondoie dans les airs non loin du trio, le blondinet trouve que l’assistant soignant a une tête des plus sympathiques. Il ne saurait expliquer ce qui, entre le regard fixe et le claquement de dents creepy, lui plait le plus en lui… Mais il y a un truc, un je-ne-sais-quoi qui ne laisse pas l’Ehu-kai indifférent. Des … (Il a oublié le nom de l’espèce) il en a souvent admiré à la télévision, dans les magazines et dans les rares bouquins qui ont alimenté sa matière grise, mais c’est la première fois qu’il en croise un en chair et en os. Il n’est pas déçu.
Dans le remous de la fascination et des réflexion, il en oublie presque le picotement (Quelle torture…) qui traverse sa main et son bras lorsque l’autre désinfecte sa plaie. « Merci… », murmure-t-il d’une voix sincère en reposant son regard sur le bandage qui recouvre maintenant sa paume et ses doigts. Honteux, il soupire doucement malgré lui. « Ça va laisser une cicatrice hein… ? » Il était solaire, Mana, mais il était surtout soucieux de son apparence. Sans en faire une obsession, il était conscient qu’un 8/10 ne pouvait pas se permettre la moindre imperfection… Et malgré les genoux éraflés et les bobos caractéristiques de l’enfance, le gamin s’en était toujours bien tiré jusqu’à présent.
C’était de l’histoire ancienne. Maintenant, il serait Mana le dur à cuir.
« Oh ! C’est vrai. Mana’arii Ehu-kai. Heureux de faire votre connaissance ! » Le timbre de sa voix est déjà un peu plus joyeux, un peu plus insouciant : distinctif. Il ne va quand même pas pleurer sur le sort de sa pauvre main pendant des siècles. S’il le souhaitait réellement, il aurait tout le temps de pestiférer contre lui-même lorsqu’il rentrerait au studio en soirée. Mais, d’ici-là, il aurait sans doute oublié.
« Tu es dresseur ? » Demande-t-il simplement en regardant l’autre noiraud. D’un geste instinctif, il se masse doucement les poignets avant de tendre une main vers le absol… Mais se ravise à la dernière seconde, un sourire un peu déçu aux lèvres. « Tu me détestes ? » Il préfère savoir. « Je peux comprendre pourquoi… » Il n’a pas l’intention de jouer les dramaqueens et de partir sur un fond sonore musical (Sur quelques notes dramatiques de piano). À la place, il se contente de laisser ses pupilles azurées fixer le Ponyta et … et Kane qui tente d’attraper sa queue.
« Kane, arrête, tu vas te fair ma- » Gémissement de douleur du chiot lorsque sa gueule se referme enfin sur l’objet de sa convoitise. Soupire. Visiblement, le Pokémon ne valait pas mieux que le maître.
(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
Dusk
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Tout le monde rêve d'avoir sa propre arme balistique médiévale. Tout le monde. Sans exception. Ce Pokémon, héritier d'une grande lignée de béliers renfonceur de portes sera la vôtre. Il chargera les murs, les portes, les pots de fleur, les Pokémons, les souliers. Tout ce qui le sépare de sa si douce nourriture. Tout. Il vous le prouve d'ailleurs en tentant de réaliser avec cet imposant transmetteur électrique.
Que vas-tu faire ?
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Mana'arii Ehu-Kai. Aussitôt qu'il se présente, deux pensées se bousculent en simultanée (visiblement, tout fonctionne toujours deux par deux, avec ces types). Premio ; c'est quoi l'idée de donner son nom complet à de parfaits inconnus ? T'as seulement idée, mec, de ce qu'on peut faire avec ton nom et ton prénom de nos jours ? Et puis, non, sérieux, tu veux pas m'filer ton code de carte bleue, tant qu'on y est ? Deuxio... wait. Ehu-Kai. Ça court pas les rues, pour sûr ; pourtant les sonorités me filent un air de déjà-vu. Où est-ce que j'ai entendu ce nom, déjà ? J'essaie de me souvenir – de chercher dans ses traits des similitudes avec d'autres (et je le dévisage peut-être un peu trop longtemps pour que ce soit naturel et désintéressé).
