Ryuki avait évolué, je voulais lui offrir l’occasion de pouvoir retrouver la mer sous sa nouvelle forme. Il était maintenant rendu trop gros pour nager dans les petits bassins, il avait besoins d’espace pour dépenser son énergie. Sinon, je sais pertinemment comment il l’a dépensera, en provocant des combats à ne plus en finir. Je parti donc de Nemerya jusqu'à Sunrya, puis je pris le traversier jusqu'à Porte-Corail.

Il y avait un petit chemin à parcourir pour se rendre à la plage. La plupart, paresseux, prenais le bus qui les emmenais directement. Je préférais marcher et prendre mon temps pour admirer le petit paysage. Je déteste être coincé entre des gens que je ne connais pas dans un petit espace clos.

Le chemin est toute tracé, impossible de ce perdre. Il est tout sablonneux, ce n’est pas étonnant, la plage est proche. Je sais que mon pokémon est impatient de nager dans la mer à nouveau, ce n’était pas arrivé depuis notre départ de Kanto. Il faudra que je vienne plus souvent. Sauf que voila, j’aime prendre mon temps et même
si le chemin est court, je veux l’explorer un peu.

Du coin de l’œil, je perçois un mouvement dans le sable. Je m’arrête, peut-être qu’un pokémon est caché ou est passé rapidement par là. Je me rapproche, je veux savoir ce qui à attiré mon regard.

Je fixe l’endroit où j’ai vue bouger, dans l’espoir de percevoir un nouveau mouvement. Finalement, rien ne se passe. Je décide alors de m’approcher, mes pas, même s’ils sont légers, envoie des ondes de choc dans le sable.

Je suis à moins d’un mètre de l’endroit. Un pokémon jaillie du sable et j’en reçois un peu au visage. Par reflex, je ferme les yeux, mais j’en ai également reçu dans la bouche. Ark, je tente tant bien que mal de le recracher. C’est si élégant!! Je fini par tout enlever et vois maintenant le pokémon, auteur de cette petite farce déplaisante.

C’est une petite Sonistrelle et elle semble bien heureuse que son coup est fonctionné. Je croyais que ce pokémon vivant dans les grottes comme les Nosferaptis. J’ai bien fait de faire le chemin à pied, j’ai appris une nouvelle chose.

Je regarde à demi sourire, la petite chauve-souris est satisfaite de sa farce et continue son chemin. J’en fait de même.

Je continue mon chemin et plus j’avance et plus j’entends un bruit. Au début ça va, c’est comme un bruit de fond venant de la nature. Tranquillement le son devient plus fort et par la suite, rapidement insupportable, ce n’est plus un bruit de fond, mais bien un brouhaha incessant. Je mets mes mains sur mes oreilles pour essayer de couvrir un minimum le bruit. Je cherche ensuite d’où viens tout ce chahut.

Je me suis avancé assez près pour voir d’où viens finalement tout ce vacarme. C’est un petit Crikzik, qui aurait pu imaginer qu’une si petite chose puisse faire autant de bruit. C’est agaçant, il est chez lui et on est en plein jours, il a donc théoriquement ‘’le droit’’ de faire tout ce bruit… Enfin ce n’est pas comme si une loi existait pour les pokémon sauvage!

D’humain à pokémon rien ne me donne vraiment le droit d’y faire quelque chose, je devrais le laisser faire et passer mon chemin. Sauf qu’un de mes pokémons n’est pas de cet avis. De l’intérieur de sa pokéball, il y en a assez de ce brouhaha. Voilà Ryuki, mon Léviator, qui sort de sa pokéball et rugis, pour l’intimidé, sur le pauvre petit Crikzik. Celui-ci ne semble pas impressionner et continue de faire comme si de rien n’était. Il en a dedans ce petit!

Presque insulté, Ryuki tape violemment sur le sol avec sa queue. Les ondes de choc font rebondir le criquet sur le sol. Impassible, il ne s’arrête toujours pas. En tant que dresseuse pokémon, je devrais intervenir, sauf que je n’ai pas vraiment envi de m’en mêler et puis, j’ai me demande comment ça va finir.

