« Si l’un d’entre vous quitte cette pièce, j’en ferai mon affaire. » Menace-t-elle d’une voix tranchante.
Dans ses yeux, les larmes séchées ont laissé place à la rage et au rouge des sclères trop frottées. Se dressant de toute sa dignité - car elle n’en manque pas -, Meira vous dévisage tour à tour avec méfiance. Vous êtes nombreux à ne pas avoir eu le temps de disparaître dans l’agitation des plus sanguins : Le professeur Baboab, Aedan - qui n’a pas manqué de toiser Mikhail du regard en croisant ses bras sur son torse lorsqu’il a fui comme une mauviette -, Zephyr, Roméo, Luna, Helios, Elexia, Arsen, Hanako, Capucine, Narcisse et Léonard.
Vous êtes les douze personnes qu’elle a réussi à garder ici, avec elle, et qu’elle ne compte pas laisser s’échapper.

Personne ne lève la main sur le Doyen sans en payer les frais.

« Vous l’avez tous entendu, n’est-ce pas ? On ne peut faire confiance à personne ici… Et je vais être franche : présentement, aucune de vos têtes ne me revient. » Explique-t-elle en déglutissant. Même si elle tente d’être forte, même si la panique a laissé place à ses mécanismes de survie, elle n’en oublie pas pour autant le corps de son aîné non loin.
Même s’il est recouvert du linceul dans lequel il passera les prochaines heures, elle continue de l’éviter habilement du regard : elle n’a pas envie d’être confronté à ce tableau macabre. « S’il y a un traître parmi-vous ou ailleurs, je le trouverai… Et tant que je n’aurai pas la certitude que vous êtes tous cleans : personne ne partira d’ici. »
Elle n’entend pas à rigoler.
Simple vendetta ou méfiance justifiée, ses motivations importent peu. Il n’y a que les actions qui comptent et les siennes sont parfaitement claires : elle trouvera le nom de l’abruti qui a mis un terme à la vie du Doyen. Et si c’est Hyouga lui-même qui s’est sali les mains, il payera et vous l’y aiderez. N’est-ce pas ?

Prenant finalement une grande inspiration, le maître de la ligue fini par se laisser tomber sur une chaise en prenant sa tête entre ses mains.
Même pour elle, c’est épuisant d’être en colère. « Je sais que j'ai pas toujours été le maître dont vous aviez besoin, mais je promets de me rattraper et tout faire pour enfermer c't'ordure. » Elle redresse alors tout juste assez la tête pour vous observer tour à tour. « C'est terminé la cours de récré »

Autour d’elle, les champions d’arène et de coordination cultivent le silence comme une denrée rare. D’aucun ne parle, d’aucun n’ose la contredire ou tenter de la calmer : il n’y a pas de mots pour apaiser la douleur qui la terrasse plus que le poids du monde sur ses épaules. « Vous avez une objection ou quelque chose à me dire avant qu’on ne commence ? » déclare-t-elle finalement.

Surprise, elle l’est.
Lorsque Léonard prend la parole pour ramener l’attention sur les tableaux, elle s’empresse de soupirer. Maintenant qu’elle est consciente d’être tombé dans un piège de la Team Mistral, elle n’a définitivement pas le coeur à tenter de comprendre leurs motivations ou leur choix de déco. « Léonard, c’est ça ? » Ça l’ennuie visiblement d’être redirigée vers un détail qui, à ses yeux, est aussi fade et insipide que la couleur de vernis d’une adolescente. « Où voulez-vous en venir exactement ? Ce n’est que de la propagande Mistral… Je ne vois pas ce que vous espérez y découvrir de plus. »

Narcisse Lether

La Salle de Réception

Fouinar

100

Oniglali

60

Muplodocus

60

Grodoudou

60

Yanma

60

Inexistant

xxx

Capucine Alambra

La Salle de Réception

Ectoplasma

100

Crustrabri

100

Goupix

100

Feunard A.