Sa question me prend de court – la deuxième, pire encore. Quoi ? Je reste muet, abasourdi et presque certain d'avoir mal compris quelque chose – j'ai dû louper un morceau de phrase ou un connecteur logique, y'a pas moyen. Qu'est-ce que... J'ouvre la bouche mais je la referme – à côté le Voltoutou couine et je sursaute, le regard qui bascule en direction de la scène loupée. Je pourrais presque rire – presque. Mais j'ai pas vu grand chose, alors – alors je sais même pas si c'était supposé être marrant.
... Euh... Ça va aller ? Il l'a pas blessé...?
Eden, qui s'était couché au sol, le nez presque sur les chevilles du blond, malheureux des flatteries avortées, a relevé la tête pour regarder le chaos engendré – il pousse même le vice jusqu'à se relever pour aller... s'assurer que le Ponyta va bien ? Quelque chose qui y ressemble, du moins – du coin de l’œil, je surveille simplement qu'il ne devienne pas trop brusque dans ses bousculades bonne enfant. Manquerait plus que ça, j'ai toujours un honneur à sauver. Un Pokémon pas sortable, ça passe. Deux, un peu moins.
Je reporte mon attention sur Mana'arii – toujours pas vraiment sûr de ce que je suis censé répondre sa question. Mis à part une autre question.
... Pourquoi je te détesterais ?
Le contraire, par contre, ne m'aurait pas étonné. Le contraire, en fait, ne m'étonne jamais.
C'est toi qui finis blessé à cause d'un de mes Pokémon, je reprends, un peu hésitant et mal assuré – ma voix trébuche, un mot sur trois. Et, euh, ouais. T'auras sûrement une cicatrice, du coup. Genre... Genre comme ça.
Je tends la main, et désigne de l'index les traces encore nettes qui se dessinent au bord de ma paume. Petits pointillés plus blancs que ma peau déjà trop pâle pour la saison – c'est pas faute de passer ma vie dehors, pourtant.
Il m'a fait ça la première fois que j'ai voulu le toucher. Y'a genre, euh... un an et demi ? Donc, euh– j'vais pas te détester pour un truc que j'ai fait aussi. Je... Enfin ce serait... con ?
Merci, Cap'tain Obvious.
Ainsi penché dans sa direction, je reprends l'inspection de ses traits – me redresse la seconde d'après, presque un peu sonné. Est-ce que...?
... Ehu-Kai, t'as dit, hein ? T'es pas... euh... T'as pas genre une sœur ou... 'fin, t'as pas une nana dans ta famille qui s'appelle, euh... Kani... Kiana, je crois ?
Les prénoms et moi, folle histoire d'amour – surtout quand une gamine a trouvé malin de venir en parasiter certains avec ses défauts de voyelles. Kiana Ehu-Kai, j'en suis presque certain – c'était ce nom-là qui avait été annoncé dans les hauts-parleurs, pendant le tournoi. J'y mettrais (presque) ma main au feu. (Ou entre les crocs de Rhapsodie, pour rester dans le thème).
[ première tentative de capture du Solochi avec lait meumeu siouplé ~ ♡ ]
Il était insouciance et témérité, complètement étranger aux risques qui pouvaient découler d’une telle confession. Lui savait pourtant les dommages que l’on pouvait causer au détour d’un prénom et d’un nom de famille : Il avait envoyé une facture à quatre chiffres à Vai’ata avec rien de plus qu’une adresse pour unique arme. Il se souvenait parfaitement : Le regret n’avait jamais pointé le bout de son nez. ( il en était encore ridiculement fier.)
Mana’arii avait vraiment un gros problème avec sa famille (Enfin, avec une partie de sa famille *).
Le museau plaqué au sol, Kane ne bouge plus. Il se contente de balayer doucement le sol de sa queue, perdu entre l’excitation des nouveaux amis et la brûlure qu’il vient de se faire. Retenant un soupir, le blondinet se contente d’attraper son sac à dos non loin de lui. Il l’ouvre, en dégage une bouteille d’eau dont il s’empresse de remplir le bouchon avant de pousser un léger sifflement destiné à attirer sur lui l’attention sur chiot. Il le pardonne. Entre le maître et le Pokémon, il n’y a pas de méprise : les deux sont aussi maladroits l’un que l’autre.
