L’excitation bat son plein dans le dôme, car personne n’est étranger à ce qui les attend ici et maintenant. En effet, ce n’est pas tous les jours que la championne accueille une véritable icône du cinéma sur sa scène et, soyons honnêtes, c’est ce qui a suffit à remplir les gradins plus que d’ordinaire. Le concours n’a même pas encore débuté qu’il est possible de remarquer qu’il n’y a plus la moindre place de disponible dans le public et que le plus patient et dévoué des spectateurs a même décidé de s’installer en hauteur, au niveau des portes d’entrées du dôme – même si cela signifie qu’il restera debout du début à la fin. Stressant? Ce l’est peut-être quand on y est pas accoutumé, mais, de son côté, Hanako est surtout enchantée de remarquer que son dôme d’ordinaire un peu plus calme – un peu plus à l’image de Kishika – est aussi animé.
Comme quoi il est payant d’accueillir une star du grand écran dans ses coulisses.
C’est au milieu de la cacophonie qui parcourt les gradins que la célèbre championne décide de faire son apparition. Afin d’attirer l’attention du public et de rétablir le calme malgré l’exaltation palpable, son Comfey traverse le dôme en virevoltant au-dessus des têtes et abandonnant une traînée de poudre scintillante sur son passage. Dès lors, tout le monde comprend que le spectacle va bientôt commencer et l’ordre retombe peu à peu jusqu’à permettre à la coordinatrice de faire son entrée.
Sur scène, une tempête de fleurs et de pétales rosées se forme alors peu à peu. Ce qui n’est, tout d’abord, qu’un petit coup de vent timide se transforme doucement en puissante tornade au centre de laquelle il est impossible de distinguer quoi que ce soit. Heureusement, consciente que le rythme est la clé du succès, l’attaque ne s’éternise pas. C’est sur sa disparition qu'une brume épaisse et au doux parfum florale qui s’élève à sa place. « Bonjour Kishika! », c’est la voix de la championne qui, visiblement de bonne humeur, ne tarde pas à s’élever dans les hauts-parleurs. « C’est un réel plaisir de vous voir aujourd’hui. Alors, comment vous sentez-vous? » Vague de cris dans les gradins, sourire de la belle qui s’extirpe peu à peu de la brume générée par ses pokémons.
À ses côtés, sa magnifique Florges, visiblement responsable de la tempête florale qui a couvert la scène.
Faisant signe à son Comfey de les rejoindre, elle adresse alors un large sourire à son public. « Comme vous le savez déjà, aujourd’hui est un jour spécial… Un peu à l’image de nos invités! » Elle est en forme, à ne pas en douter. « Néanmoins, je ne souhaite pas spoiler ceux et celles qui se sont présentés aujourd’hui sans en connaître l’identité. Je les laisse donc se présenter par eux-mêmes. » Se retournant vers les coulisses, elle vous invite alors à la rejoindre en étirant son bras dans votre direction. « Mesdames et messieurs, une grande main d’applaudissements pour nos deux coordinateurs débutants! » C’est à vous. Brillez.
Indications
Voilà le lancement du concours. L'ordre de passage sera : Lys puis Cael.
Votre premier post fera office d'introduction ! Pas de panique, il ne comptera pas dans la notation.
Il n'y a aucune limite de lignes imposée. Faites preuves d'imagination, et n'oubliez pas de vous amuser ! ♪
Vos prochains posts correspondront à votre entrée en scène, la première épreuve commencera une fois que chacun ce sera présenter, n'oubliez pas de faire votre demande de modération après ça ! Si vous avez des questions, demandez à Izaiah
utilisation de mimikyu chromatique (cosmog) lvl 50 et leafeon chromatique (edelweiss) lvl 40
I don’t want you to fall
Un pas sur la scène et les applaudissements qui t’étourdissent déjà. Un pas sur la scène et tu te demandes pourquoi tu es venue - pourquoi tu es ici, devant ces gens, qu’est-ce qui te motive, Lys ? Tu n’as jamais été une coordinatrice et l’angoisse qui étouffait ta gorge s’amplifiait sous la pression de leurs regards. Cael était la raison de ta présence, Cael était la raison de ta survie; de ta respiration présente, qui mourrait douloureusement sur tes lèvres, dans ta gorge enflammée et ton oeil trop réactif pour ce qu’il devrait. Cael dont ta main avait serré si brièvement la sienne avant que tu ne le quittes pour te retrouver ici.
Vous qui aviez décidé de vous rejoindre devant la scène. Vous qui aviez attendu ensemble dans les coulisses, alors que Cael retrouvait les projecteurs qu’il avait si souvent connu et que toi, toi, tu jetais dans la fosse aux lions. Tu avais survécu au froid de ce laboratoire, tu avais réussi à te relever après la perte de ton oeil, mais c’était aujourd’hui, devant une scène dont les applaudissements se faisaient entendre, que tu sentais ton coeur qui menaçait de t’abandonner. Tu n’avais jamais été douée pour être sur le devant de la scène, t’étais une personne de l’ombre, bien mieux à agir sans qu’on ne puisse la voir. Être un petit point dans la foule te convenait amplement - quand il n’y avait pas de foule. Les foules, ce n’était pas trop ton truc non plus.
