Ayden Lucis
Feat. Diluc Ragnvindr - Genshin Impact
21 ans
Barman/Serveur
09.02.00
Aucune Faction
Sinnoh
Port Corail
Il
Météore
Calme
Curieux
Perspicace
Taciturne
Maniaque
Désinvolte
Un drôle d’animal – à première vue – attire votre regard par de nombreux attributs. Il va sans dire, ce que l’on remarque en premier chez lui est sûrement sa crinière flamboyante. Une chevelure longue jusqu’au milieu du dos, hirsute d’un rouge éclatant presque surnaturel, pourtant rien de là de plus qu’une génétique généreuse faisant un contraste merveilleux avec sa peau d’albâtre. Sans une imperfection, elle détoure notamment, au sein de son visage deux prunelles oscillantes de noisette, d’ambre et de braise selon l’exposition au soleil. Un jeune homme plutôt charmant, haut de son mètre 88, dont la silhouette harmonieuse laisse encore penser à celle d’un éphèbe. Nulle musculature proéminente, ni traçage délicieusement prononcé, rien de plus que l’humble nécessaire pour effectuer ses tâches au quotidien. Alors que lui reste-t-il ? Ses courbes élancées, ses grandes mains expertes à diverses tâches, un doigté de fée lorsqu’il s’agit de bidouiller de petits appareils électroniques ou de décorer le café de ses clients, mais par-dessus tout, ses manières et son regard.
S’il est possible d’aimer ou de détester son apparence physique au premier coup d’œil, sa psyché bien plus discrète ne se laisse pas percer si aisément. Face aux clients de l’humble café légué par ses grands-parents, il affiche systématiquement une image distinguée, respectueuse et posée. Les habitués viennent spécifiquement pour l’ambiance qui règne dans les lieux, laquelle puise son essence de l’air détendu d’Ayden, qui induisant dans chaque geste une grâce et un amour inconditionnel pour son métier, parfait de son mieux l’impression de ses invités. De ce fait, il est également une oreille patiente à laquelle on raconte sa journée, parle de la pluie, du beau temps, à quoi il répondra souvent « S’il pleut aujourd’hui, demain le soleil resplendira. Si ce n’est demain, ce sera le jour d’après ». De faits et de métaphores, il s’assure de remonter le moral de son interlocuteur s’il en est capable. Si ce n’est pas le cas, alors il offrira un gâteau supplémentaire avec son café, car à ses yeux, le bonheur passe aussi par les petites intentions ... et par le ventre.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il se passionna plus tard de cuisine, y trouvant une manière de pallier à son côté taciturne et peu expressif. Si les yeux sont vus comme les fenêtres de l’âme, ceux d’Ayden restent fermés, comme le reste de son visage, à quiconque ne sait déchiffrer ses mimiques. Il lui arrive de se mordre la lèvre lorsqu’il est contrarié, détourner le regard ou pincer son menton lorsqu’il est embarrassé, s’embrouiller dans ses mots lorsqu’il est heureux et offrir de rares sourires pour témoigner de son affection. Tout ces indicateurs sont sublimés par de subtiles mouvements des iris, tantôt fuyantes, l’instant d’après fixes, dévoilant au monde entier le cours de ses pensées et ce, bien contre son gré. Ce léger défaut trouva un semblant de correction dans sa désinvolture, apparue à la fin de l’adolescence. Mimant un détachement émotionnel, niant sa propre implication par l’ignorance, il n’est pas rare qu’une majorité du temps, il ne se rende même pas compte lui-même de sa propre machination, faisant rougir de colère les plus impulsifs, ce sans le vouloir.
Finalement, sa plus grande faiblesse sera alors sa curiosité. Non pas sans prudence, cependant. Pour l’invoquer, présentez-lui simplement un fait insolite sur la nature, les pokémons, la manière dont sont fabriquées les pokéballs et son regard pétillera. Pour peu que le sujet l’intéresse, il s’ouvrira alors à la discussion, sans tarir de question, pouvant investir plus de temps qu’il ne lui fait de bien dans ces échanges stimulant son imagination.
