What I did for love
Lyanora
Altesse
S’il n’avait suffi que je marche, s’il n’avait suffi que je marche dans la morsure froid de l’hiver ça aurait été, mais non il fallait tester mes réflexes, il fallait voir si je pouvais tenir le froid. Vous en faites Miss, il ne peut rien arriver là-haut. Je peinais à le croire. Une nuit entière dans une grotte parsemée de givre, c’était aussi froid que vous pouvez l’imaginez. Le défi, c’était de survivre pour renforcer mon image, pour montrer que je n’étais pas qu’une faible et frêle mannequin, que j’avais un peu de courage, que je pouvais endurer les intempéries. L’objectif ? Faire connaître mon dossier d’application auprès de la ligue. Pourquoi étais-je mieux qu’Hayato ? Je n’avais pas fait de guerre, je n’avais jamais servi Lumiris comme militaire, je ne vivais pas ici depuis longtemps mais… j’aurais survécu à l’hiver. Pour ça, je maudissais mon agent, nouvellement embauché. Je le maudissais pour m’avoir donné cette idée sordide que j’avais été incapable de refuser. « Bien sûr monsieur Pryskeh, j’irai. » que j’avais maugréé et que je continuais de maugréer, grelottant au milieu de cette grotte qui devait me servir de gîte. J’aurais espéré qu’il soit un tant soit peu accueillant. Hélas non : Tout en ces lieux n’étaient que pure hostilité… et je ne pouvais pas reculer.
Chaque pas que je faisais, chaque écho qui se faisait entendre était un pas de plus vers une réputation plus louangée. Je tentais de m’en convaincre. Le battement d’ailes de ma Pomdrapi et le pas feutré de ma Fragilady m’accompagnant dans cette pseudo angoisse qui me gagnait. Qui n’aurait pas eu de frayeur dans le dos à cette idée en même temps : passer une nuit, seule dans une grotte inhabitée car jugée trop hostile. De quoi questionner les réelles intentions derrière la tête ayant réfléchi cette stratégie de marketting et moi, docile et candide, j’avais dit oui. Un doute dans la voix, mais toute la confiance du monde à l’endroit de cet homme qui m’avait conquise en entretien et qui depuis me submergeait d’idées tantôt douteuses, tantôt brillantes.
Cette fois, il avait forcé ce trou, il avait forcé pour que je sois disponible une nuit, il l’avait lui-même expliqué à Alaric, lui promettant que je reviendrais intacte. Moi qui ne savais pas faire un feu de camp, moi qui, pendant mon itinérance lumirienne avait squatté des camps déjà installés pour me greffer à eux, qui avaient couru les auberges plutôt que les lits de fortune. BOOM ! une année plus tard, ça me rattrapait. Cette étape « obligatoire » pour tous les dresseurs nomades me rattrapait. Je l’avais fui autant que je l’eus pu, mais on n’échappe pas à son destin.
Les paroles de mon agent continuaient de résonner dans ma tête « Vous verrez Miss, il y a peu de Pokémon, j’ai bien choisi pour m’assurer que tout se passe bien ! Les sherpas du Volcan l’utilisent tout le temps pour se réfugier des intempéries et des zones de froid. T’as aucune crainte à avoir » Et pourtant j’en avais. Aussi charismatique et envoûtant qu’il pouvait être, j’avais d’immenses craintes. Le comportement de mes Pokémons me troublaient ; Pervane, normalement si agitée se tenait à mes côtés et évitait de s’éloigner plus de quelques secondes. Altesse qui ne me demandait plus à se réfugier dans mon sac depuis son évolution me le quémandait maintenant. Elles avaient peur. Moi aussi. Je ne pouvais pas les rassurer… ça empira quand Altesse tira trop fort sur mon sac. Quand il m’échappa et qu’un encens se renversa.
J’eus pour réflexe de m’éloigner, de courir aussi loin que je le pouvais, derrière un rocher… pour voir ce qu’il attirait.
Chaque pas que je faisais, chaque écho qui se faisait entendre était un pas de plus vers une réputation plus louangée. Je tentais de m’en convaincre. Le battement d’ailes de ma Pomdrapi et le pas feutré de ma Fragilady m’accompagnant dans cette pseudo angoisse qui me gagnait. Qui n’aurait pas eu de frayeur dans le dos à cette idée en même temps : passer une nuit, seule dans une grotte inhabitée car jugée trop hostile. De quoi questionner les réelles intentions derrière la tête ayant réfléchi cette stratégie de marketting et moi, docile et candide, j’avais dit oui. Un doute dans la voix, mais toute la confiance du monde à l’endroit de cet homme qui m’avait conquise en entretien et qui depuis me submergeait d’idées tantôt douteuses, tantôt brillantes.
Cette fois, il avait forcé ce trou, il avait forcé pour que je sois disponible une nuit, il l’avait lui-même expliqué à Alaric, lui promettant que je reviendrais intacte. Moi qui ne savais pas faire un feu de camp, moi qui, pendant mon itinérance lumirienne avait squatté des camps déjà installés pour me greffer à eux, qui avaient couru les auberges plutôt que les lits de fortune. BOOM ! une année plus tard, ça me rattrapait. Cette étape « obligatoire » pour tous les dresseurs nomades me rattrapait. Je l’avais fui autant que je l’eus pu, mais on n’échappe pas à son destin.
Les paroles de mon agent continuaient de résonner dans ma tête « Vous verrez Miss, il y a peu de Pokémon, j’ai bien choisi pour m’assurer que tout se passe bien ! Les sherpas du Volcan l’utilisent tout le temps pour se réfugier des intempéries et des zones de froid. T’as aucune crainte à avoir » Et pourtant j’en avais. Aussi charismatique et envoûtant qu’il pouvait être, j’avais d’immenses craintes. Le comportement de mes Pokémons me troublaient ; Pervane, normalement si agitée se tenait à mes côtés et évitait de s’éloigner plus de quelques secondes. Altesse qui ne me demandait plus à se réfugier dans mon sac depuis son évolution me le quémandait maintenant. Elles avaient peur. Moi aussi. Je ne pouvais pas les rassurer… ça empira quand Altesse tira trop fort sur mon sac. Quand il m’échappa et qu’un encens se renversa.
J’eus pour réflexe de m’éloigner, de courir aussi loin que je le pouvais, derrière un rocher… pour voir ce qu’il attirait.