Dusk Lumiris

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La recherche d'un lendemain au-delà du ciel bleu
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Ewan A. Bannermann
Romani Archaman - Fate/Grand Order
30 ans
Médecin
20 Juin
Aucune Faction
Johto
Sunyra
Il
Météore
Moelleux
Érudit
Bienveillant
Gourmand
Insensible
Lâche
La jeune femme en était toujours surprise. Surprise de voir ce client toujours arriver à la même heure, sans jamais avoir le moindre retard. C'était comme s'il était programmé pour venir à treize heures au café, du jeudi au samedi. Il ne travaillait pourtant pas dans cet endroit. Il n'apportait rien de plus qu'un simple roman semblant avoir été pris au hasard dans une bibliothèque, son porte-feuilles et son téléphone. Il n'attendait jamais personne dans cet établissement. À vrai dire, il a toujours été seul. Pourtant, un endroit comme un maid café est destiné à être un endroit agréable et amusant. Le plus souvent, les clients viennent en petit groupe afin de passer un moment original. Les personnes seules quant à elle, derrière l'aspect otaku, viennent surtout pour avoir un peu de compagnie. Cet homme ne rentrait dans aucune de ces deux catégories. Il s'était toujours montré comme timide sans l'être, refusant toujours avec tendresse, politesse et embarra les activités et les propositions de lui tenir compagnie.

Mélanie avait l'habitude de sourire lorsque la silhouette haute et large d'épaule de l'homme se dessinait quelques minutes avant treize heures devant la porte vitrée de l'établissement. C'est que l'homme ne passait pas inaperçu. Si sa silhouette était très ordinaire pour un homme dans la trentaine, sa longue chevelure rousse, souvent attachée en une simple queue de cheval, était facilement reconnaissable entre mille. Mais lorsqu'on le connaît un peu mieux, c'est ses yeux verts incroyablement doux et éternellement curieux qui restent en mémoire. Il s'habillait toujours d'une façon élégante et simple, apparaissant toujours comme quelqu'un de soigneux, mais un tant soit peu frileux. Il portait des tenues d'hiver même lors des journées généreuses en soleil en automne et l'été, il fallait être en plein coeur de la saison chaude pour qu'il accepte de porter une chemise et un short. D'une manière générale, il n'avait pas une allure très noble. Il semblait toujours un peu mou, étant affreusement maladroit... L'homme était responsable d'une casse sur trois au maid café. Ayant une force physique rivalisant avec celle d'une gamine de six ans, lorsqu'il tentait désespérément d'aider à corriger sa maladresse, il provoquait souvent d'avantages de catastrophes auxquelles, l'équipe du maid café était désormais préparée. S'adaptant toujours à leurs clients, même les plus spéciaux, le personnel avait élaboré un plan spécial « Docteur » afin d'encadrer la casse et les pertes occasionnaient par l'homme.

Oui, cet homme était docteur. Parce qu'il était reconnaissable entre mille, il avait fini par se faire démasquer par un groupe de jeunes clients qui avaient trouvé la présence du médecin des plus curieuses dans ce genre d'endroit. La jeune serveuse se souvient parfaitement de la scène, tant elle avait ri de la réaction de déni et de surprise du médecin. Parce qu'il était drôle, naturellement drôle dans sa façon d'être et de se faire constamment piégé par les petits hasards de la vie. C'était un homme incroyablement intelligent et pourtant, n'importe qui semblait en savoir plus sur le monde que lui. Le Docteur râlait souvent au sujet de son ignorance, bien qu'il la corrigeait presque immédiatement. Lorsqu'on lui apprenait l'existence d'un quelque chose qu'il ne connaissait pas encore, il restait ensuite sur son téléphone durant des heures à se documenter. Qu'importe si le domaine en question n'avait aucun lien avec la vie de tous les jours ou son métier, il désirait savoir. Lorsqu'il n'était pas sagement en train de lire, l'homme jouait sur son téléphone. Un autre défaut du Docteur était son addiction aux jeux à personnages à collectionner... Il était parfois tellement désespéré de ne pas avoir obtenu le dernier personnage sorti au gacha malgré un achat considérable de cartes prépayées, qu'il demandait tristement aux maids de lui venir en aide. Quand elles n'appuyaient pas sur le bouton du gacha à sa place, elles s'amusaient à inventer des chansons et autres formules magiques destinées à lui porter chance. En cas de réussite, l'ambiance au café était comparable à une victoire Olympique...

En tant que client du maid café, le Docteur était probablement l'un des meilleurs. Même s'il était plutôt du genre tranquille, il commandait vraiment... vraiment... beaucoup. Mélanie en avait toujours le vertige, sachant parfaitement que tout ce qu'il commandait, chaque gâteau, chaque pâtisserie, chaque glace, allait être engloutit par une seule et unique personne. Le Docteur était d'une gourmandise effrayante. Mais le pire, était probablement le nombre de cafés qu'il buvait. Il en commandait un toutes les heures et, fort à parier qu'une fois rentré chez lui ou à son cabinet médical, il s'en préparait encore d'autres. Ces excès alimentaires n'étaient pas très sérieux pour un médecin...