S’il est possible d’aimer ou de détester son apparence physique au premier coup d’œil, sa psyché bien plus discrète ne se laisse pas percer si aisément. Face aux clients de l’humble café légué par ses grands-parents, il affiche systématiquement une image distinguée, respectueuse et posée. Les habitués viennent spécifiquement pour l’ambiance qui règne dans les lieux, laquelle puise son essence de l’air détendu d’Ayden, qui induisant dans chaque geste une grâce et un amour inconditionnel pour son métier, parfait de son mieux l’impression de ses invités. De ce fait, il est également une oreille patiente à laquelle on raconte sa journée, parle de la pluie, du beau temps, à quoi il répondra souvent « S’il pleut aujourd’hui, demain le soleil resplendira. Si ce n’est demain, ce sera le jour d’après ». De faits et de métaphores, il s’assure de remonter le moral de son interlocuteur s’il en est capable. Si ce n’est pas le cas, alors il offrira un gâteau supplémentaire avec son café, car à ses yeux, le bonheur passe aussi par les petites intentions ... et par le ventre.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il se passionna plus tard de cuisine, y trouvant une manière de pallier à son côté taciturne et peu expressif. Si les yeux sont vus comme les fenêtres de l’âme, ceux d’Ayden restent fermés, comme le reste de son visage, à quiconque ne sait déchiffrer ses mimiques. Il lui arrive de se mordre la lèvre lorsqu’il est contrarié, détourner le regard ou pincer son menton lorsqu’il est embarrassé, s’embrouiller dans ses mots lorsqu’il est heureux et offrir de rares sourires pour témoigner de son affection. Tout ces indicateurs sont sublimés par de subtiles mouvements des iris, tantôt fuyantes, l’instant d’après fixes, dévoilant au monde entier le cours de ses pensées et ce, bien contre son gré. Ce léger défaut trouva un semblant de correction dans sa désinvolture, apparue à la fin de l’adolescence. Mimant un détachement émotionnel, niant sa propre implication par l’ignorance, il n’est pas rare qu’une majorité du temps, il ne se rende même pas compte lui-même de sa propre machination, faisant rougir de colère les plus impulsifs, ce sans le vouloir.
Finalement, sa plus grande faiblesse sera alors sa curiosité. Non pas sans prudence, cependant. Pour l’invoquer, présentez-lui simplement un fait insolite sur la nature, les pokémons, la manière dont sont fabriquées les pokéballs et son regard pétillera. Pour peu que le sujet l’intéresse, il s’ouvrira alors à la discussion, sans tarir de question, pouvant investir plus de temps qu’il ne lui fait de bien dans ces échanges stimulant son imagination.
De nature Solo, Kiba eut du mal à se faire à son propriétaire au début. Possédant un caractère assez indépendant, il a notamment le tempérament nécessaire pour ne pas se laisser influencer par son entourage et garder la tête froide en toute circonstance, ce qui eut le don de compliquer son éducation. Malgré quoi, à force de patience et de compassion, il devint au final un excellent, fidèle premier compagnon.
Kiba
Coupenotte
Mâle
Brise Moule
Né à Sinnoh, Ayden a toujours été un enfant facile à appréhender. Curieux, mais prudent, calme et privilégiant les activités nécessitant un effort de concentration, plutôt que des sorties à l’extérieur, si bien que l’on se demandait si un jour il serait pris d’intérêt par les pokémons. Ses parents étaient tous deux reporters, partant plusieurs jours étudier des pokémons sauvages dans leurs milieux naturels et ce dans le but d’en faire des documentaires. Pour ses premières années, ce fut donc un oncle qui s’occupa du petit rouquin, une large majorité du temps. Nul membre de cette famille active n’était en froid l’un avec l’autre, au contraire, beaucoup s’entraidaient et si l’enfant souffrait de l’absence de ses parents, il s’efforça de sourire quoi qu’il arrive pour ne rien laisser paraître, comme s’il craignait de troubler ce semblant d’harmonie au sein de l’arbre généalogique. Malheureusement, son oncle un jour tomba malade et lui aussi, fut de moins en moins présent, forçant un retour immédiat des parents à la maison et une concertation commune pour le plus grand bien. Ils étaient, avec l’oncle, la seule branche de la famille partie sur ce continent, les autres s’étant dispersées à Hoenn, Kanto et Lumiris. Ce fut ce dernier lieu, où habitaient depuis plusieurs décennies les grands parents d’Ayden, qui fut défini comme destination pour le rouquin, afin qu’il puisse avoir une enfance comme celle des autres enfants. Il embarqua alors à contrecœur dans un ferry qui l’éloigna de sa terre natale, ne gardant avec lui qu’une petite valise contenant ses effets personnels ainsi que son livre préféré.