100

Nidoking

100

Frissonille

5

Leonard Sextant

La Salle de Réception

Stari

60

Tortank

100

Exagide

100

Ptera

50

Mangriff

60

Galekid

30

Les tensions ont atteint leur paroxysme lorsque tu oses ouvrir la bouche, Capucine.
Malheureusement, le maître de la ligue te jette à peine un oeil : tes petites manies de furie incontrôlable de l’atteignent pas. Elle est consciente des erreurs qu’elle a faite et, surtout, du pouvoir qu’elle a sur toi. Tu n’es rien sur son chemin, une petite championne de pacotille : un insecte qu’elle peut écraser ou détrôner d’une seule parole.
Il est temps pour vous de réaliser que Meira est celle à votre tête et ce sans un regard pour votre opinion à son sujet.
Des champions glace - Ou de n’importe quel autre type, ce n’est pas ce qui manque à Lumiris. Vous êtes permutables, facultatifs : elle pas. Le manque de respect que certains d’entre vous osez lui témoigner peut -et finira- par vous coûter cher.
Ce n’est pas un risque dont vous souhaitez assumer les conséquences.

« Ne t’avise plus de me reparler sur ce ton Capucine Alambra. N’oublie pas que j’ai ton rang de championne entre mes mains et que tu n’as rien d’irremplaçable. » Prononce-t-elle sur un ton glacial, toujours sans daigner un regard dans ta direction. Pour la première fois, Meira dégage cette prestance écrasante qui va de droit à son rang.
Que celui qui n’a jamais fait d’erreur lui lance la première pierre.

Cirrus était son grand-père, témoignez lui le respect que vous lui devez.

Déglutissant, Elexia s’empresse de se relever pour faire quelques pas vers le centre de la pièce afin de se mettre entre vous tous. Souriante au possible, elle lève doucement les mains en prenant une grande inspiration. « Bon, bon, bon! Et si on se calmait tous haha ? Je pense que l’on est tous un peu sur les nerfs là... » dit-elle d’une voix un peu nerveuse, mais sincère. Est-ce vraiment le temps d’agir de manière aussi immature ?

Se retournant vers Léonard, elle dépose alors une main sur sa hanche avant de hausser doucement un sourcil. « Il s’est passé pas mal de choses à Lumiris… Quel genre d’informations tu veux entendre ? Je suis prête à répondre à toutes tes questions si tu le souhaites… Mais je ne comprend pas vraiment le sens de ces tableaux. Je les ai regardé en arrivant, mais je ne connais pas l’histoire qu’ils racontent… Genre, ces … trucs » dit-elle en désignant les dernières peintures rupestres, celles affichant les mystérieuses formes que vous avez sans doute remarqué en posant les yeux dessus pour la première fois « Je n’ai jamais vu ça. »

Ce à quoi Meira se contente de sourire légèrement d’un rictus fade et un brin acerbe. Elle ne rajoute rien, se contente de te fixer, Narcisse. Il y en au moins un pour être inquiet à l’idée qu’un tueur se balade librement sur le navire… « Yeah… On a été convié vers dix-huit heures trente. On nous a invité à prendre un verre de vin en attendant le reste des invités… » Elle fronce légèrement les sourcils, fixe le plafond une seconde ou deux.  « Mais la serveuse était maladroite et elle a renversé sa coupe sur sa chemise alors on est remonté à sa chambre pour lui permettre de se changer. Quand on est revenu, elle en avait déjà remplie une nouvelle en s'excusant platement pour sa maladresse. Après ça, le reste de la table et de la deuxième table sont venus nous rejoindre… Puis vous êtes arrivés peu après et on a mangé. » Soupire-t-elle doucement. « Narcisse, quelque chose cloche. Je ne comprend pas les motifs de la Team Mistral pour vouloir l’éliminer… Pourquoi se donner toute cette peine ? Pourquoi ici et maintenant ? Qu’est-ce qu’ils avaient à y gagner ? » Demande-t-elle en parcourant doucement la salle du regard.

Et dans son regard, le mystère s'épaissit.
Et vous comprenez alors que personne ne rentrera à Lumiris tant qu’elle n’aura pas compris. Le Doyen était plus qu’une icône, plus qu’un vieillard négligeable : il était l’essence même de Lumiris. En son absence, c’est la structure même de la région qui s’écroule.