Tu avançais sur cette scène. Un pas après l’autre, le coeur qui battait à tes tempes si fort que tu n’entendais presque plus rien d’autre que lui alors que tu tentais de garder une respiration ne serait-ce que légèrement régulière. Cosmog se trouvait sur ton épaule, presque caché par tes cheveux bleus, aussi à l’aise que toi et pourtant - quelque chose te disait que vous deviez faire ça ensemble. De son côté, Edwelweiss ne semblait pas du tout intimidé par les regards et les bruits qui vous englobaient - non, il marchait tranquillement à tes côtés et quand tu te retrouvas enfin parfaitement devant la scène, ce fut un regard de défi qu’il lança aux spectateurs tout en s’asseyant.
Tu ne savais pas comment tu allais faire pour survivre. Pour leur parler, pour… mener à bien ce concours. Tout en toi, devant eux, te hurlait de partir. C’était Cael qui te retenait. Sans rien faire, sans rien dire, simplement parce que tu étais ici avec lui, quelque part pour lui, tu ne pouvais pas t’enfuir. Tu étais ici pour vous. Et tu ne pouvais pas tout foutre en l’air - pas cette fois, pas encore une fois. Devant cette scène, tu faisais amende honorable des erreurs passées - et si ça ne réparait rien, ça prouverait peut-être ta bonne volonté. Ça démontrerait peut-être qu’il comptait au-delà de l’imaginable; jusqu’à ce que tu dépasses toutes tes frayeurs, toutes tes phobies - peut-être que ça prouverait que tu serais prête à braver les flammes de l’enfer… ne serait-ce que pour être à ses côtés.
I just want you back where you came from>
Tu les avais dévisagé pendant quelques secondes; ce qui t’avait paru une éternité. L’éternité que tu ne voulais pas se voir prolonger. « Euhm… Bonjour ! » On pouvait entrevoir quelques tremblements dans ta voix - mais tu n’avais pas faillir, tu n’allais pas flancher. Tu savais porter le poids du monde sur tes épaules; tu le ferais une fois encore pour tout ce que tu avais détruit - pour tout ce que tu voulais reconstruire. Pour tout ce qui t’incombait, pour la responsabilité que tu assumais bien que Cael ait essayé de te convaincre qu’elle se devait d’être partagée. Pour votre passé; pour votre avenir. Tu allais rester sur scène et tu allais braver leurs yeux qui te mettaient mal-à-l’aise, qui faisaient emballer ton coeur et ta respiration - qui te donnaient envie de leur tourner le dos pour ne plus jamais les voir. « Contrairement à ce qu’on semble avoir laissé entendre, je ne suis pas vraiment coordinatrice… C’est mon premier concours et ma première entrée sur scène tout simplement. » Caël, lui, allait sans doute briller davantage que toi - et pourtant, ça n’avait rien de plus qu’une compétition amicale (et ça allait éternellement demeurer amical - vos deux coeurs brisés ne trouveraient pas réconforts l’un auprès de l’autre, pas ainsi, plus maintenant; vous avez manqué le train - il ne reviendra plus).
« Je m’appelle Lys Aiden et je vous présente Cosmog, mon Mimikyu. » En entendant son nom, Cosmog comprend qu’il doit se montrer et il se dégage de tes cheveux pour monter sur ta tête, t’arrachant un doux sourire. C’était une façon bien originale de se présenter. « Et voici Edelweiss, mon Leafeon. » Il s’avança sur le rebord de la scène en laissant son regard capter chaque personne présente dans la pièce, exhibant autant ses couleurs que la boucle sur sa tête (il l’avait volé - tu ne lui avais toujours pas fait perdre cette habitude, elle avait la vie dure).
« C’est un honneur d’être parmi vous ce soir; et je vous remercie sincèrement de vous être déplacé. Bien que, et j’en suis consciente, vous vous êtes sans doute davantage déplacé pour mon adversaire. J’espère quand même que je vous divertissais et que ça vaudra le détour. » Cael et sa lumière, Cael et sa célébrité. Il ne t’avait jamais vraiment appartenu - mais il ne leur avait jamais vraiment non plus. De lui, tu connaissais les petites heures du matin, les messages vocaux alcoolisés. De lui, tu connaissais les ombres de son regard, sa souffrance, son abandon - les expériences passées, son monde effondré, son coeur émietté. De lui, tu connaissais les facettes que son monde - que la scène, ne savaient pas, pas entièrement. Celles-ci, elles t’appartenaient et tu allais les préserver jalousement. Les préserver des vautours pouvant les désirer. Elles étaient fragiles, elles étaient frêles, elles étaient bien trop précieuses pour tomber entre de mauvaises mains et bien que ce soit déjà arrivé, tu refusais qu’on salisse son image. Pas maintenant, pas alors que tu étais là.
Tu connaissais de Cael autant ses démons que sa joie, sa douceur, sa tendresse et son inquiétude sincère. Tu connaissais tout ce qui le rendait si irrésistible, tout ce qui avait contribué à ce que tu t’attaches un peu trop à lui. Personne n’avait le droit de le briser davantage - pas même toi. Et pourtant, tu l’avais fait. Et c’était pour cette raison que tu étais devant cette scène aujourd’hui.
