Je ne me faisais pas d’illusion. Je savais bien qu’on n’irait pas jusqu'à coucher ensemble, pas si tôt. Tsuki était quelqu’un de trop réserver et timide pour ça. C’est pour ça qu’après ce baiser langoureux, je ne désirais que de rester coller contre elle. Je ne m’attendais donc pas à sa réaction a une demande pourtant si inoffensive, simplement dormir ensemble. Elle me dit d’attendre et au moment où elle me repousse, mon cœur qui battait fort et rapidement manquait un battement avec de se serrer. Je ne comprenais pas. Est-ce que j’avais si mal fait en répondant à ses sentiments? Son geste avait eu l’effet d’une gifle. Comment est-ce que j’ai pu penser une seule seconde que j’aurai le droit de me tenir à ses coté. Je savais bien que je ne la méritais pas.

Je ne sais plus ce que je dois faire. Reculer? Parce que si j’avance, j’ai l’impression que c’est plus qu’une gifle que je vais recevoir. Alors je recule d’un pas ou deux. Je lui laisse et l’espace et la laisse prendre la parole. Je ne sais pas ce que je devrais dire non plus. Et ces paroles, en particulier la dernière phrase, le reste ne me surprenais pas vraiment. Elles ont l’effet d’un poignard directement dans mon cœur. Je ne peux m’empêcher de porter ma main à celui-ci et de serrer fortement mon chandail. Je tournée ma tête en direction de la porte au même moment.

-Tu… ne me fais pas confiance…

C’est ce qui me fait le plus mal. Qu’elle puisse penser une seule seconde que je ne puisse pas la respecter. Qu’elle puisse penser que je lui ferais du mal. Qu’elle puisse penser que je ne pense et souhaite que ça. Je voudrais me sauver, fuir comme un Sovkipou et me cacher. Sauf que je n’arrive pas à bouger. Pourquoi les plus beaux moments passe rapidement et que ceux où l’on souffre, c’est comme si le temps ralentissait et que chaque seconde était un véritable enfer.

-Tu oublie que je sais très bien ce que ça fait de se faire forcé… Tu oublie aussi que j’au du grandir en cachant et en contrôlant en permanence mes émotions. Je ne m’abaisserais jamais à ce genre de chose. Toute les fois où j’aurais pu laisser mes émotions prendre le dessus, jamais ce n’est arrivé… Je suis désoler que tu pense ça de moi…

Une larme coula sur ma joue que j’essuyai instantanément. J’arrivais finalement à bouger et je tournais les talons pour aller dans la chambre d’Alex qui était devenue la mienne le temps du séjour. Je fermais la porte doucement derrière moi et comme lorsque je voulais fuir, mais que je n’avais nulle part où aller, je me cachais sous le bureau d’ordinateur à Alex. Je me recroquevillais sur moi-même et laissais mes larmes coulées en silence. Ça ne peut pas fonctionner si elle ne me fait pas confiance.

Comment est-ce qu’elle pouvait penser que je pourrais lui faire du mal? Elle n’a pas compris la nature profonde de mes sentiments pour elle. Cette simple envie d’être avec elle, la voir sourire, la protéger, la soutenir. Oui, cette envi de rapprochement physique était là aussi, mais il était arrivé bien après. Pourquoi je n’arrivais simplement pas à lui dire? Pourquoi c’est si difficile d’aimer? Pourquoi c’est si souffrant d’aimer? Pourquoi est-ce que je me sens aussi seule et abandonner? Pourquoi il fallait que je sois aussi tactile? Pourquoi elle m’a embrassé si c’était pour me repousser? Je ne mérite pas que l’on m’aime, je le sais bien, mais pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi j’ai si mal? Je veux oublier…  

Sur ces pensés, sur ces questions, je fini par m’endormir épuisé de toutes ces émotions sous le bureau d’ordinateur de la chambre. (À moins que Tsuki vienne la rejoindre/réveiller avant le lendemain matin)

 

J’ai si mal, j’ai le cœur si serré que j’ai l’impression qu’il pourrait exploser. J’entends mon amie sur le bord de la porte qui s’excuse. Elle s’est mal exprimée? Elle a simplement peur? Pourtant ce qui a été dit à été dit. Le mal est déjà fait. C’est trop douloureux encore malgré ses excuses et ses explications pour que j’arrive à me lever. Je fini par m’endormir sous le bureau, vider d’énergie.

Le lendemain matin je me réveille en sursaut tout en me cognant la tête sous le bureau. Il semblerait que Rei, mon Luxray, soit venue me rejoindre durant la nuit. Il a veillé sur moi, le problème c’est que c’est flou dans ma tête. C’est un brouillard total. Je ne me souviens pas pourquoi je suis sous le bureau.

-Qu’est-ce que je fais là? Que je dis en me frottant la tête tout en me levant péniblement.

Je sors de la chambre, tout est silencieux. Quoique ce n’est pas étonnant à 5 heures du matin. Ce qui me chicote, c’est la porte de chambre a Tsuki qui est ouverte et lorsque je vais voir, le lit n’est pas défait. Je commence à avoir peur. Je ne me souviens pas des événements d’hier. Je sais qu’il s’est passé quelque chose, mais quoi? On s’est disputé? A un tel point pour que mon cerveau efface ce qu’il s’est passé? Je veux m’en souvenir, mais une énorme douleur me prend au crâne quand j’essaie.

Je vais chercher mon téléphone et j’essai de rejoindre mon amie. La sonnerie retentit jusqu’à tomber sur la messagerie. Je raccroche, je ne sais pas quoi laisser comme message. Puis je rappelle. Encore et encore, pour finalement laisser un message texte. Je lui demande où elle est? Puis un autre où je m’excuse, mais sans savoir pourquoi. Encore un, où je lui avoue ne pas me souvenir d’hier soir. Un qui lui demande de m’appeler. Je tente encore un appel et laisse finalement un message vocal.

Je pousse un soupir et me laisse tomber assise sur le sol. Pourquoi j’ai oublié? C’est comme quand il se passait quelque chose de mauvais lorsque je travaillais pour la Team Rocket, mon cerveau effaçait tout évènement trop intense de ce que je voyais ou subissais. Elle m’aurait blessé? Non, impossible, Tsuki ne ferait pas de mal à une mouche. Elle m’aurait repoussé alors que j’ai réitéré mes sentiments? Je sais qu’elle ne ressent pas la même chose, alors pourquoi je ne me souviens pas? Ces propos étaient blessants?

-Argh.

Je me prends la tête. Il faut que j’arrête d’essayer de m’en souvenir. C’est comme un énorme choc électrique qui me foudroie la tête alors que j’essaie de m’en souvenir. Stupide amnésie…

A contre cœur, je me relève et me prépare. Peut-être qu’elle est déjà chez Crisis? C’est ce que j’espère. Je vais chercher beigne et café, puis me rends chez lui. Elle n’y est pas et lorsque je demande si la brune est passée, il me répond que non. Il m’annonce cependant une « bonne nouvelle », le Porygon devrait être complet d’ici quelques heures. Après quoi, il prendra le reste de sa journée pour se reposer et lancera le processus pour reformater tout les autres Porygon à l’aide de Légion demain.

