Le message vous invite à vous rendre au fond des bois hurlant. Rien de bien rassurant et il faudrait être complètement stupide et cupide pour y aller car ça sent le traquenard à plein nez. Même si le message dit que la sécurité physique sera assurée, il n’y a là-dedans, aucune preuve que c’est vrai.
Et pourtant, par curiosité peut-être, vous vous y rendez. Les indications sont précises et même mieux, le parcours est fléché. Le petit panneau fait main indique : Expérience onirique en cours. Veuillez ne pas faire de bruit. Le tout avec une flèche.
Vous les suivez donc. Vous vous sentez observés mais particulièrement bien, peu inquiets, tranquille. La forêt vous semble presque rassurante malgré l’absence de bruit de faune. Même le vent semble souffle le moins fort possible. Comme un murmure.
Vous finissez par arriver dans une clairière. Largement ouverte, elle a été faite par l’homme. Au milieu se tient une étrange machine, avec des baignoires tout autour et des câbles pendouillant. Le module central ressemble à un œuf, blanc et lisse. Une dame en blouse blanche et assise sur le bord d’une baignoire, un ordinateur portable sur les genoux.
Une fois l’effet de surprise passé, vous voyez des Munna et Mushana flotter alentours, d’autres dorment au sol, ou encore se baladent sur l’étrange machine.
La scientifique vous voit et vous accueille avec un grand sourire. Elle vous remercie d’être venue et vous présente le principe de l’expérience.
Vous allez être plongés dans le sommeil par des Mushana et la machine va enregistrer vos rêves. Elle va étudier les comportements des Pokémons, les réactions de votre cerveau aux stimuli, et essayer de visualiser l’ensemble à travers l’interface.
Les Pokémons Psy sont paisibles et gentils, bien que sauvage. L’installation du laboratoire ici vient de leur présence en grand nombre.
Vous pourrez vous installez dans les baignoires qui ont des coussins et des couvertures, pendant qu’elle vous met des électrodes sur le visage. Puis des Mushana vous hypnose et vous plongez dans le sommeil.
La dernière chose que vous entendez est : Vous allez peut-être avoir, un Mal de Dents.
Cette histoire ne lui disait pas grand chose qui vaille et la blondinette se demandait pourquoi elle avait choisi de s'embarquer là-dedans. Elle avait été, au départ, intéressée par une expérience facile. Se faire de l'argent de poche, c'était un bonus. C'était plus la curiosité. Mais lorsqu'elle avait vu le lieu... Honnêtement, elle avait failli renoncer. D'autant que ses pokemon ne semblaient pas avoir très envie de pénétrer à l'intérieur des Bois Hurlants. Elle resta donc là un moment, à regarder ses trois pokemon si différents mais qui pourtant formaient une harmonie de calme et de sérénité. Enfin... Si on excluait le fait qu'Eternal, la petite Feunnec semblait prête à faire demi-tour par prudence. C'était, étrangement, le Grainipiot qui semblait avoir le plus envie d'avancer. Le petit pokemon, qu'elle trouvait parfois un peu... inutile, n'ayons pas peur des mots semblait vouloir avancer malgré sa méfiance. Quant à Magic, elle regardait Katinka, attendant que celle-ci se décide à bouger, pour avancer, ou pour faire demi-tour, c'était selon les points de vue. Il ne restait plus qu'à espérer qu'aucun danger ne l'attendrait au bout du chemin, parce que ce n'étaient pas ces trois là qui pourraient grand chose pour la défendre. Allez... Allons-y. Plutôt on fait ce truc, plus vite on est partis... songea-t-elle pour se donner un peu de courage.
Le fait que le parcours soit fléché la rasséréna quelque peu et elle se prit même à sourire devant le panneau écrit à la main. Finalement, cela ne s'annonçait pas si mal! Zorro sautillait devant, essayant d'imprimer un rythme rapide, mais qui ne l'était pas tant que ça. Quand on a des jambes minuscules et qu'il est plus rapide d'avancer à pieds joints, dandiner du gland pour avancer est aussi lent que ridicule. Ceci dit, cela avait au moins le bienfait d'achever de détendre l'adolescente qui devait se retenir pour ne pas exploser littéralement de rire. Heureusement qu'à intervalles réguliers, les panneaux indiquaient qu'il fallait rester silencieux, sinon, elle aurait clairement craqué.
Si elle se sentait observée, elle ne s'en formalisait pas, repoussant ses longues mèches blondes en arrière de temps en temps. Etait-ce Magic qui la calmait, ou la vision de Zorro, elle n'aurait pu le dire. Mais malgré le silence, c'était finalement une promenade de plus en plus agréable qui s'annonçait. Les bois portaient bien mal leur nom, étrangement. Enfin, elle déboucha sur une clairière qui n'avant rien de naturelle, comme en témoignait la drôle de machine en son centre et les... C'étaient des baignoires autour? La môme écarquilla les yeux de surprise avant de remarquer qu'elle n'était pas seule sur place: une femme en blouse blanche était assise, un ordinateur portable sur les genoux, et il y avait un autre garçon non loin d'elle qui, semblait-il venait lui aussi tout juste d'arriver. Surtout, tout autour de la femme, elle put voir des Munna et Mushana, ces pokemon spécialistes des rêves, qu'ils flottent, dorment, ou se baladent sur l'étrange machine.
