Fait rare pour être noté, Elena trépignait presque d'impatience. La jeune femme avait passé une soirée amusante la veille, et bien qu'elle avait peut-être un peu trop bu, elle s'était éclatée. Mais aujourd'hui serait encore mieux. Elle avait un plan : chambouler le monde d'un vieil ami. Comme la veille, elle avait fait en sorte d'avoir une tenue décontractée, mais suffisamment élégante pour attirer l'œil. Surtout avec les nombreux bracelets qu'elle avait. Elle avait repris sa veste blanche, fine et longue - il ne faisait pas si froid que ça. Talons toujours de mise, l'actrice ne s'attarda pas beaucoup sur le reste, se contentant de reproduire les mêmes gestes que le jour d'avant. Puis, se saisissant de son sac, ses lunettes de soleil favorites et rappelant son Goupix, elle se dirigea vers la porte. Elle avait une adresse, un nom et un but. Ce fut sourire aux lèvres qu'elle sortit de l'hôtel, sachant exactement où elle allait.
C'était le milieu d'après-midi. La ville était retombée en intensité, plus calme et silencieuse qu'au soir. La jeune femme n'avait pas souhaité arriver trop tard ; ils allaient probablement discuter un peu et sortir, mais elle voulait laisser le temps d'une certaine surprise à son ami - après tout, il ignorait probablement qu'elle avait mis les pieds à Lumiris. Hmmm. Elle examina le bâtiment. Elle appréciait l'endroit, déjà. Et on ne lésinait pas sur les moyens. Confiante, elle s'approcha de l'interphone, cherchant le nom de son ami... Ah ! Juste là. Rabaissant ses lunettes de soleil un minimum, la demoiselle offrit un sourire à la machine - il la voyait probablement au travers de la caméra.
« Eh, devine qui c'est. J'espère que tu te souviens de moi, Cael ! »
Elle connaissait Cael depuis de nombreuses années. Ils avaient tous les deux un parcours similaire, et des films en communs. Ils avaient été collègues, amis, presque confidents. Elle l'avait relancé dans le métier après sa mauvaise passe, et même si les occasions de se revoir ne se présentaient pas souvent, il restait - à ses yeux tout du moins - une personne importante qui avait partagé tout un pan de sa vie. Le fait qu'elle était à Lumiris l'avait rapidement amenée à se dire qu'il était nécessaire de faire un tour auprès de lui. Elle ne l'aurait pas imaginé autrement, et elle comptait bien remettre un peu de pétillant dans sa vie. Car s'il y avait une chose que les deux célébrités partageaient, c'était leur sens de la fête. Lorsque les portes s'ouvrirent, elle ne tarda pas à se précipiter à l'intérieur, trop impatiente à l'idée de le retrouver, de partager et de se retrouver, simplement. Troisième étage, porte ouverte.
J'espère que ça te va !
Cael Hogan
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Les fenêtres grandes ouvertes laissaient souffler dans l'appartement un air tiède, annonciateur du printemps en approche. Les giboulées de mars n'avaient pas encore eu lieu que déjà que soleil brillait haut. De temps à autre, une brise plus fraîche venait glisser sur la nuque de Cael, tandis qu'il était penché sur sa cigarette électronique, occupé à tresser sa nouvelle résistance – l'ancienne donnait à ses liquides un goût désagréable de brûlé. Lassé du silence et de l'ennui de tous les cadres de la résidence partis travailler en costard-cravate à sept heures du matin, le jeune acteur avait fini par allumer ses enceintes wifi, reliées à son téléphone, ouvert sur Spododofy – depuis, il fredonnait. De temps à autres, il battait la mesure du bout des doigts sur sa table, et il agitait la tête. Presque trois quarts d'heure qu'il était penché sur la petite mécanique de son appareil – parce que son attention s'étiolait à chaque basse, à chaque riff, à chaque parole un peu inspirante, chaque air un peu familier. De plus en plus, ces derniers temps, il éprouvait de la peine à se concentrer – c'était depuis qu'il s'anesthésiait les idées à l'éthanol un soir sur deux mais, qu'on lui fasse la remarque, Cael trouverait sans cesse un prétexte pour faire mentir les vérités.
