Dusk Lumiris

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I wouldn't front the scene if you paid me | PV: Emil S. Leroy
Lestat Burton
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Lestat Burton
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I wouldn't front the scene if you paid me.
Emil
Lestat
Les affaires allaient bien.
Le même blabla habituel, enfin.
Tu avais recruté de nouvelles personnes dans ton réseau, tu avais redoublé ta vigilance depuis la crisette de Robert Lodge. Un nouvel homme de main, un jeune Kalossien qui était autrefois barista. C’était Madelyn qui l’avait trouvé, et c’était toi qui avais décidé qu’il avait la tête de l’emploi. Et il était digne de confiance, il n’avait peur de rien, surtout pas de se salir les mains.
Tu ne pouvais pas t’empêcher de te demander ce qui avait pu le pousser à descendre aussi bas, Lestat. Mais tout le monde n’est pas comme toi. Peut-être qu’il n’est même pas brisé.
Tu avais le potentiel d’être une bonne personne.
Meilleure chance la prochaine fois.

Madelyn.
Parlant d’elle, vous viviez une relation amour-haine. Car si toi, tu étais pire qu’obsédé avec elle, elle se voyait rongée par ses soucis et surtout par ses troubles de consommation. Elle en prenait pour dormir, elle en prenait pour se garder éveillée… Et qui disait Madelyn qui consomme, disait Madelyn qui faisait des conneries.
Car oui. Elle t’amenait déjà des problèmes.
Tu aurais dû, encore une fois, faire confiance à ta petite voix qui te disait de ne pas t’attacher. Car elle pendait déjà aux bras de deux autres hommes. Un certain Nohan et un certain Mana’Arii. Deux prénoms que tu ne pouvais plus supporter d’entendre, d’ailleurs. Elle en parlait beaucoup trop.
Et toi, tu étais censé simplement l’écouter, les bras croisés ?

Bah… oui.

Parce que même si tu avais envie de te venger, de lui faire ressentir la même chose, de la rendre jalouse… Lestat, tu étais pire qu’insociable. Tu ne trouvais pas grand monde attirant, et le contact physique te donnait la chair de poule tellement il t’écoeurait. Alors… Peut-être était-ce mieux pour toi d’endurer et attendre.
C’était déjà ce que tu faisais. Tu te mordais l’intérieur des joues en attendant une opportunité de faire tout péter dans ses relations ‘à côté’.

Bref.

Tu n’étais pas là pour Madelyn, aujourd’hui. En fait, tu n’étais même pas avec elle, elle était sortie avec son Nohan. Elle t’avait assuré que ce n’était que pour des affaires, pour faire chier son père, elle disait.
Tu doutais d’elle, mais tu doutais de tout le monde. Alors tu ne fis qu’hausser les épaules et accepter, de toute façon, ce n’était pas comme si tu pouvais faire grand-chose. Les affaires devaient continuer d’avancer, et jusqu’à présent, tous les mouvements de Madelyn étaient calculés et à succès.
Alors, Lestat. Continue de prendre ton mal en patience.

Voltapolis. Tu y étais enfin. Tu connaissais cette ville que trop bien, tu y avais vu les six dernières années de ta vie. Aux bas quartiers, tu faisais tes petites affaires lorsque tu travaillais pour le Parrain, c’était là également que tu avais joué à la roulette russe et que tu étais devenu millionnaire.
Ah, que de beaux souvenirs. Enfin… D’un œil extérieur.
Ton nom était sans doute un peu trop connu, ici. Et même si tu étais un homme puissant, intimidant, il fallait toujours être prudent aux bas quartiers. Surtout lorsqu’on s’appelle Lestat Burton.
Tu étais souvent invité à assister aux combats illégaux, après tout, tu faisais partie d’un réseau qui ne faisait que s’agrandir et devenir intimidant à Lumiris. Tu faisais affaire avec beaucoup de monde, et beaucoup d’argent sale circulait. Tu ne voulais toujours pas t’inclure dans les combats, Prada se ferait dévorer en une seule bouchée, mieux valait attendre qu’elle évolue en Chaffreux pour l’entraîner… Tu préférais y assister.

Tu connaissais une autre personne comme toi. Quelqu’un qui avait une arène clandestine, comme toi, à Voltapolis. Et c’était d’ailleurs pour cela que tu n’avais pas localisé ton casino là; tu ne voulais pas empiéter sur son terrain de jeu. Tu étais peut-être sournois, mais tu restais tout de même propre dans ce domaine.
Emil S. Leroy. On t’en avait beaucoup parlé.
Autant en bien qu’en mal.

Oh, tu n’étais pas nécessairement invité au match de ce soir, mais tu t’étais dit que tu pourrais payer une petite visite à un collègue, non ?  Son arène t’avait toujours intrigué, et tu n’y étais jamais allé.