Chose que j’acquiesce de la tête. Autre chose me préoccupe, l’absence de réponse de mon amie. Ce n’est pas dans ses habitudes. Je quitte la maison du scientifique et tente de la rappeler, toujours pas de réponse. Je lui écris alors un énièmes messages. Je veux l’informer que Légion sera au complet d’ici quelques heures. Sauf que pendant que j’écris, je reçois un appel. C’est son nom sur l’afficheur! Je réponds immédiatement.

-Tsuki!! Où est-ce que…

Je m’arrête, cette voix à l’appareil… « Bonjour Dalia, c’est maman… Ça faisait longtemps… » Je me crispe. Je déteste le ton condescendant qu’elle prend lorsqu’elle dit « maman ». Elle ne s’est jamais comporté tel quel.

-Où est mon amie?! Pourquoi vous avez son téléphone? Vous n’avez pas intérêt à lui faire du mal ou je…

-Ou quoi? Voyons Dalia, réfléchis pourquoi j’aurais son téléphone! Tu es plus maligne que ça!

-Qu’est-ce que voulez? Je serre les poings, je sais bien ce qu’elle veut.

-Que tu rentre! Ta petite crisse d’adolescence a assez duré et tu as fait assez de dégâts comme ça à l’organisation. Tu as une heure pour revenir ou qui sais ce qui arrivera à ton « amie ». Elle s’approche de Tsuki et lui soulève le menton. Tu sais comment sont les hommes d’ici, ils ne feront qu’une bouchée de son joli petit minois!

-Mère non!! Ne…

La ligne a coupé. Elle m’énerve, elle m’énerve, elle m’énerve! Je la déteste!! Qu’est-ce que j’ai comme choix… Je ne veux pas rentrer au manoir et je ne veux pas laisser mon amie entre leurs mains sales. Pourquoi est-ce j’hésite à y aller? Je suis resté figé sur place après l’appelle. Parce que je sais qu’elle m’a blessé de sorte que mon cerveau efface la soirée? J’essaie de me dire que ce n’était pas volontaire de sa part. Et elle ne mérite pas que je la laisse subir ce que ma mère à sous-entendu.

~~~

Isabella Lenart:

-En attendant que ma stupide de fille arrive, si on lisait ses messages!

Isabella se tire une chaise et lit à voix haute les texto.

-« Où est tu? ». « Je m’inquiète ». « Je suis désolé, si j’ai fais quelque chose qu’il ne fallait pas », « Est-ce qu’on s’est disputé? Je ne suis pas en colère ». « Je ne me souviens pas d’hier, je n’arrive pas à m’en souvenir, j’ai besoins que tu m’explique », « rappelle moi. » Hmmph, son amnésie sélective à frapper on dirait. Une dizaine d’appelle manquer, mais un seul vocal.

Isabelle appui pour faire jouer et c’est la voix de Dalia incertaine, craintive, qui retentit de l’appareil. « Je… je m’excuse pour hier ou si j’étais en colère ou… je ne sais pas… je ne me souviens pas… je m’inquiète, s’il te plaît, rappelle moi! Je veux savoir ce qu’il s’est passé hier… »

-C’est d’un ennui. Mais tu fais un excellant appât comme je le pensais.

Elle lance le téléphone au pied de Tsukiyomi et sort de la pièce en laissant seule dans le noir et toute trempée sa prisonnière.

~~~

J’ai regagné la maison d’Alex et j’ai pris toute les pokémons que j’avais emmenés avec moi. Je me permis de fouiller aussi dans les bagages de mon amie, pour voir, si au moment où elle s’était fait attrapé par les sbires de ma mère si elle avait ses pokémons avec elle ou pas. J’ai aussi texter un résumé de la situation à Alex en même temps. Je ne lui demandais pas d’aide, mais je voulais simplement lui laisser savoir si jamais je devais ne jamais revenir.

Après plusieurs minutes de marche, il ne me restait pas beaucoup de temps, j’arrivais devant la maison. Cependant avant d’y entré et de m’y livrer, j’avais pensé à un début de plan. Après il me faudra improviser. Je sortie mes pokémons de leurs pokéball, sauf Ryuki, il est beaucoup trop gros et voyant. Il y avait donc mon Luxray, Feunard d’Alola, Solaroc, Libégon et Malosse. Je laissais la pokéball de Ryuki au bon soin de Rei. Je savais qu’il y avait Archeduc et Teraclope dans mon ombre, je ne serais donc pas seule. Les pokémons de Tsuki aussi étaient sortis de leur pokéball. (Si Dalia en avait quelque un avec elle).

-Hélios, lit bien mes pensées et envoie les au autres.

Dans mon esprit, je pris bien le temps de visualiser la demeure. L’intérieur comme l’extérieur, tous les étages incluant la base secrète caché au sous-sol, ainsi que ses trois entrées. Le chemin du labyrinthe de rosier également. En espérant qu’il n’est pas changer les chemins, mais comme ils ne les avaient jamais changé en 20 ans que j’avais vécu ici, je ne me faisais pas trop de soucis. Je visualisais également les quelques passages secrets qu’il y avait.

Je voulais que mes pokémons et ceux de Tsuki s’infiltre et sorte mon amie de là pour le temps que ma mère serait occupée avec moi. Je pris aussi le temps d’enlever la pierre stase qu’Alizia portait autour du cou pour la remplacer par une méga-gemme. Mon pokémon me regarda incertaine, mais je lui souris.

-Ca fait longtemps que tu souhaite évoluer. Et je veux en finir avec cette peur. Je sens que c’est le bon moment.

Ma Malosse me sauta dessus me couvrant de bisous gluants. Le retrait de la pierre stase ne la fait pas évoluer sur le champ, mais je me doute que je n’en sortirais pas sans confrontation. Je me dis qu’elle évoluera au moment opportun.

Mes pokémons se dispersèrent et moi, j’entrais finalement par la porte de devant. La personne qui m’attendait n’était pas ma mère, mais Trisha.

Trisha:

-Je ne te pensais pas aussi stupide pour rentrer par la porte de devant. Aller file moi tes pokémons et aucune rébellion, je te préviens.

-Et moi je ne te pensais pas assez stupide pour que tu pense que j’allais de livrer mes pokémons! Je ne les ais pas emmener.

-Fouiller la.

Elle avait fait signe aux deux sbires qui étaient avec elle de vérifier si je n’avais pas mes pokémons. Je levais les bras et les laissait faire avec un certain dégoût. Leur fouille était légèrement déplacée, je n’avais qu’une grimace dégoûter. Finalement, ils validaient mes propos, pas de pokémons.

Trisha m’amena ensuite dans la base au sous-sol. On passa par l’entrée du salon. Je m’attendais à ce que l’on m’amène voir ma mère, mais non. Trisha m’amena à l’endroit où on gardait les prisonniers quand il y en avait. Une salle sombre, froide et humide. Trisha me poussa d’un violent coup de pied dans le dos dans une cellule avant de refermer et verrouiller la porte derrière moi.

-TRISHA!! Je pensais que ma mère voulait me voir! Je suis arrivée avant le délai qu’elle m’a donné. Que je pestais. Je me voulais pas qu’il arrive quelque chose a Tsuki. D’ailleurs, la pièce était si sombre que je ne l’avais pas tout de suite vue.

-Isabella est une femme occupée, en dépit de ce que tu peux croire. Elle passera te voir quand elle en aura le temps!