((de tout ce que j’ai brisé; je veux tout reconstruire; laisse-moi croire que je peux y arriver; laisse-moi croire que je peux nous reconstruire; de nos milles morceaux sur le sol, en faire une oeuvre d’art digne d’être exposée dans les plus prestigieux musées - de nos larmes jamais montrées, en faire une peinture qui ravirait les plus talentueux peintres et de nos souffrances avouées à demi-mot, inventer un nouveau monde pour nous évader ; nous reconstruire pour que l’on puisse à nouveau exister))
« Merci également à Hanako de nous accueillir en son dôme ! »
Tu ne savais pas à quoi t’attendre, mais pour lui, pour toi, pour vous - tu allais tout donner. Et peut-être, peut-être, que les douleurs pourraient un jour s’apaiser. D’un passé douloureux, en trouver un échappatoire. ((laisse-moi une chance de nous réparer))
(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
Cael Hogan
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Si on avait demandé à Cael le sentiment le plus beau qui existait en ce monde, il n'aurait hésité qu'une seule seconde, résilience au bord des lèvres avant de murmurer l'amour sous toutes ses formes. C'était l'amour des autres, celui qu'on portait aux amis, aux parents, aux amants, celui qu'on portait aux gestes anodins mais magnifiques dont l'humanité se montrait quelquefois capable, celui qu'on portait à un lever de soleil splendide contemplé depuis la plus haute tour d'une ville, celui qu'on portait à la brise printanière qui frôlait une peau lassée du froid des saisons blanches. C'était l'amour qu'on portait à ce regard différent qui ne vous quittait pas, à ces doigts tremblants qui serraient les vôtres dans des coulisses qui vibraient déjà de l'exaltation qui rugissait dans la salle d'à-côté, à ces promesses qu'on continuait de faire même quand on avait déjà menti, et auxquelles on continuait de croire même quand on avait déjà été trahi. C'était l'amour qu'on portait aux tragédies qui composaient tristement la réalité ; au chaos qui emmêlait trop souvent les fils de nos vies. L'amour de demain – celui d'aujourd'hui.
Pourtant dans son élément, Cael était nerveux. Les dernières semaines n'avaient pas été plus tendres que les mois précédents – une étincelle, dans ses yeux, dans son cœur, manquait à l'appel. Les braises avaient été ravivées par des présences et des sourires mais, quelque chose, quelque part, ne tournait toujours pas rond. Probablement rien d'autre que lui-même, au fond. Il aurait tué plutôt que d'avouer qu'il continuait de déconner.
Cette scène, aujourd'hui, c'était comme faire un premier part hors de l'ombre pour revenir à la lumière qui lui manquait. Une première audace : retrouver les planches, les projecteurs, les musiques et le public pour reprendre pied dans cette vie qu'il s'était lui-même inventée. Retrouver le goût de sa propre passion qu'il avait mise de côté. Et puis, cette scène, c'était aussi pour elle – pour eux. Pour elle... Elle qui le précédait dans la lumière – il était resté au couvert des coulisses un peu plus longtemps, pour que sa présence à lui n'éclipse pas la sienne. Elle avait le droit d'exister ; le droit qu'on la regarde, le droit qu'on se pende à ses lèvres, le droit qu'on l'écoute, le droit qu'on la voie et qu'on l'entende.
Il avait attendu ; attendu jusqu'à ce qu'elle se taise et que le public l'applaudisse. Alors, seulement, il s'était avancé sur les planches, et les applaudissements qui commençait à peine à s'apaiser redoublèrent d'intensité. Il s'était contenté d'un sourire et d'un signe de main en direction d'une foule qu'il n'apercevait même pas tout à fait – la faute aux projecteurs qui l'éblouissaient. S'immobilisant aux côtés de sa partenaire – son adversaire –, il croisa les bras et haussa un sourcil, l'air amusé et la posture nonchalante. « J'vois que ces dames ici présentes sont quand même pas très douées pour garder un secret… » Des rires fusèrent dans la foule et le sien en écho. « Moi, c'est Cael ! Paraît que j'ai quand même pas mal d'expérience dans les dents mais, en toute honnêteté, j'ai grave la trouille. » Il n'exagérait qu'à peine – il y avait rarement autant de paires d'yeux à la fois qui le dévoraient. Son ton léger avait au moins le mérite d'amuser le public.
Tandis que l'hilarité retombait, lui s'était saisi de deux Pokéball encapsulées – il avait ressorti son vieux matos de coordination oublié depuis longtemps dans un carton. « Enfin… Peu importe, parce que les divas, aujourd'hui, ce sont elles ! » La première Pokéball s'ouvrit dans une incandescence soudaine – cendres et flammèche s'élevèrent brièvement tandis qu'une petite Feunnec se réceptionnait adroitement sur la scène. « Myla ! Elle est encore plus féroce que mes gardes du corps habituels. Du coup, si vous voulez un autographe à la sortie, faudra d'abord vous entretenir avec elle. » Les rires résonnaient encore dans l'air que la deuxième balle s'ouvrit dans une gerbe d'étoiles qui furent balayées d'une seule pirouette de la ballerine qui s'était matérialisée sur les planches. « Terpsichore ! Enfin, j'ai toujours la flemme, donc ça finit souvent en Terpy. C'est mignon, et elle est mignonne. Donc c'est parfait. » Right ?
Il fit glisser une main sur sa nuque, faussement mal à l'aise, puis se fendit d'un sourire en direction de la jeune femme à ses côtés, à qui il tendit sa main libre, avant de reporter son attention sur le public. « J'vous préviens d'avance : toutes les demoiselles ici présentes sans exception vont vous en mettre plein les mirettes. » Et lui, tout au long, n'aurait d'yeux que pour une seule d'entre toutes.
