C'est auprès des chutes Tallulah, que les pas d'Adrian l'avait mené. Le besoin de s'éloigner de la ville c'était fait assez fort ces derniers temps, le brouhaha ambiant causé par les touristes de Port-corail ayant réussi à le vanner. Leur capacité à venir emmerder les propriétaires de navire aussi, avec leur pseudo émerveillement sur les voiliers, qu'ils oublient aussitôt le port derrière eux... Oui. Adrian n'avait jamais réellement porté le monde dans son cœur, et le besoin de prendre l'air loin des Hommes, se faisaient souvent ressentir. Un peu moins ces dernières années, mais le fait de vivre dans un campement en plein milieu de la nature, devait grandement jouer là-dessus. Décidé à ne pas perdre son temps, il avait emporté avec lui, tout son matériel de recherche, voulant reprendre depuis le début, la lecture de cette légende qui le hantait depuis tant d'année, pour essayer de trouver un détail, ou un élément qui pourrait le mettre sur une piste. Alors ce fut une fois arrivé au pied d'un arbre, dont les feuilles commençaient à jaunir, qu'il déposa son sac à bandoulière, avant d'attraper l'unique pokeball à sa ceinture. Tant qu'à être proche d'une zone d'eau, autant laisser Capitaine profiter non ? En tout cas il ne se fit pas prier, libérant le pokemon de sa prison sphérique... Et observant ensuite le carvanha batifoler un instant, avant d'entreprendre une exploration des lieux, tout en faisant attention à ne pas perdre de vue son nouveau dresseur. Contrairement au borgne, le poisson n'appréciait pas vraiment ce genre de chose...
De son côté, Adrian retourna auprès de ses affaires. Il ouvrit son sac et éparpilla trois livres, deux carnets et quelques feuilles volantes coincé entre les pages des deux précédents. Le premier livre était donc sur la légende des parures d'Arceus, le deuxième concernait un opéra qui avait été créé à partir de cette histoire. Le dernier par contre, parlait de la géographie de Lumiris. Quand au deux carnets... Ils étaient remplit de note divers et varié, qui pourrait sembler sans queue ni tête, pour un inconnu qui aurait l'idée de les feuilleter. Mais pour Adrian, tout était aussi claire que l'eau de roche, puisqu'il s'agissait de son propre travail, tout ce qu'il avait put noter ses derniers mois, notamment, et quelques croquis de bijoux, qui pourraient ressembler à ce qu'il recherchait. Tranquillement, il c'était installé contre le tronc, attrapa le premier livre et recommença la lecture, depuis le début. Sa tranquillité fut sauve pendant quelques heures d'ailleurs. Mais c'était sans compter son poisson.
L'animal avait profité de l'occasion pour explorer les lieux, comme dit plus haut. Mais en bon Carvanha, l'idée de se faire un petit casse croute lui prit rapidement, et il c'était mit en mode chasse. Mais petit poisson, bien que bien équipé dentairement parlant, était seul et surtout bien trop jeune et inexpérimenté. Ce fut donc lors d'une chasse plus que raté, que la créature se prit un retour de flamme, et, flippée par la situation, il tenta de fuir le plus rapidement possible. Bien entendu, il montra bien sa peur en bondissant hors de l'eau, avant de finir par s'échouer sur un bout de terre, à l'opposé de l'endroit ou se trouvait son maitre...
- ....
Adrian resta un instant immobile, observant le poisson qui se débattait dans les herbes. Puis laissa échapper un soupire, avant de poser son livre et d'aller faire le tour, pour rejoindre le dit pokemon, abandonnant un instant ses affaires, le temps de remettre l'animal à l'eau...
Nous marchons tranquillement dans la nature. Aiko est à mes côtés, il observe autour de nous, toujours impressionné par l’environnement et les paysages de Lumiris. Cependant, depuis les évènements de la Centrale, je ne peux m’empêcher de remarquer qu’une lueur de méfiance est toujours présente dans son regard. Il semble constamment aux aguets. C’est tout le contraire de Milo, mon jeune minidraco, que je tiens dans mes bras car il ne sait pas encore se déplacer seul sur la terre ferme. Il regarde tout autour de lui avec de grands yeux émerveillés, complètement insouciant des dangers qu’il pourrait y avoir. Heureusement, le jeune pokémon n’était pas présent lors de cette terrifiante aventure. Quelque chose s’est brisé en Aiko et moi ce jour-là, et je souhaite sincèrement que cela n’arrive à personne, jamais.
