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On joue à cache-cache avec un pokémon - PV Elijah
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On joue à cache-cache avec un pokémonElijah Nash





Comme à ton habitude, après un concert où tu viens de donner le meilleur de toi-même, te voilà derrière les coulisses plus précisément sur les marches qui mènent à la scène. D’une serviette tu essuies la sueur qui perle depuis ton front et tes tempes. Chanter sous les projecteurs n’est pas si agréable, tu as toujours l’impression de faire marcher tes cordes vocales en plein désert de la route 111 d’Hoenn. Heureusement, aucune tempête de sable n’agresse tes billes d’un bleu océan et cela n’agresse pas trop ta peau bien que tu aies du mal à supporter les grosses températures de chaleur. Tu préfères le froid, comme par exemple faire du patin à glace plutôt que de faire la bronzette sur la plage. Tu soupires intérieurement, tu dégoupilles le bouchon en plastique bleu de ta bouteille afin de boire quelques gorgées d’eau. Tu essuies discrètement l’humidité sur tes lèvres tout en faisant attention de ne pas trop tâcher le dos de ta plume à cause de ton rouge à lèvres. Flora t’observe attentivement, légèrement éloignée de toi, buvant également de l’eau dans un petit récipient. Il affiche un doux sourire lorsque tes cristaux de l’ère maritime se posent sur sa silhouette angélique. Tu lui réponds également par un sourire tout en enlevant les derniers restes de sueur sur ton visage. Tu aimerais pouvoir lui dire des mots doux, mais ta gorge est irritée à force de chanter. Tu n’as pas encore pris l’habitude d’entraîner ta précieuse arme durant des heures pour embellir le cœur des quelques fans qui adorent ton groupe. Te relevant, tu t’approches de Flora tout en lui tendant ton bras pour que cette dernière monte sur ton membre afin de s’arrêter sur ton épaule.

Tu entends soudainement les aboiements de ton coach qui se trouve être monsieur Izinski. Gérald Izinski celui qui s’occupait de Flora avant ton arrivée dans le groupe. Curieuse, tu le rejoins pour savoir ce qui se passe. Tu es alors confuse en étant spectatrice d’un pauvre garçon âgé d’à peine six ans qui pleure devant la silhouette froide d’Izinski. Tu entends ses lamentations comme quoi il recherche son pokémon depuis la fin du concert. « Jeune homme, retourne tout de suite auprès de tes parents, cet endroit est interdit au public, je serais contraint de… » Il n’a pas le temps de finir sa phrase que tu déposes tout doucement ta main sur l’épaule de l’homme afin de l’arrêter. « Inutile d’être aussi sévère monsieur Izinski. » commences-tu en te baissant à la hauteur du garçon pour essuyer ses larmes avec un mouchoir. « Ton ami est entré dans les coulisses ? » demandes-tu d’une voix douce et rassurante. Lorsqu’il hoche la tête, tu ne peux t’empêcher de remettre correctement une des mèches du môme derrière son oreille. « Je ne peux malheureusement pas te laisser gambader dans les coulisses tout seul, on va chercher ensemble, si bien entendu monsieur Izinski est d’accord. » Tu bouges ton visage pour rencontrer celui de ton coach qui est toujours aussi froid à te faire geler le sang. Tu préfères lui demander la permission, après tout il est ton supérieur et tu ne souhaites pas commettre d’imprudence, mais quand bien même tu souhaites aider ce garçon en détresse. Au final, sous l’intense bleuté des vagues maritimes de tes yeux, l’iceberg décide de fondre pour donner son approbation, à condition que le gamin n’en profite pas pour recueillir des autographes gratuits auprès des autres membres du groupe ou qu’il importune le personnel.

Après des recherches vaines, tu ne trouves malheureusement pas le Medhyèna du garçon. Tu as pourtant fouillé dans les moindres recoins sans succès, le chien pokémon a dû se balader en ville cela ne fait aucun doute, désormais c’est recherché une épine dans une botte de foin. Soupirant de déception, tu t’éloignes de l’endroit où tu as passé ton concert en tenant dans tes bras le garçon qui continue de pleurer. Désormais, tu te dois de retrouver les parents du pleureur, en espérant bien entendu qu’ils ne jouent pas à cache-cache comme le Medhèna. Heureusement pour toi, tu te réjouis en y découvrant la maman et le papa du désespéré qui s’entretiennent avec un homme qui n’inspire pas la confiance au premier regard. Peut-être discutent-ils de la disparition de leurs enfants ce qui pourrait expliquer le visage décomposé de la mère et l’inquiétude du père. Tu ressens soudainement un pincement au cœur, une peur qui survient de devoir couper la parole à ses gens en priant qu’ils soient vraiment les parents du gosse. « E-excusez-moi de vous déranger. » coupes-tu la conversation du groupe avec ta voix qui est assez tremblante par ta timidité. « Ce garçon cherchait son pokémon dans les coulisses de la salle de concert, est-il votre fils ? » Tu avales difficilement ta salive en n’osant absolument pas poser tes mirettes bleutées sur celui de l’homme tout en noir qui se trouve avec le couple. Il est encore plus gelé que ton coach. Entre-temps, ton tarsal poke sa petite tête depuis ton sac à main rouge, curieux de savoir à qui tu parles.

On joue à cache-cache avec un pokémon - PV Elijah Png-cl14


©️ Jawilsia sur Never Utopia

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On joue à cache-cache



Tu détestes les concerts – non, au minimum, tu les exècres, et s’il te fallait décrire ta vision de l’enfer, elle contiendrait nombre d’éléments semblables. Les hurlements enragés de la foule se mêlent aux braillements chaotiques des chanteurs, vrillant et tordant tes tympans autant que ta cervelle ; la chaleur écrasante de ces corps compressés peine à te répugner autant que ces mêmes tas de chaires qui se collent et te cognent sans vergogne ; et si le moindre repas n’était pas un luxe pour toi, la puanteur âcre qui t’étouffe ne manquerait pas de te faire rendre le dernier. En cet instant, tu haïs chacun de ces fanatiques forcenés, tu maudis chacun de ces chanteurs criards et tu rêves de mettre ton poing dans le visage bienheureux de l’imbécile qui t’a donné rendez-vous ici. Tu n’es pas d’une nature hostile ou agressive, pourtant, mais ce type d’endroit t’agresse jusqu’au plus profond de ton être et en réveille les instincts les plus bestiaux. En cela, tu n’es probablement guère différent de l’introverti moyen…

Pourtant, tu conserves ton sang-froid. Depuis ta majorité, le nombre de fois où tu l’as perdu se comptent sur les doigts d’une main, n’est-ce pas ? Tu as un boulot à faire ici. Un appareil photo à remettre. Son propriétaire ne n’est rendu compte que quelques jours avant le concert tant attendu que son objectif était dysfonctionnel, et il a été décidé que tu le réparerais pour le remettre au plus tard lors de l’événement, quitte à ce que l’illuminé te rembourse le billet. Faute de temps, te voilà réduit à le chercher dans la horde euphorique…

Tu y arrives enfin ; et évidemment, pour ton plus grand déplaisir, l’adorateur frénétique se trouve en premier rang. Tu es accueilli d’un surpris « je croyais que vous ne viendrez plus ! », auquel tu te contentes de répondre :
 - Je tiens toujours ma parole.
Ce qui, sans être absolument correct, n’était guère dénuée d’un solide fond de vérité, et sera probablement ton meilleur argument pour conserver ta clientèle.

Tu empoches l’argent – remboursement du billet compris – et te dirige vers la sortie, impatient de respirer à nouveau un air pur – avant de le vicier de ta cigarette. Cependant, il semble que ta promesse ait été tenue sur le fil, car voilà le rideau qui se tire ; et la foule fait de même, lentement mais implacablement. Les bavardages couvrent les jurons qui t’échappent alors que tu es réduit à marcher tel un bestiau parmi ce troupeau de bovins, mais il t’apparait brusquement que ton oasis se trouve désormais, paradoxalement, au plus près de la scène. Après avoir traversé les quelques rangées te séparant de la place à présent libérée, tu décides d’attendre que la meute disparaisse totalement par la sortie pour savourer, en attendant, cette relative tranquillité retrouvée.

Tu vois alors deux silhouettes se détacher de la masse et se diriger vers la scène. Ou plutôt, vers toi. Tes sens s’éveillent par réflexe, cherchant à détecter le moindre signe d’une menace : quand quelqu’un t’aborde spécifiquement, ce n’est que rarement avec de bonnes intentions. Menace ou vengeance, amont ou aval de tes actes de flic bons ou mauvais…  Et pourtant, qui sait ? Tu es sur cette île, et personne ne semble t’avoir reconnu jusqu’ici. Peut-être peux-tu baisser ta garde… Voilà ce que penserait un futur cadavre, conclus-tu intérieurement ; et tu les laisses venir à toi sans les quitter du coin de ton regard.

Un couple. Qui ne cache pas son désespoir. Cependant, malgré leur détresse, c’est avec prudence qu’ils s’adressent à toi.
 - Mille excuses pour le dérangement, mais… vous qui êtes restés en arrière, vous n’auriez pas vu un Medhyèna ?
Tu réponds d’un simple signe de tête négatif, ce qui déclenche – ou réveille – une tempête furieuse chez la femme :
 - Tu vois, je te l’avais dit ! Un pokémon aussi précieux et peureux, l’emmener à ce concert ! Bon sang, comment on va faire maintenant, hein ?
En tant que flic, tu aurais ignoré leur détresse, conservé ton temps pour tes enquêtes importantes et éventuellement envoyé un subordonné sur l’affaire – ce pokémon est particulièrement agressif, après tout –, mais… tu n’as plus de salaire garanti, chaque opportunité est bonne à prendre. Tu ne rates pas celle-là.
 - Je peux vous aider à le retrouver, contre une récompense suffisante et avec suffisamment d’informations. J’ai de l’expérience en la matière.
Bien que, le plus souvent, tes traques concernaient des criminels en fuite…

Le couple hésite, discute. Et si ce type patibulaire garde le précieux animal après l’avoir retrouvé ? Mais si leur fils n’obtient rien du personnel présent, où trouver ce Medhyèna ? Et quelle récompense accorderaient-ils ? Sans un mot, tu les laisses discuter, pas le moins du monde vexé de leur méfiance. À leur place, tu refuserais.