Enfin, il vint à bout du petit fil, et pu remboîter tous les morceaux de sa cigarette en pièces. Les premières bouffées de vapeur portaient toujours un relent de brûlé qui le fit grimacer, mais les suivantes retrouvèrent de leur saveur sucrée, et il se sentit vivifié par la sensation du devoir accompli. Myla le suivit du regard quand il se leva de sa chaise pour rejoindre l'espace cuisine ouverte, de l'autre côté du comptoir puis, constatant que son dresseur ne s'en allait pas sans elle, la Feunnec s'en retourna à son sommeil tranquille sur l'accoudoir du canapé. Tintements de verre contre verre – Cael venait de remplir son premier fond de whisky de la journée, en plein milieu d'un après-midi paisible. C'était devenu aussi simple qu'un réflexe – aussi évident qu'une habitude innée. Et il faisait croire qu'il ne s'en rendait même pas compte.
Première descente achevée, il n'eut pas le loisir de remplir de nouveau l'objet du délit que le bruit désagréable de son interphone retentit dans l'appartement, et le fit sursauter. Il n'attendait personne – alors, de méfiance, ses sourcils se froncèrent tandis qu'il reposait son verre et s'approchait de la porte. Le petit cadran, à côté, s'était allumé sur une silhouette qu'il ne reconnut pas tout de suite – tant sa présence ici, au pied de son immeuble, était improbable. Il décrocha, confus, et la voix qui retentit de l'autre côté effaça tout ses doutes. « Elena ?! Damn it, qu'est-ce tu fous là ?! Je t'ouvre, monte vite ! » Il pressa le bouton à côté, et entendit dans l'interphone le cliquetis de la porte qui se déverrouillait tandis que l'écran s'éteignait.
D'un rapide coup d'œil circulaire, Cael s'assura que l'appartement était présentable – jugeant le désordre acceptable, il tourna la clef dans la serrure et ouvrit sa porte. Il entendit bientôt des pas légers, pressés dans le hall, et s'avança sur le palier – en chaussettes, t-shirt clair qui dévoilait les tatouages qui serpentaient sur ses bras, jogging gris presque élégant sur sa morphologie somme toute pas désagréable à l'œil. Il glissa une main dans ses mèches blondes aux colorations pastelles délavées, et ses prunelles océan croisèrent bientôt celles de son invitée. Sitôt, il s'habilla d'un sourire chaleureux, et franchit le peu de distance qui les séparait, les bras grands ouverts qu'il referma sans gêne sur sa collègue – son amie. « Putain, tu dates ! »
On dit bonjour, Cael.
Il rompit l'étreinte pour l'observer de la tête aux pieds, comme pour s'assurer qu'il s'agissait bien d'elle et pas d'une imposture trop crédible. Elle n'avait pas changé.
« Sérieux, tu débarques, comme ça, même pas tu m'préviens que t'es à Lumiris ? Comment t'as eu mon adresse ? C'est mon agent qui te l'a filée ? Elle a pas fuité sur le net, au moins, hein ? J'ai pas envie de déménager, l'est cool c't'appart… T'es ici pour les vacances ?... » Il s'interrompit brusquement, sonné par son propre débit de parole. « … Ah ! Pardon, ça s'est pas arrangé, moi. Viens, entre, fais comme chez toi ! » Il referma la porte dans leur dos, coupant court au courant d'air qui avait dérangé Myla dans son sommeil – la petite renarde fixait l'étrangère avec méfiance, peu ravie à l'idée qu'on empiète sur son territoire acquis. « Bien ! Euh… Tu veux boire quelque chose ? Pendant que tu m'racontes ce que tu fais ici. »
Elle souriait jusqu'aux oreilles. Ni une, ni deux, elle était dans les bras de son ami, son cœur bondissant de joie. Rien n'avait changé entre eux, même après tout ce temps et cela la ravissait. Et dans son plus grand élan - classical Cael furent les mots exacts qui lui vinrent à l'esprit - voilà qu'il la bombardait de questions en tout genre, heureux et anxieux à la fois. La belle lui jeta un regard sarcastique, amusée intérieurement par son tourbillon d'émotions. Il n'avait pas appris à se poser.