La porte se referma bruyamment derrière elle. Ce n’est qu’une fois que mes yeux s’habituent à l’obscurité que je perçu du mouvement plus loin. Je me rapprochais le plus possible de ce que me laissaient les barreaux de ma cellule.

-Tsuki? Tsuki! Rassure moi, ils ne t’on rien fait? Je vais nous sortir de là! Je suis rassuré que tu sois là. Je m’en veux pour hier… je, je ne me souviens plus de ce qui s’est passé…

Il fallait laisser le temps a mes pokémons d’arrivée. Finalement, que je ne vois pas ma mère tout de suite était peut-être une bonne chose. On pourra peut sortir plus facilement comme ça.

 

\\TW//: Violence //

Elle est là, je sens un poids de moins de la voir et encore plus lorsqu’elle me rassure qu’ils ne lui ont rien fait. Elle me rassure aussi que je n’ai pas à m’excuser. Elle aurait dû, elle aurait dû quoi?

-Qu’est-ce qui s’est passé hier alors? Je n’arrive pas à me souvenir. Je ressens une immense douleur quand j’essai.

Je ne la vois pas clairement, mais je l’entends prendre une grande respiration. La première phrase que j’entends est la dernière chose que j’aurai cru entendre. J’essai d’articuler quelque chose, mais rien ne sort. Je dois avoir l’air stupide avec la bouche qui s’ouvre, puis se ferme, ne sachant pas quoi dire. Heureusement qu’il fait trop noir pour qu’elle me voit. Elle me rend heureuse et perplexe en même temps. Pourquoi mon cerveau m’aurait fait oublier ça. Tsuki continue ses explications et je comprends un peu mieux. Elle semble regretter ce qu’elle m’a dit, même si je ne sais pas exactement ce qu’elle m’a dit.

-Probablement que lorsque je t’ai dit dormir, je voulais dire littéralement. Je veux dire, je me doute bien que t’es pas rendu à la même place que moi. Tu n’as jamais… tu es plus réservé! Je ne veux pas que tu t’en veuille pour ça. Je me doutais que ma mère finirait par savoir que j’étais revenue sur l’île. Je ne pensais juste pas que ça serait si tôt.

Mon cœur battait fort en ce moment, je n’avais qu’une envi, l’embrasser et la serrer dans mes bras. Par contre, ça devra attendre. Je ne me posais plus de question sur hier soir. Ça ne servait à rien et qui sait si j’allais un jour m’en souvenir.

Le plancher commençait à grincer, on entendais des pas lourd et le bruit de chaine. Ça ne me rassurait pas et mon amie non plus. Je ressentais la peur dans sa voix.

-Tu ne vas pas mourir! Je ne me suis pas laisser bêtement capturer sans penser à un plan! Ou du moins, une moitié!

Contrairement à mon amie qui était terrorisée, je ne me laissais pas intimidé. Ma voix était assurée. Sans attendre plus longtemps, je sortie une barre épine et ce qui ressemblait à un crochet de mes cheveux. D’apparence, ce ne sont que de simple accessoire pour les cheveux qui sont subtiles, mais elles m’ont toujours servis à autre chose. Je crochetais la serrure de ma cellule assez rapidement. En m’approchant de la cellule de Tsuki, je constatais qu’elle était attachée.

-Luna coupe ses liens.

Une chouette sortie de mon ombre et grâce au ombre même de la pièce, elle pu aller se placer derrière Tsuki. Grace à lame feuille, elle n’eu aucun mal à couper les cordes. Elle retourna ensuite dans mon ombre. Elle aurait pu rester, mais j’étais contente qu’elle m’ait au moins obéie. Au même moment, je fini par crocheter la porte de sa cellule. Sans plus attendre, je me dirigeais vers elle. Je déposais un baisé fugace sur ses lèvres avant de l’enlacer fermement. J’avais tellement eu peur lorsqu’elle avait disparue et que je n’avais eu aucune réponse et encore plus lorsque j’avais entendu la voix de ma mère au téléphone.

-Tu es trempé! Allons-nous-en avant que…

-Avant quoi? Et où comptais-tu aller? DA-LI-A!

Je sursautais, la voix de ma mère me surpris juste derrière moi. J’avais oublié les bruits de pas et le plancher qui grinçait. Et avant même que je n’eu le temps de rétorquer quoi que ce soit, une main m’agrippa au cou avant de me faire tiré hors de la cellule, puis jeté à terre.

-MAIS QUAND TA CRISE D’ADOLESCENCE VA-T-ELLE FINIR?!? TU N’ES QU’UNE ENFANT INGRATE ET SANS AUCUNE RECONNAISSANCE!! ON T’A TOUT DONNER POUR QUE TU RÉEUSSISSE, LES MEILLEURS PROFESSEURS, LA MEILLEUR FORMATION ET TOI TU GACHE TOUT. MAIS QUAND VA TU ENFIN OBÉIR?! ARRÊTE DE TOUJOURS VOULOIR PARTIR!

Ma mère criait, elle cri toujours et explose toujours de colère dès qu’elle me voit. Sous ses cris, couchés au sol en boule pour le protéger, j’endure sa crise et les coups de pieds qu’elle me donne, jusqu'à ce qu’elle arrête. Ça ne dure jamais longtemps, heureusement. Lorsqu’elle a fini par cracher sa rage et son venin sur moi, elle se redresse, replace ses vêtements et ses cheveux.

-Renfermer-les. Dit-elle à Trisha qui l’accompagnait.  

Je peine a reprendre mon souffle, alors elle n’a aucun mal à me trainer jusqu'à l’intérieur de la cellule avec Tsuki, refermant et barrant à nouveau la porte. Elle jeta d’ailleurs un regard noir à mon amie pour la dissuader de tenter quoique ce soit.

-J’ai avisé Thomas, ton père ‘’chérie’’. Il a toujours eu plus le tour avec toi que moi. Il saura te faire entendre raison. Tu es sa «petite fleur» après tout.

-Que fait-on de son amie?

-Laisse là moisir, je laisse tout ça entre les mains de mon mari. J’ai pris la peine de me déplacer jusqu’ici pour ma fille et voilà comment elle me remercie! J’ai perdu assez de temps, j’ai d’autre Miaouss à fouetter!

Sur ce, les deux femmes tourna les talons et ressortie à nouveau de la pièce, nous replongeant dans le noir. Je me redressais pour m’asseoir tant bien que mal. Mon corps me faisait souffrir, mais au moins, je n’ai pas senti aucun os se briser. Je n’aurais probablement que de gros bleus.

-Désoler, j’aurais préférer que tu n’assiste pas à ça. Il faut sortir, je ne veux pas voir mon père…

Je frissonnais d’effrois à la dernière phrase. Généralement, lorsque ma mère demandait à mon père de venir me faire entendre raison, il rappliquait assez rapidement. Cette fois, je tentais de me lever, mais tous les muscles de mon corps me faisaient souffrir. Je retombais au sol. Je commençais à me demander ce que faisait mes pokémons et ceux de Tsuki. Il ne semblait pas avoir d’affolement, alors je ne crois pas qu’ils se sont fait prendre.

 

\\TW//: Violence, Inceste! //

J’entendis Tsuki m’appeler pendant que ma mère me ruait de coup. J’entendis aussi la claque qu’elle reçut, ça avait résonné assez fort. Une fois que l’on se retrouve seule à nouveau dans cette cellule sombre, mon amie me demande si ça va.

