Emil Solem Leroy
Feat. Atsumu Miya - Haikyū!!
26 ans
Occupation
30.06.95
Aucune Faction
Hoenn
Habite à Voltapolis
Il/Lui
Pulsar
Privilégié
Décomplexé
Ambitieux
Aigri
Sarcastique
Compétitif
On ne connaît rien de la rage des gagnants et de l’amertume des perdants sans en avoir heurté les deux extrémités – sans s’être échoué au creux des récifs déchaînés et sans s’être désarticulé contre les vagues si furieuses d’exister.
Emil, lui, sait.
Il connaît l’exaltation des sommets lorsqu’on les atteints, mais aussi la terreur des profondeurs océaniques lorsque l’on s’y éteint.
L’avenir t’a fermé ses portes, t’as séquestré entre ses quatre murs sans la moindre fenêtre à casser, sans ouverture à défoncer.
Tu es prisonnier. Prisonnier de ton corps charcuté et de tes ambitions démesurées.
Emil, le sais-tu? Cela fait désormais quatre ans que tu as tourné le dos au champ de bataille, que tu as cessé l’ascension des plus hauts monts. Quatre ans que tu t’es résigné, tu as troqué l’abandon contre l’acceptation.
Quatre ans que tu te mens à toi-même, que tu feints la résilience quand, à chaque nouvelle aube, c’est la rage qui déchire tes entrailles qui accueille l’ascension renouvelée du soleil dans le ciel. Ouvre les yeux, Emil; personne ne hait comme toi.
Tu es le pantin du destin, accablé par les fatalités et tenu captif par un passé qu’il t’est impossible d’oublier.
Gamine mise en lumière par l’attention médiatique, injustement propulsée sur trône dont l’importance et les subtilités lui à coup sûr sont trop compliquées… À tes yeux, l’usurpatrice n’est rien de plus qu’un coup de marketing, qu’un produit à consommer.
Et c’est à cette inadmissible machination que tu dois ta déchéance.
La mort de la dernière étoile née pour te faire briller.
Son nom te brûle les lèvres, te paralyse les jambes et t’arrache le cœur. Face à toi, la simple mention de l’arène eau devient un prétexte, une excuse.
Son existence fait couler l’encre autant qu’elle motive les insultes fruits de la bassesse d’esprit. T’es pas con Emil, mais tu vis dans le passé.
Tu as trouvé confort dans les cendres de l’excellence, dans la haine qui te qualifie.
Tu es un privilégier, Emil.
De ceux à qui tout réussit et dont l’excellence n’est que formalité. C’est frustrant, tu sais.
Frustrant d’assister, impuissant, au gâchis de ton potentiel.
Tu as toujours eu la chance de pouvoir te réinventer. Lorsque le baseball a cessé d’être une opportunité, tu t’es reconverti dans le dressage… Et, un peu trop souvent, c’est de prodige que l’on t’a qualifié.
Alors pourquoi? Pourquoi tu n’as pas recommencé?
Sans doute parce qu’il est drainant de sans cesse tout se faire voler et que, quelque part, il est réconfortant de caresser la certitude que ça ne risque plus d’arriver.
En apparence, tu es l’incarnation de la résilience.
Ta réputation te précède – tes exploits également. Inutile de se mentir, il est difficile d’oublier le garçon qui, peu après son amputation, s’est directement consacré au combat au point d’en faire une vocation.
Et c’est cette incroyable détermination que tu veux continuer de dégager, que tu veux percevoir dans l’iris de ceux qui t’admirent – qu’importe si le tableau est volé à plus méritants.
De toute évidence, tu n’es pas désagréable à côtoyer.
Quand on s’abstient de creuser, c’est un jeune homme dévoué que l’on apprend à connaître – peut-être même à apprécier.
Le masque est à peine ébréché.
Il n’est pas difficile de s’attacher, Emil. Ton sourire – dans l’hypocrisie – attire les gens.
Tu es un phare dans l’obscurité, le fantôme de ton passé – rassembleur auprès de la falaise que tu sembles protéger, prêt à voir les navires s’écraser à tes pieds.
Au fond, rien n’a changé.