L’heure n’est pas aux boutades d’enfants et Meira le sait.
Elle est consciente et même s’il lui brûle les lèvres de te répondre, elle décide cette fois de t’ignorer complètement. Elle n’a pas besoin de toi pour établir son pedigree tel qu’il est perçu par la majorité de la région… Personne n’effacera jamais les erreurs qu’elle a commise, elle le sait, mais elle ne compte pas laisser qui que ce soit remettre en doute la légitimité de son rang. Elle, elle connaît les raisons pour lesquelles on l’a sacré maître de la ligue : elle n’a définitivement aucun compte à vous rendre, elle se contentera d’appliquer les sanctions nécessaires au moment voulu.

Reportant plutôt son regard sur Narcisse, elle hausse doucement les épaules. « Non… Je ne pense pas que ce soit aussi facile que ça. Les portes n’étaient pas fermées à clé, n’importe qui a pu s’introduire ici puis repartir sans être aperçu... » Aussitôt, elle est interrompue par la voix de la championne poison qui, non loin, semblait réfléchir en silence depuis le début de cette histoire. « Et si on regardait les caméras de surveillance ? Un bateau de cette importance doit bien en être doté... » Affirmation accueillie par le ricanement d’Aedan qui, passant une main dans ses cheveux, s’empresse de secouer la tête. « Ne dit pas n’importe quoi ! Comme s’ils s’étaient donné cette peine… Pourquoi mettraient-ils des caméras dans un endroit comme celui-ci ? » C’est bien vrai, pourquoi feraient-ils cela… « Et si l’on demandait à un employé pour en avoir le coeur net plutôt que de partir dans les suppositions ? », réplique-t-elle d’une voix tendue et tranchante. « Oh franchement, Arsen : tu crois vraiment aux contes de fée ma pauvre. Tu penses vraiment que quelqu’un aurait versé du poison dans le verre du vi-Doyen sous le nez des caméras ? Tu t’es cru dans NCIS peut-être ? Ne perdons pas notre temps avec ce genre de chimère, tu veux. » Une bonne ambiance est sans conteste la plus grande chimère que l’on peut trouver en ces lieux.

Néanmoins, les deux n’ont pas tort. Les deux apportent des points différents.
Points que Meira s’empresse de balayer du revers de la main pour s’adresser de nouveau à Narcisse. « Pour me faire perdre la tête, vraiment ? Eh bien, ils ont eu raison… Je souhaite au coupable d’être déjà loin d’ici. » Affirme-t-elle d’un soupir froid et sans exprimer le moindre sentiment.

De son côté, Elexia a décidé de s'intéresser aux les tableaux avec vous, Capucine et Léonard.
Penchée sur les dernières formes, elle prend une grande inspiration… Elle semble vouloir abandonner, mais s’abstient tout juste de le faire. À la place, elle reprend la parole. « Il y en a trois… C’est donc une triade. Qu’est-ce qu’on connaît qui puisse former une triade ? » S’essaie-t-elle un peu maladroitement. Le chiffre trois ne lui évoque pas grand chose… Mais peut-être qu’à vous, il parlera plus.
Se redressant finalement, elle écoute votre conversation d’une oreille attentive alors que Hélios, séparé pour la première fois de Luna, vient se joindre à votre groupe afin de brasser quelques idées avec vous. N’est-il pas le soleil après tout ? Celui qui fait fondre la glace ? - Ok c’était inutile de justifier sa présence par un lien de causalité avec son nom pardonnez. « Dites, qu’est-ce qu’on connaît des motifs de la team Mistral ? On sait que Lumiris était de glace et qu’elle était magnifique selon le vieux capitaine, mais… Vous pensez que c’est purement esthétique comme fascination ? Genre qu’est-ce qu’on gagnerait à ravoir un bloc de glace plutôt qu’une région ? » Se hasarde-t-il. « Ça a forcément un lien avec… tout ceci. » Murmure alors la Coordinatrice d’une voix un peu honteuse, jetant un regard évocateur vers le corps du Doyen non loin de vous.

Allô !
J'espère que la modération de cette semaine vous plaira ! Si jamais vous avez des questions, n'hésitez pas.

