Vous voilà prêt. Sac à dos, duvet, tapis de sol, gourde, pulls, pantalons, chaussettes, sous-vêtements, de rechange et chauds. Pokémons, ration de survie et doudou. Sans oublier la tente. Tout pour partir à l’aventure.
Votre lieu de rendez-vous se trouve sur les flancs enneigés du Volcan. Le temps est clair et mais des nuages noirs s’amoncellent au loin. Les températures sont pourtant clémentes, ce qui n’est pas une si bonne nouvelle que ça quand on y pense. La neige va fondre, devenir de l’eau et mouiller les vêtements. Malgré le soleil, vous risquez de grelotter. Mais ça l’avenir vous le dira.
Sur le lieu du départ, vous pouvez faire connaissance avec les autres membres du groupe. Ce sont-là des camarades venus de partout. Peut-être en connaissez-vous certains, peut-être êtes-vous un parfait inconnu parmi ces gens. Quoi qu’il en soit, il faudra composer avec eux, afin d’avancer et de percer l’étrange mystère qui environne une partie des bois.
Parmi vous se tient un homme. Le dos droit, la carrure large, il vous observe, son regard d’acier semble vous transpercer, alors qu’il semble vous jauger. Vous avez la désagréable impression qu’il n’aime pas ce qu’il voit. Ses cheveux grisonnants sont coupés court, et son visage est celui d’un homme rompu à la vie en extérieur, tanné par le soleil. Pour les plus observateurs, vous pourrez voir une petite ligne blanche sur sa pommette gauche, aussi qu’un trait dans ses sourcils où plus un poil ne pousse. Certainement des cicatrices.
Il s’approche de vous, dans une démarche souple, économe, et sûre.
Bon, normalement vous êtes tous là. Je suis Edgard Bramms. Je suis directeur de la branche sécurité chez Hestia. Si on m’avait laissé le choix, ce n’est certainement pas vous que j’aurai choisi, mais plutôt des personnes entrainées et compétentes. Cependant, on ne m’a pas laissé le choix. Mais que ce soit clair. Nous ne sommes pas ici pour faire une balade et prendre l’air. Des Pokémons ont déserté une zone complète de la forêt. Il n’y a absolument aucune piste, aucun indice sur l’origine de cette désertion. Cela pourrait être n’importe quoi. Un nouveau prédateur, un gaz toxique sortant du volcan, des braconniers.. Il faut s'attendre à tout, mais surtout au pire. On ne fait rien d'inconsidéré, de stupide ou qui peut mettre les autres en danger. Si l'un de vous fait le mariole, je m'occupe de son cas, personnellement.
Sa voix est celle d’un homme qui a l’habitude d’être obéi, écouté mais surtout qui sait de quoi il parle. Il est loin de ressembler à un bureaucrate qu’on dépêche sur le terrain.
Il part chercher son sac et vous le voyez boire une grosse gorgée à sa gourde.
Si vous êtes prêt, on va y aller. Pensez à vérifier que vous avez bien tout ce qu’il vous faut. Et buvez un coup avant qu’on se mette en route. Il y a des sources dans le coin, et il ne faut pas attendre d’avoir soif pour boire, même quand il fait froid. Faites attention en marchant à ne pas glisser.
Malgré son ton, vous sentez qu’il s’intéresse vraiment à votre santé et que son conseil se veut bienveillant, plus que prétentieux. Il veut que vous donniez le meilleur de vous, que vous ne gêniez pas la mission, mais surtout que vous restiez en bonne santé.
Votre route commence donc dans la forêt. Celle-ci est encore habitée. Des Pokémons Vol chantent et vous pouvez entendre le bruit de petits monstres qui s’enfuient à votre approche. Le bruit de vos pas crissent sur la neige gelée.
Modération Et c’est partit pour vous.
Vous arrivez au point de rendez-vous et faîtes connaissance. Ce premier tour est le tour des présentations.
Parmi vous, il y a un des directeurs d’Hestia. C’est un homme de caractère, musclé et sérieux.
Vous vous mettez en route et marchez pour l’instant dans une zone normale de la forêt.
Les modérations se feront au moins une fois par semaine (le dimanche). Si vous répondez assez vite, je viendrais modérer plus tôt et on avancera plus vite.
Bon courage.
Sasha Brown
Dresseur·euse Nova
Messages : 459 Née le : 14/11/1998 Age : 26 Région : Galar Pokédollars : 2856 Stardust : 1402 Stardust utilisés : 758 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 459 Née le : 14/11/1998 Age : 26 Région : Galar Pokédollars : 2856 Stardust : 1402 Stardust utilisés : 758 Equipe pokemon : Icone :
Tu ne sais pas dans quoi tu t'es embarquée. Tu ne sas pas pourquoi tu t'es lancée là-dedans. Enfin si... Tu as vu qu'il était question d'une zone dans laquelle on ne trouvait plus de pokemon. Et ça te semble complètement anormal. Et même inquiétant. Alors tu as décidé de faire fi de la prudence. Avant de te décider, tu en as, quand même, parlé à Yokoss. En toute honnêteté, tu aurais bien aimé qu'elle t'accomapgne. Ca t'aurait rassurée. Mais elle ne pouvait pas, étant engagée ailleurs, tout d'autres de tes amis. C'est donc un peu nerveuse que tu t'es rendue au point de rendez-vous, au nord de Lumiris. Le volcan Eneka, que tu as vu de loin le jour de ton arrivée à Lumiris. Qui t'a fait rêver et que tu voulais tant aller voir. Maintenant que tu y es, tu ne sais pas si c'est une bonne idée. D'autant que le type d'Hestia qui vous sert de guide te regarde d'un air réprobateur. Enfin... Ce n'est pas tant toi qu'il regarde mais le groupe. Et ses propos sur le fait qu'il ne vous aurait pas choisis, sous-entendant que vous n'êtes ni forts ni compétents, tu le prends directement pour toi. Pourtant, il ne te connait pas. Il ne t'a jamais vue ni d'Eve, ni d'Adam. Alors pourquoi te juge-t-il? Parce que malgré tes vingt-deux ans, tu as l'air d'en avoir seize?
Tu secoues la tête, écoutant malgré tout ses consignes. Pourtant, tu as tout fait selon les règles: un gros collant en laine avec par dessus un jogging, des bottes de neige fourrées, deux gros pulls avec par dessus un anorak, une écharpe, un bonnet, des gants... Tu as également emmitouflé tes pokemon, à l'exception de Nessie et Queenie qui semblent ravis d'être dans la neige - et pour cause, ce sont des pokemon glace, quand même - dans des écharpes, et tu as mis des petites chaussettes pour pokemon à Elladora et à Pixel. Quant au petit Togepi, seul le sommet de sa tête dépasse de ton anorak. Il est bien au chaud blottis contre toi.
Le signal est bientôt donné, et tu prends l'énorme sac à dos qui, tu le sais, risque de bientôt peser plus lourd, lorsqu'Elladora sera fatiguée de marcher. Pour tous les autres, tu pourras les faire rentrer dans leurs pokeball si besoin. Mais pas la petite Evoli. Parce que si elle est tienne, rien n'est jamais venu officialiser cette appartenance. Un jour, peut-être, il faudra que tu remédies à cet état de fait. Mais ce n'est pas le moment. Lorsque la caravane improvisée se met en branle, tu te tournes vers la personne la plus proche de toi:
"Il a pas l'air commode, ce grand type. Tu trouves pas?"
Une façon comme une autre d'entamer la conversation avec un.e inconnu.e. D'autant que tu as quand même une question à poser, mais votre guide te fiche la frousse:
"Par contre... Il a dit qu'il fallait qu'on boive et tout, mais... Comment on fait pour... Enfin tu vois quoi! Lui, c'est facile! Mais bon... J'ai pas prévu de couche moi!"
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
résumé:
Sasha est un peu nerveuse: la présence de quelqu'un qu'elle connait l'aurait rassurée. Ses 5 pokemon sont hors de leurs pokeball. L'evoli et le goupix ont des petites écharpes et des chaussettes pour pas avoir froid. Quand tout le monde commence à marcher, elle commence à discuter avec la personne la plus proche d'elle.
Encore une fois, on avait demandé de l'aide aux gens de Lumiris. Encore une fois, tu aurais dû dire non pour éviter de te mettre dans une quelconque situation qui aurait pu être dangereuse. Encore une fois, tu aurais dû rester chez toi et suivre cette histoire de loin. Que dira Lys lorsqu'elle saura que tes vacances pour te reposer et retrouver la forme que tu as perdue ont servit à aller te relancer de nouveau dans la gueule du loup ? Elle te tapera sûrement sur la tête, ou aura quelques mots à te dire sur ta conduite assez impulsive. Car oui, lorsque le professeur Baobab est passé en classe pour vous parler des nouvelles expéditions financées par Hestia, auxquelles vous, étudiant en soins de Pokémon étaient invités, en vous présentant sa vidéo, tu avais été un des premiers à sortir ton téléphone pour remplir le formulaire d'inscription.
Le questionnement de ta future carrière avait certes aidé à remplir les choix. Récemment, la protection de la faune avait commencé à t'intéresser de plus en plus, au point où tu avais douté de terminer ton diplôme en cours pour changer directement de cursus. Tu t'es vite repris en main, ne voulant pas jeter tous tes efforts à l'eau et te consolant en te disant que ce diplôme pourra certainement te raccourcir un peu le parcours scolaire de ranger si tu décidais de t'y inscrire.
Bref, tout ça pour dire que lorsque tu as reçu la confirmation que tu allais dans l'expédition qui essayait d'expliquer un phénomène de migration inhabituel de certains Pokémon qui ont quitté une certaine partie de la forêt près du Volcan Eneka, tu avais commencé à te préparer en conséquence. Comme le Volcan Eneka est une région gelée du nord de Lumiris, ton choix s'est arrêté sur les quatre Pokémons les plus entraînés de ton équipe spécialisée en type glace, c’est-à-dire Lokhlass, Dimoret, Feunard d'Alola et Sablaireau d'Alola. Pour compléter, tu avais aussi préparé les Pokéballs du Braségali que Lys t'avait confié ainsi que ton coéquipier de toujours, le fameux Lougaroc avec qui tu as débuté ton aventure Pokémon.
Réveillé par l'agitation autour de son habitacle, Hawkeye le braségali sort de la petite balle rouge et blanche pour regarder ce que tu fais. Une couverture par-ci, une trousse de soin par-là, plusieurs vêtements de rechanges pliés ici et là, prêt à être paqueté dans ton sac de transport. Tu avais aussi sur toi la ceinture contenant six emplacements réservés à tes compagnons, ainsi que le bracelet Z, en cas d'extrême urgence. Deux cristaux sont cachés dans ta trousse de soin pour pouvoir y avoir accès aisément, et pour éviter de la perdre par inadvertance. Après une dizaine de minutes, et quelques regards incertains de la part du Pokémon feu -qui sait pertinemment que Lys ne sera pas contente de te voir aller là-bas-, tu souffles légèrement, jetant un coup d'œil à Hawkeye avant de grogner.
Oui, je sais Hawkeye, je sais.
Secouant tous vos ressentiments du revers de la main, tu mets ton écharpe autour de ton cou avant de t'emmitoufler dans ton gros manteau d'hiver que tu mets lorsque tu dois traverser les plaines gelées de Windoria où la forêt qui sépare la civilisation de l'arène de la championne d'arène. Après quelques plaintes et demandes, le grand Pokémon finit par céder et entre de nouveau dans sa balle te faisant soupirer. Cette expédition s'annonce plus ardue que prévu…
Bref, épargnons les détails un peu plus futiles, tels que le déplacement, et l'arrivée au site. Là où tout commence réellement, c'est lorsque le drôle de monsieur, qui travaille supposément pour Hestia vous accueil. Il ne semble pas très impressionné par son équipe, mais tu aurais tendance à dire que c'est réciproque. Malgré sa carrure, et son attitude plutôt autoritaire, tu te demandes bien ce que cet homme peu bien vous réserver… après tout, c'est facile de mettre un déguisement et de dire que l'on travaille pour Hestia. Mistral étant un peu partout dans la dernière année, il ne faut faire confiance en personne, ou du moins, c'est ce que tu penses. Sûrement attirée par les vents froids qui passent à travers la fente de sa balle, Sparkle profite du fait que tu prennes une gorgée de ta gourde d'eau pour sortir de son petit habitacle et venir se placer derrière toi, l'air solennel. Au refuge, c'est elle qui s'occupe de la protection de tous et qui s'assure que tout le monde est bien, donc forcément, elle voulait s'impliquer dans le projet de protection de la faune de cette zone. Une fois ta gorgée prise, tu commences à avancer en suivant le groupe, suivi par la grande renarde des glaces, te retrouvant avec une des jeunes filles composant le groupe. Le silence avait été jusqu'à maintenant malaisant, et le fait qu'elle te parle de l'homme comme s'il n'était pas près d'eux te surprend un peu. Ça te permet néanmoins d'émettre ta mise en garde, murmurant donc en guise de réponse :
Je pense qu'il faut être un peu sur nos réserves… nous ne savons jamais vraiment qui se trouve réellement devant nous.
Depuis l'histoire de la trahison de la centrale, qui est encore mêlée dans ta tête, tu avais décidé de toujours garder une certaine réserve avec les gens que tu ne connais pas. Incluant le groupe qui t'entoure et auquel tu jettes un petit coup d'œil. Aucun visage familier pour le moment, à part un peut-être qui te dit vaguement quelque chose, mais tu ne saurais dire d'où. Tu es vite tiré de ta rêverie par la voix de l'inconnue qui retentit de nouveau pour cette fois-ci parler de… couches ? Était-elle réellement inquiète avec un moyen de faire pipi ? De tout ce qui pourrait arriver… c'est ça qu'elle redoute le plus ?
Euh… et bien, j'imagine que tu trouveras bien un moyen de t'adapter. Si les Pokémons sont capables de le faire, nous devrions pouvoir le faire aussi.
Ce fut la seule réponse que tu puisses énoncer, puisque d'un, tu n'y connais pas grand-chose à l'anatomie féminine, et de deux, les besoins naturels était loin d'être ton premier soucis. Un petit rire se fait entendre derrière toi, et tu te retournes pour croiser la mine rieuse de Sparkle, qui semble avoir trouvé cette question plutôt rigolote. Une nouvelle caresse sur la tête plus tard, tu lances à voix haute pour que tout le monde puisse entendre aussi.
Puisque nous allons être pris ensembles pour ces quelques jours, autant joindre l'utile à l'agréable, non ? Je m'appelle Ethan, et elle Sparkle. Est-ce que tout le monde est à l'aise de partager son nom ?
Le professionnel des conversations, sans grande surprise, ce n'était pas toi, mais au moins une des choses dont tu peux être fier que tes parents t'aient inculqué, et probablement la seule à vraie dire, c'est ta capacité à être poli. La moindre des choses lorsque tu pars en expédition avec quatre inconnus, ce serait de pouvoir les nommer par autre chose que des traits physiques qui les distinguent. Glissant tes mains dans tes poches, ton regard retourne vers l'homme, ainsi que les sentiers qu'il emprunte. Il faut bien que quelqu'un tente de se rappeler comment sortir de là si quelque chose venait à mal tourner.
Résumé
Ethan s'est vigoureusement préparé pour l'expédition.
Arrivé dans la forêt, il est méfiant face à l'homme.
Il répond à Sasha les deux fois où elle parle.
Il s'adresse au groupe en se présentant et présentant son Pokemon.
Il demande si les autrs veulent partager leur nom.
