Dusk Lumiris

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Au plus profond de l'obscurité, une vision si subtile qu'elle en est belle - Date Lestat
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Au plus profond de l'obscurité,
une vision si subtile qu'elle en est belle
Il n'y avait plus d'êtres humains à cette heure tardive, seulement de gigantesques hordes de zombies quittant un point A pour se rendre avec automatisme vers un point B. Des regards désintéressés, trop fatigués pour se charger de mépris. Un boucan de circulation, de cognements de moteurs et de klaxons vibrants, de pas martelant les trottoirs comme les passages piétons, de voix gênantes escaladant l'air d'un côté comme d'un autre. La vie humaine grouillait comme une infernale fourmilière, désordonnée d'en bas, manipulée d'en haut... Je ne pouvais considérer cette foule avançant tout droit comme des congénères. Ils étaient bien trop indifférents. Tous, passaient à côté de moi sans apercevoir plus que les contours de ma silhouette. J'étais bien trop différent. Parfois, au hasard, dans un élan digne d'une hantise, je m'arrêtais subitement pour me retourner. Mes yeux bleus poignardaient alors un inconnu dans le dos avant, qu'il n'accélère le pas même sans me voir, comme poussé par un instinct qu'il ne saurait identifier. J'aurais dû me sentir prédateur tout-puissant, mais je me sentais seulement misérable et abandonné. Où était donc cette fille aux yeux verts ?

L'obscurité était encore loin. Le ciel agonisait dans des couleurs délavées de bleu et d'orange, offrant juste assez de lueurs pour que les lumières artificielles de la ville ne soient qu'un triste gaspillage d'énergie. L'heure de pointe avait déjà fui au rythme de l'aiguille d'une horloge trônant au-dessus de la place de la gare, emportant avec elle ses morts-vivants. Je m'étais échoué sur un banc, le dos courbé et les coudes sur les genoux. Lassé, j’observais droit devant moi quelques fantômes se rejoindre joyeusement avant de se laisser emporter par l'escaladeur menant aux profondeurs du métro. Avais-je seulement un jour eu ce plaisir simple d'attendre quelqu'un pour me rendre quelque part ? Un long soupir avait tonné autour de moi. Ma tête était désormais bien basse. J'avais bon, descendre au plus profond de l'abysse, explorait les couloirs et les moindre recoins de moi-même, ouvrir toutes les portes... Je ne trouvais pas la bonne. Un murmure, un grattement, un grésillement. Au fond de moi, au fond de mon crâne torturé, je savais qu'il ne me suffisait que de combattre la nausée, de libérer ce qu'il y a de plus infâme, afin de me retrouver, d'être enfin moi-même...

Quelqu'un s'était approché de ma position, une ombre s'était dessinée sur les carrés de pierre revêtant le sol et aussitôt, toute attitude détendue m'avait brutalement quitté. Je l'avais immédiatement reconnu. Si j'ai tendance à oublier les visages et toute la complexité de leurs traits, il y en a néanmoins certains qui se gravent comme au fer rouge dans ma mémoire. Ceux des personnes dangereuses. Mes prunelles n'évoquaient plus le ciel plaisant d'une belle après-midi d'été, mais le gris tranchant d'un orage prêt à éclater. - « Que me veux-tu ? » Avais-je demandé d'une voix forte. La logique aurait voulu que je lui demande « Ce qu'il faisait ici », mais la logique était une sotte. Lestat Burton ne pouvait être ici par hasard. S'il se tenait à quelques mètres de moi, c'était qu'il me ciblait. Il ne pouvait en être autrement, quant à la raison... Mes lèvres s'étaient entrouvertes dans un élan de surprise, le fil de mes pensées ayant comme attrapé une possibilité, puis elles s'étaient nouées avec dégoût. - « Tu es celui que j'attends... » Crachais-je à contre-cœur. Cette fois-ci, mon regard était une lame qui, si elle n'avait pas été qu'une simple métaphore, aurait instantanément transpercé la gorge de Lestat Burton.
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Lestat Burton
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Une vision si subtile qu'elle en est belle

Œil pour œil, dent pour dent.