-J’ai connue mieux et pire aussi, ça va aller. Et toi? Trisha aussi est assez violente, ils le sont tous.

Je fini par réussir à me relever malgré la douleur et on était tous deux d’accord, il fallait sortir d’ici. Malheureusement, mes épingles m’avaient glissé des mains lorsque ma mère m’avait agrippée et elle était rendue hors d’atteinte. Au même moment, l’éclairage disparu et seule une lumière rouge nous éclaira. Tsuki demanda ce qui se passait, mais je n’avais pas eu le temps de répondre que c’était les lumières d’urgence en cas de panne de courant qu’un Mostisma apparut. Nos pokémons avaient enfin trouvé le moyen d’agir. D’ailleurs Tsuki demanda à son pokémon de trouver un moyen de nous sortir de là.

Malheureusement, elle ne fut pas assez rapide. La silhouette d’un homme que je pourrais reconnaître entre mille fit son apparition. Je me figeais sur place, tétaniser par sa simple présence. Ma respiration devint saccadée et mon regard ne démontrait que de la peur.

L’entendre ordonner de laisser Tsuki au Démolosse, finit par me faire réagir. La peur de la perdre étais plus forte que celle que je ressentais envers mon paternel.

En même temps que les hommes de mon père avaient saisi la personne que j’aime le plus, lui était venue me chercher, m’attrapant par la taille d’un bras et de l’autre bloquant le miens contre mon corps. Je me débattais furieusement en donnant des coups de pied dans le vide. Vue ma carrure et la siennes, sans compter ma force réduite par les coups précédemment donnez par ma mère, il n’avait aucun mal à m’amener de son bord.

-Non! Père! S’il-vous-plait! Non, non! Laisse-la simplement partir, je ferais ce que vous voulez, n’importe quoi, père, s’il-vous-plait! NON! TSUKI !!  

-Tu feras ce que je te demande qu’elle vie ou pas. Allez, arrête de te débattre ma petite fleur. Tu m’as manqué.

Plus il m’éloignait et plus ma combativité baissait. Sachant ce qu’il allait me faire, la peur repris le dessus. À chaque fois, qu’il m’appelait sa petite fleur, je frissonnais de dégoût et d’effrois.

-C’est ça, laisse-toi porter. Ta mère a encore dû te frapper trop fort. Tu vas voir, je vais prendre soins de toi. Dit-il alors qu’il me porte maintenant comme une princesse. Tout en montant les escaliers qui sort du sous-sol.

Des larmes silencieuses coulent sur mes joues alors que je m’accroche à son costard tout en tremblant comme une feuille. Je suis complètement soumise à mon père et ça me dégoûtait au plus profond de mon être. Je n’arrivais plus à bouger. La seule chose que je réussi à faire était de toucher la méga-gemme qui brillait légèrement à mon poignet. Mon père était bien trop concentré à me porter et me mener à ma chambre pour remarquer la brillance de mon bracelet. Alizia avait évolué et demandais à méga-évoluer. J’étais triste de ne pas avoir assisté à son évolution et encore plus de ne pas être présente à sa méga-transformation, mais si cela pouvait me sauver ou sauver Tsuki, je lui accordais. Nos liens semblait-il assez fort pour que cela fonctionne à une certaine distance.

~~ POV pokémons

Pendant que Dalia c’était rendu a Trisha, ses pokémons et ceux de Tsuki tentaient de se faufiler à l’intérieur de la demeure. Ils avaient eu un plan psychique de l’endroit via les souvenir de leur dresseuse. Malheureusement, comme Isabella attendait sa venue, il y avait des sbires qui patrouillaient partout. Ce qui compliquait la tâche.

Ils finirent par se faire voir ce qui causa un attroupement dans le labyrinthe de rose. Entre eux, les pokemons engagèrent le combat. Alizia finit par évoluer en battant un premier pokémons des sbires.

Après de premier combat fructueux, ils se séparaient. Luxray, Solaroc et Hélios était charger de trouver Dalia. Nouvellement Démolosse, Carapagos et Mostisma, retrouver Tsukiyomi. La dragonne de sable tant qu’à elle resta à l’extérieur, déclenchant une tempête de sable et faisait diversion. Rei lui avait également confié la pokéball de Ryuki, à ne libérer qu’en cas d’urgence car, aussitôt qu’il serait sorti il déchaînerait sa colère. Ils savent tous qu’il n’y a que leur dresseuse pour le calmer.

Alizia et les autres réussirent à s’infiltrer à l’intérieur et vit les deux sbires trainer de force l’amie de sa dresseuse vers une salle où elle entendait ses congénères grogner. Elle souhaitait méga-évoluer pour empêcher le sombre destin de Tsukiyomi. Et son vœu fut exaucé.

Rapidement, elle changea de forme, elle senti le bout de sa queue et de ses griffes atteindre un point de fusion. Son corps dégageait une chaleur telle, qu’elle comprit les montées fiévreuses de sa dresseuse. Il était hors de question d’échouer. La chaleur fit fondre les barreaux de métal qui se laissait modeler pour laisser passer les pokémons. Alizia se jeta entre les Démolosse de la famille et la brune pour l’empêcher de se faire attaquer. Elle attaqua ensuite à son tour en lâchant un immense lance-flamme vers eux. Sa forme méga-évoluée imposa le respect aux chiens des enfers et ils partirent à la chasse aux autres sbires à la place. Elle invita ensuite la jeune femme à monter sur son dos et ce tant que la méga-évolution perdurerait. Sous sa forme normale elle est trop petite et n’est pas assez forte pour supporter le poids d’une adulte.

Du côté de l’autre trio. Ils réussirent à retrouver leur dresseuse, pris au piège dans les bras de la personne identifie comme son paternel.

-On dirait que t’es pokémons de m’aime pas beaucoup ma petite fleur!

Je sursautais à ses paroles. En effet, Hélios, Rei et Noëla nous avaient retrouvés et encerclé. Ils grognaient tout en empêchant mon père de monter les escaliers qui menaient à ma chambre. En les voyant, je repris un peu de contenance, la peur qui me paralysait c’était légèrement dissipé, assez pour tenter de me défaire des bras de mon paternel.

-Père lâchez-moi!

Et à force de bouger, il n’eut pas d’autre choix que de me déposer, mais il me retint tout de même fermement par le poignet, m’empêchant de rejoindre mes pokémons.

-Tu restes avec moi! Et attaquer si vous voulez, mais vous risquez de blesser votre précieuse dresseuse.

Il attendit et observait mes pokémons. Il avait raisons et ceux-ci n’osaient pas lancer l’assaut.

-Non? C’est à moi alors!

Il sortit trois pokémons et les envoyaient contre les miens. Un Grolem contre mon lion électrique, un Grostadmorve contre ma renarde des neiges et un Cizayox contre mon soleil lévitant.

-Échanger d’adv… mhhm!

-Tu ne vas rien leur ordonner tu tout. Vous trois occuper vous d’eux.

Il avait couvert ma bouche, mes pokémons sont intelligents et bien entraînés, mais je sais que mes parents sont des dresseurs redoutables aussi. Je n’ai pas rien eu le temps de faire, mon père dirigeait ses pokémons contre les miens exactement comme l’on pourrait s’y attendre d’une personne de son rang dans l’organisation. En un rien de temps, mes pokémons tombèrent K’O les uns après les autres. Ils avaient été désavantagés côté type, je n’avais pas pu les diriger et en plus, ils avaient déjà combattu d’autres sbires avant de parvenir jusqu’à moi.