Le vent froid agresse un tantinet les joues déjà bien rouges de la chanteuse pendant que sa longue mèche unique se met à chatouiller l’extrémité de son oreille droite. Montant son écharpe rouge jusqu’à cacher le bout de son nez, Akiza fixe pendant un long moment de ses cristaux maritimes le Volcan Eneka. On dit dans les légendes, dans les livres, dans les dires des personnes que le volcan lui-même aurait stoppé un conflit visant à redonner l’hiver à cette île, à Lumiris. Le feu, cet élément dont la chanteuse en est amoureuse n’était visiblement pas très bien accepté, trahissant le froid de cet endroit regorgeant encore de mystères. Il a suffi d’un simple homme, d’une simple action pour poignarder derrière le dos à cette paix hivernale. Comme dans les histoires parlant des sorcières, le feu a toujours été la solution pour régler soi-disant les problèmes des gens mais il a été également des sources de conflits. Plissant ses mirettes, enfilant ses gants en laine, éternuant par la même occasion d’un petit bruit ressemblant à un hamster, Kyoko décide de s’avancer près du groupe en fermant sa boîte musicale interne, c’est-à-dire son cerveau par rapport aux histoires tournant sur Lumiris. Aujourd’hui, la coordinatrice en herbe a décidé d’aider une organisation se nommant Hestia. N’ayant pas eu grand intérêt à poser son attention sur ces personnes, la chipie ne dispose guère d’informations sur eux à part bien entendu les grandes lignes qui sont dites aux informations. Dans tous les cas, lorsque ces derniers ont demandé de l’aide sur un sujet particulièrement très étrange, l’amoureuse de la musique n’a pas hésité une seule seconde pour proposer son aide…
Même si Akiza se voit d’être une maigre utilité pour Hestia, la demoiselle est tout de même inquiète sur le dépeuplement des Pokémons dans une forêt proche du Volcan Eneka. Si son amour est élevé pour les humains, la rockeuse est encore plus amoureuse de ces créatures peuplant cette petite planète bleue. C’est par exemple grâce à son équipe, à sa nouvelle famille, que Kyoko n’abandonne pas ses passions et ses projets. Sa Gardevoir lui a redonné foie en la musique, son Fourbelin l’a remotivé dans la voie des concours de coordination. Les autres ont également donné un rôle pour rebooster la chanteuse mais ce serait trop long de tout énumérer. Un autre éternuement se fait entendre, il ne s’agit nullement d’Aki mais de son Pichu qui grelotte dans la poche du blouson de la rockeuse. Il doit sans doute se dire que c’était une mauvaise idée d’accompagner sa maîtresse mais le petit courageux est toujours le premier volontaire pour suivre Akiza. Tendrement, une écharpe cousue avec soin par la rockeuse sera enroulée autour du maigre cou de la souris électrique. De ce geste, Anduin gazouille de bonheur tout en témoignant sa joie à la chanteuse par un sourire attendrissant.
Toujours silencieuse, Akiza écoute attentivement les paroles du dénommé Edgard Bramms qui est selon ses dires directeur de la branche sécurité chez Hestia. Ses explications, ses avertissements, le son de sa voix semble signifier que l’homme n’est pas à sa première mission, qu’il doit être un vétéran du domaine. La chanteuse fera donc son possible pour ne pas contrarier Edgard bien qu’un grognement derrière elle signale qu’Alexstrasza la Dracaufeu chromatique de la demoiselle, semble ne pas apprécier que sa maîtresse soit sous-estimée. Elle soupire doucement, tourne sa silhouette près de son dragon tout en tapotant par la suite son index sur le ventre de la mécontente. « Du calme, il a raison Alexstrasza. » signale d’une voix douce la rockeuse qui ne quitte aucunement son regard sur celui de sa créature de feu.
Entendant l’indication de bien se désaltérer durant le voyage, Akiza Kyoko préfère avant tout s’occuper de ses deux Pokémons avant de répondre aux besoins de son corps. Une fois l’action produite et sentant que son dragon de feu refuse d’entrer dans sa Pokéball en montrant qu’elle désire se rendre utile, la demoiselle lui indique de prendre le chemin des airs pour avoir un meilleur champ visuel pour le groupe. Puis, découvrant l’identité d’un garçon du groupe se nommant Ethan, la chanteuse entame le deuxième pas. « Je m’appelle Akiza Kyoko. Enchantée de faire votre connaissance. » De son index elle pointe son Pichu confortablement installée dans sa poche qui enfile un bonnet (également tricoté par Akiza). « Voici Anduin. » Puis c’est au tour à la Dracaufeu survolant le ciel d’être pointée du doigt. « Elle s’est Alexstrasza. » annonce-t-elle de sa voix angélique qui n’est nullement celle qu’elle utilise en concert et qui la fait représenter à un démon du chant.
Souriant à tout le groupe, réajustant les sangles de son sac comportant des vêtements, trousse de secours et autres éléments indispensable dont de la nourriture et de l’eau, la coordinatrice se remet dans le silence, dans sa petite timidité maladive…
Résumé:
Akiza a rejoint l'exploration inquiète de la disparition des Pokémons dans la forêt. Elle s'est bien préparée pour l'exploration prenant même une trousse de soins au cas où. La chanteuse demande ensuite à sa Dracaufeu de survoler le ciel pour que le groupe puisse avoir un meilleur champ de vision (c'est aussi pour éviter qu'Alexstrasza témoigne sa mauvaise humeur sur Edgard). Elle se présente à son tour tout en faisant la même chose pour ses deux Pokémons. Elle restera ensuite silencieuse, timide d'engager plus la conversation.
Damien Delaunay
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Messages : 1289 Née le : 29/12/2002 Age : 21 Région : Hoenn Pokédollars : 763 Stardust : 4132 Stardust utilisés : 3405 Equipe pokemon : Aventure
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La neige craque sous mes semelles. Le froid est mordant - les bruits étouffés. J’ignore si ma voix serait ténue ou résonnerait si je me risquais à parler. Chaque souffle soulève devant moi des nuages de buée épais. Plus avant, Rhapsodie cherche les endroits où la neige est plus solide pour moins épuiser les muscles de ses pattes. Eden s’immobilise à intervalles réguliers, les yeux levés en direction des sommets. Ombrage, elle, est partie en éclaireuse. Je discerne au loin sa silhouette qui semble parfois se fondre au tronc sombre des sapins – comme carbonisé par le givre. Sur mon épaule, Prisme observe, étrangement calme. Comme si le territoire, inconnu, réfrénait son énergie habituelle. Zephiriel et Equinox, eux, sont rangés dans leur Pokéballs accrochées à la ceinture. Loin de tous repères, je n’ai pas eu l’audace de venir moins préparé. L’audace de venir sans eux – alliés entraînés, endurcis par les mois passés depuis que moi, mes forces m’avaient quitté.
Les poings serrés, je replace mon sac à dos d’un mouvement d’épaule. Bouteille d’eau, encas, vêtements chauds, matériel léger mais nécessaire dans le cas où l’expédition se prolongerait – pour dormir au froid mais à l’abri. Il pèse lourd – ou peut-être ne sont-ce que mes pas. Que le poids de mes appréhensions. Qu’est-ce que j’essaie encore de prouver, en avançant à l’aveugle en direction d’une menace non-identifiée ? Une ombre qui surgit brusquement sur ma droite me fait sursauter et m’arrache à mes pensées – le rire d’Ombrage déchire le silence, et elle tournoie au dessus de moi avant d’indiquer une direction proche. Nous ne sommes plus très loin.
Les dernières minutes de marche sont rapidement avalées jusqu’au point de rendez-vous. Quatre autres sont déjà là – je m’avance en silence et demeure en retrait. Rapidement, d’autres bruits de pas attirent notre attention et, bientôt, le groupe est au complet – et, moi, en un regard croisé, mon cœur s’est arrêté. Arya. Mon regard s’esquive. La voix de notre guide qui s’élève au milieu de nous me sert de prétexte pour échapper à une confrontation qui m’effraie. Au lieu de quoi je serre les poings ; plus il parle et plus mes ongles s’enfoncent dans mes paumes. Ta gueule, connard ; j’ai pas vu sa tronche à la centrale pour qu’il ait l’audace de ces mots-là. Des personnes entraînées et compétentes. Tocard. Je me mords la langue pour que les mots ne m’échappent pas – je sais que cette colère n’a pas de sens. Mais la présence d’Arya non loin brouille toutes mes perceptions, rend dérisoires tous mes repères. Me voilà funambule sans filet de sécurité – au bord du fil et l’équilibre n’a jamais été mon fort.
Malgré tout, j’ose un regard dans sa direction. Bref et mal assuré – j’ai même l’audace de murmurer un « Salut... » à voix basse quand il passe à portée. Le signal du départ lancé me sauve encore — pour l’instant. Au nom d’Arceus... Devant moi, un type aux cheveux cendrés lève la voix. Je fronce les sourcils – sentiment étrange de déjà vu, déjà entendu. Une familiarité déconcertante dans les traits et dans les intonations. Sensation de l’avoir déjà croisé. Ethan. Ça frappe presque en plein cœur – ça manque me couper le souffle. J’entends presque une voix grésillante à mon oreille qui se présente comme ça. Ethan. Ça n’a pas de sens – Lumiris est trop grande. Aucune chance – aucun moyen. C’est encore le fantôme des tragédies qui me hante – pas une réalité.
Le souffle fébrile. « Je m’appelle Damien. » À mes pieds, Rhapsodie lève les yeux dans ma direction. Prisme n’a pas bougé de mon épaule, intimidée par le semblant de foule. Eden et Ombrage se sont éloignés du groupe pour surveiller les alentours – leurs instincts jamais étouffés. L’Absol de par sa génétique même, et la Magirêve parce qu’elle a toujours été ainsi – indomptable et prolongement des bois ; peu importe le temps qu’il m’a fallu pour le comprendre. Je ne prononce aucun de leur nom. Le mien leur suffira.
résumé | Damien arrive sur le lieu du RDV avec son Noctali, son Absol et sa Magirêve de sortie (et sa Fantyrm mais elle sert à rien concrètement/out) Il reconnaît Arya et il freeze mdr Il apprécie pas beaucoup le mec d’Hestia qu’il juge un peu mégalo et très médisant- Il a l’impression de connaître Ethan mais se refuse à y croire Il se présente - au strict minimum cela dit mdr
And sometimes, I feel like I'm broken inside and it hurts so bad
Le silence de la forêt.
Mes pas dans la neige laissent des traces denses -je me suis déjà perdu, je crois, comme si on s'attendait à un autre exploit. Quand j'y pense je me demande qu'est-ce qui m'a réellement pris de venir là ; une opportunité pour prendre des photos, peut-être, mais c'est surtout l'état des pokémons qui me préoccupe. C'est pas le genre de phénomène qui rassure, lui est plutôt de ce qui inquiète. Qu'ils aient déserté une zone complète de la forêt, ça a rien de normal et quand je me suis inscrit c'était par pulsion, c'était un peu irréfléchi. Qu'est-ce qui se passe je mourrais d'envie de le savoir, mais je crois pas être le plus qualifié pour ça -au moins je découvrirais un peu plus les différents recoins de la région, si j'y remets un jour les pieds je confondrais pas les sentiers. Les pétales colorées d'Arabesque s'agitent devant moi alors qu'elle éclaire le passage, affrontant le froid comme s'il ne lui faisait rien -mais je la connais bien, je sais qu'elle tremble autant que moi. Et je serre Grâce dans mes bras pour la rassurer, frottant doucement la couverture qui la recouvre. La température lui fait pas du bien... Mais elle refuse de rentrer. Dans sa balle elle se sent seule, elle aime pas quand elle est loin de moi ; on a ce trait en commun, d'être trop attaché à la personne qu'on aime et je crois qu'on y peut rien. Je suis comme d'habitude, vide et sans réelle conviction. Qu'est-ce que je suis venu faire là ? Qu'est-ce que je suis venu chercher ? C'est comme si j'essayais de me prouver à moi-même que j'étais pas qu'un lâche, que j'étais plus que ça, même si c'est plus difficile quand on passe son temps à fuir plutôt que de confronter ce qui nous fait mal. Et j'ai continué -j'avais promis d'arrêter mais c'était plus fort que moi et on revient pas en arrière, on revient jamais sur tout ça. Mais en réalité je pense que je suis le dernier de ceux qui pourront aider à résoudre le problème ; je peux même pas parler, à quoi ça sert ? Je suis tellement faible que y'a pas grand chose dans mon sac et pourtant, après quelques longues minutes de marche ça me pèse. Il n'y a que le nécessaire pourtant, pas grand chose et c'est déjà beaucoup. Je me rattache aux gens comme un boulet qu'on traîne, j'espère qu'eux je les encombrerais pas trop.
À mesure que j'avance mon regarde dérive, dessine les arbres et les routes sans réellement les ancrer dans mon esprit ; la neige trop éclatante et le soleil trop terne éblouissent ma vue et pourtant je réagis à peine, comme si j'avais oublié ce que c'était de ressentir, que j'avais renoncé pour éviter de trop souffrir -quand on a fini par accueillir la douleur en soi on se préoccupe plus du mal qu'elle nous fait chaque jour, il fait partie de nous et se mélange au reste, c'est tout. Le temps est long quand j'escalade ; combien de minutes passent je sais pas, y'a que le silence autour de moi. Et le vent qui souffle le brise de temps en temps, la nature trop morne me rappelle à quel point elle peut être belle et effrayante à la fois. Les branches craquent parfois, s'agitent et se calment, et les quelques feuilles qui luttent contre la fatalité de l'hiver mourant se laissent porter par le courant, à peine capable de lui résister -je me reconnais un peu en elles, je crois.
Et puis enfin des ombres, des voix.
Je suis un peu en retard, en tout cas le dernier d'entre eux à arriver et pourtant je me presse pas vraiment. Au départ la présence des autres me laissait indifférent -maintenant elle m'angoisse et je peux rien y faire, à quoi je m'attendais en choisissant de venir là ? Je savais très bien que je serais pas tout seul. Un soupir avalé par la brise, la capuche rabattue sur la tête, je me fais silhouette discrète entre les arbres et rejoint les autres qui me remarquent seulement parce qu'ils m'attendaient. Mine pâle, taille trop grande sur un corps trop frêle, j'essaie de m'effacer à peine arrivé ; j'ai à peine un regard, serrant toujours Grâce contre moi, et la Mimantis croit que m'imiter est une bonne solution -face aux autres, son réflexe c'est d'enfouir sa tête dans mes bras. Ils sont tous inconnus quand mes pupilles vides glissent sur eux ; inconnus, ils le sont tous presque. Parce que Damien, lui, pour rien au monde je pourrais l'oublier. A chaque fois c'est la lumière vacillante qui s'impose dans mon obscurité trop claire, et chaque fois que j'essaie de lui échapper il réapparaît -parce que c'est de ma faute, parce que c'est moi qui ai tout instauré. Je sais pas s'il me poursuit ou si c'est le destin qui a décidé de nous confronter, mais chaque seconde me rappelle ma lâcheté et je peux plus rien contrôler. Ma faute... ma faute... tout a toujours été de ma faute. Tout ne dure qu'un fragment de secondes et pourtant c'est comme si tout se décompose ; et il y a un sursaut, une exclamation que ma gorge étouffe et mon regard qui dévie, mes mains qui se serrent un peu plus autour de Grâce et ma capuche qui me cache. Je sais même pas si j'ai le droit de réagir comme ça alors que le responsable, c'est moi. Les secondes suivent et je ne lève même pas les yeux sur le guide ; mon cœur bat trop fort et je tente de réprimer ses battements, j'écoute à peine ce qu'il dit. J'ai même pas la force de m'indigner sur son ton un peu trop agressif parce que j'ai pris l'habitude d'ignorer ces choses et maintenant je m'en fiche parce qu'au fond je sais à quel point ses mots sont justes, et même si ça l'est pas pour les autres je sais que ça l'est pour moi. L'angoisse m'empêche d'éprouver la moindre once de gêne face au questionnement de l'une de deux filles qui nous accompagnent -gêné, c'est ce qu'aurait été le moi d'il y a quelques mois. Mais c'est idiot des réflexions pareilles parce qu'on trouvera une solution, parce que je pense que se préoccuper de ça, c'est loin d'être le plus important. Quelques pas encore et je m'éloigne du groupe, et trop occupé à m'esquiver il y a une voix qui m'attrape et que je reconnais. Le souffle qui se coupe j'ai peur de le regarder dans les yeux parce que je sais pas, je comprends pas pourquoi est-ce qu'il continue de revenir vers moi alors que je fais tout pour que ça n'arrive pas.
-Salut...