Une jeune femme apparaît alors, accompagnée d’un autre gamin ; et tu reconnais immédiatement l’une de tes tortionnaires. Le mot peut sembler dur, mais tu n’as aucune amertume : si certains aiment ce qui ne t’apparaît que comme un excès de bruit, qui es-tu pour juger du bon droit de ce goût, toi qui te détruis lentement au tabac, au mauvais alcool et, fut un temps, te complaisais dans un univers pourri et corrompu ?
 - Ce garçon cherchait son pokémon dans les coulisses de la salle de concert, est-il votre fils ?
Elle est mal à l’aise. Est-elle intimidée par ton aspect, ou naturellement réservée ? Cela pourrait sembler étonnant pour une chanteuse, mais tu sais que ce n’est pas rare, que les plus timides peuvent se transformer quand la scène est à eux. Quoi qu’il en soit, tu es toujours satisfait de constater que ton aura fait effet, même si tu ne prends aucun plaisir au malaise d’autrui.

La mère se tourne vers sa progéniture et lance :
 - Ah, Sébastien !  Ils n’ont rien trouvé ?
Puis, constatant probablement sa propre impolitesse, elle s’adressa à la chanteuse sans spontanéité ni chaleur :
 - Merci, madame, et nos excuses pour le dérangement. Enfin, si vous aviez une sécurité convenable…
 - Chérie, enfin !
Faible protestation, comme s’il n’avait même pas la force de l’argumenter. Tu t’en moques pas mal ; tu sais déjà ce que tu veux, et cet objectif est tout ce qui compte.
 - Ma proposition tient toujours. Si je le retrouve, je vous le rendrai contre la somme convenue. Sinon, je ne demanderai rien. Bien entendu, je m’engage à ne pas le capturer pour mon propre compte.
Tu tends la main vers la femme, n’ayant guère eu de difficultés à cibler la partie forte du ménage. Non, tu n’aimes pas le contact ; mais pour éviter les sales coups, il est nécessaire de formaliser l’accord. Et tu n’as pas de quoi écrire sur toi.
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Tu redonnes l'enfant à sa mère tout en ne manquant pas de retenir le prénom du petit. Sébastien. Quel joli prénom. Tu souris tout doucement au petiot, tout en gardant ta mine triste sur cette situation larmoyante pour plus tard. Tu n'aimerais pas perdre Flora comme ces gens avec leur Medhyèna. Oh non, tu ne veux absolument pas que ce genre de cas survienne pour toi car tu serais totalement désemparée. Enfin bon, tu as tout de même de la peine pour ces gens et intérieurement tu désires de tout ton cœur qu’ils retrouvent le chien pokémon. Cependant, chercher une aiguille dans une botte de foin risque d'être très problématique, de te prendre un temps fou pour au final de ne pas avoir le résultat que tu souhaites. Tu baisses donc ton visage, tentant d'oublier la présence de l'homme en noir qui te fiche les jetons. T'apprêtant donc à partir, tu relèves ta tête, tu la redresses pour observer la mère qui vient de critiquer la sécurité pour le concert. Ils ne sont pas payés pour retrouver un pokémon -ou quoi que ce soit d'autres dont pensait cette femme- mais plutôt de s'assurer de la protection du groupe ou d'une quelconque émeute de fans. Tu aimerais donc pouvoir lui expliquer sur ce cas mais tu es bien trop timide pour effectuer cette chose, ces explications. Une boule au ventre t'en empêche car tu es redevenue la Akiza réservée qui reste dans son coin et non celle qui fait virevolter le concert ainsi que le cœur de tes fans. Tu serres fortement ton poing de colère ou plutôt de frustration d'être impuissante contre ta timidité maladive. « Je suis désolée. » lâches-tu faiblement à la famille car tu ne peux rien dire d'autre, honteuse de ne pas pouvoir faire plus.

Tu détournes donc ton regard, caressant des paumes de tes phalanges les cheveux de Flora qui gémit d'inquiétude sur ton côté désespéré. « J'ai bien peur que nous n’ayons pas le choix d'accepter votre proposition monsieur. » avoue le père de Sébastien en sortant son portefeuille déjà assez maigre que tu remarques rapidement en restant témoin de cet échange, car oui tu n'es pas encore parti. Si le père de l'enfant ne possède presque pas un sou en poche, tu penses que la petite famille a dû économiser un bout de temps pour se rendre à ton concert. Déjà que tu trouves les entrées exorbitantes... Alors, prenant ton courage à deux mains, tu interfères de ton plein gré en posant ta plume sur le portefeuille de l'homme. « Inutile, je me charge des frais. » commences-tu à dire en posant ton regard maritime sur la famille en détresse. « Enfin mademoiselle Kyoko, nous pouvons très bien... » Tu remues négativement ta tête en faisant danser ta queue-de-cheval afin de couper malheureusement la parole à la mère de Sébastien. « Je me sens fautive de la disparition de votre Medhyèna, je vous prie de bien vouloir accepter mon offre. » demandes-tu en t'inclinant respectueusement, un geste que Flora exécute aussi par mimique qui se dégage de ton sac à main rouge.

L'accord est donné, la famille s'éclipse donc à leur domicile tout en laissant une photo de leur pokémon qui détient un collier rouge et jaune. Tu tends la photo à l'homme en noir qui ne te rassure toujours pas. D'ailleurs, Flora se cache derrière ton talon d'Achille, tremblotant de peur. « Cela ne vous dérange pas si je cherche avec vous ? Flora pourrait immobiliser ce Medhyèna avec sa télékinésie. Je comprendrais votre réticence mais j'aimerais pouvoir aider cette famille qui a assisté au concert de mon groupe. En gage de remerciement et...par pitié de les voir aussi désespérée... »

Une nouvelle fois, tu détournes ton regard, tu baisses ton visage, tu tortilles une de tes mèches de cheveux à cause bien entendue de ta timidité. Tu espères que l'individu va accepter car sinon tu vas devoir user du chantage pour amadouer le personnage. Une chose dont tu as horreur de faire, un acte dont ta mère effectuait souvent car selon ses dires, cela faisait scandale.

On joue à cache-cache avec un pokémon - PV Elijah Png-cl15
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On joue à cache-cache



Face aux accusations de la femme, la chanteuse s’écrase et s’excuse alors que son pokémon couine dans son sac. Si son poing serré t’intrigue – elle n’a essuyé somme toute qu’un sous-entendu banal –, tu es satisfait d’avoir échappé à un renvoi de balle sur le vrai responsable de cette perte. Tout ce qui t’intéresse, c’est celui qui aura la charge de réparer leurs erreurs…
 - J'ai bien peur que nous n’ayons pas le choix d'accepter votre proposition monsieur.
Bien. Tu n’as aucun remord à profiter de leur détresse : les médecins ne tirent-ils pas leur pain de la maladie ? Les flics ne vivent-ils pas de la criminalité ? Tu es la solution facultative et non le problème. Face à leur pauvreté apparente, tu ne t’émeus guère davantage : tout travail mérite salaire, et tu n’es pas vraiment mieux loti. S’ils craignent réellement la misère, qu’ils perdent plutôt leur gosse, songes-tu cyniquement... avant que l'image de ta propre gamine abandonnée te revienne brutalement à la face.

Heurté par cette violente ironie et ce souvenir cuisant, tu n’en montres pourtant rien et ne rate pas l’intervention de la rockeuse :
 - Inutile, je me charge des frais. Je me sens fautive de la disparition de votre Medhyèna, je vous prie de bien vouloir accepter mon offre.
Si cela devrait t’arranger, tu te méfies de la tournure que prennent les choses : et si elle faisait appel à sa fameuse sécurité ou à sa meute de suivants ? Tu ne pourras pas lui en vouloir – tu as généralement un certain respect pour ceux qui tiennent au mieux ce qu’ils voient comme leurs responsabilités, et tu ne dois pas spécialement apparaître comme le moyen le plus fiable de remplir celle-ci –, mais cela te privera d’une somme intéressante. Tu n’objectes pourtant pas : que pourrais-tu dire ? L’accord n’a pas été officiellement conclu et tu n’as pas la moindre chance face à une célébrité bénévole. Il ne te reste plus qu’à espérer que la chanteuse t’engage elle-même, mais tu peines à l’espérer…

Et pourtant. Une fois la photo remise et le trio disparu, la jeune femme se tourne vers toi. La terreur du tarsal ne t’échappe pas mais ne t’étonne guère : pour t’être informé sur chaque espèce présente sur cette île, tu les sais craintifs face aux humains et sensibles aux mauvaises émotions. Or, ce que ce machin doit lire en toi ne doit pas la ravir… Tu n’es pas un démon, bien au contraire : tu es le plus banal des humains désillusionnés, un mélange d’égoïsme, de spleen et de bestialité mal étouffée par la cendre de tes cigarettes. Tu aurais presque pitié de l’antenne à sentiments prise dans cette mélasse nauséabonde… Sa maîtresse, elle, contrôle mieux ses craintes, ce qui ne te déplaît pas - tu méprises ceux qui se croient plus que ce qu'ils ne sont, mais respecte ceux qui tentent de le devenir :
 - Cela ne vous dérange pas si je cherche avec vous ? Flora pourrait immobiliser ce Medhyèna avec sa télékinésie. Je comprendrais votre réticence mais j'aimerais pouvoir aider cette famille qui a assisté au concert de mon groupe. En gage de remerciement et...par pitié de les voir aussi désespérée...
Tu pourrais peser le pour et le contre de cette aide apportée, mais en réalité, tu n’as pas le choix : si tu veux un jour te créer une clientèle, il va falloir considérer les caprices des clients comme autant d’ordres… Alors, tu sors une cigarette et réponds simplement, tout en te dirigeant déjà vers la sortie :
 - Tant que vous me payez…
Et puis tu ajoutes, pour éviter les problèmes bien plus que par amabilité, plongeant ton regard d‘acier dans le sien :
 - Restez prudente et n’attaquez pas sans mon appel : les pokémons effrayés sont particulièrement dangereux. D’ailleurs…
Tu désignes la serviette vivante et continues :
 - Cela concerne aussi les "alliés".
Non, tu n’as pas envie qu’il devienne hystérique et t’envoie une décharge psionique ; et de façon générale, tu détestes les outils instables. Alors, sans chaleur ni déférence, tu termines :
 - Si vous le voulez bien…
En d’autres termes : « enfermez-le ou expliquez-lui que je n’ai aucune raison de le blesser ».

