Ce n’était qu’une soirée de semaine ordinaire. Tu n’avais pas organisé d’événement, de soirée. Il n’y avait pas plus de monde qu’à l’habitude, seulement quelques réguliers de la semaine. Des personnes qui te connaissaient. Que tu connaissais. La semaine n’était pas trop différente de d’habitude. Les affaires allaient bien, en haut, comme en-dessous. Comme tous les soirs de semaine, tu étais au bar. C’était un temps mort, tu en profitais pour faire le peu de vaisselle qu’il te restait à faire, avec Prada qui somnolait doucement sur le comptoir. Tout était normal. À l’exception d’une seule chose. Tu avais maintenant une femme dans ta vie, Lestat. 26 ans, célibataire endurci. Jamais de ta vie tu n’avais été espéré, ni même sollicité comme étant un intérêt amoureux. Et pourtant ? Un homme puissant, un étranger comme toi, avait vu le potentiel en toi, pour sa fille qui était un peu plus jeune que toi. Il avait surtout vu ton gros portefeuille et ton beau casino, à vrai dire. Le personnage était intriguant. Un certain Mr Robert Lodge, un CEO qui venait d’Unova. Volucité, plus exactement. Il avait passé la crise de la cinquantaine, il participait à de belles soirées et organisait de grands événements. Une profession qu’il avait imposée à ladite fille, et elle ne semblait pas particulièrement intéressée. La famille Lodge était une mine d’or gorgée de problèmes, de corruptions et de matériel à chantage. Franchement, la fille ne t’intéressait que peu. La meilleure partie, c’était toutes ces informations qu’on t’avait données. Un fils qui s’était suicidé, une mère alcoolique qui s’endormait sur la table en fin de soirée, un père infidèle… Une fille malade mentale qui se droguait encore plus que toi. C’était un bref résumé des informations que l’on t’avait fournies. Intéressant.
Tu étais allé à quelques rendez-vous avec Madelyn Lodge. Enfin, rendez-vous… Vous passiez des soirées à discuter de manière conviviale, toi et son père. Car il parlait pour elle. Vous étiez surveillés comme des adolescents au cinéma. C’était gênant, mais jusqu’à présent, tu te taillais une place toute spéciale dans le cœur du beau-père prédéfini. Pour faire encore meilleure impression, tu avais offert à ta promise un œuf que tu avais trouvé sur le marché noir, un cadeau de rebienvenue à Lumiris, disais-tu.
Quel hypocrite tu es, Lestat. C’était un coup bas. Tu avais fait des recherches sur Madelyn Lodge, et tu connaissais sa faiblesse pour Lippouti. Tu as secoué tous tes contacts pour le trouver, cet œuf. Tu voulais avoir cet effet mémorable sur elle. Tu voulais lui donner l’impression que votre rencontre serait importante. Pour toi, c’était un petit jeu. Les choses allaient bien dans ton réseau et dans celui du Parrain, mais il irait encore mieux avec une femme au sein de vos opérations. Une femme connue, fortunée, capable d’étouffer des affaires. Une fois que tu l’aurais piégée entre tes griffes, elle te sera aussi utile que son précieux petit papa. Et ça, tu le savais.
Madelyn et toi étaient restés brièvement en contact au courant du dernier mois, et vous aviez enfin accepté de vous rencontrer de façon plus intime, seul à seul. C’était pourquoi tu avais choisi une soirée moins achalandée au casino, tu pourrais faire confiance à tes hommes et ton videur pour garder l’ordre en haut, pendant que tu passerais la soirée avec elle en bas. Sans beau papa et belle maman, bien sûr.
23h approchait, mais tu n’étais pas nerveux. Tu étais particulièrement soigné dans ton apparence ce soir, même si ton regard était vide de vie et que tes mains tremblaient sous la fatigue. Avais-tu encore oublié de manger quelque chose, aujourd’hui ? Non, une boisson énergisante et une cigarette n’étaient pas considérées comme un repas, Lestat. Peut-être qu’une femme te ferait changer tes habitudes de vie. On n’apprend pas de nouveaux tours à un vieux Mastouffe, mais ça vaudrait peut-être le coup d’essayer… Prada remarquait que tu te faisais songeur, et n’hésita pas à gazouiller avait de venir se frotter à ton bras, pour réclamer ton attention et t’apporter un réconfort. Rien que cela arrivait à ramener un maigre sourire à tes lèvres, alors que tu venais la caresser derrière les oreilles. Même ta fidèle compagne était préparée pour l’occasion, tu lui avais enfilé son plus beau collier de perles, avec une magnifique médaille argentée entourée de petites pierres précieuses, affichant fièrement son surnom dans la plus fine calligraphie cursive. Tu lui avais fait faire sur-mesure par un bijoutier, un modèle unique pour un Pokémon unique.
23h approchait. Tu ne savais pas si tu commençais à te faire impatient, ou si c’était la faim qui te rattrapait rapidement. Mais tu avais fini tes tâches et tu attendais ta compagne au point de rendez-vous, tel que convenu. Tu ne te faisais pas harceleur; tu savais qu’elle viendrait, sinon c’était son père qui en subirait les répercussions. Et Arceus sait ce qu’il ferait subir à sa précieuse petite princesse… Tu t’en moquais. À la fin de la journée, la seule chose importante pour toi, c’était les affaires. Cette histoire avec les Lodge, ce n’était qu’une side quest. Autant en profiter tant que c’est bénéfique, pour t’en débarrasser lorsque tu auras eu ce que tu voulais.
23h tapait enfin. Et tu levais les yeux sur l’entrée du casino pour voir la jeune blonde entrer dans ton bâtiment, accompagnée par ton videur. Il l’escortait à toi. Elle était ponctuelle, chose que tu savais apprécier chez elle. Tu te glissais de derrière ton bar pour venir la rejoindre, avec un sourire chaleureux aux lèvres alors que tu l’accueillais en tes lieux.
Madelyn. C’est un plaisir de vous recevoir ici.
Tu venais l’accueillir en posant doucement une main sur son épaule, puis en venant poliment lui embrasser les joues. Rien de déplacé, simplement formel et professionnel. Tu ne pouvais t’empêcher d’être sympathique avec elle. Après tout, cela faisait partie de ton personnage.
Pouvons-nous se tutoyer ? Maintenant que nous nous connaissons bien, je ne vois pas l’intérêt de rester formel…
Tu ne fis que ricaner légèrement avant de faire signe au videur de vous laisser seuls, et prendre ta compagne par la taille pour l’emmener dans un endroit où vous ne seriez pas dérangés par le public : le bar de l’en-dessous. Tu avais fait sûr que vous y seriez seuls, ce soir. Madelyn n’avait pas besoin de savoir que c’était un endroit où les criminels de Lumiris faisaient affaire entre eux. Au contraire, tu l’avais présenté comme étant une section VIP.
Alors, cet œuf ? A-t-il éclos finalement, tu es satisfaite de ce nouveau compagnon ?
Vous étiez enfin arrivés au bar, qui était un peu plus prestigieux que celui où tu avais accueillie ta compagne. Vous étiez enfin tranquilles, et vous alliez pouvoir discuter des vraies choses, maintenant.
Je te sers quelque chose ?
(c) TakeItEzy & Ellumya
Madelyn Lodge
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Si seulement tu savais ce qui t’attends en revenant à Lumiris Madelyn. Es-tu vraiment plus en sécurité à Nemerya que tu l’étais à Volucité? Peut-être qu’au final, les paparazzis d’Unys n’étaient pas si pires au final. Tu avais déjà goutée à la réalité de Lumiris. Mais tu étais plus jeune, plus… Sobre que tu l’étais maintenant. Pas une matinée passait sans que tu aies besoin d’un verre d’eau et de tylenol pour contrer ton puissant mal de tête après avoir passé une nuit à lever le coude un peu trop souvent. Mais tu n’y pouvais rien. Boire t’apportait une forme de réconfort depuis… L’incident.
Mais en était-ce vraiment un? Il y avait tant de choses que tu ignorais sur toi-même, sur ta famille, ton frère surtout. Était-ce vraiment une famille aussi parfaite que ce que tu désirais tant croire? Mais partir dans un délire de complotiste et des théories n’était pas ton genre, tu préférais… Oublier. Cela te faisait moins mal dans un sens. Et les soirées, trop, nombreuses de tes parents n’aidaient en rien dans tes nouvelles dépendances. Car vois-tu Maddy, tu ne sais pas consommer de façon modérer. Tu consommes tellement depuis peu. Souvent dans le but de ne plus rien ressentir. Ne plus te souvenir. Au point de ne plus te sentir exister. Mais malheureusement pour toi mon sucre d’orge, cela n’est que temporaire. Enfin… L’effet, lui est temporaire. Mais les conséquences à long termes…? C’était encore récent pour ton corps, alors ça ne se voyait pas vraiment… Encore.
Et heureusement pour toi, ou malheureusement? Cela dépend du point de vue je suppose. Tes parents voulaient te refiler les rênes quant aux soirées caritatives en Lumiris. Après tout, quoi de plus normal, maintenant que tu étais la seule et unique héritière et successeur du clan Lodge, il va de soi que l’attention se posait sur toi maintenant. Oh tu n’étais pas spécialement au courant des sombres dessins de ton cher et tendre papa. Et sans doute était-ce mieux ainsi. La différence entre toi et tes parents, c’est qu’en Lumiris, tu étais en terrain connu. Tu connaissais les endroits intéressants où il serait facile de se faire quelques sous. Et c’est avec logique que vous agissiez principalement en Nemerya. Ce serait idiot de ne pas viser directement la capitale de la région après tout.
Si tu jouais le jeu à la base et accompagnait docilement tes parents ici et là à presque chaque soir, rapidement vos visites semblaient de plus en plus répétées dans un casino fort bien précis. Depuis quand le jeu intéressant ton père maintenant? Tu ne saurais dire. En fait, tu n’avais jamais vraiment prêtée attention à ton père en dehors de son rôle de figure paternel. Il n’était pas spécialement doué de ce côté d’ailleurs. Sans doute était-ce pour cette raison qu’on te reprochait ton égoïsme? Tu soupirais, un peu ennuyée face à cette remarque déjà trop peu originale à tes yeux. Puis, la raison de vos venues répétées dévoilait enfin devant tes yeux d’émeraudes.
Lestat Burton. Un jeune millionnaire en plus croissance au cœur même de la ville. Il était jeune, intelligent, ambitieux et surtout. Plus riche que ton cher et tendre papa. Par réflexe, tu voulais soupirer, croiser les bras et détourner la tête. Tu voyais déjà où tes parents voulaient en venir. Et franchement? Tu n’avais pas spécialement envie de t’y intéresser.
Mais avais-tu seulement le choix?
Non Madelyn.
Tu n’avais pas le choix.
Tu n’as pas le choix.
Ni aujourd’hui, ni demain.
Alors tu souris, tu tends la main, embrasse ses joues, tu acceptes le verre d’alcool, tu rigoles et surtout, tu te fais tellement adorable qu’on te félicite pour ta si jolie prestance. Tu es belle, tu es élégante, tu es raffinée. Tout le monde te remarque Madelyn. Tu rends tes parents tellement fiers.
Mais on le sait toutes les deux, tu as envie de boire jusqu’à ne plus sentir ton visage. Tu as envie de disparaitre. Et pourtant.
Tu souris.
A ta grande surprise, Lestat avait un présent pour toi. Un œuf. De Pokémon ? Tu sens la réticence grandir en toi, alors que tes yeux jonglent de son regard à cet œuf. Tous sont au courant que tu n’as plus le moindre Pokémon. La raison n’est jamais sortie au grand jour mais… Ils savent. Et pourtant? Lestat est là, à te rendre un œuf de Pokémon.
Tes parents te regardent avec ce regard. Tu sais, le regard qui veut dire : Fais une connerie et on te renie de la famille et tu finis en asile. Tu avales ta salive, alors que tu adresses ton plus adorable et faux des sourires pour accepter le présent.
« Votre attention me touche énormément Mr Burton, je serai honorée de prendre soin de ce précieux Pokémon. Je ne saurai vous remercier proprement. »
Ton père sourit, satisfait. Alors que toi, tu n’as qu’une envie, c’est de chialer, disparaitre et réduire cet œuf en omelette.