Le départ de Sinnoh était encore compliqué à appréhender, pour Ayden alors âgé de sept années à peine. Ce ne fut qu’au troisième jour après avoir emménagé chez ses grands-parents qu’il accepta finalement de quitter sa chambre pour prendre l’air dans un parc de Port-Corail. Accompagné de son grand-père, son livre sur les pokémons de mythe sous l’aisselle, le garçonnet chercha un coin ombragé où d’éparses rayons de lumière ne sauraient troubler sa lecture. Ainsi il prit place sous un grand chêne, assis au creux de racines transperçant les terres pour lui créer un cocon réconfortant, loin de la crainte d’être opposé contre son gré à ce nouveau monde qu’il ne connaissait pas. Il ouvrit le gros grimoire sur ses genoux, avec ses petites mains, souligna le texte à mesure qu’il le lisait, passant certainement autant de temps à le déchiffrer qu’à apprécier les illustrations représentant les fabuleuses créatures de légende. Aussi n’avait-il pas encore remarqué que son accompagnant s’était éloigné de quelques pas, laissant le garçon dans sa bulle d’intimité. Il tourna une page pour découvrir les descriptions de deux pokémons immenses. L’un anthropomorphe, parsemé de circuits roses et dit maître de l’espace, opposé au maître du temps, lui-même exhibant une palette de couleur plus froide, de ciel blanc et d’azur cette fois-ci. Si les esquisses semblaient grossières, le bambin n’eut nul mal à s’imaginer la terreur d’un simple humain, face à un être si colossal à la limite du divin. Bouche bée, il n’entendit pas son invitée s’approcher et contrôla de peu un sursaut lorsqu’elle tenta d’attirer son attention. Son regard se fit timide, décrivant la silhouette d’une fillette encore plus jeune que lui, blonde et énergique.
« Salut ! Tu fais quoi ? »
« H-hum, je ... je lis un livre. »
Discrète, sa voix dénota une certaine hésitation quant à la manière de lui répondre. Lorsqu’elle se pencha sur son épaule, cependant, Ayden se crispa et hésita à prendre la fuite, jetant un regard autour de lui pour trouver son grand-père et ignorant ses interrogations. Parmi celles-ci, l’une interpella le garçonnet, la petite étant curieuse de savoir si les deux titans faisaient partis de son équipe. Il se tourna alors vers elle et le regard confus, répondit avec un brin d’embarras dans la voix.
« N-Non ! Ce sont des légendes, je n’ai pas encore de pokémon à moi ... »
Il revint ensuite sur le fait qu’elle s’était présentée. Dans un sens, il ne voulait en aucun cas se montrer irrespectueux. Dans un autre, son interlocutrice, bien que plus jeune, s’avérait plutôt intimidante et il ne se trouvait en aucune posture le laissant à l’aise ni libre de ses pensées, encore chagriné de son départ de Sinnoh. Il tenta alors de dévier subtilement l’interrogation de la manière la plus naturelle pour lui.