Un jour, alors qu'il semblait être l'homme le plus heureux au monde à manger un gâteau à la crème et aux fraises, amusant toujours autant le monde autour de lui tant son plaisir était visible, il avait fini par accepter que Mélanie lui tienne compagnie pour la toute première fois. Qu'est-ce qui pouvait bien l'avoir fait changer d'avis ? Personne ne le su. Le Docteur portait le prénom d'Ewan et, il préférait qu'on l'appelle « Docteur Ewan » plutôt que par son nom de famille, qu'il avait gardé sous silence pour l'occasion. Oui, Ewan aimait la nourriture, principalement la nourriture sucrée. Il ressentait vraiment du bonheur lorsqu'il mangeait de bonnes choses. C'était ce qu'il préférait le plus au monde, la nourriture. Mais il avait dit cela d'une façon si triste, que cela avait sonné comme un mensonge. Il confia ensuite qu'il aimait les choses éphémères, sans réellement définir ce qu'il entendait par là. Il montra à la jeune serveuse des photos et des vidéos de feux d'artifices qu'il avait récemment fait durant les derniers festivals bien, que Mélanie semblait bien plus rêveuse en découvrant par hasard des albums de voyages débordant de photographies prises dans des lieux semblant si loin d'ici... Cet homme semblait avoir beaucoup voyagé avant d'arriver à Lumiris. Alors qu'il s'apprêtait à partir, il avait confié dans un haussement d'épaules qu'il aimait profondément la vie. Dans un sourire terriblement authentique, il avait murmuré qu'il adorait les gens plus que tout et, qu'il avait d'ailleurs choisi la voie de la médecine pour cette seule raison. Le Docteur était un homme unique en son genre, mais incroyablement attachant. Ses gestes étaient lents et calculés, comme s'il avait peur de blesser les autres de par sa maladresse maladive. Ses paroles étaient toujours très franches, mais prononcées avec une voix douce et compatissante. Lorsqu'il portait ses yeux verts sur quelqu'un, il trahissait un véritable intérêt pour son interlocuteur. Il souriait souvent pour rien cependant, le dernier sourire qu'il avait fait à Mélanie sonna comme le plus authentique de tous... Le Docteur Ewan était un homme bienveillante et d'une douceur incomparable. L'heure filante, l'homme avait quitté le café à la même heure que d'habitude.

Le jeudi de la semaine suivante, la pendule du café avait affiché treize heures et trois minutes. La table du fond était vide. Le Docteur n'est plus jamais venu.
Le Docteur Ewan n'a pas vraiment de Pokémon. Néanmoins, il n'est pas rare que Lord Stuart en personne vienne en visite au cabinet médical. Loin d'être un vulgaire Pokémon qui aurait un humain comme propriétaire, Lord Stuart est un Pokémon d'une grande classe et au charisme certain. Il a pris possession de l'appartement du Docteur et, mène sa petite vie tranquille, dans la richesse et la noblesse. Tout le monde le connaît et, tout le monde s'adresse à lui avec un grand respect et une courtoisie sans faille. Personne ne sait exactement pourquoi le Docteur a fait croire à ce Pokémon qu'il était un grand Lord, mais il semblerait que personne n'ait le courage d'expliquer la vérité à ce petit être fascinant...
Lord Stuart
Vipélierre
Mâle
Contestation
Mon monde a toujours était parfaitement blanc. C’est un endroit sans couleur, semblable à une vaste salle d’opération, un endroit ordonné où chaque chose se trouve à sa place, où la logique et la réalité règnent en maître incontesté. Ici, il n’existe aucun rêve. L’imagination et les désirs non-essentiels y sont de parfaits inconnus. Les objectifs et les taches que je devais réaliser chaque jour étaient aussi clairs que vitaux. Un monde idéal et d’une simplicité sans pareille. Mais il y avait un défaut dans mon monde. Il y avait une fenêtre qui donnait sur l’extérieur, sur un monde plus grand, plus bruyant, coloré et chaleureux. Comment aurais-je pu ignorer cet élément ? Comment ne pas finir immobile devant cette fenêtre, à regarder dehors ? Enfant, j’avais fini par réaliser que j’étais défaillant. Je ne pouvais comprendre les émotions, mais j’étais condamné à les entrevoir. J’avais échoué à être humain, et ce, dès ma naissance.

Je m’appelle Ewan Archinald Bannermann. Fils unique du célèbre scientifique Alasdair Dand Bannerman et de sa brillante épouse Fenella Bannerman, une chercheuse en médecine dans les maladies enfantines. Je peux sans aucune prétention dire que j’avais grandi dans un cadre idéal. Mon éducation a toujours été la priorité de mes parents, m’offrant un accès facile aux meilleures écoles, aux meilleurs soutiens après les cours tout en veillant à me procurer des loisirs, vous savez, ce genre de passe-temps comme le piano qu’il est bon de faire parader lors des réunions de famille. Les Bannermann ont toujours été une famille influente et puissante. Il est presque impossible de rater sa vie en portant un tel nom. Qu’importent nos réelles capacités intellectuelles, nous sommes destinés à de grandes choses ou plutôt, à une vie facile.

Dès mon plus jeune âge, j’avais fait choix de ce qu’on mon père avait appelé de « la modestie ». Du haut de mes onze ans, j’avais choisi de devenir médecin, là où beaucoup s’attendaient à ce que je suive les traces de mon paternel. Mes parents ne s’étaient en rien opposé à mon choix, car c’était la toute première fois que leur fils exprimé une envie. Qu’importe qui m’a connu durant mes jeunes années, les souvenirs du fils des Bannerman sont tous identiques. Un enfant sage, incroyablement calme et d’une intelligence aussi rare que fascinante. Il n’a jamais désobéi, il n’a jamais montré le moindre signe de haine ou de la violence, toujours à apprendre de nouvelles choses, à accepter avec sérieux toutes les tâches qu’on lui confiait, il incarnait cette perfection de l’enfant modèle que tout foyer rêverait d’afficher. Seulement… Ces souvenirs n’ont rien en commun avec les miens.