Mais heureusement pour Lestat, comme s’il avait planifié le tout, à peine arrivée à la maison et surtout, dans ta chambre, tu pouvais voir ton œuf s’agiter. Serait-ce déjà le temps…? Curieuse, tu abaisses tes écouteurs pour observer l’œuf sur ton lit, depuis ta chaise d’ordinateur. Il gigote encore un peu avant de dévoiler son contenu et sitôt, ton cœur s’arrête.
«- Non. »
Tu te redresses brusquement, faisant tomber tes écouteurs au passage.
«- Non!! »
Tu sens les larmes te monter aux yeux alors que tu prends ton téléphone pour engueuler Lestat. Cela ne peut qu’être une mauvaise blague. Mais bien sûr, il n’y a pas de réponse. Et ce, même si tu appelles à quelques reprises avant de te rendre à l’évidence. T’aurait-il vraiment piégé…? Pourtant, il ne te connait que depuis une semaine.
Alors… Pourquoi un Lippouti?
Dans la plus grande des confusions, la petite créature de glace psychique te regarde de ses grands yeux bleus avant de tendre les bras vers toi. Tu recules presque aussitôt en secouant la tête. C’est tellement difficile.
Tu as envie de chialer. Alors que la pauvre Lippouti qui n’a rien demandé pleure en silence face à ce rejet qu’elle ne pouvait comprendre.
¤¤¤
Pour ta propre sécurité, tu avais pris la décision de réduire tes rencontres avec Lestat. Enfin, c’était le plan. Mais tes parents en avaient d’autres pour toi. Et tu te voyais forcer dans des soirées répétées auprès de cet homme…. Ah et ton père aussi, il ne pouvait s’empêcher d’agir à titre de chaperon. Après tout, il avait tellement peur que tu dis la chose qui ferait fuir Lestat et briserait tous les accords que vos familles avaient ensemble.
Tu souris. Tu as envie de vomir. Ils t’écœurent tellement.
Comme si ça ne pouvait être pire, voilà que tu découvrais que tu avais un engagement privé avec Lestat… Ce soir? Tu roulais des yeux, un peu déçue par les évènements inscrits sur ton agenda pour la journée. Un soupire s’échappait de tes lèvres alors que tu daignais toucher les cheveux blonds de Chubby Doll du bout des doigts. Heureuse, elle levait la tête vers toi, comme pour t’admirer, alors que tu scrollais dans tes texto, comme pour retrouver ton dealer. Tu allais avoir besoin d’un truc fort pour survivre ce soir.
Fidèle à tes habitudes, après un soin faciales et une épilation à la cire journalière, tu passais près d’une heure sous la douche. D’abord pour laver tes longs cheveux blonds. Puis surtout pour te perdre dans tes songes. Le tout sous le regard attentif de Chubby Doll, assise sur le siège de la toilette, tasse de thé au lait en main. Elle aimait bien te suivre et observer le moindre de tes fait et gestes. Et malgré le coté sans doute innocent de la chose, tu ne pouvais t’empêcher de trouver cela… Étrange. Mais soit. Une fois lavée, tu passais une autre heure à sécher, puis boucler tes longues mèches de blé avant de prendre une section du haut pour l’attacher en demi queue de cheval et ainsi, dégager ton si joli visage.
Visage que tu ne manquais pas de masquer sous différents produits cosmétiques. Primer, concealer, fond de teint, fard à paupières, beaucoup de blush, faux cils, un gloss un peu subtile. Wannabe naturel. Un peu ironique, considérant le reste plus heavy. Une fois le visage et les cheveux terminés, tu enfilais une de tes robes de designer. La typique robe noire, moulante au haut du corps, évasée et flottante au bas. Une échancrure trônait au niveau de ta poitrine. Le style, j’ai des courbes et j’aime les montrer sans avoir l’air d’une fille de joie. Un collier de diamant accompagne le tout, sans oublier tes boucles d’oreilles en or, ornées de diamants. Ta tenue valait presque autant que la maison secondaire en Kalos. Mais c’est ça être une Lodge.
Tu ne pouvais pas t’habiller dans la petite boutique bon marché au coin de la rue. Tu devais avoir l’air d’une Lodge, du début à la fin.
Même si tu étais prête à 17h, tu devais attendre jusqu’à 22 :30 avant de monter avec ton chauffeur. Et c’était sans doute les pires heures de ta journée. L’appréhension. Car après tout, Lestat était encore un étranger. Un étranger qui t’avait offert, sans doute, volontairement un Lippouti. D’ailleurs, elle était assise sur tes genoux, vêtue d’une robe similaire à la tienne. Bien sûr, dans ce teint violacé qu’elle portait si bien.
À l’heure prévue, tu arrivais devant le casino, laissant ton chauffeur s’adresser au videur quelques instants, avant d’avoir le signal pour entrer à l’intérieur du casino. Et sitôt, le coté plus calme de tes environnements suffit à te détendre presque aussitôt? Tu avais tellement l’habitude d’être sur stimulée pendant les fêtes de tes parents. Peut-être que Lestat n’était pas si mal au final…?
Alors que tu approchais le bar, tes mirettes se posaient sur les siennes, alors qu’en te remarquant, il se glisse de l’autre côté du bar pour venir à ta rencontre. Par réflexe, tu souris. Si en sentant sa main contre ton épaule, tu avais ressenti un étrange frisson, le sentir venir embrasser ta joue ne manquait pas de trigger ton fight or flee reaction. Ton regard vint sitôt transpercer le sien, alors qu’il ne fit que t’accueillir le plus chaleureusement possible.
«- Mr. Burton…»
Il t’adresse la parole mais tu ne captes rien. Le brouhaha avoisinant est soudainement trop fort. Tout tes sens sont en alerte, alors que tu sens une main, sa main, agripper ta taille. Sitôt, tu te raidis, te crispe même, tu sens la panique te secouer. Alors que pourtant ?
Tu lui souris. Tu ne sais pas ce qu’il a dit, tu dois répondre avant de passer pour une vraie blonde. … Wait.
« Bien entendu! Je suis ravie d’être à vos côtés ce soir. »
Tu souris, alors que tu poses ta main contre son torse. Ce toucher fonctionnait à tous les coups pour pardonner ton manque d’attention. Et à ta grande surprise, voilà qu’il te guide dans une pièce isolée…? Tu sens ton insécurité lentement remonter en toi, alors que tu le suis, docile.
Alors que vous arriviez devant un bar, il te pose la fameuse question vis-à-vis l’œuf. Tu souris. Alors que tu as envie de le gifler.
« Il a éclot peu après cette fameuse soirée oui. Et à ma grande surprise, une Lippouti s’y cachait à l’intérieur. C’est drôle, je pourrais presque croire que vous avez fait des recherches sur moi, Lestat. ~ »
Tu ricanes innocemment, alors que tu viens lui caresser la main avant de venir lier vos doigts. Au fond de toi, tu sais que ce n’est pas qu’un vulgaire hasard. Et pourtant, tu veux le voir te mentir au visage. Tu veux le voir se dévoiler sous ses véritables couleurs.
Même si tu risques très certainement de le regretter. Tu as besoin de voir son masque tomber. Alors que tu portes fièrement le tien. Il ne peut pas. Ne doit surtout pas t’atteindre. Tu es plus forte que lui.
Continues de te bercer d’illusion Maddy, tu es douée dans ça. C’est ce que tu fais de mieux après tout.
« - Et pour ce magnifique présent, pourquoi ne pas porter un toast? À mon retour en Lumiris. ~ »
Mais en ce moment, tu as surtout besoin de boire.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Lestat Burton
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TW: Mention de consommation de drogues Deux personnes absolument faux cul se trouvaient dans cette pièce. Et pour quelle mascarade vous pavaniez-vous ? Toi-même, tu ne le savais pas. Probablement pour jouer à la loi du plus fort. Et tu sais que c’est toi, le plus fort. Faux ou non. Mais tu ne cesserais pas ton petit jeu aussi facilement. Tu devais la voir tomber avant toi, pour la ramasser. Tu savais manipuler les gens, surtout ceux du genre de Madelyn. Brisés. Seuls. À dépourvu. Tu en avais vus plus d’un. Tu avais vu clair dans sa jeu. Elle sait. Et tu sais qu’elle sait ce que tu manigances. Mais tu n’allais pas céder aussi facilement. Mais en sentant doucement ses doigts caresser ta main, tu ne pouvais t’empêcher de la retirer pour briser le contact. Tu n’étais toujours pas habitué à ce qu’on te démontre de l’affection. En réalité, ça te faisait toujours étrange, et tu ne savais pas si tu aimais cela. Tu ne t’habituerais probablement jamais, en réalité.
Madelyn… Ne sautons pas d’étapes trop rapidement. J’ai l’impression que tu fais de fausses affirmations sur moi, et tu m’en vois… déçu.
Tu lui souris plus gentiment. Tu voulais lui donner cet air intouchable, ce fameux homme qui respecte les femmes. Ça, tu pouvais te le donner. Tu n’avais jamais levé la main sur une femme. Tu n’avais jamais eu de petite amie, à vrai dire. C’était sans doute mieux ainsi pour l’univers en entier. Tu soupirais un peu à la remarque de ta camarade. Alors que tu préparais vos breuvages. Elle voyait clair dans ton jeu, tu le savais, et c’était ce que tu désirais. Elle savait au moins tes intentions, alors pourquoi ne pas se mettre à nu ?
Une Lippouti alors. C’est bien dommage que tu ne l’aies pas invitée à se joindre à la soirée… Surtout que les Pokémon sont plus que bienvenus dans ce casino.
Et bien sûr, le moment se voyait gâché par nulle autre que Prada, qui venait se frotter doucement aux jambes de son dresseur, avant de grogner alors qu’elle posait les yeux sur Madelyn. Tu tirais une mine un peu blasée alors que tu t’assieds en face de ton invitée, laissant ta féline prendre place sur tes genoux. Ne t’en fais pas, elle gardait un œil malin et jaloux sur Madelyn, comme une fière lionne qui gardait ses lionceaux. Rien qui ne valait réellement d’être expliqué ou excusé, tu trouvais la jalousie de ton chat assez amusante. Comme pour changer le sujet, ton invitée proposait un toast, et tu ne fis qu’accepter en lui tendant ton verre, que tu fis cogner avec le sien. Tu étais satisfait de voir qu’elle l’avait bu presque d’une traite, tu savais boire, ça te donnerait un bon avantage sur elle. Tu avais un meilleur contrôle de toi-même lorsque tu étais sobre. Et tu n’avais pas mangé, il fallait que tu veilles à ne pas boire trop de cognac. Mais lorsque tu la vis reposer son verre vide contre la table, tu soupiras un peu, comme faussement inquiet pour la santé de ta compagne. Tu déposas ton verre de cognac à moitié vide devant toi, avant de la regarder directement dans les yeux.
Tu n’as pas besoin de boire si vite, ce n’est pas une fête. J’ai presque l’impression que je te mets mal à l’aise… Est-ce parce que je n’ai pas répondu à tes appels et tes messages ?
Tu savais aussi bien qu’elle que ce n’était pas ça, son problème. Et hypocritement, tu admettais que tu l’avais ignorée alors qu’elle voulait te confronter. Tu l’avais fait exprès, car tu savais qu’en provoquant des réactions extrêmes chez elle, tu pourrais la faire remonter. Et en la faisant remonter, elle ne pourrait plus se passer de toi. Tu es cruel, horrible, même. Mais tu savais jouer avec les sentiments des gens. C’était ce que ta mère faisait de mieux avec toi.
Tu m’en vois désolé, je ne suis pas très disponible de soir. J’étais surpris de te voir active à cette heure, d’ailleurs.
Tu pourrais te risquer à mettre tes cartes sur la table, ou continuer de jouer la comédie en attendant un grand coup de théâtre. Tu ne savais pas vraiment ce que tu attendais d’elle, ces intuitions-là venaient généralement d’elles-mêmes. Tu ne connaissais pas vraiment ton adversaire encore. Alors autant être transparent avec elle. De toute façon, vous étiez seuls ici. Et elle ne pouvait pas s’enfuir de toi, son père ne la laisserait jamais. Ça allait être une longue soirée. Deux êtres instables. Deux êtres puissants. Deux êtres explosifs.
Deux êtres toxiques.