« Bien sûr, je l'ai trouvée sur internet et je l'ai même relayé sur les réseaux pour que plus de gens le sachent ! Elle prit une pause, levant les yeux au ciel. Evidemment que je suis passée par ton agent ! Même si ça été difficile de le convaincre de ne rien dire... »
Le bougre avait été dur en affaire. En même temps, si l'adresse de son ami venait à réellement se trouver sur le web, il aurait des ennuis et pas ceux du genre appréciable. Elena ne se fit pas prier pour entrer, observant du coin de l'œil le pokémon qui la dévisageait d'un air méfiant. Inutile de le déranger ; il y avait clairement assez d'espace pour tout le monde. Scannant rapidement les lieux, elle opta pour le comptoir de la cuisine - c'était assez loin du Feunnec pour qu'elle n'envahisse pas son espace de vie, et elle aimait assez l'idée de voir son ami derrière le comptoir - laissa tomber son sac au bas dudit comptoir, avant de s'asseoir sur un des tabourets.
« Je voulais te faire la surprise ; j'espérais bien te provoquer cet effet ! Elle fronça légèrement les sourcils en apercevant la bouteille de whisky, mais ne pipa pas mot. Je veux bien, si tu as un truc frais ? Marquant une pause, la voilà qui réfléchissait à une explication brève. Non je ne suis pas en vacances. A vrai dire, je prévois de rester à Lumiris pour un an, un peu comme ce voyage que j'avais fait à Alola. Peut-être plus si je m'y plais. J'avais besoin de changer d'air. »
Posant sa tête dans sa main, coude appuyé sur le comptoir, la jeune femme l'observait, détaillant ses gestes. Comme s'il lui fallait réapprendre à le voir, à le connaître. Comme pour vérifier quelque part que son ami était bien le même qu'il n'avait pas changé. Même si c'était faux. Ils avaient tous les deux changés, notamment physiquement. Il y avait toujours ses cheveux blonds délavés, qu'il coloriait probablement au gré de ses envies, et ses yeux bleus. Mais sa mémoire semblait lui jouer des tours sur sa taille, car Elena n'avait pas le souvenir qu'il eut été si grand.
« Dooonc, je me suis dit que quitte à venir ici, je pouvais bien passer du temps avec toi, prendre de tes nouvelles. Comme avant. On pourrait même travailler ensemble, une nouvelle fois. Tu m'as manqué, Cael. »
Et c'était sincère. L'actrice ne croulait pas sous les amis. Que ce soit par sa personnalité peu impactée par les choses ou par le fait que les amitiés dans ce monde-là était médiatisé, surmédiatisé et envenimées de mensonges et rumeurs. Lui comme elle ne pouvait évoluer aussi librement qu'ils l'auraient souhaités. Lui offrant un sourire sincère, elle attrapa le verre qu'il lui tendit.
« Alors comment vas-tu, Cael ? Quoi de neuf à Lumiris ? »
Et prenant une gorgée, elle focalisa son attention sur sa réponse.
Cael Hogan
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Une risette s'étira au bord de ses lèvres – et, en plus, son agent était de mèche. Il ne manquerait pas d'utiliser ce prétexte pour faire valoir ses caprices, puisqu'il lui avait menti par omission, Cael avait bien le droit de réclamer compensation. C'était perfide, comme raccourci – mais ceux qui côtoyaient le jeune acteur savaient comme il était (toujours un peu enfant). Délibérément immature, et souvent très agaçant, on le gardait quand même en mémoire comme quelqu'un d'attachant. Il marquait les esprits et, d'une façon ou d'une autre, cette simple certitude lui convenait. Cael voulait qu'on se souvienne de lui.