Si ce n’est que, derrière les portes closes, les fenêtres se claquent au moindre rire d’un enfant et que, dans la rue, tu n’hésites jamais à botter plus loin le ballon des plus maladroits…
Déteste viscéralement les enfants; Souvent des airs de vieux con; Amputé de la jambe gauche; Déteste la ligue et toutes ses institutions officielles; Ex champion eau; Atteint facilement le mètre quatre-vingt-cinq; Cheveux blonds au naturel; Ex joueur de baseball; Membre fantôme; Possède une prothèse hors de prix; Porte toujours des pantalons longs; Possède une boîte de combats pokémon clandestins; Doigt d’honneur à Meira; Projette de défier la ligue; Ne veut plus se spécialiser dans le type eau; Aime les lasagnes; Depuis son amputation, a son 2ème prénom en horreur; Continue de pratiquer le sport, à moindre échelle; Plus svelte que musclé; Mais bon, un peu quand même; Prunelles brunes, sans éclat; Apprécie le orange; Sourires rarement sincères; Dévore beaucoup de livres sur la stratégie; A explicitement exigé qu’on lui retire tous les postes de télévision pour enfants; Dégage une certaine froideur à priori inexplicable; A décidé de s’installer à Voltapolis, raf s’il faut que ça explose une deuxième fois; Est arrivé à Lumiris à vingt-et-un ans; N’a pas eu de relation sérieuse depuis près de six ans; Mens souvent pour se protéger et protéger les gens; Vis en appartement; Subit la vie
Emil, lui, sait.
Il connaît l’exaltation des sommets lorsqu’on les atteints, mais aussi la terreur des profondeurs océaniques lorsque l’on s’y éteint.
Tu es un souvenir Emil.
Lorsque l’on parle de toi, c’est pour se remémorer tout ce que tu as été.
Et tout ce que tu aurais pu devenir.
Lorsque l’on parle de toi, c’est pour se remémorer tout ce que tu as été.
Et tout ce que tu aurais pu devenir.
L’avenir t’a fermé ses portes, t’as séquestré entre ses quatre murs sans la moindre fenêtre à casser, sans ouverture à défoncer.
Tu es prisonnier. Prisonnier de ton corps charcuté et de tes ambitions démesurées.
Emil, le sais-tu? Cela fait désormais quatre ans que tu as tourné le dos au champ de bataille, que tu as cessé l’ascension des plus hauts monts. Quatre ans que tu t’es résigné, tu as troqué l’abandon contre l’acceptation.
Quatre ans que tu te mens à toi-même, que tu feints la résilience quand, à chaque nouvelle aube, c’est la rage qui déchire tes entrailles qui accueille l’ascension renouvelée du soleil dans le ciel. Ouvre les yeux, Emil; personne ne hait comme toi.
Tu es le pantin du destin, accablé par les fatalités et tenu captif par un passé qu’il t’est impossible d’oublier.
Et ta colère, égoïste et vindicative, possède un nom.
Une existence, une identité à écraser.
Naia.
Une existence, une identité à écraser.
Naia.
Gamine mise en lumière par l’attention médiatique, injustement propulsée sur trône dont l’importance et les subtilités lui à coup sûr sont trop compliquées… À tes yeux, l’usurpatrice n’est rien de plus qu’un coup de marketing, qu’un produit à consommer.
Et c’est à cette inadmissible machination que tu dois ta déchéance.
La mort de la dernière étoile née pour te faire briller.
Son nom te brûle les lèvres, te paralyse les jambes et t’arrache le cœur. Face à toi, la simple mention de l’arène eau devient un prétexte, une excuse.
Son existence fait couler l’encre autant qu’elle motive les insultes fruits de la bassesse d’esprit. T’es pas con Emil, mais tu vis dans le passé.
Tu as trouvé confort dans les cendres de l’excellence, dans la haine qui te qualifie.
Dis, t’es pas fatigué, parfois, de toujours regarder derrière toi?
Pourquoi es-tu incapable de voir ce que tu as à offrir plutôt que tout ce que l’on t’a volé?
Pourquoi es-tu incapable de voir ce que tu as à offrir plutôt que tout ce que l’on t’a volé?
Tu es un privilégier, Emil.
De ceux à qui tout réussit et dont l’excellence n’est que formalité. C’est frustrant, tu sais.
Frustrant d’assister, impuissant, au gâchis de ton potentiel.
Tu as toujours eu la chance de pouvoir te réinventer. Lorsque le baseball a cessé d’être une opportunité, tu t’es reconverti dans le dressage… Et, un peu trop souvent, c’est de prodige que l’on t’a qualifié.