Tu allais avoir besoin de nicotine pour passer au-travers. Autant t’en allumer une, bien sûr en ayant la décence d’en offrir une à ton invitée. Tu n’étais pas surpris qu’elle refuse.
Je me suis entretenu avec ton père, mais j’ai eu l’impression que tu m’ignorais. J’ai compris que tu as compris. Je ne te cacherai pas que ça m’épuise, de jouer au bachelor bienveillant. Dis-moi ce que tu veux et je te dirai ce que j’attends de toi. Nous pourrions arriver à un accord qui nous arrangerait tous les deux.
Tu tirais sur ta cigarette, et la sensation brûlante du tabac contre tes lèvres était suffisante pour calmer la soudaine once de violence qui traversait ton esprit. Non, tu ne pouvais pas te débarrasser de cette fille si cette soirée dérapait. Cela éveillerait trop de soupçons. Tu allais donc devoir te sortir de ce pétrin, Lestat. Ton adversaire, tu la voulais comme associée, et elle était tout aussi intelligente que toi. C'était intéressant, mais tu allais devoir marcher sur des oeufs. Ton regard, vide, froid, transperçait celui de ton interlocutrice. Et tu savais que seul ton insistance et ton manque d’humanité la mettait mal à l’aise. Tu aimais ça. Tu t’en réjouissais, même. Elle avait l’air d’une pauvre petite Vivaldaim, avec ses grands yeux confus. Confus… parce qu’elle avait raison, avec son intuition, à propos de toi ? Mais son silence ne te plaisait pas. Tu allais devoir sortir les arguments. Et tu sortis discrètement de ta poche quelque chose qui allait probablement l’intéresser. Un petit sac transparent, qui contenait ce fameux sucre blanc qu’elle connaissait trop bien. Tu savais qu’elle en prenait. Tu l’avais vue faire, à une soirée, et tu en avais bien sûr eu ouïe. Tu déposais le sac au centre de la table, un peu trop brusquement. Pour la faire réagir, la faire remarquer. Et tu te penchais vers elle. Tu savais que tu avais sorti les mots magiques, sans même utiliser des mots.
On parle affaires, ou non ?
(c) TakeItEzy & Ellumya
Madelyn Lodge
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TW: Mention de consommation de drogues Tu sais ce qu’il manigance, tu as vu ce pattern si souvent déjà. Ça te fatigue déjà à vrai dire. Tu n’as pas forcément envie d’être ici. Mais tu sais que tu n’as pas le choix. Papa allait passer des heures à te crier dessus si tu venais à lui désobéir. Et malgré la vérité, tu n’arrivais pas à te sentir complètement en danger. Certes, une partie de toi se volait méfiante mais… C’était surtout surfait.
Peu surprise qu’il cherche déjà à couper le contacte physique, tu viens poser ta main contre ton menton pour t’y apposer et mieux l’observer, l’écouter. Lestat se voulait intéressant. Mais malheureusement pour lui, tu avais vu trop d’homme dans son genre.
Enfin, c’est ce que tu voulais croire. Mais tu ignorais qu’il pouvait être, réellement, dangereux.
Tu pouvais encore t’enfuir Maddy.
Le voir nier suffit à te faire glousser de rire alors que tu en détournais la tête. Il avait de l’audace, tu devais lui reconnaitre ça.
« De fausses affirmations dites-vous ? ~ »
Ton sourire est hypocrite, en coin, tu lui fais clairement comprendre que tu sais qu’il te ment. Mais tu le laisse s’occuper de voir breuvage, après tout, c’est un barman. Quoi que le voir essayer de glisser une petite pilule dans ta boisson serait amusant maiiiis… A ta presque déception, il ne le fit pas. Dommage.
« Ça fait longtemps que vous êtes barman ? »
Son commentaire sur Chubby Doll ne manquait pas de te faire soupirer, alors que tu caresser le rebord de ton verre du bout de ton index. Du fort? Pourquoi pas. Tu fais mine de l’écouter, alternant ton regard entre ton verre et ses mirettes avant de te redresser pour être plus droite et élégante dans ta façon de te tenir. Mais voilà qu’une erreur de la nature te bloque dans tes mouvements. Un… Chaglam? Tu peines à forcer un sourire, alors que la féline fait sa fraiche. Et puis quoi encore? Elle fait de la protection de ressource? Tu souris de la pire des façons tout en faisant mine de vouloir lui caresser la tête.
« Oh, bonjour toi. »
… Mais la vieille folle décide plutôt de vouloir te griffer. Ou du moins tenter. Heureusement, tu as eu le réflexe de retirer ta main, non sans tirer la gueule tout en haussant un sourcil puis finalement détourner la tête.
« Trop peu pour moi. »
Et sitôt votre toast fait et vos verres cognés ensemble, tu t’empressais de vider ton verre en une seule et unique gorgée. Oh Maddy, tu perdais tellement ton élégance en agissant ainsi. Mais tes intentions étaient claires. Tu n’étais pas ici par choix. Tu n’avais pas envie d’être ici en fait. Et boire rendait le tout souvent bien plus intéressant.
D’ailleurs, Lestat le remarquait et sa remarque eu le mérite de t’arracher un rictus, alors que tu essuyais tes lèvres de ton pouce. Oh si seulement il savait. Se faire ignorer à un moment critique était… Un peu stress enducing. En fait, cela venait surtout éveiller un traumatisme en toi et te rendre plus dépendante de la personne une fois que tu regagnais son attention.
…
« Oh, est-ce que mon mécontentement est si apparent ? ~ » Ton ton de voix se veut moqueur, arrogant même, alors que tu roules des yeux pour mieux poser ton visage contre tes poings clos, accoudée contre le bar, ton regard transperçant le sien.
« C’est drôle, pourtant j’étais certaine que m’aviez informé du contraire. Un truc du genre… Oh Madelyn, s’il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour vous être agréable, n’hésitez guère à me joindre à ce numéro. »
Tu le confronte du regard. Tu le méprise même. Tu ne comprenais pas pourquoi ton père voyait un intérêt en lui. C’était vraiment… Une ordure en fait.
En te voyant offert une cigarette, tu te fais plus polie, tu refuses mais remercie pour l’intérêt. Après tout, tu ne comptes pas être froide et arrogante avec lui tout au long de la soirée. Tu ne veux que voir net à travers son petit jeu en fait. Et voilà que la partie intéressante de votre entretient arrivait enfin. Ça parlait déjà de papa? Il ne perdait pas de temps à parler de Robert. Ce qu’il attend de toi? Tu hausses un sourcil avant de croiser les bras.
« Moi? Pas grand-chose. Mais papa s’attends à une bague dans les prochaines semaines, j’ignore ce que vous lui avez fait mais je dois admettre être impressionnée. J’ai vu bon nombres de prétendant. Et beaucoup étaient bien plus convainquant dans leur soi-disant intérêt envers ma personne. En fait, vous m’avez presque bernée. Mais voyez-vous, Lestat, je ne suis pas née de la dernière pluie. Vous devriez être plus origi….»
Alors que tu observais chacun de ses faits et gestes, tirer sur sa cigarette, caresser le menton de son Chaglam et faire remuer ses long doigts fins contre la surface marbrée du bar, ça tu ne l’avais pas vu venir. Ni aujourd’hui, ni demain. Oh, tu n’étais pas innocente à ce point, tu savais que les petites fêtes de tes parents étaient le moment idéal pour se faire de la dope très facilement. Mais c’était d’un autre niveau. Et la quantité enfermée dans le sac était… Plus que généreuse.
Ta respiration devint plus lourde, alors que tu te replaçais, droite, mains posées contre le bar. Tes grands yeux verts basculaient leur attention et focus du sac de sucre magique au regard froid et vide de ton interlocuteur. Il savait ce qu’il faisait en apportant un tel… argument.
Lentement, tu inspirais, comme pour demeurer en contrôle et ne pas te montrer faible face à cette… tentation.
« … »
Réflexe oblige, tu vérifiais tes environs, comme pour t’assurer que tes parents n’allaient pas surgir par magie derrière toi, avant de te pencher au-dessus de la table, afin de t’approcher de Lestat. Mais surtout du sac.
« … Qu’attendez-vous de moi très exactement ? »
Tu n’étais pas naïve, tu savais fort bien que tes parents n’étaient pas devenus riches du jour au lendemain en faisant des petites fêtes beaucoup trop luxueuse. Mais pourquoi te viser toi, plutôt que ton père? Ta curiosité était bien plus forte que ta confusion, pour une rare fois. Mais honnêtement? Tu voulais de ce sucre.
Tu en avais tellement besoin dernièrement. Une maigre quantité suffirait à te faire oublier. Ne serait-ce qu’un peu. Tu n’en demandais pas tant. Rien qu’un peu.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Lestat Burton
Dresseur·euse Éclipse
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TW: Mention d'utilisation de drogues, mention du suicide d'Oliver, chantage émotionnel Elle était docile la petite Lodge. Elle était descendue de ses grands chevaux bien rapidement, à vrai dire, vous ne vous écoutiez pas mutuellement. Tu n’avais écouté ni ses moqueries, ni ses remarques désobligeantes. Elle avait compris qui tu étais, mais tu savais te rendre irrésistible même si tu étais méprisable. En voyant ce que tu lui offrais, elle semblait intéressée. Son expression qui changeait, sa manière de regarder de façon méfiante autour d’elle. Tu ne pouvais que sourire en grattant doucement le menton de Prada, qui ronronnait un peu trop fort contre tes genoux. Tu avais l’argument, la façon de la convaincre de rester. Il ne manquait plus qu’à lui proposer un marché.
C’est simple. J’ai besoin d’une femme dans mon réseau. Je suppose que tu t’es rendu compte rapidement que ce qui se passe ici n’est pas complètement… Propre. J’ai besoin de tes talents et de tes contacts pour couvrir des trafics, et fournir à des figures importantes. Tes événements seraient la parfaite opportunité de réunir tous ces gens et faire les échanges en discrétion. Personne n’oserait lever la main sur Madelyn Lodge… Tout le monde est terrifié par ton père.
Tu souris, parce que ce qui venait t’amusait encore plus. Mais elle avait besoin de toute ton attention. Alors, tu finis ton verre de cognac d’une traite, et tu écrasais ta cigarette, en saisissant complètement l’attention de ta soit disant promise.
Ce n’est pas un choix que je t’offre là, Madelyn. Comment réagiraient les médias s’ils apprenaient que maman Lodge se saoule tous les soirs depuis le suicide de son fils adoré ? Oh, j’ai mieux encore. Imagine quand ils apprendront que ton père, Robert Lodge, le mari parfait d’Unova, trouve son ivrogne tellement dégoûtante qu’il a pêché une maîtresse de l’âge de sa fille ?
Tu savais que Madelyn te traiterait de menteur. Mais pour une fois, tu disais la vérité, et tu lui donnais les preuves sur la table, à côté du sachet de cocaïne. Des photos qui n’étaient pas les plus glorieuses, et pourtant, qui exposaient la véritable nature de l’être humain. Les Lodge étaient une mine d’or. Surtout pour les personnes horribles comme toi. Et c’était d’ailleurs pour cela que Robert lui mangeait dans la main, comme le vulgaire pigeon qu’il était. Parce qu’il savait que tu étais un homme puissant, que tu allais loin et que tu étais dangereux. Et en échange de sa dignité ? Il était prêt à te livrer sa fille chérie. Il se disait, peut-être que tu arriverais à sauver leur orgueil. Oh, tu en ferais sûr, mais il fallait que la blonde coopère un peu mieux que ça.
Et je sais que tu es responsable pour le suicide de ton frère. J’en sais… beaucoup plus que tu ne pourrais imaginer. J’ai des yeux et des oreilles partout.
Tu imitais la position de la jeune modèle, t’appuyant contre la paume de ta main, tirant une mine faussement ennuyée. Ce n’était que le matériel potentiel de ruiner l’entièreté de la famille Lodge, et Madelyn devait comprendre que tout reposait sur ses épaules.
Comprends, Madelyn, que si tu ne coopères pas, je n’hésiterais pas à divulguer ces informations. Robert est prévenu, et je t’assure qu’il ne me veut pas comme ennemi. Cependant… Si tu te mets de mon bon côté…
Tu poussais le sachet qui la faisait tant languir vers elle, du bout de tes doigts maigres. Tu lui en faisais cadeau, un passe-droit, pour cette fois.