Je me souviens avec une précision effrayante de cet enfant. Il était toujours derrière, il était toujours le dernier, comme s’il tentait désespérément de rattraper les autres sans avoir des jambes pour courir. À la récréation, sa seule activité consistait à regarder les autres enfants jouer et évoluer ensembles avec une facilité incompréhensible. Un jour, en rentrant de l’école, il s’était placé face à un miroir, et c’est là qu’il commença à reproduire les traits si fascinants des visages des autres. Tous les soirs, il imitait les autres. N’importe qui, devant un miroir, peut s’amuser à mimer la peur, la joie, l’inquiétude, la tristesse, l’amour, la haine. Sans avoir besoin de ressentir ces états pour que l’illusion soit parfaite. L’enfant assemblait les pièces d’un puzzle horriblement compliqué. Même en grandissant, il a continué d’imiter les autres, utilisant sa prodigieuse et maudite intelligence pour observer, apprendre et essayer de comprendre le comportement humain. Parce qu’il était brillant, l’enfant avait réussi à reconstitué ce puzzle terriblement complexe. Hélas, il était parfaitement vide. Il n’y avait aucune couleur, aucune image, aucune émotion… Ce n’était qu’un puzzle entièrement blanc. C’était tout ce dont était capable un être sans imagination, incapable d’exprimer ou de comprendre les émotions ou les sentiments. Qu’importent ses efforts, cet enfant ne sera jamais comme les autres, il sera toujours derrière.

J’aurai pourtant dû renoncer, accepter ma condition et retourner vivre dans cette blanche simplicité. Mais même dans ma défaillance, il y avait un défaut. J’avais choisi d’être médecin. C’était un choix qui relevait de la logique face à mon problème. Du moins, du haut de mes onze ans, cela m’avait paru particulièrement pertinent. Je voulais être proche des autres, je voulais pouvoir les approcher, je voulais être normal. Je voulais être humain. Il s’agit de cette fenêtre dans mon monde fade et sans couleurs. Je voulais l’emprunter et m’échapper à ma condition. Cela ressemblait tellement à de l’espoir.

***
Mes études s’étaient déroulées sans le moindre obstacle. Je m’étais démarqué de façon exceptionnelle des autres sans la moindre difficulté. Sans talent et sans imagination, j’avais néanmoins une habileté intellectuelle remarquable et une mémoire comparable à une petite bibliothèque ordonnée. J’apprenais mon texte. Je répétais la pièce. J’étais un parfait comédien qu’on applaudissait toujours avec énergie. Mais lorsque le rideau tombait, je me retrouvais toujours seul. Mes vingt-deux premières années avaient rapidement filé, sans que mes études ne soient achevées pour autant. Il était tout naturel pour un Bannermann de continuer, qu’importe si ses facultés et son noble nom de famille lui offrait des raccourcis, nous devons toujours choisir le chemin le plus ardu, notre réussite étant dans tous les cas assurée. Dans mon cas, plus précisément… Je n’avais que mes études. Il n’existait aucune distraction pour me faire dévier de ma trajectoire enfin, jusqu’à ce qu’elle fasse son apparition.

Je n’étais pas habitué à ce qu’on s’adresse à moi en évoquant des sujets sans lien avec le travail. Je n’étais pas accommodé à ce qu’on m’approche. Alors, lorsque cette fille a fait son apparition dans ma vie, je n’avais pas su comment réagir. Ne sachant pas quel rôle adopté, quel genre de personne je devais imiter, je m’étais contenté d’une non-réaction. De l’ignorer, de faire abstraction de ses paroles, d’enfoncer mon visage dans mon écharpe et de continuer ce que j’étais en train de faire. Il faisait nuit lorsque j’avais quitté la fac, étant resté très tard comme à mon habitude pour finir certains travaux. Cette fille n’avait rien à faire à une heure pareille devant l’établissement. C’était parfaitement illogique et douteux. Je devais rentrer chez moi et réviser, le prochain concours était proche. - « Est-ce que tu as un Pokémon, toi ? » M’avait-elle demandé. - « Tu es toujours tout seul… Je veux dire, en dehors des cours ! » Avait-elle insisté alors que j’avais enfoncé mon visage dans mon vêtement et accéléré le pas. - « Ewan ! » Cria-t-elle. Je m’étais alors retourné à mon prénom, les yeux écarquillés. Comment le connaissait-elle ? Sans être un secret, je n’avais jamais vu cette fille auparavant… Quoi que… Alors que je lui accordais finalement ma royale attention, j’avais reconnu le physique de la personne comme étant celui d’une fille que j’avais déjà croisé dans les immenses couloirs de la fac. - « Que puis-je pour toi ? » Avais-je demandé d’une voix faussement maladroite dans un sourire emprunté à je ne sais qui. - « Devenons amis, Ewan ! » fut sa réponse. À nouveau, je n’avais pas trouvé quelle réaction montrer.