« C’est un joli nom, Mélodie ... dis, tu as de la famille ? Elle doit s’inquiéter, si elle ne sait pas où tu es ... »
Suite à cette question, l’air de l’enfant se détériore rapidement, affichant une palette d’émotion brute sur son visage, l’étonnement spontané, la surprise d’être seule, un brin de panique laissant place à sûrement son lot d’inquiétude ... mais il semblait également qu’un doudou la préoccupe bien plus que la solitude dans l’immédiat. Les larmes lui montèrent aux joues et Ayden ne sachant trop comment agir ferma son livre, non pas insensible à la requête de son interlocutrice qui tirait sa manche avec un air apeuré. Il chercha à tirer des mots réconfortants de sa propre gorge, rien ne lui semblait convenable pour rassurer la petite blonde et finalement, il fut prit de court par une seconde voix, féminine également. Une connaissance de Mélodie partie à sa recherche la trouvait finalement auprès du jeune garçon, dans un quiproquo l’accusait d’être responsable des larmes de celle qui s’avérait être sa sœur.
« N-Non ! Je n’ai fait pleurer personne ... »
Peu crédible lorsque à notre bras pend une jeune demoiselle aux yeux rougis par les larmes.
« Elle m’a demandé de l’aider à chercher son d-doudou et s’est mise à pleurer ... »
Maladroitement, il cherchait à s’innocenter, quitte à les accompagner pour prouver sa bonne foi. Ce qu’attendait visiblement l’ainée de lui. Tiré de sa lecture par cet étrange duo, Ayden vit tout espoir de s’échapper se dérober sous ses pieds, à présent convié à une chasse au doudou pour montrer patte blanche. Il aurait certes pu tourner les talons et partir quérir l’aide de son grand-père, mais ça ne lui ressemblait pas, alors en détournant le regard face à la demoiselle autoritaire, il annonça.
« Oui ... d’accord, je vais vous aider. »
Si son ton ne laissait pas transparaître un engouement hors du commun, il avait au moins le don de propulser le garçon sur ses gambettes, gardant précieusement son livre contre lui.
« Il ressemble à quoi, ton doudou ? » dit-il en scrutant d’ores-et-déjà les hautes herbes aux alentours, dans l’espoir d’y déceler l’indice pelucheux du trésor perdu.
Pour réponse, il eut une description vague d’un Pikachu de bonne taille. Ayden fut de nouveau sollicité par l’ainée et laissant filer un soupire résolu, il passa une main dans ses cheveux encore mi-longs à l’époque.
« Je vais chercher dans cette direction. »
Il désignait les attractions du parc à une poignée de mètres à peine, suspectant un oubli de la petite si elle venait de cette direction. Chacun de son côté, ils passèrent plusieurs minutes silencieuses à rechercher la peluche, jusqu’à ce qu’un cri n’alerte la demoiselle des deux la plus âgée. Un pokémon farceur au poil violet, dont la queue se terminait par une grande main se dandinait dans un arbre avec ce qui semblait être le doudou de Mélodie. Ainsi au terme d’effort et d’acrobaties, les trois en alliant leurs forces parvinrent à dénicher le pokémon et récupérer le jouet, Ayden regagna sa liberté à ce même instant, s’effaçant sitôt qu’il eut une occasion de retourner auprès de son grand-père.
A compter de ce jour, il recroisa plusieurs fois la route de ce duo. Anastasia et Mélodie, deux sœurs avec trois années d’écart, la plus grande était à première vue assez autoritaire, directive voir hautaine, la plus jeune bien plus expressive était quant à elle énergique et toujours souriante. Une des occasions à laquelle leurs chemins se croisaient, fut lorsque le rouquin, nouvel arrivant en ville, fut victime de taquineries d’un autre enfant plus belliqueux. Il tenta au départ de l’ignorer, faisant abstraction des surnoms fleuris et des bousculades par timidité, sa détresse muette fut entendue par Anastasia qui vola alors à son secours, lui rappelant son apparition soudaine lorsqu’il avait rencontré la cadette il y a de ça quelques temps. Faisant montre d’une autorité et d’un sens aiguisé de la justice, elle tira le roux d’un mauvais pas et celui-ci ne su vraiment comment la remercier, gêné par la situation. Il accepta cependant la main qu’elle lui tendait et à compter de ce jour, ils multiplièrent les occasions de se rencontrer.