Tu seras récompensée avec tout ce que tu veux. L’argent n’est pas un problème pour moi. Tout ce que je veux, c’est bâtir un réseau puissant à Lumiris, et tu en feras partie. Parce que j’en ai décidé ainsi.
Même si tu parlais comme si rien n’était, alors que tu tenais la vie et la carrière entière de trois personnes entre tes ficelles au bout de tes doigts, tu te faisais tellement autoritaire et intimidant. Parce que tu savais qu’au fond, elle avait peur de toi. Avec cette Lippouti que tu lui avais offerte, avec cette façon dont tu l’as lâchement ignoré, tu lui avais donné raison de l’être.
Alors, Madelyn ? Qu’en dis-tu ?
Tu lui tendis la main pour qu’elle la serre, et tu ne comptais pas la retirer.
Avons-nous un accord ?
Mais Lestat, tu ne savais pas que ton union avec cette fille était ce qui allait te descendre encore plus bas en enfer. Tu allais découvrir quelque chose que tu ne pensais jamais ressentir avant. Cette fille allait complètement changer ta vie. Elle amènerait quelque chose de différent. Mais ça, tu ne le sais pas encore. Moi, je le sais.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Madelyn Lodge
Dresseur·euse Pulsar
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TW: Mention d'utilisation de drogues, mention du suicide d'Oliver, chantage émotionnel, thème suggestif Tu sais Madelyn. Avoir un homme hyper puissant, reconnu et redouté mondialement à titre de père était autant un blessing qu’un cursed en même temps. Et ça, tu le savais depuis un moment déjà. Car si tu pouvais compter sur la réputation de ton nom pour faire son effet, tu savais au fond de toi que ça ne te rendait pas aussi spéciale que tes parents voulaient te le faire croire. Et tu allais surtout le comprendre ce soir ma chérie.
Lestat se dévoilait bien plus dangereux et armé qu’il en donnait l’air. Oh, il n’avait pas d’arme, enfin pas à ta connaissance. Mais il avait… des arguments.
Enfin, en ce moment, il posait surtout cartes sur table, en retour tu lui donnais ta meilleure écoute, comme pour saisir chaque once d’informations qui pourraient se dévoiler d’intéressantes. Un réseau? Du trafic ? Par réflexe, tu te crispais et serraient les poings contre le bar.
« Je ne me prostitue pas. »
Tu avais tes limites face à ce que tu étais prête à faire pour… Ça. Tu fixais le sac avant de reposer ton regard sur son interlocuteur. Et voilà qu’il tombait assez bas pour te faire du chantage? Tu sentais une vive colère. Non. Une rage, te secouer, alors que tu dû inspirer longuement pour conserver ton calme. Il oserait vraiment exposer les secrets de ses parents? En fait, elle savait bien que sa famille n’allait pas bien derrière les portes fermées mais justement. Elles étaient fermées pour une raison. Et tu n’avais pas spécialement envie de t’y intéresser à vrai dire. Cela ne t’appartenait pas. Mais vraiment? Son meilleur argument était de l’alcoolisme et de l’infidélité?
« C’est tout ce que tu as? ~ »
Ton arrogance n'était sans doute pas la meilleure de tes armes en ce moment. Alors que tu roulais des yeux et prenais ton sac à main pour te redresser, entendre parler de ton frère de la pire des façons suffit pour te glacer le sang. Surtout avec une telle accusation en bonus. Tu sentais la rage faire bouillir ton sang alors que tu te retournais brusquement pour lui faire face et sitôt lever ta main, signe d’une gifle à venir.
« Tu ne sais strictement RIEN sur cet incident! Laisse Oliver en dehors de cette connerie! »
Et alors que ta main allait fracasser son maigre visage, tu t’arrêtais net. Père était au courant? Et il laissait cette pourriture lui faire du chantage aussi facilement?! Depuis quand avait-il perdu le contrôle? Depuis quand étais-tu utilisée à titre de vulgaire marchandise? Tu avais envie de chialer, de hurler, de vomir, de… De….
« … »
Et voilà qu’il utilisait ce satané sac à son avantage en lui tendant. Oh c’était dangereux. La quantité était très généreuse. Craquer était si facile, si tentant. Tu levais la main, hésitante à le prendre. Mais tu veillais à ne pas lâcher Lestat des yeux. Tu peinais à lui faire confiance. En fait, tu commençais presque à en avoir peur.
« J’exige une entière protection. Si le moindre porc me touche, je te descends avec lui. »
Ta voix se voulait froide, sec. Mais aussi à deux doigts de craquer. Ton anxiété était tellement forte. Tu n’avais besoin que d’une ligne, quelques centimètres à peine. D’ailleurs ton regard alternait trop rapidement entre ton interlocuteur et le sucre. Comme un Ponchiot qui attendait le signal pour sauter sur sa gamelle.
Tu valais tellement plus que ça Madelyn. Et pourtant, tu étais à deux doigts de confier ton existence entière à un vulgaire étranger qui se dévoilait pire que dangereux. Mais franchement, avais-tu seulement le choix? Il te tendait la main depuis un moment, tu avais du mal à décrocher ton attention du sac mais lentement, tu parvins à venir glisser ta main dans la sienne. Le contraste était étrange. Ta main était petite, délicate. Mais très moite en ce moment, ton niveau d’anxiété était quand même assez important à l’heure actuel. Alors que lui? Sa main était froide, maigre, le contact se voulait presque désagréable à vrai dire.
« Si je tombe, je te jure de t’entrainer avec moi Lestat. »
Qui essaies-tu de convaincre Madelyn? Pas même Prada semblait impressionnée par ton coté soi-disant autoritaire. Bien que ce fût surtout de l’anxiété et ton masking qui tentait de te protéger. Tu devais te séparer de tes émotions pour ton bien-être en ce moment. Pour ta survie surtout. Encore plus, maintenant que tu acceptais l’accord de Lestat. Mais franchement, pour quel motif le faisais-tu réellement? Tu n’en avais qu’à faire de tes parents. Alors… Pourquoi pliais-tu face au chantage de Lestat? Étais-tu si bas dans ton besoin de consommation…?
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Lestat Burton
Dresseur·euse Éclipse
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TW:Mention de thèmes suggestifs De la prostitution ? Non, tu n’étais pas tombé si bas. Tu ne voyais pas l’intérêt de faire affaire avec une bande de simps, ils payaient mal, de toute façon, à ce que le Parrain avait dit. Madelyn vivait-elle autant en-dessous d’une roche, pour sauter aussi vite aux conclusions ? Pour mademoiselle qui avait tout vu, tout vécu, tout fait… Elle ne savait véritablement rien. Sa réaction ne t’avait pas surpris. C’était pour cela que tu avais mentionné le suicide de son frère, tu voulais déclencher sa colère. Son désespoir. Ah, tu en avais tellement envie. Tu voulais qu’elle t’haïsse tellement, qu’elle haïsse dépendre de toi. Car à la fin de la journée, c’est ça. Elle dépendra de toi. Et comme tu avais prévu, cette information de trop la choquait, et Madelyn un peu pompette, Madelyn arrogante, devenait Madelyn agressive. Elle bondit vers toi comme une féline en colère, en te criant après de laisser son frère en dehors de ça. Et toi ? Tu restais immobile. Car tu avais vu bien pire qu’une femme en colère. Bien qu’un souvenir de ta mère qui te giflait pour te corriger effleurait ton esprit, tu chassais cette pensée rapidement. Tu ne devais pas avoir peur ni devenir sentimental, tu avais le gros bout du bâton. Même que tes arguments la fâchaient encore plus. Et voir la colère, les larmes qui perlaient au rebord de ses magnifiques yeux d’émeraude, voir son expression de décomposer alors que tu continuais de cracher ton venin. Et tu la regardais dans les yeux, alors qu’elle hésitait.
Qu’est-ce que tu attends ? Frappe-moi.
Mais elle ne l’avait pas fait. Et tu ne pus qu’exprimer ta satisfaction au-travers d’un maigre sourire. Elle t’obéissait enfin. La ligne était mince entre la confiance et la peur. Elle devait te faire confiance, parce qu’elle avait peur de toi, elle n’avait pas le choix. Pour tout le monde, c’était comme ça. Même pour toi, Lestat. Mais tu soupirais.
Tu m’as mal compris, je ne suis pas dans un réseau de trafic humain. Je parle de trafic de Pokémon et de Pokéball modifiées. Des combats illégaux. Le reste, je m’en fous. La drogue, c’est qu’un bonus pour toi, car j’ai les contacts pour y avoir accès.
Ne pas avoir à se vendre, sûrement que ça la rassurerait. Ça changerait toute la dote. Mais Madelyn semblait savoir négocier, elle voulait s’assurer de profiter de ce que Lestat pourrait lui apporter. Et honnêtement ? Elle ne lui en demandait pas tant que ça. Ce serait une pièce de gâteau; elle voulait de la protection.
Je ne suis pas si cruel, Madelyn. Une célébrité qui travaille pour moi se verra protégée. Tu te souviens de l’homme qui t’a escortée à moi, au début de la soirée ?
Oui, le mec chauve, grand, avec les tatouages et les verres fumés. Celui qui entraînait son Rhinocorne et sa Kangourex au combat, à mains nues. Le meilleur videur du casino, et un ami de longue date de Lestat.
Il sera en charge de toi. Ce sera ton garde du corps, ton chauffeur, tu pourras être en contact avec lui en tout temps. Tu peux lui faire confiance, avec lui, personne ne te touchera.
Sa dernière remarque te fit légèrement sourire.
Il n’est pas né, celui qui arrivera à me descendre.
Un long moment de silence lourd tombait sur la pièce. Parce que Madelyn réfléchissait. Parce que Madelyn voulait japper plus fort que Lestat, mais elle devait se rendre à l’évidence qu’elle était tombée dans le panneau et qu’il avait déjà refermé son piège. Son désir de pouvoir, il pouvait enfin l’assouvir, juste en quelques heures de discussions. Et voilà qu’elle était là, à te menacer ? Tu ne pouvais t’empêcher de… Rire ? Oui. Rire. Parce que tu trouvais ça vraiment drôle. Et que tu ne pouvais t’empêcher de la tirer vers toi, tenant fermement sa main dans la sienne, alors que tu lui murmurais au creux de l’oreille.
J’aimerais bien te voir essayer.
Mais tu ne jugeais pas utile de la retenir contre toi. Tu trouvais toi-même ce contact prolongé un peu malaisant. Alors tu la relâchais, pour retourner t’asseoir. Maintenant que vous aviez passé votre marché, vous étiez associés, tu pouvais te montrer plus aimable. Tu n’avais plus besoin de la menacer, tu savais qu’elle allait rester.
Bien, maintenant que ça c’est fait, je suppose que nous devons annoncer à ton père que nous formons un couple, et que nous allons devoir agir ainsi en public…
L’amour et la haine. La ligne était si fine entre les deux. Et pourquoi ton cœur avait-il sauté un bond lorsque tu avais senti la chaleur de ta nouvelle associée si près de toi ? Pourquoi étais-tu offensé lorsqu’elle croyait que tu allais la vendre ? Comme si tu allais la partager avec d’autres… Juste penser à ça te mettait en colère. Tu ne comprenais toi-même pas ce qui se passait dans ta tête. Enfin, tu n’avais jamais compris, mais aujourd’hui c’était encore pire qu’à ton habitude. Qu’importe. Ce n’était pas ça l’important, en ce moment. Elle avait accepté l’accord.
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Madelyn Lodge
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 302 Née le : 09/09/1999 Age : 24 Région : Unys Pokédollars : 3600 Stardust : 1035 Stardust utilisés : 790 Equipe pokemon :
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TW: Mention de drogues, mention du suicide d'Oliver, chantage émotionnel
S’il y a ben une chose qu’on se devait d’éviter avec toi, c’était de parler de Oliver. Même un an plus tard, c’était un sujet tellement tabou, tellement… Difficile pour toi. Tu n’as jamais réellement pu faire ton deuil. Et te voir cruellement accusée de son décès, alors que ton crime était seulement de ne pas avoir répondue à ses messages, c’était un peu… Intense. Mais sommes toutes, le sujet Oliver demeurait très nébuleux pour toi. Tu ne souhaitais qu’oublier ce réveil cauchemardesque et justement, te réveiller de ce cauchemar. Jamais en cent ans ton frère en serait venu à finir ses jours, ce n’était pas lui. Même encore aujourd’hui, tu étais comme en déni? Tu n’y pouvais rien, c’était plus fort que toi à vrai dire.