Le monde des rêvesCe jour-là, les bois hurlants murmuraient. Dans la pénombre, où même le glissement des feuilles chuchotait en tremblant, où la terre maudissait le plancher de la forêt pour ses écarts, où le silence était au sommet de la chaîne animale, le chasseur progressait. Chacun de ses mouvements était exécuté avec une angoissante lenteur. Il incarnait le calme et la couleur sombre que prennent les nuages, juste avant que la tempête éclate. Je savais qu’au moindre mouvement trahissant un signe de vie, qu’à la moindre surprise, la tempête noire exploserait de violence. Ce n’était, pour ainsi dire, qu’une question de temps.
Alternant entre les petits sentiers de forêt et les passages douteux entre arbres et buissons, je suivais bêtement les flèches indiquant le chemin à prendre jusqu’au lieu du rendez-vous, lequel dormait dans les profondeurs des bois. Je ne voyais ou n’entendais le chasseur que rarement, lorsqu’il commettait une erreur, encore trop jeune pour réellement se fondre parfaitement dans cet environnement qu’il ne maîtrisait pas encore. Même si les bois étaient dangereux, de jour comme de nuit, la présence de mon Pokémon me rendait aussi confiant qu’un homme progressant entouré de son armée. Nous nous étions si durement entraînés…
La promenade dans les bois avait rapidement titillé quelques unes de mes neurones, celles qui ne snobaient pas totalement l’ambiance et l’environnement. Je devrais être plus tendu que ça… Je me sentais… Calme. Pourtant, tout dans ce plan, sentait l’embrouille à des kilomètres. L’endroit était trop calme, mais la présence du chasseur en était peut-être la cause. De même, presque par paresse, j’avais mis mon mauvais pressentiment et cette sensation absurde de bien-être sur le fait qu’un dragon d’une grande violence était devenu mon ombre, assurant chacun de mes pas. Même s’il s’agissait d’une escroquerie, je ne risquais pas grand-chose.
La forêt s’était écartée, laissant place à une grande clairière baignée de lumière. J’avais porté un bras devant mon visage, coupant cette lumière trop vive, le temps que mes yeux fragiles s’accommodent à ce soudain changement d’atmosphère. J’avais remarqué les Pokémons roses aux allures de friandises pour enfants, avant d’apercevoir la gueule salivante de mon Pokémon lentement sortir de la végétation. Je lui avais ordonné de ne pas attaquer. Néanmoins, par sécurité, je lui avais dit de m’attendre, de rester dans les environs jusqu’à mon retour. Je savais, qu’en cas de problème, il viendrait me chercher. Obtempérant, le chasseur avait disparu dans la pénombre des bois.
D’un pas tranquille, je m’étais avancé, m’arrêtant plusieurs fois pour observer le matériel installé dans cet endroit au choix curieux, observant d’un œil soupçonneux les Pokémons trop familiers pour que j’ai à les sous-estimer, m’avançant vers les deux femmes déjà présentes. Il n’y avait alors pas besoin de faire les présentations. La femme souriante en blouse et tapotant sur son clavier d’ordinateur était le commanditaire de l’annonce, celle en civile probablement une personne dans le même cas que moi : dans la dèche d’argent. Si j’avais fait le déplacement, c’était bien parce que la somme affichait sur l’annonce me plaisait assez pour que je me sente d’humeur à expérimenter… Certaines choses. J’ignorais encore si j’allais rester dans la légalité, ou non.
- « Bonjour... » Soupirais-je. - « Vous êtes aussi venue pour l’offre ? » Demandais-je, tirant un petit sourire.
Avant toute chose, je souhaitais savoir si je pouvais obtenir quelques informations sur les expériences menaient ici, de sorte à mieux déterminer si tout cela n'était qu'une grotesque arnaque ou juste une belle occasion de se faire de l'argent… L’idée de m’abandonner dans un sommeil profond, dans une sorte de baignoire, en laissant une inconnue faire ce bon lui semble de moi, ne m’enchantait pas des masses… Dragon ou pas dans les bois.:copyright:️ 2981 12289 0
Katinka Solomon
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Au fond, l'adolescente commençait à se demander si c'était une bonne idée d'être venue là, mais ses trois petits compagnons ne semblaient pas s'inquiéter outre mesure. Alors... Elle finit par hausser les épaules pour s'approcher des deux autres humains présents sur les lieux. Et, si elle avait bien aperçu les arbres bouger un peu, elle n'avait pas remarqué le dinosaure de l'autre participant à l'étude et ignorait donc tout de son garde du corps - autrement plus impressionnant que ne pourrait jamais l'être Zorro.
Elle adressa un large sourire colgate au jeune homme lorsqu'il s'adressa à elle avant de lui répondre: "Oui, j'étais curieuse de voir de quoi il s'agissait..." La curiosité, un bien vilain défaut s'il en était, mais elle était prête à assumer. Pour le moment, en tout cas. Enfin, jusqu'à un certain point.