Pokémon présents | Myla ; Feunnec niveau 41 & Terpischore ; Kirlia niveau 40. Enjoy ♥
Dusk
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Hanako ne préférait personne; elle aimait tout le monde. Elle était comme ça, simplement heureuse de voir son dôme s’enflammer sous les applaudissements, sous une euphorie qu’elle goûtait par le biais des autres. Elle se fichait aussi bien de la raison que du prétexte : elle était bien. Dans son élément, entourée de gens talentueux, de pokémons magnifiques… En devenant Championne Coordinatrice, c’était exactement ce dont elle avait toujours rêvé.
Un peu en retrait derrière vous, la jeune femme applaudit d’une main chaleureuse la présentation de Lys. Sa timidité et ses efforts la touchent, lui rappellent ses débuts sur scène; quand elle ignorait encore comment cela se déroulerait, si elle serait capable de se démarquer dans un monde teinté par le changement, par les attentes toujours rehaussées. Oui, c’est au travers de Lys que Hanako se revoit, plus jeune, plus inexpérimentée; enfant de la classe ouvrière, désireuse de se faire un nom pour aider sa famille à boucler les fins de mois. C’est la raison « Tu sais, ma chérie, ici, on est absolument tout ce que l’on veut. » dit-elle d’une voix douce. « C’est ce qui fait la beauté de cet endroit. » Si Lys disait qu’elle était une coordinatrice, une guerrière ou même une princesse; elle en avait le droit autant que d’en caresser la certitude.
Personne ne lui demandait d’être elle-même, d’être moins que trop.
Toujours un peu dans l’ombre, elle accueille alors Cael d’un sourire et d’une excitation partagée par le reste du dôme. Elle rigole lorsqu’il fait des blagues, s’émerveille à la présentation de ses pokémons… Il est comme elle; habitué, à l’aise, terrifié. Être exposé aux regards est un combat de tous les jours; aussi exaltant que effrayant. Mais comme il devient facile, avec le temps et l’expérience, de tout camoufler des sentiments et de la peur qui traverse les corps et qui trahit les failles.
« Mais quelle charmante présentation, n’êtes-vous pas d’accord? » Demande-t-elle au public, créant une nouvelle vague d’applaudissements dans la foule. Charmée, elle revient alors vers vous afin de se replacer à vos côtés. Sa solidité est réconfortante, aide peut-être à calmer vos appréhensions. Hanako fait ça depuis toujours; c’est ce pourquoi elle a – littéralement – été créée. « Alors, mesdames et messieurs, ne sont-ils pas magnifiques!? » Elle a envie que le public ressente sa hâte, qu’il se nourrisse de sa propre exaltation. Hanako le sait; les participants ne font pas tout. Et même si Cael lui est d’une aide précieuse, c’est surtout à elle de maintenir et de réchauffer l’ambiance.
« Il est désormais temps de passer aux choses sérieuses. Comme vous le savez déjà, la première étape de ce concours consiste vous présenter une prestation sur un thème libre! Je vous demande donc de les encourager haut et fort pour qu’ils vous en mettent plein la vue! »
C’est à votre tour de les convaincre, de montrer ce dont vous êtes capable. – mais tkt, de toute façon c’est l’école des fans ici; tout le monde gagne. No stress.
Indications
• Voici le premier tour de ce concours, le Thème Libre ! L'ordre de passage sera : Lys & Cael • Vos prochains posts correspondront à une prestation sur un thème de votre choix. • Il n'y a aucune limite de lignes imposée, mais ne faites pas trop court et soyez créatifs. Faites preuve d'imagination, et n'oubliez pas de vous amuser ! • N'oubliez pas de faire votre demande de modération après le post de Cael ! Si vous avez des questions, demandez à Izaiah ! Bonne chance à tous !
Ses yeux qui se posent sur toi; ses yeux pour faire battre ton coeur, pour enflammer la culpabilité; ses yeux pour te rappeler tes erreurs, ton humanité. Bien trop absorbée par sa présence pour entendre ses paroles distinctement, ailleurs - bien loin ailleurs, envolée de cette scène pour rejoindre le ciel étoilé de vos nuits solitaires, vos nuits accompagnées.
Mais tu entends la voix d'Hanako qui t'affirme que tu choisissais qui tu voulais être, ici, devant tous ces yeux qui vous scrutaient, ces mains qui vous applaudissaient. Tu choisissais ce que tu étais et jamais personne ne pourrait vous contredire, te contredire. Caresser l'idée d'une nouvelle identité même temporaire du bout des doigts était si doux et un sourire épuisé sur tes lèvres se dessine pourtant si sincèrement.
Mais, ici, maintenant - maintenant plus que jamais, alors que les secondes se figent et se perdent au rythme effréné des battements d'un coeur effrayé, tu ne souhaites être personne de plus que toi. Toi dans tes failles, toi sous toutes tes couleurs (sous toutes les nuances), toi dans le trop et dans le pas assez - dans l'angoisse qui se ressentait et dans ton incertitude. Parce que ça n'avait de valeur que si c'était toi. Pour vous
Le noir s'abat abruptement sur la scène et il ne reste que - toi; tu es seule. C'est le silence qui se propage sur la salle ; comme lorsque tu allais assister à un spectacle et que soudainement, les lumières s'éteignent. Ça affirme le début du spectacle. C'est une lumière faible qui t'entoure alors juste assez pour que ta silhouette soit distinguée. Un seul projecteur pour t'arracher aux griffes de la noirceur. Un seul projecteur et les premières notes de musique qui résonnent.