Et entendre Lestat approcher un tel sujet avec si peu d’empathie pour toi ou ta famille suffit pour t’écœurer à un point. Il tombait donc aussi bas dans son chantage? Mais le voir te provoquer alors que tu arrêtais ton élan suffit à te faire soupirer bien fortement. Il jouait donc tant sur tes émotions? Si seulement il savait. Tu peinais déjà à te gérer toi-même à jeun. Mais pompette? Oh c’était difficile. Tellement difficile. Mais tu gardais la tête haute, tu étais plus forte que lui. Tu le savais au fin fond de ton être.
« J’ai mieux à faire que me salir les mains. » Tu pestais, énervée, alors que tu reprenais ta place, bras croisés, la tête tournée vers le mur. Mais tu ne pouvais t’empêcher d’être attentive malgré tout. Tu avais le vilain défaut d’être curieuse Madelyn. Oh tellement curieuse. Puis au mot clé, tu ne pouvais t’empêcher de retourner rapidement la tête vers lui, alors que tu répétais après lui. « Du traffic de Pokémon?! Mais n’est-ce pas…? » Illégale? Oui, en effet, ça l’était. Et c’est sans doute pour cette raison très exactement qu’il te désirait autant Madelyn. Tu es belle, jeune, célèbre, riche et tellement charismatique. Qui qui pourrait se méfier de la cadette du clan Lodge? Pas grand monde à vrai dire. Et ça, Lestat l’avait compris, contrairement à toi. Les autres activités ne t’intéresseraient pas vraiment à bien y réfléchir. Enfin, tu réfléchis comme si tu avais vraiment le choix, haha.
Mais Lestat savait quoi dire pour te faire flanchir.
« …Lestat… »
Car si il te promettait accès à ton besoin de consommation quotidienne, il t’offrait ce que tu désirais aussi. Une entière protection. Auprès de son homme de mains même? C’était beaucoup. Tu te sentais légèrement tremblante sur le coup. Tu as la tête qui tourne, alors que tu poses ta main contre ton front. Tu as besoin de réfléchir, c’est beaucoup en peu de temps.
Tu avais besoin de réfléchir oui. Besoin de t’isoler. Besoin de… De… Tu fixais le sac magique avant de reposer ton attention sur ton interlocuteur. Mais soudainement, vos mains se retrouvaient liées l’une à l’autre, alors que te tirait contre lui. Et sitôt, tu sentie la panique te secouer, alors que d’instinct, tu posais ta main contre son torse, comme pour marquer une certaine distance entre vous.
« Serait-ce une menace, Mr Burton? »
Malgré ton air confus et ton regard mouillé, tu voulais tellement te montrer forte. Inatteignable surtout. Bien que la réalité était tellement différente. Car vois-tu Madelyn, Lestat te terrifie. Plus les minutes s’écoulent et plus tu maudits tes parents de t’envoyer dans la gueule du Lougaroc. Bien que heureusement pour toi, le contact de vos deux enveloppes corporelles ensemble fut assez court. Si bien que tu reculais tout en soupirant un bon coup. Comme si tu essayais de faire tomber tout le stress ressenti suite à cet envahissement sur ta personne.
Mais ton repos fut bref, il parlait d’annoncer à tes parents que vous étiez en couple…? Tu sens l’angoisse te ronger, alors que tu te recules légèrement.
« O-on peut p’t’être attendre..? Il est encore tôt Lestat, il n’est même pas minuit…»
Oh ton mal de vivre se voyait. Tu n’avais aucune envie de parler à tes parents en ce moment. Ton fight or flee était à nouveau éveillé, sauf que cette fois, tu l’écoutais, alors que tu attrapais ton sac à main… Et le sac magique, pour mieux te redresser d’un bond et lui tourner dos.
« J-j’dois partir, je n’me sens pas bien, j’vais pass out…. »
Et sans même le consulter, après tout vous avez maintenant un engagement l’un envers l’autre, tu te redresse. Un peu trop rapidement. Si bien que tu ressens le vertige te prendre, alors que tu poses ta main contre le bar. Ce n’est pas le temps de flancher chérie. C’est le temps de fuir. Et alors que tu quittes le second bar pour prendre les escaliers, tu te retrouves soudainement nez à nez avec… son videur? Tu sens ton sang se glacer, alors que tu fais un pas hésitant derrière toi, comme pour retourner vers Lestat.
« Laisse… Laisse-moi partir, ou bien mon père va en entendre par…. »
Mais tu t'entends un peu Madelyn? On dirait une adolescente qui veut utiliser la réputation de son papa pour faire peur à Sabrina. Quand allais-tu réaliser que Lestat fait partie de la cours des grands et agir comme une fille de ton âge.
(c) TakeItEzy & Ellumya
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Lestat Burton
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TW:Menace de mort. Madelyn, Madelyn, Madelyn. Enfin, elle avait compris. Elle avait compris qu’elle n’avait pas n’importe qui sous les yeux. Elle avait une faille dans l’univers, une personne encore plus instable, plus folle qu’elle. C’était toi, Lestat. Oh, tu n’en étais pas si fier, mais l’intimidation était une bonne façon d’avoir tout ce que tu désirais. Tu te salissais souvent les mains. L’offre alléchante d’un garde du corps l’intéressait, elle se voyait rassurée. Ta menace, par contre, la faisait réagir. Elle voulait même confirmer si c’en était une. Tu ne fis que lui adresser un sourire. Un sourire mal intentionné, hypocrite, un sourire qui donnait froid dans le dos. Le pire red flag que tu pourrais donner.
Je dirais plutôt… Une promesse.
La promesse de la supprimer si elle tentait de te faire tomber. Et Arceus sait que tu les tenais toujours, tes promesses. Tu ne salissais peut-être jamais tes mains pâles de sang, mais tu étais toujours le cerveau derrière. Tes anciens associés en savaient quelque chose. Tu avais fait peur à Madelyn. Voilà qu’elle te redonnait les yeux de Vivaldaim, en essayant de s’enfuir de toi alors que vous n’aviez pas fini de parler. Elle blâmait qu’elle allait perdre connaissance. C’était sans doute son anxiété qui parlait plus fort qu’elle, mélangé à toute la merde qu’elle a dû ingérer avant de te rejoindre. Tu savais que les soirées en compagnie de mademoiselle Lodge se faisaient courtes, pour cette raison. Elle devait se coker pour te suivre, pour rester éveillée. Elle creusait sa propre tombe, et toi, tu lui fournissais la pelle. Comme la pourriture que tu étais. Mais tu n’avais pas terminé de discuter. Il y avait quelque chose que tu gardais pour la fin.
Mais Madelyn, je n’ai pas terminé. J’ai une bonne nouvelle pour toi.
Une bonne nouvelle, oui. Mais une bonne nouvelle, venant de toi, ça pouvait être n’importe quoi de mauvais pour les autres. De très mauvais. Et tu savais que l’information que tu détenais la chamboulerait, la changerait. Parce que si Papa et Maman Lodge cachaient des choses à Madelyn, Maman ivre s’était confiée à son gendre qu’elle aimait tant. Et tu savais des choses qu’elle ne savait pas. Comme son diagnostique qui lui avait été caché… Et autre chose. Cette fameuse pièce de résistance, le clou du spectacle, le dessert. Bref. Ce que tu gardais pour la fin. Le moment ne pouvait être mieux choisi. Elle était en train de paniquer, de te supplier de la laisser partir. Mais tu n’avais pas fini.
Je sais où se trouve Oliver. Vivant.
Oui, tu avais bien articulé, tu l’avais bien dit. Oliver était vivant. Ils n'avaient jamais retrouvé ni exposé le corps, après tout. Tu le savais. Et Madelyn était victime d’une mutinerie montée de toutes pièces par ses parents. L’histoire était compliquée, et à voir comment Madelyn restait sans voix, tu avais compris qu’elle espérait que tu disais la vérité. Tu la disais, tu la savais. Car non seulement Maman Lodge s’était confiée à toi, mais tu avais fait des recherches, et surtout, tu connaissais Oliver. Sous un autre nom.
Adrien Bellerose. C’est le nom qu’il porte, désormais. Il a de faux papiers et vit comme un résident clandestin à Kalos. Il s’est fait un beau nom, là-bas, on m’a souvent demandé des connexions pour… comment te dire. Le rayer de la carte. Il a une trop bonne réputation. Je n’en voyais pas l’intérêt, pour être honnête. Je me fous bien de ce qui se passe à Kalos, encore plus avec un nobody qui veut devenir Maître Pokémon. Ah… Si seulement j’avais su plus tôt que c’était un Lodge, ton frère en plus, les choses auraient été… différentes.
Étais-tu fier de toi ? Tu avais devoir lui expliquer des choses. Enfin… Si elle était capable de les entendre. Parce qu’elle était complètement blanche, comme un drap. Elle n’avait pas l’air bien, et ton videur l’avait remarqué. Mais tu t’en fichais un peu, tu ne la laisserais pas partir tant qu’elle ne t’aurait pas écouté jusqu’au bout. Tu allais la forcer à avaler cette pillule, tu te fichais d’à quel point ce serait difficile pour elle. Elle allait te croire, elle allait connaître la vérité et s’associer à toi, s’accrocher à toi sans te trahir.
Si tu crois que je mens, regarde les archives des tournois de Kalos. Ah, il est allé si loin avec sa Nidoqueen, j’ai presque cru qu’il y serait arrivé…
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Madelyn Lodge
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TW: Mention du suicide d'Oliver, chantage émotionnelf
Rare sont les fois où tu laisses ton anxiété avoir raison de toi, surtout dehors du confort de ta chambre. Tu n’aimes pas être vulnérable. Tu détestes encore plus attirer la pitié des gens. Ironique un peu venant de toi, toi qui aimes tant l’attention en temps normal. Mais en ce moment? C’était surtout le contraire. En fait, tu voulais disparaitre pour ne plus rien ressentir. Tu te sentais comme à deux doigts de perdre connaissance. Mais pourtant, cela n’empêchait en rien Lestat à continuer. Mais pourquoi? Dans quel but? Ta confusion ne cessait de grandir en toi, tout comme ton anxiété, si bien que tu viens poser ta main contre sa poitrine, comme pour essayer, en vain, de calmer ton pauvre petit cœur qui se débat en ce moment.
Lestat à raison, tu as déjà consommée avant de venir ici et l’effet commençait vraiment à te quitter et ça, ça suffisait pour te faire paniquer de plus belle. Pourquoi maintenant?!
Une promesse? Tu écoutais à moitié, tu avais la tête qui tourne. Respirer était difficile. C’est comme si ta robe faisait 3 tailles de moins d’un coup. Tu avais tellement de mal à te concentrer à vrai dire. Ben que tu t’efforçais à le regarder lorsqu’il évoquait avoir une bonne nouvelle. Et puis quoi encore ?
« Pas maintenant Lestat… »
Mais de toute les conneries possible, jamais tu n’aurais pensée qu’il puisse avoir l’arrogance d’aller… Aussi loin. Alors que ton cœur s’arrêtait net, ton regard te posait sur le sien, comme si on venait de t’annoncer une grave nouvelle. Puis tu sentais à nouveau ton cœur se resserrer sur lui-même. Oliver était..?
« Les-Lestat, ce n’est pas le moment de jouer sur ce suje…. »
Tu as la tête qui tourne. Pas tant dû à l’alcool cette fois. Mais ton angoisse était d’un tout autre niveau. C’était gros, très gros ce qu’il avançait. Et pourtant, ça sonnait presque réel? Tu sentais les larmes te monter aux yeux, alors que tu masquais le bas de ton visage derrière tes mains tremblantes. C’est plus fort que toi, alors que tu éclates en sanglot. Oliver n’aurait jamais osé se faire passer pour mort, cela ne faisait aucun sens. Ce n’était pas dans le comportement type de ton frère. Oliver c’était un jeune homme sérieux, ambitieux et déterminé. … Alors son suicide faisait encore moins de sens cette fois. Tu sentais un horrible frisson te secouer, alors que tu relevais la tête en la direction de ton cher et tendre partenaire.