Même par delà les kilomètres, même par delà les années, même par delà les mois de silence – comme c'était le cas avec Elena. Parce qu'ils avaient tous les deux des vies bien remplies, des emplois du temps chargés, entre tournages, promotions, premières, meet-up et interviews, ils s'étaient perdus de vue, se raccrochant à quelques messages échangés quand leurs timings le leur permettait. D'autres auraient simplement laissé tomber ; laissé le temps filer et emporter les mémoires du passé. Mais ils s'étaient acharnés. Ils ne s'étaient pas oubliés.
Et, comme une surprise n'arrivait jamais seule, la seconde fut qu'elle restait. L'annonce le surpris – il s'immobilisa pour la regarder, les sourcils haussés et l'air stupéfait. L'instant d'après, ses prunelles s'allumaient d'un éclat ravi. « Bonne nouvelle ! » L'étincelle de malice dans sa voix, cependant, présageait bien des choses à la Cael, qui n'étaient généralement pas pour tout le monde des bonnes nouvelles. Il aurait fallu entendre par là je vais te kidnapper un jour sur trois, ou plutôt un soir ; parce qu'ils étaient tous les deux faits du même amour de la fête et des soirées de la jeunesse dorée.
Il referma la bouteille d'alcool, récupéra son verre puis contourna le comptoir pour le rincer à l'évier, puis en tira un deuxième des placards avant d'ouvrir le réfrigérateur. « Hm… Soda ? Jus de fruits ? » Il se saisit d'une bouteille et remplit les deux verres, referma le tout, et tendit l'un des deux à son amie, avant de s'accouder au comptoir en face d'elle. Si une ombre avait brièvement traverser son regard, à la mention de travailler ensemble une nouvelle fois et comme au bon vieux temps, elle avait été fugace, et ses traits s'étaient adoucis sitôt qu'elle était passée. « Tu m'as manqué aussi. » Portant son verre à ses lèvres, il prit le temps d'en boire quelques gorgées – le temps qu'il lui fallut pour réfléchir aux mots qu'il allait prononcer. Lesquels choisir – que dire et qu'omettre, qu'avouer et que taire pour ne pas inquiéter.
« Écoute, je vais bien. On a fini le dernier tournage y'a quelques semaines, ils ont fini le montage y'a un p'tit moment… Y'a la première la semaine prochaine, si tu veux, au cinéma de Nemerya… Puisque t'es là. » Comme autrefois. « Et Lumiris… Ma foi, c'est… différent, je dirais ? Mais j'aime bien ma vie ici. Je comptais pas forcément y rester, après le tournage, mais en fait… » Il haussa les épaules, et bu une nouvelle gorgée avant de poursuivre. « Ça a été un peu compliqué, cet été, je sais pas trop si vous avez été mis au courant dans les autres régions, y'a eu un attentat, pas loin, puis… Ouais, c'était compliqué. » Il haussa les épaules – balaya le sujet comme s'il ne s'agissait de rien du tout. « T'es arrivée y'a combien de temps ? T'as eu l'occasion de visiter, déjà ? Sinon, j'peux me porter volontaire. Même si tu sais qu'avec moi, on finit toujours perché quelque part… » Parce que Cael était comme ça : si peu les pieds sur terre qu'il se sentait toujours mieux quelques dizaines de mètres au dessus du sol, là où le monde ne regardait jamais.
Pas besoin de jardin secret : les sommets invisibles de la ville lui suffiraient.
