C’est un peu le bordel.
Le MJ est en pls. Autant que vous le sachiez.

Narcisse, devant ton inquiétude, Elexia dépose doucement une main sur ton épaule non-blessée afin de t’inviter au calme.
Tu vois dans ses yeux qu’elle n’est pas rassurée, que cette situation ne l’enchante pas nécessairement non plus… Jetant un oeil vers sa collègue, elle déglutit maladroitement puis prend une grande inspiration. « Je suis d’accord Narcisse… Vraiment. », commence-t-elle d’une voix douce. Elle n’a toutefois pas le temps de terminer sa phrase qu’Hanako prend le relaie « Mais on a nulle part où aller… Le pont grouille de sbires, on ne sera pas plus en sécurité à l’extérieur sans nos pokémons. Au contraire même. »
Elle est ennuyée. Elles le sont toutes les deux et, aux regards que se partagent les autres champions présents dans la pièce, personne n’est particulièrement à l’aise ici.

« Et puis… Tu n’es pas en état de marcher. » Murmure la rosée en désignant ton garrot de fortune déjà taché de sang et en réalisant la pâleur de ton visage.
Peu importe où vous iriez, tu les ralentirais immanquablement. « Et on fait quoi pour les renforts ? », balance Roméo. Oui, oui, vous savez : Roméo. (L’ex-champion que j’ai oublié jusqu’à présent.)

« Renforts ou pas renforts, il faut attendre le retour de Meira. Elle nous dira quoi faire. » Conclut-elle avec plus de confiance qu’elle n’en a vraiment.
Elle se repose entièrement entre les bras de la maître de la ligue.

Capucine et Léonard, de votre côté, c’est un peu le bordel.
Te voyant agenouillée près d’Arsen, Aedan réagit au quart de tour sans même prendre la peine de réfléchir ou de t’écouter. Il est sourd à ton monologue, à tes explications.
Sur une impulsion, il se précipite sur le corps inconscient de la championne. « Éloigne-toi d’elle ! », te somme-t-il en te repoussant brusquement puis en tirant Arsen près de lui afin de prendre connaissance son état, entendre sa respiration ; se rassurer.
Au bout d’interminables secondes, il ferme les yeux puis inspire profondément. « Tout va bien... » Sa voix n’est qu’un murmure, mais elle suffit à rassurer Meira qui acquiesce en silence avant de poser son attention sur toi, Capucine.
Elle ne reste pas indifférente aux paroles de Léonard qu’elle s’empresse de fusiller du regard. Qui l’a laissé venir avec eux déjà ? « Ne t’en mêle pas Léonard. » Dit-elle tout simplement. La tension est à son comble et elle ne peut pas agir à son aise si on la bride par amour naïf. « Je comprend que toi et Capucine êtes liés, mais si elle est responsable de tout ce grabuge, elle devra répondre de ses actes. » Ce n’est que conclusion.
Elle ne peut pas écouter le plaidoyer d’un homme qui n’a pas assisté à la scène et qui laisse ses émotions parler à sa place. Meira n’est pas de ce genre ; elle ne le sera jamais.

S’étirant le cou, elle regarde l’arme près de toi, Capucine, puis s’avance vers celle-ci afin de l’attraper puis de vérifier l’état du chargeur sans te quitter du regard plus d’une seconde. Elle soupir, réalise que le canon n’était pas armé.
Ça la rassure déjà un peu : tu n’as pas l’air agressive, mais plutôt désarmé… Sans vouloir faire de mauvais jeux de mots. « Narcisse nous a dit que c’était toi qui avait assommé Arsen... » Soupire-t-elle froidement en te détaillant du regard comme si elle pouvait y déceler la vérité.
« Aeden, tu peux prendre Arsen dans tes bras pour la ramener dans la salle de réception afin qu’Elexia et Hanako vérifient son état ? » Elles ne sont pas médecins… Mais ça fera l’affaire. Visiblement, la rosée possède des connaissances de base, de quoi faire un garrot et sans doute d’autres petits trucs de survie primitifs.
Acquiesçant, le champion feu glisse ses bras sous le corps de la belle afin de la soulever puis se tourne vers vous. « Léonard a raison, des sbires pourraient nous tomber dessus d’un instant à l’autre... Retournons mettre tout ça au clair là-bas. » Armant l’arme, elle prend une grande inspiration. « Ne faites pas de conneries. »

Elle ne sait pas qui croire ni quelles versions écouter. Il y a son altercation contre toi au début de tout ce foutoir qui la pousse à se montrer méfiante… Mais le corps sans vie du sbire n’est pas tombé dans l’oeil d’un aveugle et au vu de l’état de Narcisse, ce n’est clairement pas lui qui a pu le mettre hors d’état de nuir.
D’autant plus qu’il n’a jamais été question de la présence d’un autre sbire… Encore moins mort que vivant.