Alors pourquoi? Pourquoi tu n’as pas recommencé?
Sans doute parce qu’il est drainant de sans cesse tout se faire voler et que, quelque part, il est réconfortant de caresser la certitude que ça ne risque plus d’arriver.
En apparence, tu es l’incarnation de la résilience.
Ta réputation te précède – tes exploits également. Inutile de se mentir, il est difficile d’oublier le garçon qui, peu après son amputation, s’est directement consacré au combat au point d’en faire une vocation.
Et c’est cette incroyable détermination que tu veux continuer de dégager, que tu veux percevoir dans l’iris de ceux qui t’admirent – qu’importe si le tableau est volé à plus méritants.
De toute évidence, tu n’es pas désagréable à côtoyer.
Quand on s’abstient de creuser, c’est un jeune homme dévoué que l’on apprend à connaître – peut-être même à apprécier.
Le masque est à peine ébréché.
Il n’est pas difficile de s’attacher, Emil. Ton sourire – dans l’hypocrisie – attire les gens.
Tu es un phare dans l’obscurité, le fantôme de ton passé – rassembleur auprès de la falaise que tu sembles protéger, prêt à voir les navires s’écraser à tes pieds.
Au fond, rien n’a changé.
Si ce n’est que, derrière les portes closes, les fenêtres se claquent au moindre rire d’un enfant et que, dans la rue, tu n’hésites jamais à botter plus loin le ballon des plus maladroits…
Déteste viscéralement les enfants; Souvent des airs de vieux con; Amputé de la jambe gauche; Déteste la ligue et toutes ses institutions officielles; Ex champion eau; Atteint facilement le mètre quatre-vingt-cinq; Cheveux blonds au naturel; Ex joueur de baseball; Membre fantôme; Possède une prothèse hors de prix; Porte toujours des pantalons longs; Possède une boîte de combats pokémon clandestins; Doigt d’honneur à Meira; Projette de défier la ligue; Ne veut plus se spécialiser dans le type eau; Aime les lasagnes; Depuis son amputation, a son 2ème prénom en horreur; Continue de pratiquer le sport, à moindre échelle; Plus svelte que musclé; Mais bon, un peu quand même; Prunelles brunes, sans éclat; Apprécie le orange; Sourires rarement sincères; Dévore beaucoup de livres sur la stratégie; A explicitement exigé qu’on lui retire tous les postes de télévision pour enfants; Dégage une certaine froideur à priori inexplicable; A décidé de s’installer à Voltapolis, raf s’il faut que ça explose une deuxième fois; Est arrivé à Lumiris à vingt-et-un ans; N’a pas eu de relation sérieuse depuis près de six ans; Mens souvent pour se protéger et protéger les gens; Vis en appartement; Subit la vie
Miror B est le dernier pokémon lié à ton passé qu’il te reste.
Après la reprise de l’arène par Naia, tu as décrété que la meilleure chose à faire était de les relâcher, de leur offrir une deuxième chance au crochet de la liberté.
La plupart d’entre eux ont accepté – autant par respect que par affection pour toi – , mais pas Miror B.
Dernier arrivé dans l’équipe, il en a également été le membre le plus tenace et le moins docile. Tu as vraiment tenté de négocier, d’argumenter… Mais rien à fair e : plus tu insistais, moins il écoutait.
Au final, spoiler alert, c’est lui qui eu le dernier mot sur votre amitié.
Maintenant, il est là. Il coule des jours paisibles et tu le tiens le plus éloigné possible de tes activités. Miror B n’est pas là pour combattre, mais pour… vivre à tes frais.
Et ça vous convient parfaitement comme ça.
Après la reprise de l’arène par Naia, tu as décrété que la meilleure chose à faire était de les relâcher, de leur offrir une deuxième chance au crochet de la liberté.
La plupart d’entre eux ont accepté – autant par respect que par affection pour toi – , mais pas Miror B.
Dernier arrivé dans l’équipe, il en a également été le membre le plus tenace et le moins docile. Tu as vraiment tenté de négocier, d’argumenter… Mais rien à fair e : plus tu insistais, moins il écoutait.
Au final, spoiler alert, c’est lui qui eu le dernier mot sur votre amitié.
Maintenant, il est là. Il coule des jours paisibles et tu le tiens le plus éloigné possible de tes activités. Miror B n’est pas là pour combattre, mais pour… vivre à tes frais.
