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[mission] going to the war without any fear in the eyes - asmael
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there's a war
ft. Asmaël
Il y a, dans ta tête, un champ de bataille
Des bombes
En permanence.

Elles éclatent. Elles font un ravage. Tout est rasé. Des hurlements. Une fragilité explosive. Tu n’existes pas. Tu n’existes plus. Plus rien ne fait de sens, mais tu es ailleurs. Ce n’est pas grave. Respire doucement. Tu es seule. Jamais personne ne te tiendra plus la main et c’est bien mieux ainsi. Jamais personne ne fera partie de ta vie de nouveau. Tu t’y es condamnée toi-même. Parce que les mines explosent et que tu ne peux pas faire marche arrière. Un cœur absent. Tu dois survivre sans cœurs, arraché par les explosions. Un champ de bataille dans lequel tu te tiens parfaitement au milieu, décidée à ne pas flancher, ne pas te laisser faire, ne pas tomber. Mais tu es déjà tombée. Tu ne l’admets juste pas. Tu es déjà tombée.

Les hurlements sont là, toujours. Tu peux les voir. Devant toi. Leurs formes floues s’activer, se perdre, se battre. Tu peux les voir, s’approcher de toi, te toucher, te soumettre à leurs plus fous désirs. Tu peux les voir et tu veux fuir, mais tu es prisonnière, immobile dans cette ruelle, transposée dans cette grotte. Le froid glacial n’est pas suffisant pour te ramener à la raison, pour te ramener à l’ordre. Pour te remettre dans le présent. On t’avait perdu. Définitivement perdu. Plus rien n’était présent autre que eux. Eux qui t’avaient volé à la rue, séquestrée, obligée à. Servir.

Servir des inconnus, te plier à leurs désirs. Leurs fantasmes. Leurs fétiches.

Elle se perdait. Elle se perdait dans les cris qui résonnaient, son corps tout entier tremblait. Elle ne pouvait pas fuir. Elle n’avait pas l’énergie de se lever, pas l’énergie de faire quelque chose de productif, d’être. De bouger. Elle était sans rien, sans force, gisant sur le sol, tassée le plus possible contre le mur, pour les éviter. Mais on ne la voyait pas. On ne la voyait plus. Elle n’était plus là. Elle avait tiré sur la détente. Elle avait fui. Elle avait couru à en perdre la raison pour ne plus jamais se retrouver dans ce lieu lugubre. Alors pourquoi elle ne pouvait pas fuir, cette fois encore ? La détonation résonnait encore. Elle l’entendait en boucle. Elle n’était pas une meurtrière. Elle n’était pas une meurtrière. Jamais elle n’avait voulu l’être.

Mais elle n’était pas un ange. Elle n’était pas bonne, rien en elle en valait la peine, elle était pourrie. Pourrie jusqu’à la moelle. Pourrie. Et ça ne changerait pas. Tu l’étais depuis tellement longtemps. Ils avaient tous foutu en l’air. Ton « père » en premier. Tu espérais tant qu’il soit mort dans d’atroces souffrances, qu’ainsi, ta mère n’ait pas à l’endurer encore aujourd’hui. Ou qu’elle-même soit morte pour l’avoir laissé rester dans ce foyer. Oui. C’était autant la faute de ta pauvre mère que celle de ce prétendu beau-père qui n’avait été rien de plus qu’une pauvre ordure. Mais tu ne valais pas mieux que lui. Toi-même étais une ordure, un cadavre, un déchet humain. Qui ne méritait pas le bonheur, seulement cette souffrance brûlante dans les veines, qui se mêlait à la colère, à la rage. À la haine. Parce qu’aujourd’hui encore, tu étais seulement un concentré de rage et de haine à l’encontre du monde entier. Personne n’avait de valeur. Personne. Encore moins toi.