Que ce soit pour jouer, partager des lectures ou chercher Mélodie dans tout Port-Corail, la tirer d’une attaque de pokémon sauvage lorsqu’elle allait encore plus loin, le trio nouvellement formé renforçait ses liens et développèrent la loyauté ainsi que l’expression d’Ayden, se découvrant un nouveau trait de personnalité à l’approche de ses 14 ans lorsque l’enfant l’ayant harcelé à l’époque fit une seconde apparition. Cette fois-ci à l’encontre d’Anastasia chercha-t-il à hausser la voix, dans de grands mouvements brusques témoins de son sang chaud, travaillé par la puberté. Ayden avait bien grandit, depuis, ainsi il trouva le courage de s’interposer et pour la première fois chercha à défendre ses proches, assimilant donc la souffrance d’autrui comme la sienne, si donné que cette personne soit chère à son cœur. Cet élan de courage eut pour extension de limiter les railleries à son encontre et bientôt, il fut accepté pour qui il était, faisant lentement tomber sa timidité pour n’afficher que son air détaché et son calme à toute épreuve.
A 16 ans, il récupéra le commerce de ses grands-parents. Un café tout proche de la bordure de Port-Corail, connu presque exclusivement que des habitués habitant non-loin et réputé pour son atmosphère calme et discrète. Petit havre de paix collant parfaitement à l’image du rouquin, il apprit aux côtés de sa grand-mère toutes les ficelles du service et de la cuisine, avec son grand-père l’art de faire un bon café et de tenir le bar. Après une année et demi de formation, il fut finalement laissé en autonomie pour permettre à ses ainés de prendre du repos dans leurs années avancées. Ce fut cette même année qu’il récupéra Kiba, un Coupenotte plutôt têtu qui devint son premier pokémon après qu’il ait rendu visite au Professeur Baobab. Pourquoi faire l’obtention d’un partenaire comme lui ? Tout simplement pour pouvoir accompagner Anastasia et Mélodie lorsque cette dernière atteindrait l’âge de voyager, car secrètement, il s’était intéressé au défi des arènes, ce pour une raison plutôt simple : devenir plus fort et pouvoir protéger les siens, quoi qu’il arrive.
Le départ de Sinnoh était encore compliqué à appréhender, pour Ayden alors âgé de sept années à peine. Ce ne fut qu’au troisième jour après avoir emménagé chez ses grands-parents qu’il accepta finalement de quitter sa chambre pour prendre l’air dans un parc de Port-Corail. Accompagné de son grand-père, son livre sur les pokémons de mythe sous l’aisselle, le garçonnet chercha un coin ombragé où d’éparses rayons de lumière ne sauraient troubler sa lecture. Ainsi il prit place sous un grand chêne, assis au creux de racines transperçant les terres pour lui créer un cocon réconfortant, loin de la crainte d’être opposé contre son gré à ce nouveau monde qu’il ne connaissait pas. Il ouvrit le gros grimoire sur ses genoux, avec ses petites mains, souligna le texte à mesure qu’il le lisait, passant certainement autant de temps à le déchiffrer qu’à apprécier les illustrations représentant les fabuleuses créatures de légende. Aussi n’avait-il pas encore remarqué que son accompagnant s’était éloigné de quelques pas, laissant le garçon dans sa bulle d’intimité. Il tourna une page pour découvrir les descriptions de deux pokémons immenses. L’un anthropomorphe, parsemé de circuits roses et dit maître de l’espace, opposé au maître du temps, lui-même exhibant une palette de couleur plus froide, de ciel blanc et d’azur cette fois-ci. Si les esquisses semblaient grossières, le bambin n’eut nul mal à s’imaginer la terreur d’un simple humain, face à un être si colossal à la limite du divin. Bouche bée, il n’entendit pas son invitée s’approcher et contrôla de peu un sursaut lorsqu’elle tenta d’attirer son attention. Son regard se fit timide, décrivant la silhouette d’une fillette encore plus jeune que lui, blonde et énergique.