Cette région est très peu fréquentée, c’est agréable de ne croiser personne sur son chemin, de profiter simplement de la nature. Nous sommes détendus, serein, peut-être même pour la première fois depuis un long moment. Quelle ne fut donc pas notre surprise quand la route s’arrêta d’un coup pour laisser place à d’immenses chutes d’eau. Elles s’étendent tellement loin que nous voyons à peine l’autre côté. Elles s’écoulent dans un lac d’une eau si clair que c’est à peine imaginable. Instantanément nous décidons tous les trois de faire escale ici. Nous nous approchons de l’eau, j’y dépose Milo qui semble déjà très heureuse de pouvoir y nager. J’en profite pour me désaltérer, Aiko aussi. L’eau est fraîche et délicieuse. Milo s’amuse non loin de nous, alors avec Aiko nous explorons un peu l’endroit. C’est d’une beauté époustouflante.
Tiens, il y a des livres sous cet arbres. Comme c’est étrange. Bon, puisqu’ils sont là, autant y jeter un œil non ? Je serais une bien mauvaise adoratrice de lecture si je m’abstenais.
Je m’installe en tailleur et commence à les feuilleter. Ils parlent tous d’une légende sur Arceus. Cela me rappelle une vieille légende que j’avais lus dans la bibliothèque familiale. Je m’en souviens bien car j’ai été sévèrement réprimandée ce jour-là, le livre était très précieux et ancien. Mon père a eu peur que je l’abîme.
Plongée dans ma lecture, je ne fais plus attention au monde qui m’entoure.
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Adrian observa un instant le poisson qui retournait nager tranquillement. Après la mésaventure qu'il venait d'avoir, il ne semblait pourtant pas bien méfiant, recommencer son petit manège de découverte. Heureusement que ce genre de pokemon prenait en intelligence, en évoluant... Croisant les bras, le borgne laissa échapper un soupire léger, un peu exaspéré, avant que son attention ne soit capturé par un mouvement. Une jeune femme venait de s'approcher de son arbre, et sans sembler chercher à comprendre, elle c'était installé tout en attrapant un de ses livres. Tiens donc. C'était bien la première fois qu'on lui faisait le coup. Enfin... Il faut dire qu'il avait longtemps fait ses recherches aux côtés de personnes qui ne réfléchissaient pas beaucoup. Ça ne devait pas aider.
Oh il aurait put mal le prendre. Peut-être qu'une autre personne se serait énerver d'ailleurs. Aurait hurlé de ne pas toucher à ses affaires, au voleur aussi peut-être... Mais c'était sans compter que déjà... Il se considéré comme étant à la place du voleur, de base, mais qu'en plus, le fait qu'une personne s'intéresse à ce qu'il étudiait, l'intriguait. Alors ce fut avec un sourire bien étrange, gravé sur son visage, qu'il se remit en mouvement, le plus silencieusement du monde. C'est une fois arrivé à porté qu'il finit par se stopper, gardant tout de même une certaine distance de sécurité, de pars la présence du caninos -pokemons qu'il connaissait plutôt bien- alors qu'il laissait cette voix si douce, si calme, se faire entendre....
- "Vous avez osé. Vous avez introduit votre pourriture dans mon jardin, vos vices dans mon paradis; vous avez défié votre Créateur, chercher à dérober ses biens les plus précieux... Vous ! Créatures de chair et de sang, dont l'existence-même ne tient qu'à mon bon vouloir !" - Il c'était ainsi lancé dans une citation du livre principal, alors qu'il venait de poser la main au niveau de son coeur. Bien sûr, le passage n'avait pas été choisi par pure hasard...- "Soit. Si je ne puis vous pousser à l'harmonie et la paix de ma protection, alors vous plongerez dans l'obscurité de vos péchés... Je n'ai plus rien à faire ici. Gardez votre noire et profonde souillure; que vos cœurs et vos âmes pourrissent alors que vous festoierez de vos erreurs." - Il laissa passer quelques secondes, puis finit par croiser les bras, plutôt fière d'avoir retenu tout ça... - Tel sont les mots d'Arceus, après avoir subit la trahison d'Yhvar... hé.... J'ignorais qu'il y avait d'autres âmes en ce monde, capable d'apprécier la lecture des lignes de cette légende. Mais je me demandais... Est-ce que vous ne faites que la découvrir ? Où est-ce déjà quelque chose faisant partie de vos connaissances ?