Elle s’appelait Lindsay Evans. Elle était âgée de trois années de moins que moi. Tout comme moi, elle avait choisi la voie de la médecine sauf, qu’elle désirait soigner les Pokémons et non les humains. Je n’avais jamais porté de réel intérêt à ces petits êtres qui fascinaient l’Homme depuis des temps immémoriaux. J’étais incapable de comprendre l’être humain alors, des êtres si différents les uns des autres, avec leurs propres langages, leurs propres émotions… Non, aucune chance. Ils n’existaient pas dans mon triste monde. Face contraire de ma lune, Lindsay étincelait lorsqu’il s’agissait des Pokémons. Êtres inutile pour la lune, êtres précieux pour le soleil.

La fille des Evans m’attendait souvent tard le soir devant la fac, me traînant – au sens littéral comme figuré - contre ma volonté dans des bars, des cafés et des restaurants où elle me parlait de tant de choses… Que je ne maîtrisais pas. Que ce soit la carte d’un restaurant, les noms de ses Pokémons – lesquels semblaient se multiplier chaque semaine, la dernière actualité dans le monde des loisirs, le dernier ragot people… Lindsay apportait constamment des problématiques à mon quotidien. Même lorsque j’étudiais, elle ne manquait pas de réussir à me retrouver dans les couloirs de l’immense institut, qu’importe si sa section était parfaitement à l’opposé de la mienne. La jeune femme parlait jusqu’à douze fois plus que moi. Elle n’évoquait jamais nos études, nos examens, ni même tout ce qui touchait à la médecine. Tous les sujets qu’elle abordait étaient inutiles. Lorsque j’abordais le thème de la médecine, espérant récolter et partager des connaissances, Lindsay parlait alors de quelque chose de trouble comme… - « Penses-tu que nous sommes programmer à une seule tâche ? Comme des robots ? » ou encore - « Racontes-moi quelque chose d’intéressant pour changer, Ewan ! »… Moi qui pensais avoir assez observé les autres pour au moins les anticipés et les imiter, être en présence de quelqu’un d’aussi ordinaire, me mettait en mauvaise posture. Cette fille était une abominable perte de temps.

Ewan Bannerman n’était qu’une grotesque mascarade. Sa vie entière n’était qu’une large pièce de théâtre où il incarnait le rôle le principal, celui que les projecteurs harcèlent de leur lumière artificielle, celui qui envoûte le regard du public d’une belle illusion, celui qu’on berce d’applaudissement parce qu’il faut suivre le mouvement, sans savoir réellement qui a applaudit en premier. Qu’importe si le rôle est long et complexe à jouer, à force de répétition, le comédien fini par ne faire plus qu’un avec son personnage. Il finit par ne plus jouer, il fini par devenir son personnage. Il devient cet être fictif, qui n’existe que dans la lumière éblouissante de la pièce. Ainsi, l’écart entre la comédie et la réalité s’estompe. Mais, qu’arriverait-il si, un membre du public venait infiltrer les coulisse et découvrait le comédien sans son masque ? Quelles seraient les conséquences pour le comédien de réaliser, à travers le visage d’un autre, qu’il n’est qu’un être pitoyable bercé par ses propres tours d’illusion ?

Lâche, j’avais fui Lindsay. Je craignais que mon masque ne se brise en heurtant le sol, que mes efforts soient jetés aux ordures, qu’on me découvre comme je suis réellement et qu’on impose d’autres obstacles à ma paix. Mes objectifs étaient clairs. Je désirais comprendre et éprouver des émotions humaines, surmonter ma défaillance, me réparait un tant soit peu, correspondre à la norme de la société, me fondre dans la masse... Quand la possibilité d’aller assister des secours médicales d’urgence dans une région en proie à un abominable désastre pointa le bout de son nez, je l’avais saisi comme s’il s’agissait d’une fabuleuse opportunité. Je voulais voir le monde. Je voulais voir toute sa cruauté, son horreur, sa beauté et tout ce qu’il faisait de cette l’humanité que je convoitais tant. Je voulais, par le biais du malheur des autres, me sentir vivant.

***
Je n’étais pas médecin, seulement un infirmier dépêché d’urgence. Mes connaissances étaient bien supérieures à mon rôle, mais dans le chaos de la situation, on manquait de tout, notamment de bras. Mes supérieurs avaient parlé d’une catastrophe naturelle, d’un tremblement de terre qui avait frappé une grande ville et aurait causé une importante explosion. Je m’étais contenté de cette version, là où face à de multiples contradictions, mes collègues étaient devenus bruyants. On évoquait un conflit dans la région, on évoquait des choses qui dépassaient l’entendement, on citait des contes et des légendes. J’étais ici pour secourir et soigner. Je n’ai accordé aucune importance à ces fictions, à part des oreilles distraites. Seul mon travail m’importait.

Un gigantesque campement d’urgence avait été dressé face à l’ampleur du désastre. Les lits des patients n’étaient que de vulgaires couvertures posées à même le sol. On manquait d’absolument tout. De matériel, de médicaments, de personnel médical et de temps. Il y avait plusieurs centaines de blessés et beaucoup de blessés graves, dont les jours étaient atrocement en danger. Certains avaient laissé un membre dans la catastrophe, d’autres s’étaient retrouvés en proie aux flammes. Avec le recul, je regrette de ne pas m’être intéressé à ce qui s’était réellement passé… Certaines blessures physiques étaient anormalement infligées. Beaucoup de patients avaient des blessures psychologiques dérangeantes, évoquant des choses qu’ils avaient vus, souhaitant rétablir une vérité qu’ils ne possédaient pourtant pas. Je m’étais contenté de suivre les ordres.