Et ça vous convient parfaitement comme ça.
Miror B
Nénupiot
Mâle
Cuvette
Emil.
Il serait facile de raconter les détails de ta naissance, de mentionner la chaleur caniculaire d’un mois de juin tirant à sa fin et d’expliquer les motivations qui ont poussé tes parents à te gratifier d’un tel prénom.
Il serait encore plus simple de s’épancher sur l’irritabilité de ta mère une fois sur la civière ou sur les nerfs d’acier de la deuxième dont l’expression demeurait résolument chaleureuse malgré la douleur d’une main broyée...
Après tout, tes premières minutes de vie ont été à la fois uniques et banales, rythmées et gravées par les quelques particularités qui justifient le caractère exceptionnel de chaque nouveau commencement...
Prodige, c’était le mot que l’on utilisait lorsque l’on te désignait.
À 6 ans, déjà, c’est toi que l’on remarquait...
Et qu’est-ce que tu appréciais l’attention que l’on te portait.. Les compliments – comme tant de caresses sur ta peau – alimentaient ton égo, t’élevaient d’eux-mêmes au sommet.
Illustre lanceur, c’est – ironiquement – sur les bases que tu t’illustrait le plus. Tu as toujours été le plus rapide et le plus vif de ton équipe.
Un vrai vif d’or que l’on a un peu trop souvent tenté de réorienter vers l’athlétisme… Soyons francs, ton avenir, des entraînements aux Olympiques, aurait été déjà tout tracé. Mais rien ne t’allumait autant que la dynamique des sports d’équipe.
Pouvoir compter sur les autres et, surtout, que les autres puissent compter sur toi : tu n’as pas souvenir d’une sensation plus grisante que le pincement d’une tape reconnaissante dans le dos. Juste ça, c’était suffisant. Tu ne voulais pas être une étoile brillant en solitaire; pour mieux te développer, tu avais besoin de ta voie lactée.
Et c’était une mentalité qui, presque autant que tes talents, gorgeaient tes mères de fierté.
La réalité, à la maison, n’avait rien de suffisamment choquante pour en briser l’intimité. Cadence et Serena étaient un couple solide malgré les moqueries et les commentaires déplacés.
En décidant de t’avoir, elles s’étaient volontairement exposées à l’intolérance des idéaux qui ne peuvent être changés. Les anciennes mentalités, comme elles aimaient les appeler.
Celles qui exigeaient et imposaient une version inébranlable de la famille : papa, maman et les enfants.
Tout autre modèle était forcément inexacte et imparfait, voire carrément irrecevable.
Et même si votre famille était belle, elle ne le serait jamais suffisamment.
Jamais autant qu’une famille normale.
Ta véritable chance, Emil, est d’avoir toujours été du bon côté.
À l’école, les autres gamins te respectaient. À l’unanimité, ils reconnaissaient ton talent et personne n’avait envie de se mettre à dos tes acquis.
Au final, peut-être croyaient-ils que tes bonnes grâces leur servirait… Peut-être se servaient-ils de toi, mais, évidemment, qui te l’aurait dit? Les commentaires acerbes ne se rendaient jamais à toi.
Ils se murmuraient dans l’ombre, se heurtaient aux frontières de l’hypocrisie. Les gens t’aimaient… Ou du moins, c’est ce qu’ils voulaient bien te faire croire.
Jusqu’à Léandre.
Tu ne sais pas quand le déclic s’est produit, quand tu as été véritablement confronté pour la première fois à un désir bien différent de celui de tes parents…
Mais, vraisemblablement, ça avait toujours été là.
Dormant au plus profond de toi.
Tu te souvenais avoir déjà entendu le bavardage étouffé des curieux qui se questionnaient à savoir comment un garçon comme toi pouvait rester seul aussi longtemps, mais, obnubilé par d’autres priorités, tu ne t’étais pas inquiété… Encore moins questionné.
Ta vie se résumait au sport, à l’avenir que l’on te faisait miroiter.
Tu ne voulais pas d’une seconde moitié, d’une âme pour te compléter. Tu voulais d’une place assurée dans les nationals. Tu voulais briller au sommet de l’humanité.
Mais il suffit souvent d’une légère brèche dans la plus solide des carapaces pour que l’amour s’y invite.
Il t’a fallut du temps pour l’apercevoir, pour que tes yeux acceptent enfin de le voir.