Laissant l’autre boire afin d’atténuer un peu les effets de la brûlure, l’insulaire reporte son regard sur Damien : il sourit. « Je ne t’ai pas demandé la permission avant de l’approcher… Et puis, c’est moi qui lui ait balancé une pierre le premier. » Rappelle-t-il, un peu honteux, mais capable d’assumer ses erreurs. « Et, euh, ouais. T'auras sûrement une cicatrice, du coup. Genre... Genre comme ça. » Fasciné, l’Ehu-kai s’étire tout juste assez le cou pour admirer les traces de dents formant un demi-cercle sur la paume de Damien. Il sait que l’autre n’est pas tactile (Ou plutôt, il le sent.), mais il ne peut s’empêcher d’attraper ses doigts entre les siens afin de les attirer un peu plus dans sa direction. « Classe ! J’aime bien, ça donne un côté… Dur à cuir ? » Commente-t-il en caressant inconsciemment la cicatrice de son pouce. (S’il se fait la réflexion que Damien a la peau douce, il ne la formule pas. Ça lui fait une qualité en plus que Iza n’a pas.) « On est désormais… Frères de cicatrices ? C’est mieux encore que les tatouages de couple : On est genre liés pour la vie. » Rigole-t-il en relâchant doucement la main de l’autre.
Mana’arii est solaire. Étonnamment, il aime bien la présence des deux jeunes gens qui l’accompagnent. Ils sont différents (Pour ne pas dire opposés), mais ils dégagent quelque chose d’agréable. Le trio improvisé ne le rend pas inconfortable, il n’a pas envie de fuir. Il n’a jamais vraiment ressenti le besoin de fuir, d’ailleurs.
« ... Ehu-Kai, t'as dit, hein ? T'es pas... euh... T'as pas genre une sœur ou... 'fin, t'as pas une nana dans ta famille qui s'appelle, euh.. » Et déjà, il se renfrogne légèrement (Le bien être n’aura duré qu’un temps. Genre… 3 secondes). « Oui, oui : je sais, Vai’ata Ehu-kai tout ça, tout ça. C’est bien ma - » Interrompu. « Kani... Kiana, je crois ? » Hein ? La surprise est telle qu’elle suffit à le radoucir presque instantanément. Il en oublie presque qu’il est censé être presque autant en colère contre Kiana que contre Vai’ata. Presque. Parce que, dans les faits, Kiana ne s’est pas émancipé à seize ans et elle ne l’a pas laissé avec toutes les tâches ménagères sur les bras. Kiana n’a pas été sa bouée, elle ne l’a pas laissé se noyer. Elle est juste partie(Le crime est moindre, mais existant). « Oui… Tu connais ma sœur ? Quel genre de lien vous avez ? » Demande-t-il d’une voix amusée, presque curieuse.
Il était toujours prêt à ramasser des informations sur Kiana. (Encore plus si lesdites informations pouvaient être retournées contre elle.)
(Cette deuxième parenthèse ne sert qu’à dire que le Anchwatt existe toujours, il ne l’a pas oublié.)
(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
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Mon regard s'attarde sur ma main – j'y sens encore tes doigts qui frôlent la cicatrice alors même qu'ils se sont dérobés. Le fantôme de ton contact s'attarde à la surface de ma peau comme un souvenir entêtant – mais pas vraiment dérangeant, pas totalement déplaisant – jusqu'à ce que je me décide à refermer le poing et à relever les yeux vers toi – comme si de rien n'était. Je plonge dans ton regard un instant avant de le détourner – et j'ai l'ombre d'un presque sourire qui s'installe au bord de mes lèvres quand j'y songe, dur à cuire, mais si tu savais, (si tu savais toutes les empreintes de violence que porte mon corps) si tu savais tu rirais peut-être un peu moins (mais tu ne sais rien, donc tu peux bien continuer, moi j'aime bien).
Vai'ata – je réalise et le nom me surprend, m'arrache un semblant d'exclamation silencieuse. Vai'ata – et je revois la peau satinée, les boucles décolorées et le sourire avenant ; j'entends à mes oreilles les cris trop perçants de ma sœur qui rencontrait l'une de ses idoles dont je ne connaissais pas grand chose (peut-être que rien serait plus correct), et j'hésite une seconde entre le rire et la grimace. Ce sont tes intonations qui me convainquent – ni l'un, ni l'autre. Rien qu'un froncement de sourcils imperceptible – et mon silence.
Je réalise brusquement : t'es le frère d'une célébrité. À quoi ça peut bien ressembler, une existence pareille ?
… Hm ? Oh… Euh… Je la connais pas vraiment, en fait, 'fin… On s'est vite fait rencontrés au tournoi d'Exilar, le mois dernier, on a un peu parlé… C'est tout.