Quelques minutes plus tard, en rentrant dans la salle de réception, tous les regards se tournent vers vous.
Comme convenu, Hanako et Elexia se précipitent vers Arsen puis indiquent un endroit où la déposer à Aedan dont le corps tendu trahi sans mal son agacement : autant ne pas le provoquer, il pourrait clairement sauter au visage de quelqu’un à la moindre ouverture.
Femme, homme ou enfant : il n’en aura rien à foutre.

« Maintenant, vous allez cesser de me raconter des conneries. Qu’est-ce qui est arrivé à ce sbire, dans la salle des caméras ? »
Dit-elle tout simplement en laissant son regard passer de l’un à l’autre des deux suspects potentiels. Elle sait que le plus simple serait encore de vous interroger l’un à l’abri du regard de l’autre, mais elle n’a pas le temps pour ce genre de conneries.
Baissant le canon de son arme afin de ne plus vous pointer, elle fronce les sourcils. « Racontez moi tout depuis le début. Et vous n’avez pas intérêt à me mentir. » Encore heureux.
Elle ne rigole pas. Elle n’a pas envie de rigoler, d’être confronté à vos âneries de toute sorte… Et elle sait surtout que, en présence l’un de l’autre, la colère risque de faire parler l’un plus que l’autre. « Vous avez pu voir le contenu des caméras ? »

Allô !
Merci de votre compréhension pour les délais relatifs à cette modération. Vous êtes des amours sob.

Sinon, concernant le résumé ;
- Elexia et Hanako soulignent que Narcisse n'est pas en état de bouger sur de longues distances et qu'il risquerait de ralentir le groupe s'ils décidaient de quitter la salle. Surtout en aussi gros groupe.
- Meira garde son calme devant le bordel dans la salle des caméras, elle analyse en silence.
- Aedan repousse brusquement Capucine afin de l'éloigner Arsen puis vérifie son état.
- Meira propose d'aller mettre tout ça au clair directement dans la salle de réceptions. Elle arme le fusil à pompes afin de dissuader quiconque de faire une connerie.
- Rendu là-bas, elle vous questionne afin de tout mettre au clair.
- Tapez vous sur la gueule  

Vous avez idéalement jusqu'au 12 SEPTEMBRE 23h59 pour répondre.

Ce n’est pas un tribunal.
Et vous le savez.
Face à vos deux explications, la maîtresse de la ligue prend une grande inspiration. Elle est embêtée : Comment ne pas l’être ?
D’un côté, Capucine admet sans mal avoir tué un homme de sang froid, de l’autre, Narcisse peine à formuler son récit entre deux râles de douleur. Tout semble si… Évident et, pourtant, Meira ne semble toujours pas convaincue.
Une main sur le fusil à pompe, elle laisse son regard jongler entre vous deux pendant plusieurs secondes avant que les paroles de Léonard grimpent à ses tympans. Surprise, elle te dévisage presque instantanément. « Un… Bébé ? Tu es enceinte ? » S’étonne-t-elle en ramenant son regard vers toi, Capucine.

Ça change beaucoup de choses.
Pourquoi une mère mettrait-elle volontairement la vie de son enfant en danger ?
Visiblement, Léonard semble préoccupé par l’état du foetus… Cet enfant semble donc désiré, non ? Pourquoi, dans ce cas, jouer les durs en rejoignant la Team Mistral et en s’en prenant volontairement à des gens qui auraient pu compromettre sa grosse ?
Et même si elle avait perdu la tête comme Narcisse semble le sous-entendre… Certes, son récit tient la route… Mais… Pourquoi ?