-Deux chromatiques et un sans intérêt, mais bien entraîné. Ils seront vendus sur le marché noir et l’autre sera dresser, puis servira à la l’armée de pokémons de Giovanni.

Mes pokémons qui transportaient leur propre pokéball furent rappeler à l’intérieur et transporter par les sbires qu’ils avaient battus plus tôt. Il était apparu suite au vacarme qu’avait causé le combat.

Je me débattais de plus belle en hurlant contre eux et contre mon père. Je ne voulais pas les perdre. Cette journée tournait au véritable cauchemar ça ne devait pas se passer comme ça. Les sbires partirent et mon père rappelait ses pokémons. Voyant que je ne me calmais toujours pas et que je continuais à hurler, il me fit taire en me planquant contre le mur et déposant ses lèvres contre les miennes. Il m’imposa un baiser langoureux jusqu’à ce que mes jambes cèdent sous ce petit plaisir interdit. J’ai beau détester ça, mon corps ne le comprend pas de cette façon, il sait comment s’y prendre aussi.

J’étais à nouveau soumise à ses envies. Il me reprit dans ses bras alors que je récupérais mon souffle de son baisé visant à me soumettre. Il monta ensuite les marches et se dirigea jusqu’à ma chambre. Il referma la porte derrière lui et la verrouilla.

-Enfin seul ma petite fleur. Je vais commencer par te faire un « petit massage » pour te détendre. Dit-il en m’allongeant sur le lit. Il enleva d’abord son costard/cravate pour finir torse nu, ainsi que sa ceinture. Il m’attacha les poignets avec, puis, au lit. Il prit ensuite place au-dessus de moi, leva mon chandail par-dessus ma tête et commença son massage… Des larmes de dégoût et de frustration coulaient sur mon visage. Je retenais le plus possible mes gémissements. Je ne voulais pas lui laisser savoir que cela me faisait l’effet.

-Passons à choses sérieuse maintenant.

-Non, je ne veux pas, s’il-vous-plait, père, non! C’est malsain!

-Tu dis n’importe quoi comme toujours, ton corps et le mien disent l’inverse.

Alors qu’il allait enlever ce qu’il lui restait de vêtements, un énorme vacarme se fit entendre à l’étage, tout près de la porte de ma chambre. Ce qu’il l’obligea à arrêter son geste.

-ET PUIS QUOI ENCORE !!

 

\\TW//: Violence, Inceste! //

Chaque baisé, chaque touché qu’il pose sur mon corps me répugne. Je tremble et sanglote de dégoût autant que mon corps tremble d’excitation. De l’eau salée coule silencieusement de mes yeux. Je sais ce qu’il va se passer et vue le nombre de fois où il est arrivé à ses fins, je n’ai même pas la force de me débattre. Je ne fais qu’attendre qu’il en finisse et espère comme les autres fois que j’oublierais après ça. Cependant, au moment où il allait passer à l’acte du bruit ce fait entendre de l’autre coté de la porte. Mon père hurle de rage d’être déranger et à ce moment même un rocher vient défoncer la porte.

Toujours attaché par les poignets à ce qui était mon lit et à moitié dénudé, Tsuki entre dans la chambre en hurlant à mon père de ne pas me toucher. Je suis surprise de la voir, mais au combien heureuse. Quelque peu embarrassé aussi qu’elle me voit dans une telle position. Je ramène mes jambes contre ma poitrine, embarrassé par la situation. Elle s’avance même jusqu'à lui et tente de l’éloigner de moi, mais sans grand succès, le rapport de force est trop grand versus celle de Tsuki et mon paternel. Il la repoussa facilement du revers de la main en ce demandant bien qui osait venir l’importuné.

La réponse de la brune me surpris. Son âme sœur? Elle le pensait vraiment? Mon visage était déjà rougi par mes larmes, mais je ne serais pas étonné qu’il le soit devenu encore plus. Par contre, je n’avais pas le temps de m’exciter sur les propos de mon amie. Mon père devint rouge de colère, il ne supportait pas de penser que je pourrais «appartenir» à quelqu’un d’autre. J’étais sa «petite fleur» à lui et à lui seule. Il empoigna solidement la gorge à Tsuki la soulevant à quelques centimètres du sol.

-TOI! Tu es supposé être morte! Je m’en occupe moi-même. Dit-il en l’étranglant.

-NON! Père lâchez-là! Je tirais sur mes liens espérant les défaire, mais sans succès.

C’est la petite tortue qui devant la menace poussa un cri et évolua. D’une petite tortue en une grosse tortue, il plaqua mon père, ce qui fit lâcher sa prise et revola sur ma bibliothèque de livre. La grosse étagère, sous le choc se renversa et tous mes livres tombèrent sur mon père qui tomba inconscient à cause du coup reçu. Quant à mon amie, elle prit quelques secondes afin de se relever. Mon père avait dû serrez assez fort, des bleues était apparue autour de son cou. Elle s’empressa tout de même de me rejoindre sur le lit pour me détacher. Je rabaissai rapidement mon chandail et zippa la fermeture éclair de ma jupe. Je ne dis rien à sa question. Je détournai simplement le regard en posant ma main sur celle de ma sauveuse et je la serrai.

-Tu es quand même arrivé avant le pire, merci Tsuki. Par contre, mon père a mis trois de mes pokémons K’O et des sbires les ont amené, je ne sais…

Un hululement ce fit entendre, ce qui me coupa dans ma phrase. Luna venait d’entrée dans la chambre en tenant trois pokéball entre ses plumes. Je reconnu aussitôt celle de Rei, Noëla et Hélios. C’est pour ça qu’elle n’était pas intervenue lorsque mon père m’avait touché, elle était partie récupérer nos compagnons.

-Merci Luna!

J’observais ensuite Alizia qui se tenait un peut plus loin et je lui fis signe d’approcher. Étrangement, je ne ressentais aucune peur. Je pu la serrer dans mes bras brièvement avant de la remercier d’avoir sauvé celle envers qui j’éprouve des sentiments plus fort que de l’amitié et la ramener dans sa pokéball. La pauvre je la sentais épuiser. Il me ne restait que Milim été Ryuki à récupérer. Donc maintenant que j’avais récupérer presque tout mes pokémons on pouvait prendre la fuite. Je jetais un dernier coup d’œil à mon bourreau, en espérant ne plus jamais le voir. Heureusement, il ne semblait pas prêt de se réveiller.

Avant de prendre les escaliers vers le hall d’entrée, je me dirigeais vers une autre pièce et ouvrir grand une fenêtre avant d’appeler ma Libégon justement. La tempête de sable rentra à l’intérieur en même temps que ma dragonne rentrer en trombe à l’intérieur et s’écrasa part terre. Elle avait tenue occupé plusieurs sbires à l’extérieur et elle était désormais tout aussi épuiser que les autres membres de l’équipe. Je la rentrais à l’intérieur de sa pokéball pour qu’elle puisse se reposer et pris celle de Ryuki. Il ne me restait que lui.

Une fois que l’on a enfin atteint le hall d’entrée, ma mère, Trisha et d’autres sbires nous attendaient.