Du haut de tes vingt ans, tu accordais plus de valeur à l’avenir qu’au présent… Mais Léandre a bouleversé ton univers. Même si tu as toujours été à la fois secret et discret, il t’es impossible de nier à quel point tu t’es découvert dans cette relation et, notamment, au travers lui.
Sa réalité t’était aussi étrangère qu’effrayante.
Mais tu voulais être là.
Sans un regard pour la culpabilité de tes mères qui croyaient et à qui l’ont disait que c’était leur faute si tu étais comme ça.
Une blessure au genoux.
Un simple accident, une maladresse pendant un entraînement. Ce n’était pas la première fois.
Quand on pratiquait le sport à haut niveau, ce genre de meurtrissure était monnaie courante. Inflammation, fracture, foulure… Les choix ne manquaient pas et tu n’étais pas en reste de ce côté.
Prodigue, mais certainement pas surhomme.
Non, vraiment, rien de fondamentalement inquiétant.
Jusqu’à l’arrivée des radiographies.
Et la chute brutale qui leur a succéder.
À tes yeux, ça ne ressemblait à rien. C’était juste une putain de tache blanche, grise si on plissait les yeux… Mais aux dires des médecins, ce n’était pas censé se trouver là.
Ce n’était pas normal… ni même banal.
En d’autres termes, on qualifiait cette ridicule variation de couleur de tumeur osseuse.
Ton monde s’est écroulé ce jour-là.
Quelque part, tu as cessé d’exister. Tes rêves, tes promesses : tout s’est effacé… et tu n’as jamais eu le courage d’assumer.
D’en parler. De te confier.
Honteux, incapable de partager le poids de ton fardeau; tu as tenu Léandre à l’écart. Tu as commencé à mentir, à broder une fausse réalité.
Tes examens chez le médecin devenaient des « entraînements » et tes séjours prolongés des « matchs à l’étranger ». Tu as tout fait pour le dissuader de t’aider.
Pour ne pas l’enfoncer dans le désespoir qui te gagnait… Tout en croyant naïvement que tout cet horreur appartiendrait bientôt au passé. Qu’une fois que ce serait terminé, tu pourrais reprendre ta vie là où tu l’aurais laissée.
Mais plus la fatigue s’installait, moins les résultats se montraient convaincants. Après deux ans de combat, les chances d’une chimiothérapie réussie se sont effondrées… et l’amputation s’est bientôt dessinée comme dernière solution.
Il fallait retirer le mal avant qu’il ne se généralise, avant que la douleur ne devienne insupportable.
C’était l’opération ou la promesse d’une mort prématurée… Dans ce genre de situation, peut-on vraiment parler de « décision »?
À cet instant de ta vie, tu as décidé qu’il valait mieux tout perdre que de devenir un fardeau dans la vie des gens.
Conscient que votre attachement risquait de lui faire prendre la mauvaise décision, tu as quitté Léandre en prétextant l’arrivé d’un autre homme dans ta vie.
Tu as tout fait pour qu’il y croit, pour que l’atmosphère devienne insupportable dans le confort de votre foyer. Tu as voulu l’épargner.
Il était jeune, il gagnerait certainement d’autres cœurs que le tient… Considérant que ta propre vie touchait bientôt à sa fin, que pouvais-tu lui offrir qui puisse le retenir?
Tu n’étais qu’une loque à en devenir. Vous étiez trop vifs – beaux d’un avenir gorgé de promesses – et votre relation était trop jeune pour que tu acceptes volontairement de lui nuire aussi intensément…
La rééducation s’est révélée être ton pire cauchemar.
Apprendre à vivre avec une prothèse plutôt qu’une jambe t’a amputé d’une grande partie de ta confiance en toi… Mais pas encore assez pour t’empêcher d’avancer.
Non. Il a fallut que tu ailles à Lumiris, que tu décides de te soigner dans un nouveau cadre et de chercher l’épanouissement dans de nouvelles passions, pour que la vie se résout à t’achever définitivement.
Tu y as vraiment crû, tu sais… En arrivant dans la région, toujours incapable de circuler librement, mais fort de tes résolutions, tu as décidé que la vie ne devait pas s’arrêter.
Qu’il y avait autre chose à expérimenter que le baseball, qu’il y avait forcément quelque chose qui t’attendait ici bas… Et tu l’as trouvé.