Tu es seule et vulnérable. Exposée au public, sans artifices - sans masque, sans prétention. Dans toute ta fragilité, dans ta douceur et ta peur. Tu es seule, immobile pendant quelques instants - paupières closes quelques secondes, avant de les ouvrir et tourner autour de toi. C’est ainsi que tu es arrivée à Lumiris, perdue, égarée, paumée - d’un monde sans couleur, d’un monde sombre; monde enflammé, monde en ruines, monde à reconstruire pour retrouver une stabilité précaire. Tu fais quelques tours, sans vraiment avancer, tu demeures sur place - c’est ton chemin que tu cherches et tu te remémores ton arrivée dans cette région, main tendue vers l’espoir frêle, incertain.
Au loin, lentement, apparaît un soleil brillant. Tu mets ta main devant tes yeux, éblouie, essayant de voir l’autre bout de la scène. Désormais, on pouvait te voir parfaitement, mais on pouvait aussi apercevoir la forme qui se détachait à contre-jour, Edelweiss. Fier et espiègle, te regardant, attendant que tu approches - il était ton guide. Nouvelles contrées, nouveaux espoirs - il te faisait signe de le rejoindre, il fallait lui faire confiance. Il est charmant - il est attendrissant (de la douceur d’un piège dont on ne peut se méfier; rayonnant devant le soleil qui s’était levé) et tu pouvais désormais espérer.
Espérer trouver ta place à Lumiris. Espérer pouvoir respirer, à Lumiris.
Lentement, un pas après l’autre, tu le rejoins. Tu traverses la scène sous son regard confiant - tu ne veux plus jamais avoir peur. Le vide ne doit plus exister. Avec ce guide, tu pourrais conquérir Lumiris - tu pourrais exister. Edelweiss incline la tête quand tu arrives devant lui. Il s’étire avec lenteur, avant de tourner autour de toi, entouré de feuilles scintillantes magnifiques qui se déposent sur le sol avec grâce. Lumiris est maître des rêves que tu possèdes et tu peux oser y croire, cette fois.
Edelweiss grimpe sur toi, et tes yeux brillent, et son sourire illumine ton visage alors que tu le serres dans tes bras (pourquoi n’aurais-tu pas le droit au bonheur, toi aussi ?). Quand il saute sur le sol, tu es décidée à le suivre. Lentement, tu apprends à faire confiance. Le charme de Lumiris (et du guide) est présent, ne s’éteint pas alors qu’au milieu de la scène brillent milles éclats semblant provenir des ténèbres du fond, tout près du mur, le seul endroit où le soleil n’illumine pas. Mais tu avances d’un pas décidé dans les feuilles laissées par Edelweiss pour ne pas te laisser t’égarer.
Tu fais halte, quelques secondes, quelques instants - tu fais face au public; mais tu ne le vois pas. Tu ne vois que l’horizon qui t’offre une nouvelle chance; une seconde. C’est à ce moment que tu as rencontré Caël, c’est à ce moment que tu as cru pouvoir réellement aimer de nouveau. Mais le temps joue contre toi quand les feuilles douces d’auparavant déchirent le bas de ton pantalon parce que tu traînes. Le temps - ton guide - n’attendrait pas éternellement que tu te décides à le suivre. Edelweiss traîne au milieu de la scène, au milieu des éclats lumineux, fier et arrogant, et pourtant : impatient. Il remue ses oreilles et secoue la tête - des gestes fluides et pourtant, dégageant tout son agacement alors que sa queue fouette violemment le sol. Alors tu t’empresses de le rejoindre. Tu veux le prendre dans tes bras de nouveau, tu veux le serrer tout contre toi pour t’assurer qu’il est bel et bien réel - que le bonheur, cette fois, ne s’en ira pas.
Mais quand tes bras entourent Edelweiss, ils se referment sur le vide et Edelweiss se retrouve à quelques mètres de toi. Tu restes là, accroupie, interdite, les lèvres entrouvertes, alors que la musique vous entoure. Les notes douces et réconfortantes ont laissé place à une nostalgie bien plus prenante et - toi, tu es de nouveau perdue. Tu t’approches, à genoux désormais, tendant la main vers Edelweiss. Le toucher, le frôler, mais à quelques millimètres de lui, il n’est déjà plus là.
Et le noir qui, brusquement, revient. La lumière du soleil est fragmentée par des ombres, déchirée violemment sans remords, et tu te relèves précipitamment. Edelweiss n’était trouvable nulle part alors que le noir complet avait finalement décidé de prendre place. Le coeur s’emballait - les espoirs s’effaçaient, fuyaient - la centrale brûlait. (et tu étais seule) Au-dessus de ta tête, un éclair transperce la noirceur - illuminant brièvement l’espace, et Edelweiss n’est qu’à quelques centimètres de toi, mais désormais… Ses traits sont déformés par la colère, entouré d’une aura bien trop sombre que tu ne peux pas voir, seulement pressentir. Tu n’oserais même pas oser le prendre dans tes bras; cette fois.
Le sort s’était retourné contre toi.