Tu ne connaissais pas particulièrement Emil, mais on t’avait souvent recommandé de faire affaire avec lui, de l’avoir de ton côté. En général, tu ne faisais qu’ignorer cette remarque, tu ne considérais pas les autres arènes clandestines comme des concurrents ou de la compétition. Tu jugeais plus pertinent de travailler en équipe. C’était mieux de se faire des alliés que des ennemis, surtout dans les bas quartiers de Voltapolis.
Ah, comme tu en avais vues, des choses.

Tu mis le pied dans la fameuse arène. L’ambiance y était tout aussi déchaînée que chez toi, Lestat. Sauf qu’ici, ce n’était pas couvert par un prestigieux casino.
Tu avais reconnu certaines têtes aux alentours, des personnes avec qui tu prenais la peine de discuter brièvement par politesse et pour serrer la main. Décidément, on ne s’attendait pas à te voir en un autre lieu que chez toi, et cette simple idée te fit sourire.
Tu n’hésitais pas à parier, l’argent n’était pas nécessairement un problème pour toi, et les combats ne te faisaient plus peur. Alors… Pourquoi ne pas miser 5000 pokédollars sur la Kangourex ?
Et si tu prenais place pour observer le combat, tu ne pouvais t’empêcher de garder un œil attentif sur ton entourage.
Tu voulais trouver Emil.
Juste pour mettre un visage sur son nom. Pour savoir ce qu’il avait de si intéressant.
(c) TakeItEzy & Ellumya
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I wouldn't front the scene if you paid me
Lumiris était petite entre les mains d’un individu tel que toi.

La visite très attendrissante de Madelyn quelques jours plus tôt t’avait mit l’eau à la bouche quant à l’avenir de votre sphère commune.
Pendant longtemps, tu avais été le seul à régner. Depuis que Naia t’avait jeté en bas du podium, tu ne cessais de nourrir la haine et de multiplier les idées pour te venger… La Cage n’était que l’enfant prématuré de ta colère.
Le reste viendrait, mais cela attendrait.
Un jour, tu te remettrais à gravir les marches menant au sommet et, ce jour-là, c’est à la ligue elle-même que tu t’en prendrais. Ce n’était qu’une question de temps, qu’une histoire de quelques mois ((ou années)).
Alors qu’ils profitent. Qu’ils profitent du cet instant de répit, de tes hurlements étouffés dans l’oreiller; car ils ne dureraient pas.
Tôt ou tard, c’est entre tes griffes acérées que leur instance tomberait et que la stabilité de leur système s’effondrerait.

D’ici là, tu avais d’autres chats à fouetter.
Le fait que le Casino de Nemerya s’intéresse de trop près à tes activités t’avait d’abord alarmé, mais la blondinette avait su calmer tes appréhensions et s’éviter la corde au cou.
((On tirait un peu trop souvent entre les yeux de ce pauvre messager.))
Désormais, le nom de Lestat Burton ne t’était plus inconnu. Il résonnait en toi comme un avenir potentiel, comme une ouverture à ne pas négliger.
Si tu n’avais plus le pouvoir de briller, alors pourquoi ne pas t’enfoncer? La noirceur était là, elle t’ouvrait tout juste les bras… Pendant longtemps, tu avais toujours agit seul et sans un regard pour le reste de l’humanité, mais peut-être était-ce temps pour toi de régner sur autre chose que des ordures.
Tôt ou tard, ton vénérable âge d’or s’essoufflerait et, qui sait, peut-être faudrait-il apprendre à voir plus loin, plus… Ambitieux.

Considérant cela, à quoi bon se priver d’un coup d’avance sur les fatalités?

Dites-moi, à quoi ressemble la soirée? Les gens s’amusent, les combats ne t’éternisent pas en futilités?, t’informes-tu depuis le calme d’un bureau parfaitement insonorisé.

Les clients voulaient de la violence expéditive; de la brutalité.
Ils ne souhaitaient pas voir les pokémons esquiver les coups qui les menaçaient ou encaisser trop longtemps… Non, dans La Cage, la violence atteignait un tout autre palier. On parlait d’acharnement; tu parlais d’argent.
Et de triche, surtout.
Il était hors de question que les gens aient le temps de s’ennuyer.

La soirée va de bon train, nous en sommes au troisième combat.
Satisfait, tu arques un sourcil en acquiesçant silencieusement. Mécaniquement, ton stylo s’agite sur le papier comme s’il avait été programmé pour remplir les lignes et cases qui ne cessent de se succéder.
Mais ce n’est pas tout...
Oh.
Ce ton.
((Qu’est-ce que tu le détestais.))