-Te voila enfin Dalia. On dirait que même Thomas n’est pas parvenu à te faire entendre raison. Tu vas payé pour tout les problèmes que tu nous a causé, vol des pokémons du Boss, destructions d’une des bases durement implanté à Lumiris et en plus causé la mort de nombreux de tes camarades. Tu devrais avoir hontes de toi.

J’allais répliquer à ma mère, mais tout nos téléphone se mirent tout d’un coup a sonné. Tous surpris jetèrent un œil. Des nombres binaires? Je ne suis pas sur de comprendre et ma mère hurle d’incompréhension devant se charabia. Un sbire répondit rapidement à son supérieur et c’est là que je compris qu’il s’agissait du Porygon de Tsuki. C’est vrai que j’avais oublié de lui dire qu’il allait fini d’être complètement restaurer aujourd’hui. Il avait du profiter de fuir pendant que Crisis était partie se reposer, prendre sa journée, après son dure labeur.

Ma mère se foutait complètement ce de que ça voulait dire. Elle voulu ordonner quelque chose qui ressemblait à un ordre de mort, mais une autre sonnerie retentit. L’un des sbires annonça que toute les données de la base ainsi que de leur précédente et futur opération avait été transféré je ne sais où. Tsuki mon confirma qu’il s’agissait bien de Légion. Dans la rage, ma mère ordonna clairement notre mise à mort et rapidement des pokémons nous encerclaient. Mon amie surement prise de peur me demanda de sortie Ryuki.

-C’est comme si c’était fait!J'avais un petit sourire malicieux, pleine d'envi de les faire payés.

Sans plus attendre, je lançais la pokéball de mon Léviator. Il n’attendait que ça, de pouvoir de déchainer sur eux. Il savait tout ce que j’avais subit. Hurlant de rage, il donna un énorme coup de queue pour balayer le passage et défonça la porte d’entrée. Je pris la main de mon «amie» pour nous diriger ensemble vers la sortie. Ryuki suivi.

-JE SAVAIS QU’ON AURAIT DU SE DÉBARRASSER DE LUI QUAND IL N’ÉTAIT QU’UN FAIBLE MAGICARPE! TUEZ-LES TOUS!!

Ma mère hurlait aussi de rage et son visage était aussi rouge que les écailles de Ryuki. La rage attirait la rage. La gemme-sésame brillait de mille feu à mon cou, puis je laissais la méga-évolution d’enchainer.  Le changement corporel de mon Léviator commençait. Ses nageoires dorsales et latérales grossirent et son corps prit aussi en poids et en taille. Ryuki fit tomber la pluie et des gros nuages d’un gris, presque noir, firent leur apparition. La plupart des pokémons étaient de type feu, Ryuki n’hésitait pas à faire tomber quelques éclairs sur ces pauvres humains avant de faire venir une immense vague venant de la mer. Le manoir se situait près de la mer après tout. C’est un tsunami qui approchait rapidement. Nous même il fallait se mettre à l’abri.

-Je sais que ça à l’air fou, mais grimpe sur le dos de Ryuki! C’est l’endroit où on sera le plus en sécurité.

Je l’entrainais à nouveau avec moi. Mon Méga-Léviator nous laissa monter sur son dos et je m’agrippais fermement à lui tout en demandant à Tsuki de faire de même. L’immense vague arriva et frappa les pokémons et tous ceux qui se trouvait sur son passage. Quant à Ryuki il surfait dessus sans problème. Le terrain fut inondé et le manoir s’effondra sur lui-même.

La plus part des sbires et pokémons devait être K’O. Lorsque l’eau se dissipa, Ryuki toucha le sol trempé, mais il gardait sa méga-frome. Ce n’était pas encore terminer.

 

L’énorme vague créé par Ryuki à fait le ménage, un gros ménage. Le manoir a été à moitié détruit. Je ne peux m’empêcher de me demander si mon père s’en est sortie ou alors s’il a été emporté par le torrent ou même s’il s’est noyé. Pas que je sois déçu s’il venait à disparaitre, mais j’aurais préférer que cela se finisse autrement. C’est la voix de Tsuki qui me ramène. Est-ce que c’est terminer? Je l’espère bien.

-On dirait.  

Tsuki sort son téléphone de sa poche, c’est une chance qu’on est monté sur Ryuki, sinon, il aurait prit l’eau. Une vive lumière en sortie et son Porygon se matérialisa, ou plutôt un Porygon 2.0. Je souris en voyant sa nouvelle forme. Il est vrai que Marchal avait tout pour en faire un pokémon amélioré. Plein d’autre Porygon apparue tout autour de nous. Je n’étais pas sur si je devais m’inquiéter ou pas mais Tsuki m’expliqua rapidement tout ceci.

-Il… Il a réussi à faire ça? J’avais ouvert grand les yeux de surprise. Je n’en revenais pas.  Mes parents serait arrêté, ce qui porterait un grand coup à l’organisation. La cerise sur le gâteau, ils ont même effacé les donnés à mon sujet. Mon nom n’apparaitra dans aucun rapport, je ne pourrais donc pas être accuser des méfaits que j’avais commis par le passé. Je resserrais un peu plus fortement la main que mon «amie» avait glissée dans la mienne et lui souris.

Mais alors que l’on croyait que tout était fini, ma mère et Trisha parviennent à sortir des décombres. Un Élekable, un Magnézone, Un Raichu et un Maganon avait été envoyé par Trisha et Isabella, les deux en cœurs avait hurlé mon prénom de rage. Ce n’était pas bon, Ryuki est vulnérable au attaque électrique et je suis certaine que le Maganon en connait deux-trois malgré son type feu.

-Fatal-Foudre, Tonnerre, Séisme.

Tout les trois on avait crié en même temps nos attaques. Les deux fatal-foudre manquaient de précision et échouèrent, mais pas l’attaque tonnerre du Raichu et du Maganon. Ryuki hurla de douleur, et tient bon. Encore heureuse qu’il soit encore méga-évoluer. Le sol se mis lui aussi a trembler. Épuiser, je tombais à genoux et les mains au sol sous la secousse. Lorsque la terre arrêta de trembler, j’osais regarder mes adversaires. À ma stupéfaction, il était affaiblie, mais encore tous debout. Je serais des dents et des poings. Ryuki de résistera pas à d’autre attaque électrique. Moi qui croyais que tout était enfin fini, je voyais ma victoire contre mes parents s’éloigner.

-Rend-toi Dalia, tu étais peut-être un prodige en matière de combat pour ton âge, mais tu n’égaleras jamais ta mère! M’ordonna Trisha.

-Il te manque les années d’expérience et d’entrainement. Allez Dalia, je suis prête à passer l’éponge et épargner ton amie si tu viens me rejoindre.

Mon regard passait de celui de mon Léviator, à ma tutrice, à ma mère, puis à Tsuki. Ryuki n’allait pas tenir la confrontation. Trisha avait raison. Je savais que ma mère allait probablement me passer à tabac, mais au moins elle épargnerait mon amie? Je ne sais pas si je peux lui faire confiance. Je perdais tout espoir, mais elle se raviva à l’arriver des forces de police.