Tu n’avais pas un esprit particulièrement vengeur, ni rancunier. Tu apprenais à en prendre et à en laisser, mais surtout, à prendre sur toi. Tu ne faisais pas partie de ces exemples de stabilité, tu avais peut-être de l’argent, mais tu n’avais pas vraiment complètement ta vie en main. Tu étais fatigué, ennuyé.
Que fait une personne riche et excentrique lorsqu’elle s’ennuie ?
Il t’arrivait de te perdre dans les petites annonces. De te perdre dans l’idée de changer un peu ton train-train quotidien le temps d’une journée; pourquoi ne pas aller manger avec un pur étranger, prétendre que tu t’appelles Edgard Williams et que tu es médecin. Ah, non, personne n’y croirait. Un médecin qui se respecte ne se détruirait sans doute pas autant que toi tu le faisais, et serait sans doute en bien meilleure santé que tu ne l’avais jamais été.

Tu traînais dans tous les recoins d’internet, et si tu t’ennuyais alors que tu regardais le même documentaire de true crimes (ils devraient vraiment rajouter plus de variété), tu tombais au-travers d’une petite annonce qui… t’intriguait.
Qui te faisait sourire, même.
C’était quelque chose que tu n’aurais jamais imaginé, car tu n’aurais jamais cru que ton chemin croiserait celui de cette personne aussi facilement. Tu ne savais pas que cette personne s’abaisserait à livrer ce genre de service, avait-il autant besoin d’argent ?
Eh bien. Autant le surprendre; tu avais décidé de catfish cette personne que tu avais rencontrée auparavant. Pas dans le même contexte, absolument pas, non.
Car si tu le retrouvais maintenant sur un site web de petit ami à louer (comment t’es-tu perdu là, d’ailleurs ?), ce mercenaire avait déjà été envoyé pour ramener ta tête à un commanditaire. Tu blâmais son échec sous ton fou charme et ta façon de négocier.
(Mais surtout le danger et le chaos que ton assassinat apporterait dans la vie de ce mercenaire et son commanditaire.)



Alors le jour J était arrivé.
Alors, si tu te faisais passer pour Sabrina 19 ans, tu allais retourner à la rencontre de ce jeune homme aux yeux bleus qui ne pouvait pas hasardement croiser ton chemin.
Tu ne croyais pas vraiment au destin, ni en une religion particulière, mais tu savais que les choses n’arrivaient pas pour rien, et tu ne pouvais pas t’autoproclamer un excellent homme d’affaires si tu ne savais pas saisir une opportunité. Et c’était une opportunité.

Sauf qu’il ne rencontrerait pas Sabrina 19 ans. Il rencontrerait Lestat Burton, 26 ans (bientôt 27 !), et c’était une pensée qui donnerait froid dans le dos de n’importe qui.
Tu avais pris le risque de t’aventurer tout seul, tu n’avais pas besoin de défense, tu savais très bien le faire seul (à quelques détails près) et reconnaître des situations où tu étais en réel danger. Mais dans le cœur de Nemerya, en un lieu particulièrement urbain et public, au milieu de cette foule, tu te savais protégé par ces milliers de témoins temporaires. Tu t’enfonçais dans cette foule semi-creuse que tu avais aperçu celui qui venait en ta rencontre.
Ces yeux bleus.
Tu les reconnaîtrais, tu les différencierais, à n’importe lesquels.
Ils t’étaient terriblement familiers.
Ils te rappelaient les yeux de Gregory. Peut-être était-ce pour cela que tu y étais aussi accroché ?

Tu t’étais fait discret, et telle une vipère, tu t’étais glissé derrière ce jeune homme à la sombre chevelure. La seule chose qui te trahissait était ton ombre sous le soleil de fin d’après-midi, et en t’apercevant, le jeune homme avait complètement remonté sa garde. Et il s’était retourné vers toi, presque comme un félin effrayé, en te demandant directement ce que tu lui voulais.
Mais Lestat, tu n’étais pas harcelant. Maintenant qu’il t’avait repéré, pourquoi camouflais-tu ta présence ? En maintenant une distance avec lui, tu soupirais lourdement que tu allumais cette clope fraîchement glissée entre tes lèvres, avant de mettre tes mains dans tes poches d’un air un peu nonchalant. Tu lui adressais un regard plus blasé alors que tu arquais légèrement ton sourcil gauche.