La scientifique commença bientôt à leur expliquer les tenants et les aboutissants de l'expérience. Jusque là, tout allait bien. Ils allaient dormir, et leurs rêves allaient être enregistrés. Elle ne s'était pas attendue à ça, toutefois, ayant pensé que ce serait plus pour enregistrer les réactions des pokemon dressés, mais visiblement... Elle songea qu'elle avait bien fait, en tout cas, de venir avec le moins de possessions possibles: son téléphone portable, ses pokeball, une trentaine de pokedollars (histoire de payer le bus, la nourriture et l'hébergement) et c'était tout. La clé de sa chambre d'hôtel était restée à l'hôtel, de même que ses papiers, même si elle avait une copie sur son téléphone. Moins il y avait de choses à voler, mieux on pouvait s'en porter.
"Mmmmh... On peut voir ce que cela va donner?" demanda-t-elle, tout en sachant que cela ne servirait pas à grand chose, puisque, justement, ils avaient besoin de cobayes. "Ne serait-ce qu'après l'expérience" précisa-t-elle donc, pour éviter de passer pour une cruche... Qu'elle n'était pas. Elle observa attentivement les Munna et Mushana présents qui semblaient, effectivement, très calmes et détendus avant que son attention se porte à nouveau sur les baignoires présentes ici et là. Okay...
"Rassurez-moi... On ne va pas devoir se déshabiller pour entrer dans l'eau, n'est-ce pas?" Parce que bon. Elle avait beau vouloir monter sur scène, devenir célèbre, elle n'avait pas pour autant envie de se déshabiller devant de parfaits inconnus. Elle était pudique, quand même. Enfin, un minimum.
Elle fut bien vite rassurer lorsqu'elle vit les coussins et les couvertures et se laissa poser les électrodes sur le visage avant de se tourner à nouveau vers son compagnon d'aventure auquel elle n'avait, pour l'instant, prêté que bien peu d'attention, le pauvre. "Au fait, moi, c'est Kat. Tu es venu tout seul? Sans pokemon?" demanda-t-elle en s'installant dans "sa" baignoire, en prenant ses trois pokemon avec elle.
Un Mushana ne tarda pas à se positionner en face d'elle pour l'hypnotiser et elle tomba en arrière, sa chute amortie par les coussins moelleux qui tapissaient l'ensemble de la surface du tube.
Le monde des rêvesL’autre personne, une jeune femme qui devait avoir un peu prêt le même âge, ne semblait pas en savoir plus que moi, qui venais à peine d’arriver. Nous étions, en quelque sorte, dans le même bateau navigant sur une mer grise d’incertitude. Toute cette histoire sentait les emmerdes à des kilomètres à la ronde… J’avais bon être de plus en plus à la dèche, tant mes dernières missions s’étaient avérées désastreuses, je n’étais pas non plus désespéré au point de risquer ma peau – ou plutôt ma cervelle – dans un quelconque guet-apens des rêves. Même avec Akuro dans la pénombre de la forêt, je craignais que son intervention ne se fasse que… Trop tard. S’il ne manquait ni de violence, ni d’intelligence, il n’était que trop peu habitué au contact du genre humain. Il n’était pas encore capable d’anticiper les réactions des humains, de voir leurs mauvaises intentions se teindre sur leur visage ou être trahis par leur gestuelle. Malgré notre rude et éprouvant entraînement, nous n’étions pas encore de taille…
Les explications de la scientifique ne m’avaient pas spécialement convaincu, bien qu’elle n’avait pas la carrure d’une criminelle, ce qui ne remettait pas, pour autant, en cause la possibilité qu’elle soit un peu folle… Pourtant, là encore, il m’était difficile de voir le profil du scientifique fou dans une femme aussi calme et semblant constamment occupée à travailler sur ses recherches. Les Pokémons, autour de nous, semblaient sauvages, rendant le fait qu’ils puissent me vouloir volontairement du mal assez bancal. Néanmoins, ces bestioles roses étaient connues pour dévorer les rêves… Rien de très dangereux en soit, si ce n’est la fatigue et l’impression d’avoir très mal dormi qui en résulte. J’étais tout de même un peu frustré de ne pas être plus renseigné que ça sur ces Pokémons de type Psy…
La jeune femme semblait légèrement moins inquiète que moi, bien que sa question m’avait un peu surpris concernant les baignoires. Même s’il n’était pas question de les remplir avec de l’eau, et donc de se dévêtir, tout comme elle, je n’aurais pas retiré un seul de mes vêtements. Qui va se déshabiller en plein milieu de la forêt, à part quelques détraqués ? La demoiselle avait tout de même terminé par s’allonger dans l’une des baignoires, au milieu des coussins, laissant docilement la scientifique installait le matériel destinait à la collecte des informations.
J’ai toujours eu un certain instinct avec les gens, perçant leurs intentions avant qu’ils n’aient pu les mettre en œuvre, faisant tomber leur masque avant qu’ils n’aient réussi à me duper. J’espérais, ce coup-ci, ne pas me tromper… Car à mon tour, je m’étais couché dans une baignoire faussement confortable, soupirant longuement en me demandant pourquoi ne pas avoir tout simplement installé des lits de fortune ? Sérieusement… Peu serein, toujours méfiant, la seule pensée qui me rassurait, était de savoir si on osait me faire du mal, le Carchacrok se déchaînerait. Erf… Depuis quand avais-je autant de pensées violentes ? En soit, j’étais probablement en train de perdre la raison, de sombrer dans un mélange d’anxiété sociale et de paranoïa… Il était peut-être temps que je me calme ? Avant de finir par me demander où creuser...
- « Au fait, moi, c'est Kat. Tu es venu tout seul ? Sans Pokémon ? » Avait lancé l’autre cobaye du jour.