Bien sûr, la réponse qu'elle donnerait serait plutôt importante pour la suite. Il prendrait bien soin d'adapter ses mots, de brider un peu ses connaissances, pour éviter de perdre son interlocutrice sur le sujet, si elle ne faisait que découvrir...
C’est Milo qui me sort le premier de ma lecture. Il gémissait, de frustration je pense. Je le cherche donc du regard dans l’eau. Il est un peu plus loin, un arakdo veut jouer avec lui, il patine sur l’eau et incite mon minidraco à faire de même, mais lui ne peut glisser sur l’eau de cette façon. Il essaie en se propulsant hors de l’eau, mais replonge à chaque fois. Je les laisse jouer ensemble, cela entraînera Milo à voler comme son espèce est supposée le faire. L’autre pokémon finis par se lasser et s’en va. Je reprend ma lecture. Cette légende me semble vraiment familière, est la même exactement que celle que j’avais lus chez moi ?
Une voix soudain me fait sursauter. Je relève la tête d’un coup, et la face à moi se trouve un homme, ressemblant trait pour trait à un pirate. Un bandeau à l’œil, la peau basanée, et un manteau bleu, il n’y a pas d’autre façon de le décrire que pirate, à mes yeux en tout cas. Sa voix est très douce et calme. C’est perturbant, elle n’est pas accordée à son physique. Je m’attendais plus à une voix un peu rauque. Il a une main sur le cœur et cite un texte. Ça ressemble à ce que j’étais entrain de lire. Il termine et croise les bras avant d’ajouter :
- Tel sont les mots d'Arceus, après avoir subit la trahison d'Yhvar... hé.... J'ignorais qu'il y avait d'autres âmes en ce monde, capable d'apprécier la lecture des lignes de cette légende. Mais je me demandais... Est-ce que vous ne faites que la découvrir ? Où est-ce déjà quelque chose faisant partie de vos connaissances ?
C’était effectivement une citation du livre que j’ai entre les mains. Les livres doivent être à lui je suppose. Je lui répond sans bafouiller.
- J’ai déjà lus cette légende en Kanto il y a bien longtemps. Mes parents sont professeur de littérature, leur bibliothèque est fournie, notamment en livre ancien.
Je m’étonne toujours de répondre aux autres comme cela maintenant. Les évènements de la centrale m’ont profondément changé. Je n’ai toujours aucune idée des conventions sociales qu’il faut adopter. Mais je ne m’inquiète plus de ne pas les respecter, ou de vexer mes interlocuteurs. C’est trop d’angoisse pour rien. Et s’inquiéter c’est souffrir deux fois. Alors je communique comme je l’entend à présent.
Aiko vient se poster à côté de moi, prêt à intervenir en cas de besoin. Je demande alors au pirate :
- Et vous êtes ?
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Dusk
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Plic, ploc, plic, ploc. Voici le bruit qu'il fait quand il avance en faisant claquer ses ventouses pour appeler à l'aide, parce qu'il est poursuivi. Et en grand danger.
Que vas-tu faire ?
Apparition d'un pokemon !
Vorastérie
Et voici son poursuivant, tout près de croquer le Viskuse. Il a faim, voilà tout. On appelle ça la chaîne alimentaire, il paraît.
Que vas-tu faire ?
Maitre du jeu
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Alors comme ça, elle avait déjà put la lire ? Sur Kantô donc. Le borgne en déduisit de ce fait qu'elle était originaire de cette région. En tout cas, il mit dans un coin ce renseignement. Des parents professeurs de littérature, à la bibliothèque bien fournis de livre ancien. Peut-être pourrait-il un jour grappiller quelques trucs ? Avaient-ils un livre ancien sur les parures d'Arceus ? Un livre ayant quelques informations de plus, qui lui permettrait de mettre la main sur cette partie de l'Histoire qui aurait inspiré la légende ? En soit, il aurait put tenter de ce diriger rapidement là dessus. Mais... Il y avait de forte chance que tout soit encore à Kantô. Quelle dommage...
- Adrian, propriétaire de ce sac.
Un sourire amusé s'étira un peu plus sur ses lèvres, alors qu'il répondait donc à la question. Ce fut sans aucune gêne, qu'il finit par s'assoir de nouveau à même le sol, attrapant au passage l'un de ses carnets de note et son stylo. Après tout, c'était elle qui c'était incrusté ici, pas lui...
- Et vous ? A qui ai-je donc l'honneur ?
En tout cas, une chose était sûre. Si la présence de la demoiselle le dérangeait, il n'en laissait rien paraitre...