Dans les combats pokémons.
Ça n’avait jamais été ton rêve d’enfant.
Tu n’avais jamais imaginé que tu en ferais une vocation. À vingt-et-un ans, tu avais beaucoup de temps à rattraper… Mais il t’a suffit d’un seul combat pour comprendre que tu pouvais y arriver.
Et d’une seule année pour t’élever à titre de champion d’arène.
De type eau, plus précisément.
C’est cet objectif, contre toutes attentes, qui t’a permis de tenir le coup; de passer au travers ta rééducation.
Concilier les deux a été épuisant, tu ne t’en es jamais caché… Mais les combats t’ont sauvé et la fatigue n’en a été que plus satisfaisante.
Elle te rappelait un peu celle des entraînements, des footings au soleil levant… Elle te donnait envie d’affronter la journée, de pousser toujours plus loin tes compétences et de combler des failles sans cesses plus profondes.
Le jour où l’on t’a remis les clés de l’arène eau, tous les doutes se sont volatilisés. Il y avait une vie après le cancer.
Tout ceci avait eu un sens, tu n’avais pas souffert en vain.
Il serait facile de raconter les détails de ta naissance, de mentionner la chaleur caniculaire d’un mois de juin tirant à sa fin et d’expliquer les motivations qui ont poussé tes parents à te gratifier d’un tel prénom.
Il serait encore plus simple de s’épancher sur l’irritabilité de ta mère une fois sur la civière ou sur les nerfs d’acier de la deuxième dont l’expression demeurait résolument chaleureuse malgré la douleur d’une main broyée...
Après tout, tes premières minutes de vie ont été à la fois uniques et banales, rythmées et gravées par les quelques particularités qui justifient le caractère exceptionnel de chaque nouveau commencement...
Mais ce sont surtout tes premiers pas dans ce monde qui t’ont qualifié.
Tes premiers pas de course sur un terrain de baseball, plus exactement.
Tes premiers pas de course sur un terrain de baseball, plus exactement.
Prodige, c’était le mot que l’on utilisait lorsque l’on te désignait.
À 6 ans, déjà, c’est toi que l’on remarquait...
Et qu’est-ce que tu appréciais l’attention que l’on te portait.. Les compliments – comme tant de caresses sur ta peau – alimentaient ton égo, t’élevaient d’eux-mêmes au sommet.
Illustre lanceur, c’est – ironiquement – sur les bases que tu t’illustrait le plus. Tu as toujours été le plus rapide et le plus vif de ton équipe.
Un vrai vif d’or que l’on a un peu trop souvent tenté de réorienter vers l’athlétisme… Soyons francs, ton avenir, des entraînements aux Olympiques, aurait été déjà tout tracé. Mais rien ne t’allumait autant que la dynamique des sports d’équipe.
Pouvoir compter sur les autres et, surtout, que les autres puissent compter sur toi : tu n’as pas souvenir d’une sensation plus grisante que le pincement d’une tape reconnaissante dans le dos. Juste ça, c’était suffisant. Tu ne voulais pas être une étoile brillant en solitaire; pour mieux te développer, tu avais besoin de ta voie lactée.
Et c’était une mentalité qui, presque autant que tes talents, gorgeaient tes mères de fierté.
La réalité, à la maison, n’avait rien de suffisamment choquante pour en briser l’intimité. Cadence et Serena étaient un couple solide malgré les moqueries et les commentaires déplacés.
En décidant de t’avoir, elles s’étaient volontairement exposées à l’intolérance des idéaux qui ne peuvent être changés. Les anciennes mentalités, comme elles aimaient les appeler.
Celles qui exigeaient et imposaient une version inébranlable de la famille : papa, maman et les enfants.
Tout autre modèle était forcément inexacte et imparfait, voire carrément irrecevable.
Et même si votre famille était belle, elle ne le serait jamais suffisamment.
Jamais autant qu’une famille normale.
Ta véritable chance, Emil, est d’avoir toujours été du bon côté.
À l’école, les autres gamins te respectaient. À l’unanimité, ils reconnaissaient ton talent et personne n’avait envie de se mettre à dos tes acquis.
Au final, peut-être croyaient-ils que tes bonnes grâces leur servirait… Peut-être se servaient-ils de toi, mais, évidemment, qui te l’aurait dit? Les commentaires acerbes ne se rendaient jamais à toi.