Tien ? La dénommée Kat souhaitait taper la discussion, certainement de sorte à faire retomber un peu son stress, ou le mien ? Soit. Même si je vivais un peu exclu depuis quelque temps, je n’en étais pas non plus à avoir peur des conversations ordinaires.
- « Tu peux m’appeler Akari. Non, je ne suis pas venu seul. » J'avais alors remarqué ses trois amis, présents à ses côtés. - « J’ai un Pokémon qui m’attends dans la forêt. Il n’est pas du genre très sociable… » C’était, pour ainsi dire, la vérité.
Mon regard bleu s’était porté sur quelques Munna, et je m’étais demandé lequel de ces ridicules petits êtres roses allait avoir l’honneur de m’envoyer dans les bras de Morphée… :copyright:️ 2981 12289 0
Dusk
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La scientifique te rassure immédiatement, Katinka, avec un sourire. Non, vous pouvez garder vos vêtements. Les baignoires sont presque aussi confortables que des lits, mais craignent moins la pluie. Ce n’était pas plus compliqué à transporter. Si vous êtes prêts, prenez place.
Une fois installés, l’endormissement ne vous surprend même pas. En réalité, c’est comme si on ne vous a pas endormi. Vous n’avez pas senti vous yeux se fermer. Mais vous n’êtes plus au même endroit.
Il n’y a plus de forêt, plus de machine, plus de baignoire. Vous êtes dans le quartier résidentielle d’Artiesta. Du moins, c’est ce que vous pensez, sans jamais y être allé, car il est peu probable que vous ayez fait toutes les rues de ce quartier. Pourtant, votre localisation est évidente dans votre esprit. En regardant autour de vous, les rues sont peuplées de personnes sans visage qui bougent en restant immobile. Cette étrange sensation que tout est normal, en mouvement sur place et qui vous aurait perturbé si vous aviez un début de conscience. Pourtant, vous êtes bien trop endormi pour être choqués par ce détail.
Vous vous apercevez tous les deux, clairement. Akari, Katinka, il n’y a aucun doute sur le partage du rêve. Evidemment que vous êtes ensemble, puisque vous avez de bonnes raisons d’être là, en même temps, ensemble. Lesquelles ? De bonnes raisons et évidentes, à tel point qu’il est impossible de les énumérer. Mais c’est normal après tout.
Votre esprit est attiré par une maison et immédiatement, vous vous retrouvez dans un salon. Le salon de la maison évidemment. Vous devez chercher quelque chose. C’est certain. Il y a quelque chose à chercher. Mais quoi ? Et où ? Dans la cuisine ?
Aussitôt penser, aussitôt fait, la cuisine se matérialise autour de vous.
Une angoisse commence à vous serrer le cœur, quelque chose ne va pas. Il y a des bruits de pas à l’étage. Vous devez vite retrouver ce que vous avez perdu.
Des pleurs d’enfant se font entendre. C’est ça, vous devez retrouver l’enfant. Il est dans sa chambre, et joue avec une poupée. Mais vous essayez de le rejoindre, mais le couloir s’allonge à l’infinie. Il va falloir qu’il vienne à vous.
Si vous avez la moindre question, contactez Capucine Il vous faudra revenir faire une demande de modération quand vous aurez rejoint l’enfant.
Katinka Solomon
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Elle s'était endormie. Du moins, c'était ce qu'il lui semblait. Katinka fronça les yeux, cherchant Akari du regard. Son pokemon était resté à l'abri dans les sous-bois, avait-il dit. Mais où étaient-ils? L'adolescente avait beau regarder dans toutes les directions, elle ne voyait aucun arbre à la ronde. Ils étaient dans une ville. Mais laquelle?
Artestia D'où cette idée lui provenait-elle? Elle n'aurait su le dire et son froncement de sourcils se fit plus prononcé.
"Tu connais Artestia?" demanda-t-elle au garçon avant de se baisser pour prendre Eternal dans ses bras. Magic, elle, était sur sa tête et dans son petit sac à main - tiens, il lui semblait qu'elle était venue sans pourtant, au rendez-vous! - elle sentait le point rassurant du Grainipiot.
"C'est drôle, ils n'ont pas de visage" ajouta-t-elle, amusée en désignant les gens dans la rue tout en se rapprochant d'Akari. "Où... Où est ton pokemon, déjà?" continua-t-elle à questionner alors que, dans sa tête, c'était plus un: "pourquoi on est là, déjà?" qui résonnait dans son esprit. Devaient-ils bouger? Sans doute. Sûrement, même, mais pour l'instant, elle ne faisait pas un pas. L'instant d'avant, ils étaient au milieu d'une clairière, entourés de Munna et de Mushana.
"Les Munna et Mushana ne peuvent pas téléporter, pourtant. Ils peuvent uniquement endormir, pas vrai Akari?" Mais au fond, était-ce vraiment dérangeant? "Si on explorait?"
Le monde des rêvesJ’avais porté un regard à ma droite, regardant au loin après une ruelle, là où deux personnes semblaient se disputer, immobiles et faisant de grands gestes. C’était quelque chose de commun à Artestia, que de simples passants trouvent le moyen de s’embrouiller, le coupable étant le stress habitant la ville et éclatant à chaque début et fin de journée, là où les membres de la vie active sont les plus irritants. Mais je n’avais pas plus de temps à accorder que ça à ma curiosité, j’avais quelque chose à faire, j’étais ici pour ça… Mais pourquoi ? J’avais presque pris la mauvaise habitude de perdre mes objectifs de vue, de perdre le plus important, de me perdre, moi-même. Et je me haïssais pour ça. Hum... Ah, Kat ? Cette fille était là aussi.