Arriver pile pour une première, voilà un timing qui s'avérait prometteur. Cela lui laisserait l'opportunité de voir à quel point son ami avait évolué. Elle hocha la tête, visiblement partante pour un tour au cinéma. « Allons-y. » C'est là que les choses prirent une tournure qu'elle n'aimait pas. En bonne actrice, elle revêtit son meilleur masque à la seconde où elle flaira le piège. Il devait partir, mais il ne l'avait pas fait, et la région avait subi des attentats. Cael étant Cael, le voilà qui essayait de balayer le sujet aussi vite que possible pour faire comme si rien ne s'était passé. Mais Elena le connaissait depuis longtemps ; elle savait qu'il y avait anguille sous roche. Il avait cette capacité à faire passer un énorme problème pour un grain de sable. Et c'était exactement ce qu'il essayait de faire là. Pour l'heure, elle n'insisterait pas ; il éviterait sûrement sa question et elle préférait qu'ils s'amusent tous les deux, qu'il respire et qu'il puisse sourire sans s'inquiéter. Car si anguille sous roche il y avait, alors les dernières semaines n'avaient pas dû être amusantes pour lui. L'homme n'était pas du genre à en parler, à moins de le bousculer un peu. C'est ce qu'elle avait fait quelques années plus tôt, pour le remettre dans la boucle de son travail.
Ce qu'elle craignait, c'est ce qu'il faisait pendant qu'il n'en parlait pas. Inquiète mais incapable de briser leurs retrouvailles aussi vite, la jeune femme préféra appliquer sa méthode - la méthode Cael : balayer ça en attendant un moment plus propice. Si tenté qu'il y en eut un. Il lui faudrait creuser la question de ces attentats plus tard, comprendre ce qui l'avait chamboulé, ce qui s'était passé. La belle eut néanmoins du mal à masquer l'inquiétude dans son regard, il comptait bien trop pour qu'elle puisse simplement le balayer entièrement de son esprit.
« Non, j'avoue ne pas trop en avoir entendu parler. » Elle vint poser sa main sur son avant-bras, comme signe de soutien, pour lui rappeler qu'elle était physiquement présente à ses côtés. « J'imagine que tu n'as pas envie d'en parler... Sinon il n'aurait pas changé de sujet. Je suis arrivée il y a environ une semaine dans la région, et hier dans la ville. J'ai un peu fait la fête sans toi, désolée. » Il y avait un sourire joueur, presque provocateur sur ses lèvres. Elle prit une gorgée, avant de se redresser quelque peu, se levant. « Enfin, disons que j'ai plus fait du repérage. Mais je veux bien une visite guidée avec toi, même si ça finit là où on ne s'y attend pas. » Les yeux rieurs, complices, alors qu'elle récupérait la pokéball dans son sac en observant la petite feunnec. Elle n'osait pas s'en rapprocher, de peur qu'elle se mette en rogne par sa présence.
« Tu ne m'as pas présentée ta nouvelle amie. Qui au passage, n'a pas l'air de spécialement apprécier les inconnus. » Elle joua avec sa propre pokéball, incertaine de si elle devait laisser sortir la bestiole. Finalement, la belle décida de simplement l'accrocher à la ceinture de son short - elle préférait l'avoir proche d'elle. « Ou alors juste moi. » La demoiselle l'observait du coin de l'œil, incertaine de savoir quoi penser du pokémon. « Ca fait longtemps que tu l'as ? »
Cael Hogan
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Il suivit des yeux cette main qui s'était posée sur son bras – et ce geste, anodin, en disait trop long pour qu'il s'estime tiré d'affaire. Elle avait compris que quelque chose clochait, et il n'échapperait probablement pas indéfiniment aux questions qu'elle pouvait bien se poser. Si elle lui accordait du répit – probablement pour ne pas entacher la bonne humeur ambiante de leurs retrouvailles –, il savait d'avance que ça ne durerait pas. Elle finirait par chercher à comprendre, ou il cèderait de lui-même, d'une façon ou d'une autre. Ni l'un ni l'autre n'était voué au silence, ni très bon de toute façon pour se taire.