Cessant immédiatement de bouger, tu relèves doucement ton regard aux braises ardentes sur ton employé. Le pauvre martyr déglutit, tente de garder son calme derrière ses lunettes teintées.
À quoi ressemble ta colère, Emil?
… Lestat Burton est ici, monsieur.
Oh.
L’étonnement est tel qu’il t’en fait perdre l’acidité de ta colère naissante. Au contraire, ton visage ne tarde pas à se fendre d’un sourire aux esquisses énigmatiques
Dommage que, de l’autre côté du bureau, l’autre ne puisse pas comprendre tes tenants de ton excitation naissante. Que s’imaginait-il? Que la présence d’un rival sur ton territoire te ferait perdre patience? Que tu demanderais ta tête au bout d’un pieu pour cette offense?
Foutaises. Mais quelle excellente nouvelle…, siffles-tu simplement.

Redéposant ton stylo, tu ne tardes pas à te relever, attrapant ta canne pour mieux te mouvoir vers la sortie malgré la rigidité de ta démarche. ((fichue prothèse aux sombres préméditations d’un corps ayant voulu se renverser.))
Derrière toi, ton homme de main te talonne sans trahir son étonnement. Tant mieux.
Tu n’as pas besoin de son ignorance, ni de quoi que ce soit d’autres… Excepté lui.

Quelques secondes plus tard, tu t’avances vers la clôture entourant la mezzanine depuis laquelle tu as l’habitude d’admirer le déroulement de tes soirées.
Et surtout, de soumettre l’humanité.

Intrigué, tu cherches le physique atypique de ton invité quelques secondes avant que la présence d’un homme un peu trop propre de sa personne ne finisse par retenir ton attention au travers les monstres qui pullulent ici bas.
Comme ce serait dommage de l’y condamner et de le forcer à fréquenter les pires déchets de « l’humanité »… Même lui, roi des abrutis en costard cravatte, mérite mieux que ça.

Échangeant un regard avec l’équipe technique, tu claques bruyamment des doigts ce qui a pour effet d’allumer le projecteur au-dessus de la tête de Lestat.
Peu à peu, la confusion et la curiosité des bêtes les réduisent au silence. Tant mieux, tu détestes les entendre hurler comme des enragés… Ils te font pitié.

À ce que je vois, nous avons un invité d’honneur ce soir..., dis-tu d’une voix portante, Lestat Burton, laissez-moi l’honneur de me présenter: je suis Emil Solem Leroy, le maître des lieux. Pourquoi ne pas venir profiter de la soirée à mes côtés?
Tu as toujours détesté attirer l’attention. Tout ça, ce n’est que du spectacle; de la poudre aux yeux.
C’est amusant parce que ça ne dure qu’un temps.
Vous n’avez qu’à suivre mes hommes, ils vous montreront le chemin..., conclus-tu en lui désignant tes employés les plus proches.

Mais ton sourire ne ment pas, Emil.
Tout ça, ce n’est qu’un jeu… N’est-ce pas?
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Lestat Burton
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Lestat Burton
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Emil
Lestat
La Cage, tu ne l’avais jamais visitée. Et Voltapolis, tu n’y avais pas mis les pieds depuis des années, depuis que tu faisais affaire à Nemerya.
C’était mieux comme ça.
Voltapolis, c’était le terrain de jeu d’Emil. L’ex-Champion type Eau de la ligue, il était puissant, il faisait peur. Il faisait régner la violence, et les combats qui se déroulaient sous les yeux ne faisaient que te le démontrer.
Il jouait de manière aussi sale que toi.
Tu souris.
Tu étais un peu trop facile à voir au-travers de la foule, ton physique était tellement atypique, mais était-ce vraiment ta faute ? Tu te ferais discret si tu le pouvais. Mais tu n’avais pas peur, car même si tu étais entouré de brutes, tu savais que personne n’avait d’idées aussi sombres que les tiennes. Et c’était ça, qui te rassurait. Tu n’avais pas mis de temps à spotter tous les hommes de main d’Emil, la Cage en était remplie. Après tout, il y avait la crème de la crème des ordures, de la vulgarité ici. C’était différent d’à Nemerya.
Différent, et pourtant, pareil.
Madelyn t’avait prévenu d’Emil. Mais toi, tu n’avais peur de rien. S’il jappait, tu japperais plus fort, s’il mordait, tu mordrais plus fort. Enfin… en serais-tu même capable ? Tu avais rarement été mis en position de vulnérabilité, parce que ton nom, Lestat Burton, suffisait pour qu’on te laisse tranquille.
Finalement, les autres savaient. Ils savaient l’obscurité qui se trouvait entre tes deux oreilles.
Comment un ex-champion de la ligue pouvait se trouver aussi bas que toi ?

Peut-être que vous n’étiez pas si différents. Pas vraiment, en fait. Mais tes informateurs n’avaient pas réussi à te donner autant d’informations sur lui que tu aurais aimé en avoir. Emil Solem Leroy aurait donc complètement effacé sa vie de tous les médias, toutes les archives… C’était comme s’il n’avait jamais existé.
Un peu comme toi, Lestat.
Vous travailliez dans l’ombre, donc la totalité de votre vie privée y restait. Car c’était le bien le plus précieux qui vous restait.