- « Tu connais Artestia ? » Demanda-t-elle.
Drôle d’interrogation… Ce n’était pas nécessaire, si ?
- « Pas plus que ça... » Répondis-je, un peu dérouté.
Elle s’était rapprochée de moi. J’avais arqué un sourcil en l’entendant se moquer un peu des gens errant les rues de la ville, mais je n’étais pas connu pour porter beaucoup d’affections à la populace, pour la simple raison que j’avais tendance à peu me soucier des autres. Ils étaient loin, avec leur petite vie tranquille et leur quotidien sécurisant, d’être dans le besoin qu’un inconnu au bataillon, tel que moi, s’intéresse à eux.
- « Où... Où est ton Pokémon, déjà ? »
- « Pas très loin… ? » Répondis-je, incertain au début, puis assez convaincu ensuite.
Akuro n’était jamais très loin de moi, il surveillait toujours mes arrières et intervenait toujours en cas de nécessité. Pourquoi serait-il absent maintenant ? Enfin, la vraie interrogation était plutôt, que devais-je faire ici ? C’était pourtant simple, et affreusement important… Erf, pourquoi cette foutue mémoire n’était-elle pas capable de graver les informations les plus cruciales au fer rouge ?
- « Les Munna et Mushana ne peuvent pas téléporter, pourtant. Ils peuvent uniquement endormir, pas vrai Akari ? » Je n’avais alors pas compris de quoi elle parlait… Autant ignorer ces informations pour le moment. - « Si on explorait ? » Termina-t-elle.
C’était un peu étrange de parler d’exploration pour une ville comme Artestia… Seulement, je n’étais pas ici pour faire du shopping ou du tourisme. Ma présence en ce lieu n’était pas un hasard.
- « Navré, je ne suis pas vraiment ici pour me balader… J’ai de bonnes raisons d’être ici… Mais… Je crois que je ne me souviens plus exactement de... » Avouais-je, la mine soudaine affectée. Comment avais-je pu oublier un truc aussi logique et simple ?! Bordel !:copyright:️ 2981 12289 0
Katinka Solomon
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Pas plus que ça. Sur le moment, ça lui avait semblé important, le lieu, et le fait de connaître le lieu. Mais la nonchalence d'Akari semblait avoir presque complètement calmé son questionnement. Elle était là. C'était tout ce qui comptait, finalement. Pas vrai? Katinka haussa les épaules. Ce qui l'embêtait un peu plus, c'était de ne toujours pas voir le pokemon du garçon. A se demander s'il en avait réellement un. Ne devrait-elle pas lui prêter un des siens? A cette idée, Magic tira sur ses cheveux, Eternal se blottit davantage contre elle et Zorro remua dans son sac. C'était non. Et en même temps, elle n'y tenait pas réellement non plus.
Après avoir posé tout haut des questions sur les Munna et Mushana qui, une fois prononcées ne lui semblèrent plus si importantes, elle proposa au garçon d'explorer avec elle. Ca, ça lui semblait plus important, déjà. Quoique. Elle fronça les sourcils. Pourquoi était-ce important la seconde d'avant, et plus autant maintenant? A cause de la réponse d'Akari? Qui refusa en expliquant qu'il y avait de bonnes raisons pour être là? La blondinette aurait bien voulu lui demander lesquelles mais la question ne lui sembla plus si important. Ce qui l'est toujours à ton esprit c'est:
"Mais il faut qu'on reste ensemble." répondit-elle. Et à cet instant, c'était une certitude. Tout ce qu'elle avait cru ressentir plus tôt s'était envolé. Les derniers vestiges de sentiments d'éveil avaient disparu dans l'esprit de l'adolescente. A la place, cette certitude qu'il y a un endroit, précis où vous devez être. Plus précis que cette rue. Plus précis comme.
"Là!" dit-elle en pointant une maison du doigt. "C'est là qu'il faut qu'on aille." L'instant d'après, simplement le temps de cligner des yeux, ils se retrouvèrent tous les deux à l'intérieur du salon de la maison. Mais c'était normal, et elle ne se posa pas de question. "On a quelque chose à trouver, je crois."
Le monde des rêvesOublier était presque devenu, chez moi, un triste trait de personnalité… Ce qui importait le plus, ce que je devais faire, ce que je pouvais faire… Semblait s’effacer sans même que je n’ai le temps de tendre une main vers mon bien pour tenter de le conserver. Pourtant, même dépouillé de mes souvenirs, même perdu en mer en pleine tempête, à naviguer sans but, tout mon être s’obstinait à continuer de chercher la lumière d’un phare. Même si cette lueur lointaine n’existe plus, même si j’ai perdu de vue mes objectifs, même si je ne regagnerais jamais la terre ferme, je me dois de continuer à chercher… Même si ma vie ne se résumait qu’à une tragédie qui n’intéresse que mon triste moi, à quelque chose qui n’affectera jamais en rien ce monde, je n’avais pas le droit d’abandonner. Ici comme ailleurs… Je devais me rappeler. Je devais retrouver ce que j’avais perdu.