J'esquisse ces mots dans la langue que lui seul et moi on connaît, Grâce nichée dans l'un de mes bras ; le signal de départ fait gagner du temps mais je pense qu'il ne retiendra pas éternellement. Et ce que je redoutais arrive alors qu'un type aux cheveux cendrés s'avance, me ramène à la réalité. Il va falloir passer du temps avec les autres, se forcer à faire connaissance... Prononcer des mots que moi seul est incapable d'exprimer, comme je l'ai toujours été. Ethan, Akiza... la sympathie et l'enthousiasme, ils ont tout les deux ce que j'ai pas. Des mots se prononcent encore et je ne rate pas ce prénom que je connais trop bien, le cœur pincé et le regard troublé ; et vient mon tour et en quelques secondes je me dérobe, à ce moment j'aurais tout donné pour ne pas exister.
« Je peux pas me présenter... » Mon portable est dans ma poche et la Mimantis occupe mes bras, j'ouvre la bouche comme si j'espérais prononcer quelques mots mais dès l'instant où je relève la tête pour tenter de leur faire face je perds tout courage et me replie, dissimulant à moitié mon visage. Pourtant l'une de mes mains qui soutient ma protégée s'exprime ; je suis encore près de Damien et je pense que lui, il me comprendra.
Dans quelques heures la forêt nous aura avalés tout entiers et à nous cinq, sous les ordres d'un homme prétendument qualifier, on devra s'entraider. Mais moi, encore une fois je préfère rester en retrait, être celui qui crie à l'aide au lieu d'essayer ; encore une fois, ces gens que je crains sans même les connaître, j'ai simplement pas la force de les affronter.
résumé:
-Arya rejoint l'expédition un peu en retard parce qu'il s'est presque paumé sur le chemin, trop occupé à remettre en question la légitimité de sa venue ici et son utilité -Sa Roserade se tient non loin de lui et il porte sa Mimantis dans ses bras, ses autres pokémons sont au chaud dans leurs pokéballs -Il reconnaît Damien et frôle la crise de panique -Il s'écarte un peu et écoute à peine Edgard, ne retenant que le négatif dans ce qu'il dit -Les présentations arrivent et il panique complètement + il glisse un signe à Damien pour qu'il l'aide à faire comprendre aux autres qu'il peut pas parler
Ft. Groupe F
-Arya signe en italique -Arya écrit en gras -Arya pense entre « »
La randonnée se passe bien pour l’instant. La marche est fatigante, tant à cause de la pente que de la neige. Certains de vos pas sont glissants et parfois, un pas de côté vous fait vous enfoncer de quelques centimètres dans la neige.
En montant, vous cessez de suivre une piste claire, pour maintenant marcher dans une vague trace et de chaque coté de vous, la forêt se tait.
Le changement a été discret, et vous n’êtes pas capable de savoir depuis quand le silence vous entoure mais maintenant c’est clair. En dehors du bruit sourd de la neige tombant parfois des branches, il n’y a aucune activité autour de vous. C’est comme s’allonger la nuit dans la neige, son manteau blanc vous dépassant et vous isolant complètement du monde. Si Edgard vous laissez vous reposer, vous pourriez entendre le crissement de la neige qui se tasse sous son propre poids, ou le bruit d’un flocon s’écrasant au sol. A la place, vous n’entendez que vos souffles et le bruit de vos pas.
Edgard marche d’un bon rythme. Chaque pas est identique au suivant et son rythme est constant. Son regard fouille les lieux, à la recherche de la moindre trace. Pour les plus proches et les plus attentionnés, vous pouvez voir qu’il porte un Bibichut, au chaud dans son manteau. Le Pokémon tremble un peu à cause de l’état d’esprit de certains membres du groupe, mais son dresseur arrive à le calmer.
Soudain, il s’arrête. Au loin, vous entendez comme un loin grognement. Le bruit est étouffé par la neige, et il est difficile de le localiser avec précision. En tout cas, cela semble venir de devant, un peu sur la gauche. Il vous faudra quitter le chemin et vous enfoncez dans la neige pour prendre le chemin le plus court.
Modération Vous êtes arrivés dans la zone silencieuse. Vous suivez une trace de piste, impossible de savoir ce qui l’a tracée.
Edgard marche en tête, lorsqu’il s’arrête et vous entendez un lointain grondement.
Quelle que soit la direction que vous prendrez, Edgard gardera la tête. Il mènera le groupe, sauf confrontation avec les joueurs (on verra ensemble selon le caractère des personnages). Les modérations se feront au moins une fois par semaine (le dimanche). Si vous répondez assez vite, je viendrais modérer plus tôt et on avancera plus vite.
Bon courage.
Sasha Brown
Dresseur·euse Nova
Messages : 459 Née le : 14/11/1998 Age : 26 Région : Galar Pokédollars : 2856 Stardust : 1402 Stardust utilisés : 758 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 459 Née le : 14/11/1998 Age : 26 Région : Galar Pokédollars : 2856 Stardust : 1402 Stardust utilisés : 758 Equipe pokemon : Icone :
Tu dois lui sembler bizarre, à ce pauvre garçon, avec tes questions existentielles. Surtout que tu ne t'es même pas présentée, ce qui ne te ressemble pas. Il faut croire que le type de Hestia t'a vraiment perturbée avec ses propos. D'ordinaire, tu es plutôt du style à avancer droit sur les gens, la main tendue en disant: salut! moi, c'est Sasha. Je suis ta nouvelle meilleure amie, tu vas voir tu vas m'adorer! Enfin, tu le dis pas comme ça, mais c'est plus ou moins le contenu. Et en général, ça marche. C'est ça le pire! C'est comme ça que tu as rencontré Khoren, et Ilian, et Yokoss, et presque Capucine, aussi. Bon. Et Megumi. Mais elle, c'est l'exception qui a confirmé la règle. Là, pourtant, c'est le garçon qui t'a répondu qui a posé la question en se présentant en premier.
Oups Tu dois pas avoir fait très bonne impression au reste du groupe. Tu regardes Nessie qui secoue la tête, Elladora qui a cache ses yeux derrière ses trop grandes oreilles. Oui, bon.... C'est fait, c'est fait. Tu ne peux qu'essayer de te rattraper après. Quand ils se seront tous présentés. Il y a donc Ethan, Damien, Akiza et Arya. Arya qui est muet et qui a été présenté par Damien. Visiblement, ils se connaissent. Tu es presque rassurée pour le garçon, parce que ça ne doit pas être facile, sinon, de débarquer dans un groupe où tout le monde peut parler sauf toi. Han làlà! Tu écarquilles les yeux, t'imaginant à la place du jeune homme. Comment tu ferais si tu étais à sa place? Parler, c'est ta vie, presque! Tu est une pipelette! Surtout quand tu stresses, d'ailleurs. Parce que ton cerveau, il a besoin d'évacuer les choses. Tu ne te considères pas toujours comme intelligente. Peut-être plus maligne. Enfin... Avec la question sur les toilettes, on peut se demander si tu n'es pas juste débile. Mais... Mais tu es bavarde. Surtout quand tu as peur et... Et... Okay. Parle. Présentes-toi. Ca t'évitera de penser en boucle à des conneries qui ne risquent pas de se réaliser. Tu souffles un coup et obéis à cette petite voix de la raison dans ta tête.
"Pardon. J'aurais dû commencer par ça. C'est vrai. Moi, c'est Sasha. Et voici Nessie, mon Amagara, Queenie, ma Stalgamin, Pixel mon Goupix, Elladora mon Evoli, et enfin, Easter mon Togepi."
Les cinq pokemon ont, tour à tour, esquissé un petit signe lorsqu'elle les a nommés. Mais, déjà, tu reprends, parce que maintenant que tu es lancée, tu veux tout savoir:
"Et sinon, vous faites quoi dans la vie? Moi, je suis infirmière pokemon. Mais actuellement, je travaille dans une pension où il y a plein de bébés pokemon."
Tu continuerais bien à parler, mais un regard de votre guide te rappelle à l'ordre et tu te tais enfin pour avancer. Le fait est, le chemin est quand même ardu pour toi qui n'as pas forcément trop l'habitude de faire de la randonnée. Tu es obligée de te concentrer sur ton avancée, sur les endroits où tu poses les pieds parce que dès que vous vous êtes écartés du chemin initial, les bas côtés sont devenus plus profonds. Et tu sais de quoi tu parles, tu as mis le pied dans une ornière et il a fallu que Nessie te tire par le col pour que tu arrives à te dégager tellement tu es pas douée!
Bref. Tu essayes de rester bien au milieu du chemin, comme tes compagnons. Bientôt, pourtant, Pixel commence à te signaler qu'il a froid un peu et tu t'empresses de le faire rentrer dans sa pokeball. Quant à Elladora, elle réclame à rentrer dans ton sac à dos, et seules ses oreilles dépassent encore. Tu as conscience qu'elle prendrait volontiers la place d'Easter dans ton anorak, mais elle est un peu grosse pour ça, et même elle le sait. Mais elle a bien chaud, dans le sac. C'est bien l'essentiel. Les seuls qui sont vraiment heureux dans tes pokemon, ce sont Nessie et Queenie. Heureusement, ils t'attendent lorsque tes pas se font un peu plus lents parce que tu peines à bien suivre le rythme imposé par Edgar et c'est avec soulagement que tu vois celui-ci s'arrêter soudainement. Tu peux souffler. Tu peux boire quelques gorgées d'eau alors que tes pokemon se resserrent contre toi. Toi, tu n'as pas remarqué le grondement sourd, encore.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
résumé:
Sasha finit par se présenter, un peu honteuse de pas y avoir pensé avant. Elle demande aux autres ce qu'ils font comme métier avant que le rythme de la marche ne s'intensifie. Elle ralentit à un moment, un peu essoufflée et est contente quand Edgar s'arrête. Elle n'a pas remarqué le grondement, encore.
Le froid était supportable, du moins, pour l'instant. La partie visible de ton visage, c’est-à-dire ton nez et tes joues avaient à peine commencée à rougir, ce qui était bon signe. Habillé chaudement comme tu l'es, il serait difficile de te faire flancher aussi rapidement. Tu es aussi étonné que tout le monde semble apte, frais et dispos à répondre à la question que tu venais de lancer. C'est ainsi que tu apprends les noms de tous : Akiza, Damien, Arya et puis Sasha. À l'annonce du nom de Damien, tu avais eu une sorte de choc dans t tête, ne te permettant pas de reconnaître le jeune homme mais créant en toi une intuition de déjà-vu, ou du moins, de déjà-entendu. Tu retournes la tête en direction de l'homme en question, le fixant quelques instants d'un regard curieux, mais à la fois perdu dans ce néant et cette confusion. Encore un mystère qui s'avère résolu lorsque tu hausses les épaules. Tu n'avais pas forcément réagi lorsqu'on t'apprend que le jeune homme au nom d'Arya est muet, même si une vague de compassion se fait sentir au fond de toi. Le manque de parole, une épreuve que peu de gens seraient capable de surmonter. C'est pire qu'une barrière de la langue, parce qu'il ne s'agit pas ici de ne pas comprendre ce qu'on dit, mais bien d'être incapable d'y répondre, même s'il s'agit-là de notre langue natale. Tes yeux ont divagué un peu sur Arya mais se sont vite retrouvés à nouveau sur l'inconnu qui mène le groupe, alors que tu cherches encore à essayer de trouver au fond de ta tête qui est ce Damien et pourquoi son nom sonne comme un grésillement à ton oreille.
Eh bien… enchanté tout le monde.
Murmures-tu, plus pour toi-même que pour les autres alors que tes yeux descendent sur le Bibichut caché dans le manteau du grand homme d'Hestia. Voir Edgard prendre soin de son Pokémon dans son manteau te fait sourire, et commence à te faire croire que quelqu'un avec de mauvaises intentions n'auraient pas autant de facilité à pouvoir rendre un Pokémon à l'aise à ses côtés. Tu ne peux cependant effacer cette idée de ta tête que cet homme cache peut-être un jeu auquel aucun d'entre vous n'est préparé. C'est pourquoi Sparkle reste près de toi en tout temps, son souffle glacé n'aidant pas forcément à réchauffer l'ambiance, mais son aura protectrice te rendant un peu plus confortable dans la situation actuelle. La question de Sasha te fait tourner la tête un instant puis tu soupires. Tu ne crois pas que vous en êtes rendu là, niveau rencontre, et qu'en cas de doute, si un ennemi se trouve parmi vous, il vaudrait mieux éviter d'élaguer les domaines professionnels de chacun. C'est pourquoi tu réponds simplement :
Je suis étudiant, et je travaille dans un refuge.
Et c'est seulement une fois que tu termines ta réponse que tu constate qu'à part vos dialogues sans buts, ou le bruit de vos pas qui font crisser la neige qui s'entasse et se compacte sous vos pieds, toute la vie qui vous entourait auparavant semble s'être éteinte de plus en plus alors que vous vous engouffriez dans cette pénombre que la forêt créait. Le sentier que vous empruntiez ne laissait paraître aucune trace visible de vie Pokémon proche. Peut-être que tout avait été emporté par les bourrasques et la tombée des flocons qui ne cessait jamais… tu en doute. Le silence des lieux est un peu trop intense pour te permettre de croire que ce soit le cas. Tu as d'ailleurs failli foncer dans Edgard lorsque ce dernier s'arrête brusquement en arrivant dans cette zone où le silence règne. Tu en profites pour prendre une gorgée d'eau et prendre quelques noix de ton sac pour pouvoir en manger, donnant aussi une baie au passage à la renarde qui reste à l'affût de toute éventualité.
La gardienne des régions glacées sommeille toujours en elle, mais depuis son évolution, elle est beaucoup plus entreprenante et essaies toujours de t'aider lorsqu'il s'agit de sauver un Pokémon ou un lieu des attaques d'une personne tierce. Bref, lorsqu'elle entend le grognement, tu entends les pattes de Sparkle se cambrer dans la neige et regarder autour d'elle à la recherche d'une menace. Par réflexe, elle lance un Rune Protect autour du groupe, permettant ainsi d'éviter une attaque qui aurait pu altérer le statut de tous les Pokémons présents et hors de leur balle. Tes yeux scannent les environs, puis tu prends une Pokéball dans ta main, celle de ton Dimoret.
Vous avez entendu..? Il semblerait que notre présence ici ne soit pas la bienvenue… Je pense qu'il serait plus prudent de faire de l'éclairage avant de se lancer tête baissée vers l'inconnu… croyez-moi, pour avoir essayé par le passé, agir sans penser n'est pas la meilleure des idées.
Tu as encore l'image de la porte qui s'abat sur ton crâne et qui te propulse contre le mur de la salle adjacente à celle des réacteurs de la centrale de Voltapolis. La simple idée de ce moment te fait tourner de l'œil, et tu en profites pour sortir Belzébuth qui jette un regard froid aux Pokémons et personnes alentour de vous. Tes yeux retournent vers Edgard, dont l'avis reste néanmoins le plus pertinent.
Je pourrais envoyer Belzébuth à l'aide de tunnel en direction du bruit, et il y a le dracaufeu d'Akiza dans les airs… vous en pensez quoi ? Sinon… on pourrait toujours se séparer, mais comme nous sommes peu nombreux, ça pourrait jouer à notre désavantage.
Le reste était entre vos mains, et tu avais décidé de laisser savoir ton idée malgré que l'idée d'envoyer ton Pokémon seul en direction du bruit en question te rend un peu anxieux. Qui sait ce que peut bien se cacher derrière ces grognements. Tu te retournes vers le reste du groupe, la mine quelque peu stressée alors que tu attends de voir les autres idées. S'il-vous-plaît, tout sauf aller directement en direction du bruit…
Résumé
Ethan a une sorte d'impression de déjà-vu avec Damien.
Il cherche la source de ce déjà-vu.
En voyant l'attitude d'Edgard envers son Pokémon, Ethan devient moins défensif.
Il garde néanmoins ses réserves pour être certain.
Il répond assez vaguement à la question de Sasha.
Lorsque le grognement se fait entendre, Sparkle lance Rune Protect sur le groupe.
Ethan sort Belzébuth le Dimoret de sa Pokéball.
Il propose de passer à une ronde d'éclairage en utilisant le dracaufeu d'Akiza et la capacité Tunnel de Belzébuth.