Les deux femmes, Trisha et Isabella, furent forcé de se rendre. Elles furent menotté, le policier leurs récita leur «speech» d’arrestation avant de les amener. Des infirmiers nous prodiguèrent les premiers soins, heureusement, on n’avait que des blessures mineures. Les policer prit notre déposition. Je portais le nom de famille des Lenart, je ne leur cachais pas que j’étais leur fille. Dans les grandes lignes, c’était un conflit familiale qui avait dégénérer parce que je n’adhérais pas à leurs idéaux. Je leur racontais aussi dans les grandes les lignes la maltraitance à mon égard. S’il cherchait bien, ils allaient trouver des débuts de rapport des services sociaux qui n’ont jamais aboutit lorsque j’étais plus jeune. Enfin, ma déposition prenait plus de temps que celle de Tsuki, mais j’étais ravi de voir qu’elle m’avait attendu avant de retourné chez Alex.

Sur le chemin du retour, je ne lâchais pas la main de la brune, mais je ne dis pas un mot. On y avait échappé belle, mais j’étais soulager que tout sois fini, en même temps d’y avoir un certain regret. Ma famille venait définitivement de se briser sans possibilité de retour en arrière. Oui, j’avais été abusé et maltraité, mais elle restait ma seule famille et la seule chose que je connaissais. Ça me faisait tout de même un petit pincement au cœur. C’était quelque chose que je n’arrivais pas à expliquer au fond de moi.

En arrivant chez Alex, les lumières étaient allumés, le blond m’attendait et lorsqu’il me vit entrée en compagnie de Tsuki, il ne put s’empêcher de se précipiter vers moi et de m’enlacer. La brune lâcha ma main au même moment et prit ses distances et nous laissa en tête à tête, elle partie prendre une douche. J’hochais de la tête et la regarde disparaitre derrière la porte de la salle de bain. J’espère qu’elle ne m’en voulait pas que j’aie laissé Alex m’étreindre, même s’il s’agissait plus d’inquiétude, de soulagement que d’un geste amoureux.

-Lia! Tu vas bien?! Tu n’as rien ? Tu a vue tes parents? Ils ne t’on pas touché? J’ai vue la vague envahir le manoir d’ici et le bruit des sirènes de police et, et… Il faut que tu m’explique mieux que juste un texto, je me sentais comme un Némélios en cage!

Il était complètement agité et perturbé. Il m’assommait avec ses questions. Cependant, je n’arrivais pas à lui en vouloir. Je me serai aussi inquiété si nos places avaient été échangées.

-Ca va, je suis rentré, tu peux respirer! Je me défis lentement et gentiment de son étreinte. Je l’invitais à prendre une grande respiration et à s’asseoir sur le sofa. Je lui expliquais plus ou moins en détails les événements. Son visage changea plusieurs fois d’expression, la colère, le dégout, mais aussi du soulagement de voir que ma famille est été arrêter et moi blanchie.

-D’accord, tout est fini alors, tu vas avoir la paix que tu voulais tant! Maintenant que je suis rassuré, je vais vous laisser toi et Tsukiyomi. Vous devez être épuisé. On se revoit demain promis?

-Oui, je vais probablement avoir d’autre chose à te dire demain aussi, mais avant que je dois clarifier certain truc entre moi et Tsuki justement.

-Ohhh! Il s’est aussi passé quelque chose entre vous deux?

-Je… hum, si! Mais je te raconte une autre fois!

Je suis sur qu’il avait compris juste à mon visage qui était devenue rouge et le regard mesquin qu’il m’avait lancé.

-Je suis un peu jaloux, mais content pour toi. Il m’ébouriffa les cheveux avant de finalement partir.

Une chose est sur, la douche à Tsuki était vraiment longue et lorsqu’elle en ressortie finalement. Je l’attendais assise sur le sofa. Je me sentais nerveuse tout d’un coup. C’était la première fois que l’on se retrouvait seule depuis qu’elle m’avait avoué ses sentiments dans la pénombre de nos cellules dans la base secrète de la Team Rocket. Je pris une grande inspiration avant de poser les questions qui me tournait en tête de puis un moment.

-Qu… quelle genre de relation on à maintenant? Comment je dois agir avec toi? Est-ce que je peux te toucher? Heu… enfin, pas de façon déplacer, sauf si tu veux, non, je veux dire, heu… heu… je… tu comprends ce que je veux dire? Tu le pensais vraiment lorsque tu as dit que j’étais ton âme sœur?

J’étais clairement embarrassé, maladroite et déboussoler. Je ne savais plus sur qu’elle pied danser. Je voulais faire ça correctement. Je ne voulais pas m’avancer sur le sujet et me prendre un mur en pleine face si elle disait vouloir attendre avant que l’on se mette en couple. Est-ce qu’on était  en couple? C’était ça ma question. C’était si simple, mais en même temps si difficile à demander.

Dalia embarrasser:

 

Mon cœur s’est mis à battre plus fort lorsqu’elle est sortie de la salle de bain. C’est moi ou sa tenue était plus légère que d’habitude? Elle vient prendre place à l’autre bout du sofa me demandant si j’avais annoncé la nouvelle à Alex.

-Jaloux qu’il a dit, mais content pour moi. Et oui forcément un peu déçu, mais je crois qu’il s’y fera. J’affichais un petit sourire en coin. Un peu triste pour lui, mais je n’y pouvais rien. Au moins, il voulait toujours que l’on reste ami.

Malgré ça, je me demandais toujours comme t définir ma relation avec Tsuki. C’est ce que je lui demandais plus au moins maladroitement. D’ailleurs, celle-ci se mit à rire un peu devant ma maladresse. Je ne m’offusquais pas, j’étais plutôt soulagé qu’elle ne prenne pas mal mes propos.

Sa réponse me laissa perplexe un peu. Je n’avais pas l’impression d’avoir clairement réponse à ma question, mais le baisé délicat qu’elle vint poser sur mes lèvres me rassura. J’y répondis en lui rendant avec un peu plus d’ardeur avant d’y mettre fin. Je crois qu’elle a besoins d’être rassuré sur certains points.

-Je suis sûr qu’on deviendra encore plus complice qu’avant! Et je ne veux pas que tu t’inquiètes pour Alex ou pour Lydia, je mettrais fin à la relation que j’avais avec elle quand on rentrera à la maison. Il n’y a qu’avec toi que je veux être. Que je dis en posant délicatement ma main contre sa joue pour ensuite venir déposer à mon tour un baisé sur ses lèvres. Puis un autre et encore un autre, pour finalement la faire basculer sur le dos. Je m’allongeais ensuite à côté d’elle en me collant contre elle, mon visage dans le creux de son cou. Elle sentait bon, comme d’une personne sortant de la douche. Le sofa était heureusement juste assez large pour ne pas que j’ai à complètement lui embarquer dessus.

-Je ne veux pas aller plus loin. Je veux simplement me coller. Alors que je resserrais un peu plus mon bras autour de sa taille.

Je voulais simplement rester comme ça. Aussi, avec ce qui c’était passé plus tôt. Je me sentais encore sale et je n’avais pas envie de la « contaminé » avec ma souillure. À l’instant, je n’avais pas besoins de plus.

-Demain on pourrait aller magasiner, faire ce qu’on avait prévu à la base pour aujourd’hui. Tu veux qu’on se mette un film? Ou on va dormir toute suite?

Ce cauchemar était enfin terminé. Tsuki avait récupéré Légion et mes parents arrêter. Je savais que je pouvais complètement me relaxer pour les derniers jours qu’il nous restait ici.