« Salut ! Tu fais quoi ? »
« H-hum, je ... je lis un livre. »
Discrète, sa voix dénota une certaine hésitation quant à la manière de lui répondre. Lorsqu’elle se pencha sur son épaule, cependant, Ayden se crispa et hésita à prendre la fuite, jetant un regard autour de lui pour trouver son grand-père et ignorant ses interrogations. Parmi celles-ci, l’une interpella le garçonnet, la petite étant curieuse de savoir si les deux titans faisaient partis de son équipe. Il se tourna alors vers elle et le regard confus, répondit avec un brin d’embarras dans la voix.
« N-Non ! Ce sont des légendes, je n’ai pas encore de pokémon à moi ... »
Il revint ensuite sur le fait qu’elle s’était présentée. Dans un sens, il ne voulait en aucun cas se montrer irrespectueux. Dans un autre, son interlocutrice, bien que plus jeune, s’avérait plutôt intimidante et il ne se trouvait en aucune posture le laissant à l’aise ni libre de ses pensées, encore chagriné de son départ de Sinnoh. Il tenta alors de dévier subtilement l’interrogation de la manière la plus naturelle pour lui.
« C’est un joli nom, Mélodie ... dis, tu as de la famille ? Elle doit s’inquiéter, si elle ne sait pas où tu es ... »
Suite à cette question, l’air de l’enfant se détériore rapidement, affichant une palette d’émotion brute sur son visage, l’étonnement spontané, la surprise d’être seule, un brin de panique laissant place à sûrement son lot d’inquiétude ... mais il semblait également qu’un doudou la préoccupe bien plus que la solitude dans l’immédiat. Les larmes lui montèrent aux joues et Ayden ne sachant trop comment agir ferma son livre, non pas insensible à la requête de son interlocutrice qui tirait sa manche avec un air apeuré. Il chercha à tirer des mots réconfortants de sa propre gorge, rien ne lui semblait convenable pour rassurer la petite blonde et finalement, il fut prit de court par une seconde voix, féminine également. Une connaissance de Mélodie partie à sa recherche la trouvait finalement auprès du jeune garçon, dans un quiproquo l’accusait d’être responsable des larmes de celle qui s’avérait être sa sœur.
« N-Non ! Je n’ai fait pleurer personne ... »
Peu crédible lorsque à notre bras pend une jeune demoiselle aux yeux rougis par les larmes.
« Elle m’a demandé de l’aider à chercher son d-doudou et s’est mise à pleurer ... »
Maladroitement, il cherchait à s’innocenter, quitte à les accompagner pour prouver sa bonne foi. Ce qu’attendait visiblement l’ainée de lui. Tiré de sa lecture par cet étrange duo, Ayden vit tout espoir de s’échapper se dérober sous ses pieds, à présent convié à une chasse au doudou pour montrer patte blanche. Il aurait certes pu tourner les talons et partir quérir l’aide de son grand-père, mais ça ne lui ressemblait pas, alors en détournant le regard face à la demoiselle autoritaire, il annonça.
« Oui ... d’accord, je vais vous aider. »
Si son ton ne laissait pas transparaître un engouement hors du commun, il avait au moins le don de propulser le garçon sur ses gambettes, gardant précieusement son livre contre lui.
« Il ressemble à quoi, ton doudou ? » dit-il en scrutant d’ores-et-déjà les hautes herbes aux alentours, dans l’espoir d’y déceler l’indice pelucheux du trésor perdu.
Pour réponse, il eut une description vague d’un Pikachu de bonne taille. Ayden fut de nouveau sollicité par l’ainée et laissant filer un soupire résolu, il passa une main dans ses cheveux encore mi-longs à l’époque.
« Je vais chercher dans cette direction. »
Il désignait les attractions du parc à une poignée de mètres à peine, suspectant un oubli de la petite si elle venait de cette direction. Chacun de son côté, ils passèrent plusieurs minutes silencieuses à rechercher la peluche, jusqu’à ce qu’un cri n’alerte la demoiselle des deux la plus âgée. Un pokémon farceur au poil violet, dont la queue se terminait par une grande main se dandinait dans un arbre avec ce qui semblait être le doudou de Mélodie. Ainsi au terme d’effort et d’acrobaties, les trois en alliant leurs forces parvinrent à dénicher le pokémon et récupérer le jouet, Ayden regagna sa liberté à ce même instant, s’effaçant sitôt qu’il eut une occasion de retourner auprès de son grand-père.