Tu observais les combats d’un œil attentif, jusqu’à présent, tu avais gagné tous tes paris, il y avait longtemps que tu n’avais pas misé sur de tels événements. Tu étais probablement le seul à ne pas crier, ne pas t’agiter, comme cette foule autour de toi. Tu préférais rester à l’écart, et tu observais. C’était une des choses que tu faisais le mieux, après tout. Tu observais et tu attendais, car tu savais que si ses hommes n’avaient qu’une once d’intelligence, ils t’auraient tout de suite remarqué et reporté à Emil.

Bien sûr, tes désirs étaient devenus des ordres, Burton. Mais peut-être pas de la manière dont tu l’aurais souhaité, car toute l’attention était rivée sur toi.
Au centre du projecteur, tu ne pus que sourire d’une manière nonchalante, les bras croisés. L’invité d’honneur ? Tu n’étais même pas invité, même pas bienvenu, en soit. C’était ce qui t’avait fait sourire, alors, Emil désirait s’entretenir avec toi.
Cet accueil t’était déjà plus satisfaisant. Tu n’avais pas envie de le rencontrer au milieu d’une horde de Tauros qui beuglaient, après tout, vous en aviez énormément, des choses à vous dire.


Quel plaisir.

Mais tu ne fis que t’éclipser du projecteur, tu n’aimais pas particulièrement être le centre de l’attention, et tu te doutais d’une ruse de la part d’Emil pour te prendre de court. Peut-être… Peut-être pas. Mais tu préférais rester sur tes gardes, d’un coup qu’il ne te poignarderait dans le dos.
Tu étais venu sans tes hommes, enfin, à moitié. Tu avais Tyson qui observait au loin, ce n’était qu’une impression que tu voulais donner. Et s’il t’adressait un regard inquiet, tu haussais les épaules. Il ne pourrait peut-être pas te protéger d’un quelconque danger lorsque tu seras derrière les rideaux fermés, mais Emil était un homme brillant. Et si sa brillance brillait ne serait-ce qu’un minimum, il ne se débarrasserait pas de toi.
Tu acceptais donc la proposition d’Emil, tu n’avais même pas besoin qu’il t’indique où ils étaient, tu avais déjà remarqué. Tu ne fis que saluer poliment la personne qui te guidait jusqu’au bureau d’Emil, où il toquait pour déclarer ta présence. Après avoir confirmé son identité, la porte s’était ouverte sur vous deux.
C’était donc ici, qu’il travaillait.
C’était beaucoup moins bruyant, beaucoup moins… triste qu’en bas. Le terrain et les locaux privés étaient toujours sacrément différents. Tu rencontrais big boss, le maître de la cage. La personne qui détenait le même trône que toi en Voltapolis. Une fois que la porte s’était refermée derrière vous, vous étiez seuls dans son bureau.
Te faisait-il déjà confiance à ce point, pour s’entretenir seul à seul avec toi sans ses hommes ?
Ou… se faisait-il confiance à ce point ?
Après tout, seul, tu n’avais rien d’une menace physique. Tu n’étais pas particulièrement gros (tout le contraire, d’ailleurs), pas particulièrement fort (tu fumais tellement que tu ne pourrais probablement pas courir pour ta vie), pas particulièrement imposant (mais on pourrait te donner ta ruse, pourtant). Alors, sûrement qu’Emil serait bien plus qu’apte à se mesurer à toi si tu faisais des conneries.
Sauf que tu ne ferais pas de conneries. À la place, tu soupirais.


Inutile de s’étaler pendant des heures, nous sommes déjà présentés… Je peux ?

Tu indiquais ton paquet de cigarettes, comme pour demander la permission en ses lieux privés. Bien sûr, tu étais assez poli pour lui en offrir une, avant d’allumer la tienne et prendre place juste en face de lui.

Tout ce que je puis ajouter, c’est un plaisir d’enfin mettre un visage sur le maître de la Cage. Madelyn m’a beaucoup, beaucoup vanté vos mérites… J’aurais presque pu dire qu’elle vous voyait comme une menace pour mes affaires, mais comprenez-vous, je ne vois pas ce que les hostilités pourraient nous emmener de bon. Alors il serait dommage de se considérer comme des rivaux… qu’en dites-vous ?

Vous vous battiez pour une cause commune, après tout. L’argent. Le pouvoir. Vous n’étiez que deux pauvres âmes remplies d’émotions négatives qui ne cherchaient qu’à retrouver leur place alors qu’on vous l’avait cruellement arrachée.
Seul le futur allait vous dire ce qui vous attendait, à tous les deux.
Un futur intriguant.
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