- « Mais il faut qu'on reste ensemble. » Avait lâché la jeune femme.
La bouche entrouverte, je lui avais jeté un regard peu amical au début, puis mes traits s’étaient détendus. J’avais peut-être oublié ce que j’étais venu faire à Artestia, mais peut-être que Kat savait, elle… N’étions-nous pas venus ensemble, à la base ? Je n’avais pas réellement cherché une réponse à cette question, prenant les choses comme elles se présentaient.
- « Tu as raison… Ça doit être comme ça... » Soupirais-je.
- « Là ! »
Mes yeux bleus avaient suivi la direction indiquée par son doigt. Il s’agissait d’une maison qui n’avait rien de particulier au premier abord, le genre de demeure qu’on voit partout, qu’on imagine en premier lieu lorsque notre esprit illustre une maison. D’ordinaire, songé à un foyer, me tort les entrailles, mais cette fois-ci, il n’en fut rien, car je me souvenais de quelque chose !
- « C'est là qu'il faut qu'on aille. » Souligna la jeune femme.
Oui ! C’était bien cette maison ! Sans perdre un seul instant, on s’était rendu immédiatement à l’intérieur de la bâtisse, pénétrant dans cette demeure qui pourtant, ne nous appartenait en rien. Mes pas claquaient sur le plancher de bois, et ce, malgré le tapis censé éviter ce genre de bruits dérangeant. Je cherchais quelque chose, fouillant du regard les étagères, parcourant la table basse, jetant un coup d’œil au-dessus de la cheminée… Je cherchais quelque chose qui, si je venais à le retrouver, me rendrais instantanément la mémoire.
- « On a quelque chose à trouver, je crois. »
- « Mais… Quoi ? » Répondis-je, serrant les dents sous la frustration qui grimpait en moi. Ce n'était guère contre elle, seulement contre mon ignorance.
Puis soudainement, des pas légers et rapides s’étaient fait entendre, en provenance de l’étage… On aurait dit un enfant qui courrait. Tout m’était alors revenu… Notre présence ici, ce que nous cherchions, l’enfant…
Ils étaient dans le séjour, avec quelque chose à chercher. Mais quoi. Et où? L'idée que ça puisse être dans la cuisine lui traversa l'esprit et, un peu comme le passage de la rue à l'intérieur de la maison, elle se retrouva dans la pièce pensée. Pourtant, elle ne connaissait pas la configuration de la maison. Mais ce n'était pas grave, et cela ne la perturbait pas plus que ça. Ce qui comptait, c'était de trouver ce qu'ils étaient venus chercher. Et puis bon. Elle n'était pas seule, ses pokemon étaient avec elle, de même qu'Akari. Tout allait bien, pas vrai?
Enfin... Tout allait, bien, c'était relatif. Elle commençait à sentir une angoisse lui étreindre le coeur, ce qui "réveilla" Magic. Celle-ci tâcha de lui envoyer des ondes de calme, sans succès. Pire, Katinka sentait que même sa Bibichut était un peu inquiète. D'autant qu'ils n'étaient pas seuls dans la maison.
"Akari..." souffla-t-elle. "On n'est pas seuls. Il y a quelqu'un d'autre..." Et d'un coup, elle se souvint. Il y avait un enfant, en haut. Et il était en danger! "L'enfant!" murmura-t-elle alors qu'Akari, lui, cria.
A sa suite, elle se précipita vers le l'escalier qu'ils grimpèrent quatre à quatre avant de se retrouver dans un couloir. Les pleurs de l'enfant lui serraient de plus en plus le coeur. En tant que babysitter, elle ne pouvait pas supporter ce son. Etait-ce un enfant dont elle avait l'habitude de s'occuper? Ce qui était sûr, c'était qu'elle voulait le serrer contre elle, fort, pour le rassurer et le protéger. Mais plus elle avançait dans le couloir, plus elle avait l'impression que celui-ci s'allongeait. Que la porte de la chambre était hors d'atteinte.
"Viens! On est là pour te secourir!" cria-t-elle à l'enfant pour l'appeler. Il fallait qu'il fasse vite. Il y avait une sensation d'urgence dans la voix de l'adolescente. Elle sentait que, s'il ne venait pas à eux, ils ne pourraient pas le rejoindre à temps. L'enfant dut les entendre parce que Katinka put bientôt le voir dans le couloir venir vers eux. Enfin, ils avaient trouvé ce qu'ils cherchaient.
Dusk
PNJ
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Cette injonction vient vous frapper en pleine tête, directement dans votre esprit. Une voix de femme, lointaine. Une peur ancestrale vient vous saisir. Il ne faut pas toucher l’enfant. Il ne doit pas vous toucher.
Les pas du petit sont lents, lourds, mais il s’approche. Vous êtes dans un cul de sac. Il y a des milliers de portes autour de vous, mais vous ne pouvez en ouvrir aucune, vous le savez. Il y a une corde à pompon à porter de mains. En tirant dessus, une cloche de met à tinter.
L’urgence est totale. Vous n’avez plus aucune emprise sur votre environnement.
Il y a maintenant un enfant devant chaque porte, qui vous regarde fixement. Il y en a un, un seul qui… vous attire. Un seul qui n’émet pas de peur en votre direction, qui souffre de la même peur.