Ils se murmuraient dans l’ombre, se heurtaient aux frontières de l’hypocrisie. Les gens t’aimaient… Ou du moins, c’est ce qu’ils voulaient bien te faire croire.
Jusqu’à Léandre.
Tu ne sais pas quand le déclic s’est produit, quand tu as été véritablement confronté pour la première fois à un désir bien différent de celui de tes parents…
Mais, vraisemblablement, ça avait toujours été là.
Dormant au plus profond de toi.
Tu te souvenais avoir déjà entendu le bavardage étouffé des curieux qui se questionnaient à savoir comment un garçon comme toi pouvait rester seul aussi longtemps, mais, obnubilé par d’autres priorités, tu ne t’étais pas inquiété… Encore moins questionné.
Ta vie se résumait au sport, à l’avenir que l’on te faisait miroiter.
Tu ne voulais pas d’une seconde moitié, d’une âme pour te compléter. Tu voulais d’une place assurée dans les nationals. Tu voulais briller au sommet de l’humanité.
Mais il suffit souvent d’une légère brèche dans la plus solide des carapaces pour que l’amour s’y invite.
Il t’a fallut du temps pour l’apercevoir, pour que tes yeux acceptent enfin de le voir.
Du haut de tes vingt ans, tu accordais plus de valeur à l’avenir qu’au présent… Mais Léandre a bouleversé ton univers. Même si tu as toujours été à la fois secret et discret, il t’es impossible de nier à quel point tu t’es découvert dans cette relation et, notamment, au travers lui.
Sa réalité t’était aussi étrangère qu’effrayante.
Mais tu voulais être là.
Sans un regard pour la culpabilité de tes mères qui croyaient et à qui l’ont disait que c’était leur faute si tu étais comme ça.
Tu sais, Emil, tu aurais pu t’en tenir à ça.
La vie ne t’était pas désagréable. Dans les hauts autant que dans les bas, tu te sentais enfin complet.
Mais ne dit-on pas que tout ce qui monte est destiné à redescendre?
La vie ne t’était pas désagréable. Dans les hauts autant que dans les bas, tu te sentais enfin complet.
Mais ne dit-on pas que tout ce qui monte est destiné à redescendre?
Une blessure au genoux.
Un simple accident, une maladresse pendant un entraînement. Ce n’était pas la première fois.
Quand on pratiquait le sport à haut niveau, ce genre de meurtrissure était monnaie courante. Inflammation, fracture, foulure… Les choix ne manquaient pas et tu n’étais pas en reste de ce côté.
Prodigue, mais certainement pas surhomme.
Non, vraiment, rien de fondamentalement inquiétant.
Jusqu’à l’arrivée des radiographies.
Et la chute brutale qui leur a succéder.
À tes yeux, ça ne ressemblait à rien. C’était juste une putain de tache blanche, grise si on plissait les yeux… Mais aux dires des médecins, ce n’était pas censé se trouver là.
Ce n’était pas normal… ni même banal.
En d’autres termes, on qualifiait cette ridicule variation de couleur de tumeur osseuse.
Ton monde s’est écroulé ce jour-là.
Quelque part, tu as cessé d’exister. Tes rêves, tes promesses : tout s’est effacé… et tu n’as jamais eu le courage d’assumer.
D’en parler. De te confier.
Honteux, incapable de partager le poids de ton fardeau; tu as tenu Léandre à l’écart. Tu as commencé à mentir, à broder une fausse réalité.
Tes examens chez le médecin devenaient des « entraînements » et tes séjours prolongés des « matchs à l’étranger ». Tu as tout fait pour le dissuader de t’aider.
Pour ne pas l’enfoncer dans le désespoir qui te gagnait… Tout en croyant naïvement que tout cet horreur appartiendrait bientôt au passé. Qu’une fois que ce serait terminé, tu pourrais reprendre ta vie là où tu l’aurais laissée.
Mais plus la fatigue s’installait, moins les résultats se montraient convaincants. Après deux ans de combat, les chances d’une chimiothérapie réussie se sont effondrées… et l’amputation s’est bientôt dessinée comme dernière solution.
Il fallait retirer le mal avant qu’il ne se généralise, avant que la douleur ne devienne insupportable.
C’était l’opération ou la promesse d’une mort prématurée… Dans ce genre de situation, peut-on vraiment parler de « décision »?