Sinon, pour résumer vite fait :
- Meira a continué la conversation avec Narcisse
- Arsen et Aedan l'ont rejoint, ils se prennent un peu la tête
- Elexia a souligné que les formes étaient au nombre de TROIS
- Helios a rejoint pour tenter d'éclaircir la situation

Vous avez jusqu'au 8 AOÛT 23h59 pour répondre.

Vos théories ne sont pas vides de sens.
Même que… Vous avez une tête sur les épaules et vous venez de le prouver à tous et à toutes. Un peu trop au goût de Meira qui, entendant les paroles de Léonard, s’empresse de lui jeter un coup d’oeil à la dérobée sans pour autant dire le moindre mot. Elle respire.
Ouais enfin, encore heureux qu’elle respire. Elle n’est pas morte.

Capucine, un rapide coup d’oeil à la salle suffit à te faire remarquer la présence manifeste de caméras là où Aedan affirmait qu’il n’en existait pas. Disposées ici et là au plafond, elles semblent couvrir l’ensemble de la pièce et la lumière rouge qui indique leur activité … indique effectivement qu’elles sont belles et bien actives. (Cette phrase est limite niveau sonorité, je sais)

Elexia, de son côté, ne manque pas de sourire doucement à l’idée de Léonard. Pour ne pas dire qu’elle pouffe de rire, parce que pouffer de rire à côté d’un cadavre c’est un peu limite limite. Je te rassure : c’est affectueux. Plus loin, c’est Aedan que l’on entend plutôt réagir : « Mais bien sûr ! Depuis le début, c’était juste sous nos yeux : Mistral sponsorise tout simplement North Face ! », soupire-t-il avec mépris.
La championne coordinatrice, pour toute réponse, se contente de rouler doucement des yeux en ramenant son attention sur toi, Léonard. « Tu penses qu’il pourrait s’agir d’un trio pokémon lié à la glace ? Enfin, ce n’est pas vide de sens… Mais ces tableaux sont très vieux et jamais nous n’avons vu la forme de ces... Pokémons auparavant. » Soupire-t-elle, un brin découragée.
Toutefois, l’histoire amené par Capucine semble fait écho en elle et, sitôt, elle redresse l’échine. « Est-ce que tu sais de quel genre de pokémon il s’agissait ? Un pokémon mystique ou légendaire peut-être ? » Hasarde-t-elle en fixant les tableaux.

Et puis, soudain : « Pourquoi Lumiris n’est-elle plus l’iceberg dont le Capitaine a fait mention ? » Intrigué, elle s’éloigne de quelques pas pour revenir vers quelques tableaux plus haut. Sur l’un d’eux, un homme au sommet d’une montagne : au-dessus de lui, les concours imprécis des aurores boréales et, à ses pieds, un feu. À partir de là, les peintures se faisaient beaucoup moins douces et beaucoup plus chaotiques, comme si quelque chose de grave était arrivé et que l’artiste -qui qu’il soit- s’était laissé emporté en les dessinant. « Qu’est-ce qui est arrivé ce jour-là ? Et ces formes, si ce sont des pokémons, pourquoi ne les a-t-on jamais vu ? Pourquoi n’en fait-on jamais mention nulle part ? Et si les intentions des Mistral étaient plutôt liées à eux ? » Ils sont clairement la clé du mystère, aimerait-elle vous dire.
Mais, les sourcils, froncés, Elexia se contente de soulever des questions. Beaucoup de questions, visiblement.