Déglutissant, la jeune femme jette légèrement la tête vers l’arrière puis prend une grande inspiration avant de regarder Aedan au chevet d’Arsen. Ennuyée, elle se retourne finalement vers Helios et Luna qu’elle juge suffisamment calmes pour régler cette situation une bonne fois pour toute.
Elle a confiance en eux et elle ne s’en cache pas. « Helios, Luna… Je suis franchement navrée de vous demander ceci… Mais pouvez vous retourner en salle des caméras afin de connaître le fin mot de cette histoire ? », soupire-t-elle.

Malgré l’incertitude sur leurs traits, ils ne s’opposent pas à la volonté de la maîtresse. « D’accord... » Confirme le garçon aux épis dorés.
Et sitôt, ils partent.
Leur absence semble durer une éternité. Toujours dressée face à vous, Meira garde un oeil sur tout le groupe.

L’un de vous deux prétend que Capucine a tué le sbire à mains nues… Et l’autre qu’elle lui a tiré dessus.
On ne tardera pas à savoir qui ment et qui dit la vérité.

Lorsque le couple revient, c’est la mine déconfite et le regard bas. « Meira… On peut vous parler ? En privé… Idéalement. » Demande Helios en dévisageant le corps du Doyen recouvert de son linceul.
À ses côtés, Baobab n’a pas bougé d’un poil depuis le début des événements. Il se contente de fixer la scène comme muré derrière son incompréhension.
S’éloignant de vous, le trio discute quelques instants. Vous n’entendez pas le contenu de la conversation, mais vous voyez au regard de Meira que les informations sont grosses… et qu’elles ne vont pas forcément dans le sens qu’elle souhaitait véritablement.

Serrant un poing, elle se mord la lèvre inférieure avant de revenir vers vous. Sans la moindre hésitation, elle lève alors son arme vers Narcisse. C’est la deuxième fois que cela t’arrive aujourd’hui, comment le vies-tu ? « Le sbire n’est pas mort d’un coup de feu… Il a eu la nuque brisée. » Murmure-t-elle de peine et de misère. « Et même si les caméras ont effectivement été coupées… On voit parfaitement, sur les quelques secondes d’enregistrement disponibles, que c’est effectivement un homme qui a pénétré dans la pièce pendant notre absence. » Conclue-t-elle, la gorge serrée.
Meira a dû prendre des décisions importantes et difficiles au cours de sa vie, mais celle de menacer un champion coordinateur - le héros de Windoria - d’un fusil à pompe est sans conteste l’une des choses les plus difficiles qu’elle a eu à faire.

« Pourquoi… ? Je te faisais confiance. Lumiris te faisait confiance ! » Demande-t-elle, le coeur battant. Il y avait un traître dans ses rangs.
Depuis le début, le coupable était juste sous son nez. Le meurtrier de son grand-père était juste là… Et elle n’a rien vu venir.

« C’est terminé Narcisse… Nous rentrons à Lumiris et nous te remettrons aux mains des autorités conséquentes. Tu n’y échapperas pas. » C’est terminé.
Le meutre du Doyen a été élucidé et seuls les motifs manquent à l’appel…

Comptes-tu leur expliquer avant de réaliser que tes pokéballs, Narcisse, fonctionnent de nouveau ?

Dans tous les cas, vous rentrez à la maison.
Félicitations à vous !

Coucou !

Alors voilà. C'est la fin de l'event, c'était la dernière modération.
Franchement, je tenais à vous remercier pour cette super expérience. La salle de réception, c'était assez expérimental et super stressant pour moi... Je ne savais pas trop où je m'en allais avec tout ce bordel et je sais que, parfois, j'ai peut-être fais preuve d'un peu de maladresse, mais vous avez été au rendez-vous tout au long de l'expérience. Je ne vous en remercierai jamais assez.
Vous avez été un groupe plein de rebondissements, vous ne m'avez jamais laissé sur ma faim et je n'ai jamais complètement su quoi faire de vous tant vous étiez imprévisibles.
Merci pour ça ! Merci de ne pas avoir suivi le scénario et de n'en avoir fait qu'à votre tête : vous avez rendu cette première expérience de modération hyper agréable et, une salle que je craignais être un peu moins active, est devenue un gros bordel monstre qui m'a, non seulement, énormément fait rire, mais qui a créé beaucoup d'incompréhension à l'extérieur des participants.
Vous avez été un groupe extraordinaire.

Vous avez idéalement 30 SEPTEMBRE 23h59 pour répondre.