Heureusement, elle n'insista pas. Pour l'instant, il était encore lire d'esquiver le sujet, de détourner les conversations en direction de terrains qu'il jugeait moins glissants. Pas peu ravi, il se fendit d'un rictus, les traits forcés dans un faux outrage pour lequel il n'était, à l'instant, pas très doué. « Tu as osé faire la fête sans même m'inviter ? » Ah, quelle débutante ! « Impossible, donc, que tu connaisses les meilleures adresses. » Il se fit aussitôt serment de l'emmener découvrir tous les recoins de cette ville dont il s'était entiché avec le temps. Probablement serait-il resté à Nemerya, si les circonstances avaient été différentes. Mais Artiesta, c'était bien – c'était vivant, et puis c'était loin. Loin des drames et des absents.
« Hm ? » Il suivit son regard, un peu décontenancé – mit quelques secondes à saisir de quoi elle parlait. « Ah ! Myla ! Elle est… Non, t'inquiète, c'est pas juste toi. Elle est juste… territoriale. Elle prend tellement de place que même Hécate – ma Ponyta, j'sais pas si tu te souviens – a du mal avec elle… » Il haussa les épaules – les deux avaient un tempérament aussi capricieux que possessif. Il s'y faisait… « Hm… Ça fait quelques mois maintenant que je l'ai récupérée. Son ancienne dresseuse a eu des soucis, elle a pas pu la garder, puis… Je sais pas, le coup de foudre, un peu. Mais elle est un peu tsundere sur les bords. » Comme si elle avait compris qu'on parlait d'elle, la petite Feunnec avait redressé les oreilles, ses prunelles curieuses portées sur les deux humains qui parlaient trop. « Et toi ? T'avais adopté une Goupix, non ? Tu l'as toujours ? » Il glissa un regard en direction de la Pokéball dont elle s'était saisie. « Si tu veux tenter de la sortir, tu peux. Myla devrait pas être hostile. » Il l'espérait, en tout cas. Il n'était pas certain que mettre le feu à son appartement soit tout à fait recommandé.
Elle écoutait Cael parler de son pokémon, des difficultés que la petite avait. Puis, se redressant, elle repris en main la pokéball de Lily. « Oui. Elle est toujours là. On va bien voir si ton appart' va survivre. » Elle relâcha son pokémon glace, qui observa alors les environs. Dévisageant l'homme pendant quelques secondes, son attention se reporta vite vers l'autre pokémon du coin. Trottinant tranquillement dans sa direction, elle ne se fit pas prier pour sauter sur le canapé où reposait la Feunnec. Elle émit un rugissement sympathique - probablement destiné à dire bonjour à l'intéressée - sans toutefois venir jusqu'à l'accoudoir. Puis elle se posa tranquillement dans un coin du canapé, observant davantage la pièce. Elle s'en retourna gambader joyeusement.
« Elle va probablement aller mettre son nez partout dans tes affaires. » La dresseuse ne voyait pas l'intérêt de la stopper ; c'était relativement normal pour un pokémon de faire le tour de son environnement, surtout s'il lui était inconnu. « Au moins le canapé va bien. » Elena avait craint une seconde que le meuble finisse prit entre feu et glace, dans un état déplorable. Mais pour l'instant, ça allait. Elle reprit une gorgée de son verre avant de le poser définitivement sur le bar. Prenant elle-même ses aises dans l'endroit, Elena observa par une des fenêtres l'extérieur. « C'est plutôt cozy ici. Tu veux partir maintenant, ou tu veux discuter un peu ? Ou autre chose, peu m'importe. Je reste avec toi au moins pour la journée. Et la soirée. » Et potentiellement plus longtemps. Elle n'avait pas de plan de prévu, et considérant qu'elle avait décidé un peu plus tôt de s'enquérir de la santé mentale de son ami, il y avait peu de chance qu'elle quitte la ville tout de suite. « ... Ou la semaine. » Elle lui fit un clin d'œil, lui souriant.