Et soudainement. Le silence. Tout était retombé. Tu étais seule dans cette ruelle, avec Asriel à tes côtés, seule et sans rien. Pas de cris. Pas de personnes. Pas de détonation. Seule. Il n’y avait plus rien. Tout était tombé. Toi aussi, tu étais tombée. Un souffle coupé. Un visage livide. C’était tout ce qui restait dans cette ruelle déserte. Tu finis par te relever, délicatement, lorsque le soleil colorait maladroitement les nuages dans le ciel. Pas à pas. Un fantôme. Un mort-vivant. Pourtant, le soleil ne te faisait pas brûler, il agressait seulement sans ménagement tes pupilles fragiles et peu habituées à la vivacité d’une violente lumière.

Et tu ne pus expliquer. Tu ne pus expliquer comment tu te retrouvas soudainement dans le bureau d’un employé municipal, avec une personne à tes côtés, te faisant dire que des Nidokings vandalisaient la piste cyclable et qu’ils avaient besoin d’aide. Tu n’avais qu’un Statitik dont les attaques étaient très limitées, comment pouvais-tu dégager des pokémons évolués, dis-moi ? Pourtant, tu haussas les épaules et acceptas de les aider. De tenter peut-être. Et tu te disais qu’ensuite, tu pourrais peut-être prendre des roches et construire des châteaux de roches. T’occuper les mains. Parce que tu avais besoin de le faire. C’était tout ce qui chassait les bombes, les cris, qui revenaient encore. Te pourchassaient. Tu pouvais sentir le souffle des étrangers sur toi. Mais personne ne t’avait approché.

Mais, dans ta tête, les bombes
Ravageaient encore tout.

there's nothing to save, nothing to hide.
(c) TakeItEzy (Izaiah L. Silvērsteiń)
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[ Damn, sorry, j'ai mal fait le boulot et du coup, j'ai édit sans faire exprès D: ]
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there's a war
ft. Asmaël
Peut-on vraiment dire que tu es ravie d’être là, présente ? Non. Tu aurais préféré foutre n’importe quoi d’autre dans ton coin de merde que de rendre service à des petits culs qui n’osent pas se salir les mains. Faut demander à la sous-classe de le faire à la place. Pauvres petits bougres !  

Tu te demandais ce que ça ferait leur tête trop apprêtée contre le mur, quel dégât, quel chaos ce serait. Ce serait amusant et soulageant, ça c’était certain. Tu aurais aimé pouvoir le faire, mais ce serait beaucoup trop de trouble après coup, alors tu retenais la colère bouillante et picotant le bout de tes doigts férocement. Oh, ce serait si délicieux de se laisser aller. Respire. Ne fais pas trop de conneries. Quoique. En prison, tu serais au chaud au moins. Ça changerait de la rue. Pff.

Tu avais regardé l’autre étranger se faire donner une gifle sans bouger le petit doigt. Pourquoi aider quelqu’un qui ne t’aiderait sans doute pas en retour ? Donnant-donnant et tu ne serais jamais la première à faire le geste. Tu voulais pas aider pour n’avoir que de l’air en retour, alors tu ne prenais tout simplement pas de chance et tu n’aidais pas et puis quoi encore ? Aider des gens qui n’en valaient pas la peine ne te tentait tout simplement pas, à bien y penser. Même si tu avais quelque chose à y gagner.

Par contre, fallait que tu admettes que tu étais d’accord avec lui : qu’ils aillent se faire foutre. Tous. Même lui. Tout le monde entier, qu’il aille se faire foutre, se faire exploser en milles miettes, ce serait toujours mieux que de polluer la terre entière de votre présence inutile, de votre empoisonnement. Tu te contais là-dedans. Vous étiez des parasites. Des parasites pour l’environnement, pour la terre que vous habitiez, pour tout ce que vous faisiez, pour le sol que vous fouliez de vos pieds aussi sales que votre âme. Oh qu’est-ce que tu étais certaine que tout se porterait mieux sans la présence dégoûtante de l’être humain. Mais tu étais condamnée à accepter le fait que tous continueraient de vivre dans leur bien-être révoltant qui n’avait pas lieu d’être.