La neige gémit à chaque pas de la Rose qui se faufile doucement dans la forêt silencieuse et terriblement inquiétante. Un peu à la traine du groupe, la chanteuse se taisant pour être en harmonie avec la forêt, s’attarde plusieurs fois sur plusieurs arbres se trouvant sur son chemin. Avec délicatesse, ses doigts frôlent l’écorce de ces êtres vivants à la recherche d’un quelconque indice ayant été laissé par des Pokémons. Aucune griffure, aucun poil encore accroché sur la peau de ces immenses plantes. Comme dirait son père détective disparu ; la scène de crime est vide. Remuant son visage de gauche à droite pour chasser de sa boîte musicale les refrains de son paternel, la coordinatrice décide de presser le pas pour être à hauteur des personnes dont elle connaît juste les prénoms. Edgar. Ethan. Damien. Arya. Sasha. De ses oreilles qui ont quelquefois du mal à supporter le bruit des concerts à cause de la musique bien trop forte, Akiza apprend par la chanson prudente de Damien qu’Arya n’émet pas vraiment des notes de musique par le biais de ses cordes vocales. Un pincement au palpitant de la Rose l’oblige à serrer discrètement ses dents tout en s’empêchant d’y verser une légère perle de ses cristaux de mer. L’un des défauts de l’amoureuse de la musique c’est d’être bien trop émotive. Alors, la fille aux cheveux roses détourne son visage d’Arya pour penser à autre chose, pour éviter d’avoir trop de pitiés à son égard alors qu’elle ne le connaît même pas.
Lorsque les présentations ont été faites, très vite Sasha reprend le fil de la conversation, curieuse de connaître le chemin, le parcourt qu’entreprend chaque personne de cette exploration. Attentive, ne pipant pas un seul mot pour le moment, la musicienne fronce légèrement ses sourcils lorsque les notes de musique de la jeune femme mentionnent une pension Pokémon. Ça lui refait penser à son ami Maxim Lloyd qui a décidé de se séparer de son équipe et dont selon ses dires certains de ces anciens compagnons sont désormais dans une pension. Puis, c’est au tour d’Ethan de reprendre la suite de la chanson. Lui qui est étudiant tout en bossant dans un refuge. Ça fait donc deux personnes qui sont presque dans le même style musical, du moins si le refuge chanté par le jeune homme s’occupe vraiment de Pokémons et pas d’autres choses. De ce fait, Kyoko pense que c’est à son tour de poursuivre. « Je suis chanteuse et coordinatrice Pokémon. » annonce-t-elle en souriant de manière angélique à son groupe, ce sourire que beaucoup de ses fans connaissent, cette expression de son visage qui est limite une marque de fabrique, ce geste qui masque la véritable personnalité de la Rose. À savoir une jeune fille timide et très émotive.
Si le silence est oppressant dans ce royaume forestier enneigé, il l’est désormais encore plus lorsque les marcheurs s’aventurent plus profondément dans cette immense forêt. Pas un seul bruit des créatures sauvages. Ce vide est légèrement comblé par les différents sons du groupe musical à savoir la respiration de ces derniers, les pas crépitant dans la neige, les frottements des sacs à dos sur les vêtements puis les mouvements des Pokémons des dresseurs. Ce genre de situation ressemble grandement à des histoires dictées dans les livres sur le sujet de l’étrange, des fantômes et autres œuvres qui passionnent l’amoureuse des sorcières qu’est Akiza Kyoko. De cette pensée un peu farfelue tournant à la manière d’un disque de vinyle, la chanteuse arque l’un de ses fins sourcils lorsque Edgar s’arrête brusquement par la faute d’un grognement donnant la chair de poule à la demoiselle. Son cœur rate un battement puis s’affole pour tenter de rattraper son rythme initial. Si la neige arrive à étouffer une bonne partie du bruit, ce dernier n’a pas l’air très rassurant.
Agitant ses petites oreilles pointues par la mélodie lointaine, Anduin saute de son perchoir à savoir la poche du manteau de sa maîtresse dans un élan de courage. Un scroutch est vocalisé par l’intermédiaire du poids de la souris électrique dans la neige imposante, qui vient d’engloutir la silhouette jaune et noir du Pokémon, à la manière d’un sable mouvant. D’un sourire amusé, la chanteuse retire son Pichu de sa prison de neige. Il se secoue, se débarbouille tout en exprimant une attitude de défaite d’avoir perdu contre le manteau blanc entourant les bois. « Alexstrasza pourrait être utile pour repérer d’où vient précisément le bruit. Seulement, sa corpulence n’est pas discrète dans les airs et également pas très amicale. » ajoute Akiza en pointant de son index sa dragonne qui survole leur position. « S’il s’agit d’un Pokémon sauvage et que nous nous approchons de son territoire, il pourrait potentiellement nous aider à comprendre pourquoi les bois sont vides. À condition bien entendu de créer un lien positif avec ce dernier. De mon point de vue, Anduin pourrait être utile avec sa capacité Camaraderie. » propose la chanteuse en posant la souris sur son épaule. Son visage se tourne sur Edgard, lui qui est bien plus expérimenté. « Mais je peux me tromper et j’aimerai avoir votre avis, car selon vos dires monsieur Bramms, je ne suis ni entraînée ni compétente sur ce genre de situation. » chantonne la demoiselle sans y émettre un son de provocation au plus âgé du groupe. Elle est sincère sur ses propos, ne souhaitant pas empiéter ou gêner ses coéquipiers. Seulement pour elle, Pichu pourrait suivre le Pokémon d'Ethan dans ses tunnels pour éventuellement débuter un contact avec le grogneur.
Résumé:
Akiza est un peu en retrait du groupe, s'attardant sur les troncs d'arbres pour tenter de repérer des indices sur des éventuels passages de Pokémon. Kyoko rattrape ensuite tout le monde. Elle résiste à l'envie de verser une petite larme au sujet d'Arya, le défaut d'être bien trop émotive. Après avoir présenté grosso modo son parcourt professionnel, elle suggère à Ethan de l'aider avec Pichu au lieu de Dracaufeu. Pensant qu'il fera moins peur au grogneur. Cependant, elle préfère tout de même avoir un avis d'Edgard Bramms qui supervise le groupe.
Damien Delaunay
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Messages : 1289 Née le : 29/12/2002 Age : 21 Région : Hoenn Pokédollars : 763 Stardust : 4132 Stardust utilisés : 3405 Equipe pokemon : Aventure
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Le silence me sied bien, et je voudrais m'y enfoncer pour le reste du trajet – l'écouter et m'y complaire. Mais les regards qui m'ont effleurés un instant plus tôt se reportent comme par automatisme sur la présence à mes côtés – le mien en ricochet, sur un Arya désemparé que sa voix ne présentera jamais. Sa main libre dessine dans les airs des arabesques que je déchiffre sans peine – et je relève la tête pour confronter mes prunelles à celles des autres. « Il s'appelle Arya. Et il peut pas parler. J'peux servir d'interprète, si jamais. » Je souffle en haussant les épaules, esquissant l'instant d'après un coup d'œil dans sa direction. Et puis, la colonie se met en route, me forçant du même coup à faire attention aux endroits où je mets les pieds dans la poudreuse toujours plus épaisse qui semble vouloir nous avaler. Les autres continuent des présentations auxquelles je ne me mêle pas – je n'ai de toute façon rien à dire ; j'ai envoyé valser ma vie après Voltapolis, renoncé à l'université, et je vadrouille au hasard des allées en attendant de retrouver du sens aux heures qui filent.
Le silence me sied mieux, je disais – mais les signes, eux, me conviennent aussi. Ils ont cet avantage de se taire quand ils parlent et d'être indéchiffrables par les autres – même au milieu de tous, on peut encore être secrets, rien que nous deux. Alors, du bout des doigts, je touche le bras d'Arya pour attirer son attention, avant de signer comme faire se peut dans une paire de gants épais. Ça me fait plaisir que tu sois là. Comme une tentative désespérée de dire tu m'as manqué ; parce que ça déchire un peu au dedans parfois de se dire qu'on avait juré de plus se perdre mais que tu t'enfuis quand même. Et que c'est encore un peu de ma faute cette fois.
Tout autour, l'immaculé des neiges fraîchement tombée est apaisant. Pourtant, quelque chose détonne, quelque chose déraille – ce silence-là n'est pas normal, et celui-là me dérange. Le silence habituel est ponctué de ces bruits blancs de l'extérieur, ces sons ténus qui trahissent la vie qui grouille tout autour. Mais, ici, il n'y a que nos souffles et que nos pas – quelque chose de troublant qui laisse s'immiscer un malaise en travers de mes côtes bien que j'essaie de le faire mentir. J'suis rien d'autre que parano.
Certitude futile jusqu'à ce qu'un bruit déchire ce malaise presque angoissant – un grognement hostile qui monte des entrailles des bois et nous parvient, même étouffé par la neige épaisse. Du coin de l'œil, je remarque Eden qui s'est arrêté, le regard porté dans la même direction que nous tous. Il me faut quelques secondes de plus pour retrouver le spectre qui flotte plus haut dans les cimes, elle aussi brusquement statique.
Aux propositions qui sont faites par les plus entreprenants, j'acquiesce lentement. « Y'a ma Magirêve, là-haut. » je souffle en la désignant d'un mouvement de tête, tandis qu'Ombrage nous jette un regard curieux, perchée loin au dessus de nos têtes. « Elle peut être relativement discrète, pour aller épier via les hauteurs, si vous voulez. Elle sera peut-être moins… flag' qu'un Dracaufeu en plein vol, disons. » Plus discrète, plus silencieuse et moins imposante. Je n'attends qu'un feu vert pour lui faire signe.
Et mon regard, lui, s'est posé sur Ethan – Ethan et sa voix trop familière. Les coïncidences trop tangibles. Je me refuse pourtant à l'évidence inconcevable.
résumé | Damien vient en aide à Arya pour le présenter et indiquer aux autres qu'il ne peut pas parler. Il laisse les autres faire connaissance entre eux tandis que lui s'adresse à Arya en utilisant la langue des signes. Malgré le malaise imposé par le silence étrange des bois, il se dit qu'il se fait des films jusqu'au grognement qui les accueille. Il propose d'envoyer Magirêve observer les airs comme l'idée du Dracaufeu en guetteur discret paraît compromise. Il s'interroge toujours sur Ethan, aussi.
And sometimes, I feel like I'm broken inside and it hurts so bad
Le silence de la forêt.
J'ai comme un pincement au cœur quand j'entends sa voix -Damien a compris, je suis heureux de ça. Malgré la distance on continue d'arriver à se comprendre parce que ça fait partie de nous, on communique comme ça, c'est des choses qu'on oublie pas. Pourtant une voix me rappelle à l'ordre et me fait comprendre que j'étais pas le dernier à me présenter ; j'ai juste oublié ce qu'il y avait autour de moi. Regard vide, regard vague, je balaie l'horizon de mes pupilles mornes et je m'attarde un peu plus sur la blancheur de la neige que les sourires de mes camarades. C'est dans ce genre de moments que je voudrais pouvoir disparaître, préférant être spectateur passif de ce qui se dessine près d'ici ; le poids des présences pèse, comme celui des sons et des silhouettes -je me suis toujours complus à être seul, je crois. À nouveau les questions et réponses fusent et moi, j'attrape ma capuche et je la rabats sur ma tête, un peu plus, comme si ça suffisait déjà pas à cacher mon visage. Est-ce que c'est vraiment le bon moment pour faire connaissance, pour savoir qui fait quoi ? ...est-ce que je pense ça seulement parce que moi, j'ai que du négatif à répondre à tout ça ? Sur la route mes pas sont lourds, ils le sont depuis bien trop longtemps et peut-être même depuis toujours. Je voulais ne pas m'attarder sur les choses, tapis dans mon silence, me concentrant sur les échos sourds de mes pas dans la neige, manquant presque à chaque avancée de tomber -et je sais toujours pas par quel miracle je ne chute pas. Grâce s'est endormie dans mes bras et la douceur de son sommeil m'apaise un peu, mais ça suffit pas vraiment quand j'entends les mots d'Akiza. « Je suis chanteuse » ça fait longtemps que de telles paroles j'en ai pas entendues, longtemps que je pensais que ça m'affectait plus. Moi aussi y'a quelques années j'aurais cru pouvoir dire ça, y'a quelques années j'aurais encore voulu dire ça. Mais les choses en on fait qu'autrement parce qu'elles n'écoutent que la cruauté du destin et c'est le rêve de ma vie qui a rejoint les éclats de ma voix, éparpillé dans l'immensité du monde et s'accrochant à d'autres, destiné seulement à ceux qui en avaient le droit. C'est pas ma faute -pas la sienne non plus, la terre est bien trop petite pour que des chanteurs, j'en rencontre pas. Mais ces mots me rappellent que j'aurais pu devenir un grand danseur si j'avais continué d'y croire, j'aurais pu danser pour les autres au lieu de m’apitoyer mais aujourd'hui, j'ai à peine la force de danser pour moi ; à quoi ça sert d'avoir des rêves si on s'y accroche pas ? Mon regard avait croisé le sien et j'ai pu voir la compassion sur son visage sous les paroles de Damien ; moi j'ai tiqué, seulement baissé la tête. T'en fais pas, Akiza, j'y suis habitué, ça sert à rien d'avoir pitié de moi.
« Certains ont juste... une chance que d'autres n'ont pas. »
Ces mots, je les ai toujours gardés enfouis au fond de moi. Et pendant que chacun s'occupe d'en dire un peu plus sur soi je reste isolé, en retrait ; ça me rassure de pas être le seul à fonctionner comme ça. Il y a tout un frisson qui secoue mon corps quand quelqu'un m'approche, mes yeux qui se troublent et mes joues qui s’empourprent de surprise quand je reconnais qui est là -elles l'étaient déjà un peu à cause du froid. Les gants ont beau entraver ses signes je les comprends et c'est comme pesant. Mais tout ce qui s'est passé c'est à cause de moi et le moment où je devrais affronter les choses en face je pourrais pas toujours l'éviter et je le savais, et je trouve seulement la force de serrer les poings pour ne pas pleurer. Je comprends toutes les erreurs que j'ai fait juste pour éviter la douleur -mais ça fait mal d'être mis en face de ses responsabilité, de continuer d'y être confronté. À qui est la faute... pas à lui, je sais que je pourrais pas éternellement le lui rejeter. Qu'est-ce qu'on a fait, encore, à vouloir se retenir pour finir par s'échapper ?
-Moi aussi, je suis content de te voir... « Toi aussi, tu m'as manqué. »
Je signe malgré la présence de Mimantis dans mes bras, son poids ne m'entrave qu'à moitié. Mes pas me poussent à rester près de Damien comme s'il allait s'enfuir, comme si c'était la seule chose que je pouvais faire pour lui dire que je voulais qu'il reste là, à défaut que des mots l'expriment. Puis il y a le silence, le silence qui revient, le silence qui domine, mais ce silence-là c'est pas réellement celui que j'apprécie. Pourquoi je sais pas, peut-être parce que j'ai pas vraiment confiance en cet endroit. Les traces qu'on suit, les disparitions qu'on cherche, c'est pas quelque chose de normal, je suis certain que ça peut pas l'être. Et on marche longtemps, longtemps jusqu'à ce que quelque chose gronde et Mimantis se réveille, Roserade prends sa position de défense. Un danger ou simplement un pokémon égaré, personne n'est capable de dire ce que c'est. Est-ce qu'on fait bien d'être là ? Mon sang ne fait qu'un tour et mon esprit me rappelle encore une fois que les lâches comme moi fuient et ne restent pas ; mais je secoue la tête, je l'écoute pas. Il faut faire quelque chose les autres disent et ils parlent, établissent une stratégie, mais c'est trop, ils parlent trop. J'ai la tête qui s'alourdit, comme si j'avais pas la patience de supporter tout ces mots -y'a un rien qui me chamboule, un rien qui m'irrite. Moi je peux rien dire, moi je peux pas intervenir ; parce que c'est difficile de distinguer des signes quand ils nous ont jamais été utiles. En un soupir ma main glisse dans ma poche et l'autre continue de maintenir contre moi ma Mimantis, je profite de ces discours et ces distractions pour laisser l'une de mes Pokéballs s'ouvrir. S'il faut mener une ronde avant de savoir ce qui est le plus sûr, alors autant que je me joigne à eux, plutôt que de leur donner envie de m'abandonner dans la nature.