Dans une nouvelle tentative de le faire taire, je vois des nuages se former au dessus de nous, et peut après, la pluie se met à tomber. Cela l’obligera peut-être à arrêter et rentrez chez lui. Je regarde le Crikzik, non, toujours pas! Finalement, Ryuki perd patience, sa queue se teint d’une lumière verdâtre et sans criez gare, lui envoi un énorme coup. Le petit pokémon revole dans les airs.

Je reste figé, j’aurai du intervenir après la tentative de danse-pluie. Bye-bye Crikzik! Le silence est revenu et Ryuki a l’air fier de lui.

-Tu y as été un peu fort… T’avais pas besoins de l’envoyer valser dans le décor!

Il fait la mou, je le rappelle à sa pokéball, il ressortira une fois rendu à la plage. Je reconnais qu’il avait essayé la méthode douce avant, je dois lui apprendre à ce retiré lorsque ça ne fonctionne pas comme il veut, un vrai enfant! Je continue mon chemin, un peu décourager de l’attitude de mon pokémon. Plus loin, il y a de l’agitation, quoi encore?

Je savais qu’il y avait beaucoup de pokémons sur les routes, mais je ne m’attendais pas à en voir aussi souvent. À force de suivre, les agitations par-ci,  par-là, j’ai un peu dévié du chemin pavé. Deux Nidorans femelles ce battent férocement, un gros rocher est placer un peu plus proche d’eux, je me faufile subtilement derrière pour les observer (encore). À peine deux mètres plus loin, il y a un troisième Nidoran, mais il est plus foncé, c’est un mâle. Je comprends maintenant, elle se batte pour savoir qui sortira avec.

Lui le pauvre, ne semble pas savoir où se donner de la tête. Quand deux femelles se battent, c’est  risquer de s’interposer au risque de ce manger des claques! L’une d’elle est un peu plus grosse, plus âgée peut-être? Elle semble avoir l’avantage et fini par envoyer la plus jeune se cogner contre le rocher d’où j’observe la scène. Ils ne m’ont toujours pas repérer.

La plus vieille est victorieuse, mais soudain une lumière aveuglante l’entour. Je suis émerveillé de pouvoir assisté à une évolution, surtout de pokémon sauvage. C’est un phénomène est tout de même assez rare. Une fois évolué, elle se rend auprès du mâle, elle a gagné ce combat, donc le droit d’être avec lui. Contre toute attente, le mâle la repousse, on dirait qu’il n’apprécie pas sa forme évolué, il rejoint la plus petite et frotte son museau contre elle, en guise d’affection.

Nidorina assiste à la scène impuissante, une évolution n’est pas réversible. En peine d’amour, elle a perdu l’élue de son cœur, elle s’enfuit en pleurant. J’ai de la peine pour elle, mais c’est la dure vie, je ne peux rien y faire. Les deux tourtereaux s’en vont, indifférant à la peine de Nidorina, faire leur nid d’amour.

J’aurai assisté à toute une scène et appris de nouvelle chose également, les Nidorans mâle n’aime pas s’accoupler avec l’évolution de la femelle. Un Nidoran pour un Nidoran! Nidorina se trouvera surement un beau Nidorino à la place.
Je sors de ma cachette et me redirige vers la route.

Je commence à comprendre pourquoi les gens prennent le bus, j’ai du mal à faire 10 mètres sans tomber sur des pokémons sauvages. Je préfère quand même ça à être coincé parmi un tas de touristes. Je ne semble pas êtres la seule qui a du mal à avancer, un Feuillajou n’arrête pas de bondir et de hurler sur deux gamins qui essaie de faire du vélo tranquille. Les deux enfants n’osent pas avancer, de peur de se faire taper dessus par le pokémon.

Je ne peux pas juste passer mon chemin, ça serai cruelle et puis on dirait que les deux enfants m’ont vue. Leur regard me supplie de venir les aidés. Je soupire, je comprends que des enfants soient terrifiés par un pokémon, mais un Feuillajou? Sérieusement? Je m’approche d’eux et j’attrape le pokémon par le collet au moment où il bondit à nouveau. Il est léger, mais il se débat et hurle de plus belle. Devant les grondements de Ryuki ses cris ne sont rien à comparer, il ne m’intimide pas du tout. J’ignore ses singeries et m’adresse au deux jeunes garçons.

-Je le retiens, partez devant et rester bien sur la route.