Décidément, Corbeau, tu mises trop sur ton efficacité : peut-on réellement survivre en tant qu’indépendant avec un comportement aussi désagréable… ?
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Cache-cache.

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Elijah Nash




Toujours en tortillant ta mèche de cheveux bien plus grande que les autres, tu attends patiemment la réponse de l'homme en noir qui est à présent payé par tes services ou du moins pour les demandes de la famille en détresse. Logiquement, si cet homme n'est pas stupide, il devrait accepter voire même demander un surplus d'argent pour mener à bien son travail de recherche. L'humain est ainsi pour la plupart des cas. Profitant de la richesse d'autrui pour s'en remplir les poches grâce au marchandage. Tu n'es pas aussi sotte demoiselle chantant pour l'enfer, tu t'es déjà préparée à cette éventualité. Mais vas-tu réussir à être forte pour contrer ce désavantage ? Tu n'en sais absolument rien. Tu serres fortement ta mâchoire et heureusement cela ne te provoque aucune grimace. Tu te hais intérieurement d'avoir tes vilains défauts, d'être parfois, souvent, un peu trop d'ailleurs, paralysé par ta timidité que tu détestes tant. Tu ne comptes plus les nombreuses fois où tu as échoué sur ton parcours à cause de ce vilain ennemi...

Passons, tu préfères éviter ce sujet douloureux qui te pince toujours affreusement ton palpitant. Tu as enfin une réponse et niaisement tu en souris de triomphe. L'homme en noir accepte sans faire d'histoire ton argent sale pour partir à la chasse ou d'un vocabulaire plus enfantin qui est de jouer à cache-cache avec un pokémon. Ensuite, tu hoches ton visage aux remarques, conseils de ton nouvel allié. De rester prudente, de ne pas attaquer sans son appel car les pokémons effrayés sont particulièrement dangereux. Que cette remarque est aussi soulignée pour ta petite sœur qui continue de trembloter derrière ton talon d'Achille. Aurait-elle compris une indication dont tu ignores ? Tu penches ta tête sur le côté, plus précisément sur le côté droit, l'endroit dominant de ton corps dont par exemple pour écrire ou tenir ton micro en chantant. Si Flora détient l'attribut psy, aurait-elle la faculté de lire dans les pensées des gens ? Terrible. Tu n'oses même pas penser à cette suggestion et si c'est réellement le cas, Flora serait affreusement déçue de tes pensées quasiment négatives. Horrible. Cette situation le devient à cause de ta pensée au sujet de la prétendue télépathie de Flora.

Tu refais face à ton coéquipier si le terme le désigne ainsi pour cette étrange situation dont tu n'aurais jamais prévu. « Il ne faut pas lui en vouloir. » dis-tu en attrapant Flora pour l'enfermer dans tes bras. « Elle est une victime de notre cruauté, je veux dire de l'espèce humaine. Flora a été abandonné par son ancienne maîtresse et je suppose qu'elle a dû être battue par la même occasion. » avoues-tu tristement en refoulant du mieux que tu peux ta colère sur l'ancienne propriétaire de Flora. « Ma petite sœur n'ira pas non plus dans une pokeball, vous allez devoir faire avec, monsieur... » Tu te stop un moment puis tu tends ta main en guise de salutation, si ce dernier désire y répondre par courtoisie. « Je m'appelle Akiza. Akiza Kyoko. Je vous remercie par avance de vos services pour retrouver le Medhyèna. »

Lorsque la séance de jeu du cache-cache débute, tu restes à la gauche de ton allié en fouillant dans ton téléphone les sites du réseau Dusk concernant le pokemon que vous recherchez actuellement. Ce que tu souhaites connaître c'est avant tout son comportement. Un chien devrait plus s'orienter sur des odeurs appétissantes dont les boutiques et magasins vendant des aliments. Du moins, tu le penses, tu n'en as pas la certitude, malheureusement. « Dans ma région, les Medhyèna attaquaient souvent les voyageurs dans les hautes herbes car ils piétinaient leur territoire. Ils ont parfois une mauvaise réputation à Hoenn surtout parce qu'ils étaient accompagnés de criminels... »

Rangeant ton téléphone, tu es subitement stoppée dans tes recherches lorsque deux jeunes filles sûrement moins âgées que toi t'interpellent pour demander sans ménagement un selfie. Tu te mets à rire de manière gênée tout en effectuant un sourire ravissant à l'objectif du téléphone d'une des filles. Ce petit contre-temps dure une petite minute, de quoi impacter sur le travail que tu effectues depuis tout à l'heure. « Pardon, je n'avais pas pensé à cette éventualité. » Tu enfiles une paire de lunettes sur ton nez -que tu détestes tant- tout en camouflant ta longue tignasse rose dans une casquette. La couverture parfaite pour passer inaperçue d'après des nombreux films célèbres. « Avez-vous un quelconque plan pour trouver le pokémon ? » demandes-tu en regardant une nouvelle fois la photo de la cible. « C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin... »

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On joue à cache-cache



Quand tu acceptes qu’elle t’accompagne, elle ne cache pas son plaisir, et tu te demandes si elle n’a pas un autre objectif que faire sa bonne action de la journée. Peut-être y voit-elle une aventure trépignante ; ou peut-être compte-t-elle capturer et garder le pokémon pour te remettre le tout sur le dos. Mouais… tu doutes qu’elle prenne ce risque pour un animal aussi banal.

À ta première consigne, elle assentit de la tête, ce qui ne te rassure pas spécialement – tu accordes bien peu de crédit aux promesses. Cependant, ta seconde demande n’a pas le même succès.
 - Il ne faut pas lui en vouloir.
 - Je ne lui en veux pas, répliques-tu du tac au tac.
Tu incarne ce paradoxe de n’en vouloir à personne et pourtant d’en vouloir à tout le monde, toi compris, pour la médiocrité dont chacun fait preuve sans en être responsable – vous êtes nés ainsi. Mais d’un point de vue plus concret… tu vois difficilement comment tu peux reprocher à ce machin de se méfier de toi. C’est même la réaction la plus logique. En revanche, tu n’accepteras pas aussi facilement qu’il mette ta vie ou la mission en danger à cause de cela…
 - Elle est une victime de notre cruauté, je veux dire de l'espèce humaine. Flora a été abandonné par son ancienne maîtresse et je suppose qu'elle a dû être battue par la même occasion.
« De l’espèce humaine ». Tu en rirais, si tu savais encore comment faire. A-t-elle déjà ouvert un pokédex de sa vie ? Et même sans aller chercher chez les spectres ou ténèbres, tu n’es pas le dernier à savoir que n’importe quel pokémon peut se retrouver à tuer une humaine qui ne le menace pourtant pas.

Ho non, tu ne l’ignores pas.

Mais à quoi bon relever ? Elle n’est pas la seule ignorante sur Terre ; des imbéciles qui font davantage confiance à ces animaux qu’à l’humain, il y en aura toujours, et leur ouvrir les yeux n’est pas ton boulot. Cependant, elle rajoute :
 - Ma petite sœur n’ira pas non plus dans une Pokéball, vous allez devoir faire avec, monsieur…
Cette fois, tu ne peux réprimer ton mépris. « Petite sœur » ? Cette chose avec laquelle elle ne peut pas communiquer, dont elle ne sait rien – pas même si elle a été effectivement battue ou non – et qui n’a d’autres pensées que manger, dormir et s’amuser ? C’est ridicule, elle a passé l’âge des poupées… et grâce à son besoin d’amie imaginaire, tu vas te retrouver avec une bombe instable sur ton flanc. Mais que pensais-tu quelques secondes plus tôt sur les caprices des clients ?
 - Dans ce cas, que votre « petite sœur » se tienne à carreau, réponds-tu d’un air sombre.
Ta haine des pokémons est l’un des seuls sentiments de braises qui t’habitent encore, au milieu des cendres de celles qui ont fini d’agoniser : comment te reprocher cette teinte de dégoût mal dissimulé alors que tu reprends son expression ?

Elle continue cependant :
 - Je m'appelle Akiza. Akiza Kyoko. Je vous remercie par avance de vos services pour retrouver le Medhyèna.
Elle te tend sa main. Comme pour ta précédente cliente potentielle, s’il ne te réjouit pas, le geste t’arrange : l’accord sera scellé. À vrai dire, tu t’en fiches – ou devrais t’en ficher – qu’elle s’imagine un lien avec ce tarsal. Tu prends sa main et répliques simplement :
 - Elijah Nash.


Malgré son manque de lucidité sur la nature de son compagnon, elle n’est pas stupide, tu le remarques sans mal : elle cherche les informations qu’elle peut, suit son bon sens mais reste critique. Et pourtant, comme pour réassombrir ton humeur, elle reprend la parole :
 - Dans ma région, les Medhyèna attaquaient souvent les voyageurs dans les hautes herbes car ils piétinaient leur territoire. Ils ont parfois une mauvaise réputation à Hoenn surtout parce qu'ils étaient accompagnés de criminels...
Tu devrais te taire, Elijah. C’est ce que tu fais de mieux. Te taire, ne pas faire de vagues, ramasser ce que tu peux grâce à tes actes. Et pourtant… est-ce parce qu’elle a l’âge de Bulle, et que la situation te rappelle naturellement – même de façon ténue – les missions à ses côtés, rares instants où tu te permettais une certaine spontanéité ? Tu ouvres la bouche et répliques sèchement :
 - Quand je suis arrivé sur l'île, aucun habitant n'a essayé de me tuer, territoire ou non.
Tu ignores la raison de ce parti pris pour ces créatures ; probablement parce que comme elles ne parlent pas, il est facile de leur faire dire ce que l’on souhaite – comme un obscur lien de sororité. Mais quelle que soit la raison, sa manière de justifier la bestialité dangereuse de ces fauves, cet aveuglement ne te plaît pas. Outre l’imprudence qu’elle pourrait montrer face à votre proie, tu crains qu’elle réagisse mal à ce que tu pourrais faire pour mater la bête et n’empire ta réputation…

D’ailleurs, deux de ses admiratrices surgissent. Encore une fois, tu peines à comprendre ce besoin qu’ont ces gens de s’accrocher à une idole au point d’être ravis d’une foutue photo avec. Elle les aura oubliés dans la seconde et elles ne la connaissent que par ses chansons, pas sa personnalité, quel est l’intérêt ? À part perdre du temps ? Au moins, la chanteuse s’excuse et se déguise. Si elle le demandait, tu pourrais lui en apprendre beaucoup sur les manières de se fondre dans la foule et n’être plus personne… mais pour l’instant, tu te contenteras de cette casquette.
 - Avez-vous un quelconque plan pour trouver le pokémon ? C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin...
Tu as sorti une cigarette, et tu étais en train de l’allumer ; tu termines ton geste. Et puis, conscient qu'il n'y a pas de meilleur – ou de "moins pire" – sujet de conversation pour mettre en avant ton efficacité, tu exposes :
  - Pour l’instant, je suis la piste logique, celle qui se glisse entre les lieux d’affluence. Cette poubelle renversée est un indice, cette trace dans le sable en est un autre. Quand nous auront quitté le centre, je demanderai aux passants et, surtout, aux commerçants. Je regarde sur les réseaux sociaux si personne ne l’a signalé. Et puis, dernier outil nécessaire…
De la tête, tu désignes un magasin d’objets de capture, puis te diriges vers lui.
 - Un encens ténèbres. Je ne l’utiliserai qu’en dernier recours, en votre absence et avec assez d’indices de sa proximité : la ville est remplie de pokémons ténèbres.
Ce n’est pas gratuit, mais dans le pire des cas, tu le revendras. Vu son style, peut-être la chanteuse acceptera-t-elle de le reprendre, d’ailleurs…

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Cache-cache.