-Ma Magirêve pourrait vous aider aussi... Elle pourra au moins se fondre dans le décor, s'il faut éviter de se faire repérer à tout prix.
Déjà Lullaby flotte au dessus du sol, sa nature protectrice la poussant à se dresser près d'Arabesque qui n'a pas bougé de place ; elle est plutôt décidée à rester proche du groupe, à répandre ses pics toxics si le danger nous touche directement. Cette décision c'est pas vraiment moi qui aurait eu l'initiative de la prendre parce que je suis pas débrouillard, je suivrais quoi qu'on me dise mais j'ai trop peur de prendre les devants. Et terré dans mon silence j'attends, la tête toujours basse et qui peine à lever les yeux sur les autres. Si seulement j'avais pu leur dire quelque chose...
résumé:
-Arya est soulagé quand Damien lui vient en aide mais reste en retrait du groupe et ne réponds pas quand Sasha demande aux autres ce qu'ils font -Il bade un peu lorsqu'Akiza déclare qu'elle est chanteuse -Il panique quand Damien s'adresse à lui directement mais se calme un peu parce qu'il est réellement content de le revoir -Il trouve le silence pesant et louche -Quand tout le monde commence à proposer son aide, il fait appel à sa Magirêve pour qu'elle rejoigne celle de Damien dans les airs, pensant que grâce à sa couleur chromatique (blanc) elle se fondra un peu plus facilement dans le décor
Ft. groupe F
-Arya signe en italique -Arya écrit en gras -Arya pense entre « »
Edgar vous fait signe de vous arrêter pour mieux écouter le grondement. Même en sachant que la neige étouffe fortement les bruits, on peut facilement deviner que son origine est assez lointaine.
J’imagine que Belzébuth est ton Dimoret. Ce serait stupide de l’envoyer dans un tunnel. Il avancera lentement et devra sortir pour observer son environnement. Et adieu la discrétion. D’autant plus que les Dimorets sont suffisamment agile et discret pour avancer en surface sans être vu.
L’effort est grand chez l’homme pour ne pas enguirlander Ethan. Il n’a manifestement pas l’habitude t’entendre des suggestions de cette forme.
En revanche, si tu pouvais l’envoyer en éclaireur, il nous sera d’une grande aide. Ajoute-t-il en faisant un signe de tête approbateur au Pokémon. Si le Dracaufeu vole assez haut, il sera difficile à repérer, mais il aura aussi du mal à découvrir quoi que ce soit. Vos Magirêves, bien que plus discrets que le Dracaufeu, resteront des cibles bien trop voyante. J’imagine que les avoir en hauteur nous fera gagner en visibilité si ils vois quelque chose d’étrange. Mais le Dimoret me semble la meilleure option.
Les Pokémons éclaireurs partent devant pendant que vous reprenez votre marche prudente. Le grondement s’éloigne, jusqu’à n’être plus qu’un faible écho. Les éclaireurs reviennent et vous guide vers une piste incongrue.
Devant vous, les arbres s’écartent et s’alignent le long d’une route. Dans la neige, vous apercevez des traces de pneus. Les humains n’y parviennent pas, mais les Pokémons eux, ont l’ouïe plus fine, et parvienne à déterminer l’origine du grondement : le bout de la route.
Maintenant, cela vous parait un peu plus évident. Le grondement continue était un bruit de moteur, déformé par la neige et la distance. Mais que peut bien faire un camion dans cette région ? Et d’où vient cette route ? Et où va-t-elle ?
Les Pokémons volants aperçoivent quelque chose au loin. En remontant la route, vous tomber sur une falaise, mais plus important encore, sur une vaste clairière. Les arbres ont été coupé et un affleurement rocheux forme un promontoire, comme un préau, dissimulant du ciel, une partie d’une construction.
Car dans la clairière, vous apercevez un périmètre de hauts grillages, prenant appui sur la montagne et formant un arc de cercle autour du promontoire. Trois tours régulièrement placées permettent de surveiller les environs proches. Dans la grande cour, des peronnes déchargent un camion aux larges pneus tandis que d’autres patrouillent d’un pas tranquille. Au sommet de chaque tour, il y a deux silhouettes. Dans la tour la plus à gauche, elles semblent discuter, regardant le déchargement. On peut facilement imaginer leur discussion, se moquant des pauvres bougres qui se cassent le dos avec les caisses pendant qu’eux deux se pèlent les fesses, mais n’ont pas grand-chose à faire.
Le grillage n’est pas très bien entretenu, car vous pouvez y voir des trous. De même, ce qui semblent être des gardes ne paraissent pas très attentifs, la région étant particulièrement calme.
Au centre de la cour, à l’abri sous le promontoire, se dressent des constructions humaines. Les bâtiments sont composés d’un corps principal, probablement de trois étages, avec de nombreuses fenêtres. A gauche, un plain-pied, où sont déchargement les caisses, est accolés au bâtiment principal. Haut de deux étages, il ressemble plutôt à un entrepôt haut de plafond.
A droite, un couloir couvert relie le bâtiment principal à un bâtiment sans fenêtre, aussi haut que lui. Ce bâtiment a une annexe, d’où sort de large câble qui disparaissent après dans les bois.
En plus des humains, vous apercevez des Pokémons. Mackogneur, Haryama qui aident au déchargement, mais aussi des Pokémons de garde, comme Arcanin, Démolosse ou Feunard d’Alola, et d’autres Pokémon de Glace qui aident les humains d’une manière ou d’une autre.
Tapis dans les bois, le personnel de cet étrange endroit ne vous a pas encore vu. Mais pour vous approcher, vous devrez parcourir deux cents mètres à découvert.
Modération Vous tombez sur une route récente qui vous mène tout droit à un étrange complexe secret.
Bon courage.
Sasha Brown
Dresseur·euse Nova
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Maintenant que vous êtes arrêtés, tu percutes le grondement que tout le monde - sauf toi - a entendu. Tu regardes tes compagnons d'exploration et tes yeux s'arrêtent sur Arya et Damien qui semblent assez bien se connaître. Tu les envies un peu, tu dois dire, ne connaissant personne de ton côté. A part tes pokemon. Elladora se trouvant dans ton sac à dos, tu resserres tes bras autour de ta poitrine, sans trop forcer, histoire de câliner le petit Togepi qui se trouve à l'intérieur de ton anorak. Tu ne t'es jamais sentie aussi seule qu'à cet instant. Pourtant, ce n'est clairement pas le moment pour ça. Mais tu aurais aimé que quelqu'un que tu connais, un de tes proches: Khoren, Ilian, Zephyra ou Yokoss soit avec toi. Ce n'est pas le cas et il faut que tu fasses avec.
Tu resserres un peu ton anorak contre toi, prenant toujours garde à ne pas écraser Easter tandis qu'autour de toi, les autres font des plans, proposant d'envoyer tel ou tel pokemon en repérage. Toi, tu ne participes pas, parce que tu n'as pas de pokemon qui soit utile pour l'instant. De toute façon, tu préfères les garder avec toi. Grâce aux pokemon qui sont allés en éclaireurs, vous reprenez votre avancée jusqu'à un complexe visiblement gardé. Vous êtes tombés où, là? T'en as pas la moindre idée, mais ça te fait froid dans le dos. Ca, c'est sûr et certain.
"Il va falloir qu'on entre?" questionnes-tu votre guide.
Tu comprends mieux, subitement, pourquoi il aurait préféré ne pas vous avoir avec lui. Ce qui te semblait être une promenade, une aventure, vient de prendre une autre tournure. Tu caches ton nez dans ton écharpe avec l'envie d'appeler ta mère - décédée quand tu avais trois ans - pour qu'elle vienne te chercher.
"On peut pas y aller comme ça. Ils vont nous voir." murmures-tu.
"A moins qu'on fasse semblant d'être perdus? Si ça se trouve, ils sont plus effrayants qu'ils ne le sont pour de vrai?"
Le regard qui se pose sur toi te fait rentrer la tête dans les épaules. Oui, non, bien sûr. S'ils étaient gentils, les pokemon sauvages n'auraient disparus autour de cet étrange site.
"Euh.... Je vais peut-être dire une connerie, mais...Si on doit avancer sans être vus... Nessie peut lancer Brume, ou alors Nessie et Queenie peuvent lancer Poudreuse?"
Mais toi même, tu n'es pas convaincue et tu hausses les épaules avant de dire que:
"Pardon. Je dis que des bêtises. Je me tais."
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
résumé:
Sasha se sent très seule et envie Damien et Arya qui se connaissent. Elle envisage le fait que ce soient des gentils dans le complexe et propose d'abord de faire semblant d'être perdus (facepalm) avant de se rendre à l'évidence et de suggérer que ses pokemon lancent brume ou poudreuse. Puis elle leur dit d'oublier ce qu'elle vient de dire, persuadée que c'est une connerie.
Les idées s'enchaînaient mais surtout se ressemblaient. Envoyer un Pokémon en éclaireur est grosso modo ce que l'équipe considère comme la solution. Akiza croit que son Dracaufeu est trop visible et pourrait faire échouer la mission d'éclairage, proposant à la place d'envoyer son Pichu. Choix… questionnable, mais tu es sûrement biaisé par le fait que ton Pichu à toi est aveugle et ne pourrait pas s'avancer tout seul quelques mètres sans s'emmêler les pieds partout, et risquer de se blesser. Pauvre Belharra… encore à peine capable de savoir où il peut mettre les pieds. Mais même si le Pichu d'Akiza est en très bonne santé… ça reste un Pokémon bébé. L'envoyer en éclairage te sonne… spécial, mais tu n'en dis rien. Puis les deux autres proposent d'envoyer leurs Magirêve à la rescousse et permettre l'éclairage de la zone. L'idée n'est pas mauvaise, mais bon, niveau camouflage, disons que tu as vu mieux. Si le grondement vient d'une créature quelconque, disons qu'il y a plus de chance de se faire attaquer par la suite qu'autre chose. Mais soit… toute idée mérite d'être entendue.
C'est ce que tu pensais, jusqu'à ce qu'Edgard te lance un commentaire sur ton idée. Et même s'il a raison, tu ne peux t'empêcher de le recevoir comme une petite pique. Mais ce n'est pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit, donc tu prends ton courage à deux mains pour ravaler les commentaires qui tentent de sortir de ta bouche, serrant ton manteau un peu plus contre toi pour étouffer ce besoin de répliquer. Néanmoins, Belzébuth comprend bien rapidement son rôle, et dès qu'Ethan lui fait signe, le Dimoret part vers l'inconnu, à la recherche de ce bruit à travers la zone enneigée. Habile dans la neige, ça ne lui prend pas de temps, avec l'aide des autres, à établir un chemin à suivre. Griffant les arbres qui bordent cette route secrète trouvé afin de trouver un point de repère, le Dimoret revient de son exploration, montrant au petit groupe sa découverte ainsi que les griffes.
Il nous a marqué le chemin. Merci Belzébuth. Tu as fait du bon tra- ah, okay.
Sans même te laisser le temps de finir de le remercier, le Dimoret était déjà partie dans sa Pokéball, appuyant lui-même sur le bouton pour entrer à l'intérieur. Tu soupires. Quel plaie, celui-là…. Malgré tout, il vous a trouvé la voie, donc rien ne sert de le sermonner pour son attitude qui ressemble à celle de d'habitude. Le petit groupe commence donc son ascension de cette piste inconnue, visiblement foulée par l'humain si on en croit les longues traces de pneus récentes qui semblent désormais mener le chemin secret plus que les griffures. Le froid vous rattrape, et ton nez coule légèrement, mais tu restes toujours assez confortable, si ce n'est que la soif et la faim. Tu essaies de ménager tes ressources essentielles, parce que qui sait ce que la journée vous réserve. Puis plus cite que tu ne l'aurais cru, vous voilà tous devant une sorte de base secrète, dans laquelle s'est visiblement arrêté le camion qui grondait lorsque vous êtes arrivés dans la zone silencieuse. Heureusement que vous arrivez à vous cacher à travers quelques buissons pour ne pas vous faire voir. Si tu fais un balayage visuel rapide, tu constates qu'il y a des vigiles, pas très… enfin, pas vraiment en train de surveiller grand-chose. Puis du déchargement, fait par d'autres personnes. Bref, de l'action extérieure à laquelle vous devriez peut-être éviter de faire partie par inadvertance. Et c'est lorsque tu penses justement qu'il faudrait faire attention que Sasha parle. Première observation correcte, mais les paroles qui suivent te font tourner la tête, les sourcils froncés. Pas si méchant ? La seule raison plausible d'une disparition soudaine de la faune, ce sont ces gens qui ont visiblement un plan quelconque. Elle ne peut pas être sérieuse…
Ouais, non. Je ne pense pas qu'un complexe situé au milieu de nulle part dans une zone désormais sans faune soit pleine de gens avec de bonnes intentions.
Commentaire quelque peu déplaisant, certes, mais tu avais déjà fait ta part en ravalant les commentaires qui te venaient à l'esprit pour Edgar. Alors qu'avant tu ne te serais pas senti mal d'avoir passé ce commentaire, en cet instant tu te sens un peu mal, mais tu n'arrives pas à t'excuser. Ensuite, elle parle de la brume, et tu trouve que l'idée est excellente.
Ça par contre, ça fait beaucoup de sens. Mais je pense que la brume d'un seul Pokémon ne sera pas suffisante. Sparkle peut donner un coup de main… et si ma Sablaireau d'alola aussi, peut prêter main forte si jamais… cependant… j'ai l'impression qu'une brume si soudaine pourraient être alarmante. Peut-être que de commencer avec poudreuse pour imiter une tombée de neige pourrait être une bonne idée, comme ça, l'apparition d'une brume ne sera plus aussi… suspecte. Mais bon, ce n'est qu'une idée comme ça.
Ton regard se tourne sur les trois autres membres du groupe alors que tu te dis qu'eux auront peut-être une meilleure idée. Tu aurais bien aimé te rappeler d'où Damien t'était si familier, mais tu n'arrivais pas à trouver. Quand vos regards se croisent, tu souris simplement, un air confus toujours flottant dans tes pupilles avant que tu ne retourne ton regard sur Edgard.
Vous croyez qu'il pourrait s'agir de Mistral, Edgard ? Leur activité s'est diminué depuis… Voltapolis.
Prononces-tu dans un soupir. Tu espérais que non, tu espérais qu'on te dise qu'il ne s'agisse que de braconniers, mais au-dessus de toi flotte toujours cet sombre ombre que représente Mistral depuis l'attaque de la centrale et la croisière Ariwa, dont Capucine t'avais parlé.
Résumé
Ethan ravale ses commentaires suite au pic d'Edgard.
Belzébuth a marqué le chemin de ses griffes avant de retourner dans sa Pokéball lui-même.
Ethan jette un regard à Sasha et pousse un commentaire quand elle parle des gens du complexe.
Il appuie son idée de brume.
il ajoute que pour éviter d'être suspect, poudreuse pourrait aider.
Il sourit à Damien malgré sa confusion.
Il demande à Edgard s'il croit qu'il s'agit de Mistral.
L’idée du tunnel est d’après les dires du plus âgé ; stupide. Il est vrai que la créature de glace n’y verrait pas grand-chose en créant sa petite galerie pour tenter de savoir qui rugit au loin de la forêt. Quant à la proposition du Pichu, un simple bébé Pokémon ne sera guère utile. Tant pis, la chanteuse aura au moins proposé une petite idée pour ne pas être inutile au reste du groupe. De ce fait, la Rose décide de se reculer un peu des autres à cause de léger pincement au cœur à propos de son idée qui finalement n’est guère constructive. Son pessimiste prend le dessus, sa timidité l’emprisonne dans une cage pour empêcher les cordes vocales de la demoiselle d’y chanter quoi que ce soit. La voilà comme Arya. Muette. Baisant ses mirettes océaniques en direction du sol, elle souffle légèrement à la manière d’un soupir discret. Le dioxyde de carbone de ses poumons ressort de ses lèvres tout en formant un léger nuage de vapeur très médiocre à l’œil nu. De sa main, de ses phalanges osseuses, la coordinatrice gratouille la tête de sa souris électrique, à l’endroit précis entre les deux oreilles du petit monstre. Anduin apprécie, fermant ses paupières et relevant un peu son visage de cette tendresse gratuite donné par l’amoureuse du Rock.