Alors que tu recules en arrière, ton corps entier tremblant, les feuilles auparavant guides sont désormais armes contre ta personne, entaillant ta peau, te faisant tomber sur le sol. Au départ, tu te relèves, essayant toujours de reculer, sans jamais perdre Edelweiss de vue à chaque éclair qui permettait autant à toi qu’au public de vous distinguer quelques instants (avant le prochain éclair). Mais tu retombes un peu après - et alors, alors, tu t’avoues, vaincue, entourée par les feuilles violentes, ramenant tes genoux contre toi. Le bonheur s’est échappé - tu n’es pas assez digne pour prétendre le posséder. Des crocs se dessinent dans les airs, t’entourent - se referment sur toi (disparaissent avant de te toucher) et tu suffoques. Tu n’es en sécurité nulle part; tu n’es à ta place nulle part.
Puis, Puis les éléments se calment. Les éclairs s’éteignent, les feuilles retombent et ne restent plus que la musique sur laquelle pleurer. Les larmes, doucement, s’écoulent sur tes joues, alors que les sanglots résonnent, se mêlant à la musique.
Quelques secondes s’écoulent dans cette noirceur. Suffisamment pour inquiéter légèrement les spectateurs. Suffisamment pour que les questions commencent à s’imposer dans l’esprit. Alors, alors une petite lumière flotte jusqu’à toi, et tu tends la main. Elle illumine ton regard épuisé, terrifié, elle illumine ton visage affecté par les larmes; celles qui ont coulées et celles qui, pour toujours, seront muettes et invisibles.
D’autres lumières flottantes, t’entourent doucement, se multipliant légèrement, laissant apparaître, et tu te replies un peu sur toi-même en fermant les yeux, alors qu’approche Cosmog. De sa présence, il apaise les souffrances, les berce, les calme, mais il demeure à une certaine distance de toi. Il n’y a plus que vous deux, quand doucement, les feu follets tremblotent pour s’éteindre, dans une ambiance feutrée, aux sanglots éteints; (la solitude est ta plus précieuse amie)
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thème : désillusion / solitude pokémons utilisés : cosmog/mimikyu (lvl 50) et edelweiss/leafeon (lvl 40) attaques utilisées : zénith (leafeon) = soleil (du début au milieu de la prestation) charme (leafeon) + vibroscur (leafeon) = ambiance + aura du pokémon feuille magik (leafeon) = les feuilles au début / milieu éclat magique (mimikyu) = les éclats au milieu de la scène ombre portée + griffe ombre (mimikyu) = noirceur qui prend le dessus sur le soleil vive-attaque (leafeon) = edelweiss qui fuit la prise de lys à la dernière seconde tranche-herbe + morsure (leafeon) = feuilles qui attaquent lys + les crocs qui se referment sur lys rayon-chargé (mimikyu) = éclairs qui illumine la scène câlinerie (mimikyu) = ambiance + réconfort feu-follet (mimikyu)
(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
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Messages : 311 Née le : 15/08/1996 Age : 28 Région : Kalos (Romant-Sous-Bois) Pokédollars : 128 Stardust : 378 Stardust utilisés : 175 Equipe pokemon : Psychic
Il lança un dernier regard en direction de Lys, avant de s’éloigner d’elle – à contrecoeur – et de rejoindre les coulisses, talonné par ses Pokémon. Il eut à peine rejoint le couvert de l’arrière-salle que, déjà, la scène avait plongé dans l’obscurité. De loin, il avait observé. Les sourcils froncés, les bras croisés, il n’avait pas tout de suite compris – ou peut-être qu’il avait seulement refusé. Refusé d’entendre l’histoire qu’elle leur racontait. Qu’elle lui racontait. Quand il s’était abandonné au récit, son coeur s’était brisé. À chacun de ses pas, à chacune des notes, à chacune des lueurs qui lui filait entre les doigts sans qu’elle puisse jamais s’en saisir. Même lui, quelque part, avait été une étincelle éphémère qu’elle n’avait pas su retenir, puisqu’il s’était, d’une façon ou d’une autre, terni au fil des mois. Même lui l’avait laissée tomber, et qu’importait qu’il soit là s’il n’était plus tout à fait lui.
Il avait baissé les yeux, reculé d’un pas. Ses prunelles s’étaient arrêtées sur Myla et Terps à ses pieds, qui le regardaient l’air curieux. Et lui, dans un soupir fébrile, s’était contenté de souffler « Changement de plan. » tandis que, sur les planches de la scène, les derniers feux follets s’éteignaient. Il s’était écarté, cherchant un régisseur quelconque dans les couloirs pour lui intimer les nouvelles directives dont lui-même n’était pas certain. La seule chose dont il était sûr, c’était de ne pas pouvoir laisser cette lettre ouverte sans réponse. Sa raison lui murmurait de ne rien changer à ses prévisions, mais cette abrutie, jamais elle ne l’emportait face à son coeur qui s’emballait toujours quand il s’agissait d’elle. Qu’importait si les choses avaient changé, et si l’amour, emporté par la rancoeur, s’était laissé mourir : elle comptait. Elle comptait, et ses aveux silencieux qu’elle avait fait, il ne pouvait les ignorer.
Il n’était certain de rien – peut-être que ses improvisations étaient vouées à l’échec. Cette fois, il ne pouvait plus compter que sur lui-même.
De l’autre côté de la scène, il adressa à Lys un regard indéchiffrable – il avait la gorge nouée et l’air inquiet. Ce qu’il s’apprêtait à faire, il n’en avait aucune idée. Mais les presque quatre minutes qui allaient s’écouler, c’était à elle qu’il les dédiait.