« On dit bonjour, déjà. »

Mais cet homme n’était pas bête, Lestat. Ta présence n’était pas hasardeuse et quiconque se respectant ayant une tête sur les épaules comprendrait tes petites manigances, et tu ne te voulais pas subtil dans tes desseins.
Il comprenait enfin. Et il réalisait qu’il était bêtement tombé dans ton piège, dans cette toile d’araignée stratégiquement tissée pour qu’il ne puisse pas réellement s’y en échapper. Et si tu voyais le dégoût se construire sur son visage alors qu’il réalisait qu’il allait devoir passer de longues heures en ta compagnie, un sourire amusé venait fendre ton visage.
Oh.
Ça risquait d’être très, très intéressant.
Il te posait cette question avec un ton qui effraierait n’importe qui, mais pas toi. Parce que tu étais trop masochiste pour avoir quelconque once de dignité face à tes choix douteux, et que ça t’allait très bien ainsi pour ne pas dire.

« Bien évidemment. Tu devrais faire attention à ton emprunte digitale, Azur. »

Tu tirais sur ta cigarette que tu ricanais très légèrement. Tu t’attendais à de la surprise bien évidemment, mais cette réaction t’était encore plus satisfaisante.
Tu avais envie de t’amuser un peu.

« J’imagine que tu veux de l’argent, pour t’abaisser à ce genre de site web. Oh, pas que je juge des services que tu offres non. C’est ton jour de chance, tiens… »

Tu ricanais très légèrement que tu relevais tes yeux argentés sur lui.

« L’argent ne manque pas. »

Ça t’était égal de dépenser pour une telle connerie, le divertissement y était. Et si tu levais les yeux au ciel, c’était pour venir croiser les bras alors que tu les rabaissais vers le jeune homme à la sombre chevelure, et aux yeux orageux.

« Alors ? Tu vas l’emmener en date, ta Sabrina ~? »

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Au plus profond de l'obscurité,
une vision si subtile qu'elle en est belle
Ah, encore une magnifique journée à la gloire de cette ville de mensonges, où chacune de mes imprudentes pulsions se transforme en une irrésistible envie, où l'instinct implore de changer cette place en une mare de sang, de faire en sorte que les flots se déversent des gorges des coupables comme des innocents, sans faire la moindre distinction. Seulement, je n'en ai pas le pouvoir et ce ne serait pas moi. Ne suis-je pas celui qui désire vivre seul dans son coin, sans faire de tort à personne, parce qu'il n'y aurait alors personne ? Je voulais être cette imposture qui prétend vouloir mener une vie tranquille et loin de tout, pour son bonheur à elle, mais les fanfaronnades n'ont jamais sues museler mes humeurs massacrantes. Et cet enfoiré m'avait tendu un guet-apens !

- « On dit bonjour, déjà. »

- « Bon-jour ! » Une menace, ni plus, ni moins.

Je pouvais aussi attirer ce type dans les profondeurs d'une ruelle sombre, là, je pourrais aisément le poignarder, encore et encore, même inerte, jusqu'à ce que cette atroce envie de violence ne se calme, anesthésiée par cette odeur métallique si caractéristique. Mais qui irait à un rendez-vous en étant armé ? L'épée maudite comme mes couteaux, je ne les avais pas sur moi. J'avais bon regarder Lestat Burton sous tous les angles, je ne l'aimais pas assez pour le tuer à mains nues. Il faut bien trop de passion et d'acharnement pour supprimer quelqu'un de cette façon... Avec un peu de raison et de cohérence, je n'avais pas envie de tuer Burton tout court. Il ne provoquait en moi qu'une alléchante envie de partir, de préférence le plus loin possible.

- « Bien évidemment. Tu devrais faire attention à ton empreinte digitale, Azur. » Azur... ? Ah oui, évidemment, je ne lui avais pas même laissé mon surnom en guise de souvenir. Je m'étais alors souvenu de ce verre que j'avais accepté sans le boire, cette nuit-là, au casino... Peu importait. Amnésique, j'avais déjà eu le droit un prélèvement d'empreintes, dans l'espoir de trouver la moindre piste sur mon identité. Le comble de l'inutile. Aucun casier. Aucune correspondance. - « J’imagine que tu veux de l’argent, pour t’abaisser à ce genre de site web. Oh, pas que je juge des services que tu offres non. C’est ton jour de chance, tiens… L’argent ne manque pas. »