De son côté, loin d’être en reste, le champion feu s’empresse de rouler doucement des yeux à l’appel de Narcisse. « Je ne perdrai pas mon temps avec ce genre de trucs… Vas-y toi ! » Indique-t-il à une Arsen que le ton de l’autre ne manque pas d’énerver même si elle n’en laisse rien paraître. Le dévisageant sobrement, elle prend une grande inspiration en se levant. « Bien. Allons-y, ça ne doit pas être très loin d’ici de toute façon… Et j’ai besoin de prendre l’air, il y a trop de mauvaises ondes par ici. », soupire-t-elle sans même masquer l’origine de son mécontentement.
Ce faisant, vous sortez de la réception et tombez sur le pont… Pour réaliser que le pouvoir du scénarium a placé la votre destination, la salle des caméras, à peine quelques portes plus loin. C’est beau, le scénario. Vérifiant qu’il y a aucun sbire à portée de vue (et vous risquez d’être tranquilles un moment puisque c’était un enfant -précision inutile, mais il avait à peine 18 ans- et que Auguste l’a tabassé dans les WC), la jeune femme dépose sa main sur la poignée. « C’est … étonnamment tranquille. Je pensais qu’il y aurait au moins un sbire qui nous surveillerait à la réception... » s’étonne-t-elle, ce qui ne l’empêche pas d’essayer de pénétrer à l’intérieur de la salle pour autant. « Quelle surprise : c’est fermé à clé. Tu préfères qu’on défonce la porte ou tu vas soudainement m’annoncer que tu as des talents cachés pour forcer les serrures ? À ce stade de la journée, plus rien ne peut m’étonner... »
Un sourire en coin, elle te dévisage. Qu’as-tu à proposer ?

Allô !
Pardonnez-moi pour cette modération tardive. Ça n'arrivera plus  

Sinon, pour résumer vite fait :
- Capucine peut confirmer la présence de caméras, Narcisse également
- Reprécision d'un nouveau détail concernant les tableaux : Vers la fin, l'un d'eux expose un homme au sommet d'une montagne avec du feu à ses pieds. À partir de là, le trait de "crayon" de l'artiste est beaucoup plus chaotique et énervé.
- Elexia continue de soulever des questions, vous théorisez bien continuez ~
- Arsen décide de suivre Narcisse jusqu'à la salle des caméras
- Malheureusement, arrivés, ils tombent nez à nez avec un pont vide et une porte barrée. La bonne nouvelle, c'est que -même si vous l'ignorez- votre temps n'est pas imparti.

Vous avez idéalement jusqu'au 15 AOÛT 23h59 pour répondre... Mais puisqu'on est le 12, hésitez pas à venir me voir en DM, on peut aisément négo sob

« O ui, c’étaient bien eux les responsables… » Soupire doucement Elexia. Malgré tout, elle n’en reste pas là, intrigué, elle te dévisage doucement avant de reprendre la parole d’une voix… enjouée voire emballée. « Des Pokémons qui ne pourraient vivre que dans un hiver éternel !? » Conclut-elle en te dévisageant, comme si ton commentaire venait de créer en elle une quelconque illumination divine. Parcourant, pour une énième fois, du regard tous les tableaux affichés, elle prend une grande inspiration puis continue. « On sait déjà que les premières peintures rupestres relatent l’histoire racontée par le Capitaine… Déjà, on peut voir les formes sur certaines d’entre elles, donc il serait question de pokémons déjà présents lorsque les premiers hommes sont apparus sur Lumiris. » Commence-t-elle en déglutissant, suite à quoi elle ne tarde pas à reprendre la suite de son monologue. « Et s’il s’agissait en fait de… de gardiens ? Comme Latios et Latias ? » Se hasarde-t-elle. « Un trio de... »

Malheureusement, sa voix est aussitôt coupée par celle de Meira qui, de sa chaise, jette à peine un coup d’oeil dans votre direction malgré la tension qui traverse son corps de part et d’autre. « Légendaires. Un trio de légendaires. » Soupire-t-elle. Intrigué, Elexia lui jette un regard en biais avant de pencher légèrement la tête. « Vous vous prenez vraiment la tête sur des inutilités… Ces tableaux dépeignent l’histoire de Lumiris et de ses gardiens ancestraux. » Doucement, elle tourne son regard d’acier dans votre direction, fixe ses prunelles glaciales sur vos personnes. « Le feu et le réchauffement climatique les ont fait fuir… Et maintenant, à quoi ça nous amène de savoir tout ça dites-moi ? » Siffle-t-elle avec mécontentement.

De l’autre côté : une chance que Capucine était là pour vous sauver !
Bien entendu, ses skills en crochetage de serrure portent fruit -quoi que l’on en dise- et, sitôt, la porte s’ouvre d’un grincement sonore qui ne dure qu’un temps.
Un court instant de sérénité pendant lequel vous pensez avoir gagné.