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Elijah Nash




Tu restes silencieuse après tes échanges avec l'homme, avec cet Elijah Nash. Tu n'es pas sotte que l'individu te compare à une gamine. Après-tout, tu es ignorante du monde Pokémon, toi qui as passé le début de ta vie à t'entraîner au chant pour être, à l'heure d'aujourd'hui, dans le groupe de rock Red Leaf. Tu te contentes de fourrer tes mains dans tes poches, restant au côté du pseudo détective. Bien que tu es des mitaines en laine dans tes mains, tu as terriblement froid au niveau du bout de tes phalanges. Tu fredonnes également lorsqu'un petit courant d'air fait danser ta longue mèche rose. Ton Tarsal glousse tout à coup en montrant une poubelle renversée, celle qu’Elijah vient de désigner tout à l’heure dans son analyse ressemblant à un détective de Conan Doyle. Ta petite sœur a l'œil -car tu n'aurais jamais vu l'indice dans ta bulle- ce qui fait de ton Tarsal le parfait Watson pour Elijah Nash. C'est de ta faute si tu es inattentive. Tu es perdue dans tes pensées, à broyer du noir au passage. Tu as l'impression d'avoir raté ta vie en ne t'intéressant pas aux Pokémons depuis ton enfance. Tu étais pourtant entourée de gamins qui se prenaient pour des dresseurs, voire même des champions ou le maître de la ligue quand tu étais à l’école. Non. Toi ce qui t'intéressait c'était la musique.

Te rapprochant de la poubelle, tu remarques que des emballages de chips ont été complètement détériorés en plusieurs bouts. Sûrement l'œuvre d'un animal. Peut-être le Medhyèna. Tu préfères ne rien dire, laissant l'homme faire son boulot et toi de le surveiller pour qu'il répare ton erreur provenant de toi, de ton concert, de ton chant. Tu te sens toujours fautive de la disparition du Pokémon. Pourtant, tu n'y es pour rien. La faute revient aux parents et non à la rockeuse. Sauf que tu resteras dans l'ombre au lieu de divulguer cette vérité si évidente. La timidité t'empêche souvent d'être entière, voire aussi sincère. Ta curiosité se pose sur un petit détail en particulier. Des poils noirs se trouvent accrochés à la poubelle. Tu attrapes ces choses de ton pouce et index pour regarder de plus près tout en comparant avec la photo d'origine du spécimen sur ton téléphone.

De ta main, tu balaies l'air pour tenter de chasser la mauvaise odeur du tabac qui se dégage à deux endroits. De la cigarette et d'Elijah. Tu n'as jamais supporté cette chose, tu as déjà essayé mais tes babines gustatives n'apprécient pas le goût, tout comme tes poumons qui ont étouffé durant plusieurs minutes. Tu finis par tendre les poils de l'animal à l’homme lorsque tu reçois un coup de fil. Il s'agit de ton manager. Soupirant, tu t'excuses à nouveau auprès de Nash, t'éloignant un peu pour prendre l'appel.

Tu shootes dans un caillou avec ta New Rock tout en écoutant les remarques légèrement colérique d'Izinski. Tu continues de le laisser parler, ne souhaitant pas le couper dans son élan. À cet instant, tu fronces tes sourcils lorsque tes billes océaniques remarquent un canidé légèrement plus loin de votre position qui fuit un commerçant. En effet, l'animal que tu recherches vient de voler un morceau de viande qui se trouve dans sa gueule. « Le voilà ! » déclares-tu en pointant de ton index le fuyard. Alors, sans attendre tu te mets à le poursuivre…

On joue à cache-cache avec un pokémon - PV Elijah Png-cl15
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HRP : petite fausse manip' en voulant récupérer le code T_T Mais j'vous jure qu'il y avait un vrai post pertinent avant. En gros il course le chien quand Akiza le désigne pis il dit à cette dernière que si elle est assez rapide/endurante/connaît bien la ville, ce serait top of the pop qu'elle tente de contourner le pokémon pour qu'ils le coincent dans une ruelle, et sinon il s'en occupe. Pis il dit à Magnet de courser aussi le truc pour pas le perdre de vue mais de ne pas attaquer pour pas rendre l'animal encore plus agressif ou désespéré.

Grosso modo c'est tout, le reste ce sont des réflexions sur son ancienne partenaire de missions qu'est mourute.  Sushi roll



On joue à cache-cache



Pour qui sait écouter, les nouvelles vont vite sur l’île : le minisange, pokémon manifestement très populaire, résiderait désormais à la zone forestière de Lumiris sud. En temps normal, une telle information n’attirerait pas ton attention : à tes yeux, collectionner des animaux vivants est soit un truc de gosse, soit un truc de sadique et, contrairement à ce que certains pensent, tu ne rentres pas dans cette dernière catégorie. Tu n’aimes pas spécialement faire mal ou enfermer, non... simplement, si c’est la voie la plus efficace pour gagner ta croûte, tu la prends.

En l’occurrence, c’est la raison pour laquelle tu t’intéresses à l’oiseau : s’il est apprécié, alors il est vendable. Enfin… ça, c’était au début. En t’informant plus sur celui-ci, tu t’es rendu compte du potentiel non seulement commercial qu’il renfermait, mais aussi pratique et martial. Soyons clairs : tu n’as plus d’armes à feu, plus de renforts, plus les prérogatives propres aux flics – officielles ou non – ; tu n’es qu’un civil sans proches et à la merci du premier dresseur venu. Or, l'île a déjà montré ses dangers, et tu crèches dans une ville désertée par ses citoyens angoissés. Bien entendu, tu n'accordes aucune confiance à ton couard de Magnet pour te sauver ta peau...

Mais un corvaillus ? Puissant, résistant, capable de voler en portant un être humain. Intimidant, aussi, ce qui n’est pas pour te déplaire. Le fait qu’il soit de type acier n'est pas négligeable non plus : aussi absurde que soit ce sentiment, cette matière familière te rassure, comme si elle allait forcément de pair avec la stabilité et la logique - ce que ton magneti a pourtant pris pour habitude de démentir. Et puis… un corbeau pour la Corneille, quoi de plus adapté ? Tu ne crois pas au destin, mais tu supposes que ton métier d’indépendant finira par te donner une certaine réputation... et être associé à cet animal te convient parfaitement.

Bien sûr, il faudra du temps pour le faire évoluer, mais l’investissement se rentabilisera assez rapidement : son type vol couvre les faiblesses au attaques sol et combat de ton magneti, ce qui est un avantage de taille, et les utilisations pratiques d’un pokémon volant sont multiples et précieuses.

Malheureusement, la zone est inatteignable sans un permis coupe, et tu ne peux te permettre de t’en procurer un dans l’immédiat. Aussi, tu as recours à une technique aussi aléatoire que peu coûteuse : faire le pied de grue à l’entrée de l’endroit et négocier avec les éventuels passants dotés de ce permis. Le marché est aussi simple qu'intéressant : tout pokémon trouvé n’étant pas un minisange leur reviendront en priorité, si tel est leur désir. Pour le reste, ils auront ton aide tant dans le pistage que dans l’éventuelle capture. Bien sûr, tu te doutes que tu n’inspires pas spécialement la confiance avec tes vêtements noirs et ta dégaine de déterrée, mais tu n’as pas vraiment d’autres solutions…

Encore une fois, tu vas devoir t'en remettre à la fortune.
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On joue à cache-cache avec un Pokémon.

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Elijah Nash




Tu venais donc d'indiquer la position du petit fuyard à ton collègue de la journée. Tu étais certaine de ne pas te tromper en désignant de ton index fin l'heureux élu de ton après-midi mouvementée. Alors, sans attendre, Elijah Nash part à sa poursuite et la première chose que tu remarques c'est qu'il ne court pas assez vite. Deux facteurs en doivent être la cause. Tu penses déjà à l'âge de l'homme qui doit être entre la trentaine à la quarantaine. Deuxièmement, le tabac dégrade les poumons, accessoirement les voies respiratoires qui sont cruciales pour une course-poursuite. Tu plisses tes iris orageux en suivant en courant de près l'homme à la chevelure sombre. Tu ne pipes pas un mot car tu réfléchis à une solution. D'après ton collègue, l'intercepter dans sa course est un bon moyen de réussite. Tu es parfaitement d'accord mais quand le chien se dirige dans un parc cette solution risque d'être très compliquée.

Tu trouves alors un plan, une parade pour éventuellement stopper le Medhyèna dans sa fuite. Ne suivant donc pas le conseil d'Elijah qui n'est de ne pas d'attaquer d'initiative le canidé, tu te mets à chuchoter à ta petite fleur des demandes, des formulations. Ainsi, Flora s'agrippe à ton sac et quant à toi, tu tournes sur toi-même pour lancer dans les airs ton bien de toutes tes forces. En effet, tu n'es pas si faible que ça. La faute à avoir fait du kendo durant dix ans et d'être une championne dans cette discipline. Il est normal de l'être, vu que ta mère détient un dojo à Nenucrique. Oui, ta maman qui est constamment stricte souhaitait que tu prennes sa place pour gérer le dojo. Chose que tu as refusé préférant te tourner sur le chant, la musique qui sont tes véritables passions et non de devoir donner des coups de boken sur un mannequin ou une personne.