Devant ma nonchalance, les deux garçons me regarde incrédule avant de partir sans un mot. Un merci ne les aurait pas tués! Bon, qu’est-ce que je fais de lui maintenant? Je l’ai retourné face a moi, pour planté mon regard sévère dans le sien. Il se calme tout d’un coup.

-Je ne sais pas ce qu’il t’a pris de faire peur à deux gamins inoffensifs, mais ce n’est pas un jeu. Trouve-toi autre chose.

Il me fait signe de la tête qu’il a comprit. J’ai une tête à faire si peur? Bon c’est vrai je me suis montré autoritaire. Je le dépose au sol et il part sans demander son reste.

J’entends à nouveau du bruit, faite que ce ne soit pas encore un pokémon aussi bruyant que le Crikzik de tout à l’heure. En cherchant d’où proviens le son, je me rends compte que ce son des petit cris aigu de détresse. Un enfant blessé par un pokémon? Non, c’est un autre Sonistrelle. La pauvre elle gémit de douleur, les yeux larmoyants. Je m’approche doucement, les pokémons sauvages peuvent être agressifs lorsque blesser.

Lorsqu’elle me voit, elle semble ce calmer, elle m’observe, suis-je une menace ou une âme bienveillante. Après analyse, ses yeux s’illumine, elle semble approuver ma présence. Je m’avance alors d’avantage vers le petit pokémons. Je la prends doucement dans mes bras et regarde ce qui ne va pas. Elle a une patte cassée.  Que faire? L’image d’une personne me vient à l’esprit, pourquoi je pense à lui? Ah oui c’est vrai, il m’a dit être secouriste pokémon, qu’est-ce qu’il ferait dans cette situation? Je réfléchissais, sur ce que j’avais lu en même temps sur comment soigné un membre cassée.

D’abords, il faut immobiliser le membre en question,  pour évitez que l’os ne bougent. Je regarde dans mon sac, ce qui pourrait servir. Hum… je vais utiliser ma brosse à dent, tant pis j’en achèterais une autre. Je casse la tête, elle est de la bonne longueur,  je la place sur sa patte et l’attache avec un ruban que j’avais dans le fond de mon sac. Voilà sa devrait faire l’affaire.

Pendant que je cherche une bais dans mon sac à lui donner, il y a une énorme bourrasque de vent. Devant moi, une énorme ombre me cache du soleil. Je lève la tête et j’aperçois un Bruyverne, il est imposant. Il me toise du regard avant de le posé sur son avorton. Celui-ci est tout joyeux de voir un de ses congénères.  Les cris de la petite chauve-souris avait alerté ceux-ci, mais j’étais intervenue avant leur arrivé.

Je le laisse repartir a leur bon soins, sa patte étant immobilisé, sa ne devrait pas s’aggraver. Au moins, la mère ne m’a pas attaqué.

Il est là, il me tourne autour et tourne sur lui-même également. J’ai beau essayer de l’éviter du regard, il revient toujours dans mon champ de vision. Comment peut-il tourné ainsi sans être étourdis? Moi, ma tête commence à tourner. Je ferme les yeux, il aura peut-être disparue si je cesse de le regarder.

Non, il est toujours là. Il tourne, tourne, tourne et tourne. Voilà, j’ai le tournis. Hélios, me tourne souvent autour, mais pas aussi intensément. Je tombe les fesses au sol.  Mais qu’est… il s’est arrêter de tourné. J’ai l’impression qu’il se moque de moi. Il finit par repartir, il cherche une nouvelle personne à étourdir. Je prends le temps d’attendre que ma tête arrête de tourné. Et me voilà repartie sur la route.

Très peu de temps après, c’est un autre Tic qui arrive devant moi. Sauf que lui, il est immobile. Je le regarde plutôt étonner que ses engrenages ne tournent pas comme son ami. Il a l’air de ce retenir par contre. Parlant de pokémon tournant, cette fois c’est Hélios mon Solaroc qui sort. Lui se met a tourné sur lui-même. Il cherche à incité l’autre à faire de même.

Les tours de mon Solaroc on raison de lui, il tourne, tourne et tourne. Voilà, il a l’air heureux, je préfère ça. Cette fois, j’ai évitez de trop concentré mon regard, alors je ne suis pas étourdit. Je peux continuer mon chemin en paix, Hélios me suis en lévitant, il profite des rayons du soleil.