Cœur de glace. De fer. De feu. Tu n’avais plus le moindre sentiment qui ne brûlait pas, qui ne te détruisait pas les veines, plus aucun sentiment autre que la haine la plus pure, la rage la plus terrassante. Et tu vivais ainsi, tu survivais en arrachant le cœur de ceux qui croisaient ton chemin, en arrachant leur vie parce que tu ne voulais pas de la tienne et qu’ils avaient ce malheur de s’approcher de ta personne. Tu étais un champignon empoisonné qui envoyait ses spores un peu partout pour se répandre et détruire le territoire qui t’entourait. Et les spores étaient incubées aussi longtemps que nécessaires avant de se développer, attendre le moment le plus propice pour faire le plus de dommage possible. Raziel, lui, avait eu la sentence suprême. Il avait rejoint son Dieu.

Comme si tu croyais à Dieu, au paradis. Le seul Dieu qui existait était l’enfer dans lequel tu vivais. Et c’était tout ce en quoi tu croyais : la souffrance, l’horreur et le dégoût. La noirceur des cœurs de tous ceux autour de toi. Beaucoup le cachaient. Mais tous étaient pourris jusqu’à la moelle et tu ne pouvais pas croire autre chose que ce fait qui était vérité pour toi.

Tu n’avais même pas bougé quand il avait reçu la gifle. Oh comme tu t’en foutais de sa douleur ! Au contraire, il n’avait qu’à souffrir. Souffrir jusqu’à crever. Comme toi. Comme ton être entier qui ployait sous la douleur et qui était marqué pour toujours de cette souffrance cruelle. Alors oui, l’autre qui se tenait avec toi n’avait qu’à souffrir autant que toi, tu ne t’en souciais pas. Il avait le sort que tu voulais qu’il ait, que tu voulais que la terre entière ait et jamais tu n’irais compatir pour sa pauvre personne qui pourrait tout aussi bien pourrir sous terre qu’être ici. T’étais, en plus, certaine que personne ne l’attendait quelque part. Sa vie n’avait alors définitivement aucun sens, pas plus que la tienne. Mais toi, t’en étais parfaitement consciente. Tu étais un monstre qui n’avait aucune légitimité à exister. Tu le savais. Tu l’assumais. Et tu voulais exister pour tous les parasites et les faire descendre aussi bas que toi, encore plus bas que toi. C’était ton seul et unique but que tu voulais mettre à exécution, mener à bien.

Tu haussas les épaules en te décidant de le suivre pour faire le travail qu’on vous avait décerné. Tu te disais que ça pourrait toujours t’occuper, bien que tu les envoyais tous se faire foutre de ne pas t’avoir véritablement demandé ton avis. Qui plus est en vous mettant en danger ! Mais tu n’en avais pas grand-chose à faire, à bien y penser, du danger qui pouvait exister. Comme si tu ne te mettais pas en danger toi-même, après tout. La vie n’avait aucun intérêt à tes yeux et tu passais ton temps à jouer avec la mort. Alors bon, un jeu de plus, c’était quoi ? Tu étais seulement contre les circonstances entourant ce dit « jeu » parce que bordel qu’est-ce que tu étais dégoûtée de servir les riches que tu haïssais ! Ceux qui faisaient tous faire par la sous-classe par lâcheté, pour ne pas bouger leur gros cul de leur chaise. Ils faisaient pitié.

Tu lanças un regard à l’être humain qui t’accompagnait alors qu’il ronchonnait dans sa barbe. Et le dire de façon plus audible, assumer, c’t’ait trop demandé peut-être ? Les gens. Tu en avais déjà marre de sa compagnie. Tu préférais toujours la tienne et seulement la tienne avec Asriel qui avait bien plus de valeur que tous les êtres humains de cette terre. C’était ton compagnon de toujours, ton fidèle allié, ton loyal ami. Tu savais que tu pourrais toujours compter sur lui et il pourrait toujours compter sur toi. Pour en revenir à l’autre qui était près de toi, tu haussas légèrement les épaules. « Viens pas me dire que t’as quelque part où quelqu’un t’attend. » Ta voix était froide. Cassante. Glaciale. Elle était un couteau acéré qui se plantait directement dans le corps des autres. Et tu n’en avais pas grand-chose à faire d’être plus aimable, plus appréciable. Tu ne voulais pas être appréciée justement.