Du coup, ton sac vole assez haut dans les airs. Survolant au-dessus de la tête du détective et par la suite de la silhouette du Pokémon fuyard. Au moment où ton bien s'écrase sur la verdure du parc, d'innombrables Tarsal se forment, apparaissent pour encercler le Medhyèna. Le chien se stop, prit au piège par la capacité Reflet de Flora. Tu arrives au cul-de-sac fabriquée par tes soins. Tu tousses un peu tout en arquant ton dos et en posant tes mains sur tes genoux pour reprendre ton souffle. « Beau travail, Flora. » lâches-tu de ta voix angélique et fatiguée. Désormais le détective va devoir agir pour capturer le fuyard avant que ce dernier ne se rend compte de la supercherie.

Pendant ce temps, toi la chanteuse de Rock, tu interceptes le vendeur qui courait après l'animal. Autant le calmer avant qu'il ne détruise vos réussites de ramener le Pokémon à la famille désespérée. Tu as un peu de mal à gérer le citoyen de Fort-des-Songes. Il est très virulent, agressif dans ses propos, affirmant ou plutôt menaçant de régler le cas du canidé. Pourtant tu n'abandonnes pas dans ta lutte à vouloir le calmer. Ta timidité est mise de côté, ton courage est en avant. Quand l'adrénaline parcourt ton corps entier, tu as l'impression de chanter en ce moment devant des centaines de personnes. Malheureusement, l’homme demeure bien plus fort que toi, te poussant violemment à cause de sa colère grandissante. Tu tombes sur ton fessier et à cet instant lorsque le commerçant décide de te dépasser, tu n’as pas le choix que d’attraper ses chevilles afin de le faire tomber lui aussi. On croirait apercevoir un combat de catch vraiment enfantin, cependant tu es bien sérieuse à vouloir arrêter le gêneur. La violence n’est pas une solution pour punir le canidé… « Je vous rembourserais pour le vol qu’à commis le chiot, donc je vous conjure, je vous demande de vous calmer, monsieur. » supplies-tu le vendeur en te relevant, prête à continuer de barrer le chemin au marchand. Oh non, tu n’es plus si timide que ça, ni même pessimiste. Tu caches au fond de toi une forme diablesse car après-tout, ta voix résonne dans les enfers lorsque tu es sur scène.

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Evidemment, il faut que ce maudit clébard se dirige vers le parc et réduise à néant les chances de le coincer à deux. Par chance, il n’y a plus grand monde à cette heure, le pokémon ne devrait pas paniquer davantage… Mais que faire ? Passer à la manière forte, le blesser assez pour l’immobiliser ? Tu sais que par une absurdité propre aux êtres humains, à ces citoyens qui confondent une soi-disant morale absolue avec des nécessités sociologiques adaptables, faire combattre ces soi-disant compagnons voire amis jusqu’à l’évanouissement ne choque pas ; et pourtant, tu crains que cette ambigüité dans le regard populaire à leur propos – tantôt arme vivante, tantôt être sensible dont il faut prendre soin – ne se retourne contre toi, que ces assauts en plein jour ne t’attirent les foudres du public… ce qui serait un comble, pour une attaque éclair, n’est-ce pas ? Et si tu le blesses, qui sait s’il ne s’en prendra pas aux civils qui – à raison – te tiendront responsable ?

Tu préfères continuer à le suivre tant que c’est possible, quitte à le contourner après avoir traversé le parc. Même si tes poumons commencent à accuser le coup et que ton cœur bat douloureusement, tu ne lâcheras pas l’affaire ; tu es tenace, il faut bien te reconnaître cela. Tu te sens cruellement démuni cependant, sans arme, sans Elise, sans renforts, sans pokémon valable… Toi, oui. Mais elle ? Pas tant que ça, apparemment :  elle a un sac et ce que tu considérais comme un danger potentiel.

Tu penses être victime d’une hallucination visuelle quand tu les vois traverser ton champ de vision, dépasser la cible et s’écraser à terre. A-t-elle réellement essayé de l’assommer avec le projectile ? Non, et tu le comprends vite en voyant les reflets entourer le medhyèna pour le stopper. Tu songes un instant qu’il s’agit d’une sensible prise de risque – et si la cible panique et tente d’écharper le tarsal ? – mais malgré tes doutes, cette technique improbable semble fonctionner. Tu ne comptes cependant pas laisser le Diable reprendre la main et tu continues ta course, pokéball en main, pour capturer la bête ; ce que tu fais avec succès. Une victoire que tu dois en grande partie à cette Akiza, tu ne l’ignores pas… Certes, tu as réussi à tracer l’égaré, mais c’est elle qui l’a vu et stoppé, elle et sa « petite sœur ». Tu as beau ne pas compter sur les autres, tu sais qu’il y a parfois des surprises, des gens plus efficaces que la moyenne, et elle semble être l’une d’elle. Tout ce que tu peux espérer, c’est qu’elle ne revienne pas sur ton payement, qu’elle n’aille pas s’en vanter et te faire une sale publicité…

Tu te retournes vers elle et constates que l’affaire n’est pas terminée pour autant : le civil beugle, gesticule, vous remet sur le dos sa propre incapacité à surveiller ses biens, va jusqu’à renverser ta partenaire du jour. Décidément, cette journée sembler dédiée aux imbéciles en déni de responsabilité… Enfin. Au moins, tu as l’occasion de montrer tes autres dons, ceux en… relations humaines, disons. Même si tu dois admettre qu’encore une fois, la gamine ne semble pas si mal s’en sortir, tant au combat qu’en négociation…

Tu approches et lui tend son sac avec le pokémon dedans, te dépars même d’un rare mais sincère :
 - Bon travail.
Alors que le type tente de se relever, tu le saisis par le bras et le remet debout de force – laissant l’ambiguïté sur ton intention de l’aider ou de le brusquer. Tu serres ta poigne et, tout en plongeant ton regard glacé dans le sien, prononce :
 - Pas besoin de remboursement. Monsieur va oublier cette histoire et retourner à ses affaires, heureux de pouvoir les reprendre sans autre incident.
Tu resserres ton emprise ; tu sais qu’une douleur légère mais angoissante commence à poindre, à lui faire passer ton message, celui qu’il ne gagnera pas cette lutte et que plus tôt il se couchera, mieux il s’en portera. Tu es sûr de l’emporter… ou, du moins, c’est ce que tu renvoies.
 - N’est-ce pas ?
Cette violence subtile, cette aura inquiétante, ce regard intimidant… Ils font presque partie de toi, respirent le naturel comme un musicien et son violon. Non, l’artiste n’est pas son instrument ; mais peut-on encore en dire qu’il ne fait qu’en jouer alors qu’une part même de son être lui donne sa couleur ? Bien sûr, tu gardes à l’esprit que tu es observé, qu’aller trop loin te coûtera cher ; mais tu ne comptes pas laisser ce type vous extorquer pour sa propre incompétence. À choisir, tu préfères ta vieille réputation de salopard que celle d’un type qui se laisse marcher dessus... Et puis, aux yeux de badauds, n’est-ce pas lui qui a « commencé » en bousculant la jeune femme ?

Vos regards s’affrontent un moment. Il ne cède pas, mais ne proteste pas, hésitant sans rien n’en laisser paraître. Tu jures intérieurement : tu pourrais te contenter de ce silence et le relâcher, mais ce serait garder une bombe instable juste à côté de toi… Non, tu dois t’imposer et le mater sans qu’aucun doute ne subsiste ; et pour cela, tu vas devoir te montrer insistant alors même que tu aurais préféré en finir rapidement avec cette scène. Ta voix prend une teinte plus menaçante encore, sans appel, et ton emprise se fait plus impitoyable que jamais :
 - N’est-ce pas ?
Si sa réponse n’est pas celle que tu attends, es-tu prêt à le frapper ? Impossible, les risques d’avoir des problèmes avec les autorités et les témoins sont trop grands. Tu vas devoir tenter de le mettre à terre habilement et rapidement pour l’emporter physiquement sans tomber dans la brutalité… et donc prier pour en être encore capable. Mais tu ne payeras pas ces foutues saucisse.

Sans savoir exactement si tu crains davantage pour ta réputation ou pour tes économies…
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With
Elijah Nash




Ton corps te donne quelques douleurs suite aux échanges de coups que tu as reçu par le biais du vendeurs en colère. Tu comprends tout à fait son comportement mais la violence n’est pas une solution pour calmer un conflit, cela ne va juste qu’augmenter la tension au lieu de la réduire. C’est du moins ce que tu en penses, ce que tu crois, toi la chanteuse de rock qui ne peut être que témoin de la scène qui va se suivre. En effet, toujours au sol, demandant même au marchand de le rembourser pour les bêtises du Medhyèna, tu constates que ton collègue pour juste aujourd’hui vient te donner un coup de main. L’homme en noir te tend ton sac où Flora se trouve toujours à l’intérieur. De ta petite paluche tu saisis ton bien en remerciant d’une voix basse Elijah qui ne perd pas de temps pour s’occuper du dernier gêneur de cette affaire. Le boucher qui s’apprête à se relever, toujours aussi mécontent est tout d’un coup aidé par monsieur Nash. Tu te mets à froncer tes sourcils pendant que Flora pop sa tête hors du sac pour se demander ce qui se passe. Difficilement, tu te relèves tout en frottant tes vêtements pour y enlever la poussière encore apparente. Tu es silencieuse, tu ne dis rien, tu laisses faire l’homme, te contentant par la suite de reculer.