…
Il entra sur la scène sans fioritures – lumières grandes allumées, et sous les acclamations d’un public qui faisait rugir les estrades et cliqueter les flashs. C’était ainsi qu’était sa vie, depuis longtemps ; presque tant et si bien qu’on aurait pu croire qu’il ne connaissait que ça. Ces ovations qui faisaient vibrer jusqu’au sol et qui étiraient son sourire et faisaient briller ses yeux – il saluait la foule en agitant la main, et lui répondaient des voix qui s’emmêlaient. Sur ses talons, ses deux Pokémon jetaient des oeillades alentours mais, toujours, leurs regards se dirigeaient en direction de leur dresseur – elles avaient compris que quelque chose venait de changer ; c’étaient des directives qu’elles attendaient désormais.
Cael leva les yeux en direction des loges, là-haut, bien au dessus des estrades et, brusquement, tout s’éteignit. L’obscurité fut totale. Il y eut des plaintes, des stupeurs, des interrogations – peu à peu, le silence se fit. Il n’y eut bientôt plus le moindre des souffles.
La scène avait plongé dans le silence le plus assourdissant. Comme les plateaux qu’il avait quittés, lorsqu’il s’était effondré.
Étouffé par la première note de piano, un claquement de doigts avait retentit – des feux follets s’étaient allumés, dessinant dans l’obscurité des arabesques lentes. Dans la pénombre, la silhouette de Cael s’était dessinée de temps à autres – on l’avait deviné assis à même le sol, au bord de la scène et les jambes dans le vide de la fosse. Relâchées, les épaules et la tête basses. C’était par petits à-coups incertains qu’on saisissait un morceau de peau, le frémissement d’un poignet, un soupir qui soulevait sa poitrine. Lentement, il avait relevé la tête, et les feux follets s’étaient approchés, éclairant son visage, tout juste assez pour qu’on puisse discerner son regard qui balayait une foule qu’il ne voyait plus. Seul. Il était seul, lui aussi ; seul et vulnérable. Sans sourire, sans audace ; et son soleil n’avait pas toujours été rayonnant. Il s’était déjà éteint, bien avant qu’il ne la rencontre.
Soudainement, les feux follets s’étaient élevés dans les airs – bousculés par un souffle invisible, ils s’étaient dissous en crépitements légers, éparpillés en cendres incandescentes qui s’étaient éteintes avant même d’avoir atteint le sol. Cael, la main tendue, n’en avait pas saisi une seule. De nouveau, la scène était plongée dans l’obscurité. Mais cette obscurité-là fut rompue par l’éclat d’un soleil de midi qui s’éleva au dessus de lui, si clair qu’il lui fallut lever le bras pour protéger ses yeux des rayons vifs. Lentement, comme hypnotisé par la lumière réconfortante d’un jour qui s’était enfin levé, il se releva. Fit ses premiers pas.
Terpsichore, chaleureuse, entourée d’une aura claire et familière, apparu sur la scène, virevoltant à petits pas en direction de son dresseur qui, captivé, ne la quittait plus des yeux. Plus elle s’approchait, et plus il succombait – lentement, il avait posé le genou à terre, tendant une main qu’elle avait observée, méfiante, avant d’y poser la sienne. Un sourire, au fil des secondes, était revenu hanter ses lèvres.
Quand j’ai appris que t’étais partie, j’ai pas voulu y croire.
Le zénith, doucement, avait perdu de son éclat – un regard en biais et, une pirouette de la ballerine plus tard, des étoiles filantes avaient traversé la scène et forcé dresseur et Pokémon à relever la tête pour les observer déchirer l’obscurité naissante. On s’était promis de les regarder ensemble, une nuit, ces putains d’étoiles. Son coeur s’était serré, ses yeux clairs embués – sa main avait tremblé, attirant sur lui l’attention d’une Kirlia inquiète. Il avait inspiré, et…
T’avais toujours dit que c’était les autres qui partaient, et moi j’avais promis que je serai pas de ceux-là même si t’y croyais peut-être pas.
Et, au fond de la scène, une détonation avait retentit ; violente à en faire trembler les planches et sursauter les spectateurs – Cael avait entendu le soubresaut de leurs souffles pressés comme une seule stupeur audible. Il avait relevé la tête et, loin derrière lui, les flammes dansaient, dissimulant des atrocités qu’il ne connaissait pas – tout était trouble, les murs ondulaient. Il avait croisé le regard de Kirlia – seul point fixe du monde qui déraillait –, mais elle s’était trop vite détournée – il l’avait sentie lui échapper, brusquement ; la seconde d’avant il la retenait, et celle d’après elle n’était déjà plus là. Virevoltant plus loin, dessinant son ombre dans les flammes qui menaçaient de la dévorer. Il tendit la main, essayant de se redresser pour la poursuivre et, dans un dernier entre-chat, elle lança dans sa direction un baiser qui le fit trébucher. Lorsqu’il releva la tête, elle avait disparu et, lentement, les flammes diminuaient, jusqu’à s’éteindre tout à fait.
Et quand t’as menti, j’ai voulu te détester. J’ai vraiment voulu. J’ai vraiment essayé. J’ai essayé de ne plus te voir partout, j’ai essayé de ne plus vouloir t’écrire chaque fois que je cherchais les étoiles de Nemerya.