« J’mettrais ma main au feu qu’y’a personne qui attend ton retour et qui se soucierait de ton état après t’être fait mettre en bouillie par les Nidoking. Alors autant profiter d’un peu d’action, pas être lâche. Assumer son rôle dans c’te putain de société. Assumer être, justement, des sous-merdes. » Toi, t’assumais. Tu étais le monstre des cauchemars des autres. Tu voulais continuer de l’être pour te venger de tout ce que tu avais vécu, pour les détruire, lacérer leurs cœurs, laisser que des lambeaux, laisser une douleur sourde qui ne peut être éteinte. Tu voulais. Tu finis par apercevoir les Nidokings et soupiras. « Atrax, tu peux en paralyser un ou deux ? Ça aiderait déjà. Et peut-être en entourer un avec ta toile ? Sois discret. » Atrax sauta par terre et chercha alors un moyen de s’approcher sans se faire voir pour lancer des décharges électriques à deux Nidokings proche les uns des autres et entourer un autre de sa toile avant de revenir rapidement pour ne pas se faire défoncer.


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Asmaël
"GOING TO THE WAR WITHOUT ANY FEAR IN THE EYES"


Il s'en foutait. Clairement, il s'en foutait royalement lorsque la femme se mit à parler. Il ne les comprenait pas, il ne comprenait tout simplement pas ce sexe opposé, lui qui n'en avait jamais confronter. Mais le monstre hideux ricana tout de même, amusé de se voir insulter. Oui, il en avait l'habitude, le démon, de se voir jeter la pierre. Après tout, n'avait-il pas vécu ainsi, à se faire traiter de wattouat noir qu'on jetait aux grayhenas ?

Asmaël sourit, un sourire carnassier alors que sa main se posa sur sa joue, enfonçant ses longs ongles sales et crochus dans sa peau craquelée. Du sang se mit à couler doucement qu'il lécha en silence alors qu'il avança d'un pas, toussant un peu. Il était malade depuis longtemps, il était sale et sentait la mort. Il ressemblait à un zombie, mais après tout, ce n'était qu'un monstre hideux, ignoble, à en vomir.

- " Et toi ? Ne te pisserais-tu pas dessus à l'idée de sentir tes os craquer, les entrailles jaillir de ton ventre ? "

Dit-il en passant sa langue sur ses lèvres craquelées, ramassant au passage une autre goutte écarlate. Sa main se posa sur son ventre, comme pour montrer ses organes. Puis, il se détourna de l'inconnue, s'éloignant de la petite zone où on l'avait laissé. C'était sûrement la mort qui l'attendait, mais Asmaël avait l'habitude, de côtoyer la mort. Il avait pris l'habitude, depuis qu'il avait été laissé pour mort dans la boue, agonisant de ses blessures, sa maladie. Il avait même senti son âme le quitter peu à peu, avant qu'un homme étrange décide de lui sauver la vie. C'était la seule personne qui avait admirer, qu'il avait suivi avant de continuer sa vie de délinquant, de monstre.

- " Allez, petit froussard. Trouve moi ces nidokings. "

Marmonna-t-il tout en faisant tomber la petite chauve-souris au sol, accrochée il y a quelques instants sur l'épaule de celui-ci. Froussard battit des ailes, s'envolant dans les airs à la recherche d'un de ces pokémons dangereux avant de revenir, indiquant une direction à son maître. Ce dernier sourit, indiquant alors à son chaton, assis à ses pieds, de le suivre.

- " Allons accueillir la mort, une nouvelle fois, en grandes pompes ! "

Il se mit à rire, complètement fou, les bras ouverts comme pour célébrer sa future mort. Carrément dérangé.
© ASHLING POUR LIBRE GRAPH'




[PS: désolée pour la longueur, j'étais à 900 mots et mon word a refresh. Impossible de récupérer et j'suis une flemmarde]
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ft. Asmaël
Tu t’en foutais, toi aussi. Totalement. Carrément. Tu t’en foutais totalement de la personne qui se trouvait à tes côtés, tu en avais strictement rien à foutre de son existence, de ce qui se passe dans sa vie, dans son existence. Tu ne voulais pas apprendre à le connaître, tu ne voulais pas apprendre ce qui se passait quand tu n’étais pas là, s’il était important pour quelqu’un, si quelqu’un l’attendait.
Tu voulais juste le détruire encore plus. Tu voulais juste tous les détruire, les rendre à l’état de cendres comme le cœur que tu ne possédais plus.