Il pouvait rire de la situation, il y avait de quoi s’extasier et je lui accordais à contre cœur le pseudo-mérite de m'avoir piégé. J'en sourirais presque, si je n'étais pas rancunier. Si j'avais été contraint de sauter sur le premier petit emploi craignos venu, c'était faute à une certaine mission d'assassinat avortée... N'ayant pas eu le droit à la prime goûteuse qu'elle promettait, tout en ayant à subir les conséquences désastreuses de son abandon, je m'étais retrouvé dans une situation irrégulière où l'argent s'était rapidement mis à manquer. Celui qui riait de moi et de ma situation embarrassante était littéralement en train de le faire, car j'avais fait le choix de ne pas le tuer.

- « Il se pourrait que j'aie récemment commis une erreur, cela m'a mis quelque peu dans l'embarras... J'ai de lourds regrets ! » Nul besoin de donner des précisions, ma voix était assez piquante pour qu'il comprenne l'allusion.

- « Alors ? Tu vas l’emmener en date, ta Sabrina ~? » Dans les profondeurs d'une ruelle sombre ? - « Au restaurant. Néanmoins, je pensais que Sabrina était le genre de fille aimant manger dans les fast-foods... Quelque chose me dit... Du moins, je vais émettre l'hypothèse, que Lestat Burton préfère les grands restaurants aux petits buffets à volonté et autres burgers confectionnés à la chaîne. Quel dommage... Je ressemble à un étudiant ayant séché les cours. » Baskets, jean délavé et hoodie à capuche. - « Ce serait particulièrement mal vue qu'on aperçoit le fameux et très controversé Burton avec un jeune étudiant qui ne connaît pas même le gel coiffant... Une photo risquerait vite de fuiter sur les réseaux. » Échec et mat, Sabrina Burton.
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Lestat Burton
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Une vision si subtile qu'elle en est belle

Mais savais-tu qu’un coup au-travers du cœur ne le rendait pas moins brisé ?

Tu n’avais pas envie de te prendre la tête, bien que tu cherchais encore une fois les ennuis, Lestat. Tu n’arrivais tout simplement à te satisfaire de ton petit train-train quotidien, il fallait toujours que tu cherches le trouble.
Comme si les nouveaux troubles pouvaient enterrer les anciens.
Comme si tu avais quelque chose à enfouir, à étouffer, au plus profond de ton âme. Un secret bien jaloux, que seuls quelques uns ne pourraient percer. Et malgré les menaces d’Azur, sa façon impolie de te parler, son froid regard justifié qui se voulait meurtrier, tu ne te voyais pourtant pas flancher.
C’était la réaction espérée de sa part. Tu aimais ça, faire réagir les gens.
(…mais pourquoi ?)

Tu ne t’accordais aucun pseudo-mérite. Car tout ce que tu avais fait, c’était de tomber sur lui par pur hasard et d’avoir réussi à le catfish, mais ça, ce n’était pas ton meilleur exploit. Au contraire, des adolescents le faisaient, ainsi que des centaines de personnes partout sur Internet. C’était facile, de se faire passer pour une autre personne.
Même toi. Ton existence entière n’était qu’une mascarade; toi qui se la jouait si mystérieux et intriguant, tu cachais ce côté juvénile et joueur. Tu aimais agacer et pousser les gens à vous, ce que tu faisais justement avec ce mercenaire qui avait choisi de t’épargner.
(Était-ce la bonne chose à faire, d’énerver un mercenaire ?)

Évidemment, Lestat. Tout n’est qu’un jeu pour toi, une farce, parce que même si tu as tout, tu n’as plus rien à perdre. Et si Azur te disait qu’il avait de lourds regrets, tu ne pouvais t’empêcher d’en rire alors que ce sourire ne pouvait s’effacer de ton visage.

« Et pourtant, personne ne t’en a empêché, pas même moi ! »

Oh, sa voix était épineuse, et regorgeait un sentiment si négatif face à toi. Mais il avait fait ce choix ? Qu’il vive avec les conséquences.
Sauf que la prochaine remarque, tu ne l’avais pas vue venir. Et tu venais froncer les sourcils alors que tu prenais le temps de le regarder de la tête aux pieds, simplement avec tes yeux.

« Ah. » oui, c’était tout ce que tu avais à dire.