Les conditions étaient rudes. Nous étions si débordés qu’il était impossible pour le personnel médical de dormir plus de quelques heures par jour, à terre dans un coin, là où on les oubliait assez longtemps pour qu’ils puissent un semblant récupérer. Malgré mes efforts et la mise en pratique de ce fabuleux génie que tout le monde glorifiait sans cesse, malgré le surpassement de moi-même dont témoignait la fatigue qui déformait mes traits, des vies me glissaient entre les doigts. C’était comme vouloir tenir du sable sans en faire tomber une seule particule. J’étais terriblement impuissant. Des patients, sous ma pleine responsabilité, perdaient la vie par manque de moyens. Mais ce qui rendait cet endroit semblable à un enfer, c’était moi. Aucune mort, aucune pleur, aucun hurlement de désespoir ne m’atteignaient. Le calme et le silence régnaient toujours dans mon triste monde. J’étais parfaitement indifférent face à l’horreur de la situation. Face aux lits fraîchement vidés de mes patients, je ne ressentais qu’une frustration égoïste. J’étais seulement déçu de ne pas avoir eu le nécessaire pour faire mon travail correctement. Chaque vie perdue n’était d’un trait de plus qui soulignait mon échec. Dans cet enfer, je contemplais plus que jamais ma défaillance.

Plusieurs infirmiers et médecins avaient été congédiés à cause de leurs interrogations répétitives quant aux circonstances de la catastrophe. Ce qui, m’avait offert ce curieux luxe de traiter le seul patient qu’on gardait à l’écart. Qu’on surveillait. Qu’on privilégiait. Ce n’était qu’un enfant d’une dizaine d’années. Ses blessures étaient profondes, il avait perdu beaucoup de sang et avait notamment été transpercé sous l’épaule. Les chances de survie de cet enfant ne volaient pas haut. À mes yeux, c’était une perte de temps de déployer autant de moyens pour le soigner, compte tenu du chaos et du nombre de patients en bien meilleure posture, mais qui manquaient cruellement de moyens. Utiliser nos maigres ressources, quand l’espoir d’avoir un renfort de matériel se faisait incertain, c’était du gaspillage. Plus de vies auraient pu être sauvées si on avait laissé cet enfant succombait à ses blessures dès le début. Je ne comprenais pas en quoi, il était si spécial… Son jeune âge ? Les rumeurs à son sujet ? Qu’importe. Sa vie ne valait pas plus que plusieurs autres vies. Mais les ordres étaient les ordres. J’avais gardé le silence et la tête basse. Je m’étais occupé de ce petit privilégié. Dans l’une de ses mains, mon jeune patient serrait ce qui ressemblait à une plume blanche. Sa main était solidement fermée dessus. L’objet ne me dérangeant pas dans mon travail, je lui avais laissé. Après trois jours à chouchouter ce cas désespéré, j’avais ouvertement admis à mes supérieurs qu’il était plus que probable que le lendemain, mon travail avec ce patient serait définitivement terminé. Qu’il allait silencieusement succomber durant la nuit.

Le lendemain matin, en arrivant dans la tente isolée du petit privilégié, j’avais écarquillé les yeux en remarquant que la main tenant la plume s’était resserrée sur l’objet au point de l’abîmer. Avait-il souffert avant de rendre l’â-… Mon patient avait alors ouvert les yeux. C’était un regard sans intérêt, vide et sombre, mais je ne pouvais pas m’empêcher de le trouver fascinant. Car c’était le regard d’un survivant. L’amélioration miraculeuse de son état m’échappait au point de me contrarier. J’avais été si convaincu que cet enfant ne passerait pas la nuit… Seulement, pour une raison qui appartenait à ce que j’ignorais encore du monde, mon patient avait survécu à sa pire nuit. Comme si je cherchais à le soutenir dans son combat, comme si le sort de cet enfant m’importait un tant soit peu, j’avais décidé de ne pas laisser ses efforts être vains. Qu’importe quel être pitoyable, j’étais, je ne pouvais décidément pas laisser quelque chose de si symbolique s’éteindre devant moi.

Quelques jours plus part, mon patient avait commencé à être plus clair dans sa reprise de conscience. L’enfant avait commencé à me parler. - « Pourquoi m’a t-il sauvé... moi... ? » Avait-il demandé, pitoyable. Je ne comprenais pas les émotions, mais je savais comment un médecin devait se comporter avec ses jeunes patients. - « Je l’ignore. Mais tu devrais voir ça comme une chance... » Avais-je répondu, la fatigue ne me permettant déjà plus d’afficher un sourire de facette. Il s’était mis à pleurer à chaude larme et je l’avais regardé, baissant la tête, incompétent. Indifférent. - « Je veux juste… Rentrer chez moi. » Avait-il lâché avant d’éclater en sanglots. J’avais gardé le silence, car, son traitement de faveur, cet isolement et le fait qu’on gardait sa tente étaient tant de faits qui en disaient long. Même s’il se rétablissait, les choses n’iraient pas comme il le souhaitait. Même moi, en étant le seul autorisé à le traiter, je n’étais pas en bonne posture… Je le savais. Cependant… Avais-je fait preuve miraculeusement de compassion ou, avait simplement agit en bon médecin ? Je ne l’ai jamais su.