Il dégageait une odeur fortement désagréable. On aurait dit qu’il était en décomposition depuis longtemps. Était-il seulement vivant ? Tu ne l’étais pas vraiment. Tu ne puais pas, mais tu n’étais pas la plus vivante non plus, fallait le dire. Tu étais un monstre, un démon. Tu te cachais dans les placards pour ressortir la plus grande frayeur des enfants, pour leur rappeler que jamais, jamais ils ne seraient en sécurité. Oh non, personne n’était en sécurité avec toi dans les parages. T’allais tous les tuer. Tous les détruire, les rendre dans le même état que toi. Cet homme hideux était dans le bon chemin. T’avais pas de travail à faire avec lui, la vie s’en était chargée. Il ne vous restait plus qu’à vous suicider.

Parce que c’était clairement ça que vous alliez faire, vous lancer dans la mort, dans la gueule du loup, sans plus de considération pour votre misérable existence. Vous étiez des pions, des bas-peuples, rien d’important pour la société. Rien qui ne valait la peine de préserver. Tu esquissas un rictus sur ce visage qui aurait dû être féminin. Il ne manquait pas de culot, n’est-ce pas ? Et pourtant. « Si tu penses que ça m’effraie, tu te trompes totalement.» Glaciale. Hautaine. Tu te pensais mieux que lui. Non, ce n’était pas exactement ça, tu te savais pire que tous, tu te savais monstrueuse, ignoble et tu ne faisais que jouer le rôle que tu avais à jouer jusqu’à atteindre la vengeance que tu attendais depuis si longtemps. « J’crains rien, tu sauras. Pas même la torture qui nous attend. Tu dois me confondre avec toi. T’es p’t’ête pas fait pour ce travail, trop fragile p’t’ête ? Dois-je te border dans le lit avec un petit sirop pour la toux ? »

Cynique. Désagréable. Il n’aurait pas fallu s’attendre à autre chose de ta part. La haine, la rage, la colère, tout ça, ce n’était que ton quotidien. Tu déversais ton poison dans l’existence des autres sans la moindre crainte, sans la moindre hésitation et ce n’était pas avec lui que les choses changeraient. Tu n’allais pas cesser soudainement d’être un être sans valeur, sans morales, non. Tu fis signe à Asriel de se lancer de nouveau, parce que franchement, vous alliez pas vous en sortir si vous n’affaiblissiez pas les pokémons. Même si mourir ne te faisait pas peur. Tu n’avais plus de cœur, tu n’avais plus d’âme. Tu n’avais plus rien alors que pouvais-tu bien craindre ? Si ce n’était que ta propre personne et cette rage si puissante pulsant à tes tempes alors que tu l’écoutais parler, tu l’écoutais rire. Il était fou. Aussi fou que toi, au final. Vous étiez tous fous à lier, perdus d’avance. Jamais personne ne pourrait vous sauver et vous alliez crever comme vous viviez.

Asriel attendit que l’autre pokémon indique la position des Nidokings qui faisaient du trouble avant de se diriger là-bas, et tu avais décidé de les suivre. Les pokémons et l’autre. Vous alliez devoir tuer des Nidokings après tout. Enfin, l’autre n’avait toujours pas commencé à marcher. « T’as fini de mourir sur place ? On a une belle tombe préparée pour nous là-bas. Sauf si t’es trop trouillard pour y aller. Pas grave, j’me débrouillerais seule. J’te laisse crever dans ta toux, l’zombie. » Tu t’étais dirigée dans la direction que son pokémon avait indiqué en demandant à Asriel de tenter de ligoter les pokémons, et les paralyser bien entendu avec Cage-Éclair. Les ralentir était toujours une bonne chose après tout.
Tu étais prête à te battre à mains nues contre les pokémons pour les immobiliser. Pour les mettre hors d'état de nuire.
Et tu t'étais même approchée.


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