Ses cristaux de mer s’orientent dans le ciel lorsque l’expérimenté du groupe travaillant pour Hestia parle de la Dracaufeu qui survole leur position. Alexstrasza pourrait prendre de l’altitude pour ne pas être repérée oui, mais comme le précise Edgar Bramms, la dragonne aura du mal à voir quoi que ce soit. Elle n’a pas la vision des Pokémon Vol. Son seul domaine d’expertise est de cracher du feu comme le fait la plupart des dragons. Si la Lieuse de Vie est inutile également, autant lui donner du repos dans sa Pokéball. De sa poche, la ball est saisie, de son index l’objet se met à grossir, puis Alexstrasza disparaît subitement du champ de vision de la Rose. La sœur d’Ysera semble avoir repéré quelque chose ce qui inquiète la demoiselle…
S’écartant un peu plus du groupe, elle ne fait guère attention au Dimoret qui part en éclaireur. Elle est bien trop inquiète pour focaliser son attention sur un Pokémon qui ne lui appartient pas. Puis, au bout de quelques minutes, à l’instant où Belzébuth revient, Alexstrasza fait de même en atterrissant près de la chanteuse. Son impressionnante mâchoire crache des restes d’une sorte de fumée ressemblant énormément à la capacité Brouillard. Par de légers grognements, Akiza apprend l’origine du bruit. Cela ne provient pas d’un Pokémon mais de la création des humains. La cause de ce chant est provoquée par un moteur d’un véhicule qui a été mal retransmit par l’immense forêt de neige. De ses griffes, Alexstrasza dessine grossièrement la représentation d’un camion sur le manteau blanc hivernal du sol. Adressant une caresse au long museau de sa Dracaufeu, la demoiselle range sa Pokéball tout en suivant le groupe en empruntant le chemin tracé par Dimoret qui est automatiquement rentré dans sa maison portative.
Très vite, les traces de pneus surviennent sur le parcours et seront à présent accompagnées de vos pas. L’idée de camoufler vos empruntes titille l’esprit de la chanteuse mais elle se terre dans le silence, dans sa timidité maladive qui est à nouveau présente. Jamais ô grand jamais la Rose arrivera à contrer ce vilain défaut, à trouver cette fameuse clé pour sortir de cette cage sombre. Serrant ses poings tout comme sa mâchoire supérieure sur l’inférieure, Akiza prend son mal en patience tout en tentant du mieux qu’elle peut de rester discrète, ne pas attirer l’attention…
La vue d’une base secrète aurait été la dernière idée qui danserait dans la boîte musicale interne de la demoiselle. Non sérieusement, Aki se frotte les yeux à plusieurs reprises en étant très surprise d’un tel spectacle devant elle, à environ deux cents voire trois cents mètres. Automatiquement, Kyoko demande à son dragon de prendre du recul pour éviter d’être aperçue par les sortes de vigiles guettant cet endroit mystérieux. Son ouïe enlace les paroles des personnes du groupe. Vraiment ? S’infiltrer dans un tel bazar ? N’est-ce pas…dangereux ?! Surtout lorsque Ethan tourne le sujet sur Mistral. La rockeuse connaît beaucoup de chansons à leurs sujets et elles ne sont pas du tout favorables pour mettre en valeur se groupe qui ressemble à la fameuse Team Aqua et Magma d’Hoenn.
Difficilement, Akiza avale sa salive puis ses cordes vocales reprennent vie. « Ne serait-ce pas sage d’au moins prévenir les autorités de cette découverte ? Ou à Hestia ? Avant de se jeter dans la gueule du Grahyèna… » dit-elle d’un ton d’inquiétude et absolument pas rassurée du tout. Si elle tente de camoufler au mieux sa peur, ses yeux sont toutefois très trompeurs. La jeune fille est effrayée et se maudit d’être trop curieuse parfois car elle n’aurait jamais été dans une telle situation… Sûrement la faute à ses gênes, après-tout son père est détective privée. « Je…je suis aussi d’accord avec Ethan. Pour avoir une brume suffisante pour…entrer en douce…le temps doit être un peu moins douillet, autre qu'une chanson pour un slow. » De son pouce pointé derrière son dos, la rockeuse montre sa Dracaufeu. « Elle peut aussi…aider avec son Brouillard. » suggère la chanteuse en reprenant ensuite le silence.
Résumé:
Reprise dans sa timidité, Akiza est en retrait du groupe. Elle tente de faire revenir sa Dracaufeu dans la Pokéball mais la dragonne n'obéit pas, préférant partir en éclaireur. Elle utilisera Brouillard pour être moins visible dans le ciel. Au moment où le Dimoret de Ethan revient, la dracaufeu arrive en même temps pour simplement signaler avoir aperçu un camion qui était la cause du rugissement. À la découverte de la base secrète, Akiza est effrayée mais tente de le cacher du mieux possible. C'est une des raisons de pourquoi elle demande si ce ne serait pas mieux de prévenir les autorités avant de jouer aux infiltrés. Akiza demande si le Brouillard d'Alexstrasza pourrait être utile pour aider à faire de la brume.
Damien Delaunay
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Messages : 1289 Née le : 29/12/2002 Age : 21 Région : Hoenn Pokédollars : 763 Stardust : 4132 Stardust utilisés : 3405 Equipe pokemon : Aventure
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Sans cesse mon regard s'écoule d'Arya aux autres ; des autres à Arya, pour surprendre tous ses gestes et trahir en mots audibles ceux qu'il dessine en silence devant lui – et je crois que ça réchauffe quelque chose en moi, malgré tout, qu'on soit toujours capables de se comprendre comme ça. Qu'on sache toujours si bien se parler sans rien dire – même si c'est timide et maladroit parce qu'on s'est un peu perdus malgré tout au fil des semaines ou des mois qu'on a laissés passer. On est toujours là – jamais très loin l'un de l'autre au fond.
Je lui adresse un sourire tandis que les Pokémon partent en éclaireurs et qu'on les suit, le pas discret, suspicieux, peut-être même un peu inquiet. Plus tard ils reviennent et nous entraînent à l'écart de notre piste qui semblait pourtant déjà tracée – au bord d'une route, la neige éventrée par des traces de pneus profondes qui font jurer l'immaculé de la poudreuse. Les regards qui s'échangent sont ponctués de silences équivoques et de sourcils froncés. Qui roule ici, par ce temps, et pourquoi ?
La réponse ne tarde pas à venir – à nos pieds le sol s'ouvre sur une clairière hantée par les hommes, parcourue de bâtisses dispersées, d'humains dont on ne parvient pas à deviner l'uniforme quelconque qu'ils pourraient porter, mais surtout d'un tas de Pokémon. Beaucoup trop de Pokémon. Je m'accroupis dans la neige, confus et désabusé tandis qu'au dessus de moi s'échangent des absurdités – je ne peux réprimer un ricanement ténu à entendre la naïveté de la brunette, et la façon dont Ethan exprime à voix haute ce que je songe tout bas. Faut vraiment pas avoir vu d'horreurs dans ce monde pour croire encore en ce genre de bonnes intentions.
« Vous croyez qu'il pourrait s'agir de Mistral, Edgard ? Leur activité s'est diminué depuis… Voltapolis. » Je relève la tête dans sa direction – pris de court. Mistral et Voltapolis ; ça suffit à raviver les images encore trop fraîches dans mon esprit. Sur l'écran noir de mes paupières, toujours le message rougeoyant qui clignotait, annonçant une fin que je prédisais mais qui n'est jamais venue. Est-ce que tu y étais, toi aussi ? – la question me brûle les lèvres mais je me tais pourtant. Je ne sais pas. Ça me terrifie, je crois, l'idée de rencontrer enfin un autre des survivants de cette nuit-là.
Du bout de mes doigts – gantés – j'effleure la neige à mes pieds, le regard porté droit sur la poudreuse. S'infiltrer… Est-ce que… « Ne serait-ce pas sage d’au moins prévenir les autorités de cette découverte ? Ou à Hestia ? Avant de se jeter dans la gueule du Grahyèna… » Je laisse filer un sifflement amer d'entre mes lèvres, tandis que je me redresse enfin. « Même pas en rêve. Si c'est bien de Mistral dont il s'agit, on a déjà vu l'été dernier de quoi n'étaient pas capable les autorités. Si on peut éviter une redite de la centrale, à laquelle j'imagine que tu n'étais pas, franchement, j'apprécierais. » Les intonations sont acerbes, et je ne sais même pas pourquoi c'est à la jeune artiste que je fais payer mes propres démons. Elle peut pas forcément savoir. C'est injuste et pour tout le monde – mauvaise foi flagrante, j'étais là-bas de mon plein gré. Mais, eh, ils ont eu besoin de civils et de gamins pour venir à bout du chaos. Les journaux préféraient les termes de travail d'équipe entre autorités et volontaires – j'ai simplement pas le même vocabulaire.
« Pour le coup, j'pense pas que mes Pokémon puissent aider à nous dissimuler. Donc j'vais vous faire confiance. » Mon regard se porte un instant sur Edgard – je ne sais pas pourquoi il semble s'obstiner à vouloir qu'on s'approche et qu'on se jette de nous-mêmes dans la gueule du loup, mais… Ce sera pas mon coup d'essai, pas vrai ? Et puis, s'il s'agit bien de Mistral… J'imagine qu'on a quelques comptes à régler.
Je croise les bras, balaie brièvement les visages du groupe d'un regard interrogateur. « Et si on se fait choper ? Vous êtes tous prêts à vous battre ? Voire pire ? On n'a aucune putain d'idée de qui sont ces types, de pourquoi ils sont là et de ce qu'ils sont capables de faire s'ils nous tombent dessus. » J'esquisse un rictus – mauvais. « J'espère que vous avez pas promis à vos parents de rentrer. »
Ceux qui ont encore foi en l'homme n'ont rien à faire là. Je sais trop ce que ça fait de tout perdre parce qu'on s'engage dans quelque chose de plus grand que soi.
« Enfin... Cent pour cent il ne s’agit que de braconniers ou d’une scierie... Pas de quoi être alarmistes. »
Ou peut-être qu’on essaie seulement de se rassurer. Comme si Edgard ne nous avait pas mis en garde sur la potentielle réalité.
résumé | Damien se paie un peu la tête de Sasha et de sa naïveté (en silence). Il phase quand ça parle de Mistral et de Voltapolis. Il tacle un peu Akiza vis à vis des autorités qu'il considère pas mal incompétentes face à Mistral, si c'est bien d'eux dont il s'agit. Il admet que ses Pokémon ne pourront pas aider à les dissimuler. Il essaie de dissuader ceux qui auraient peur et qui voudraient partir – il est pessimiste sur la situation et il a peur que d'autres aient à vivre ce qu'il a déjà vécu l'été dernier à la centrale. Quelque part il préfère croire en l’hypothèse de simples braconniers, ça lui paraît presque plus crédible que le reste.
And sometimes, I feel like I'm broken inside and it hurts so bad
Le silence de la forêt.
C'était pas si surprenant que ça, que les options soient refusées. Au moins je peux me dire que j'aurais pas été totalement inutile -je préfère ça plutôt qu'on me reproche d'être resté en retrait. C'est l'expert qui parle, il faut l'écouter. Mais au bout du compte ça ne me dérange pas tant que ça ; je suis conscient que je pourrais pas beaucoup aider. Et je crois qu'à ce moment je me soucie bien plus de la présence de Damien que de tout ce qu'il y a autour de moi. Je peine à affronter son regarde mais je peux pas dire qu'il m'échappe, je ne ressens que ça. Au fond de moi c'est comme si quelque chose se réchauffait un peu, j'ai le droit de penser que malgré mes fautes il ne me déteste pas -et j'esquisse un faible sourire, aussi gêné que soulagé. J'ai rappelé Lullaby ; si elle ne doit rien faire je préfère qu'elle reste à l'intérieur plutôt qu'à mes côtés. La marche continue et le grondement se fait plus légers, les pokémons en éclaireur vont sans doute finir par trouver ce que c'est. Et j'avoue que je suis un peu surpris quand je remarque Akiza en retrait. D'un coup c'est comme si elle semblait bien moins sûre, moins sereine d'être là où on est -à croire qu'avoir réussi à réaliser son rêve ne fait pas tout, ça répare pas forcément ce qui s'est brisé. Dans le silence qui s'écoule le temps lui aussi avance, et nos pas se détournent en suivant nos guides qui ont repéré la route. Entre les arbres des traces de pneus se dessinent, et moi mes pupilles s'agitent. Il en faut beaucoup d'habitude pour capter vraiment mon attention, pour me sortir de ce qui me tracasse et m'enferme ; j'ai peur mais pas réellement de l'endroit, pas réellement du contexte. Et je comprends -on comprends tous, je crois. Ce qui grondait c'était un véhicule et pas une créature, pas un pokémon sauvage parce que dans ce coin, des pokémons y'en a plus. Ça serre mon cœur, renforce un peu mon inquiétude. Qu'est-ce que... qu'est-ce que ça pourrait être ? Personne n'aurait pu s'égarer par ici, le chemin semble déjà bien défini. Et la réponse se forme seule, naturellement, alors qu'on progresse en suivant seulement la piste -parce qu'on est là pour savoir pourquoi y'a plus rien ici. Des constructions qui se dessinent, façonnées par les hommes et c'est là qu'allait le véhicule, indéniablement. Il n'aurait pu aller nulle part ailleurs, ou bien en venir. Et nous on se contente de rester au milieu des bois, parce que ça pourrait être dangereux ou seulement risqué qu'on nous voie. Comme à mon habitude j'écoute à peine ; je suis bourré d'inquiétudes. Et plus encore quand l'hypothèse de Mistral résonne à mes oreilles. Ça me fait frissonner, trembler un peu je crois, j'ai pas vécu l'enfer mais Damien l'a vécu et peut-être que d'autres rescapés sont là.
« Tout mais pas ça... faites en sorte que ce soit pas ça. »
Puis les mots fusent ; la colère de Damien je la comprends, mais je pense pas qu'elle le savait, Akiza. Et pendant que je reste à ses côtés je peux pas m'empêcher de glisser un regard vers elle, désolé et triste, un regard qui veut dire que je sais ce qu'elle ressent et que ça fait peur d'être au milieu de gens qu'on connaît pas, peur de se retrouver pris dans une situation qu'on maîtrise pas. Je suis pas plus courageux que tout ceux qui sont là ; je suis le moins courageux de notre groupe de fortune, je crois. Un hochement de tête accompagne les paroles de celui que je suis à peine capable de regarder en face et je soupire. J'ai qu'à laisser faire ceux qui savent faire, l'infiltration ça me plaît pas mais on dirait qu'on aura pas le choix. Qu'est-ce qui va m'arriver si je fais le moindre faux pas ? Et si c'était plus dangereux que des braconniers, que n'importe quoi ? Je pourrais les mettre en danger avec mon incompétence, tout faire foirer, comme si j'apportais seulement la malchance. Ethan semblait si sûr ; Sasha et Akiza faisaient de leur mieux pour aider. Et moi... moi, j'étais juste là. Un gamin venu innocemment parce qu'il avait peur du sort des pokémons de la forêt ; je pense qu'au fond, je m'y attendais. Ça pouvait pas n'être qu'une simple exploration, et tout les signaux le disaient. Pourtant j'y suis allé, pourtant je m'y suis accroché. Maintenant, je devais accepter. Mais mes gestes se font plus vifs quand Damien nous fait part de ses inquiétudes ; et je le comprends que trop bien. Ses mots sont durs mais je sais au fond, je sais qu'il a peur ; la centrale il l'a pas seulement vécue, il en a vu l'intérieur et ses moindres recoins. Sans briser ma discrétion je m'approche de nouveau de lui, parce que je veux faire quelque chose pour le calmer, pour le rassurer. Je sais qu'à moi seul je pourrais rien changer mais j'ai toujours souhaité, au fond de moi, être celui qui arrivait un peu à apaiser. Alors je glisse presque imperceptiblement ma main dans la sienne -au travers des gants nos doigts ne s’effleurent même pas, je me demande s'il sait que je suis là. J'aurais juste à prétexter que la neige rend mes joues si rouges mais je suis sûr que ça n'est pas que ça, bien que sûr que ce n'est pas que ça quand mes yeux ne se relèvent toujours pas. Pourquoi fallait-il toujours qu'il fasse battre mon cœur aussi vite ? Est-ce que j'en avais seulement le droit ?