Tes mirettes océaniques qui montrent toujours une mer apaisée se congèlent cette fois sur la scène qui se produit devant toi. Ton visage angélique est froid, tu deviens indifférente à ce qui se passe. Tu as l’impression de revivre la scène de violence entre tes parents. Regarde les petits détails, te disait tout le temps ton grand frère. Car selon lui, observer le monde sous un nouvel angle apportaient des réponses. Sauf que tu ne veux pas succomber à cela, tu ne veux pas être comme ton père et ton grand frère qui ont abandonné la famille au lieu de résoudre le problème familiaux. Tu le savais, intérieurement que l’homme en noir n’inspirait pas vraiment la sympathie qu’il souhaitait dégager, que dans son manteau un caractère, une personnalité très sombre s’y cachait à l’intérieur. Pourtant, tu aurais souhaité ne pas le prévoir, ne pas le sentir comme les gens normaux. Mais non. Il faut toujours que ton deuxième regard te dévoile les tristes vérités. Cependant, tu ne veux rien dire à Elijah Nash. Tu n’as pas envie de le juger ni même de l’arrêter. Pourquoi ? Car il est expérimenté à ce genre de travail et tu es certaine que ce travailleur n’est pas aussi stupide pour aggraver la situation en attirant l’attention de la Police. Tu te contentes donc de prendre Flora dans tes bras pour l’inspecter sur toutes ses coutures. Tu espères ne pas trouver de blessures, d’hématomes à cause de ta demande pour que ton Tarsal intervienne contre le chien trouillard et voleur. Fort heureusement, ton petit ange n’a rien ce qui t’oblige à soupirer de soulagement.

Voyant que tu t’inquiètes beaucoup pour elle, Flora gazouille de bonheur en frottant sa joue contre la sienne. Tu en rougis légèrement puis tu reprends ton attention sur la situation assez tendue qui se poursuit entre le vendeur et Elijah Nash. Malheureusement, comme tu t’y attendais, le vendeur ne souhaite pas lâcher prise même en étant torturé par la poigne féroce de ton coéquipier. La violence ne résoudra rien, tu en es sûr. Tu n’as donc pas le choix, tu vas devoir user de cette chose qui te répugne. Tu effectues une grimace de dégoût tout en fermant tes paupières. Tu comptes une seconde, puis deux, puis trois et les couvertures de tes cristaux maritimes s’enlèvent. Tu analyses froidement la silhouette de ce bougre de personnage et déjà la migraine survient dans ta caboche. Puis, tu écarquilles l’expression de ton visage en y découvrant l’écran du téléphone -accroché à la ceinture du vendeur- qui s’illumine. Sûrement un appel entrant. Tu te déplaces pour tenter de savoir de qui il s’agit et tu y repères le prénom d’une personne avec un smiley de petit cœur. Étrange. « Votre téléphone sonne monsieur. Sûrement votre épouse. » annonces-tu en pointant ton index sur l’objet électronique. Aussitôt, l’homme décide de relâcher la pression sur Elijah, une force qui est beaucoup moins impressionnante que l’homme en noir. C’est au moment où il répond au téléphone, que tu attrapes la main d’Elijah pour l’entraîner avec toi. « Bonne journée, hein ! » lâches-tu au vendeur qui n’a pas le temps de gueuler son mécontentement car vous êtes déjà sur la sortie.

De ce fait, tu décides de lâcher la main de l’homme tout en apercevant également une patrouille de police accompagnée de Caninos. « Je pense que c’était une meilleure solution, j’ai repéré les agents de l’ordre entrer dans le parc pendant votre échange musclé avec le commerçant. » Délicatement, l’index et le majeur de ta paluche gauche rencontre ta tempe qui te fait horriblement souffrir. Tu pâlis ensuite en te rendant compte d’un point assez gênant. « Oups, je ne sais même plus où nous devrons rejoindre les propriétaires du Medhyèna… » annonces-tu stupidement pendant que Flora soupir de déception à cette remarque.

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Heureusement, tu ne devrais pas avoir à prendre des mesures problématiques : tu sens qu’il a déjà cédé, qu’il ne réfléchit plus qu’à un moyen de sauver – tant bien que mal – la face. Tant qu’il n’en abuse pas, tu le laisseras faire, préférant un succès calme qu’une victoire écrasante. Tu veux simplement affirmer qu’on ne te marche pas sur les pieds, après tout, inutile de passer pour une brute violente…

Mais la chanteuse ne partage pas ton intention, et tu sens son regard désapprobateur posé sur toi. Tu aurais dû t’y attendre : vu la façon dont elle s’est écrasée face à l’autre mégère, elle tient plus de l’herbivore que du prédateur. Grand bien lui fasse, mais pour ta part, tu connais l’importance d’intimider, surtout dans une situation aussi précaire que la tienne : tant qu’il n’aura pas courbé l’échine, tu ne lâcheras pas son bras. Qu’il trouve la première excuse stupide pour justifier son échec et qu’il en finisse, bon sang…

Heureusement pour lui, il n’a pas à chercher bien longtemps :
 - Votre téléphone sonne monsieur. Sûrement votre épouse.
La voilà, son échappatoire ; et il ne manque pas de les saisir, elle et le téléphone. Tu en féliciterais presque la chanteuse… si elle ne t’avait pas pris la main pour s’enfuir. Tu ne t'y attendais pas et te voilà emporté par sa course : surpris, tu ne songes même pas à t’arracher à sa – bien trop familière – poigne et la suit presque malgré toi. Peut-être ce vieux réflexe de faire confiance à ta partenaire de mission...

Mais rien de plus qu’un réflexe. Après un temps, tu retires sèchement ta main de la sienne et grogne, mécontent :
 - À quoi tu joues ?
 - Je pense que c’était une meilleure solution, j’ai repéré les agents de l’ordre entrer dans le parc pendant votre échange musclé avec le commerçant
 - Tu pensais mal, répliques-tu avec humeur.
Tu n’as rien contre la fuite… mais seulement quand elle est nécessaire. Et sûrement pas en se permettant une proximité inutile. À présent, tu passes pour le perdant « sauvé » par une gamine, et ce type retiendra qu’il peut tenter de vous entuber sans crainte. Sans parler de la Police qui aura droit à son unique version consolidée par votre fuite et à ta description. Tu ne peux qu’espérer qu’ils auront autre chose à faire que courir après les saucisses et qu’ils t’oublieront rapidement…

Enfin, à quoi t’attendais-tu ? C’est une chanteuse issue d’un milieu normal, pas un animal vomi par les ruelles les plus sombres des métropoles… Qu’elle se soit montrée aussi utile est déjà admirable. Mais peut-être que ce qui te met dans cet état, Corbeau, qui fait naître cette frustration, c’est plutôt d’avoir dû mettre un pied dans la violence ? Ou, plus probablement… de ne pas avoir pu mettre l’autre ?
 - Oups, je ne sais même plus où nous devrons rejoindre les propriétaires du Medhyèna…
Instantanément, tu saisis la perche et te reconcentres sur la suite de l’affaire. Bonne idée, Elijah, imbécile, fuit encore un peu tes pensées...
 - Elle m’a donné sa carte. Il suffit de se rendre à l’adresse.
Ta voix est redevenue neutre, vide d’émotions, sobrement efficace. Et sans autre débat, tu conclus :
- On y va.
Parce que c’est tellement plus facile d’étouffer ses émotions…

Comme jetez les braises sous le tapis.
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Elijah Nash




Tu pensais bien faire en terminant rapidement cette tension entre ton collègue de cette journée et le vendeur de nourriture qui exerce le métier de boucher et tu admets ne pas t'être trompé sur ton jugement aussi soudain. En effet, les forces de l'ordre qui sont au nombre de trois n'affichent pas vraiment un visage très amical. Sûrement à cause des récents événements sombres qui planent autour de Lumiris. Comme quoi, chaque région dispose d'un groupe malfaisant souhaitant nuire aux habitants d'un coin du monde. Tu t'es donc justifiée auprès d'Elijah Nash sur ce rapprochement un peu trop familier entre toi et lui. Sans son autorisation, tu t'es permis d'attraper sa paluche avec la tienne pour l'entraîner un peu plus loin. C'était une manœuvre nécessaire et beaucoup plus efficace que par des simples mots. Ton langage trop doux n'aurait eu aucune conséquence pour l'homme en noir qui plongeait la tête la première dans la violence sans vouloir remonter à la surface pour y respirer. De ce fait, monsieur Nash rétorque que tu pensais mal en agissant de la sorte. Tu sens une frustration, une irritation au moment où il retire sa main de manière sèche de la tienne.

Sortant alors du parc, tu t'arrêtes sur ton chemin, tu barres la route au fumeur et tu poses ton index sur son torse. Tu emprisonnes avec grande difficulté ta timidité tout en cédant à ta colère. « Monsieur Nash, si vous auriez été plus attentif au lieu d'être aveugle par cette violence gratuite, vous auriez pu remarquer que nous n'étions pas seuls dans ce parc. » Tu retires ton index, tu croises tes bras tout en te mordant la lèvre inférieure en sentant que tu n'aurais pas dû hausser ta petite voix de rockeuse devant Elijah. Après tout, ce n'est pas lui qui a donné les premiers coups mais bien le boucher. Tu pourrais en conclure que les gens témoins de la scène penseraient que Nash agissait pour te protéger. Il porterait alors le rôle de témoin plutôt que d'auteur des faits. Cependant, le regard de ces policiers tu ne le connais que trop bien. C'est cette même expression que dégageait ton paternel en revenant à la maison. De l'agacement, de la colère, du ras-le-bol. Une attitude signalant que ce dernier est à bout de patience, dégradant donc son esprit de jugement. De plus, les habitants de Fort-des-Songes sont peut-être plus amicaux envers leur boucher plutôt qu’à un homme comme monsieur Nash respirant le mystère. Ainsi, si tu n'étais pas intervenu pour calmer l'affaire, Elijah aurait eu une chance sur deux pour avoir des ennuis avec les forces de l'ordre. « Je vous remercie pour votre intervention, mais votre violence aurait empiré les choses. Oui ce procédé peut résoudre des problèmes. Cependant se soumettre à ce comportement entraîne de la peur, de la colère, de la frustration et de la rancune. Vous auriez gagné une guerre pour aujourd'hui mais vous en enclencheriez une autre pour demain et à l'avenir. »

Découvrant la carte de Nash où se trouve l'adresse du domicile des propriétaires du Medhyèna, tu décides de faire fonctionner ton GPS sur ton téléphone. Après tout tu ne connais pas la ville. C'est donc en silence que tu reprends la route tout en te maudissant intérieurement d'avoir donné ton point de vue à l'homme. Une chose dont tu as hérité de ta mère c'est de toujours avouer tes ressentiments au lieu de mentir comme le fait continuellement ton père. Néanmoins, par ton échange, par le biais de ta voix qui montait dans les notes graves, tu émets l'hypothèse que ta chanson sera désormais désagréable aux oreilles de ton collègue. Tu baisses ton visage, tu te mordilles encore plus ta lèvre inférieure en repensant à ton comportement intolérable. Tu redeviens la Akiza pessimiste qui s'écrase au lieu d'être forte comme ta daronne. En conséquence, dans tes pensées, ne regardant pas où tu marches, tu te heurtes à une armoire à glace, à un homme bien musclé accompagné d'un Pokémon détenteur de gants de boxe. Sans attendre, tu t'inclines tout en t'excusant plusieurs fois si bien que tu en perds le compte. Si Elijah Nash est capable d'effacer ses émotions toi tu en es incapable. Tu es bien trop émotive.