Il a besoin d’aide.
Si vous le prenez dans vos bras, vous vous réveillerez en sursaut, de nouveau dans les baignoires, au cœur de la forêt.
L’un d’entre vous tiendra un Feuforêve dans ses bras. La scientifique se précipitera sur vous pour vous remercier, folle de joie, en récupérant son Pokémon. Puis elle part dans les bois, laissant devant vous vos récompenses.
Quelle étrange aventure. En regardant en arrière plus tard, vous ne retrouverez aucune trace de l’annonce, ni de l’étrange machine à rêve, et encore moins de la docteure. Et en y repensant, le bois hurlant n’est pas le lieu de vie des Munna, qui ne s’en approchent guère. Pourtant vos récompenses sont bien réelles. Et aucune trace… Du Mal de Dents.
Si vous avez la moindre question, contactez Capucine Ceci pour faire office de dernière modération.
Le monde des rêvesJe n’ai jamais vraiment aimé les gosses. En soit, je n’avais ni l’âge, ni la maturité nécessaire pour ressentir, ne serait-ce, que l’envie d’avoir un enfant. Aucune affection de ma part n’émanait vers celui à l’autre bout du couloir. Je ne trouvais les enfants ni mignons, ni intéressants, seulement extrêmement fragiles. Et c’était bien le problème… Un danger imminent était en approche.
- « Viens ! On est là pour te secourir ! » Lança Kat en hâte.
Contrairement à moi, la jeune femme – ou adolescente ? - était assez maternelle. Tant mieux… Cela m’évitait de trop me faire de mauvais sang, quant à mon incapacité avec les enfants. Tout aurait pu se terminer là, en happy end absurde, mais en happy end quand même, seulement… Quelque chose n’allait pas. Une voix cachée au plus profond de ma tête avait hurlé.
C’était dangereux. Pas pour l’enfant, mais pour nous. En aucun cas, l’enfant ne devait nous toucher !
- « J’aime définitivement pas les gosses… » Soupirais-je d'une voix bien trop lasse pour mon corps en alerte.
J’avais reculé, mais mon dos n’avait pas tardé à être confronté à un mur. Bordel de merde, un cul-de-sac ! Je n’avais alors pas songé à mes Pokéballs, à mes Pokémons rudement entraînés et prêts à tailler quiconque ou quoi que ce soit en pièces. Sur le moment, je n’avais pas voulu me confronter, seulement fuir. La situation devenait de plus en plus délicate, les pas lourds et maladroits de l’enfant se pressaient, de plus en plus vite, vers notre position. La tension montait si vite, que j'étais à deux doigts de paniquer. En levant la tête, j’avais aperçu une corde pendante, et sans réfléchir un seul instant, je l'avait agrippé et tiré de toutes mes forces, espérant qu’elle offrirait une issu à cette embuscade. Le son puissant d’une lourde cloche s’était alors mis à tinter, emplissant la maison d’une funeste mélodie.:copyright:️ 2981 12289 0
Katinka Solomon
Dresseur·euse Pléiade
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Au cri de la voix dans leur tête, plusieurs choses se passèrent simultanément. Katinka, effrayée, recula d'un pas. Magic, sur sa tête, lança un Choc mental vers l'enfant pour le faire reculer. Zorro jaillit du sac de l'adolescente dans un jaillissement d'étincelles: le Grainipiot venait d'évoluer en Pifeuil pour protéger sa dresseuse du danger. Mais Katinka n'y prêta pas attention. Pas alors qu'une cloche tintait autour d'eux. Elle se plaqua les mains sur les oreilles pour se protéger du bruit, au bord de la panique avec l'envie furieuse de se réveiller et de sortir de là.
Mais il y avait l'enfant à sauver. Elle aurait voulu le laisser là. Les laisser là, puisqu'ils étaient maintenant aussi nombreux que les portes et qu'ils étaient, tous là, à émettre de la peur dans leur direction. C'en était trop pour Magic qui rentra dans sa pokeball, pauvre petite pokemon empathique. Mais l'adolescente la comprenait. Si elle avait pu, elle aussi, elle se serait réfugiée à l'intérieur d'une pokeball. Parce qu'elle avait besoin de contact pour se rassurer, elle prit Eternal dans ses bras après avoir enlevé ses mains de ses oreilles - ça ne servait à rien, elle avait l'impression que le bruit venait de l'intérieur de son crâne - avant de la renvoyer aussi dans sa pokeball, la petite pokemon étant visiblement au bord de la panique. Il ne restait donc plus que Zorro, Akari et elle. Et...
Des milliers d'enfants. Au secours... Elle qui avait l'habitude des petits, faisant du baby-sitting, se retrouvait comme paralysée de peur devant eux qui les fixaient sans ciller, menaçants dans leur silence et leur immobilité. Sauf... "Akari! Regarde celui-là, là-bas! Je crois que c'est lui! Il a l'air paniqué!" Elle commença alors à avancer vers lui, accompagnée par son pokemon qui lançait des attaques Tranch'Herbe pour qu'aucun des autres ne puisse la toucher.