- « Je ne pense pas que tu rentreras chez toi un jour. Ils ont décidé que tu serais différent des autres. Non… Quelqu’un comme doit pourrait parvenir à rentrer chez lui. » Mes mots étaient maladroits, m’adresser à un enfant de la sorte me mettait mal à l’aise. Je n’étais pas certain qu’il puisse me comprendre. - « Que va-t-il m’arrivait ? » Avait-il murmurait après avoir cessé ses pleurs. - « Il semblerait qu’ils cherchent un coupable à tous leurs maux. Les gens ont toujours besoin d’un coupable. S’ils n’en ont pas un à juger, ils personnifient les désastres, ils inventent un coupable. On ne peut pas condamner une catastrophe, mais on peut condamner un humain. Même si ce n’est qu’un enfant… ». La justice n’existe pas en ce monde. Elle n’est qu’un concept vain qui ne peut rien réparer. Le regard de l’enfant me semblait soudainement intense. J’en étais resté bouche bée. Il y brillait une lueur d’une beauté insaisissable. Moi qui pensais qu’il serait incapable de comprendre le sens de mes paroles… Quel idiot j’étais. - « Alors, je serais le méchant. » Avait-il décidé en resserrant sa petite main sur sa plume blanche. J’étais resté un instant interdit, tant ses mots étaient lourds de sens pour un si jeune enfant. Décidément, l’humanité était fascinante. J’en étais envieux. J’avais tiré un sourire sur mes lèvres sèches. - « Je comprends maintenant pourquoi on te donne ce surnom... » Même si en cet instant, cet enfant venait de se condamner lui-même. - « Héros. » Fut le dernier mot que j’avais adressé à mon patient.

Le lendemain, j’avais retrouvé le lit du petit privilégié vide. Au sol, mélangé aux draps, j’avais aperçu cette plume blanche que l’enfant affectionnait au point de ne jamais l’avoir lâché en ma présence… L’enfant était mort durant la nuit d’après d’autres. Foutaises. En désaccord avec ce fait qui n’avait rien de valide médicalement parlant, étant parfaitement illogique qu’un patient puisse soudainement perdre la vie après une amélioration aussi fulgurante et stable de son état général, j’avais exigé de voir le corps. Pour toute réponse, on m’avait demandé de rester à ma triste place, et je fus moi-aussi renvoyé avant même que le campement d’urgence ne soit démonté. N’ayant plus aucune raison de rester ici, chassé de ma fonction, dès le lendemain, j’avais pris le premier avion pour rentrer à Johto. Ce qui devait être une fabuleuse aubaine s’était finalement révélé comme un puissant échec. Peu importe si le monde autour de moi hurlait les plus funestes et les plus fortes émotions dont il était capable, le sourd que j’étais continuait d’avancer paisiblement dans un calme parfait. Je suis pitoyable au point de ne pas avoir réussi à sauver un enfant…

***

D’autres années s’étaient écoulées. J’approchais mes vingt-six ans et mes études s’étaient achevées, plus tôt qu’il en convenait, avec ma réussite tant attendue par les Bannermanns. Et comme mon père l’avait prédit, je m’étais modestement retiré après avoir obtenu ma qualification en tant que médecin généraliste. Lindsay Evans, comme à sa fâcheuse habitude, n’avait eu aucun mal à me retrouver peu après la remise des diplômes. Là, où j’avais brillé comme à mon habitude sous la lumière artificielle des projecteurs, la jeune femme avait échouée, trébuchant sur scène aux examens finaux. Elle m’avait confiée que soigner les Pokémons restait son rêve et, que le poste d’infirmière en centre Pokémon lui convenait. Quel beau mensonge... Alors que j’avais abandonné l’idée de corriger ma défaillance, d’essayer de me fondre dans la masse et de m’intégrer, jeter mon désir de comprendre les autres et leurs émotions, quelque chose d’étrange s’était formé, petit à petit, avec Lindsay.

L’infirmière Evans et le médecin Bannerman avaient curieusement pris l’habitude d’être ensemble. Je n’avais aucune explication logique à cela. La majorité de nos soirées et de nos jours de congés se déroulaient aux rythmes des caprices et de la dernière perte de temps que la jeune femme avait trouvé pour me faire soupirer. J’avais eu bon l’opposer à la réalité de ma défaillance en lui partageant mon dossier médical accompagné de quelques notes et des recherches personnelles sur le sujet, elle ne s’était pas comporté comme je l’avais prévu. Elle avait doucement pris ma pauvre main dans les siennes, si douces et si chaudes, avant de venir se blottir contre moi. Sa chaleur m’avait quitté un court instant, juste le temps que ses bras se referment autour de ma taille, m’enlaçant comme jamais je ne l’avais été, me serrant fort et longtemps. Du moins, jusqu’à ce que je lui demande combien de temps ce genre d'étreinte durait en moyenne... Elle m’avait tristement répondue - « Jusqu’à ce que plus personne ne soit triste ». Depuis que Lindsay était réapparu dans ma vie, mes journées s’étaient petit à petit tâchées de couleurs… Comme si, elle était entrée dans mon monde blanc par cette fenêtre que personne n’avait jamais songé à fermer, apportant avec elle un aperçu de tout ce qu’il pouvait me manquer...

