« Je peux l'avoir, papa ? »


Oui. Oui, elle a toujours eu ce qu'elle voulait, et ce depuis son plus jeune âge. La petite Megumi est née alors d'une union entre un père qui faisait mille éloges et plaisirs à sa fille, et d'une mère aimante mais benêt. Les deux parents étaient néanmoins aimants, sans aucun doute.
Avec une mère qui travaille dans la boutique de vêtements et un père qui travaille dans le café célèbre de la ville, l'argent est assez aisé, ils ne sont pas riches mais n'étant pas dépensiers, ils s'en sortent très bien. Alors quand Célestia demandait quelque chose, elle l'avait. TOUT. Alors tout est devenu logique, n'importe quoi, elle l'avait. Ce qui fait qu'elle a une tonne de chaussures, vêtements, bijoux, peluches et j'en passe.


Une seule chose qu'elle n'avait pas fait par caprice ; les pokémons. Elle pourrait ? Ses parents n'étaient pas contre les pokémons mais n'en avaient jamais eus et ne partaient pas à la chasse. Megumi se mit alors à se promener dehors, découvrir ces créatures connues de tous. Elle avait entendu vaguement parler de certains, et encore, seulement les descriptions, ça n'aidait pas.
Elle marcha en quête de pokémons, et si beaucoup se vantaient d'en voir énormément, elle, rien. C'était un monde imaginaire dont elle n'avait pas le droit ? Finalement, au bout de quelques minutes de marche supplémentaire. Un Sepiatop -dans ses couleurs dites naturelles-, sauta pour flotter devant Megumi. Un blanc se créa entre les deux.


« . . . Je te veux immédiatement. »


Elle tendit la main mais le pokémon partit en ricanant.


« Tu oses te moquer ?! Eh ! Viens ici ! »


(Par ailleurs, vous assistez à son premier caprice qui n'est pas réalisé dans les minutes qui suivent.)


Elle le poursuivit, dans une volonté inébranlable. Le pokémon s'amusa à la faire passer par des ronces, des orties, monter aux arbres, gravir des rochers, il la fit même nager quelques minutes. Mais rien, des halètements de la part de la jeune gothique mais rien d'autre. Finalement le pokémon flotta de nouveau, à leur point de rencontre initial. Megumi l'attrapa.


« T'es à moi ! »


Le pokémon était heureux. Megumi saignait, avait plus entailles, sa robe était dépenaillée et sale, mouillée, sa chevelure défaite et en bataille. Le pokémon avait trouvé digne propriétaire.


Rapidement, elle demanda des pokéballs et captura officiellement son pokémon, Shokushu.


En grandissant, avec une beauté indéniable, elle se tourna sur le métier de mannequinat. Elle commencera à ses seize ans. Et petit à petit, elle se fera un petit nom. Elle est extrêmement fière de son corps et métier. Sa carrière de mannequinat bat son plein dans sa vingtaine. Et quelques jours après sa vingt-deuxième année atteinte, elle est mutée à Lumiris pour continuer. Cela ne la dérange pas. Elle eut dit au revoir à ses parents, dans un presqu'élan de tristesse avant de partir.


La voici, et les quelques personnes qui arrivaient eurent pu entendre aussi :


« Lumiris ! Votre déesse est arrivée ! »