Je hausse les épaules – en somme, rien de croustillant.
J'ai croisé Vai'ata aussi, en toute honnêteté, mais j'avoue que… J'avais pas vraiment fait le rapprochement. C'ma p'tite sœur qu'est fan… Et puis, t'façon, je la connais encore moins que Kiana, alors…
Je relève la tête quand notre troisième acolyte se congédie d'un signe de main – j'y réponds par automatisme ; cerveau tu fous quoi en fait ? – et d'excuses enjouées qui n'ont pas l'air très désolées. Sa silhouette disparaît à l'angle d'un muret, et le silence qui retombe me surprend – c'est comme tenter de retrouver le fil de ses pensées après qu'il se soit emmêlé. Je repose les yeux sur toi, mais il me faut quelques secondes pour retrouver l'élan.
Ah… C'est donc un tête-à-tête, désormais… Je porte ma bouteille d'eau à mes lèvres, comme pour me donner contenance, et c'est quand je referme le capuchon que je me risque à un presque murmure. Désolé, t'es pas super bien tombé niveau bonne compagnie.
Je hausse les épaules et soupire – au pire… Au pire, y'a rien qui t'empêche de te barrer si tu t'ennuies, hein ?
Dis… Si c'pas indiscret ou quoi, genre… Ça fait quoi, d'avoir une sœur célèbre ? C'est pas, genre… compliqué, au quotidien ?
Tactile, il l’était. Sans doute un peu trop, jamais malicieusement. Il était juste… Comme ça. Un peu trop intéressé, un peu trop intrigué. Il aimait se convaincre que les gens étaient réels. Pour lui, c’était logique, c’était spontané. Mais son avis n’était pas forcément partagé à tous les coups. Il le voyait dans le regard des gens lorsqu’il posait sa main sur la mauvaise épaule ou qu’il frôlait la mauvaise chevelure. Il respectait. Contrairement aux apparences, l’insulaire était réceptif aux signaux. Il savait lire entre les lignes, prendre ses distances sans se faire mo- … Fin, la plupart du temps. ( :ptdrmoche:)
Bref. Tout ça pour dire qu’il ne voulait pas parler de Vai’ata. Il ne voulait pas que les gens le traitent comme le petit frère de et entendre son nom de la bouche d’un inconnu était encore plus insupportable que d’écouter sa mère lui répéter qu’il pouvait et devrait compter sur elle, une fois à Lumiris. Qu’ils crèvent tous.
Kiana, c’était différent. Un peu. Elle était moins insupportable déjà… Pis elle était partie à dix-sept ans, pas seize. Bon ok, ça c’était un mauvais argument. Il ne l’aimait plus beaucoup non plus. Ou peut-être l’aimait-il trop. Même s’il ne l’admettrait pas de son vivant, c’était sans conteste la raison pour laquelle il était aussi en colère contre elle… Contre eux. Il n’acceptait pas d’avoir été abandonné par des gens qu’il aimait et dont il avait un peu trop quelque chose à foutre. Il n’acceptait pas de leur avoir donné plus d’importance qu’eux lui en avait offert en retour. Il trouvait cela injuste.
« … Hm ? Oh… Euh… Je la connais pas vraiment, en fait, 'fin… On s'est vite fait rencontrés au tournoi d'Exilar, le mois dernier, on a un peu parlé… C'est tout. » Aucune information susceptible de lui pourrir la vie quoi. Ravalant sa déception, il se contente d’acquiescer en ramenant son regard vers le pansement à sa main. Bref, Kiana n’aurait rien à craindre de sa colère cette nuit encore. C’était vraiment pas juste.
« J'ai croisé Vai'ata aussi, en toute honnêteté, mais j'avoue que… J'avais pas vraiment fait le rapprochement. C'ma p'tite sœur qu'est fan… Et puis, t'façon, je la connais encore moins que Kiana, alors… » Mh, mh. « Tant mieux… Tu peux t’en tenir à ça. Crois-moi, tu rates pas grand-chose. » (Autant dans un cas que dans l’autre.)
Surprise non feinte lorsque le troisième joyeux luron de leur petite bande disparaît d’un au revoir silencieux. D’un sourire, l’insulaire les remercies, lui et le gnome à ses trousses, pour les premiers soins. Ça ne dure qu’un court laps de temps.