A compter de ce jour, il recroisa plusieurs fois la route de ce duo. Anastasia et Mélodie, deux sœurs avec trois années d’écart, la plus grande était à première vue assez autoritaire, directive voir hautaine, la plus jeune bien plus expressive était quant à elle énergique et toujours souriante. Une des occasions à laquelle leurs chemins se croisaient, fut lorsque le rouquin, nouvel arrivant en ville, fut victime de taquineries d’un autre enfant plus belliqueux. Il tenta au départ de l’ignorer, faisant abstraction des surnoms fleuris et des bousculades par timidité, sa détresse muette fut entendue par Anastasia qui vola alors à son secours, lui rappelant son apparition soudaine lorsqu’il avait rencontré la cadette il y a de ça quelques temps. Faisant montre d’une autorité et d’un sens aiguisé de la justice, elle tira le roux d’un mauvais pas et celui-ci ne su vraiment comment la remercier, gêné par la situation. Il accepta cependant la main qu’elle lui tendait et à compter de ce jour, ils multiplièrent les occasions de se rencontrer.
Que ce soit pour jouer, partager des lectures ou chercher Mélodie dans tout Port-Corail, la tirer d’une attaque de pokémon sauvage lorsqu’elle allait encore plus loin, le trio nouvellement formé renforçait ses liens et développèrent la loyauté ainsi que l’expression d’Ayden, se découvrant un nouveau trait de personnalité à l’approche de ses 14 ans lorsque l’enfant l’ayant harcelé à l’époque fit une seconde apparition. Cette fois-ci à l’encontre d’Anastasia chercha-t-il à hausser la voix, dans de grands mouvements brusques témoins de son sang chaud, travaillé par la puberté. Ayden avait bien grandit, depuis, ainsi il trouva le courage de s’interposer et pour la première fois chercha à défendre ses proches, assimilant donc la souffrance d’autrui comme la sienne, si donné que cette personne soit chère à son cœur. Cet élan de courage eut pour extension de limiter les railleries à son encontre et bientôt, il fut accepté pour qui il était, faisant lentement tomber sa timidité pour n’afficher que son air détaché et son calme à toute épreuve.
A 16 ans, il récupéra le commerce de ses grands-parents. Un café tout proche de la bordure de Port-Corail, connu presque exclusivement que des habitués habitant non-loin et réputé pour son atmosphère calme et discrète. Petit havre de paix collant parfaitement à l’image du rouquin, il apprit aux côtés de sa grand-mère toutes les ficelles du service et de la cuisine, avec son grand-père l’art de faire un bon café et de tenir le bar. Après une année et demi de formation, il fut finalement laissé en autonomie pour permettre à ses ainés de prendre du repos dans leurs années avancées. Ce fut cette même année qu’il récupéra Kiba, un Coupenotte plutôt têtu qui devint son premier pokémon après qu’il ait rendu visite au Professeur Baobab. Pourquoi faire l’obtention d’un partenaire comme lui ? Tout simplement pour pouvoir accompagner Anastasia et Mélodie lorsque cette dernière atteindrait l’âge de voyager, car secrètement, il s’était intéressé au défi des arènes, ce pour une raison plutôt simple : devenir plus fort et pouvoir protéger les siens, quoi qu’il arrive.
Pourquoi les Météores ?
De nature curieuse, Ayden aura depuis tout petit accordé beaucoup d'importance à la manière dont fonctionne le monde. S'il aurait pu pencher vers les Éclipses, par amour des pokémons anciens et de la recherche, l'argument décisif pour le décider aura été la modernité technique présente chez les Météores. Fasciné par la technologie, on le trouvera certainement à bidouiller des pokéballs et autres gadgets électroniques à ses heures perdues, s'il n'a pas le nez coincé entre les pages d'un manuel d'apprentissage, ceci dit.
Pseudo(s): Myosotis
Âge: 22 ans
Localisation: France
Pronom(s): Il
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