« Lestat, je n’ai pas le cœur à rigoler… Pas sur Oliver… »
Tu ne voulais pas et pourtant, tu savais au fond de toi que ce supposé suicide ne faisais pas de sens. Mais alors, pourquoi…? Oliver aimait tellement sa vie. DU moins, c’est l’impression qu’il t’a toujours donné. La réalité était sans doute bien différente à vraie dire. Comme la tienne, depuis cette fameuse nouvelle. La supposé mort de Oliver avait tellement brisé quelque chose en toi. Et avait ébranlé ta précieuse famille.
Mais plus tu écoutais Lestat et plus tu te sentais mal. Tu jetais un regard désespéré vers son videur, comme si tu espérais du support de sa part. Tu te sentais tellement mal en ce moment. Comme si tu allais t’écrouler à tout moment. Tu voulais avancer vers les escaliers, bien que tu ressentais un mouvement de recule te prendre. Ah merde, ton verre de fort. Ça t’apprendra à voir aussi vite Mad! Rapidement, tu poses ta main contre ton front, comme pour t’empêcher de tituber. Parce que oui, ça fonctionne ainsi dans ta tête. Vertige = on se frotte le front = on ne tombe pas. Sauf que ta logique implacable se voit débunked, alors que tu t’écroules au sol. À vrai dire, la scène est assez triste. Pathétique même. Ton nouveau soi-disant petit ami t’annonce que ton frère ainé est vivant et qu’il sait où il est. Ce qui te fait paniquer. Tu tentes de fuir mais tu bois tellement mal que tu n’arrives pas à faire deux sans te planter et devenir amie avec le plancher. Et ce, alors que tu sens l’anxiété croitre en toi, ton souffle s’affaiblir, alors que tu poses tes mains contre tes oreilles. Tu as tellement de mal à contrôler ton environnement, ton corps lui-même en fait. Tu trembles, tu graps faiblement pour ton air puis…
Plus rien. Tu ne vois plus rien. N’entends plus rien. Tu sens lentement ton anxiété disparaitre. Pourtant, tu n’étais pas morte. Pas que l’envie manquait. Mais c’était… Différent. Et surtout, terrifiant.
Puisque officiellement, tu étais à la merci de ton interlocuteur. De ton ‘petit ami’.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Lestat Burton
Dresseur·euse Éclipse
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Minuit tapait enfin, et voilà que Cendrillon quittait la soirée… Mais pas de la façon dont tu aurais espéré. Vous commenciez à avoir une discussion, pour une fois tu étais honnête, et voilà qu’elle était en train d’embrasser le plancher. Tu soupirais lourdement. C’était le futur qui t’attendait ? La ramasser au sol parce qu’elle ne savait pas boire, pas consommer ? Tu ne pouvais pas la blâmer. Tu étais pareil, à son âge. Tu la regardais de façon pire que méprisante, mais tu ne pouvais t’empêcher de te pencher pour prendre son pouls. Au cas où elle aurait pris le truc de trop. Soulagement en voyant qu’elle était toujours en train de respirer. Mais ton videur te regardait comme confus, qu’allais-tu faire avec elle.
Qu’est-ce que je vais faire avec elle ? Crois-tu vraiment que je vais laisser Madelyn Lodge inconsciente dans une salle qui sera remplie de criminels d’ici quelques heures ? C’est un plan pour qu’elle se fasse…
Tu t’interrompis toi-même. Pas le temps de parler de ça, tu n’aimais pas penser à ce genre de violence. Ça t’écoeurait. Tu tentais de toutes tes forces de la prendre dans tes bras, mais tu étais si maigre, tu n’y arrivais qu’à peine. Ta volonté de la sortir d’un potentiel pétrin était plus forte que le reste, heureusement. Tu n’habitais pas bien loin, dans le bâtiment même, à vrai dire. Une façon évidente d’éviter qu’on te traque et qu’on te suive. Tu avais des ennemis, après tout, mais tu savais les berner. Ton appartement n’avait rien de bien spécial. Très simpliste, comme une publicité Pokéa, c’était étonnant de la part d’un millionnaire excentrique comme tu étais. Tu soupirais en rentrant chez toi, Prada qui te suivait au pas. Tu pris soin de refermer la porte à clé derrière toi. La soirée aurait pu terminer de n’importe quelle façon, mais tu n’étais pas encore totalement méprisable. Tu n’allais pas abuser d’elle, malgré que ton bourreau soit une femme, tu t’étais toujours juré que tu n’allais jamais lever la main sur une d’entre elles. Ce n’était pas juste, ni moral. Du moins, pour toi. Tu te sentais faiblir, toi aussi. Mais ça, c’était juste parce que tu ne savais pas à quand remontait la dernière fois que tu avais mangé. Peut-être que tu allais devoir faire ça.
D’abord, il fallait s’occuper de Madelyn.
Tu l’avais apportée dans ta chambre, mais la seule chose que tu lui avais retirée, c’était ses chaussures. Ce serait sans doute plus confortable ainsi. Tu l’avais glissé sous les draps, veillant à ce qu’elle soit dans une position confortable, et tu l’avais bordée soigneusement. Étrangement, tu ne connaissais pas son rituel du matin, mais tu savais comment c’était de se réveiller alors que ce n’était pas ce que l’on souhaitait. Sur ta table de nuit, tu déposais deux cachets d’aspirine, un verre d’eau et une boisson sportive gorgée d’électrolytes. Honnêtement le meilleur remède que tu connaissais pour les lendemains de veille. Tu fermais les rideaux, pour l’empêcher d’être aveuglée par le soleil, d’amplifier le mal de tête qui l’attendait aux plus belles heures du jour. Tu fermais les lumières, et surtout, tu refermais à moitié la porte derrière toi, pour éviter qu’elle ne soit dérangée ou ne se sente épiée. Elle serait sans doute confuse lorsqu’elle allait se réveiller, alors autant prendre les mesures pour éviter tout mal entendu.
Et toi ?
Tu étais insomniaque, comme toujours. Ton ventre criait famine et ta vision se floutait. Peut-être que c’était le temps de manger quelque chose ? Ça devait faire quelques jours que tu fonctionnais sur la nicotine et la caféine. Tu ne pourrais pas éternellement survivre ainsi, et tes mains tremblantes te le disaient. Tu t’étais fait une toast au beurre d’arachides et aux bananes. Simple, mais assez pour te faire manger sans avoir envie de vomir. Ça faisait du bien. Tu ne manquais pas à remplir la gamelle de Prada au passage, qui roucoulait comme pour te remercier. Tu allais finir la soirée dans ton salon, à moitié habillé, emmitouflé dans une grosse couverture, lové contre ta vieille Chaglam avec une tasse de thé et une cigarette, dévorant un livre. C’était la seule chose qui arrivait à te faire trouver le sommeil. La lecture, c’était probablement la seule chose qui te restait de ton cœur d’enfant. Mais tes yeux se faisaient lourds, la sensation de la camomille chaude qui descendait le long de ta gorge et les doux ronronnements de Prada savaient t’apaiser. Et tu t’étais endormi, pour une fois. Tu préférais ne pas penser à confronter la Mad Queen demain matin, ne pas anticiper. Peut-être que ton sommeil serait un peu plus paisible, cette fois. Chose certaine, c’était que tu n’étais pas le premier à te réveiller. Et Prada veillait à garder un œil sur ton invitée.
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Madelyn Lodge
Dresseur·euse Pulsar
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Oh Madelyn, tu avais tendance à perdre contrôle au pire moment. Et ici, maintenant, c’était sans doute la pire erreur que tu avais fait depuis… Un moment à vrai dire. Toi qui avais besoin d’un contrôle constant de ce qui t’entoure, la vie se moquait très ouvertement de toi.
Combien de fois avais-tu ramassé ta mère, après une longue soirée à boire, puis à l’endurer hurler les pires insultes, vis-à-vis papa. Mais surtout, vis-à-vis toi. Elle t’en voulait tellement pour ce qui était arrivé à ton frère. Depuis le jour de l’annonce, elle avait décidée de mettre le blâme sur tes frêles petites épaules. Et depuis, elle buvait. Elle buvait sans se soucier de sa propre sécurité, ni de ceux qui l’entoure. Et trop souvent, tu étais celle qui devait la relever et la ramener en lieu sûre pour éviter un nouveau scandale contre ta famille. Et Arceus sait qu’ils sont nombreux. Ton père sait seulement jouer de ses contacts et bien rédiger un chèque pour faire taire les rageux.
Mais avec un tel exemple de vie, pouvait-on vraiment t’en vouloir de voir trop consommer, trop vite, trop fort? C’est comme si, tu jouais volontairement avec ta vie à chaque jour. Heureusement pour toi et Lestat, tu avais mangé une patate douce et quelques morceaux de céleris avant le début de la soirée. Tu n’étais pas arrivée le ventre vide comme tu aimais le faire trop souvent dernièrement. Non, quelque chose te disais d’être méfiante, de faire attention.
Alors que pourtant. Tu n’avais pas pu su l’éviter.
Ta nuit était longue et étrange. Tu te sentais tellement légère, tellement… Bien? Un bien-être que tu n’avais pas ressenti depuis ta dernière performance à Artiesta, alors que tu présentais ta précieuse petite Marill Chromatique, jumelée à ta puissante Lippoutou. Offrant une prestation unique liant l’eau et la glace, Et bien sûr, beaucoup de paillette. Sinon, ce n’était pas une présentation de Maddy.
Tu remuais légèrement dans ton sommeil, comme si tu émergeais lentement de ton sommeil. Ton lit semblait différent qu’à l’habitude, sans parler de cette odeur… de cigarette…? Depuis quand ta chambre sentait la cigarette…? Mais en sentant quelque chose se presser contre ton ventre, tu ouvrais brusquement les yeux et poser ton regard paniqué sur…
« P-Prada ? »
Si tu la fixais dans la plus grande des confusions, voilà que tu sentais une bouffée de chaleur te prendre, alors que l’anxiété te frappait de plein fouet. Où étais-tu?! Pourquoi tu étais dans un lit. SON lit?! Paniquée, tu te relevais du lit, non sans manquer de te planter au passage, pour chercher un miroir et sitôt regarder ton corps. Tu portais encore ta robe, ta lingerie était intacte, ton corps ne semblait pas endoloris. Tes boucles d’oreilles, ton collier et ton élastique étaient posées sur la table de chevet, avec tes souliers au sol. Oh et le verre d’eau avec les cachets et… Une boisson énergisante?
« … »
Ça te rassurait presque…? Mais alors… Où était-il…?
Prudente, tu prenais les compromis pour lire leur inscription, les sentir même avant de prendre une chance et les avaler avec un peu d’eau. Ça allait te faire du bien oui. Ton mal de tête était assez présent déjà. Mais tu avais plus important à gérer en ce moment. Dans le doute, tu approchais lentement vers la porte de la chambre, la poussant lentement pour ainsi quitter la pièce et pénétrer le couloir qui menait vers le salon et la cuisine. Sans réel surprise, tu le trouvais sur le canapé, emmitouflé dans une immense couverture, cette scène suffit presque à te faire sourire. Il était presque beau endormi. Presque.
Mais en l’approchant, tu ne pouvais manquer ce qui t’avais échappé hier. Il était tellement maigre. Ça te choquait presque. Un peu hypocrite venant de toi. Tu te sentais presque mal pour lui à vraie dire.
Et avec cette logique, tu décidais de te diriger vers la cuisine et fouiller pour quelques items qui sauraient composer un petit déjeuner traditionnel d’Unys. Heureusement pour toi, il avait le nécessaire pour faire quelques pains perdus et c’est donc avec cette idée en tête que tu commençais ton mélange d’œuf, lait, essence de vanille, un peu de sucre. Et bien sûr, du pain!
Entre temps, tu avais jugé bon de libérer Chubby Doll. Et si elle venait t’assister au moment de presser les oranges pour remplir deux verres bien généreux, rapidement, la petite poupée de glace s’empressait de retourner au sol pour se diriger au salon, grimper sur le canapé et s’installer sans gêne sur Lestat, manette en main, alors qu’elle fouillait les chaines, en quête d’un dessin animé intéressant.