 

Bien collé contre Tsuki, je me mets à lui pose mille et une question sur demain ou encore ce qu’elle veut faire de la soirée. Je me rends bien compte qu’elle est épuisée avec sa réponse. Je pourrais aussi dire que je me suis endormie moi-même sous le bureau d’ordinateur dans la chambre d’Alex, mais ce n’est pas un concours de qui a le plus mal dormie.

-D’accord, bonne nuit. Que je lui réponds en chuchotant. Je fini également par m’endormir contre elle. Tsuki fait un bon coussin. Je dors comme une buche, surtout que j’ai toujours du sommeil à rattraper.

Le lendemain matin, je sens quelque chose contre ma joue. C’est à peine si j’entre-ouvre les yeux et retombe. Je suis trop bien! Mais la sensation persiste contre mon visage.

-Mhhh! Encore… 5 minutes…

Malheureusement, je ne suis pas exaucé. Je fini par cédé en me redressant et en me frottant les yeux. Je ne sais pas qu’elle heure il est, mais on a du dormir assez longtemps. Le soleil a déjà l’air bien haut. Je me lève en version zombie et va partir machinalement la machine à café. Autant que ca fait du bien de dormir, mais quand je dors bien, j’ai l’impression que le réveille est plus lent.

-Je vais prendre une douche le temps que le café coule. Tu peux me rejoindre si tu veux! Que je rajoute en lui lançant un clin d’œil avec un petit sourire espiègle. Je sais bien qu’il est trop tôt pour ça, mais j’avais simplement envi de la taquiner un peu.

Je me lave vigoureusement et frotte jusqu'à tenter de faire disparaitre les mauvaises sensations d’hier. Mes parents on été arrêter et je sais que cette fois c’est vrai, il ne pourra plus rien de faire. Cette sensation d’être souiller, partira t’elle un jour? Peut importe le nombre de douche ou comment je frotte fort, ca ne partira pas aussi facilement. Je fini par abandonner, sort de sous l’eau chaude et entoure une serviette autour de mon corps. Trop endormie, je n’avais pas pris le temps de sortir du linge propre.

-Tu veux qu’on sorte pour déjeuner? On sera proche des magasins pour faire les boutiques. Que je dis en sortant de la salle de bain, tout en me dirigeant vers «ma chambre» pour aller me changer.

 

Elle rougit complètement lorsque je l’invite sous la douche avec moi. J’aime bien la voir rougir et c’est mignon comme réaction. Je savais bien qu’elle refuserait. Un sourire sur les lèvres je vais prendre la douche. J’en ressors rapidement et Tsuki s’est habillée en attendant. Est-ce que c’est mal de l’admirer? J’ai les yeux pleins d’étoiles, juste à la regarder. Je suis littéralement sur un petit nuage et je pars à rire lorsqu’elle me demande de m’habiller.

-Je n'y ai juste pas penser avant d’y aller. Puis de toute façon qui d’autre pourrait bien me reluquer, ça ne me gêne pas si c’est toi! Je ris légèrement devant sa réaction encore une fois tout en allant me changer.

Lorsque je reviens Tsuki me tend un thermos contenant le café. C’est vrai que je l’avais partie par réflexe. Elle me mentionne un petit restaurant qu’elle avait vue lors de ses promenades pas trop loin. J’accepte de la suivre et effectivement il n’était pas trop loin.

-Je ne me souviens pas qu’il y en avait un ici. Ça doit être nouveau! Que je dis alors que l’on prend place à une petite table en extérieur. La température est agréable. L’enthousiasme de ma petite amie devant le menu me fait sourire. Je me sens bien et j’ai vraiment le cœur léger. C’est ce qu’on appelle la lune de miel?

-Tu prends ce que tu veux, mais fais attention à ne pas faire exploser ton estomac! Que je réponds sous le ton d’une blague.

Une fois qu’on a choisis la serveuse revient pour prendre notre commande. Je laisse Tsuki commander avant, puis je choisis des œufs bénédictins avec un smoothie. Nos assiettes arrivent quelques temps après et c’est sous la joie et la bonne humeur que l’on déjeune. Je reste soulagée que l’on arrive à discuter comme avant même si notre relation est nouvelle.

Après déjeuner, je nous dirige vers les magasins en commençant par un magasin de Kimono.

-J’espère qu’on pourra trouver quelque chose qui te plaira et peut-être même un assortie au mien!

C’était l’heure du fouinage et des essayages. Je ne manquerais pas de l’admirer dans chacune des tenues qu’elle ira essayer!

 

L’anecdote qu’elle me raconte sur sa sœur et elle me fait bien rire. J’aimerais lui dire que tout ça ne va pas dans son ventre, mais sa poitrine. Cependant, je me retiens, comme elle est pudique, je me dis qu’elle pourrait mal le prendre.

Nous commandons notre petit déjeuner ou plutôt un énorme déjeuner! Je crois qu’on a faim tous les deux. On a sauté le souper après tout hier, trop fatigué par les événements. On discute de tout et de rien, école, le job, etc. J’ai toujours aimé cette facilité qu’on a à discuter avec légèreté.

Ensuite, j’amène Tsuki faire les magasins. J’exprime mon envie que l’on se ressemble, mais en entendant son refus. Je me mets à rire légèrement. Elle a mal interprété mes propos ou alors c’est moi qui s’est mal exprimé.

-Haha, je me suis mal exprimé, ce que je voulais dire par assorti, c’est d’avoir un élément qui ressemble à l’autre. Comme une fleur ou deux couleurs différentes, mais qui s’accordent bien ensemble. Un truc du genre!

J’ai toujours aimé sa franchise. Elle me dit toujours directement ce qu’elle pense, que cela soit positif ou négatif. Ça me permet de la comprendre facilement et de rapidement dissipé les malentendus. Ça m’aide également à arriver répondre avec autant de franchise aussi.

Après quelques minutes à passer devant les boutiques, une attire l’attention de Tsuki. Nous y entrons donc. Je laisse ma copine en choisir un et pendant qu’elle l’essai, je continue de regarder les autres choix. Lorsqu’elle a fini de l’enfiler, elle m’appelle pour que je vienne voir.

-Je suis là, fait voir.

Elle ouvre alors le rideau et me demande franchement de quoi elle a l’air dedans. Lorsque je la vois, je suis sans voix! Elle est superbe dedans, je suis complètement éblouie. La couleur du kimono va super bien avec ses yeux et il épouse parfaitement ses courbes.

-Tu es parfaite! Que je lui réponds comme hypnotisé, les étoiles dans les yeux, le tout avec un sourire charmeur.

Je n’ai maintenant qu’une envie, entrée dans la cabine et « l’aider » à s’en défaire. Mes joues deviennent rouges à cette pensée. Je fini par détourner le regard gêner. Il faut que je me retienne, ce n’est pas le moment et on n’est pas rendu là dans notre relation.

-Tu veux en essayer d’autre ou acheter celui-là? Que je demande innocemment.

Je la laisse choisir, même si je ne serai pas contre l’admirer dans d’autre kimono. Le reste de la journée se passe à merveille. Faire du lèche-vitrine, manger une glace ou encore aller se promener à la plage. Le reste des vacances se passe aussi à merveille. Il ne nous reste qu’une journée et c’est celle du festival, la veille de notre départ.