- « Tu aimes tellement les sucreries… Si tu étais l’un des sept péchés capitaux, tu serais la Gourmandise ! » M’avait-elle fait remarquer alors que je venais de commander à peine six pâtisseries... Elle abusait. - « Quand quelque chose ne va pas, tu fais semblant d’être maladroit… Bon sang Ewan, je t’ai déjà vu utiliser un scalpel ! Tu aurais pu être chirurgien au premier caprice ! » Avait hurlé Lindsay alors, que je me faisais tout petit en ramassant des morceaux d’assiettes brisées au sol. - « Je ne suis pas médecin, mais à ce rythme, je peux dire que c’est la caféine qui sera la cause de ton décès… Tu ne peux pas boire de café toutes les heures ! » avait-elle soupirait. - « Justement, tu n’es pas médecin ! Alors, tais-toi ! » Avais-je grogné en retour. Elle avait écarquillé les yeux avant d’éclater de rire. Cette femme était totalement à côté de la plaque… - « Dis Ewan, as-tu remarqué que tu souris lorsque tu regardes les feux d’artifices ? » Avait-elle murmuré lors d’un festival. Avais-je réellement souri ? Aucune chance. - « Oh Ewan, montre moi ta main ! » Et en bon gaucher, je lui avais donné ma main gauche. Elle avait passé un anneau autour de mon annulaire. J’avais penché la tête sur le côté, me demandant alors qu’est ce qu’elle avait bien pu encore trouver… Avant de sentir la gêne plantait tout son grotesque décor autour de moi. En voyant que la fille des Evans avait elle aussi un anneau similaire au même emplacement, j’étais tombé de ma chaise dans un malhabile geste de recul qui, m’avait surprit que moi.

Lindsay savait parfaitement que j’étais défaillant. Sans que je ne puisse comprendre la profondeur de pourquoi moi, elle m’avait choisi pour partager sa modeste vie. J’avais conscience que jamais je ne pourrais l’aimer. Qu’importe la grandeur et la sincérité de ses sentiments envers moi, je ne pourrais jamais lui rendre la pareille, je ne pourrais jamais mesurer l’ampleur de son affection. Mais je ne pouvais m’empêcher de voir de l’espoir dans notre lien. - « Je te promets, quoi qu’il puisse m’en coûter, de te faire connaître les émotions… Je ne veux plus te voir te comporter comme une machine, je veux t’aimer assez fort pour que mon amour t’atteigne ! » Avait-elle lâché en pleurs, comme une promesse. Lindsay Bannerman disait voir mon handicap comme un défi qu’elle finirait par résoudre à force de tendresse et de patience. Je ne voulais pas renoncer. Je voulais avoir cette détermination dans mon regard, celle que j’avais pu admirer autrefois dans les yeux d’un autre. Mais pour moi aussi, les choses ne s’étaient pas déroulées comme je l’avais espéré.

Je travaillais dur et à rythme soutenu. Il y avait tant de malades, tant de personnes qui nécessitaient d’être suivies, qui avaient besoin de soins. Il y avait toujours du travail et je me donnais corps et âme à ma tâche. Je voulais aider un maximum de personnes. Je voulais préserver cette humanité qui me fascinait tant. Je voulais l’aider à fleurir, je voulais qu’elle puisse s’épanouir de la meilleure des façons. Mes journées commençaient au petit matin, et c’est tard dans la nuit que je rentrais. Le plus souvent, ma femme dormait déjà lorsque j’infiltrais notre demeure dans l’espoir de ne pas faire trop de bruit, mettant au placard ma maladresse. Un soir, en rentrant chez moi, les lumières du rez-de-chaussée étaient toutes restées allumées. J’étais surpris que Lindsay ne soit pas déjà au lit à cette heure-ci, bien qu’il lui arrivait parfois d’errer dans la maison pendant ses insomnies, en quête de sommeil. J’avais retiré mon manteau et mes chaussures, avant d’apercevoir une lettre soigneusement pliée sur le haut d’un meuble à l’entrée. C’était… Totalement inhabituel. Calmement, j’avais ouvert la lettre. Je n’avais pas lu son contenu, je n’en avais pas eu besoin pour comprendre la dangerosité que représentait ce simple morceau de papier. La lettre dans la main, j’avais couru à toute hâte jusqu’au salon, manquant de chuter dans ma course, cherchant Lindsay avec empressement, criant son prénom, jusqu’à la trouver dans la cuisine. J’avais lâché la lettre et dans un silence religieux, elle avait gagné le sol. Dans un bruit lourd, mes jambes avaient cédé et j’étais tombé à genoux. Mes yeux écarquillés ne pouvaient se détacher de la silhouette qui pendait tristement à une corde.

- « Je te promets, quoi qu’il puisse m’en coûter, de te faire connaître les émotions… »

L’enterrement avait eu lieu dans une atmosphère lugubre et digne d’un tribunal. Le coupable de tous les maux n’était nul autre que le Docteur Ewan Bannerman, c’est-à-dire moi. La vie qui aurait dû être la plus précieuse à mes yeux, avait lentement glissé entre mes doigts avant de lentement chuter vers le sol puis, d’éclater en morceaux en atteignant le point de non-retour. Trop lent, trop vide, trop impassible, je n’avais à aucun moment réalisé à quel point Lindsay souffrait. N’importe qui d’autre aurait rattraper ce trésor si précieux avant qu’il ne chute, avant qu’il ne touche le sol. N’importe qui d’autre aurait fait l’affaire. Dans ma médiocrité et mon ignorance, j’avais pensé que je tenais cette vie entre mes mains avant, de marcher sur ses morceaux répandus au sol. Lindsay Bannermann avait simplement voulu être aimée de celui qu’elle chérissait plus que sa propre vie. Elle avait atteint un profond désespoir, avait sombré dans une abysse si noire, mais qu’importe combien de fois elle a hurlé à l’aide, un sourd n’entends pas. J’avais partagé la lettre d’adieu de ma femme, mon dossier médical et répondu à chaque convocation et procédure. De mon masque, il ne restait désormais plus que des morceaux. Inutile de m’encombrer de davantage de mascarade. La pièce était terminée. Le théâtre avait brûlé. J'ai fui.