Et ce, pendant que tu terminais de monter tes assiettes pour rendre le réveil un peu moins brutal. Après tout, tes souvenirs étaient encore flous. Mais tu savais Lestat en faute. Pourquoi? Ça c’était encore flou. Mais sans doute était-ce mieux de l’accueillir avec un petit déjeuner que l’attaquer dès le réveil, non? Et donc, avec cette logique en tête, tu l’approchais jusqu’à venir t’asseoir près de lui et lentement caresser ses cheveux.
« Lestat…? Réveilles toi, le petit déjeuner est prêt…»
Tu sonnais presque comme une femme à marier. Sans doute la plus grande ironie après la bombe qu’il t’avait lâché hier soir.
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Lestat Burton
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TW:Mention de consommation de drogues Tu étais presque paisible parce que pour une fois, tu ne rêvais pas. Ton sommeil n’était pas agité. Enfin, rêver. Disons que tu étais plutôt un habitué des cauchemars. Des traumas qui refaisaient surface, des situations du passé que tu revivais, avec ta mère, à l’école, lors de tes débuts vingtaine quand tu faisais des conneries pour essayer d’avoir de quoi consommer, de quoi payer. Quand tu te faisais menacer, frapper, et que pourtant, tu continuais d’en redemander parce que rien ne te faisait peur. Accessoirement, un cauchemar avec un Pokémon canidé suffisait à te tirer directement du sommeil. Tu en avais tellement peur. Mais aujourd’hui, c’était différent. C’était bizarre. Parce que ce n’était ni un cauchemar, ni Prada qui t’avait réveillé. C’était une main douce, une voix bienveillante. Mais quelle connerie avais-tu fait la veille ?
…cinq minutes, encore, Prada, je suis encore en train de rêver…
Non, tu ne rêvais pas, cette nuit-là. Il y avait une femme chez toi. Madelyn Lodge. Comment avais-tu pu oublier ça ? Ça t’avait pris d’un coup. Tu étais dans ton salon. Ça sentait la bouffe, comme dans un restaurant, et il y avait une petite Lippouti qui était assise devant toi. Et Madelyn t’avait réveillé si doucement que tu ne pouvais t’empêcher de sursauter. Ah, c’était gênant. Tu avais défait ta chemise. Tu étais de nature plutôt pudique, et tu ne pouvais t’empêcher de rougir. Tu détestais ton corps, après tout. Mais personne n’avait besoin de le savoir…
Madelyn…? …ah. Excuse-moi.
Tu t’empressais de fermer ta chemise, nerveux. Et tu regardais autour de toi. Elle avait fait à manger ? Et c’était le matin, assez tôt le matin. Tu ne te réveillais pas à cette heure. En général, tu aimais t’arranger pour ne pas te réveiller. Mais 16h finissait toujours par arriver, Lestat, et ton corps récupérait toute cette fatigue que tu lui infligeais. Tu t’en infligeais bien, des choses. Mais pour l’instant, il y avait quelque chose que tu ne comprenais pas. Pourquoi Lodge était gentille avec toi… Voulait-elle se racheter ? Avoir ta confiance ? Était-elle amoureuse de toi ? Ou était-ce parce que tu avais été honnête et respectueux avec elle, en prenant soin d’elle au lieu de la laisser à dépourvu, inconsciente ? Meh. C’était un matin pour ne pas dire anormal. Tu lui devais peut-être des explications.
Excuse-moi, je ne comprends pas. Mais je te remercie de l’attention.
C’était sans doute le repas le plus complet que tu aurais eu depuis… Des jours. Tu n’avais jamais goûté la cuisine d’ailleurs que celle de Lumiris et Alola. Ah, mais ça avait l’air tellement plus appétissant que ces foutues Malasadas… Comment est-ce que les gens faisaient pour manger ça, d’ailleurs ? Tu te l’étais toujours demandé. La pensée intrusive que Madelyn voulait t’empoisonner traversait ton esprit. Mais tu savais que Prada l’observait depuis ce matin, et que Prada était vouée à te protéger. Elle semblait détendue, démontrant qu’aucun danger n’était présent. C’était sans doute le signe qui te donnait le feu vert; ta fausse compagne de la nuit dernière était honnête. Tu te massais entre les deux yeux, les réveils étaient toujours particulièrement assommants pour toi. Avant de t’asseoir en face d’elle.
…la soirée d’hier a un peu dérapé et je t’ai retenue. J’ai jugé qu’il était responsable de te mettre en lieu sûr. Pardonne-moi pour la confusion.
Toujours à t’excuser du résultat, mais jamais de la cause. C’était typique de toi, Burton. Tu n’allais toujours pas t’excuser pour tout le chantage émotionnel, l’intimidation, tout de même ? Elle n’avait même pas l’air de s’en souvenir, à vrai dire. Au pire, elle posera des questions. Tu n’étais pas reconnu pour mentir à tes associés, de toute façon. Vous aviez mangé dans un semi-silence. Comme pour récupérer votre énergie après une soirée riche en alcool. Ça te faisait sacrément du bien, ton corps mourrait d’envie de consommer un truc qui ne te donnerait pas l’impression que tout allait bien. Tu avais profité du moment, même si ce bien-être éphémère te faisait bizarre. Aussi bizarre que Chubby Doll qui te fixait. Comme si elle sentait que ton aura était malsaine. Elle était difficile à ignorer, avec ses traits un peu trop… humains. Tu avais un inconfort certain avec les Pokémon qui n’étaient pas félins. Mais ça allait. Tant que ce n’était pas des canidés, tu n’avais aucune raison de t’enfuir. Vous aviez bien mangé, malgré l’étrangeté de la situation. Et si elle avait cuisiné, tu t’occupais de la vaisselle.
Je ne savais pas que tu savais cuisiner. Je suis agréablement surpris.
C’était bizarre. Allait-elle rester à tes côtés, chez toi ? Tu ne voulais pas la chasser. Tu n’avais jamais d’invités chez toi. C’était un peu invasif, mais tu ne t’en plaignais pas. Et une fois que tu avais fini de ranger la vaisselle, tu t’empressais d’aller chercher ton veston de la veille pour lui redonner son sachet. Que tu lui tendis.
Notre accord tient toujours. Consomme de façon responsable. Et tu peux rester ici autant que tu désires.
C’était ton ouverture pour avoir une conclusion sur la veille. Ou pas. Tu n’allais pas te répéter, tant pis si elle avait oublié parce qu’elle était beaucoup trop ivre pour se rendre compte de ce qu’elle disait.
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TW: Mention d'utilisation de drogues, thème suggestif Agir à titre de parfait petite femme à marier avait toujours été quelque chose que tu appréciais. Tu aimais prendre soins des autres, les nourrir, veiller à leur bien-être. Enfin, surtout avec ton frère que c’était agréable. Ramasser Maman Lodge c’était une toute autre histoire à vrai dire. Mais cela faisait longtemps que tu n’avais pas eu l’occasion de cuisiner à vrai dire. Tu n’avais que trop peu l’occasion d’occuper la cuisine à la maison, après tout, tu avais tellement de servante pour remplir chacun de tes besoins. Ça te laissait presque. Alors avoir le luxe de fouiner et cuisiner à ta guise, avec les ingrédients de ton choix sans devoir suivre une diète cruelle et restrictive? Ça te faisait un bien fou.
Et si tu n’étais pas spécialement surprise par le réveil brusque de Lestat, tu veillais à ne pas te faire trop envahissante. Tu le laissais se redresser, s’habiller et se mettre à son aise avant de prendre place à la table pour savourer ce déjeuner que tu avais si fièrement préparée toi-même. Mais voir Lestat aussi réticente au début ne manquait pas de te froisser, à quoi pensait-il…? Tu avais travaillée très fort sur tes pains perdus! Bon, un était un peu plus brûlé que les autres mais tu n’avais tellement pas l’habitude de cuisiner pour toi-même. Alors pour quelqu’un d’autre…
« Je-je m’excuse, je te promets qu’ils sont bon… »
Et voilà que tu faisais de l’anxiété parce qu’on hésitait à manger ta cuisine? Mais à ton grand soulagement et ta surprise, Lestat attaquait enfin sa portion et tu sentais ton stress descendre de plus bel. Si bien que tu en lâchais un soupire de satisfaction. Enfin, ce fut bref, puisque les propos à ton interlocuteur te poussaient à poser tes mirettes d’émeraudes sur lui.
« Dérapé? Qu’entends-tu par-là? Avons-nous…? »
Car oui, le seul détail qui te stressait en ce moment était à savoir si vous aviez commis l’irréparable ensemble. En même temps, tu étais tellement loin, n’importe quel homme aurait pu abuser de toi et tu n’aurais rien pu faire pour te défendre. Mais tu appréciais néanmoins qu’il t’ai ramené en lieu sûr chez lui. Tu te sentais presque en sécurité. Et voilà que tu confirmais ce qu’il pensait à l’instant même. Tu n’avais aucun souvenir clair de votre soirée. Tu avais tellement consommée au courant de la soirée, tu avais perdu le nord assez rapidement. Tu sais très bien que tu étais avec lui, dans un bar. Vous aviez passé un accord… Mais sur quoi?
Satisfaite de sa chaine et ses cartoons, Chubby Doll attaquait son assiette de mini pains perdus, non sans fixer Lestat du coin de l’œil. Un peu comme Prada, Chubby ne faisait pas spécialement confiance à ton prétendant. Mais elle était encore si jeune, trop jeune pour comprendre la gravité de votre relation en devenir. Mais elle gardait un œil jaloux sur lui, non sans mordre agressivement dans son pain.
Face au compliment vis-à-vis ta cuisine, tu sentais le rouge te monter aux joues, alors que tu abaissais timidement la tête. C’était une étrange de sensation, presque… Naturelle? Sincère même? Mais ce genre de remarque te faisait tellement de bien.
« Tu crois? Merci beaucoup! Je n’ai, malheureusement, trop peu l’occasion de cuisiner à la maison… Alors je suis heureuse que cela te plaise! »
Une fois la table vidée, tu le laissais s’occuper de la vaisselle, alors que toi, tu allais dans la salle de bain pour te démaquiller et rafraichir ton visage. Tu avais de sacré cernes ce matin Maddy, ça te faisait bien soupirer d’ailleurs, alors que tu attachais tes longs cheveux en une queue de cheval. Ça clashait un peu avec ta robe de soirée mais bon, tu n’avais pas spécialement le luxe de te changer encore. Alors autant te montrer patiente.
Et alors que tu retournais au salon, Lestat t’accueillit avec un sac… Le sac…? Tu fronçais les sourcils avant d’avoir un mouvement de recul, comme hésitante. Comment savait-il…?
« … Lestat, que s’est-il passé exactement…? »
Ton regard trahissait ton anxiété croissante. Mais tu étais à jeun. Donc plus en contrôle. Mais être exposé à tes dépendances te secouait toujours malgré ta bonne volonté.
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Lestat Burton
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TW: Mention de consommation de drogues et thème suggestif Ah, peut-être que tu avais mal pesé les mots, ce que tu ne voulais pas qui se dise s’était dit. Elle pensait que vous étiez allés plus loin. Si tes joues s’empourpraient, c’était parce que tu avais tellement peu confiance en toi que tu ne t’imaginais pas commettre ce genre d’acte avec quelqu’un. Du moins, pas pour tout de suite. Tu allais devoir te préparer mentalement.
Non non…! Ne t’en fais pas, je me souviens de t’avoir simplement ramenée et bordée… Je sais juste qu’on s’est disputés parce que…
Lestat. Elle avait tout oublié de la veille, et elle t’envoyait des indices clairs. La Madelyn sobre était complètement différente de la Madelyn qui consommait, et c’était peut-être ta chance de tirer les ficelles à ton avantage. Tu pris un moment pour réfléchir. Pour penser à pourquoi vous vous étiez disputés. Oh, toi tu savais pourquoi. Mais tu décidais de porter à nouveau ton masque. Tu devais l’avoir dans ta poche, malgré tout.
Je ne te cacherai pas, Madelyn, je n’ai pas de souvenirs très clairs de la fin de la soirée… J’avais beaucoup bu et je n’avais pas beaucoup mangé pendant la journée, alors ça m’est vite monté à la tête. Tout ce que je peux de dire c’est pardon si j’ai pu dire quelque chose qui t’a fait de la peine ou mise en colère.