Jusqu’à ce que l’autre souligne que, maintenant, c’est d’un tête-à-tête dont il s’agit. « C’est le moment où je suis censé sortir les bougies et les pétales de rose, c’est ça? » Léger ricanement, nul malaise à l’horizon. Enfin, pas de son côté de l’océan. « Je déconne beau brun, me remercie pas d’une crise cardiaque s'il-te-plait. »
Clin d’oeil. Légèreté. Jusqu’à ce que la conversation évolue dans un sens qu’il n’avait pas prévu… ni souhaité.
« Je vais y penser à deux fois à l’avenir avant de me décréter frère de cicatrice... » Soupire-t-il avec amusement, accordant malgré tout un sourire en coin à son tête à tête du jour. « Ça ne fait pas grand-chose. Vai’ata a décidé de faire son nom à l’écart de la famille… Elle s’est émancipée à seize ans et, après ça, on a mis trois siècles à savoir ce qu’elle était devenue. Je saurais même pas te raconter fidèlement le tiers de son parcours pour être honnête… » Le regard qui se détourne, qui tente d’oublier ce qu’ils avaient un jour été. « C’est juste agaçant de voir sa tête partout et de devoir feindre être un cousin lointain à chaque fois que tu déclines ton identité à quelqu’un qui la connaît. »
Au moins, elle avait eu assez de respect pour eux (Pour lui) pour préserver son anonymat au mieux de ses capacités. C’était la seule raison pour laquelle il pouvait encore exister, il en était conscient. Si, à une seule reprise, Vai’ata s’était mise en tête de prononcer son nom lors d’une entrevue, sa vie en aurait sans doute été complètement chamboulée.
C’était la seule chose de vraiment bien qu’elle ait fait pour lui : l’oublier.
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Damien Delaunay
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Messages : 1289 Née le : 29/12/2002 Age : 21 Région : Hoenn Pokédollars : 763 Stardust : 4132 Stardust utilisés : 3405 Equipe pokemon : Aventure
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Je hoche la tête, lentement. J'écoute simplement, sans un mot, en essayant de transformer les tiens en quelque chose de traduisible au niveau commun des mortels. Y'a quelque chose d'étrange, dans ta façon de parler d'elle – tes intonations et les mots employés. Le vocabulaire est lasse ou agacé – un quelque chose qui me pousse à froncer les sourcils une seconde, avant que je décide que ça ne me regarde de toute façon pas.
Ouais… Je crois que je comprends… 'Fin, je l'ai pas vécu et je le vivrai jamais mais, genre… Je crois pas être trop mauvais pour me projeter.
Peut-être pas dans la situation – mais je déchiffre aisément les émotions des autres. C'est comme ça, les hommes dissimulent toujours plein d'indices quand ils parlent (et même quand ils se taisent) et tout les trahit. Si facilement… Tout compte : l'endroit où se déportent les regards, les mots sur lesquels la voix trébuche, les synonymes qu'on emploie. Tout a sa place, et tout en dit trop long. (Même moi je suis trop souvent un livre ouvert pour toutes ces raisons.)
Mais c'est cool que vous vous soyez pas retrouvés projetés sur le devant de la scène par défaut, genre… Vous avez encore l'occasion de mener vos propres vies, du coup. 'Fin, je pense ?
Je m'avance peut-être trop – j'en sais rien. Du bout des doigts, j'effleure l'une des oreilles de Rhapsodie, qu'il agite avant de reculer la tête. Je recommence, il grogne et me fixe. Je tends la main pour recommencer (encore), et lui s'éloigne, tout juste hors de portée. Sale bête. Mon attention reportée sur toi (par défaut, dira-t-on ; la vérité c'est quand même que t'es pas désagréable à regarder) ça devient difficile de converser, de relancer – quand les sujets s'essoufflent moi chaque fois je perds mes repères et je perds pied.
Je vais de surprise en surprise, avec toi… (Tu le sens, le sarcasme ?) Je t'ai cru dompteur de fauves (coup d'œil en direction de l'Umbreon désormais paisible) puis super star… Tu n'es finalement ni l'un ni l'autre. T'es un mec bien mystérieux, quand même.
Ces ironies-là n'appellent pas forcément à la réponse.
T'as d'autres terribles secrets à cacher à ton frère de cicatrice ? Avant les roses ou le pacte de sang, j'aimerais bien savoir dans quoi je m'engage, t'vois…
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