« Un pas de plus et je repeins les murs avec votre cervelle. » Ouais tkt, c’est ultra “Tout public” comme propos, no stress. /meurs
Le fait est que ses menaces sont réelles. L’homme, de l’autre côté de la porte, pointe dans votre direction une arme à feu... Un truc un peu barbare de style shotgun qui, effectivement, risque de refaire la peinture s’il se décide à appuyer sur la gâchette.
Méfiant, son regard vous observe tour à tour afin de vous détailler plus longuement. Il s’arrête une demi-seconde sur Narcisse devant lequel il fronce légèrement les sourcils avant de diriger franchement le canon de son arme à feu vers Capucine.
Doucement, d’un sourire en coin, il retire la sécurité de son arme. « À commencer par elle. » Siffle-t-il.
Visiblement, il a quelque chose d’important à protéger en ces lieux et il ne compte pas vous laisser y pénétrer aussi aisément. Effectivement, un simple regard vous permet de réaliser la présence de la console sur sa gauche et l’angle de son corps cherchant à la cacher au maximum. « Vous auriez dû rester dans la salle de réception comme on vous l’avait conseillé... » Il parle beaucoup, mais ses mots ne sont pas dénués de sens.
Et c’est après cette information que l’homme tend doucement l’une de ses mains en direction d’un walki talki déposé sur le dessus des appareils près de lui.

Et dès lors, vous comprenez qu’il a l’intention d’alerter tout les autres sbires de votre présence.
Et que c’est la présence de tous les autres qui risque aussi d’être trahi par votre faute.

Allô !
Pardonnez-moi pour cette modération tardive. Ça n'arrivera plus  

Sinon, pour résumer vite fait :
- Elexia mentionne la possibilité que les pokémons ne puissent exister qu'en présence d'un hiver éternel... De plus, elle fait la liaison entre le rôle de gardiens de Latias & Latios et les tableaux.
- Meira complète le récit en indiquant qu'il s'agit en réalité d'un trio de légendaire qui n'excuse plus depuis de nombreux siècles...
- Du côté de Capucine et Narcisse, un sbire vous attend avec un shotgun de l'autre côté de la porte.
- Il vous menace de long en large, perd vachement son temps, mais finit par tendre une main en direction d'une radio qu'il menace d'utiliser d'une seconde à l'autre afin d'avertir le reste de l'équipage de votre présence... Ce qui risquerait également de trahir celle de vos compatriotes des autres salles.

Vous avez idéalement jusqu'au 22 AOÛT 23h59 pour répondre... Mais puisqu'on est le 12, hésitez pas à venir me voir en DM, on peut aisément négo sob

Le réseau Dusk ?
Intrigué, Elexia penche légèrement la tête puis sort son téléphone de son pantalon avec une mine déconfite. « Tu as sûrement raison… Mais le réseau Dusk est coupé depuis notre arrivée sur le navire, on s’est trop éloigné de la berge j’imagine et je ne vois pas comment le rétablir. », admet-elle sous le regard de Meira qui ne quitte pas une seule seconde votre petit duo. « ... Ils ne trouveront pas les gardiens. », murmure-t-elle tout simplement avant de finalement se retourner. La situation n’avance pas.
Meira sait des choses qu’elle ne veut pas dire.

« Vous pensez que tout va bien pour eux avec les caméras ? » Demande alors une voix au fond de la salle. Visiblement un peu inquiète, ladite voix semble soulever une inquiétude dont elle est la seule porteuse si on en croit les regards qui se partagent ici et là. « Ils viennent tout juste de partir… Laisse-leur le temps, Narcisse, Capucine et Arsen ne sont pas techniciens. »
Mh mh.