Du côté des pokemons, le poisson continuait de vivre sa meilleur vie de carvanha domestique. Nageant tranquillement, il avait put voir l'arakdo qui glissait au dessus de lui, et ce minidraco qui avait tenté de jouer avec lui. Restant dans le fond de la zone aquatique, il se contentait d'observer du coup, cherchant sans doute la prochaine proie à attraper. Ou quelque chose à faire... Puis il y eut ce viskuse. Poursuivit par le vorasterie. Scène habituelle de la vie sauvage, qui redonna de l'énergie au poisson. Sans attendre, l'animal c'était remit à nager, bien décider à poursuivre le vorasterie.... Pour le meilleur, comme pour le pire...
Le pirate se nommait donc Adrian. Au moins je n’aurais pas à l’interpeller en l’appelant « Le pirate ». Propriétaire de ce sac, ça je m’en doutais bien. Tout ceci n’aurait pas lieux sinon. Mais les livres sont fait pour être lus. S’il ne le voulait pas il n’aurait pas dû les laisser traîner. Je n’ai aucun remord quand à ma lecture.
Il me demande à son tour mon nom après s’être installé en tailleurs et avoir prit un de ses carnet. C’est de bonne guerre. Il faut être prêt à déclamer son identité quand on demande celle des autres.
- Kanaliou, écrivaine voyageuse.
Il semblait si désinvolte et insouciant, c’était perturbant, comme si ce n’était pas naturel dans pareil situation.
Je garde un œil sur mes compagnons. Aiko se promène dans les alentours. Quant à Milo, il est toujours dans le lac mais il reste au plus prêt de moi. En effet, deux pokémon que je ne connais pas, l’un se faisant poursuivre par l’autre, prennent toute la place. Il ne veut pas être blessé j’imagine. Pour l’instant il peut encore resté dans l’eau. Les deux trouble-fêtes s’éloignent dans leur course-poursuite. Le poursuivant en a maintenant après un magicarpe qui tente de remonter la cascade. Le pauvre, ne sait-il pas que ces poissons rouge ne sont pas comestible ?
J’en reviens à mon interlocuteur. Il observait également la scène. Je lui demande :
- Vous êtes un pirate ? Un pirate chasseur de légende ?
Ma question me fait rire intérieurement. Ce n’est pas sérieux, il pourrait être dangereux. N’ai-je donc plus de sens du danger ?
Kanaliou donc. Et écrivaine voyageuse. Une écrivaine. Oh. Bien sûr la profession avait titillait d'avantage sa curiosité, bien qu'il restait impassible, comme à son habitude. Il c'était mit à feuilleter son carnet d'ailleurs, semblant s'être plongé dans ses propres réflexions... Un instant, avant de poser les yeux sur la scène qui se déroulait plus loin, gardant un oeil sur ce poisson qui avait tendance à se mettre dans bien étrange situation. Puis la jeune femme posa une nouvelle question. Une question qui tira un peu plus son sourire, et eut la résultat de lui tirer un soupire amusé. Un pirate. Dans un sens, elle n'était pas bien loin. Même si beaucoup de chose le séparait de ses forbans. Mais la comparaison lui plaisait.
- La réalité est sans doute moins romanesque. Je suis plongeur de profession. J'emmène les touristes visiter les récifs et quelques épaves. Et j'explore les fonds à la recherche de trésor oublié.
Sur le papier, ce n'était d'impressionnant en somme. Encore moins pour un habitant d'Alola en vérité. Mais c'était vrai, qu'aux yeux d'autre personnes, cela pouvait passer comme un style de vie étonnant, et aventurier. Peut-être que finalement, sa vie était bien plus proche de celle d'un pirate, qu'il ne le pensait ?
- Les légendes, c'est plutôt un passe-temps. Je suis fasciné par leur existence. Sur l'idée qu'elles ont toutes la même origine. L'Histoire. J'ai déjà réussie à décortiqué certaines d'entre-elles, mais... Les parures me résistent encore. - Un instant songeur, il vint frotter une main contre son menton - Je me demande si ça ne viendrait pas d'une collection d'une quelconque royauté...
Et il laissa ses derniers mots s'échapper dans un murmure, alors qu'il observait les croquis qu'il avait dessiné sur l'un de ses carnets. Ses croquis des parures, qu'il avait conçu à partir des descriptions récolté dans les différents livre sur le sujet, qu'il avait put lire jusque là...