-C'est vrai, on a aucune idée de ce que c'est... Mais je ne pense pas qu'il faudrait non plus baisser notre garde. C'est risqué de s'infiltrer mais si c'est le seul choix qu'on a...
J'adresse un petit signe à mes camarades ; mon visage tente de feindre l'indifférence mais je sens bien que ça marche pas. Il y a toujours de la tension et du doute, j'ai toujours été facile à lire parce que l'émotivité ne trompe pas. De mes doigts libres j'esquisse de lents signes pour que Damien puisse les comprendre et les traduire, et à nouveau, je soupire.
-Mes Pokémons ne pourront pas aider sur ce coup-là mais si l'occasion se présente, j'accepte de servir d'appât.
Je sais pas réellement pourquoi je dis ça ; c'est peut-être rien du tout, peut-être que y'aura pas besoin d'aller si bien mais ce qui me surprend le plus, c'est que je me rend compte que je plaisante même pas. Qu'est-ce que j'espère accomplir, en disant ces mots-là ?
résumé:
-Arya accepte en silence puis suit le groupe, il sourit à Damien et rappelle sa Magirêve -Il est interloqué par Akiza qui reste en retrait, l'ayant finalement remarquée -Il commence à paniquer intérieurement quand ils arrivent près du complexe et qu'Ethan évoque Mistral, mais essaie de ne rien montrer -Il a de la peine pour Akiza et lui adresse un regard compatissant -Il psychote -Il prend la main de Damien pour le rassurer quand il commence à mettre le groupe en garde -Il se propose finalement comme appât si l'occasion se présente parce que pourquoi pas
Ft. Groupe F
-Arya signe en italique -Arya écrit en gras -Arya pense entre « »
Derrière les grillages, l'étrange complexe de bâtiment ignore votre présence. Il y a quelques cris à cause du déchargement, des échanges d'ordres, des blagues et quelques éclats de rire. L'air frais et sec, tout comme la neige, laissent toujours flirter une certaine bonne humeur et une grande joie.
Il est étrange que vous soyez si méfiant. Il ne s'agit finalement que de quelques bâtiments gardés. Vous pourriez vous présenter comme étant perdu. Les gens là-bas vous indiqueront certainement le chemin pour rejoindre votre destination. Ils pourraient même vous expliquer à quoi sert ces bâtiments qu'ils gardent et entretiennent. Mais il faut croire que certains traumatismes, un état d'esprit pégie et une bonne dose de témérité vous poussent à vouloir vous infiltrer dans l'enceinte sans vous faire voir.
Parlant bas, bougeant peu, vous tenez donc un conciliabule sur la marche à suivre. Edgard est méfiant est soucieux.
Les gens de Mistral ont toujours eu un comportement inconstant. Aucune activité jusqu'à ce qu'ils frappent. Impossible de savoir s'il s'agit d'eux. Ce n'est pas dans leur habitude d'avoir de tels bâtiments, ainsi exposés. Ils se cachent avec plus de subtilité. S'il s'agit vraiment de Mistral, ils ont changé de stratégie.
Une silhouette pointe la silhouette lointaine du Dracaufeu. Quelques personnes regardent. Impossible de savoir ce qui se dit, mais rapidement, l'activité reprend normalement.
A la remarque de Damien, vous voyez Edgard se tendre et le foudroyer du regard.
Gamin, je te demanderai un peu plus de respect quand tu parles d’événements que tu ne comprends pas. Lumiris est une île paisible qui n'avait pendant longtemps pas besoin de force de l'ordre conséquente. Petite population, très tranquille, il n'y avait aucune raison d'avoir de police ou d'armée comme certaines régions. Mais je n'aime pas le ton que tu utilises lorsque tu parles d'hommes et de femmes qui se sont battus et pour certains morts, pour permettre à d'autres de sauver des otages ou couper le réacteur. Son regard d'acier te transperce. J'ai vu un de mes élèves être fracassé contre un mur pour permettre à un groupe d'éteindre un réacteur. Ce n'est pas parce que vous avez vécu des choses difficiles que les autres n'ont pas vécu l'enfer.
La suite de ton discours ne le détend pas. Tu vas immédiatement arrêter de jouer ton dur. On n'est pas dans un film a faire des répliques à deux ronds. Alors, à moins que tu n'ais de vraies bonnes idées à proposer, tu vas te taire et laisser les autres dire des choses utiles et intéressantes.
Félicitation Damien, tu viens définitivement de te mettre le vétéran à dos. Au vue de son regard froid et de son contrôle de lui, il ne te laissera pas tomber, mais il n'est pas impossible qu'il ne t’assomme pour te mettre dans un coin de la forêt pour mener à bien sa mission avant de venir te chercher pour rentrer à la maison.
Personne ne sert d'appât, personne ne reste derrière et personne ne prend de risques stupides. Dit-il après les gestes d'Arya.
Il a froncé les sourcils en essayant de comprendre le langage des signes. Il semble avoir des bases. Il ne tiendra clairement pas une conversation, mais certains éléments lui semble connus : suivez-moi, par ici, pas un bruit, attaque, appât... des choses pratiques pour lui.
Si on veut entrer, il va falloir en effet disparaître. Mais une brume comme un poudreuse maintenant, ce serait suspect.
Il libère un Momartik.
Mon Pokémon va commencer par faire tomber un peu de grêle, pour couvrir le ciel. Puis vous lancerez vous attaques Poudreuse et brume, comme vous l'avez si bien suggéré.
Vous pouvez sentir l'effort qu'il fait pour vous ménager.
La neige tombe, le brouillard se lève et le complexe disparaît de votre champ de vision. Vous vous élancez vers sa position et arrivez au grillage. Vous le longez jusqu'à arriver à un trou. Manifestement, vous n'êtes pas les premiers à passer par ici. Des Pokémons peut-être. Ou alors le mauvais temps à abîmer la grille. Vous entrez donc dans la zone de construction par la gauche. Vous vous dissimulez derrière ce qui est un entrepôt. Le déchargement du camion est fini et vous l'entendez repartir.
L'entrepôt contient aussi un réfectoire et une cuisine. Il faut bien manger.
Des voix râlent sur ce changement de météo. On souhaite partir dans le sud, on attend les vacances, la relève et on se moque. Si on sait que vous êtes là, alors on dissimule très bien ce fait.
Le grand bâtiment central n'est pas très loin. Sa porte n'est pas gardée et un sur le côté, une porte de service vous permettrez d'entrer plus facilement. Il s'agit de bureau à n'en pas douter. Au rez-de chaussé vous entendez quelques bruits de mécanique, certaines un atelier de réparation ou d'entretien, mais à travers les fenêtre, grâce à la lumière, vous pouvez deviner des étagères de bureau.
Le dernier bâtiment est un mystère. Mais vous voyez une petite porte en fer, en plus du couloir de raccordement.
Vous remarquez aussi qu'en dehors de bleu de travail, le personnel n'a pas d'uniforme. Modération Vous pénétrez dans la zone. Dissimulés à la vue de tous derrière l'entrepôt, vous pouvez voir le bâtiment central, composé de bureau et le bâtiment de droite.
Que faire ?
Bon courage.
Sasha Brown
Dresseur·euse Nova
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Toi, tu es d'accord avec Akiza. Au sujet de prévenir les autorités. Ca te semble la meilleure des idées. Pourtant, t'as pas osé la proposer. Peut-être parce que tu vois bien que votre guide, il a envie d'en découdre. Mais maintenant que l'autre fille du groupe a émis l'idée, tu opines du chef en espérant que les garçons seront d'accord. "Même pas en rêve. " Sauf que non, en fait. La réaction de Damien te fait sursauter et tu regardes le garçon comme s'il était un peu fou. Tu ne comprends pas pourquoi il parle d'une centrale, d'événements passés qui semblent lui avoir laissé un souvenir pour le moins mauvais. Lumiris te semble pourtant paisible, depuis que tu es arrivée. Tu ouvres la bouche pour lui demander des précisions, mais Ethan renchérit concernant Mistral - c'est joli comme nom, pourtant - et leur guide renchérit.
Même si tu te sens mal à l'aise, tu as fait une proposition. Tu ne sais pas bien pourquoi, d'ailleurs. Ce qui te surprend le plus, c'est qu'elle soit à ce point bien prise. Comme si tu avais dit quelque chose d'intelligent. Enfin.... Tu sais que tu n'es pas idiote non plus, mais tu n'aurais jamais cru pouvoir avoir une bonne idée. Enfin... Tu n'as pas l'âme d'une leadeuse, quoi. C'est pas simple non plus, comme rôle. Enfin.... Votre guide est là, mais il prend aucune décision. Il vous laisse gérer, semble faire exprès de vous envoyer possiblement au casse-pipe pour dire au final qu'il avait raison. Bon. Il refuse quand même qu'Arya se porte candidat pour être un appât. Rôle qui t'aurait plutôt bien été, en fait.
Finalement, vous avancez, grâce aux capacités de vos pokemon. Poudreuse pour Queenie, Brume pour Nessie, en ce qui concerne les tiens. Tu serres Easter contre toi parce que tu as peur. Tu es terrorisée. Tu sens contre ton dos la présence, chaude et rassurante d'Elladora. Mais là, au milieu de ces inconnus, seule la peur te domine. Tu as envie de faire demi-tour, mais tu restes avec les autres, et tu passes la clôture.
"Ils ont pas l'air dangereux, finalement." dis-tu à voix basse.
Parce que si vous êtes entrés discrètement, c'est qu'il ne faut pas qu'ils sachent que vous êtes là. Tu as envie de proposer de ressortir, d'arriver par devant en mode perdus, mais tu gardes ton idée pour toi. De toute façon, à part faire demi-tour et jouer les égarés, tu ne sais pas quoi faire. Tu gardes donc le silence et laisses les autres décider pour toi.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
résumé:
Sasha est terrorisée, en vrai. Les réactions concernant la centrale la perturbent. Elle suit tout le monde, mais préférerait ressortir par devant et faire genre qu'ils sont perdus. Elle se garde bien de le proposer finalement. Elle préfère suivre le groupe.
Les choses avaient bien vite escaladé, et tu ne peux t'empêcher de te blâmer en partie pour ça. Tu as sûrement réussi à tendre l'atmosphère en mentionnant la Team Mistral et sa dernière grande attaque sur la centrale, raison pour laquelle d'ailleurs tu étais maintenant cette personne dont la seule description possible est confusion. Tu es constamment pris par des sentiments de déjà-vus, qui te font chercher à travers ce brouillard dans ton cerveau pour pouvoir arriver à reconnaître et à retrouver ces souvenirs effacés. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Capucine n'avait pas compris ta crise de colère que tu lui a tapée lors de votre première rencontre suite au désastre de la salle des réacteurs… cette salle qui t'as tout prix : ta mémoire, ta santé, ta relation amoureuse… la liste s'allonge un peu plus à chaque jour, et c'est pourquoi depuis ce temps, tu te promets de ne pas laisser ce genre d'erreur se reproduire. La réponse d'Edgar te surprend un peu, mai en même temps, elle fait du sens. Si Mistral n'est pas derrière tout ça, ça ne veut pas forcément dire que ces gens sont mieux pour autant. Malgré que beaucoup auraient tendances à vouloir laisser le bénéfice du doute à ces gens, tu fais partie de ceux qui auront plutôt tendance à croire que la raison de la disparition de la faune ne peut qu'être liée à cet étrange complexe, situé au milieu de nulle part.
« Mistral ou non, un complexe au milieu d'une forêt sans signe de vie Pokémon, c'est suspect… »
Marmonnes-tu dans ta barbe, plus pour toi-même que pour les autres. Viens ensuite les paroles d'Akiza qui émet la possibilité de reculer et de juste dénoncer aux autorités locales sans prendre action, et cette idée te fait frissonner de dégoût. À vrai dire, Damien et toi semblez pensé un peu pareil, c'est juste que tu gardes cette opinion pour toi en temps normal, et tu es d'ailleurs content de l'avoir fait comme Edgar s'est vite impatienté contre le pauvre homme, lui faisant vite comprendre qu'il valait mieux de se taire. Si tu n'as rien de gentil à dire, il te suffit de ne rien dire, ce genre de phrase qui semble bien résumer ce qu'Edgar venait de dire à l'autre homme. Puis ensuite, Arya propose d'être l'appât en dernier recours, et quoique cette idée te semble courageuse, tu la trouve tout autant stupide. Envoyer quelqu'un comme appât est immoral, et rester ensemble est beaucoup plus sûr et logique, du moins… pour le moment. Tu écoutes Edgar, puis hoche la tête, laissant sa Momartik prendre soin des premiers préparatifs avant de laisser Sparkle combiner Brume et Poudreuse. Bien rapidement, vous êtes masqués aux yeux de tous, presque même entre vous, mais au final, vous vous rapprochez dépasser la zone de déchargement, ce qui signifie qu'il y a moins de gens autour de vous. Sparkle continue ses actions pour pouvoir continuer de vous cacher aux yeux de tous.
« Ce fut facile, quand on y pense… et la "tempête" pourra toujours servir d'excuse si jamais quelqu'un nous voit, et on pourra en effet dire que nous étions perdus. »
Parce que quoi de plus normal que des gens perdus dans une forêt qui se retrouvent au mauvais endroit au mauvais moment ? Pas grand-chose. Le changement de température vous offre une excuse parfaite, donc autant garder tout ça en tête si le besoin se présente de devoir expliquer votre présence. Malgré la neige poudreuse qui vous bloque un peu la vue, tu arrives à distinguer un peu plus le différentes entrées et compositions du bâtiment. Un bureau, puis une entrée vers le bâtiment de droite. Tu dois penser logiquement, chose que tu fais en évitant de parler ou de répondre à Sasha. Non pas qu'elle soit méchante, ou quoi que ce soit, mais elle a cette naïveté qui te rappelle un peu ton ancien toi et qui t'irrite malgré. Tout, mais bon, tu n'allais pas lui dire ça comme ça ne servirait qu'à être méchant pour aucune raison envers quelqu'un qui n'a rien demandé. Bref, après une courte réflexion, le bureau te semble une bonne idée, la meilleure en réalité, et tu te dis qu'une petite explication ne serait pas de refus non plus.
« Si on entre dans le bureau, on pourra peut-être trouver réponse à nos questionnements face au groupe à qui nous faisons face. On pourrait y aller quelques-uns pendant que d'autres gardent la porte ? Ou, à la rigueur, même si je pense que de se séparer n'est pas forcément une bonne idée, une partie d'entre nous pourraient tenter d'aller dans l'immeuble là-bas. »
Disons que ta stratégie était simple, claire et concise. Simple et efficace, oserais-tu dire, mais au final, ça ne saura pas à toi de juger. Même si tu sais que la brume continue, tu sais aussi qu'il faut prendre une décision rapidement, chose que tu ne feras plus jamais sur un coup de tête, sans mauvais jeu de mot. C'est pourquoi tu te retourne vers le groupe, et d'un air amusé s'écrit :
« Par contre, ce n'est pas moi qui ouvre cette porte… j'ai eu ma dose de porte. »
Ce genre de phrase qui fait du sens seulement pour toi, mais qui laisse savoir que tu ne sera pas le premier à ouvrir et que tu peux rester dehors au besoin, même si au fond, tu es un peu trop curieux d'en savoir plus sur cet endroit mystère.
Résumé
Ethan pense comme Damien par rapport à la police.
Il ne dit rien, et Sparkle aide le Pokémon de Sasha.
Il analyse les lieux et évite de se fâcher contre Sasha et son innocence.
Il conclut que le bureau est la meilleure option pour voir où il sont, au final.