À cet instant de ta vie, tu as décidé qu’il valait mieux tout perdre que de devenir un fardeau dans la vie des gens.
Conscient que votre attachement risquait de lui faire prendre la mauvaise décision, tu as quitté Léandre en prétextant l’arrivé d’un autre homme dans ta vie.
Tu as tout fait pour qu’il y croit, pour que l’atmosphère devienne insupportable dans le confort de votre foyer. Tu as voulu l’épargner.
Il était jeune, il gagnerait certainement d’autres cœurs que le tient… Considérant que ta propre vie touchait bientôt à sa fin, que pouvais-tu lui offrir qui puisse le retenir?
Tu n’étais qu’une loque à en devenir. Vous étiez trop vifs – beaux d’un avenir gorgé de promesses – et votre relation était trop jeune pour que tu acceptes volontairement de lui nuire aussi intensément…
La rééducation s’est révélée être ton pire cauchemar.
Apprendre à vivre avec une prothèse plutôt qu’une jambe t’a amputé d’une grande partie de ta confiance en toi… Mais pas encore assez pour t’empêcher d’avancer.
Non. Il a fallut que tu ailles à Lumiris, que tu décides de te soigner dans un nouveau cadre et de chercher l’épanouissement dans de nouvelles passions, pour que la vie se résout à t’achever définitivement.
Tu y as vraiment crû, tu sais… En arrivant dans la région, toujours incapable de circuler librement, mais fort de tes résolutions, tu as décidé que la vie ne devait pas s’arrêter.
Qu’il y avait autre chose à expérimenter que le baseball, qu’il y avait forcément quelque chose qui t’attendait ici bas… Et tu l’as trouvé.
Dans les combats pokémons.
Ça n’avait jamais été ton rêve d’enfant.
Tu n’avais jamais imaginé que tu en ferais une vocation. À vingt-et-un ans, tu avais beaucoup de temps à rattraper… Mais il t’a suffit d’un seul combat pour comprendre que tu pouvais y arriver.
Et d’une seule année pour t’élever à titre de champion d’arène.
De type eau, plus précisément.
C’est cet objectif, contre toutes attentes, qui t’a permis de tenir le coup; de passer au travers ta rééducation.
Concilier les deux a été épuisant, tu ne t’en es jamais caché… Mais les combats t’ont sauvé et la fatigue n’en a été que plus satisfaisante.
Elle te rappelait un peu celle des entraînements, des footings au soleil levant… Elle te donnait envie d’affronter la journée, de pousser toujours plus loin tes compétences et de combler des failles sans cesses plus profondes.
Le jour où l’on t’a remis les clés de l’arène eau, tous les doutes se sont volatilisés. Il y avait une vie après le cancer.
Tout ceci avait eu un sens, tu n’avais pas souffert en vain.
Du moins, tu aurais pu y croire…
Si, à peine arrivée, Naia ne t’avait pas volé les prémices d’un avenir.
Cela fait désormais quatre ans, Emil.
Dis-moi, en toute sincérité, que te reste-t-il?
Si, à peine arrivée, Naia ne t’avait pas volé les prémices d’un avenir.
Cela fait désormais quatre ans, Emil.
Dis-moi, en toute sincérité, que te reste-t-il?
Pourquoi les Pulsars ?
Tu as toujours eu un terrible de compétition, Emil.
Pour toi, il n’est pas question de participer, mais de gagner et ce quel que soit le prix à payer … Nul doute possible, c’est cette mentalité qui, sur tous les types de terrain, t’a à ce point propulsé.
Tu es un pulsar dans l’âme; ton mordant et ton caractère forgé dans l’acier sont des témoins largement suffisants.
Pseudo(s): TakeItEzy
Âge: 24 ans
Localisation: Montréal (Québec)
Pronom(s): Il/Lui
Âge: 24 ans
Localisation: Montréal (Québec)
Pronom(s): Il/Lui
Comment nous as-tu trouvé ? // Toujours une aussi bonne question.
Ton Pokémon préféré ? // Milobellus/Milotic depuis toujours.
As-tu un parrain ? // C'est une longue histoire...
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // De nombreuses autres années prospères.
Un dernier mot ? // Je vous aime
Ton Pokémon préféré ? // Milobellus/Milotic depuis toujours.
As-tu un parrain ? // C'est une longue histoire...
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // De nombreuses autres années prospères.
Un dernier mot ? // Je vous aime