J’ai demandé à Adrian s’il était un pirate. Si ma question m’a intérieurement fait rire – j’ai essayé d’avoir un peu de tenue quand même – elle a fait sourire le jeune homme. Cela a le mérite de détendre l’atmosphère. Il faut dire qu’avec sa dégaine il ressemble vraiment à un forban. Il me répond finalement qu’il est plongeur professionnel et qu’il fait visiter des épaves à des touristes. Je trouve ça tellement cool ! Il mène une vrai vie d’aventurier, explorer les fonds marins doit être passionnant ! Bon ce n’est pas le genre de vie que je pourrais mener avec mon passif de rat de bibliothèque, je n’aurais jamais l’énergie de faire cela, mais j’adore.
- C’est super, tu dois voir des merveilles tous les jours j’imagine. C’est un métier très intéressant je trouve.
Il embraye ensuite sur les légendes dont on parlait, c’est plus un passe-temps pour lui. Mais un passe-temps peut vite devenir une passion, voir une raison de voyager et de vivre, j’en suis bien la preuve vivante. J’aime sa théorie sur l’origine des légendes.
Les parures, ce doit être celles d’Arceus, celles de la légende que je viens de lire. Elle lui posent problème. J’ai l’impression que ça le travaille beaucoup au vu du ton qu’il emploi. Il envisage qu’elles fassent partis des joyaux de la couronne d’un quelconque royaume. J’observe les croquis qu’il a pus en faire. J’imagine qu’ils sont basés sur les descriptions des divers textes disséminés à travers le monde. Je laisse mon esprit vagabonder sur ses informations un moment.
- Si je voulais cacher ces joyaux, sachant qu’il y en a 12 qui se ressemble sensiblement, et que je ne voulais pas qu’on les retrouve et qu’ils ne soient pas réunis, je ferais en sorte que leurs ornements soit tous très différents et hétéroclite, pour qu’on ne puisse pas penser qu’ils viennent du même endroit non ? Et je les éparpillerais au quatre coin du monde pour que chacun ait une histoire séparée et qu’il soit encore plus impensable de songer à leurs origines communes. Enfin c’est ce que je ferais dans cette situation personnellement.
Voir des merveilles tout les jours ? En somme... Oui. Quand il plongeait, il avait toujours l'impression de découvrir de nouvelle chose. Mais au final, c'était surtout le calme qui régnait sous la surface de l'eau qu'il appréciait.
- Si vous avez l'occasion de passer à Nemerya, je vous suggère de faire un passage par le Sablier. Il s'agit d'une boutique d'antiquité, qui expose certaines de mes trouvailles sous marines, de temps à autre.
Tant qu'à faire, s'il pouvait se trouver une nouvelle cliente, autant en profiter non ? S'il pouvait vendre un nouvel objet, ça ne serait qu'un plus pour rembourser se prêt qu'il avait lancé pour l'achat de son navire.
La conversation embraya ensuite sur la légende qu'il étudiait. Les parures donc. Et le borgne ne c'était fait attendre pour expliquer les choses. A la suite de ça, la jeune femme prit le temps de poser une théorie. Une théorie qu'il avait déjà posé sur son carnet d'ailleurs, bien qu'il n'ait pas encore eut l'occasion d'explorer cette piste.
- J'y ai déjà songé oui. Effectivement. Cependant je n'ai pas encore eut l'occasion d'explorer cette voie. Toute les fins de cette légende s'accorde sur le fait que le trésor soit gardé. Par une Créature qui se nourrit de l'obscurité des hommes, aux têtes multiples. Certains textes s'accordent sur le fait qu'il s'agisse d'un Trioxhydre, ce qui me parait logique. L'origine de la créature est différente, en fonction des versions par contre, mais... Elle est toujours là. Gardienne d'un héritage maudit, que les Hommes devraient oublier... Hm... - Il finit par s'affaler contre le tronc de l'arbre, l'air songeur, alors que son unique oeil parcourait les lignes qu'il avait lui-même gratté sur le carnet qu'il tenait... - Je pensais que les clefs se trouvaient sur une région ancienne, à l'histoire étoffé. Comme Kantô, Johto, Kalos, ou encore Galar. Galar sera sans doute ma prochaine destination. Pour ce qui est de Lumiris... Une région classé de toute jeunesse, qui pourtant recèle bien des trésors d'histoire, que l'on a volontairement étouffé. Quoi de mieux, pour faire disparaitre une collection de parure ?
Peut-être y avait-il l'histoire d'un Trioxhydre, qui gardait l'entré d'une caverne ? En tout cas, il allait devoir décortiquer les contes qui se racontaient par ici.