L’obscurité s’était refaite reine de la scène. Plus rien ne jurait – tout était noir.
J’suis assis sur la moquette face à la fenêtre dans mon nouvel appart à Artiesta avec un verre que j’remplis par principe pour pas boire à la bouteille parce que tant que j’bois pas à la bouteille j’me dis que y’a pas de problème.
Il avait tenté de se redresser, puis avait abandonné – vidé de ses forces, il s’était allongé à même le parquet. Au dessus de lui, feux follets et étoiles filantes s’étaient mélangés. Il avait tendu la main en direction du ciel, sans jamais pouvoir l’atteindre.
J’suis parti nulle part. J’étais cloué sur place. Je savais que ça me suivrait, peu importe où j’irai. Parce que les fantômes ça hante pas les endroits, les démons ça s’accroche aux gens.
L’obscurité, de nouveau. Un zénith, discret, s’était élevé d’un des bords de la scène, presque tamisé. Cael était debout, il traversait la scène d’un bout à l’autre, la tête baissée, les yeux hagards. Une virevolte avait attiré son regard, et il avait relevé la tête – sonné, stupéfait.
T’es pardonnée depuis la seconde où j’ai croisé ton regard dans cette rue et que j’ai réalisé que c’était vraiment toi et que t’étais vraiment rentrée.
Le soleil s’était éteint, la scène s’était illuminée d’un crépitement soudain, vif et lumineux.
Je t’ai aimée aussi. Je t’ai aimée. Mais je voulais pas que mon monde t’abîme.
Avant que l’étincelle ne se meure, Cael avait souri.
Pardonne-moi d’avoir rien dit.
Thème | L’amour et l’absence Pokémons | Myla [Feunnec] & Terpsichore [Kirlia] Capacités utilisées Feu Follet [Feunnec] dirigés par Psyko [Kirlia], qui éclairent peu à peu Cael au bord de la scène. Rafale Psy [Kirlia] qui éteint les Feux Follets Zénith [Feunnec] pour éclairer Plénitude [Kirlia] pour l’aura réconfortante lorsqu’elle entre sur scène Météores [Kirlia] pour les étoiles filantes au plafond (+ Zénith s’éteint) Déflagration [Feunnec] pour la détonation + Danse-Flammes [Feunnec] pour les flammes au fond de la scène + Distorsion [Kirlia] pour le côté “trouble”, “tout ondule” Téléport [Kirlia] quand Terpsichore échappe à Cael + Vampibaiser [Kirlia] quand il trébuche Feu Follet [Feunnec] + Météores [Kirlia] en redite au dessus de Cael allongé Zénith [Feunnec] tamisé pour éclairer la scène Cage-Éclair [Kirlia] à l’instant où Zénith s’éteint pour le final, entre Cael & elle
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
Identité du dresseur
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
Trophéespassez la souris sur les icones
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
C’est la fin de la première épreuve et le public applaudit comme il se doit les deux participants. Ravissement, perplexité, déception ou grande joie, tout le monde à son avis sur ce qu’ils viennent tous de voir. On en discute bruyamment avant que la championne donne son avis et les résultats et que le spectacle continu.
La championne fait de nouveau son entrée, le pas aérien, le sourire aux lèvres. Elle applaudit doucement. Il y a comme un soulagement dans le public. C’est toujours angoissant ce genre de moment. Hayako a une réputation d’être douce, mais particulièrement sévère pour ceux qui ne lui plaisent pas.
Quel spectacle agréable. Nous avons deux concurrents qui en veulent ce soir, à leur manière. Ils ont des choses à nous dire et ils le font à leur manière.
Le public lui répondit avec enthousiasme par des applaudissements.
Commençont par le commencement. Lys. Tu nous as donné une bien sombre présentation, et tu as voulu nous partager cette part de toi. J’espère sincèrement que tu sauras trouver la lumière qui brille dans ton cœur pour lui faire illuminer ce concours et la laisser ensolleilé le monde. C’est comme ça qu’on grandit, en se libérant de ce qui nous pèse.
Elle se tourne vers Cael.
Que faut-il attendre d’une star, d’une personne célèbre ? Et bien qu’elle donne le meilleur d’elle-même. Et bien tu y a été presque, en jonglant avec deux thème, deux éléments. C’était beau, c’était simple. Vivement que tu montes encore le niveau, jusqu’au grand final, que le public reparte avec des étoiles dans les yeux.
Elle s’avance sur le devant de la scène.
Avant de passer à l’annonce des thème, voici les scores ! Lys, je te donne la note de sept et Cael de neuf.
On applaudit plus ou moins fort selon que son favoris ait pris la tête ou non.
Et pour la suite, voici les quelques thèmes que je vous propose. On commence à me connaitre, on s’attend à quelque chose de joli et mignon. Et bien vous avez raison. Les voici : Au soleil, sous la pluie, à midi, à minuit, tout ce que je veux. Faites nous vivre un rêve !
Indications
Le premier tour est fini. Voici le classement : 1. Cael 9/10 2. Lys 7/10 La seconde épreuve est là, le choix des thèmes : - Au soleil - Sous la pluie - A midi - A minuit - Tout ce que je veux L’ordre du passage est Lys puis Cael N'oubliez pas de faire votre demande de modération après le post de Cael ! Si vous avez des questions, demandez à Capucine ! Bonne chance à tous !