les idées turbulentes
palpitant saccagé par les tragédies ⋆ vai'ael
Hécate ⋆ ♀ ⋆ Nv.5
Hestia/Myla ⋆ ♀ ⋆ Nv.5
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Dans son dos la porte qu'il referme en s'y appuyant, de tout son poids las et fatigué. L'arrête du nez pincée entre deux doigts et un soupir au bord des lèvres, la barre au front et même le bruit des sabots d'Hécate sur le linoléum de la chambre pourrait l'agacer s'il n'y était pas si habitué. Il inspire et s'arrache au battant, retire ses chaussures en trébuchant dans le couloir, plie ses lunettes qu'il garde à la main et jette son sac au pied de son lit – lit sur lequel il se serait laissé tomber sans sommation s'il ne s'y trouvait pas une bouteille de vin grand cru dans un bac de glaçons, accompagné d'une note manuscrite soigneusement rédigée. Il la survole à peine du regard – parce que ce n'est pas la première fois que la réception destine à l'équipe quelque cadeau de luxe à leur attention dans les chambres privatisées du septième étage –, pose ses lunettes sur la table de nuit, repousse le plateau et se laisse tomber à la renverse sur le matelas.
Les yeux clos mais les idées turbulentes – il se sent encore plein de fiel et de rage, de rancœur et de honte. Son souffle est encore court de la course du retour, des obstacles de la ville sur lesquels il a tenté de s'épuiser mais en vain – rien ne s'est tu dans le dédale de ses pensées.
Parce qu'Hécate trépigne il cède et libère Myla – Hestia, il préférerait, si seulement elle daignait répondre à ce nouveau nom – qui s'en va jouer entre les sabots de la Ponyta agitée. Il les observe, du coin de l’œil, et ses prunelles accrochent de nouveau la bouteille.
Ce serait du gâchis de ne pas l'ouvrir, qu'il songe tandis qu'une idée en entraînant une autre, il se saisit de son téléphone portable et pianote sur l'écran – la destinataire de ses frasques toute trouvée (comme une intuition brusque qui converge toutes ses pensées vers elle ; ou peut-être n'est-ce que parce qu'il n'a plus que quelques noms à la mémoire depuis qu'il s'est écorché sur les rebords acérés d'un autre à l'écume corrosive).
Il réactive la sonnerie pour ne rien manquer d'une potentielle réponse puis ferme les yeux, l'appareil posé sur son ventre et un bras en travers de son visage.
Le palpitant saccagé par les tragédies.
Les yeux clos mais les idées turbulentes – il se sent encore plein de fiel et de rage, de rancœur et de honte. Son souffle est encore court de la course du retour, des obstacles de la ville sur lesquels il a tenté de s'épuiser mais en vain – rien ne s'est tu dans le dédale de ses pensées.
Parce qu'Hécate trépigne il cède et libère Myla – Hestia, il préférerait, si seulement elle daignait répondre à ce nouveau nom – qui s'en va jouer entre les sabots de la Ponyta agitée. Il les observe, du coin de l’œil, et ses prunelles accrochent de nouveau la bouteille.
Ce serait du gâchis de ne pas l'ouvrir, qu'il songe tandis qu'une idée en entraînant une autre, il se saisit de son téléphone portable et pianote sur l'écran – la destinataire de ses frasques toute trouvée (comme une intuition brusque qui converge toutes ses pensées vers elle ; ou peut-être n'est-ce que parce qu'il n'a plus que quelques noms à la mémoire depuis qu'il s'est écorché sur les rebords acérés d'un autre à l'écume corrosive).
hi beauté des îles
tu vas bien ??
dis-moi, j'suis dans ma chambre, j'ai une bouteille de vin blanc de luxe mais personne avec qui la partager
et une terrible envie de la partager en bonne compagnie
tu veux bien être cette bonne compagnie ??
j'envoie mon chauffeur te récupérer
envoyé à 19:14
Il réactive la sonnerie pour ne rien manquer d'une potentielle réponse puis ferme les yeux, l'appareil posé sur son ventre et un bras en travers de son visage.
Le palpitant saccagé par les tragédies.
hype hype hype ♡