Le monde des rêvesLa situation avait subitement dégénéré, nous emportant avec elle dans l’horreur. Des enfants, lesquels étaient comme copier-coller, étaient apparus devant chaque porte formant cet interminable couloir, véritables marionnettes dont seul le malin pouvait tirer les ficelles. Dos à une impasse, la tension ne cessait de grimper, me volant toute cette jugeote, celle qui d’ordinaire, me tirait toujours d’affaire. Je ne pouvais pas même m’abandonner à la violence, car quelque chose me répétait sans cesse dans un coin de mon esprit, que si l’un de ces enfants effrayants me touchait, le pire m’arriverait. Pour une raison qui m’échappe toujours, je n’ai à aucun moment songé à sortir l’un de mes Pokémon dragons. Prisonnier d'un rêve, c'était pile le genre de détail que le subconscient se plaisait à oublier, afin de mieux tirer sur les cordes sensibles…
- « Akari ! Regarde celui-là, là-bas ! Je crois que c'est lui ! Il a l'air paniqué ! »
J’avais quitté mon flot de pensées, portant un regard vers l’enfant désigné par Kat. Loin de ressembler à un pantin désarticulait, il semblait, tout comme nous, dépassait et terrorisait par le cours des événements. L’enfant était à deux doigts de fondre en larmes. Notre présence ici… C’était cet enfant que nous devions sauver ! C’était lui, notre objectif depuis le début ! Après une brève hésitation, profitant de l’attaque d’un de ses Pokémons, Kat s’était dirigée vers l’enfant. Comprenant qu’il fallait à tout prix sauver ce gamin, je n’avais pas perdu de temps, attrapant la main de Kat et fonçant au pas de course vers notre objectif commun. Les marionnettes avaient resserré leur emprise sur le couloir, s’avançant pour restreindre notre chemin, mais nous étions assez rapides pour ne pas leur laisser le temps de nous barrer la route. Une fois l’enfant à ma porté, j’avais courbé l’échine pour l’attrape sur son épaule, et là…
Un Feuforêve. Qu’est-ce que…
- « Ce n’était qu’un simple rêve... » Soufflais-je, une main à mon visage pour me protéger des rayons trop généreux du soleil.
Je m’étais redressé, regardant autour de moi, un peu déboussolé. Je m’étais presque fait agresser par la scientifique qui, contrairement à la première impression que j’avais eue d’elle, s’était montrée beaucoup trop joyeuse et enthousiaste à mon goût. Bon, j’étais en vie, tout cela n’avait été qu’une petite expérience à coups de stimulus sur mon subconscient, absolument rien n’avait été réel… Puis, l’argent quant à lui, était bel et bien physique. C’était tout ce qui m’importait. J’espérais néanmoins ne pas cauchemarder à nouveau durant les prochaines nuits… Je m’étais relevé, passant une main sur mes vêtements pour y chasser les résidus d’herbes et la poussière. Un mouvement dans les buissons, au loin, m’avait confirmé qu'Akuro était toujours là, à m’attendre.
- « Kat… Euh… Merci d’avoir fait équipe avec moi. » Avais-je lâché, m’inclinant par respect. C’était bizarre, de la remercier pour quelque chose qui s’était produit dans un rêve, surtout que je n’étais pas certain qu’elle ait fait le même rêve que moi.
Sur le chemin du retour, je m’étais quand même questionné sur cette étrange mésaventure… La scientifique avait pourtant dit qu’on aurait mal aux dents, non ? :copyright:️ 2981 12289 0
Katinka Solomon
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Messages : 217 Née le : 25/12/2003 Age : 20 Région : Lumiris Pokédollars : 1680 Stardust : 650 Stardust utilisés : 645 Equipe pokemon : Icone :
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Eternal dans les bras, elle avait commencé à avancer vers "l'enfant" sous la protection de Zorro devenu Pifeuil quand Akari l'avait attrapée pour aller plus vite. C'était lui, au final, qui avait pris la main de celui qu'ils étaient venus chercher. Et heureusement d'ailleurs. Parce que quand ils s'étaient réveillés - en sursaut - dans les baignoires, Akari tenait dans ses bras un Feuforêve et les yeux de l'adolescente brillaient d'envie. Depuis le temps qu'elle en cherchait un, il y en avait un là, juste là! Elle aurait bien tendu le bras pour le prendre, mais la scientifique s'était déjà précipitée pour le récupérer, plus expressive que jamais avant de disparaître.
Katinka avait cligné des paupières, incertaine de ce qu'il venait de se passer. Où étaient passés les Munnas et Mushanas? Avaient-ils à ce point rêvé? Rêvé jusqu'à la présence de pokemon qui ne vivaient pas dans les Bois hurlants? Que venait-il donc de se passer?
Elle se redressa lentement, remarquant seulement à présent que sur elle se trouvaient toujours trois pokemon: Magic, Eternal et... Un Pifeuil? "Zorro? C'est toi?" questionna-t-elle surprise. Elle n'aurait pourtant pas dû l'être, il avait évolué dans son rêve. Mais ça aurait pu être dans le rêve uniquement, non? Là, c'était réel. L'adolescente serra tendrement dans ses bras les trois pokemon tandis qu'Akari remuait et sortait de sa baignoire. Un peu ailleurs, Katinka fit de même tandis qu'il la remerciait pour cette aventure. "Euh.... Merci?" répondit-elle hésitante en le regardant partir. Elle finit par faire de même également, ramassant au passage sa partie de la récompense. Au moins, on ne pouvait pas dire que la scientifique s'était servie de leur naïveté gentillesse...