C'est ainsi, que toi et Nash, vous arrivez à destination. Tu t'attendais à une maison pittoresque au vu des événements avec le couple qui respirait presque la pauvreté. Mensonge. C’est le mot que hurle ton cœur. La baraque devant tes yeux surpasse la pauvreté. Ces gens sont riches. Le bâtiment ressemble presque à un manoir, c'est le genre de maison dont beaucoup d'habitants désirent y habiter. Tu te grattes la joue gauche, tout en te tournant auprès de l'homme. « Êtes-vous certain que c'est la bonne adresse ? » demandes-tu complètement confuse. Dans tous les cas, un domestique ouvre la grille. « Avez-vous réussi à retrouver Prince ? C'est que mes maîtres commencent à désespérer. » Prince ? C'est le nom du petit cabot voleur ? Décidément ce Medhyèna cache bien des surprises. « Nous l'avons, mais il a commis plusieurs...méfaits. »

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Manifestement, ta façon de faire dérange la chanteuse autant que la sienne te déplaît : la voilà qui te bloque le passage et, puisqu'elle n'est apparemment pas si observatrice que cela, ose à nouveau te toucher malgré ta réaction précédente. Comble, c'est pourtant elle qui insulte ta vigilance :
 - Monsieur Nash, si vous auriez été plus attentif au lieu d'être aveugle par cette violence gratuite, vous auriez pu remarquer que nous n'étions pas seuls dans ce parc.
Tu t'apprêtes à dégager sa main d'une claque mais, comme si elle venait de sentir – à raison – qu'elle frôlait dangereusement les limites, elle la retire avant que tu n'agisses. Alors, tu te contentes de durcir ton regard et de répliquer sèchement :
 - Raison de plus. Laisse-toi marcher dessus par ce type et demain, c'est leur godasses qui t'écraseront.
Peut-être ne t'a-t-elle pas entendu ou écouté car son prêche continue, digne d'une adolescente idéaliste nourrie aux beaux romans tracés par la plume bienveillante d'une romantique aveugle – ou d'une manipulatrice démagogue. Peur, colère, frustration et rancune n'ont pas attendu ta brutalité pour empoisonner lentement ton existence et celle de chacun ; et pourtant, tu les préfères encore à mort, souffrance, extorsion et humiliation. Alors, tu murmures d'un ton las :
 - Eviter la guerre ? Stupide gamine...
Ces "guerres", la seule façon d'y échapper est de crever sur le champ de bataille. Tant qu'il y aura des humains, il y aura des conflits, des luttes pour les ressources, pour le pouvoir, pour obtenir plus que l'autre, pour être mieux vu, pour imposer ses idées, pour tout ce que cette vie ne distille qu'en quantité limitée, juste de quoi ouvrir un appétit cruellement insatiable. Et sur ce charnier sanglant qui t'as vu perdre tes armes, tu n'imploreras pas l'ennemi de te prendre en pitié : trop préfèrent les esclaves aux prisonniers, ou les cadavres aux esclaves.

Mais elle, elle ignore manifestement ces règles. Elle se mord la lèvre quand elle hausse le ton, négocie ses extorsions, s'excuse abondamment à la moindre bousculade et se sent responsable de l'absence criante de vigilance de la première cliente venue ; plutôt vassale qu'adversaire, voilà ce qu'elle semble vouloir hurler à ceux qui l'affrontent.

Mais à quoi bon développer ton propos ? Quand bien même tu chercherais à lui ouvrir les yeux, tu sais que les mots ne bousculeront pas ses croyances absurdes : c'est pour cette raison que tu as toujours préféré les actes. Or, tu n'ignores pas que sa "bonne action" lui réserve une sale surprise ; tu l'as su dès que tu as vu le nom sur la carte, un nom familier, un nom bien connu des journaux locaux. Le nom d'une famille plus qu'aisée de Fort-des-Songes.

Face au palace de cette dernière, la réaction de la chanteuse ne te déçoit pas. Tu n'as aucun plaisir à voir autrui souffrir, non... mais tu ne peux refouler une certaine satisfaction quand le voile rose qui couvre leurs yeux s'effile enfin. Le monde est terne, mauvais, trop pour des créatures avides de bonheur ; et dans leurs efforts pour ne pas affronter cette vérité que tu incarnes, certains te rejettent et d'autres essayent de te détruire. Leurs absurdités les poussent à te faire obstacle ou te servir d'insipides sermons ; dès lors, elles sont une foutue épine dans ton pied et t’insupportent chaque jour un peu plus.
 - Êtes-vous certain que c'est la bonne adresse ?
Pourtant, tu n'affiches aucun rictus. Tu n'as même pas le cœur à te moquer d'elle (mais en as-tu seulement un ?). En guise de réponse, tu lui mets la carte dans la main et te concentres sur le nouvel arrivant. Un domestique, qui s'enquiert de votre mission et reçoit une réponse hésitante. Pour ta part, tu te focalises sur l'important :
 - Il est dans cette pokéball. Vous me montrez la somme, je vous montre le Medhyena. Payez-moi et il est à vous, comme convenu.
Tu seras payé d'avance : tu l'as décidé au moment où ton regard s'est posé sur la fameuse carte. S'ils prennent l'animal et nient te devoir quoi que ce soit, tu n'auras aucun moyen de faire plier une famille aussi puissante... et si tu évites de te fier aux premières apparences – dont le sens où toutes sont dignes de méfiance –, ces clients t'ont semblé particulièrement peu fiables.

Bien entendu, le domestique ne vous invite pas à rentrer – il ne cache même pas sa désapprobation pour le choix de ses maîtres quant à leurs engagés – et réponds simplement :
 - Je reviens avec la somme convenue. Ce ne sera pas long.
Avant de prendre congé et disparaître dans la bâtisse.

Tu ne parles pas à la chanteuse, tu ne lui jettes même pas un regard : tu te contentes d'allumer une cigarette et d'attendre. Aussi crédule soit-elle, elle n'est pas stupide : tu n'as pas besoin de souligner qu'ils ont accepté son aide malgré leurs capacités, qu'ils ne se déplaceront même pas pour la remercier, que leur très précieux Prince n'a eu pour aide que deux inconnus embauchés sur le tas.

Que bonté et servilité attirent les prédateurs.
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With
Elijah Nash




Tu pensais à énormément de choses, d'idées, de suggestions à propos de la famille du Medhyèna, de ce Prince, mais bon Dieu que tu étais sotte par moments. Si tu aurais été plus observatrice, si tu te comportais comme ton père voire même ton grand frère, alors tu ne serais pas surprise de ce que tu es témoin à l'instant même. Pourtant c'était tout bête à deviner seulement tu as l'habitude de calmer l'océan de tes yeux au lieu de l'agiter. Tes notes de musique seront donc monotones au lieu d'être intéressantes à écouter. C'est ainsi que ta main attrape la carte tendue par Elijah Nash. De ce fait, en ayant décidé de transformer ton océan Pacifique en celui de l'Atlantique, tu découvres plusieurs éléments qui révèlent le côté noble de la famille en détresse. Tout d'abord, tu sens au toucher que la matière de la carte ne se distingue pas comment les autres. Le nom de la famille te refait penser à un article sur le Web à propos de ces gens qui investissaient dans une seconde entreprise de véhicule. Le titre de journal stipulait que les parents de Prince prenaient un malin plaisir à dévorer les plus petits commerces amateurs pour augmenter leurs chiffres d'affaires. Mais pourquoi donc lisais-tu cette nouvelle déjà ? Sûrement parce que le palais mental c'est-à-dire ton esprit, ta bibliothèque mentale trouvait cela curieux que cette famille agisse de la sorte sans avoir un scandale derrière leur dos...

Totalement dégouté, tu finis presque par laisser la carte sur le sol. Néanmoins tu t'épargnes cet effort car tu ne désires aucunement polluer la planète. Non, tu préfères garder l'élément sur toi tout en entendant que le domestique va chercher l'argent d'Elijah Nash. Horrible. C'est le mot qui sort de ton esprit en revoyant la scène du portefeuille du patriarche de la famille. Remarquant un porte-monnaie assez vide, tu as élucidé que l'homme devait être assez pauvre, surtout par l'état déplorable du cuir noir qui était usé, dégradé. Grossière erreur. Tu es tombée dans le piège comme une idiote. Ton père aurait honte de toi. Tu es une fille d'un détective consultant et visiblement tu n'es pas aussi forte que lui. Une bonne nouvelle. Oui, s'en est une car tu ne désires pas être comme ton papa ni même comme ta maman et encore moins comme ton frérot. C'est alors que tu souris légèrement en prenant soin de ne pas te faire remarquer par l'homme en noir. Oh que tu es heureuse de te tromper sur tes théories, tu te sens au moins comme une personne lambda.

Posant ta main sur le barreau de la grille, qui n'a pas été ouverte par le majordome, sûrement par sécurité pour que tu ne puisses pas voler quelque chose dans la propriété, tu restes silencieuse, muette. Cela devrait être agréable pour ton compagnon surtout que tu ne le dérange plus sur tes réflexions de gamine. Tu as déjà compris que lui parler de tes raisonnements ne marcheront pas sur lui. Plus l'âge augmente et plus l'éducation devient difficile. Tu ne lui en veux pas, c'est plutôt à toi que tu en veux. De faire une morale à Elijah qui propose au moins son aide pour te secourir par sa méthode. Ce dernier aurait pu très bien te laisser te débrouiller contre le boucher. Mais non, il faut toujours que tu sois chiante sur quelque chose. Ô que tu plains ton futur petit ami car tu ne seras pas une demoiselle facile. Le célibat te va mieux en fin de compte.