Visiblement, ce sachet de poudre blanche avait déclenché quelque chose en ta compagne. Elle ne se rappelait pas des conditions de votre accord, en quoi il consistait. Tu ne faisais jamais de contrats écrits pour te protéger si jamais on t’attrapait, alors pourquoi ne pas modifier les conditions, un peu ? Ça jouerait pour toi.
Tu ne te souviens vraiment pas ? Hier soir, nous avons décidé d’officialiser notre mise en couple. C’est principalement professionnel comme union, mais je pense que nous ferons de brillants associés. Car tu as également accepté de travailler pour mon réseau de trafic de Pokémon. Je t’ai assuré une protection totale avec mon homme de main, et tu as ajouté que tu aimerais avoir accès à des drogues de meilleure qualité. Je t’ai fourni ce stock en preuve que je ne mentais pas. Je sais que nous avons également porté un toast, nous avons un peu discuté, et puis ensuite, c’est un peu flou dans ma tête…
Tu mentais... à moitié. Tu mentais tellement bien, d’ailleurs. Mais ça, Madelyn n’avait vraiment pas besoin de le savoir. Elle n’avait pas besoin de savoir les parties que tu avais tordues pour les mettre à ton avantage. Mais tu allais lui donner encore plus raison de te faire confiance, parce que tu lui avais dit de t’attendre dans la cuisine pour aller fouiner dans les tiroirs de ta chambre.
Je voulais le faire hier, mais visiblement les choses n’ont pas tourné comme je l’ai désiré. Alors me voici, je finis ce que j'avais commencé. Étant donné que nous formons un couple, et que je me dois de t’assurer une entière protection…
Certaines filles auraient espéré une bague. Un mariage. Mais Lestat, toi, ta preuve d’amour, si même tu arrivais à vraiment le ressentir, c’était le double de la clé de ton appartement. Partager ton espace le plus intime avec ta plus précieuse associée, ta prétendante. Ta petite amie. Oui, tu pouvais maintenant dire ce mot. Ton action était sans doute impulsive, mais également calculée. Car tu savais maintenant que tu la tenais fermement dans ton piège et qu’elle ne pourrait que difficilement s’en sortir. Tu lui remis la clé de ton appartement. Oh, elle pourrait fouiller si elle voulait. Tout ce que tu avais à cacher n’était pas caché dans ton appartement, bien sûr. Tu n’étais pas stupide ni imprudent. Alors, pourquoi l’empêcher de venir ?
C’est la clé de mon appartement. Cet endroit n’est pas enregistré dans la ville, et personne ne sait où nous sommes, sauf toi et moi, et personne n’y a accès. Cette clé ne t’engage à rien, mais sache que tu es en sécurité et que tu es libre d’emménager ou déménager comme tu veux, tant que tu ne révèles pas notre position.
Tu soupirais un peu par soulagement. Voilà là une trop grande preuve de confiance, surtout en prenant compte du dénouement de votre soirée d’hier. Ton avantage, Lestat, c’était qu’elle était venue seule, gelée, et qu’elle ne se rappelait pas que tu t’étais montré sous ton vrai visage. Bon. C’était donc le moment de reprendre le rôle du bachelor parfait… Qui n’en était plus réellement un, à vrai dire. Maintenant, Lestat, tu es en couple avec Madelyn Lodge. Pour de vrai ? Ou n’était-ce qu’une comédie, une mascarade à laquelle vous participiez tous les deux ?
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Madelyn Lodge
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TW: Mention de consommation de drogues et thème suggestif Avais-tu seulement tout oublié Maddy? Tu avais une vague idée de la fin de la journée, de ce que tu avais pris avant de monter en voiture pour te rendre au lieu indiqué. Mais sans doute avais-tu fais un mauvais mélange boisson/drogue? Ça t’arrivait souvent à vrai dire et tu peinais à te souvenir proprement de tes soirées. Et hier n’était pas si différent pour toi bien malheureusement. Tu as consommée, tu as bu, un peu trop. Le stress est sans doute monté et… Et? Et plus rien. Le noir total.
Bien que honnêtement, tu commençais à avoir l’habitude de ce petit train de vie instable. Mais tu te sentais presque en sécurité ainsi. Enfin, c’était sans doute très irréfléchi de ta part. Mais tu n’avais pas d’autre coping mechanism. Alors qui pouvais réellement t’en blâmer? Ta famille entière est toxique Madelyn. Tu ne sais pas être normale. Parce que ton normal n’est pas normal.
Alors que tu questionnais silencieusement ton partenaire d’aujourd’hui, voilà qu’il t’offrait une réponse se voulant rassurante. Vous n’aviez rien fait et rien que cette annonce suffit à te faire soupirer de soulagement. Tu n’avais pas la tête, ni le temps de te soucier de ce genre de chose à vrai dire. Alors savoir que ça avait été évité suffit à te mettre en confiance. Il t’avait bordé? Tu sentais le rouge te reprendre au niveau des joues, alors que tu détournais la tête, tout en poussant une mèche de cheveux derrière ton oreille. Enfin. À moitié. Vous vous étiez disputés. Mais pourquoi?
« Je t’écoute…? »
Mais oui, oui il remarquait déjà un détail important de ta personne. Tu es tellement différente. Tellement… Agréable, lorsque tu es sobre. On voit vraiment l’élégance de Lodge à ce genre de moment précis. Tu es attentive, douce, attentionnée et ton sourire se veut sincère, malgré une once de gêne. Gêne qui se manifeste alors qu’il te demande ton pardon..?
« Eh tout va bien alright..? Je… je ne me souviens pas exactement le pourquoi du comment mais… Je suppose que ce n’était pas plus important que ça en fait…? »
Ton regard cherche le sien, comme pour te rassurer. Tu as besoin de sa validation. Encore plus que jamais en ce moment.
Et en découvrant le cœur de votre conversation d’hier, tu sens les rougeurs te reprendre de plus bel. Vous étiez donc en couple maintenant…? C’était la première fois que tu te mettais sérieusement en couple depuis Killian. Enfin, sérieusement. C’est un mot avec lequel tu as tellement de mal. Beaucoup t’ont utilisé avant Lestat. En quoi était-il si différent? Mais entendre parler du truc de traffic et… sa promesse de lui fournir de la drogue de qualité, ne manquais pas de t’arracher un vil frisson. Elle s’était vraiment dévoilée jusqu’à ses dépendances?!
« Oh Gosh Lestat..! je… je m’excuse, j’ignore ce qu’il m’a poussé à te parler de ça…! » Ce qu’il t’a poussé à le faire? Oh sans doute la merde que tu avais pris avant et pendant votre rencontre oui. La routine quoi!
Et alors qu’il s’éloignait pour aller dans sa chambre, tu en profitais pour t’asseoir sur le canapé et soupirer un bon coup. Non sans te masser les tempes au passage. C’était beaucoup d’informations à prendre en peu de temps. Tu te sentais un peu overwhelmed à vrai dire. Mais le voir revenir vers toi te poussait à relever la tête vers lui, afin de mieux l’écouter…. Et figer.
« Quoi ? »
Te voir offert une clé, sa clé surtout, d’appartement ne manquait pas de te secouer. C’Était… beaucoup. Ainsi ils étaient donc officiel..? Dans le doute, tu te relevais pour d’abord prendre la clé, puis ensuite venir lier vos mains ensemble pour marquer un contact faussement plus intime.
« Je… Je suis vraiment touchée par cette marque de respect Lestat, vraiment. Je ne saurai te remercier proprement. »
Et ton premier réflexe fut de venir l’embrasser. Sur la joue. Car même si c’était ton petit ami, selon ses dires, tu avais du mal à lui sauter dessus. Comme si tu étais convaincue que vous aviez raté quelques étapes dans votre si belle relation. Mais cette façon de lier vos mains, ce baiser contre sa joue et toi qui acceptait de vivre à ses côtés démontrait une certaine confiance que tu avais en lui. Car oui, en acceptant sa clé, tu acceptais de déménager avec lui.
C’est papa et maman qui allait être content. En fait, surtout ta mère. Elle aimait tellement Lestat. Un peu trop par moment. Mais bon, tu ne tiens pas ton coté attention whore du voisin Maddy. Tu craves l’attention, la validation surtout. Tu as besoin d’être le centre d’attention. Et e ce moment, tu te sens comme si tu étais enfin le centre d’attention de quelqu’un. De Lestat. Et rien que ce détail te rendre sincèrement heureuse. D’ailleurs, tu t’étonnes à venir te lover contre lui, non sans soupirer malgré toi.
Et ce, sous le regard troublé de Chubby qui tire de la langue en vous fixant. Une chambre serait plus appropriée que le faire devant elle, pendant une scène très importante de son cartoon! Comment allait-elle comprendre que le Ponyta de Galar était une Princesse en disparition en fait?!
« Pardonne moi, je devrais passer à la maison récupérer quelques affaires avant d’emménager… Je n’ai pas vraiment le luxe de vivre dans la même robe. Ma mère ferait une crise de cœur. ~ »
Tu ricanes, tu as l’air tellement légère, tellement… bien. Alors que tu le relâches, non sans sourire. Tu te sens bien pour une fois Maddy. Ça te va bien.
Mais peux-tu seulement t’y habituer?
(c) TakeItEzy & Ellumya
Lestat Burton
Dresseur·euse Éclipse
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Jack pot. Oui, c’était le seul mot que tu trouvais pour décrire la conclusion de cette soirée. Car si Madelyn sous la drogue était infernale, Madelyn sobre était beaucoup plus coopératrice. Elle avait bu tes paroles, elle se faisait déjà physique avec toi. Ce baiser sur ta joue se faisait bizarre. La sentir lovée contre toi, c’était encore plus étrange. Jamais tu n’aurais cru un jour accepter le contact d’une femme. Car tu avais peur. Mais à la fin de la journée, à la fin de ton combat pendant cette nuit, tu t’étais prouvé que tu finissais toujours par gagner, et que même si tu avais devant toi une personne tout aussi dangereuse, tu serais plus puissant. Madelyn Lodge était maintenant ta petite amie. C’était comme si tu n’arrivais pas à y croire. Il fallait te rendre compte, vous étiez maintenant officiels. Ta belle-mère allait se réjouir de ça, elle qui poussait tant pour que tu l’épouses directement… Oh, maman Lodge, c’était le genre de dame qui porterait du blanc au mariage de sa fille. Tu la flattais dans le sens du poil, mais tu saurais rapidement la remettre à sa place à la moindre connerie. Prada était mécontente. Madelyn venait de déclarer qu’elle emménagerait chez toi aujourd’hui même. Ta vieille Chaglam te fit des gros yeux, pour ensuite prendre place dans ton (son) lit, comme pour regagner son espace. Tu savais que Prada serait tue l’amour, mais elle serait aussi ta fidèle source de protection en cas de doute. Tes yeux, tes oreilles. Ta nouvellement petite amie te déclara donc qu’elle allait devoir passer chez ses parents annoncer la bonne nouvelle, et prendre quelques affaires. Ça allait vite, oui, mais c’était ça, les relations arrangées.
Je me serais proposé pour t’aider, mais je profiterais de ton absence pour me rafraîchir. Je pensais vous inviter tous les trois à manger au restaurant ce soir pour célébrer la bonne nouvelle.
Tu te levais pour la guider vers la porte d’entrée, toujours en la tenant doucement par la taille. Rien de déplacé, c’était juste généralement comme ça que tu voyais le Parrain faire. Et avant qu’elle ne parte, tu ne manquais pas à lui faire le plus poli des baise-main, avec un petit sourire en coin. Oh, rien de trop terrifiant. Juste pour te dire content. Tu avais gagné, après tout. Madelyn avait quitté ton appartement, c’était ton dernier moment seul chez toi. Ce soir, tu allais devoir jouer au gendre parfait devant les beaux-parents, alors… Tu profitais de ce moment de silence pour aller te doucher, bien sûr, Prada te suivait en miaulant de manière insécure. Tu lui grattais doucement le menton pour la rassurer.
Ne sois pas trop jalouse, princesse. Tu sais que tu restes ma best girl.
Et la Chaglam poussa sa tête contre la paume de ta main pour réclamer ton attention. Ce qui te fit doucement sourire, avant que tu ne t’enfermes dans la salle de bain, la laissant derrière toi dans le salon. Encore une fois, tu t’en étais bien sorti. - RP CLOS -
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