Tu n’étais peut-être pas un exemple de sex symbol, Lestat, mais tu prenais soin de ton apparence au minimum. Tu regardais comment toi tu étais habillé; tu avais l’air dispendieux, en tout temps, malgré tes airs de grand malade. Et tu roulais des yeux alors qu’il disait que tu étais controversé, et qu’il sous-entendait des choses qui l’amusaient. Oh, il avait raison, mais s’il savait qu’il y a bien pire comme rumeur à ton égard.

« T’es en train de me dire que c’est comme ça que tu te présenterais à un date ? »

Tu te massais entre le deux yeux alors que tu soupirais.

« Tu viens m’étonner que tu n’as pas de petite amie… »

Si tu le piquais par rapport à un sujet où tu avais faux, tu ignorais totalement la remarque par rapport à ton alimentation; il ne fallait pas être un grand savant pour comprendre que tu étais difficile. Et végétarien. Oh, pas que tu avais quelconque cause à cœur, tu n’aimais juste pas la texture de la viande. Alors tu penchais la tête sur le côté.

« C’est ton jour de chance; semble-t-il que Lestat Burton est non seulement controversé, mais il est aussi une carte de mode. Refaisons ta garde-robe que l’on vire ce vilain hoodie que tu portes depuis quelques jours déjà. Je suis sûr qu’un côté plus élégant ferait craquer toutes les Sabrina Burton de ce monde. »

Il serait idiot de refuser, après tout, tu avais de l’argent à brûler. Et puis, qui aurait cru que de toutes les personnes au monde, tu serais celui à donner des conseils sur comment s’habiller ? Oh, certes, tu étais bien propre lorsque tu étais au casino ou à l’extérieur de chez toi. Cependant, dois-je te rappeler que tu es du genre à porter des chaussettes-claquette ainsi que des pulls dans lesquels tu flottes, bonus avec les pantalons de pyjama à imprimé Miaouss qui avait légèrement été brûlé par un vilain mégot de cigarette qui t’était tombé dessus. Tu ne savais pas pourquoi tu les gardais malgré leur usure, mais tu les aimais, ces pantalons.
Tout ça pour dire; tu étais humain. Mais l’image que les gens se faisaient de toi était souvent erronée; tu n’étais pas seulement ce mystérieux millionnaire excentrique à la tête du casino de Nemerya, il serait stupide de s’en tenir à ça.
Et aujourd’hui, tu avais envie de briser cet ennui un peu trop mortel.

« Par la suite, si c’est ce que tu veux, on ira manger dans un fast food, j’aime bien les frites. »

Ce n'est pas comme si tu lui laissais réellement le choix, à la fin de la journée. Il était payé pour ça.

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C'était une vérité morbide. Si j'avais voulu tuer cet homme, Lestat Burton serait mort. Cette nuit-là, alors que je m'étais invité dans les hauteurs du casino, d'innombrables imprudentes minutes avaient défilé dans des sons angoissants. La moindre palpitation d'une pulsion meurtrière. Un infime craquement lugubre dans mon cerveau. Une instable et délirante envie de voir l'écarlate ramper au sol... Le moindre écart... Mais qu'importait. Je n'avais rien fait. La folie naissait avec les actes, pas avec les Hommes. Il ne tenait qu'à moi de préserver la stabilité de ma santé mentale... Je ne veux de tort à personne, je veux juste qu'on me laisse tranquille... Cette vérité était mon meilleur alibi.

- « Cesse donc de m'analyser du regard, c'est gênant... » Grognais-je en fronçant les sourcils. Comme j'avais parlé de ma tenue, il n'avait pas pu s'empêcher de me toiser de haut en bas. Ce qui ne m'empêchait pas de chasser la logique pour un peu plus d'hostilité. Cet homme ne méritait pas mieux. - « T’es en train de me dire que c’est comme ça que tu te présenterais à un date ? » J'avais lâché une mauvaise plainte sonore. Une sorte de - « Erk » avorté dans ma bouche. Je m'étais toujours présenté au naturel et sans artifices à tout ce qui pouvait ressembler, de près comme de loin, à un date... Si on pouvait appeler ainsi toutes ces fois invraisemblables où cette fille avait retrouvé ma trace dans un détour de hasard. - « Pour rappel, mon date était censée être une jeune étudiante ayant besoin d'un peu de compagnie la veille de ses examens... Difficile de deviner qu'il s'agissait en réalité d'un guet-apens tendu par un gangster suicidaire... » Contrais-je. Sauf que l'homme n'en avait certainement pas terminé... - « Tu viens m’étonner que tu n’as pas de petite amie… » Mais va te faire...