De votre côté, Capucine & Narcisse……..
Eh bien, c’est un peu plus galère que ce qu’ils le laissent entendre dans la salle de réception. Sous l’impact de l'extincteur, le corps de Arsen s’écroule comme une chiffe molle alors qu’elle perd connaissance. Elle se réveillera sans doute avec une commotion ou une énorme bosse derrière la tête, mais j’imagine que tu t’en moques un peu à ce stade…
Le sbire, loin d’être surpris, garde son arme pointée vers Capucine et ce ventre légèrement arrondi par des vêtements pas assez ajustés. « Toutes mes félicitations, maman. Maintenant arrange-toi pour le mener à terme et reste gentille, c’est bien clair ? Assied-toi là. » Dit-elle en indiquant une chaise ayant connu des jours meilleurs dans un coin de la pièce. Visiblement le comportement de Narcisse et l’évolution inattendue des événements ne semble pas l’avoir choqué outre mesure. « Qu’est-ce que tu es venu faire ici ? Toutes les séquences de… de tu-sais-quoi ont été coupées, y a rien à craindre. Je connais mon boulot. » Parce que, malgré tout, une certaine tension règne entre le sbire et… et le champion coordinateur.
Comme si l’un craignait que l’autre remette en question la propreté de son travail ou, plutôt, sa capacité à me faire correctement.

Devant ta question, Léonard, la maître de la ligue s’empresse de froncer légèrement les sourcils : elle savait que ça viendrait et que son intervention risquait de rapporter l’attention sur elle. « Il s’agit d’une ancienne légende qu’on ne raconte même plus à Lumiris… Une histoire datant de temps immémoriaux qu’aucun livre ne retrace. C’était avant l’arrivée de mon grand-père. Bien avant même... À l’époque, on raconte que la région n’était qu’un immense désert de glace et que l’on devait son état à trois pokémons veillant sur el- »
Malheureusement, elle n’a pas le temps de terminer son histoire que l’arrivée impromptue de Narcisse dans la pièce l’interrompt.
Elle ne comprend pas.
Évidemment qu’elle ne comprend pas : Qui le pourrait ? Alarmée, elle se redresse brusquement en faisant tomber sa chaise puis fait un pas vers le champion coordinateur. Elle n’a pas le temps davantage que Hanako -pauvre inconnue dans la foule- et Elexia l’entourent déjà d’un geste protecteur. « Il se vide de son sang ! » Constate la rosée.

Et effectivement, la blessure est grave.

Comme muée par l’instinct, elle déchire alors une partie de la nappe hors de prix la plus près d’elle afin d’improviser un garrot de fortune autour du bras de Narcisse. Ça ne le sauvera pas… Mais ça peut sans doute lui faire gagner quelques minutes ou heures. « Il faut l’amener à l’infirmerie... » Et c’est vrai. « C’est impossible… Il y a des sbires partout sur le navire, s’ils nous tombent dessus... » Cette fois, c’est Hanako qui réalise l’ampleur de la situation et le critique de l’instant.

Vous ne pouvez pas sortir…

« Ça va aller, ok ? Tu vas t’en sortir. » Murmure la championne d’Artiesta à son collègue, comme pour se convaincre elle-même malgré la panique dans le fond de ses beaux yeux gris.

De son côté, Meira entend les choses différemment. « Hanako, Elexia ? Occupez vous de lui. » Le nom de Capucine n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. D’un geste de la main, elle fait signe à Aedan de se lever et de venir avec elle. « Les autres, surveillez les portes... » Elle ne laissera personne de plus pénétrer ou quitter cette pièce. Le bordel qui y règne n’a pas d’autre sens.

Quelques minutes après le départ de Narcisse, Capucine, tu entends un mouvement derrière la porte alors que tu te tapes un tête à tête avec une Arsen bien amochée et un cadavre de sbire pas très légal.
Mais c’est good ; à l’instar de tous les meurtriers de cet event, il ne t’arrivera rien de plus une fois septembre arrivé.
Tu ne sais pas qui se trouve de l’autre côté : Meira, Un sbire, Narcisse à moitié mort ? Dans tous les cas, tu entends que l’on s’acharne contre la porte et que l’on tente de la débloquer de peine et de misère.

Tu n’as plus que quelques secondes devant toi pour préparer ton plaidoyer avant que Meira et Aedan (Oui, c’est bien Meira ; no spoil) ne finissent par apparaître dans le cadre de porte.
Et la première n’est pas d’humeur à rigoler. Narcisse lui a bien remonté la tête.

L’autre, quant à lui, se précipitera incontestablement sur le corps d’Arsen pour vérifier son état… Il n’est pas conseillé d’être sur son chemin.