Dans mon monde parfaitement blanc, plus rien n’était désormais à sa place. Il y régnait un chaos abject. Au sol, on pouvait apercevoir des restes de couleurs délavées, qu’on avait frotté avec acharnement dans l’espoir de rendre au blanc son immaculé passé. Des coffres verrouillés contenaient les vestiges de ce qui semblait désormais s’apparenter à un rêve interdit. La fenêtre avait été condamnée, grossièrement, maladroitement, à l’aide de clous rouillés et de tristes planches, œuvre d’un fou essayant de faire taire la lumière du jour. Dans le froid et le silence, incapable de hurler, incapable de pleurer, condamné à être figé dans le temps, j’étais tombé à genoux pour ne jamais plus me relever.

***

Peu de Lumiriens étaient au courant qu’un nouveau cabinet médical allait ouvrir dans une charmante ruelle de la paisible ville de Sunyra. On disait du futur docteur que c’était un grand homme aux longs cheveux roux, reconnaissable entre mille par le contraste de chevelure flamboyante et de son éternelle blouse blanche. Un homme simple, travailleur et incroyablement compétant. Il avait toujours un sourire chaleureux sur les lèvres et un regard d’une incontestable douceur. Tout semblait le passionner et l’intéresser. Ce nouveau venu portait toujours des gants, comme s’il désirait cacher quelque chose. Sur la petite plaque dorée ornant la porte du futur cabinet médical, on pouvait déjà lire en lettres sombres [ Cabinet Médical du Docteur Ewan Archinald Bannermann, médecin généraliste ].
Pourquoi les Météores ?
J'ai choisi le groupe Météore, car mon personnage est roux. Un peu plus sérieusement, je trouvais le fait qu'on puisse aider les autres, via des objets, très intéressant, ce qui correspond à l'idée "donneur" que je me fais d'Ewan. En tant que médecin, Ewan a fait de longues études. La vie d'Ewan peut se résumer à sa profession. C'est un travailleur acharné qui est prêt à se sacrifier pour accomplir son rôle, allant jusqu'à négliger sa propre santé et repousser sans cesse ses limites. Il ne sait faire que ça, son métier. Il ne quitte que rarement son cabinet, y dormant même lorsqu'il n'a pas de consultations de nuit. S'il est horriblement maladroit dans la vie de tous les jours, il possède une dextérité effrayante et terriblement précises lorsqu'il travaille en tant que médecin, pouvant même réaliser des petites chirurgies. Même si la situation sur le terrain est terrible, il est capable de se débrouiller dans le chaos, et même de prendre la tête des équipes médicales.
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   As-tu un parrain ? // Mon 1er compte ?
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   Un dernier mot ? // Tu peux me faire couler un café ?
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Rebienvenue avec Ewan !
J'aurais voulu commenter ta fiche, but must admit que le temps me manque pour la lire x) J'espère que tu t'amuseras bien avec elle, bon courage pour terminer l'écriture !
Comme demandé dans la FAQ, je te lance le dé chroma pour ton pokémon !
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Damien Delaunay
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EL FAMOSO

REBIENVENUE TOI Gros yeux

... Lord Stuart
J'pense à Stuart Little, moi
C'est grave docteur ?

J'aime vraiment ce que tu fais de tes personnages, ils sortent de la norme, c'est trop cool de te lire 😭

Hâte de voir l'histoire blbl

Amuse-toi bien avec ce personnage Jotem <3
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Un grand merci Lys et Damien, vos messages m'ont beaucoup encouragés.

Merci à Damien (you, again?), Bunji, Lauriane et Lya (you...) pour leur aide face aux problèmes que j'ai rencontré.

Cette fiche est maintenant terminée, j'espère qu'elle plaira aux courageux qui la liront. Désolé si c'est un peu long, j'ai travaillé dur pour essayer de rendre ça intéressant sans trop m'étaler.
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Helia L. Ellore
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Bonjour Ewan !

Je suis la courageuse qui a pris la décision de s'attaquer à ta fiche, et quelle fiche. Ewan est un personnage terriblement intéressant, je me suis régalée en lisant son histoire. J'ai beaucoup aimé la métaphore du cabinet blanc avec la fenêtre, du puzzle... C'était joliement trouvé. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Lindsay, qui était le parfait contraire de Ewan. Ta manière d'amener la maladie de ton personnage, sans clairement la nommer, est vraiment intéressante aussi et nous pousse à vouloir en savoir plus sur lui, suivre son évolution, et d'ailleurs, j'ai bien hâte de le voir évoluer dans la région de Lumiris ~

J'espère que tu t'amuseras bien avec lui :3

Bienvenue sur Dusk Lumiris
Tu es officiellement validé(e), félicitations !

Tu peux aller créer ta T-Card, ton journal de bord, et rejoindre le serveur Discord ! Regarde le message ci-dessous pour savoir si ton starter est chromatique. S'il l'est, tu peux modifier sa couleur comme bon te semble. Pour commencer ton aventure, tu reçois ton starter, 5 stardusts, 50 pokédollars et 5 pokéballs !

Bon jeu à toi ! Si tu as des questions, n'hésite pas.
 
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