Je pouvais, à n'importe quel moment, partir en lui lâchant une dernière réplique aussi salée que hargneuse. Nos silhouettes étaient encadrées par les lueurs floues et colorées des commerces et autres lampadaires se dressant en garde sur la petite place enlacée par le prologue de la nuit. Trop d'âmes errantes fauchaient les rues en courant d'air, occupées à leur petite vie, mais toujours en quête d'une sensation quelconque qui les arracherait, un tant soit peu, à leur quotidien assommant. Il me suffisait de crier pour appâter l'attention de tous et ainsi, échapper aux griffes du mafioso. Tout ceci, en négligeant la possibilité supplémentaire qu'il y ait des caméras...

- « C’est ton jour de chance; semble-t-il que Lestat Burton est non seulement controversé, mais il est aussi une carte de mode. Refaisons ta garde-robe que l’on vire ce vilain hoodie que tu portes depuis quelques jours déjà. Je suis sûr qu’un côté plus élégant ferait craquer toutes les Sabrina Burton de ce monde. » Le culot en personne...

- « Ai-je vraiment l'air de souffrir de mon célibat ? » Tentais-je, le sourire aussi épicé que mordant. Lestat Burton essayait tout simplement de me créer des besoins. La plupart des êtres humains ont des désirs égoïstes que l'argent comble aisément. Des chiens qui donnent la papatte, la langue salivante, contre un morceau de steak. Un homme riche comme Burton pouvait donc, en un claquement de doigts, faire d'une personne un otage. Seulement... Je ne me range pas dans ces paniers miteux réservés au commun des gens. Je les déteste bien trop pour leur ressembler volontairement. - « Je n'ai besoin que de vêtements pratiques et adaptés à mon environnement... Pas d'être élégant et de rendre Sabrina Burton toute chose. » L'idée d'avoir des vêtements gratuitement sonnait comme quelque chose d'intéressant, dans l'idée de quelques dépenses en moins. Néanmoins, traîner avec cet homme ressemblait à du danger qu'on déguste à la petite cuillère. Le gain ne valait pas le risque. - « Par la suite, si c’est ce que tu veux, on ira manger dans un fast-food, j’aime bien les frites. » Qui l'aurait cru ? J'ai un point commun avec le controversé Lestat Burton. J'aime aussi les frites.

- « Quel plan foireux... » Soupirais-je en secouant lentement la tête. Mon royal fessier avait quitté le bois trop dur du banc, mon corps courbé qui, jusqu'ici, m'avait offert cet air accessible et abattu, s'était redressé avec une fourbe vivacité. Mon regard glacial s'était alors braqué dans celui enfantin de l'homme, comme pour y déceler une vérité que les voix ne pouvaient pas même murmurer. Lestat Burton était venu à cette parodie de rencard tout aussi désarmé que moi... Le danger n'avait strictement rien à voir avec ces vilains jeux de tuer ou être tué. - « Cela risque de te sortir de tes petites habitudes, bien que c'est peut-être ton objectif, mais l'argent ne m'intéresse pas. J'en ai besoin, car la société fonctionne avec. Ainsi, me couvrir de cadeaux, de nourriture et d'argent, ne t'offrira jamais une chance de m'amadouer... » Si j'avais juste voulu une belle somme d'argent, si j'avais été un chien avare de viande, j'aurai accepté ce dernier contrat délirant qui me convoquait de tuer un certain millionnaire... Aussi regrettable soit-il, il n'avait guère matché avec mes convictions. - « Je dirais que ton seul semblant de chance est que... Je suis curieux à ton sujet. » Comment ne pas admirer dans une chanson semblable au secret un homme qui aurait accepté ma lame comme on accepte une valse. - « Que veux-tu ? Ou plus précisément, qu'attends-tu de moi ? » Cependant, je n'avais en réalité pas besoin de sa réponse. Je lui avais déjà emboîté le pas vers les ruelles commerciales criardes, veillant à ce que ses chaussures de haute gamme suivent le pas de mes baskets usées.
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