Fronçant tes sourcils fins, tu découvres un peu plus loin, à la fenêtre du manoir, le gamin de tout à l'heure qui joue à des jeux vidéo en compagnie d'un Dynavolt. Tu peux remarquer que le casque audio du gosse est à l'effigie du Pokémon électrique. Notons par la même occasion le t-shirt à la couleur jaune. Prenant ton menton par ton index et ton pouce valide, tu te retournes, te mettant face à Elijah tout en comprenant la raison de la fuite du chien Pokémon. De la jalousie, un sentiment d'être isolé, de la solitude. Le garçon n'a des yeux que pour son Dynavolt et non pour le Medhyèna. Voilà la raison de cette désertion. Le chien est triste, le canin est malheureux, le canidé désire s'échapper de cet enfer.

Tu te recules, tu prends un peu de distance, tu t'isoles lorsque le domestique revient avec une bonne somme d'argent pour l'homme en noir. Tu reconnais le sourire du type, de ce majordome. Un sourire qui veut dire que ce dernier voit, compare Elijah comme un simple déchet de la société. Tu préfères donc ne pas intervenir lors de l'échange, car tu n'as pas la force de regarder la Pokéball, la prison du Medhyèna qui doit sûrement être bien triste, bien malheureux. Tu te mets donc à échapper plusieurs larmes, pleurant à la place du Pokémon désespérée. Tu es bien trop émotive par moments. Ta faiblesse qui finira par te détruire...

Après quelques minutes. Lorsque l'échange est enfin terminé, tu reviens près d'Elijah en ayant pris le soin d'essuyer tes larmes. Manque de bol, ton maquillage est foutu. Tu t'inclines avec respect pour Nash, honteuse de ton comportement de tout à l'heure. « Pardon d'avoir été aussi sotte, idiote devant vous. D'avoir eu le toupet de vous faire la morale alors que j'étais dans le faux depuis le départ. » Tu restes inclinée, honteuse de ton comportement de gamine, aveugle de l'inquiétude de ton Tarsal qui gémit de peine pour toi. Arriveras-tu un jour à grandir ? Toi la rockeuse, qui te contente de regarder au lieu d'observer...

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Quand le domestique revient, tu montres rapidement que le Medhyena est bien le leur et, sans autre forme de procès, empoche l'argent qu'il te tend : tu te fiches bien du regard qu'il te jette, tu es amplement satisfait de récupérer la somme promise sans devoir insister. Apparemment, les parents avaient supposé que la rockeuse ne tiendrait pas sa promesse de payer à leur place... Probablement à raison, d'ailleurs. Aussi droite était-elle, tenir son engagement face à un tel culot reviendrait à accepter le crachat et l'étaler elle-même sur sa figure.

Difficile cependant de définir son humeur exacte, et tes compétences limitées dans ce domaine n'en sont pas la seule cause : tu as beau garder un œil sur elle depuis votre arrivée ici, les rares signes qu'elle te laisse apercevoir sont chaotiques. Contradictoires. Et quand l'échange se termine et que tu te tournes vers elle, son maquillage défait témoigne de ses... larmes ?

Tu te sais particulièrement sec aux émotions, mais il te semble qu'en l'occurrence, tu n'es pas le plus éloigné de la norme... Pleure-t-elle par frustration, celle d'avoir cédé à son jugement hâtif ? Ou pour cet animal condamné à une froide opulence ? Voilà qui le place malgré tout dans une meilleure situation que la tienne, et tu doutes que quiconque soit prêt à se lamenter sur ton propre sort... Enfin, qu'elle pleure si cela la chante ; ça ne te regarde pl-
- Pardon d'avoir été aussi sotte, idiote devant vous. D'avoir eu le toupet de vous faire la morale alors que j'étais dans le faux depuis le départ.
Et de s'incliner pour illustrer ses mots. Arceus, si tu avais su que tu recevrais un jour des excuses d'une idéaliste désabusée... À croire que la tâche du pragmatique tristement réaliste n'est pas foncièrement ingrate. En tout cas, la chanteuse monte encore un peu plus dans ton estime : savoir reconnaître ses erreurs et remettre ses convictions en question est une qualité trop rare (possèdes-tu cette dernière, d'ailleurs ?). Alors, adouci – et pas seulement par l'argent et la cigarette –, tu hausses imperceptiblement les épaules :
 - On compense les failles de l'autre. Tu l'as fait aussi. C'est l'intérêt du travail d'équipe.
Combien de fois vous étiez-vous confrontés, Elise et toi, sur la bonne méthode ou la bonne décision ? C'était à cette aune aussi que se mesurait la force de votre lien de partenaires : nul autre qu'elle n'aurait pu se permettre le quart de ce qu'elle te balançait à la figure. Parfois, elle avait dû reconnaître que ses bonnes intentions auraient eu des effets nuisibles. Et à l'inverse, quand ses propres méthodes fonctionnaient, tu étais imperceptiblement soulagé d'avoir un poids en moins sur la conscience...

Peut-être qu'outre Elise elle-même, travailler en équipe te manque. Toi, le Corbeau solitaire... J'en rirais presque, Elijah. Mais à quoi bon ? Cette époque est derrière toi. Alors, tu te contentes de déposer une part de la somme sur le muret devant vous et de conclure :
 - Merci pour ton aide.
Avant de t'éloigner vers la bibliothèque que tu occupes encore.

Tu aurais pu garder la paie entière sans qu'elle ne proteste, mais ça n'aurait simplement pas été logique. Tout travail mérite salaire et, sans son assistance – mais peut-on même encore parler "d'assistance" ? –, tu n'aurais fini cette mission qu'au prix de bien des efforts et des heures supplémentaires : or, qui se montre ingrat se prive d'échanges fructueux de bons procédés. Et puis, célèbre comme elle est, autant qu'elle garde une image vendeuse de tes services : le bouche à oreille reste ta première source de clientèle...

Et tu ne comptes pas sur les propriétaires du Medhyena pour te servir sur ce point.
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With Elijah Nash
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Toujours inclinée, n’osant pas le regarder, tu n’es pas témoin de son haussement d’épaules. L’homme est adouci, sans doute par tes excuses, de reconnaître tes erreurs et ne pas t’entêter à toujours avoir raison alors que tu marchais dans un mauvais chemin, un mauvais couplet de ta musique depuis le début de cette chasse au Pokémon. Ta journée en compagnie de l’homme n’aura pas été vaine. Tu as énormément appris, que ce soit sur toi-même mais aussi d’éviter de faire confiance trop vite à des personnes inconnues. Encore aujourd’hui tu venais de te fourvoyer sur ton jugement sur les maîtres de Prince, le Medhyèna de ces nobles. À croire que ton grand frère te disait sans arrêt une vérité fatidique dans ce monde qui n’est pas si gentil que ça. Il faut observer et non pas regarder. C’est ainsi qu’en suivant les conseils de ton aîné, tu aurais pu comprendre tout de suite la nature de cette famille hypocrite qui cachait bien leur jeu. En y repensant, en fouillant dans ta boîte à musique, tu te remémores la scène où tu ramenais le gosse à ses parents. Si tu avais été plus attentive, tu remarquerais l’étiquette du pull du gamin qui appartenait à une firme bien coûteuse pour de simples pauvres. De plus, une personne en bas de l’échelle dont par exemple le père de l’enfant, ne s’amuserait pas à bien se raser pour porter fièrement une moustache peu commune. Seul un barbier dispose des qualités nécessaires pour effectuer un tel travail. Mais tu préfères t’enlever dans cette parenthèse, te concentrer sur la réalité, là où Elijah Nash décide de te parler, de te répondre à propos de tes excuses très sincères. Vous compensez les failles de l’autre, que c’est l’intérêt d’un travail en équipe. Tu te redresses délicatement, lui adressant un faible sourire, toujours honteuse d’avoir été ingrate, malpolie et surtout culottée devant lui.

Tu l’observes et tu ne le regardes pas, déposer une part du butin, somme bien trop grande pour récupérer un simple Pokémon, sur le muret devant vous. Tu es impassible, tu ne dis rien, mais rien que de voir cette liasse de billet vert, ton palpitant en est bien dégoûté. « Merci surtout à vous, de votre aide. Elijah Nash. Je ne vous oublierais pas et je suis heureuse de vous avoir rencontré. » lui réponds-tu en t’inclinant une énième fois pour exprimer ta plus profonde gratitude envers lui, mais aussi par formule de salutation, d’aurevoir. Ta Tarsal se contente elle, de bouger son petit bras de gauche à droite pour saluer l’homme en noir. Un sourire rayonnant orne son visage où ses yeux sont cachés sous ses cheveux verdâtres qui rivalisent avec le couleur de la pelouse du manoir. Reposant tes perles de mer sur l’argent infecte, plissant ces dernières tu décides d’attraper ce cadeau empoisonné pour non pas le rendre au propriétaire mais plutôt le déposer dans une boîte aux lettres d’un orphelinat se trouvant non loin du manoir. Si cette monnaie pouilleuse n’a aucun prix pour ces nobles, ils ne verront aucun inconvénient à ce que tu distribues leur argent à des personnes dans le besoin.

Reprenant ta route, les mains dans tes poches, tu entends la voix enjôleuse de Flora qui décide de reprendre l’air d’une de tes chansons. Instinctivement, tu la suis dans le mouvement en chantonnant les paroles de ta composition. Le ton provoqué par tes cordes vocales est ni trop fort, ni trop faible, il est simplement doux à écouter. Tu chantes pendant la moitié du trajet, jusqu’à temps que ta Tarsal décide de s’arrêter, tu ne désirais pas te stopper avant elle, craignant de la décevoir. L’action passée, tu adresses ton sourire angélique à ton petit ange, caressant au passage de manière tendre et aimante la joue de Flora. « Tu as été parfaite tout à l’heure avec ton attaque Reflet, je suis fière de toi. » révèles-tu à ton Pokémon qui rougit joyeusement tout en sautant sur toi pour t’enlacer de tout son amour, geste que tu lui rends tendrement. Ton aventure avec Flora ne fait que commencer et voilà déjà que ton Pokémon arrive à combler la solitude de ton cœur que tu gardais depuis ton enfance…

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