Quelle mauvaise idée de proposer de l’aide à des gens qui sont formés pour ce genre de situation. Ce n’était qu’une simple proposition et pas la fin du monde et voilà qu’une personne du groupe défoule sa colère sur la Rose. Sûrement pour des événements de cette fameuse centrale au son de sa chanson qui est extrêmement désagréable à entendre. Heureusement qu’il se retrouve devant Akiza et non sa mère car un poing aurait fusé l’air pour s’abattre dans la mâchoire du gueulard. Alors, la chanteuse ne lui répond pas, baissant son regard de tristesse, refoulant sa colère et l’envie de partir en laissant planter le groupe dans cet endroit. Car au final, la jeune femme peut-être égoïste et se dire que ce genre de situation ne la concerne pas. Une réaction humaine normale. Une attitude dont beaucoup de gens adoptent, préférant mener leur petite vie tranquille plutôt que de se mouiller pour le danger. Avalant difficilement sa salive, toujours aussi furieuse intérieurement, la Lady du Rock grossit deux de ses Pokéballs pour congédier son Pichu et sa Dracaufeu qui lançait un regard noir sur le jeune garçon.
Lorsque la mélodie désagréable termine sa partition, une autre chanson vient agresser non pas celle de la chanteuse mais plutôt celui du gueulard. Le son est nettement plus violent, plus expérimenté, du moins sur le point de vue de la demoiselle. Une remontrance ? Ça y ressemble. Murée dans le silence, attardant ses mirettes océaniques entre l’échange d’Edgar à Damien, il serait mentir de penser que Kyoko ne ressent pas un peu de réjouissance sur cette scène. Le karma frappe. Puis, de ses ordres, personne ne restera en arrière comme toi tu aurais voulu faire. Personne ne sert d’appât comme Arya proposait. Personne ne prendra des risques stupides comme d’autres désiraient. Aki peut donc constater une chose positive. Edgar désire souder le groupe à la manière d’un bon chef d’équipe. Ce qui incite la coordinatrice à avoir un peu plus de courage en elle au lieu de trembler intérieurement comme une feuille. Oui elle a peur. C’est normal non ?
Lorsque la tempête démarre, lorsqu’elle montre aux hommes que la nature peut-être très sournoise, Akiza suit le petit groupe tout en tentant de ne pas réaliser de faux pas. Elle suit le mouvement, sans être à la traîne, sans être aux devants. Attentive aux suggestions d’Ethan, la main de la Rose attrape son menton, pendant que sa boîte musicale réfléchit activement. Que ferait son père dans ce genre de situation ? Le temps est favorable pour dissimuler le groupe des éventuelles caméras. Leurs visages ne pourraient être aperçus distinctement. En revanche, laisser les Pokémons en accompagnateur pourrait être une erreur. Entrer dans les bâtiments est aussi très risqué. Peut-être ont-ils un système d’alarme ? Ou alors les portes doivent être ouvertes avec des passe-partout. Ressentant une vilaine migraine à cause des suggestions et réflexions de sa part sur cet endroit, Akiza se frotte énergétiquement les cheveux par agacement. « Mieux vaut se séparer, on attirera moins l’attention. » commence à dire la chanteuse qui dévie son regard du groupe, pas prête de les affronter de face, effrayée de se faire encore engueuler dessus et ainsi montrer à son tour sa colère. « Si l’entrée était gardée, y’a forcément des caméras aux alentours, extérieur ou intérieur. Ce serait…quelque chose de logique. » Et si les caméras sont absentes, ils doivent adopter une méthode différente. « C’est qu’une idée grotesque mais, n’ayant pas très bien vu si les gardes portaient des uniformes, on pourrait en voler pour tenter d’être…plus discret. On pourrait alors chercher avec moins de difficultés… »
Bien entendu, ce ne sont que des suggestions en l’air d’une chanteuse qui ne porte pas un badge de police ou qui n’a pas été à cette foutue centrale. Donc une inexpérimentée dans ce domaine qui ne répond pas à la loi du plus fort mais qui préfère l’ignorer… Elle continue donc de fixer le sol, serrant ses poings, tout en ne souhaitant pas ouvrir la porte de ce fameux bureau.
Résumé:
Akiza reste en retrait suite aux remarques de Damien à son égard. Elle l'a assez mauvaise. Elle décide de renvoyer ses Pokémons dans les Pokéballs, de une car Dracaufeu est voyante, de deux pour éviter le drame avec cette dernière. En suivant le groupe, Akiza suggère que se séparer pourrait éviter d'attirer moins l'attention. Elle propose aussi l'idée de trouver et d'enfiler des uniformes pour se fondre dans la masse ~ (idée comme ça mais c'est peut-être possible qu'il y ait un vestiaire dans un endroit comme ça).
Damien Delaunay
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J'aimerais ne pas comprendre. Mes poings se serrent, mais mon regard ne se détourne pas. Combien de fois encore vous comptez finir à genoux face à Mistral avant de réagir ? Combien d'hommes et de femmes vous comptez encore laisser mourir si ça vous tient tant à cœur que ça de les sauver ? Frappé par la véhémence de mes propres idées, je demeure muet, sonné – pourquoi ce sont les survivants que je condamne, et pas ceux qui nous ont poussés en enfer ? Je soutiens les prunelles qui m'accusent mais au dedans c'est l'ouragan ; l'aire glaciaire. J'ai jamais bien compris d'où venait ma colère, et pourquoi elle n'explose jamais contre les bonnes personnes – j'ai jamais bien compris pourquoi ça brûlait comme ça au dedans au point de m'aveugler, parfois. Je sais pas. J'ai jamais su. Peut-être que vient un moment où on se hait déjà tellement soi-même qu'on n'a plus d'autre choix que de se mettre à détester le monde entier.
Un contact ténu sur la paume de ma main me force enfin à détourner le regard pour chercher celui d'Arya. Je ne sais pas si ça m'apaise ou si j'ai honte à l'idée qu'il me voie comme ça – plein de haine, plein de fiel ; si différent de celui que j'ai toujours essayé d'être sous ses yeux. Amer, injuste et de mauvaise foi.
Machinalement, et pour échapper à mes pensées, je traduis les signes qu'Arya dessine dans les airs, mais bientôt ma voix s'étrangle et mon cœur se serre – mais si l'occasion se présente, j'accepte... et mes mots n'iront jamais plus loin parce que je me refuse à formuler une idée que je réfute en bloc ; heureusement quelqu'un comprend et la voix d'Edgar, pour la première fois, me rassure. Je ne bouge pas, mes prunelles cherchent dans celles d'Arya une explication, une réponse à mes questions silencieuses – pourquoi tu fais ça ? – mais je n'aurais jamais le temps de les formuler parce que l'heure n'est pas aux sentiments – le plan d'infiltration est lancé.
Je me mue dans un silence blessé tandis que je rappelle Eden et Ombrage à leurs Pokéballs, pour ne garder que Rhapsodie à mes pieds tandis qu'on avance à pas prudents dans la brume et la poudreuse qui nous servent de camouflage. Un rien d'adresse plus tard histoire de ne pas accrocher les tissus de nos vêtements dans les rebords métalliques du grillage troué, et nous voilà dissimulés dans l'ombre d'un entrepôt d'où fusent des voix d'ouvriers qui maugréent ou se charrient. En ponctuation, la remarque de Sasha m'arrache une grimace – mais pas le moindre mot. Quelque part, j'envie peut-être sa naïveté. Je crois que c'est plus facile, la vie, quand on n'est pas profondément persuadé que les hommes sont intrinsèquement mauvais.
Les sourcils froncés, j'observe ce qui nous entoure. Le choix d'Ethan semble pencher pour les bureaux, tandis que mon attention est inlassablement rappelée vers le bâtiment plus au fond. Ce n'est peut-être rien, mais c'est le seul sur lequel on n'a pas d'indice. « S'il faut vraiment se dévouer pour ouvrir la porte, je le ferai. Mais j'avoue que le bâtiment là-bas m'intrigue… Mais est-ce qu'on risque pas d'être trop à découvert si on tente d'y aller d'une seule traite ? » Je lève les yeux en direction des murs et des toitures. « Et puis, ce que tu dis, Akiza, c'est pas déconnant… Les endroits comme ça, c'est toujours surveillé par des caméras, non ? » Est-ce que nos techniques de camouflage improvisées suffiraient à nous dissimuler correctement ? Et son idée de trouver des bleus de travail à enfiler… Est-ce que c'est réaliste ou totalement absurde ? Ça ne fonctionne pas que dans les films ?
« Si quelqu'un m'accompagne jusqu'au bâtiment, là-bas, j'y vais. » Mon regard effleure Arya – j'ignore si je le préfère loin de moi, ou si j'aimerais qu'il m'accompagne à l'aveugle. « Sinon, va pour le bureau. Mais si j'ouvre la porte, j'compte sur vous pour me couvrir. »
résumé | Damien fait globalement profil bas :handspinner: Il approuve la méfiance d'Akiza vis à vis de potentielles caméras et ça ne le rassure pas vraiment Si quelqu'un l'accompagne, il ira en direction du bâtiment de droite (vers la petite porte en fer) Si personne ne le suit, il suivra le mouvement vers le bureau. Il ouvrira la porte (puisqu'Ethan et Akiza sont visiblement pas chauds :handspinner:) en comptant sur les autres pour assurer ses arrières (et avec un Noctali prêt à l'attaque).
And sometimes, I feel like I'm broken inside and it hurts so bad
Le silence de la forêt.
A venir.
Résumé:
-Arya reste toujours un peu en retrait mais ne lâche pas la main de Damien quand viennent les réprimandes d'Edgard ; il comprend sa colère et cherche à l'apaiser un peu -Il fait rentrer ses Pokémons dans leurs Balls respectives au moment où la brume est lancée, puis suis le groupe en silence -Il a compris le regard de Damien et affiche une légère moue un peu coupable -La remarque de Sasha le fait soupirer (il se méfie de tout, surtout avec l'évocation de Mistral, alors il a du mal à croire une seule seconde que ce complexe puisse être "inoffensif") -Il écoute les idées respectives des autres et s'il trouve l'idée de rester tous ensemble trop risquée, celle de se séparer ne l'enchante pas énormément mais lui semble être meilleure -Il décide après une légère hésitation d'accompagner Damien jusqu'à l'autre bâtiment
Ft. Groupe F
-Arya signe en italique -Arya écrit en gras -Arya pense entre « »
Le mystérieux centre continue sa vie, ignorant votre présence. D’un autre côté, le lieu est tellement reculé, qu’il ne doit pas y avoir beaucoup de raison de s’inquiéter. La sécurité, si elle a été une priorité, semble être devenu très secondaire. Les hommes et les femmes discutent, râlent et rigolent comme dans n’importe quelle usine, centre-ville ou centrale électrique. Est-ce que l’ambiance à Voltapolise ressemblait à ça avant les évènements ? Des travailleurs heureux ou presque, oeuvrant pour mériter leur salaire ? Certainement.
En tout, en dehors des gens qui s’occupent de la sécurité, personne n’a l’air particulièrement vindicatif. Même les Pokémons de garde paraissent tranquilles et au repos. Vous pouvez voir près des grilles à gauche que trois dresseurs jouent avec leurs Pokémons respectifs, en leur donnant des ordres simples, leur faisant faire des pirouettes et lançant des attaques sur un simple mot.
Les propositions sont multiples, et on ne peut pas tout faire en restant grouper. Il va falloir se séparer.
En observant les employés, vous pouvez en voir certains habillés comme vous, pour se protéger du froid. Et en dehors du personnel de sécurité, les ouvriers portent des habits de travail non uniforme. S’il y a un code d’habillement, alors il doit être soit très complexe soit très chaotique.
Pas besoin d’uniforme je pense. On pourrait même essayer de se déplacer librement dans l’enceinte. Si on essaye d’être trop discret on paraitre suspect, alors qu’on attirera moins l’attention si on agit comme si notre place était ici. Les gardes ne feront pas attention à nous de loin. Vous dit Edgard.
Il pousse un grognement à la suggestion de se séparer. C’est la meilleure chose à faire, mais ça ne lui plait pas comme idée. Certainement parce qu’il ne pourra pas tous vous protéger en cas de besoin. Il semble hésiter un moment, pour hoche la tête à sa propre pensée.
Bon, on va faire deux groupes de trois. On passera plus inaperçu ainsi. Ethan, Akiza et Sasha, si vous le voulez bien, vous allez fouiller le bâtiment central. Avec Damien et Arya, nous allons voir ce qui se cache dans ce grand bâtiment.
Si vous entendez Damien dans la bouche d’Edgard, l’intonation employé se rapproche plus du mot Insolourdo, avec une dose de mépris.
Le premier groupe va pouvoir pénétrer dans le bâtiment central. La porte en fer ne présente aucune difficulté, et s’ouvre sans grincer. Il y a un tapis pour s’essuyer les pieds et une agréable chaleur vous saute au visage. Pour les nez les plus fins, une légère odeur de café règne en ce lieu.
Votre entrée provoque un courant d’air frais dans le long couloir au mur beige et au linot gris. La première salle sur votre gauche s’avère être une salle de repos. Deux personnes discutent autour d’un distributeur de boisson chaude et un claquement de langue agacé accueille le vent frais et une plainte sur l’architecte qui a mis la salle de repos juste à l’entrée.
Sur la droite, il y a une grande salle, avec différents outils, des répartiteurs et des éléments électriques de petites tailles. Cela ressemble étrangement un mini entrepôt, pour petit matériel. Une porte mène d’ailleurs à ce qui semble être un atelier d’électronique, que vous pouvez rejoindre depuis l’entrepôt ou le couloir. A l’intérieur vous trouverez un homme, occupé à faire des soudures.
En face, (à gauche donc mais plus loin), il y a un bureau, avec un autre homme, qui est au téléphone, il parle d’un ton énervé, mais la conversation ne mérite pas tant de colère pourtant. Vous arrivez à saisir quelques mots et ça ressemble surtout à une négociation de nourriture. Serait-ce un secrétariat ?
Vous trouvez un escalier, qui monte. En haut vous trouverez plusieurs six bureaux dont deux vides, et une salle avec des archives. Au troisième étage, il s’agit d’une vaste salle, avec des canapés, des fauteuils, et un immense bureau, richement décorée, actuellement vide. La décoration y est charmante.
Pour le second groupe, vous arrivez à une porte en fer, elle aussi, qui donne accès au mystérieux bâtiment. Vous percevez un bourdonnement intense mais fortement atténué à travers la porte. Elle accepte de s’ouvre, elle aussi, mais elle pèse lourd et vous résiste. En l’ouvrant, vous comprenez pourquoi.
Le bruit est très fort. Un roulement permanent, comme celui de plusieurs immenses turbines qui ne cessent de brasser de l’air et celui de moteur, pompant des flux et reflux. D’énormes canalisation vont et viennent dans la pièce.
En entrant, vous vous découvrez sur une passerelle, qui court le long d’un mur, vers un bureau fermé par une épaisse porte, avec de grandes fenêtres de verre épais. A l’intérieur, cinq personnes travaillent, sur ordinateur ou surveillent les machines.
Car en contrebas, s’élèvent de monstrueusement machines vrombissantes. Certaines ressemblent à d’immenses pompes, et d’autres à des turbines mais toutes sont reliés par d’énormes tuyaux qui passent par de grandes caisses de bétons.
La chaleur est étouffante.
NE BOUGEZ PAS D’ICI ! JE VAIS VOIR EN BAS ! Vous crie Edgard avant de descendre une échelle.
Vous n’avez pas le temps de le suivre qu’une voix crie derrière vous, du côté de la porte. C’est une femme, avec un casque de chantier et anti-bruit sur les oreilles, dans une tenue haute-visibilité orange qui vous hurle dessus.
QU’… ETLA! … VOI! EILAIC…! est tout ce que vous parvenez à entendre.
La jeune femme vous montre alors son casque anti-bruit avec agacement et vous regarde sévèrement. Elle est vite rejointe par deux employés de la zone de surveillance, à l’air énervé. Modération Le bâtiment central est assez paisible. Au rez-de chaussé se trouvent la salle de repos où discutent deux personnes, ce qui semble être un secrétariat avec un secrétaire énervé et un atelier d’électronique avec un employé. A l’étage, six bureaux dont deux vides et une salle contenant des archives. Au troisième, ce qui pourrait passer pour un bureau de grand patron ou d’apparat, peut-être une vaste salle de réunion aussi.
Dans le bâtiment de droite, il s’agit d’une formidable salle des machines, remplit de bruit et de chaleur. Edgard descend une échelle et vous vous faîtes surprendre par une femme et finalement deux hommes.